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De Le dictionnaire
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Érythroblastose n. f. 1- Augmentation du nombre des érythroblastes de la moelle osseuse avec apparition éventuelle dans le sang ; 2- Maladie dans laquelle on observe cette présence. On distingue les érythroblastoses primitives, malignes et les érythroblastoses secondaires, réactionnelles, où les érythroblastes sanguins sont à la fois normaux…

Érythrocyte

Érythrocytose n. f. Augmentation du nombre de globules rouges en réaction à une pathologie primaire non hématogène. Responsable d’une coloration rouge du visage différente d’un érythème, elle se différencie, d’une polyglobulie primitive ou d’une polyglobulie essentielle.

Érythrodermie n. f. Syndrome rare marqué par un érythème confluent avec desquamation sur plus de 90 % de la surface corporelle, prurit, œdème, fièvre et parfois déperdition hydroélectrolytique.

Érythroleucémie n. f. Syndrome myéloprolifératif de la lignée rouge associant une leucémie avec érythroblastes et myéloblastes atypiques dans la circulation générale.

Érythromélalgie Douleurs avec gonflements et rougeur des téguments des extrémités de causes notamment vasomotrices.

Érythromycine n. f. Mélange d’antibiotiques macrolides antibactériens (érythromycine A très majoritaire) élaborés par fermentation de souches de Saccharopolyspora erythraea (= Streptomyces erythraeus). Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à…

Érythropénie n. f. Diminution de la concentration en érythrocytes dans le sang périphérique. À distinguer d’une anémie.

Érythropoïèse n. f. Ensemble des mécanismes de maturation des progéniteurs érythroblastiques aboutissant à la production des hématies.

Érythropoïétine (EPO) n. f. Facteur de croissance et de différenciation des cellules de la lignée érythroblastique, régulant le nombre des hématies circulantes. Glycoprotéine contenant hexoses, hexosamines et acide sialique, produite principalement par le foie et le rein; agit en se fixant sur des récepteurs spécifiques glycoprotéiques de la membrane…

Érythrose n. m. Aldotétrose dont la configuration permet de le représenter dans une conformation telle que les substituants du premier carbone asymétrique et ceux du deuxième carbone asymétrique qui se correspondent soient éclipsés deux à deux. En représentation de Fischer, les OH secondaires se trouvent du même côté…

Érythrulose Sucre (tétrose de la famille des cétoses) utilisé en cosmétologie comme substance autobronzante. Introduit dans un produit cosmétique, il se combine aux acides aminés de la peau pour lui donner une certaine coloration. Il ne fournit pas la même intensité de coloration que la dihydroxyacétone…

ES

Escarre n. f. Lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression excessive des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses. Les tissus ischémiés tendent à se décoller des tissus sains et à séliminer spontanément ou à se gangrener et s’infecter.

Escherichia Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Rassemble des bacilles droits, le plus souvent mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs, facilement cultivables, produisant de lindole, à métabolisme respiratoire et fermentatif, fermentant le glucose avec production de gaz et le lactose, possédant des antigènes O, K et…

Eschscholzia n. m. Herbacée (Eschscholzia californica Cham., Papaveraceae) originaire de Californie dont les parties aériennes fleuries renferment des alcaloïdes isoquinoléiques rattachés à différents types structuraux (pavine, protopine, benzophénanthridine, aporphine). Propriétés spasmolytiques, sédatives et anxiolytiques.

Escine

Escitalopram (oxalate de) n. m. Antidépresseur énantiomère S du citalopram (racémique), inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).

Esculétol n. m. Substance coumarinique diphénolique (6,7-dihydroxycoumarine) ; aglycone de l’esculoside.

Esculoside n. m. Glucoside coumarinique (6-O-glucosyl-esculétol) présent dans l’écorce de tige du marronnier d’Inde d’où on l’extrait ; réputé vasculoprotecteur et veinotonique.

