Mélilot

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Méfénidramium (méthylsulfate de) n. m. Dérivé quaternarisé de la diphénhydramine dans lequel le groupe –N(CH.

Méfloquine (chlorhydrate de) n. f. Molécule de synthèse apparentée à la quinine, à noyaux quinoléine et pipéridine. antipaludique schizonticide sanguin, administré par voie orale. Diverses souches de paludisme sont devenues résistantes à ce médicament.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1241).

Mégacaryoblaste n. m. Cellule médullaire de grande taille (40 à 100 µm), issue des progéniteurs mégacaryocytaires, BFU-MK et CFU-MK. Première cellule de la lignée mégacaryocytaire (aboutissant aux plaquettes), seule capable de se diviser par une mitose.

Mégacaryocyte n. m. Cellule médullaire issue du mégacaryoblaste, subissant des divisions du noyau sans division préalable du cytoplasme . Par endomitose, le noyau voit sa ploïdie augmenter sans quil se divise, lADN se dupliquant jusquà un taux compris entre 4 n et 64 n, la majorité des cellules…

Mégacôlon n. m. Dilatation anormale et hypertrophie dune partie ou de la totalité du côlon provoquant une constipation chronique.

Mégadonnées n. f. Données structurées ou non dont le très grand volume requiert des outils danalyse adaptés.

Mégaloblaste n. m. Érythroblaste anormal par sa grande taille, caractéristique des mégaloblastoses ou anémies mégaloblastiques. Dabord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis acidophile au fur et à mesure de sa maturation. Se rencontre, en cas de carence, en acide folique ou en vitamine B12 (exemple : anémie …

Mégalocyte n. m. Hématie de grande taille. Son observation, dans le sang, conduit à supposer la présence de mégaloblastes dans la moelle osseuse.

Mégestrol (acétate de) n. m. Dérivé synthétique de la progestérone possédant des activités progestagènes, antiœstrogènes et antinéoplasiques. Il se lie aux récepteurs nucléaires de la progestérone (RP), situés notamment dans lhypophyse, bloquant ainsi la production de la gonadotrophine et diminuant la sécrétion ovarienne dœstrogènes. De plus, il est toxique pour…

Méglumine n. f. Dérivé aminé du glucose.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2055).

Méglumine antimoniate n. m. Agent antileishmanien dérivé pentavalent de l’antimoine, où une molécule d’acide antimonique est associée à une molécule de méglumine (formation d’un diester sur deux groupes hydroxyle adjacents).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Méglumine benzoate n. f. Mucofluidifiant.

Méiose n. f. Division cellulaire en deux étapes successives, constituant le stade ultime de la gamétogenèse. La première étape est dite réductionnelle (passage de 2 n à n chromosomes), la seconde est dite équationnelle.

Méker (bec) n. m. Variante du bec Bunsen permettant datteindre des températures plus élevées quavec celui-ci, grâce à un système différent darrivée du gaz. La température obtenue peut atteindre 1700 °C.

Melaleuca Important genre de la famille des Myrtaceae. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur huile essentielle contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-cinéole, α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le…

Mélamine n. f. La mélamine, parfois appelée cyanuramide ou cyanurotriamine, est une amine aromatique dénommée chimiquement 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine. Les « résines mélamine-formaldéhyde » ou « mélamine - formol » sont aussi appelées « mélamine » dans le langage courant. Ce sont des aminoplastes qui regroupent des résines thermodurcissables aminées, issues d’un comonomère telles l’urée ou…

Mélancolie n. f. Psychose maniacodépressive qui désigne la forme sévère dune dépression majeure avec désir de mort conduisant à un acte suicidaire imprévisible.

Mélange n. m. Opération consistant à mêler ensemble plusieurs substances (sans quil y ait interaction chimique entre les substances mélangées), et résultat de cette action. Dans le mélange, chaque substance garde ses propriétés physiques et chimiques et peut être séparée par un procédé physique.

Mélangeur n. m. Appareil utilisé dans lindustrie pour une opération de mélange.

Mélanine n. f. Macromolécule de structure hétérocyclique, pigment biologique responsable, entre autres, de la coloration de la peau, des cheveux, de lépithélium pigmentaire de liris , de la choroïde et de certaines régions du cerveau (substance noire). Issue de la polymérisation ou oligomérisation dhétérocycles différents en fonction…

Mélanocortine n. f. Hormone appelée également hormone mélanotrope, mélanotropine, α-MSH, β-MSH (melanocyte stimulating hormone) ; elle est produite dans le lobe intermédiaire de lhypophyse à partir de la proopiomélanocortine (POMC), sous l’action séquentielle d’endopeptidases, les convertases. Sa synthèse dépend de la régulation de la production de la…

Mélanocyte n. m. Cellule dendritique localisée dans la membrane basale de lépiderme et synthétisant la mélanine.

