Épilepsie

De Le dictionnaire
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Enzymosome n. m. Liposome avec enzyme insérée dans ses bicouches lipidiques. Peut être considéré comme une forme d’enzyme à libération prolongée.

EOHH

Éosine n. f. Matière colorante rouge du groupe des phtaléines, dérivé bromé de la fluorescéine.

Éosinopénie n. f. Diminution du nombre des granulocytes éosinophiles dans le sang circulant.

Éosinophile n. m. Qui présente de laffinité pour léosine, colorant acide. Se dit en particulier dun granulocyte (ou polynucléaire) dont les granulations acidophiles apparaissent de couleur orangée après coloration de May – Grünwald – Giemsa. Élément mûr de la lignée granulocytaire, léosinophile adulte, après une demi-vie de 4…

Éosinophilie n. f. Augmentation anormale du nombre des granulocytes éosinophiles circulants (> 0,7 G/L soit > 700 par µL).

Épaississant n. m. Se dit d’une substance qui augmente la consistance d’un produit. En cosmétologie, les épaississants sont très utilisés pour augmenter la viscosité d’une phase aqueuse (par exemple carraghénanes, xanthanes, chitosanes, hydroxyéthylcellulose, polymères acryliques), ou d’une phase huileuse (par exemple alcools gras, cires, silicates). Les termes épaississant,…

Épanolol n. m. Bêta-bloqueur à activité sympathomimétique intrinsèque, sélectif des récepteurs β-1.

Épcoritamab n. m. Anticorps monoclonal chimérique bispécifique, immunoglobuline G1-λ/κ, qui se lie à la fois à la protéine humaine CD3E (CD3ε), présente sur les lymphocytes T et à la protéine humaine MS4A1 (membre 1 de la sous-famille A à 4 domaines transmembranaires, CD20, antigène associé aux cellules cancéreuses),…

Éphédra Nom d’un genre de la famille des Ephedraceae dont les espèces, les éphédras, sont des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux le plus souvent dioïques, présents dans toutes les régions tempérées sèches ; tiges articulées, feuilles quasi inexistantes réduites à des écailles. Présence d’alcaloïdes [(-)-éphédrine, (+)-pseudoéphédrine] en…

Éphédrine n. f. Alcaloïde dérivé de la phényléthylamine, dont l’isomère lévogyre, la (-)-éphédrine est présente dans des espèces surtout asiatiques du genre Ephedra, accompagnée de son diastéréoisomère, la (+)-pseudoéphédrine. Sympathomimétique indirect (libérateur de catécholamines) entraînant un effet analeptique cardiorespiratoire, une vasoconstriction périphérique, une augmentation de la pression artérielle…

Éphélide n. f. Petite tache pigmentée lenticulaire, plane, lisse, non squameuse, de teinte jaunâtre à brunâtre apparaissant sur les parties couvertes de la peau exposées au soleil ou à l’air.

Épi n. m. Inflorescence des Poaceae (ex Graminées); l’épi est formé d’épillets sessiles (blé, seigle); il est décrit comme une grappe dans laquelle les pédicelles floraux sont absents ou très courts.

Épicarde n. m. Feuillet viscéral de la membrane séreuse péricardique recouvant le myocarde et constitué par un mésothélium reposant sur une fine couche de tissu conjonctif.

Épicarpe n. m. Partie externe du péricarpe provenant du développement de l’épiderme externe de l’ovaire après fécondation, souvent formée par le calice et recouvrant le fruit; il peut être mince et lisse (raisin) ou velouté (pêche).

