Site
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Dernière modification de cette page le 08 février 2015
- Anglais : site
- Espagnol : sitio
- Étymologie : latin sĭtus position, situation, état d’abandon, moisissure, rouille, pourriture, détérioration
- n. m. Lieu considéré pour son côté pittoresque ou pour son type d'activité.
- Lieu occupé par un être vivant, une plante, un organe, un tissu, certaines cellules, un organite, un récepteur ou un groupe de récepteurs, des gènes, et dans lequel ces entités peuvent exprimer leurs potentialités.
Site anticorps
- Synonyme(s) : paratope
- Anglais : antibody site
- Espagnol : sitio anticuerpo
- Terme ancien désignant le paratope ou site de liaison de l'anticorps à un épitope.
Site antigénique
- Synonyme(s) : épitope déterminant antigénique
- Anglais : antigenic site
- Espagnol : sitio antigénico
- Terme ancien désignant la région d'une molécule antigénique qui peut s'associer aux sites de liaison d'un anticorps.
Site de liaison
- Synonyme(s) : paratope
- Anglais : binding site
- Espagnol : sitio de enlace
- Désigne la zone d'une molécule d'anticorps qui établit un contact avec l'antigène ou la zone d'un récepteur T (TCR) qui entre en contact avec le complexe peptide-CMH.
Site privilégié
- Anglais : privileged site
- Espagnol : sitio privilegiado
- Désigne certains sites anatomiques tels que le cerveau, la chambre antérieure de l'oeil ou le testicule dans lesquels l'introduction de tissu allogénique n'entraîne pas de réaction de rejet.
Site de restriction
- Anglais : restriction site
- Espagnol : sitio de restricción
- En génétique, désigne une séquence d'ADN constituant la cible d'une enzyme de restriction.
Site implantable
- Cf chambre à cathéter implantable.
Site d'intégration rétrovirale
- Anglais : retroviral integration site
- Espagnol : sitio de integración del DNA retroviral
- Endroit, de position aléatoire, dans le génome d'une cellule hôte, où a lieu l'intégration de la forme ADN (ou provirus) d'un rétrovirus. Une telle intégration implique, pour le rétrovirus, un stade préalable nécessaire à sa reproduction, au cours duquel son génome, ARN simple brin, est converti en une copie ADN double brin, légèrement allongée à ses extrémités, par la présence de séquences nucléotidiques terminales longues répétées (LTR pour Long Terminal repeats). Ce sont ces LTR qui permettent l'intégration de la copie ADN (provirus) au sein d'un site d'intégration rétroviral.
- La localisation du site d'intégration rétrovirale peut avoir des conséquences sur le devenir de la cellule infectée. Situé dans des régions non codantes (séquences introniques ou intergéniques), le site d'intégration est généralement sans conséquences. Situé à proximité ou à l'intérieur d'un gène (dans ses régions exoniques), il peut déréguler l'expression du rétrovirus en le plaçant sous contrôle des régions régulatrices virales contenues dans les LTR ou bien le muter en interrompant sa séquence.
Paradoxalement, c'est après l'un des premiers succès mondiaux de thérapie génique, au début des années 2000 ( Cavazzana-Calvo, M. et al. Gene therapy of human severe combined immunodeficiency (SCID)-X1 disease. Science, 2000. 288 -5466- p. 669 – 672), que l'aspect aléatoire de la localisation du site d'intégration rétroviral a été remis en question. Sur 16 enfants traités au cours de ces travaux, 15 ont été guéris d'un déficit immunitaire grave, mais quatre d'entre eux ont développé une leucémie résultant de l'intégration du gène correcteur au niveau d'un proto-oncogène.