Esdépalléthrine n. f. (DCF), scabicide dérivé de la pyréthrine (résultant de la combinaison de lacide chrysanthémique et dun dérivé hydroxylé de limide de lacide cyclohexène-o-dicarboxylique. Insecticide et acaricide.

Éséridine n. f. Alcaloïde de la fève de Calabar, obtenu industriellement par hémisynthèse à partir de l’ésérine dont elle constitue un produit d’oxydation ; squelette oxazino-indolique partiellement hydrogéné, résultant de l’incorporation d’un atome d’oxygène dans le cycle pyrrolidine de l’ésérine. Activité parasympathomimétique anticholinestérasique, provoquant notamment une accélération de…

Ésérine n. f. Alcaloïde peu stable extrait de la fève de Calabar, à squelette pyrrolidino-dihydroindolique, comportant une chaîne latérale N-méthylcarbamate responsable de l’activité. Lésérine provoque une inhibition réversible de l’acétylcholinestérase augmentant les effets nicotiniques et muscariniques de l’acétylcholine, d’où une action parasympathomimétique indirecte ; toxicité élevée.Inscrite à la…

ESI (Electrospray ionisation) Cf ionisation par électronébulisation.

ESKAPE Acronyme regroupant 6 agents pathogènes bactériens couramment associés à la résistance aux antibotiques : Enterococcus faecium, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa, Enterobacter spp.

Eskétamine (chlorhydrate de) n. f. Énantiomère S(+) de la kétamine qui appartient à la famille des cycloalkylarylamines. Anesthésique général, les propriétés de la kétamine sont proches de celles du dextrométhorphane et de la phéncyclidine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1742).

Eslicarbazépine (acétate de) n. f. Antiépileptique de la famille de la carbamazépine analogue de loxcarbazépine. Après administration orale, ce composé est rapidement hydrolysé en eslicarbazépine ou S-licarbazépine par les estérases hépatiques. Leslicarbazépine est également un métabolite de loxcarbazépine et agit par un puissant blocage des canaux sodiques par interférence avec…

Esmolol (chlorhydrate de) n. m. Bêta-bloquant, β-1 cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, antiarythmique, à très courte durée d’action (quelques minutes).

Ésoméprazole magnésique n. m. Antisécrétoire gastrique. Lésoméprazole est lénantiomère S actif de loméprazole (racémique). Cest un inhibiteur spécifique de la pompe à protons (HInscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2014, 2787 (dihydraté) et 2372 (trihydraté).

Ésotropie n. f. Déviation de l’axe visuel d’un œil vers l’autre (exemple : strabisme convergent).


Espaceur n. m. Fragment d’ADN, de phage ou de plasmide invasifs, inséré entre deux courtes répétitions palindromiques successives du chromosome de nombreuses archées et bactéries.

Espèce n. f. Groupe de populations naturelles interfécondes dans des conditions naturelles, isolées dautres groupes semblables par leur incapacité de reproduction avec ces derniers. Cest la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible. Taxon de base de la systématique, diverses espèces…

Espérance n. f. Sentiment de confiance en l’avenir.

ESR

Essai n. m. Opération ou épreuve destinée à sassurer des qualités d’une chose.

Essence n. f. Produit odorant d’origine végétale, par exemple essence de menthe.

Essentiel adj. Relatif à l’essence, nécessaire.

Estazolam n. m. Composé à noyaux benzodiazépine et triazine.

Ester n. m. R-(C=O)-OR’, molécule ou fonction résultant de l’action d’un acide carboxylique sur un alcool.

Estérase n. f. Enzyme hydrolysant une fonction ester, pouvant présenter une spécificité assez stricte (exemple : lacétylcholinestérase) ou plus large (exemple : la pseudocholinestérase).

Estérification n. f. Réaction réversible acido-catalysée entre un acide carboxylique et un alcool, conduisant à un ester avec formation deau.