Épice n. f. Organe végétal ou produit directement dérivé, aromatique et doué d’une forte saveur, servant à l’assaisonnement des aliments. Les épices sont souvent d’origine tropicale ; beaucoup présentent des propriétés pharmacologiques. Parmi les principales épices : cannelle, clou de girofle, gingembre, muscade, poivre, safran…

Épicéa n. m. Conifère de montagne, l’épicéa, Picea excelsa L. est un arbre résineux élevé très répandu. L’inflorescence ou cône est à disposition pendante et ses feuilles ou aiguilles se terminent en pointe (impression de piquant). L’extraction de la résine n’est plus pratiquée et son usage est désuet.…

Épidémie n. f. Développement subit et propagation rapide, pendant une période limitée et dans un territoire déterminé, d’une maladie transmissible qui affecte simultanément un nombre d’individus supérieur à celui habituellement enregistré. Par extension, désigne l’accroissement du nombre de cas de tout phénomène de santé.

Épidémiologie n. f. Science qui a pour objet d’étudier l’occurrence, la répartition et les déterminants des états de santé et des maladies dans la population et les groupes humains. Elle comporte trois volets : descriptif, étiologique (ou analytique), évaluatif. Elle porte sur la population générale (sujets sains et…

Épiderme n. m. Épithélium kératinisé constituant le revêtement externe de la peau et recouvrant le derme. Il est constitué de kératinocytes disposés en plusieurs couches, comprenant du derme vers l’extérieur: la couche basale (renfermant aussi des mélanocytes), la couche épineuse, la couche granuleuse et la couche cornée constituée…

Épidermolyse n. f. Nom générique pour une pathologie marquée par le décollement de l’épiderme.

Épidermomycose n. f. Nom générique donné aux proliférations de micromycètes, notamment du genre Epidermophyton sur l’épiderme.

Épidermophytie n. f. Dermatose formant une plaque rougeâtre plus ou moins squameuse, causée par des micromycètes du genre Epidermophyton, inguinale.

Épididyme n. m. Organe allongé, couché sur le bord postérieur du testicule, constituant le début de la voie spermatique excrétrice et assurant le stockage, le transport et la fin de maturation des spermatozoïdes.

Épididymite n. m. Inflammation douloureuse de l’épididyme avec fièvre et souvent orchite subséquente. Son étiologie peut être une infection sexuellement transmissible, une infection de l’arbre urinaire ou une inflammation prostatique.

Épigénétique adj. et n. f. Qualifie ou désigne les processus ou facteurs modifiant l’expression des gènes sans modifier la séquence de lADN. Transmises au cours de la mitose, ces modifications peuvent être réversibles. Les événements épigénétiques sont multiples; par exemple :

Épigénome n. m. Ensemble des régions du génome soumises à une régulation épigénique, essentiellement par méthylation ou par modification des protéines de la chromatine ou par un ARN régulateur.

Épigyne adj. Qualifie une pièce florale (étamines) paraissant insérée sur l’ovaire. Fleur à ovaire infère dont les autres pièces florales se trouvent au dessus du gynécée.

Épilation n. f. Élimination physique (mécanique) des poils d’une partie du corps, par exemple épilation des jambes avec de la cire (waxing); A ne pas confondre avec dépilation.

Épilatoire Cf dépilatoire.


Épillet n. m. Inflorescence élémentaire des Poaceae (ex Graminées) ; l’épillet comprend un axe court protégé à sa base par deux bractées ou feuilles modifiées, les glumes ; sur l’axe sont insérées les fleurs entourées de deux bractées les glumelles. Les épillets sont soit sessiles et groupés en…

Épimère adj. et n. m. Qualifie ou désigne deux diastéréoisomères qui ne diffèrent que par la configuration d’un seul carbone asymétrique. Exemple : l’épitestostérone est un épimère inactif de la testostérone, présentant une inversion de configuration du carbone C17.

Épinard n. m. Espèce végétale comestible dioïque originaire de Perse rapportés en Europe lors des Croisades ; herbe annuelle à feuilles sagittées ; l’épinard, Spiniacia oleracea L., appartient aujourdhui à la famille des Amaranthaceae.

Épinastine (chlorhydrate d') n. f. Antagoniste des récepteurs histaminiques H1 et inhibiteur de la dégranulation des mastocytes, sans effet sédatif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2411).

