Nadofaragène firadénovec

De Le dictionnaire
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Myoglobinurie n. f. Présence de myoglobine dans lurine, consécutive à une activité musculaire très intense ou à une destruction musculaire due à un écrasement, ou à une brûlure, une infection, une intoxication. Mise en évidence par spectrophotométrie.

Myome n. m. Terme générique désignant des tumeurs bénignes du tissu musculaire, notamment celui de lutérus chez la femme.

Myopathie n. f. Affection musculaire dégénérative pouvant atteindre les muscles squelettiques, cardiaques et lisses, débutant le plus souvent dans lenfance, caractérisée par une diminution de la force des muscles atteints et un degré variable datrophie.

Myopie n. f. Anomalie de la vision où les images sont vues troubles de loin mais nettes de près. Dans la myopie, le punctum remotum est situé à une distance finie et en avant de lœil. Il est donc réel. Lœil myope ne distingue pas nettement les objets…

Myorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance provoquant une diminution du tonus des muscles squelettiques soit par action directe sur les fibres striées, soit en diminuant lefficacité de la jonction neuromusculaire, soit en agissant à un niveau central sur les motoneurones et leurs systèmes de contrôle. On…

Myosine n. f. Protéine fibreuse de masse moléculaire élevée dont deux molécules sont associées en double hélice terminée par une tête globulaire. Lassociation de plusieurs molécules de myosine constitue les filaments épais du muscle strié. Le complexe de la myosine avec lactine constitue lactomyosine.

Myosis n. m. Rétrécissement de la pupille dû à une prédominance du tonus parasympathique (par rapport au tonus sympathique) se produisant normalement en réponse à une augmentation de léclairage ou sous linfluence dagonistes cholinergiques, de morphinomimétiques, certains IMAO et les dérivés organophosphorés.

Myotique adj. Qui produit le myosis.

Myotonie n. f. Trouble pathologique du tonus musculaire marquée par une décontraction lente et difficile des mouvements volontaires tandis que les mouvements passifs restent libres.

Myotoxicité n. f. Propriété d’une substance susceptible d’entraîner des altérations lésionnelles ou fonctionnelles des muscles.

Myriocine n. f. Substance naturelle isolée principalement du champignon entomopathogène asiatique Isaria sinclairii (Berk.) Lloyd (anamorphe de Cordyceps sinclairii Berk., Cordicipitaceae). Composé présentant une analogie structurale avec la sphingosine ; puissant inhibiteur de la sérine palmitoyltransférase ; propriétés immunosuppressives.

Myristique (acide) n. m. Acide gras à chaîne saturée de formule brute C.

Myroxylon

Myrrhe n. f. Gommo-oléorésine obtenue par incision ou exsudation spontanée du tronc et des rameaux du balsamier (synonyme arbre à myrrhe), Commiphora myrrha (Nees) Engl. (= C. molmol [Engl.] Engl. ex Tschirch), Burseraceae, et d’espèces voisines, originaires de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Par distillation,…

Myrtaceae Famille de plantes des régions tropicales, ligneuses à feuilles opposées, coriaces, à fleurs régulières de type 4 ou 5 ; le fruit est une baie ou une capsule ; à noter lexistence de poches sécrétrices schizogènes ; elles fournissent à la pharmacie des drogues importantes…

Myrte n. m. Arbuste buissonnant à feuilles persistantes (Myrtus communis L., Myrtaceae) des régions méditerranéennes, fréquent en Corse et en Sardaigne. Présence dans la feuille de composés polyphénoliques (tanins, flavonoïdes) et surtout d’une huile essentielle renfermant majoritairement des composés monoterpéniques (pinènes, limonène, linalol, myrténol, acétate de myrtényle, 1,8-cinéole…).…

Myrtécaïne n. f. Aminoéther dérivé de léthanolamine, anesthésique local.

Myrtille n. f. Sous-arbrisseau vivace rampant (Vaccinium myrtillus L., Ericaceae) des régions montagneuses tempérées. Fruit (baie globuleuse bleu-noir à maturité) et feuille riches en composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, flavanols et, dans la baie, anthocyanosides). Activité vasculoprotrctrice, anti-œdémateuse et inhibitrice de l’agrégation plaquettaire liée aux anthocyanosides qui régénèrent également…

Myrtol n. m. Fraction de lhuile essentielle de Myrte (Myrtus communis L.) constituée principalement de 1,8-cinéole (ou eucalyptol), de α-pinène, de δ-limonène et de monoterpènes camphrés.