Mélanogenèse n. f. Formation de la mélanine par oxydation de la tyrosine sous laction de la tyrosinase en présence dions Cu.

Mélanome n. m. Tumeur du système mélanocytaire de la peau, de lœil ou des muqueuses buccales, nasales, sinusales, rectales ou génitales.

Mélanopsine n. f. Identifiée dans la peau de grenouille africaine (Xenopus laevis), cette molécule est également présente dans les cellules ganglionnaires de la couche interne de la rétine (et pas dans les bâtonnets et cônes) où elle régule des fonctions non visuelles comme la synchronisation…

Mélanotrope adj.

Mélanotropine

Melanthiaceae Famille nouvelle de lordre des Liliales (Monoporées-Monocotylédones) regroupant des plantes herbacées des régions tempérées froides et de lAmérique tropicale, exemple le Vératre (autrefois appartenant aux Liliaceae) possédant un rhizome, des styles libres et une capsule loculicide.

Mélatonine n. f. Hormone possédant une structure indolique, synthétisée à partir de la sérotonine et sécrétée par la glande pinéale (épiphyse), principalement la nuit, avec un pic vers 3 à 5 heures du matin chez lhumain, car sa sécrétion est inhibée par la lumière. Est impliquée dans la…

Meliaceae Famille de lordre des Sapindales composée darbres poussant en zone pantropicale, connue pour lintérêt de leur bois (exemple : acajous) ; les feuilles sont composées, pennées et alternes ; les fleurs régulières sont groupées en grappes, épis ou cymes et les fruits sont des baies,…


Mélioïdose n. f. Maladie infectieuse originaire des pays du Sud-est asiatique, atteignant de nombreux animaux (rongeurs, chevaux), provoquée par Burkholderia pseudomallei (bacille de Whitmore). Elle est accidentellement transmise à lHomme par voie cutanée, aérienne ou digestive. Expression clinique très polymorphe avec diarrhées profuses, localisations pulmonaires ou cutanées, insuffisance…

Mélisse n. f. Sous-arbrisseau touffu vivace commun en Europe (Melissa officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées). Feuille dégageant une odeur citronnée ; présence dacides-phénols dérivés de lacide caféique (acide rosmarinique), de flavonoïdes, dacides triterpéniques et dune huile essentielle riche en aldéhydes monoterpéniques (citral, citronellal). Activité sédative du SNC, spasmolytique, antioxydante,…

Mélitococcie

Méloxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams, doté de propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques. Son mécanisme daction est mal connu, mais semble relever, comme pour les autres dérivés de la famille, de linhibition de la biosynthèse des prostaglandines, médiateurs connus de linflammation.Inscrit à…

Melphalan n. m. Agent alkylant du groupe des moutardes azotées. Par ses deux groupements alkylés, il se fixe à lADN, générant des liaisons covalentes stables avec les groupements nucléophiles des deux brins. LADN ainsi alkylé ne peut plus être séparé et donc répliqué. Par ce mécanisme, le melphalan…

Mémantine n. f. Molécule antidémence apparentée à ladamantadine. Elle présente des propriétés antagonistes vis-à-vis des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) qui ont été reliées à ses effets modulateurs sur la transmission synaptique et à son activité neuroprotectrice.

Membrane n. f. 1- Enveloppe souple entourant une cellule ou un organe ; 2- Paroi mince séparant deux compartiments dun ensemble.

Membre n. m. 1- Appendice attaché, par paires, au tronc des vertébrés ; 2- Personne faisant partie dun ensemble, dune organisation.

Mémoire n. f. Activité biologique et psychique permettant de conserver et de restituer des informations.

Ménadione

Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.

Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).

Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…

Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.

Méningite n. f. Processus inflammatoire aigu ou chronique des méninges, dorigine infectieuse le plus souvent, caractérisé par une fièvre élevée et un syndrome méningé avec céphalées violentes, diffuses, photophobie et vomissements, une raideur de la nuque et des signes neurologiques associés. Lexamen cytologique et chimique du liquide céphalorachidien…

Méningocoque n. m. Nom vernaculaire de Neisseria meningitidis.