Épine n. f. En botanique, élément dorigine profonde provenant d’un organe transformé (feuille, stipule…), contenant des tissus conducteurs (exemple : robinier pseudo-acacia). À distinguer d’un aiguillon, facilement détachable, formé à partir des cellules superficielles de l’épiderme (exemples : rosier, ronce).

Épinéphrine

Épineux adj. Qualifie un végétal muni d’épines.

Épine-vinette n. f. Arbuste touffu et épineux (Berberis vulgaris L., Berberidaceae) commun dans toute l’Europe et naturalisé en Amérique du Nord ; la tige et la racine sont colorées en jaune ; le fruit est une baie oblongue rouge vif, de saveur acidulée, se présentant en grappes. Présence…

Épipétale adj. Qui se trouve (on dit aussi qui naît) sur les pétales (sur la corolle), par exemple étamines épipétales des Lamiaceae (ex Labiées).

Épiphyse n. f. 1- Petite structure neuroendocrinienne appelée encore glande pinéale située sur le toit du diencéphale contribuant, via la mélatonine, à la synchronisation dun certain nombre de fonctions rythmiques (nycthémérales ou saisonnières), avec les variations des facteurs environnementaux ; 2- chacune des extrémités d’un os long, séparée…

Épiphyte n. m. Littéralement sur une plante ; cas des plantes vivant à la surface d’un autre végétal sans en être parasite ; elles sont souvent présentes dans les forêts tropicales humides ; elles obtiennent leur nourriture sur l’écorce de leur support, dans le sol au moyen de…

Épipodophyllotoxine n. f. Épimère en 4 de la podophyllotoxine ; par extension, terme générique désignant des dérivés de l’épipodophyllotoxine obtenus par hémisynthèse à partir de la podophyllotoxine ; propriétés anticancéreuses par inhibition des topoisomérases II.

Épirubicine n. f. Antibiotique anticancéreux hémisynthétique de la classe des anthracyclines; isomère de la doxorubicine (4’-épi-doxorubicine). Substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 1590 (chlorhydrate d’).

Épisiotomie n. f. Acte chirurgical consistant à faire une incision du périnée au moment de l’accouchement, afin de faciliter lexpulsion foetale. Le but est de sectionner une portion du muscle releveur de lanus. La section de cette portion musculaire entraîne, par le même geste, la section d’une…

Épisome n. m. Molécule dADN circulaire qui peut se répliquer de façon autonome (forme libre) ou être intégrée dans un chromosome circulaire (forme intégrée).

Épissage n. m. Assemblage bout à bout des extrémités dun cordage en entrelaçant les torons de façon à obtenir une structure continue.

Épithélioma n. m. Tumeur maligne par prolifération désordonnée du tissu de recouvrement (cutané ou muqueux) de l’organisme. Elle se présente sous de nombreux aspects, selon le siège (cutané, oropharyngé, bronchique, œsophagien, utérin ou anal) et la nature de l’épithélium concerné (épithélioma basocellulaire, spinocellulaire, cylindrique).

Épithélium n. m. Tissu constitué de cellules jointives, en une seule couche (épithélium simple) ou en plusieurs couches (épithélium stratifié), unies par des systèmes de jonction et séparé du tissu conjonctif sous-jacent par une lame basale ou membrane basale. Constitue le tissu superficiel du tégument externe (peau)…

Épitoge n. f. Ornement fait d’une bande d’étoffe fixée à l’épaule gauche de la robe des professeurs des universités et garnie d’une, deux ou trois bandes d’hermine, selon le grade.

Épitope n. m. Structure dune molécule dantigène capable de sassocier sélectivement à un site de liaison dun anticorps appelé paratope ou site anticorps. On distingue les épitopes séquentiels ou linéaires et les épitopes conformationnels ou discontinus. Un antigène peut posséder plusieurs épitopes identiques (épitopes répétitifs, par exemple les…

Épizootie n. f. Maladie contagieuse frappant simultanément un grand nombre danimaux de la même espèce ou despèces différentes.

Éplérénone n. f. Diurétique épargneur potassique dérivé des pregnanes, antagoniste de l’aldostérone, empêchant sa fixation sur le récepteur des minéralocorticoïdes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2765).