Mytilotoxine n. f. Neurotoxique qui saccumule dans les moules ou les huîtres et qui peut provoquer, chez lhomme, une intoxication (mytilisme) en cas dingestion. Elle est sécrétée par des algues (dinoflagellées) du plancton marin. La prolifération de ces algues peut entraîner laccumulation de concentrations élevées de toxine dans…

Myxœdème n. m. Infiltration cutanée et sous-cutanée pseudo-œdémateuse de la face et des membres. Dans létiologie par insuffisance thyroïdienne à laquelle il donne souvent son nom, il y a cliniquement prise de poids, macroglossie, frilosité, bradycardie, ralentissement du processus psychique, rareté des phanères, hypocholestérolémie.

Myxomatose n. f. Maladie virale très souvent mortelle due à un poxvirus et atteignant le lapin. Provoque des tuméfactions dapparence gélatineuse entre la peau et les muqueuses, accompagnées dune vive inflammation des paupières, gênant considérablement la vue. Elle nest pas transmissible à lhomme.

Nabilone n. f. Cannabinoïde synthétique, racémique, analogue structural du tétrahydrocannabinol, constitué d’un mélange des deux isomères « trans » (S,S) et (R,R). Cf cannabis, tétrahydrocannabinol.

Nab-Paclitaxel

Nabumétone n. f. Anti-inflammatoire et antirhumatismal non stéroïdien du groupe des arylcarboxyliques (exemple : diclofénac) qui, après métabolisation en acide 6-méthoxy-2-naphtylacétique, agit par inhibition préférentielle de la cycloxygénase 2 (COX-2), enzyme intervenant dans la synthèse des prostaglandines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1350).

N-acétylgalactosamine n. f. Monosaccharide ou ose modifié (un groupe hydroxyle –OH) ayant été remplacé par un groupe acétamide CH3CONH–) qui partage le même squelette que le glucose.Ajoutée à lextrémité terminale de la substance H de la surface de lérythrocyte, elle devient spécifique de lantigène du groupe sanguin A…

N-acétyl-l-cystéine

Nacrant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui apporte une apparence irisée et moirée aux produits cosmétiques. Elle a pour but daméliorer laspect esthétique ou attractif de ces produits (par exemple vernis à ongles), voire de masquer linsolubilité dune poudre en suspension ou une non-miscibilité entre deux…

NAD Cf nicotinamide adénine dinucléotide.

Nadifloxacine n. f. Antibactérien de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Comme les autres membres de cette famille, elle interagit sur le complexe ADN/ADN-gyrase et sur la topoisomérase IV.


Nadolol n. m. β-bloqueur non cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, du groupe des aryloxypropanolamines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 1789).

NADP

Nadroparine Cf héparine (HBPM).

Nævus n. m. Hyperplasie de mélanocytes localisée à la jonction dermo-épidermique de la peau. Il se présente avec une ou plusieurs taches ou tumeurs pigmentaires à la surface de la peau généralement noires et circonscrites.

Nafaréline n. f. Décapeptide de synthèse analogue de la LH-RH, inhibiteur des fonctions hypophysaires.

Nafate

Naftazone n. f. Semicarbazone de la 1,2-naphtoquinone. Accroît la résistance capillaire et diminue la perméabilité.

Naftidrofuryl (hydrogénooxalate de) n. m. Aminoester à noyaux naphtalène et tétrahydrofurane doué de propriétés vasodilatatrices musculotropes artériolaires, anti-ischémiques et antispasmodiques (activité 5-HTInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1594).

Naftifine n. f. Antifongique possédant un squelette allylamine, utilisé par voie topique pour traiter les infections telle que la mycose des pieds (tinea pedis), l’intertrigo inguinal (tinea cruris) et le tinea corporis (infection fongique qui atteint toutes les parties du corps, à l’exception du cuir chevelu).

Naftopidil n. m. Antagoniste adrénergique α sélectif, présentant une affinité pour les récepteurs prostatiques légèrement supérieure à celle pour les récepteurs des fibres musculaires lisses vasculaires.

Nairovirus n. m. Genre de virus de la famille des Bunyaviridae, comprenant 7 espèces dont le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo chez lHomme. Génome à ARN monocaténaire à polarité négative, à trois segments.

Naissance n. f. Point de départ de lexistence, début dune période, dun phénomène.

Nalbuphine n. f. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes eux-mêmes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère ; agoniste des récepteurs opioïdes κ et antagoniste pour les récepteurs μ, tout en ayant une activité analgésique équivalente à celle de…

Naldémédine n. f. Dérivé morphinique de structure proche de celle de la naltrexone, obtenu à partir de cette dernière (elle-même préparée par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère). Antagoniste spécifique des récepteurs périphériques aux opioïdes (μ…

Nalfurafine (chlorhydrate de) n. f. Agoniste des récepteurs opioïdes κ, avec peu deffets secondaires sur le SNC.

