Classification

De Le dictionnaire
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Cirrhose n. f. Fibrose inflammatoire chronique du foie avec des nodules de régénération. Se complique d’hypertension portale, d’insuffisance hépatocellulaire, de dénutrition, de varices œsophagiennes. Étiologies multiples : le plus souvent alcoolisme chronique, mais aussi malnutrition protéique, cholangite sclérosante primitive, maladie de Wilson, déficit en α1-antitrypsine, glycogénose de type…

Cis Terme de nomenclature chimique qui désigne une molécule comportant deux substituants placés du même côté d’une structure rigide, par exemple une double liaison, ou plus ou moins rigide, par exemple un cycle. Exemple cis-but-2-ène, ou cis-1,4-diméthylcyclohexane.

Cisaillement n. m. Mouvement au cours duquel un matériau présente une structure en lamelles ou couches adjacentes infiniment minces, en déplacement relatif les unes sur les autres, sans transfert de matière d’une couche à une autre.

Cisapride (monohydrate de) n. m. Anisamide dérivé de laniline et à noyau benzylpipéridine. Autrefois utilisé comme antirégurgitant et stimulant de la vidange gastrique.

Cisatracurium (bésilate de) n. m. Relaxant musculaire. Isomère pur 1R cis,1R cis de latracurium qui est un mélange de dix isomères. Il sagit dun agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2763).

Cisplatine n. m. Sel de platine (PtInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0599).

Citalopram n. m. Antidépresseur du groupe des dérivés arylés de la butanolamine, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2009, 2203 (chlorhydrate de) et 04/2011, 2288 (bromhydrate de).

Citicoline n. f. Diester naturel de l’acide pyrophosphorique avec la choline et la cytidine. Oxygénateur cérébral.

Citral n. m. Aldéhyde naturel à squelette de monoterpène acyclique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1020800).

Citrique (acide) n. m. HOOC-CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1021000).

Citrobacter n. m. Genre de bactéries mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatives, de la famille des Enterobacteriaceae, qui peuvent être présentes dans leau, les égouts, les aliments et le tube digestif des humains et des animaux. Sept espèces dont Citrobacter diversus, C. intermedius, C. koseri et surtout C.…

Citroflavonoïde n. m. Nom générique désignant des flavonoïdes abondants dans les péricarpes de certains fruits de Citrus qui en constituent une source d’obtention industrielle ; composés principalement d’hétérosides de flavanones (par exemple hespéridine, néo-hespéridine, naringine) et en plus faible quantité d’hétérosides de flavones (diosmine).

Citronellol n. m. 3,7-diméthyloct-6-èn-1-ol, constituant de nombreuses huiles essentielles (rose, géranium, citronnelle…) utilisé comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans les produits cosmétiques.

Citronnelle n. f. Nom désignant des herbacées vivaces d’origine asiatique du genre Cymbopogon, Poaceae ex-Graminées, dont les huiles essentielles à odeur citronnée sont réputées insectifuges et entrent dans la formulation de cosmétiques et de produits d’hygiène. Principales espèces : C. citratus (DC.) Stapf (citronnelle indienne), C. flexuosus Stapf…

Citronnier Cf Citrus.

Citrulline n. f. NH)-COOH, acide α-aminé formé dans la mitochondrie par la condensation de l’ornithine et du carbamyl-phosphate, première étape de la formation de l’urée.

Citrus Important genre de Rutaceae dont plusieurs espèces, variétés et hybrides sont cultivés pour leurs fruits comestibles (agrumes) riches en acides organiques (acide ascorbique), huiles essentielles (contenues dans des poches schizolysigènes situées dans l’épicarpe), flavonoïdes (citroflavonoïdes) et pectines. Principales espèces : C. aurantium L. ssp. aurantium…

CIVD Cf coagulation intravasculaire disséminée.

Civette n. f. Mammifère (Viverra civeta, V. orientala, V. zibetha, Viverridés) possédant une poche glandulaire située sous la queue, qui sécrète la civettone obtenue par curetage.

Cixutumumab n. m. Anticorps monoclonal totalement « humanisé » (IgG1) dirigé contre le récepteur du facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline, IGF‑1R (insulin-like growth factor-1 receptor), et présentant un potentiel antinéoplasique. Une fois fixé sélectivement sur ce récepteur, il empêche larrimage du ligand naturel IGF‑1…

CK Cf créatine-kinase.

Clade n. m. Dans la systématique des végétaux, ancêtre commun et ses descendants.

Cladistique n. f. Étude des parentés entre espèces, fondée sur l’analyse génétique. Elle permet la recherche des clades de lignées pour reconstituer la généalogie.

