« Cytoprotecteur » : différence entre les versions
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Cynarine n. f. Diester de l’acide caféique avec l’acide quinique (acide 1,3-dicaféylquinique), présent en particulier dans la feuille de l’artichaut (Cynara scolymus L., Asteraceae ex-Composées) où il est accompagné de plusieurs isomères. Propriétés modestement cholérétiques, hypocholestérolémiantes et hépatoprotectrices vis-à-vis de toxiques (tétrachlorure de carbone).
Cyprès n. m. Arbre méditerranéen à feuillage persistant, Cupressus sempervirens L., Cupressaceae, dont les cônes femelles, également appelés noix ou galbules de cyprès, renferment des dimères et oligomères proanthocyanidoliques leur conférant des propriétés veinotoniques et vasculo-protectrices.
Cyproheptadine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la triptyline et de la pipéridine à propriétés antihistaminiques H1 dominantes, mais aussi anticholinergique (à l’origine d’effets indésirables), adrénolytique (risque d’hypotension orthostatique) et antisérotonine (effets urétrotoniques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0817).
Cyprotérone (acétate de) n. f. Dérivé progestatif antiandrogène qui s’oppose à l’action périphérique des androgènes par inhibition compétitive de leur liaison au récepteur cytosolique de la testostérone et par inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH), donc secondairement celles des gonadostimulines puis de la testostérone.Inscrite à la Pharmacopée…
Cystatine C n. f. Cystéine protéase de masse moléculaire 13 kDa, appartenant à la grande famille des protéases inhibitrices des protéases à cystéine, elle inhibe en particulier les cathepsines et les caspases. Produite par la plupart les cellules nucléées, elle est librement filtrée par la glomérule, réabsorbée par les…
Cystéamine n. f. , radioprotecteur et antidote de plusieurs substances médicamenteuses, utilisée sous forme de chlhorhydrate et bitartrate, la cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans les leucocytes, myocytes et hépatocytes des patients atteints de cystinose néphropathique. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine…
Cystéine (Cys, C) n. f. Acide aminé à fonction thiol isolé de calculs urinaires, . Joue un rôle important dans l’acquisition des structures tridimensionnelle et quaternaire des protéines par la formation de ponts disulfure et intervient dans la formation de thioesters.
Cysticercose n. f. Parasitose due à l’infestation par des cysticerques, formes larvaires de Tænia. Seules les larves de T. solium (ténia armé) peuvent parasiter l’Homme, celles de T. saginata parasitent seulement les Bovidés.
Cysticerque n. m. Larve de taenias au cours du stade d’évolution (vésicule formée par la larve du Tænia saginata ou du T. solium) ne contenant qu’un seul scolex chez l’hôte intermédiaire (respectivement le bœuf et le porc).
Cystine n. f. Acide aminé soufré constitué de deux molécules de cystéine unies par un pont disulfure, . Impliquée souvent dans le développement de lithiase urinaire.
Cystinose n. f. Maladie métabolique d’étiologie génétique, transmise sur le mode autosomique récessif affectant le métabolisme de la cystine. Le plus fréquemment il y a délétion du gène CTNS qui altère la biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Cette thésaurismose par accumulation…
Cystinurie n. f. Élimination urinaire de cystine pouvant être à l’origine de calculs urinaires.
Cystite n. f. Famille de pathologies urologiques marquées par des étiologies diverses induisant une inflammation aiguë ou chronique des tissus de la vessie et de l’urètre.
Cystocèle n. f. Descente de la vessie faisant saillie dans le vagin. Elle fait généralement suite à des grossesses et accouchements multiples ou difficiles, entraînant des déchirures de la paroi fibreuse entre la vessie et le vagin. Elle peut aussi être engendrée par l’altération, avec l’âge, des tissus de soutien ou …
Cystolithe n. m. Concrétion de sel de calcium (carbonate, oxalate) déposée à la base de certaines cellules de la périphérie des feuilles. Exemple : poils cystolithiques du chanvre.
Cytarabine n. f. Antinéoplasique de la classe des antimétabolites. Analogue pyrimidinique, cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est en partie inactivé par la cytidine-déaminase notamment dans l’intestin (ce qui rend impossible une administration per os). Dans le milieu intracellulaire, la cytarabine est métabolisée par des kinases en cytarabine-5’-triphosphate,…
Cytidine n. f. Riboside de la cytosine.