Méningo-encéphalite n. f. Combinaison de réactions inflammatoires, réaction primitive de lencéphale et secondaire des méninges, dorigine virale (exemple : arbovirus) microbienne, fongique ou parasitaire.

Menispermaceae Famille de lordre des Renonculales, composée de plantes tropicales généralement lianescentes et possédant des fleurs unisexuées dioïques ; le genre Chondrodendron est une source de curares.

Ménisque n. m. Structure fibrocartilagineuse localisée au niveau de larticulation du genou. Le ménisque interne et le ménisque externe favorisent la flexion et le glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. Ils ont un rôle de cale, stabilisant le genou, et un rôle damortisseur.

Ménopause n. f. Diminution progressive puis arrêt des sécrétions endocrines des ovaires et de la libération mensuelle des ovules survenant habituellement chez la femme entre 48 et 55 ans. Lâge de la ménopause est fortement influencé par les facteurs génétiques.

Ménorragie n. f. Volume du sang menstruel ≥ 80 mL et/ou de durée supérieure à sept jours. Elle peut être provoquée par un dysfonctionnement endocrinien, une endométriose ou un fibrome.

Ménotropine n. f. Gonadotrophine humaine postménopausique, produit purifié dextraction urinaire, composé dhormone folliculostimulante (FSH) et dhormone lutéinisante (LH). Ces deux hormones sont nécessaires à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.

Menthe n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées vivaces du genre Mentha (Lamiaceae ex-Labiées), présentes dans les régions tempérées ; classification complexe des taxons (hybridation, polyploïdie, variabilité morphologique) ; intérêt lié notamment à la présence d’huiles essentielles de composition variable selon l’espèce et le cultivar, mais toutes…

Menthol n. m. Alcool monoterpénique monocyclique ; molécule chirale dont lénantiomère lévogyre, le (1R,2S,5R)-menthol (lévomenthol, DCI) est le constituant principal de l’huile essentielle de menthe poivrée. Obtention industrielle du (-)-menthol surtout par extraction à partir de M. canadensis L. ou lors de la préparation de l’huile essentielle partiellement…

Menyanthaceae Famille de lordre des Astérales ; les plantes poussent dans les régions tempérées notamment en milieu aquatique, les fleurs sont en cyme et le fruit est une capsule ; exemple : ményanthe ou trèfle deau.

Ményanthe n. m. Herbacée rhizomateuse semi-aquatique commune en Europe (Menyanthes trifoliata L., Menyanthaceae). Feuilles possèdent 3 folioles doù son nom despèce ; fleurs en haut dune longue tige, de couleur blanche à rose. Feuille de saveur amère en raison de la présence d’iridoïdes (dihydromenthiafoline, loganoside…) ; à cette…

Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.

Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…

Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.

Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).



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Mélilot

Dernière modification de cette page le 21 octobre 2021



Pharmacognosie



Synonyme(s) : mélilot officinal ou mélilot jaune
Anglais : yellow melilot ou melilot
Espagnol : meliloto amarillo ou trébol de olor amarillo
Étymologie : Grec µελίλωτος melílôtos ou µελίλωτον melílôton mélilot.

n. m. Herbacée commune en Europe (Melilotus officinalis (L.) Lam., Fabaceae ex-Légumineuses) dégageant une odeur agréable de « foin coupé » en raison de la présence de coumarine. Parties aériennes renfermant des flavonoïdes, des acides-phénols, de la coumarine libre et surtout sous la forme de son précurseur, le mélilotoside (glucoside de l'acide o-hydroxycinnamique). Propriétés anti-œdémateuses. Le mélilot présente un risque potentiel d’hépatotoxicité en raison de la présence de coumarine.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2120 corrigé 10.0).


Parties aériennes traditionnellement utilisées par voies orale et locale dans le traitement symptomatique des troubles circulatoires veineux mineurs (inconfort et lourdeur des jambes) ; par voie locale, en traitement symptomatique de contusions, ecchymoses, entorses. En cas de piqûre d’insecte, des emplâtres au mélilot peuvent être utilisés.
En cosmétologie, des extraits de mélilot sont utilisés contre les rougeurs diffuses du visage, voire comme anticellulitique.

Historique : Des hémorragies parfois mortelles ont été constatées chez des animaux (bovins) ayant consommé du mélilot « gâté » (fermenté et contaminé par un champignon provoquant la transformation de la coumarine en dicoumarol). Ces observations ont été à l'origine de la conception de la classe des antivitaminiques K coumariniques.