Cladode n. m. Lame foliacée formée par la concrescence d’un rameau et de la feuille ou du pédoncule floral né à son aisselle. Exemple : le petit houx chez qui les rameaux sont aplatis ressemblant à des feuilles (fausses feuilles).

Cladribine n. f. Antinéoplasique de la classe des antimétabolites ; analogue purique non métabolisé par l’adénosine désaminase. C’est un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui doit être phosphorylé en 2-chloro-2’-desoxyadénosine-5’-triphosphate qui bloque l’élongation de l’ADN en inhibant la ribonucléotide réductase et l’ADN polymérase α.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011,…

Clairance n. f. Capacité d’un tissu, d’un organe ou d’un organisme à épurer un liquide biologique (plasma le plus souvent) d’une substance endogène ou exogène. Correspond au volume virtuel de liquide totalement débarrassé de la substance par unité de temps (exemple clairance de la créatinine). S’exprime en mL/min,…

Clapeyron (loi de) Loi qui s’énonce ainsi : lorsque deux phases d’une seule substance sont en équilibre à une température et une pression données, l’enthalpie libre molaire de la substance est la même dans chaque phase.

Clarithromycine n. f. Antibiotique antibactérien hémisynthétique de la classe des macrolides. Ce dérivé O-méthylé de l’érythromycine résulte de l’optimisation de cette dernière pour être stable dans le milieu acide stomacal et ainsi être mieux toléré. Son action antibactérienne est due à sa fixation sur la sous-unité 50S des…

Clascotérone n. m. Ester propanoïque en C17 du 11‑désoxycortisol, antiandrogène antagoniste du récepteur des androgènes, testostérone et dihydrotestostérone. Plus puissant que le finastéride, son action est équivalente à celle de l’acétate de cyprotérone.

Classe n. f. Catégorie ou ensemble dindividus ou dobjets regroupés en fonction de caractères communs.


Clathrate n. m. Cas particulier de complexe entre deux types de molécules dans lequel l’un se loge dans les lacunes du réseau cristallin de l’autre et également au sein d’une molécule-hôte.

Clathrine n. f. Complexe protéique constituant temporairement l’enveloppe ou « manteau » des vésicules de transport intracellulaire et les puits de la membrane plasmique des cellules eucaryotes. Cet hétérodimère est composé d’une chaîne lourde et d’une chaîne légère, associés dans le cytosol en trimères de chaînes lourdes, chacune…

Claudine n. f. Terme générique désignant une série de protéines transmembranaires de 20 à 27 kDa.

Clavelée n. f. Variole ovine due à un Poxvirus, transmise par contamination directe (croûtes cutanées).

Claviceps Nom d’un genre de champignons de la famille des Clavicipitaceae parasitant l’ovaire de différents végétaux, le plus souvent des Poaceae ex-Graminées. C. purpurea (Fries) Tulasne, parasite du seigle et d’autres céréales (ergot de seigle) et C. paspali, parasite de Paspalum sp. (Poaceae), sont utilisés pour…

Clavulanique (acide) n. m. Substance naturelle à cycle bêta-lactame obtenue par fermentation de souches de lactinobactérie Streptomyces clavuligerus. Inhibiteur irréversible de bêta-lactamases dénué d’activité antibiotique.Inscrit (en association avec lamoxicilline) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS. Le clavulanate de potassium est inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2010,…

Clearance Cf clairance.

Cléistogame adj. Qualifie une fleur ne s’ouvrant pas à maturité et à l’intérieur de laquelle la pollinisation ne peut s’effectuer que par autogamie. Exemple : la violette.

Clématite des haies n. f. Herbe aux gueux, Liane commune en France dans les haies. (Clematis vitalba L. Ranunculaceae).

Clenbutérol (chlorhydrate de) n. m. Composé bêta-adrénergique sans fonction phénol, bronchodilatateur uniquement employé en médecine vétérinaire. Ses effets secondaires (anti-cataboliques) en ont fait une substance dopante pour les sportifs (liste I), dont il accroît la capacité respiratoire et augmente la masse musculaire en réduisant la masse graisseuse.Inscrit à la Pharmacopée…

Clévidipine n. f. Antihypertenseur. Cet inhibiteur des canaux calciques lents appartenant à la famille des phényl-dihydropyridines est un vasodilatateur à délai d’action très court.

Clévudine n. f. Antiviral. β-L-nucléoside fluoré qui est métabolisé en dérivé actif triphosphate. Celui-ci se comporte comme un inhibiteur non compétitif de l’ADN polymérase de HBV et inhibe sa réplication sans incorporation dans l’ADN viral. La clévudine 5-triphosphate n’est ni inhibiteur ni substrat des ADN polymérases humaines.

CLHP Cf chromatographie liquide à haute performamce.