Cytise n. m. Petit arbre spontané ou ornemental (Cytisus laburnum L., Fabaceae ex Légumineuses) à feuilles trifoliolées, fleurs jaune clair en grappes pendantes, gousses allongées velues. Toutes les parties de la plante sont très toxiques en raison de la présence de cytisine, alcaloïde quinolizidinique (confusion possible des enfants…
Cytochrome n. m. Famille de coenzymes constituées d’un groupement porphyrinique complexant un atome de fer ou de cuivre et liées de façon covalente à leur apoprotéine. Leur fonction est due à leur changement de valence (par exemple Fe).
Cytodiérèse n. f. Division du cytoplasme d’une cellule animale ou végétale en deux, indépendamment de la division du noyau.
Cytofluorométrie n. f. Méthode miniaturisée de dosage de constituants des cellules par la mesure de la fluorescence émise par divers organites et constituants de la cellule.
Cytokératine n. f. Famille d’environ 20 protéines, de masse moléculaire comprise entre 40 et 65 kDa, caractéristiques des épithéliums kératinisants ou non. Organisées en paires, elles s’expriment en fonction de la position des cellules dans l’épithélium, du type d’épithélium et des organes.
Cytokine n. f. Terme général désignant un vaste groupe de substances, de nature protéique ou glycoprotéique (masse moléculaire 8 à 50 kDa), impliquées dans la signalisation cellulaire au cours des réactions immunitaires et, de façon plus générale, dans la communication entre cellules. Elles sont sécrétées par de…
Cytolyse n. f. Destruction de la cellule.
Cytométrie n. f. Analyse et mesure des cellules.
Cytopénie n. f. Diminution du nombre des cellules. Peut être globale, atteignant toutes les lignées sanguines (pancytopénie) ou partielle (mono- ou bi-cytopénie).
Cytoplasme n. f. Contenu des cellules, à l’exclusion du noyau et de la membrane plasmique, comprenant le cytosol, les organites et les inclusions, structures temporaires contenant des sécrétions de la cellule et des produits stockés.
Cytose n. f. Transfert de matériel entre une cellule et le milieu extracellulaire et inversement, par fusion ou bourgeonnement de membranes.
Cytosine (C) n. f. Base pyrimidique oxygénée sur le carbone 2 et aminée sur le carbone 4.
Cytosol n. f. Partie semiliquide du cytoplasme dans laquelle les organites et les inclusions sont en suspension.
Cytosquelette n. f. Réseau interactif composé de 3 structures filamenteuses, les microtubules, les microfilaments et les filaments intermédiaires. Ces éléments : forment une charpente interne responsable du positionnement des différents organites à l’intérieur de la cellule ; produisent la force nécessaire au déplacement des cellules ;…
Cytostatique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui stoppe ou ralentit la prolifération des cellules.
Cytotoxicité n. f. Se dit d’altérations métaboliques et/ou morphologiques de la cellule, dues à un toxique, pouvant la conduire à la mort cellulaire par apoptose ou par nécrose.
Cytotoxique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui a un pouvoir toxique à l’égard des cellules (génotoxique, oncogène, mutagène, tératogène). Par extension désigne ou qualifie, en chimiothérapie antitumorale ou antinéoplasique, un médicament qui détruit les cellules par inhibition de leur division ou de leur…
Dabigatran n. m. Anticoagulant, inhibiteur direct, puissant, compétitif et réversible de la thrombine, sérine protéase qui assure la conversion du fibrinogène en fibrine et la formation du thrombus. Il est administré sous forme de précurseur pharmacologique (prodrogue), létexilate de dabigatran, qui est hydrolysé par une estérase en…
Dabrafénib n. m. Inhibiteur de la protéine kinase B‑Raf mutée dans 35 % à 50 % des mélanomes. La protéine B‑Raf sauvage régule les protéines MAP/ERK kinases (MAP, microtubule‑associated protein kinase, ERK, extracellular signal‑regulated kinase) et, de ce fait, elle joue un rôle important dans les processus de…
Dacarbazine n. f. Antinéoplasique de la famille des triazènes, agent méthylant (Cf alkylant). La molécule doit d’abord être hydroxylée par les cytochromes P450 (1A1, 1A2, 2E1) en 5-(3-hydroxyméthyl-3–méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (HMMTIC) qui se décompose, avec la perte d’une molécule de formaldéhyde (HCHO), en 5-(3-méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (MTIC). La MTIC, instable, génère le…
Dacistéine n. m. Mucolytique.
Daclatasvir n. m. Antiviral inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale 5A (NS5A) du virus de l’hépatite C. Le daclatasvir inhibe la réplication de l’ARN viral et l’assemblage et libération des virions.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Daclizumab n. m. Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps anti-Tac humanisé de type IgG1 produit par la technologie de l’ADN recombinant. Il agit comme un antagoniste du récepteur de l’interleukine-2 (IL-2). Il se fixe de manière hautement spécifique à la sous-unité alpha (ou Tac) du complexe récepteur à haute affinité…
Dacomitinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur des récepteurs de facteurs de croissance épidermique EGFR (epidermal growth factor receptor) appelés aussi HER (human epidermal growth factor receptor) qui sont au nombre de 4 (HER1, HER2, HER3, HER4). Ces récepteurs sont impliqués dans les mécanismes de signalisation…
Dacryadénite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la glande lacrymale, d’étiologie bactérienne, traumatique ou virale.