Nalidixique (acide) Cf quinolone.

Nalméfène n. m. Dérivé morphinique obtenu à partir de la naltrexone (elle-même préparée par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes extraits du pavot somnifère). De structure voisine de celle de la naltrexone, il s’en distingue par la présence en 6 d’un groupe méthylène à…

Nalorphine n. f. Dérivé morphinique obtenu par hémisynthèse à partir de la morphine. Agoniste partiel des récepteurs opioïdes κ et antagoniste pour les récepteurs μ.

Naloxégol n. m. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes eux-mêmes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère ; sa structure correspond à celle de l’α-naloxol (métabolite de la naloxone chez lHomme) pégylé sur la fonction alcool en 6. Son…

Naloxone n. f. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes eux-mêmes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère. Antagoniste compétitif des récepteurs opioïdes avec une haute affinité pour les récepteurs μ, moindre pour les δ et κ.Inscrite sur la liste…

Naltrexone n. f. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes eux-mêmes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère. Antagoniste compétitif des récepteurs opioïdes μ et κ et, plus faiblement, des récepteurs δ.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1790 (chlorhydrate…

Nandrolone (sulfate monosodique de) n. f. Stéroïde anabolisant.

Nanisme n. m. Déficit du développement statural avec taille inférieure à plus de deux écarts-types de la taille moyenne des sujets du même âge. Une femme, ou un homme, adulte est dit(e) nain(e), lorsque sa taille est, respectivement, inférieure ou égale à 1,40 m et inférieure ou égale…

Nanoaiguille n. f. Aiguille de la taille du nanomètre à plusieurs centaines de nanomètres.

Nanobiomatériau n. m. Nanomatériau issu du domaine des biotechnologies, naturel ou non, structuré et contrôlé physiquement et chimiquement à léchelle nanométrique, ce qui lui confère des propriétés favorisant les interactions entre la matière inerte et la matière vivante. Peut remplacer ou exécuter une fonction naturelle.

Nanocapsule n. m. Nanoparticule de type vésiculaire submicronique, constituée dune cavité centrale hydrophile ou lipophile entourée par une enveloppe faite dun polymère.

Nanocomposite n. m. Matériel solide multiphasique dont au moins une des phases présente des éléments structuraux de taille nanométrique.

Nanocorps n. m. Fragments artificiels d’anticorps constitués d’un unique domaine variable (VHH) dérivés des anticorps présents dans le sérum des camélidés (dromadaires, chameaux, lamas, alpagas). Les anticorps de camélidés présentent une organisation structurale différente de celles des anticorps présents chez les autres mammifères, qui associent systématiquement une chaîne…

Nanocristal n. m. Monocristal dont au moins lune des dimensions est inférieure à 100 nanomètres.

Nanoencapsulation n. f. Opération utilisée pour lobtention de nanocapsules. Les procédés sont principalement chimiques (polymérisation interfaciale) ou physicochimiques (émulsification – diffusion, inversion de phase).



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Nadofaragène firadénovec

Dernière modification de cette page le 07 juillet 2023


Synonyme(s) : nadofaragène firadénovec-vncg

n. m.  (DCI). Destiné dans certains cas à remplacer la BCG-thérapie, ce vecteur adénoviral de type 5 (Ad5), non réplicatif recombinant, encode le gène de l’interféron alpha 2 (IFNA2, interféron alpha-2b) humain sous le contrôle de l’activateur/promoteur immédiat-précoce du cytomégalovirus (CMV).
Le virus infecte les cellules, relargue son ADN qui atteint le noyau, afin de produire l’interféron, qui est ensuite secrété dans le cytoplasme, puis dans le milieu extracellulaire.
Afin d’améliorer l’expression du transgène viral dans l’endothélium vésical, le détergent Syn3 est ajouté dans le produit final. Syn3 est un dérivé du N,N’-bis-[3-D-gluconamidopropyl]cholamide, substitué par un second groupe cholyle remplaçant un acide gluconique.
Voir : BCG-thérapie ; Vecteur (viral) ; Adénovirus ; Interféron ; IFN ; Cytomégalovirus ; Cytoplasme ; Transgène ; Endothélium ; Vessie ; Gluconique (acide) ; Instillation ; BCG ; Carcinome ; Tumeur.


Tous les trois mois, le nadofaragène firadénovec est administré, par instillation d’un volume de 75 millilitres (3 x 1011 particules virales/mL) pendant une heure, dans la vessie de patients adultes qui sont atteints d’un cancer de la vessie non invasif musculaire (NMIBC) – à haut risque d’effets indésirables d’un traitement par le bacille de Calmette Guérin (BCG) – avec carcinome in situ (CIS) avec ou sans tumeurs papillaires.