Estétrol n. m. Hormone stéroïde naturelle du groupe des œstrogènes détectée uniquement durant la grossesse ; elle est, en effet, exclusivement synthétisée dans le foie fœtal à partir de l’estradiol et de lœstriol ; elle apparaît dans le sang maternel vers la neuvième semaine de grossesse et augmente ensuite…

Estimateur n. m. Personne ou technique permettant d’évaluer une grandeur. Par exemple, il existe un estimateur (ou une technique d’estimation) du seuil de détection d’une procédure d’analyse, autre que le calcul par analyse de variance.

Estimation n. f. Prédiction de la variable dépendante pour une valeur sélectionnée de la variable indépendante. Se réalise à l’aide de relations mathématiques faisant intervenir des paramètres statistiques.

Estolate n. m. Sel (lauryl-sulfate) dun ester propionique. Se dit surtout à propos de lérythromycine, estérifiée par un reste propionique sur une des fonctions alcool de la partie aminosique.

Estomac n. m. Partie du tube digestif en forme de poche communiquant en amont avec l’œsophage par le cardia et en aval avec le duodénum par le pylore. Il est destiné à recevoir et à digérer les aliments mastiqués dans la bouche et déglutis dans l’œsophage, pour donner,…

Estradiol Cf œstradiol.

Estramustine (phosphate disodique de) n. f. Antinéoplasique de la classe des agents bis-alkylants, molécule constituée d’estradiol (hormone œstrogène) et d’une moutarde à l’azote (partie alkylante).

Estrane n. f. Hydrocarbure tétracyclique méthylé à six carbones asymétriques constituant le squelette carboné de nombreux stéroïdes. Deux isomères existent en fonction de la stéréochimie de la jonction des cycles A et B. Cette jonction est en trans pour le 5α-œstrane et en cis pour le 5β-œstrane. Dans…

Estriol Cf œstriol.

Estrogène Cf œstrogène.

Estrone Cf œstrone.

Eszopiclone n. f. Hypnotique, (S)-énantiomère de la zopiclone (mélange racémique), hypnotique non-benzodiazépinique de la classe des cyclopyrrolones, apparenté au zolpidem et au zaléplon. Ses effets pharmacologiques sont explicables par une action agoniste sélective du récepteur macromoléculaire GABA.

Établissement n. m. Lieu où une activité, une personne est installée.

Acide étacrynique n. m. Dérivé de l’acide phénoxy-acétique, diurétique à haute efficacité en inhibant un cotransporteur ionique au niveau de la branche ascendante de l’anse du néphron, nommée antérieurement anse de Henlé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0457).

Étain n. m. Métal d’un blanc d’argent. N’est plus employé en pharmacie que sous forme de chlorure stanneux dihydraté. Utilisé comme oligoélément et en préparations radiopharmaceutiques, ainsi que comme agent salifiant sous forme de fluorure stanneux, contre les caries.

Étalon n. m. 1- Grandeur type servant à établir une unité ; 2- substance de référence pouvant servir à réaliser un étalonnage.

Étalonnage n. m. Ensemble des opérations qui établissent, sous certaines conditions précisées, la relation entre les valeurs indiquées par un appareil ou un système de mesure ou encore les valeurs données par une mesure matérielle et les valeurs correspondantes d’un étalon.

Étamine n. f. Organe mâle d’une fleur, constitué d’un filet et d’une anthère; elle comporte normalement un filet prolongé par un connectif sur lequel s’attachent quatre sacs polliniques (microsporanges) qui forment et dispersent le pollen; l’ensemble connectif et sacs polliniques constitue l’anthère. Leur nombre est très variable, elles…

Étamsylate n. m. Sel de l’acide hydroquinone-sulfonique avec la diéthylamine à action voisine de celle des facteurs vitaminiques P.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1204).



→ Éthyle biscoumacétate

Espace

Dernière modification de cette page le 13 septembre 2019


Anglais : space
Espagnol : espacio
Étymologie : Latin spătĭum champ de course, carrière, arène, étendue, distance, espace, lieu de promenade, place, espace de temps, temps, délai, répit.

n. m. Étendue indéfinie, milieu sans bornes.