Éplontersen n. m. Oligonucléotide [1] antisens conjugué covalemment à un ligand qui contient trois groupes N-acétylgalactosamine [2] (GalNAc) qui favorisent sa captation par les hépatocytes [3].Ce conjugué oligonucléotide antisens – GalNAc se lie aux ARN messagers [4] (naturel ou mutants) codant la transthyrétine [5] dans le foie et…

EPO

Époétine n. f. Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta…

Épolamine n. f. (DCF) Base utilisée pour salifier des acides utilisés en thérapeutique, par exemple le diclofénac.

Éponge n. f. Squelette corné de spongiaire.

Époprosténol (sodique) n. m. Prostacycline ayant deux actions pharmacologiques principales : vasodilatation directe des lits vasculaires artériels pulmonaires et systémiques, et inhibition de l’agrégation plaquettaire.

Épothilone n. f. Nom générique désignant plusieurs substances naturelles polyacétiques (par exemple épothilone B) de structure macrocyclique lactonique (macrolide) comportant un noyau thiazole et un époxyde. Isolées par fermentation d’une myxobactérie (Sorangium cellulosum), elles présentent des propriétés antitumorales par un mécanisme rappelant celui des taxanes (antimitotique par inhibition…

Époxomicine n. f. Tétrapeptide linéaire d’origine naturelle comportant un pharmacophore époxycétone, obtenu par fermentation d’une souche d’une actinobactérie non identifiée (Q996-17). Propriétés anticancéreuses par inhibition sélective du protéasome.



→ Ergocryptine (α- et β-)

Épilepsie

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Synonyme(s) : comitialité
Anglais : epilepsy
Espagnol : epilepsia
Étymologie : Grec ἐπιληψία epilêpsía interception, arrêt soudain, épilepsie, du verbe ἐπιλαµϐάνω epilambánô saisir pour comprimer, intercepter.

n. f. Terme générique désignant une crise transitoire des fonctions sensitive, cognitive et motrice du cerveau avec troubles de la mémoire, de la conscience et de fonctions neurovégétatives, se manifestant par crises itératives. Due principalement à une activité électrique hypersynchrone, elle affecte un nombre plus ou moins important de neurones du cerveau, expliquant la très grande diversité de localisation cérébrale et de troubles observés.


Épilepsie généralisée

Anglais : generalized epilepsy
Espagnol : epilepsia generalizada

Épilepsie elle-même individualisée en deux crises : 1- la crise tonicoclonique dite aussi le “Grand mal“ qui débute par une perte de connaissance, mouvements convulsifs et chute souvent responsable de blessures. Elle est suivie d’une phase tonique de quelques secondes avec contraction générale de tous les muscles, apnée, cyanose et parfois morsure de la langue; puis survient une phase clonique de quelques minutes avec des secousses brutales diffuses. Enfin, une phase de respiration brève et bruyante (dite stortoreuse) avec coma profond, hypotonie et accès convulsifs tonicoclonique, se présente par un syndrome neurovégétatif avec émission d'urine ; 2- le “ Petit mal “, forme non convulsive, sans chute, avec un tableau clinique qui varie selon le territoire de la région corticale intéressée (exemple : épilepsie temporale, souvent marquée par une « absence » parfois très brève, quelquefois même non perçue par le malade). Elle peut s’accompagner d’accès toniques ou tonicocloniques, avec perte de connaissance et émission d’urines.


Épilepsie partielle

Anglais : partial epilepsy
Espagnol : epilepsia parcial

Atteinte d'abord localisée à une aire limitée du cortex cérébral. Elle se présente diversement, les aspects les plus fréquents sont : les crises motrices dites Bravais - Jacksoniennes, débutant en un point du corps et s'étendant progressivement à tout ou partie de l'hémicorps ; les crises temporales peuvent revêtir des aspects très variés par survenue de phénomènes sensoriels très élaborés (hallucinations auditives, olfactives, visuelles).