Iode
Intestin n. m. Long segment du tube digestif étendu du pylore à lanus comportant deux parties, lintestin gréle et le gros intestin.
Intine n. f. Couche interne mince et cellulosique de la membrane des grains de pollen ; elle se déforme à la germination pour donner lenveloppe du tube pollinique.
Intolérance n. f. Difficulté à supporter quelqu’un, quelque chose.
Intoxication n. f. Ensemble de troubles ou deffets nocifs parfois mortels provoqués par des substances toxiques dorigine endogène mais non éliminées ou, le plus souvent, dorigine exogène. Dans le premier cas, on parle de toxicose ou dauto-intoxication. Dans le second cas, il sagit de lintroduction, volontaire ou non,…
Intradermoréaction n. f. Réaction cutanée inflammatoire survenant au site de linjection intradermique (couche profonde de la peau) dune très petite quantité de certaines substances se comportant comme des antigènes, quand le sujet inoculé est sensibilisé à cet antigène.
Intrinsèque adj. Qui appartient en propre et de façon essentielle à un être vivant, à une portion de cet être vivant ou à un objet.
Intron n. m. Séquence dADN transcrite et secondairement éliminée par épissage au cours de la maturation de lARN synthétisé.
Introversion n. f. Anomalie psychique poussant le sujet à se replier sur lui-même au détriment de sa perception, de son expression et de sa communication avec le monde extérieur.
Intubation n. f. Introduction par la bouche (intubation orotrachéale) ou par le nez (intubation nasotrachéale) dune canule pour permettre une ventilation artificielle. Cette canule comporte un ballonnet qui, une fois gonflé, empêche les fuites dair.
Inuline n. f. Nom générique pour un ensemble de polysaccharides de la classe des fructanes, comportant un nombre variable d’unités d’oses ; présente en particulier dans de nombreuses Asteraceae (artichaut, chicorée, pissenlit…), surtout dans les parties souterraines. Obtention par extraction, principalement à partir de la racine de chicorée.…
Invalide adj. et n. m. Qualifie ou désigne un sujet impotent souffrant dune déficience mentale et/ou physique réduisant son autonomie, notamment dans sa vie professionnelle et/ou sociale.
Invalidité n. f. Désigne un état de faiblesse, désordre ou autre défaillance affectant un sujet par atteinte mentale et/ou physique.
Invasif adj. m. Qui a tendance à sétendre, à se répandre, envahissant.
Invasion n. f. Action visant à sétendre, à se répandre.
Inverse adj. et n. m. Se dit, par exemple, dune direction opposée à une autre.
Inversion n. f. Changement de sens, de direction, de position relative, de lordre.
Inverti adj. Qualifie un glucide dont le sens du pouvoir rotatoire a subi une inversion lors de son hydrolyse. Par exemple le saccharose, dextrogyre, est transformé par hydrolyse en un mélange équimoléculaire de glucose et de fructose, appelé sucre inverti.
Investigateur n. m. Qui procède à une recherche poussée et suivie.
Investigation clinique n. f. Concerne l’évaluation des nouveaux traitements : médicaments, médicaments de thérapie cellulaire ou génique, dispositifs médicaux ou de nouvelles modalités de soins. L’évaluation porte sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé chez des volontaires sains ou malades. Elle peut être réalisée dans des centres dédiés…
In vitro Expression qualifiant une recherche, un examen, un processus réalisé, par exemple sur des organes, tissus ou cellules, dans des conditions artificielles, hors de lorganisme dorigine.
In vivo Qualifie une activité, un processus qui se déroule au sein dun organisme vivant, par exemple un examen, une recherche, un essai clinique.
Involucelle n. m. Ensemble de bractéoles ou de bractées insérées à la base dune ombellule (chez la carotte) ou à lextérieur de linvolucre de certaines Asteraceae (ex Composées) et de certaines Dipsacaceae ; dans ce dernier cas, elle est le résultat dune tendance à la condensation de linflorescence…
Involucre n. m. Ensemble de bractées placées en verticille à la base dune ombelle ou dun capitule. Dans ce dernier cas, ce sont les bractées stériles vertes (ou écailleuses, à crochets ou à épines) qui forment un involucre.
