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Prêle

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 20 décembre 2020


Pharmacognosie



Synonyme(s) : prêle des champs ; queue de cheval, queue de rat (noms vernaculaires)
Anglais : common horsetail ou field horsetail
Espagnol : cola de caballo
Étymologie : latin populaire asperella, du latin asper rugueux, âpre ; il donne asprele en ancien français puis, par aphérèse du « a » sans doute par mécoupure, l'asprele, la sprele et, par métathèse du « s », presle pour donner prêle
n. f. Plante vivace rude au toucher (Equisetum arvense L., Equisetaceae, Ptéridophytes), commune dans les lieux humides marécageux, présentant des tiges fertiles et des tiges stériles. Dans ces dernières, présence abondante de substances minérales (sels de potassium et surtout silicium), d’acides-phénols et de nombreux flavonoïdes de nature variable selon le chimiotype ; plante réputée diurétique, « reminéralisante » et hémostatique.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1825 corrigé 10.0 (tige de).

Emploi traditionnel pour augmenter le volume urinaire, comme adjuvant en cas de trouble urinaire bénin. La médecine populaire utilise encore parfois la prêle en cas d’arthrose, de fragilité osseuse et dans la consolidation des fractures, sans preuve clinique d’efficacité. La prêle des champs a été responsable d’intoxication de chevaux en raison de la présence d’une faible quantité de thiaminase provoquant une carence aiguë en thiamine. Des espèces voisines (en particulier la prêle des marais, E. palustre L.) sont toxiques par la présence d’alcaloïdes (palustrine…).
En cosmétologie, la prêle, riche en silice, confèrerait à l’extrait des propriétés amincissantes, raffermissantes, voire dépigmentantes.