Clidinium (bromure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire d’une quinuclidine à fonction alcool estérifiée par l’acide benzilique (acide carboxylique dérivé du benzhydrol).

Climatère n. m. Période précédant la ménopause liée aux modifications hormonales associées à l’arrêt de la fonction ovarienne. S’accompagne de troubles comme des bouffées de chaleur, des palpitations, un dessèchement cutané (troubles climatériques). 

CLIN

Clindamycine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des lincosamides (apparentés aux macrolides), obtenu par hémisynthèse à partir de la lincomycine ; activité en particulier vis-à-vis des bactéries à Gram-positif et des bactéries anaérobies.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies…

Clinique adj. et n. f. 1. Qualifie tout ce qui peut être effectué (exemple enseignement) ou constaté par le médecin, au lit du patient (signes cliniques par opposition aux signes biologiques ou radiologiques) 2. Établissement de soins privé.

Clioquinol n. m. Antiseptique et antifongique dérivé chloré et iodé de l’oxine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2111).

Clip n. m. Dispositif médical résorbable ou non, destiné à obstruer par serrage une artère, un organe pour effectuer un marquage, arrêter un saignement…

Clivage n. m. Division mécanique suivant un plan préférentiel, de la masse d’un corps cristallisé ou aggloméré. En pharmacie, le clivage est un défaut dans le cas des comprimés.

Clobazam n. m. Benzodiazépine de type 1-5.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1974).

Clobétasol (propionate de) n. m. Ester propionique en 17-α de la bétaméthasone dans lequel l’hydroxyle en 21 est remplacé par un chlore.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2127).

Clodronique (acide) n. m. Acide (dichloro-phosphonométhyl) phosphonique (CH) de la classe des bisphosphonates qui simulent par leur structure le pyrophosphate et sont utilisés pour traiter l’ostéoporose et l’hypercalcémie paranéoplasique, car ils inhibent la résorption osseuse pathologique, par inhibition de l’activité des ostéoclastes, sans effet sur la minéralisation osseuse.

Clofarabine n. f. Antinéoplasique de la classe des antimétabolites ; prodrogue dont le métabolite actif est le clofarabine-5’-triphosphate qui résiste à l’action de l’adénosine desaminase. Ce triphosphate inhibe : l’ADN polymérase α, entraînant la terminaison de l’élongation de l’ADN la ribonucléotide réductase.Il rompt l’intégrité de la…

Clofazimine n. f. Colorant phénazinique antibactérien. Activité bactériostatique sur Mycobacterium leprae par liaison à l’ADN entraînant l’inhibition de la réplication et de la croissance bactérienne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2054).

Clofibrate n. m. Un des premiers composés de la classe médicamenteuse des fibrates utilisés comme normolipidémiants. Cf fibrate.

Clofibrique (acide) Cf clofibrate.

Clofoctol n. m. Antibiotique bactériostatique actif sur les bactéries à Gram positif.

Clomifène (citrate de) n. m. Dérivé chloré du triaryléthylène, dont la structure a une parenté avec celle des œstrogènes stéroïdiens. Inducteur d’ovulation qui, en neutralisant leffet rétroinhibiteur des oestrogènes endogènes, stimule directement la sécrétion des gonadotrophines et la production des oestrogènes.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de…



→ Coacervation

Classification

Dernière modification de cette page le 16 février 2022


Anglais : classification
Espagnol : clasificación
Allemand : Klassifizierung
Étymologie : Latin classis division du peuple romain, classe, catégorie et făcĕre faire, rendre, suffixe latin –ātĭo action de.

n. f. Répartition méthodique d’un ensemble en diverses catégories.



Biopharmacie



système de classification biopharmaceutique (BCS)

Anglais : Biopharmaceutical Classification System (BCS)
Espagnol : sistema de clasificación biofarmacéutica
Allemand : Biopharmazeutisches Klassifizierungssystem (BCS)

Classification des substances actives en fonction de leur solubilité aqueuse et de leur absorption intestinale. Quatre classes sont définies :
1- grande solubilité et forte absorption
2- faible solubilité et forte absorption
3- grande solubilité et faible absorption
4- faible solubilité et faible absorption.
Grande solubilité vaut pour une substance dont la dose thérapeutique maximale est soluble dans 250 mL d’eau ou moins à 3 valeurs de pH comprises entre 1 et 7,5 ; une forte absorption correspond à une biodisponibilité absolue supérieure à 90 %.


Cette classification est une des bases susceptibles d’être utilisées pour justifier une bioexemption.
Il existe une classification complémentaire de la BCS, la BDDCS (
Biopharmaceutics Drug Disposition Classification System) basée sur la solubilité des substances actives dans l’eau, leur métabolisation présystémique et/ou la présence d’un mécanisme de transport.