Iobenguane (iode-131) n. m. Composé radiopharmaceutique constitué de sulfate de 3-iodobenzylguanidine marqué à liode-131. Lisotope Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1111 et 1112).
Iobenguane (iode-123) n. m. Composé radiopharmaceutique constitué de sulfate de 3-iodobenzylguanidine marqué à liode-123. Lisotope Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1113).
Iobitridol n. m. Dérivé de lacide isophtalique triiodé et aminé, de structure voisine de celle de liohexol (amidification des deux fonctions acides de lacide isophtalique et de la fonction amine par des composés comportant chacun deux fonctions alcool). Non ionisé, mais soluble dans leau.
Iodate n. m. Nom courant de lion trioxoiodate, IO), oxydant fort en milieu acide.
Iodatométrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de lion iodate IO. Possibilité très peu utilisée en analyse.
Iodémie n. f. Concentration sanguine de liode total inorganique et organique (essentiellement liode des hormones thyroïdiennes).
Iodimétrie n. f. Méthode titrimétrique faisant appel au titrage de liode libéré par une réaction chimique. Liode est titré, selon les conditions de pH, soit par une solution de thiosulfate de sodium soit par une solution de trioxyde de diarsenic.
Iodisme n. m. Intoxication aiguë ou chronique par inhalation de vapeurs diode, badigeonnages cutanés excessifs et répétés de teinture diode ou ingestion diodures, diodoforme ou de substances organiques iodées notamment médicamenteuses. Les signes de lintoxication sont cutanés, systémiques et neurologiques. Elle se manifeste par une altération des tissus…
Iodixanol n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2215).
Iodoforme n. m. Triiodométhane, CHI, préparé par une réaction de type haloforme (d’où le nom).
Iodométrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de liode dans le couple rédox I.
Iodure n. m. Base conjuguée (IInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Iodurie n. f. Concentration de liode dans lurine.
Ioflupane n. m. Produit radiopharmaceutique à usage diagnostique, analogue de la cocaïne présentant une affinité élevée pour le transporteur présynaptique de la dopamine.
Iohexol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 1114).
Ioméprol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, stéréoisomère de liopamidol, produit de contraste radiologique (imagerie à rayons X), non ionique, hydrosoluble et de faible osmolarité.Im est injectable par voie intraveineuse ou intra-artérielle, à usage diagnostique uniquement..
Ion n. m. Espèce chimique chargée issue dun atome, dun radical ou dune molécule par perte ou gain dun ou de plusieurs électrons, pouvant notamment être formée lors de réactions chimiques. Un anion est chargé négativement, un cation positivement.
Ionique adj. Qualifie le plus souvent une espèce qui se trouve à létat dion, quelquefois également le type dune réaction chimique et une méthode danalyse (exemple : chromatographie ionique).
Ionisable adj. Se dit dun composé capable de donner des ions par réaction chimique, voire sous linfluence dun phénomène physique.
Ionisation n. f. Au sens général, processus physique ou chimique transformant une substance neutre tel un atome, une molécule ou un radical (libre), en une ou plusieurs espèces chargées appelées ions.
Ionisé adj. Qui a subi une ionisation.
Ionogramme n. m. Ensemble de mesures délectrolytes dans un milieu biologique, exprimés en mÉq/L ou en mmol/L. Lionogramme plasmatique comporte généralement la mesure des ions sodium, potassium, chlorure et bicarbonate, permettant ainsi de calculer léquilibre entre les principaux cations et anions (équilibre ionique et trou anionique).
