Solanum
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Dernière modification de cette page le 20 novembre 2015
- Étymologie : latin sōlānum sorte de morelle
- Important genre de la famille des Solanaceae à laquelle il a donné son nom, regroupant en particulier des espèces :
- autrefois médicinales, mais potentiellement dangereuses par la présence dans les fruits (baies), surtout avant maturité, de saponosides stéroïdiens azotés (« glycoalcaloïdes stéroïdiens » à squelette solanidane ou spirosolane) ; de ce fait, aujourd’hui emploi non recommandé (par exemple la morelle douce amère, S. dulcamara L.) ou réduit (par exemple la morelle noire, S. americanum Mill., = S. nigrum L.) ; Cf morelle ;
- sources de matières premières stéroïdiennes, en particulier les espèces S. aviculare G. Forst., S. laciniatum Ait., S. aculeatissimum Jacq. (= S. khasianum Clarke), à partir desquelles on obtient des sapogénines stéroïdiennes (solanidine, solasodine) utilisables pour l’hémisynthèse de stéroïdes d’intérêt thérapeutique ;
- alimentaires, par exemple la pomme de terre (S. tuberosum L.), la tomate (S. lycopersicum L.), l’aubergine (S. melongena L.) ; toutefois la consommation de germes ou d’épluchures de pommes de terre peut entraîner des intoxications dues à la présence des alcaloïdes cités précédemment ; de même, la consommation des baies d’une espèce tropicale, S. torvum Sw., considérées comme comestibles, est responsable de cas sporadiques d’intoxications ;
- ornementales, en extérieur (par exemple le faux jasmin, S. jasminoides Paxton) ou d’intérieur (par exemple le pommier d’amour, S. pseudocapsicum L.) ;
- toxiques et responsables d’accidents potentiellement graves ; c’est le cas d’une espèce sud-américaine (Argentine), S. glaucophyllum Desf., = S. malacoxylon Sendtner, qui renferme un métabolite actif de la vitamine D ; sa consommation par le bétail entraîne une calcinose enzootique souvent mortelle.