Physicochimie



Classification périodique des éléments

Anglais : element periodic classification
Espagnol : clasificación periódica de los elementos
Allemand : Periodensystem

Version moderne du tableau dit de Mendeleïev (de D. I. Mendeleïev, 1834-1907, chimiste russe), dans laquelle les symboles des éléments chimiques sont présentés par ordre de numéro atomique (Z) croissant, de gauche à droite et de haut en bas. Chaque colonne (syn groupe, famille), numérotée de 1 à 18, comprend des éléments dont la configuration électronique externe est de même type. Chaque ligne, appelée période, correspond aux couches atomiques (K, L…).

Mendeleïev avait classé les éléments en fonction de la masse atomique croissante, seul paramètre connu à l’époque. Son génie fut double : d’abord le regroupement des éléments par propriétés chimiques très proches, ensuite la prévision de l’existence d’éléments non encore isolés (ex le germanium, baptisé par Mendeleïev « êka silicium » (sous le silicium). La concordance, cependant non parfaite, entre le tableau de Mendeleïev et la classification moderne est due au fait que les valeurs des masses atomiques et celles des numéros atomiques croissent en même temps.



Pratique hospitalière



Classification des dispositifs médicaux

Anglais : classification of medical devices
Espagnol : clasificación de dispositivos médicos
Allemand : Klassifizierung von Medizinprodukten

Une classification regroupe des objets en niveaux ou classes, en fonction de critères hiérarchisés, adaptés au but recherché. Elle répond à un objectif précis, chaque classification devant être étant conçue pour un besoin particulier. Une classification commune est cependant nécessaire pour permettre les échanges.
La classification européenne relative au marquage CE repose sur dix-huit règles permettant de déterminer le niveau de risque (classes I, IIa, IIb et III) d’un dispositif médical donné (notamment sa nature invasive ou non, sa durée d'utilisation, la présence éventuelle de substances actives, son caractère actif - énergie - ou non, ou son but thérapeutique ou diagnostique). (Cf. Certification[1], Marquage CE[2])


La classification européenne des dispositifs médicaux (EMDN, improprement dénommée nomenclature) est destinée à soutenir le fonctionnement de la base de données européenne sur les dispositifs médicaux (EUDAMED). D’une structure et d’une compréhension complexes, elle sera essentiellement utilisée par les fabricants pour l’enregistrement de leurs dispositifs dans un but réglementaire. Elle n’a pas été conçue pour une utilisation pratique de terrain (études médico-économiques, appels d’offres, recherche d’équivalences...), contrairement à la classification française Cladimed en voie d’abandon.



Santé publique



Classification C.M.R. : cancérogène, mutagène, toxique de la reproduction

Anglais : carcinogenic, mutagenic, toxic for reproduction
Espagnol : carcinógenos, mutágenos, tóxicos para la reproducción
Allemand : Karzinogene, mutagene, reproduktions-toxische (CMR)

La classification CMR (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) permet d’identifier les risques liés aux agents chimiques dangereux pour la santé. Un produit reconnu comme étant CMR est étiqueté avec un pictogramme associé à une phrase de danger caractéristique du risque encouru. Le pictogramme et la phrase associée sont reconnus internationalement et décrits dans la brochure de l’INERIS, ci-dessous en référence. Cela permet aux manipulateurs ou usagers de prendre les mesures de protection adéquates. De même, en cas d’accident de transport ou industriel, l’étiquetage associé à la classification CMR permet de mettre en place des mesures de protection de la population, même en l’absence d’identification du produit.
À l’intérieur de chaque classe de dangerosité (C, M ou R), le degré de dangerosité est classé par ordre décroissant (par le règlement européen (CE) n° 1272/2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, souvent désigné par son sigle anglais CLP Classification, Labelling, Packaging), en 3 catégories, 1A, 1B ou 2 :
Catégorie 1A : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est avéré. La classification dans cette catégorie s’appuie largement sur des données humaines.
Catégorie 1B : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est supposé. La classification dans cette catégorie s’appuie largement sur des données animales.
Catégorie 2 : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est suspecté. La classification d’une substance dans la catégorie 2 repose sur des résultats provenant d’études humaines et/ou animales et/ou in vitro (essais de mutagenèse), mais insuffisamment convaincants pour classer la substance dans la catégorie 1A ou 1B.
À noter qu’il existe une catégorie supplémentaire « effets sur ou via l’allaitement » : les substances dont l’incidence sur l’allaitement a été démontrée ou qui peuvent être présentes dans le lait maternel en quantité suffisante pour menacer la santé du nourrisson, sont classées et étiquetées en vue d’indiquer le danger qu’elles représentent pour les enfants nourris au sein.


Références et annexes : https://clp-info.ineris.fr/guide_brochure/4