Ionophore n. m. Petite molécule hydrophobe qui se dissout dans les doubles couches lipidiques membranaires et augmente leur perméabilité à des ions inorganiques spécifiques. Dorigine naturelle (micro-organismes) ou de synthèse, un ionophore agit par transport direct de lion concerné en protégeant sa charge de lenvironnement hydrophobe, ou…
Ionophorèse n. f. Mode dadministration comportant un transport de la substance active par un courant électrique de caractéristiques appropriées.
Iopamidol n. m. Dérivé diamide de lacide triiodo-isophtalique et de lacide lactique amidifié, non ionisé, hydrosoluble, produit de contraste injectable par voie intravasculaire et sous-arachnoïdienne.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1115).
Iopanoïque (acide) n. m. Produit de contraste iodé. Lacide iopanoïque est un produit de contraste radiologique monomérique, triiodé, ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0700).
Iopentol n. m. Dérivé O-méthylé de liohexol, produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionisé.
Iopromide n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1753).
Iotrolane n. m. Produit de contraste radiologique dimérique, hexaiodé, non ionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1754).
Iotroxate (méglumine) n. m. Produit de contraste pour cholécystographie et cholangiographie.Inscrit sur la liste complémentaire des Médicaments essentiels de lOMS.
Ioversol n. m. Dérivé triiodé de lacide isophtalique, non ionisé, mais soluble dans leau.
Ioxaglique (acide) n. m. Composé formé par lunion, via une molécule de glycine, de deux molécules dun dérivé isophtalique triiodé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2009).
Ioxitalamique (acide) Dérivé triiodé de lacide isophtalique.
→ Iso-anticorps
Iode
Anglais : iodine
Espagnol : yodo
Étymologie : Grec ἰώδης iốdês âcre.
n. m. , quatrième non-métal de la famille des halogènes, 17e colonne (VIIB), appartenant à la 5e période de la classification périodique. Structure électronique [Kr] 4d10 5s2 5p5. Présente des analogies avec ses homologues, mais est moins électronégatif. Élément essentiel des hormones thyroïdiennes.
Iode dit minéral
L’iode n’est plus utilisé en thérapeutique que sous forme de dérivés. Les iodures (iodure de sodium, de potassium, d'ammonium) sont utilisés en association avec d'autres oligoéléments sous forme de solution à diluer pour perfusion, en association sous forme de solution pour perfusion avec des acides aminés et des glucides, au sein d’antiglaucomateux, de myotiques, d’inhibiteurs de la cholinestérase, de parasympathomimétiques, d’antiasthmatiques, de ganglioplégiques . L’iodure de potassium est utilisé par voie orale en prévention de l’accumulation d’iode radioactif au niveau de la thyroïde en cas de contamination accidentelle. Comme antiseptique, l’iode a été remplacé par des dérivés phénoliques (exemple : clioquinol) ou des complexes, en particulier la povidone iodée.
Iode dit organique
Iode dont les atomes font partie de la structure des molécules. Cas des hormones thyroïdiennes et produits utilisés en thérapeutique substitutive thyroïdienne (liothyronine, tiratricol...), ainsi que de nombreuses molécules utilisées : 1- en radiologie, en qualité d'opacifiant des espaces sous-arachnoïdiens, de la cavité utérine, des articulations, des voies urinaires, du tube digestif. La plupart des produits de contraste utilisés en radiologie contiennent de l’iode (exemple, l'acide ioxitalamique) ; 2- en thérapeutique, dans des domaines variés, en gynécologie – obstétrique au sein d'antibactériens locaux (solution vaginale, ovule), en dermatologie au sein d'antifongiques, antiherpétiques et antiseptiques locaux (gel ou solution pour application cutanée, compresses imprégnées, pansement médicamenteux), en stomatologie et en ophtalmologie au sein d'antiseptiques locaux (solution pour bain de bouche, gargarisme, solution pour irrigation oculaire). L'iode est présent également dans plusieurs autres substances utilisées en thérapeutique (exemple : amiodarone, antiarythmique cardiaque).