Dacryocystite n. f. Inflammation aiguë ou chronique du sac lacrymal d’étiologie bactérienne ou virale.
Dacryocyte n. m. Hématie anormale, en forme de larme, avec une extrémité arrondie et l’autre allongée, plus ou moins effilée. Cette anomalie est observée fréquemment en cas de fibrose médullaire et est donc présente tout particulièrement dans les cas de myélofibrose idiopathique.
Dactinomycine Cf Actinomycine.
Dalantercept n. m. Protéine de fusion soluble composée, dune part, du domaine extracellulaire de la protéine ALK1 (activin receptor‑like kinase‑1) et, dautre part, du fragment Fc humain, lui conférant un potentiel antiangiogénique et antinéoplasique. Le dalantercept piège ainsi plusieurs ligands variés de ALK1, empêchant lactivation des récepteurs de…
Dalbavancine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des lipoglycopeptides obtenu par hémisynthèse à partir de l’antibiotique naturel A 40926, produit par fermentation dune souche de l’actinobactérie Nonomuraea gerenzanensis (ex Actinomadura sp., souche ATCC 39727). Spectre antibactérien semblable à celui des autres glycopeptides ; activité bactéricide s’exerçant uniquement…
Dalfampridine n. f. 4-aminopyridine bloqueur des canaux potassiques voltage-dépendants. Chez le patient atteint de sclérose multiple, elle atteint rapidement le système nerveux central, augmente la conduction et la durée du potentiel daction au niveau des fibres nerveuses améliorant notamment la vitesse de marche.Cf Amifampridine.
Dalfopristine n. f. Antibiotique hémisynthétique appartenant, comme la quinupristine, à la classe des streptogramines (encore appelées synergistines). Les deux dérivent des pristinamycines de type I et II, qui, lorsquelles sont associées, ont une action synergique au niveau du ribosome bactérien et conduisent à une inhibition de la synthèse…
Dalotuzumab n. m. Anticorps monoclonal inhibiteur du récepteur du facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline (IGF‑1R pour insulin‑like growth factor‑1 receptor). Il empêche la fixation du ligand IGF‑1 sur son récepteur et, de ce fait, bloque la propagation des signaux cellulaires normalement transmis par la…
Daltéparine Cf héparine (HBPM).
Daltonisme n. m. Anomalie qui peut être héréditaire, transmise sur le mode récessif liée au sexe, ou acquise suite à une lésion nerveuse ou oculaire d’étiologie toxique ou traumatique. Elle est marquée par l’absence de perception par les cônes rétiniens des couleurs composant la lumière blanche reçue par…
Danaparoïde Cf héparinoïde.
Danazol n. m. Antigonadotrope dérivé synthétique de l’androstane et de l’isoxazole à activité androgénique et anabolisante modérée et dénuée de propriétés estrogéniques et progestatives. En inhibant la synthèse et la libération des gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH), il entraîne une suppression de lovulation, atrophie de lendomètre et hypoestrogénie.
Dane (particule de) n. f. Virus de lhépatite B (VHB) complet, infectieux, observé en microscopie électronique. Constituée du génome à ADN circulaire partiellement bicaténaire associé à lADN- polymérase virale, entouré dune capside à symétrie cubique et dune enveloppe glucido-lipido-protéique.
Danger n. m. Potentiel de préjudice ou de dommage portant atteinte aux personnes, pouvant se caractériser objectivement par exemple par des études de toxicité. A différencier du risque.
→ Daunorubicine
Cytoprotecteur
Anglais : cytoprotective
Espagnol : citoprotector
Étymologie : Grec κύτος kútos cavité, par extension enveloppe, latin prōtectŏr garde du corps, satellite, protecteur, défenseur.
adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou un processus protégeant les cellules des atteintes toxiques (atteintes radicalaires, ischémiques ou hypoxiques, dommages génotoxiques). S’applique aussi aux substances protégeant sélectivement les tissus sains, mais pas les tumeurs, contre la cytotoxicité des radiations ionisantes, des agents de chimiothérapie (agents alkylants classiques tels que le cyclophosphamide et non-classiques tels que la mitomycine C) et les analogues du platine. Le prototype en est l’amifostine (thiophosphate organique).