Assurance Qualité - Droit pharmaceutique



Espace de conception

Anglais : design space
Espagnol : espaco de diseño

Notion (ICH Q 8) récemment introduite dans la réglementation pharmaceutique au niveau des directives scientifiques, à la demande des industriels. Consiste à tester lors du développement pharmaceutique d'un produit, à l'aide de plans d'expériences, les interactions entre paramètres ayant une incidence sur la qualité du produit (qualité des matières premières, nature des excipients, paramètres du procédé de fabrication) et à délimiter l'espace dans lequel ces différents paramètres peuvent changer sans modifier la qualité du produit.

Le but de cette opération est d'éviter aux industriels de devoir déposer des demandes de modifications pour leurs dossiers d'AMM, chaque fois qu'ils ont l'intention de changer un paramètre, tout en maintenant la qualité du produit. Aucune demande de modification de la part de l'industriel et aucune autorisation préalable des autorités ne seront plus nécessaires pour toute modification restant dans le cadre de l'espace défini. Si, en revanche, la modification sort de cet espace, la demande de modification réglementaire du dossier d'AMM sera obligatoire.



Chimie



Espace de tête

Anglais : head space
Espagnol : espacio de cabeza

1- vapeur surmontant une solution ; 2- par extension, nom d’une technique dite de « l'espace de tête » consistant à chauffer au préalable, à des températures comprises entre 60 °C et 80 °C, dans des petits flacons munis d'un bouchon de caoutchouc et hermétiquement scellés, de petites quantités de solutions pouvant contenir des substances volatiles. La vapeur surmontant cette solution, enrichie en composés les plus volatils, est ensuite prélevée à l'aide d'une seringue à gaz et injectée dans un chromatographe.

Utilisée pour chromatographier des substances très volatiles comme les essences ou les alcools se trouvant dans des milieux liquides complexes.



Pratique officinale



Espace de confidentialité

Anglais : confidentiality space
Espagnol : espaco de confidencialidad

Espace prévu dans l’officine où le pharmacien peut recevoir isolément les patients, adapté pour permettre un dialogue en toute confidentialité. Cet espace doit aussi être utilisé pour exercer certaines missions, entretien pharmaceutique, bilan personnalisé, études d’observance; il doit alors être équipé d’un poste informatique permettant notamment de consulter le dossier pharmaceutique.



Santé publique



Espace numérique de santé

Anglais : digital health environment
Espagnol : espacio digital de salud
Allemand : digitaler Raum von Gesundheit

Ensemble des données de santé à caractère personnel stockées dans un système d’information sécurisé et accessibles en ligne au moyen d’un dispositif connecté (ordinateur, tablette, téléphone).

Cet espace personnalisé est mis gratuitement à la disposition de tout assuré social résidant en France, sauf s’il s’y oppose. L’ENS a pour finalité de permettre aux professionnels de santé d’avoir une vision consolidée de toutes les données de santé d’un patient et de pouvoir ainsi interagir avec tous les autres acteurs impliqués dans son parcours de soins. L’assuré social peut accéder à toutes les informations.
Accessible par FranceConnect, l’espace numérique de santé a vocation à abriter, outre les données administratives du titulaire, son dossier médical partagé (DMP) qui intègre le dossier pharmaceutique (DP). Il regroupe également un questionnaire santé librement renseigné par le titulaire, les remboursements effectués par l’assurance maladie obligatoire, une messagerie sécurisée lui permettant d'échanger des messages et documents avec les professionnels, les établissements de santé et les établissements ou services sociaux ou médico-sociaux, un agenda et un catalogue d’outils et de services référencés par les pouvoirs publics. Le titulaire dispose d’un répertoire des autorisations d'accès à tout ou partie de son espace numérique de santé (articles R. 1111-26 à R. 1111-39 du Code de la Santé publique).