Site

De Le dictionnaire
Sidérémie ←

Silymarine n. f. Substance active des fruits (akènes) du chardon-Marie (Silybum marianum [L.] Gaertn., Asteraceae) ; mélange de plusieurs dihydroflavonolignanes (communément désignés par flavonolignanes), dont la silibinine majoritaire, résultant de laddition dun alcool à squelette phénylpropanique (C). Propriétés antioxydantes marquées (piégeage des radicaux libres, inhibition de la peroxydation…

Simarouba Genre appartenant à la famille des Simaroubaceae.

Simaroubaceae Famille de lordre des Sapindales, elle contient 95 espèces, arbres ou arbustes des pays chauds à feuilles composées, pennées et possédant des canaux sécréteurs dans certains genres. Cette famille est constituée de plantes renfermant souvent des principes amers ou « quassinoïdes » (quassias).

Simendan

Siméprévir n. m. Inhibiteur de NS3/NS4A du virus de lhépatite C. NS3 est une protéase à sérine qui nest active que liée au cofacteur NS4A. Lensemble clive le polypeptide codé par lARN du VHC en de multiples protéines dont certaines sont indispensables à la réplication du virus.Inscrit sur…

Siméticone

Similarité

Similitude

Simoctocog alfa n. m. Facteur VIII (anti-hémophilique A) recombinant dont une partie du domaine B est tronquée. Cest la première molécule de facteur VIII recombinant qui a été produite dans des cellules dorigine humaine (cellules rénales embryonnaires humaines, HEK 293 F).

Simple faisceau n. m. Montage optique des spectrophotomètres où deux flux, lun suivant un trajet dépourvu danalyte (faisceau de référence) et traversant un certain volume de solvant pur ; lautre passant par un même trajet, contenant lanalyte dans le même volume (faisceau de mesure), se succèdent dans le temps.…

Simvastatine n. f. Dérivé à noyau naphtalène partiellement réduit, à fonctions esters dont une est incluse dans un noyau pyrane. Inhibiteur de la HMGCoA réductase, normolipémiant hypocholestérolémiant. Cf statines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1563).

Sinapisé adj. Se dit dun cataplasme sur lequel est déposé de la farine de moutarde qui lui confère un caractère révulsif.

Sinapisme n. m. Préparation révulsive destinée à être appliquée sur la peau pour faciliter la respiration au cours daffections respiratoires et dont le constituant principal est la poudre de graine de moutarde déshuilée. On distingue les sinapismes en feuilles avec poudre répartie et fixée le plus souvent sur…

Sinécatéchine n. f. Toujours utilisé au pluriel, le terme sinécatéchines désigne un extrait aqueux purifié, concentré et standardisé obtenu à partir des feuilles de thé vert (théier, Camellia sinensis [L.] Kuntze, Theaceae) ; il contient principalement un mélange des catéchines présentes dans les feuilles, la plus abondante étant…

Singulet

Sinister adj. Terme à l’origine, en chimie organique, du descripteur stéréochimique S désignant l’une des deux configurations absolues possibles d’un centre asymétrique selon les règles de Cahn-Ingold-Prelog. Selon ces règles, si l’ordre de priorité des entités reliées au centre asymétrique suit une séquence allant dans le sens…

Sink

Saint Christopher (potion de)

Sintilimab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG κ) dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée PD‑1 (ou PCD-1, programmed cell death‑1) présents à la surface des lymphocytes T activés. En se fixant sur ces récepteurs, l’anticorps empêche la liaison avec les ligands de mort cellulaire programmée de…

Sinus n. m. Cavité dans un organe (exemple sinus paranasaux) ; dilatation localisée dans un tissu ou un organe creux (exemple sinus carotidien).

Sinusite n. f. Inflammation des sinus de la face atteignant le plus souvent les 2 sinus maxillaires et, beaucoup plus rarement, les sinus frontaux, ethmoïdaux et sphénoïdaux. Une sinusite peut être aiguë de courte durée ou chronique, au-delà de 12 semaines. Les causes sont diverses : 1- causes…

Siphonaptère Nom dun ordre dInsectes ectoparasites, à métamorphose complète (holométaboles), muni dun appareil buccal piqueur-suceur permettant de se nourrir du sang des mammifères ou des oiseaux. Regroupent les puces, insectes de petite taille, dépourvus dailes et au corps comprimé latéralement.

Siponimod n. m. Petite molécule de synthèse qui se lie spécifiquement aux récepteurs du sphingosine-1-phosphate de types 1 (S1P1) et 5 (S1P5). En se fixant sur le récepteur S1P1 des lymphocytes, le siponimod limite leur circulation et leur entrée dans le système nerveux central, réduisant…

Sipuleucel-T n. m. Antinéoplasique, vaccin thérapeutique contre le cancer de la prostate pour un traitement personnalisé. Il est préparé en combinant une protéine de fusion associant la phosphatase acide prostatique humaine et le facteur de croissance GM-CSF avec des cellules présentatrices dantigènes isolées à partir du…

Sirolimus n. m. Lactone macrocyclique obtenue par fermentation de certaines souches de Streptomyces hygroscopicus. Action immunosuppressive après fixation sur une immunophiline (FKBP12 = FK Binding Protein 12), puis inhibition par le complexe ainsi formé dune kinase, la mTOR (mammalian Target Of Rapamycine). Il en résulte une inhibition de…

Sirop n. m. Préparation aqueuse de saveur sucrée et de consistance visqueuse. Peut contenir, selon la Pharmacopée européenne, du saccharose à concentration au moins égale à 45 % m/m mais la saveur sucrée peut aussi être confiée à dautres polyols ou édulcorants. Contient généralement des aromatisants ou autres…

Sisomicine n. f. Antibiotique à large spectre isolé de Micromonospora inyoensis, analogue de la gentamicine. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition de l’élongation de chaînes peptidiques, le blocage du site A des ribosomes et la non‑glycosylation de chaînes latérales de glycoprotéines.

Sitafloxacine (hydrate de) n. f. Fluoroquinolone de quatrième génération présentant un large spectre dactivité sur des germes Gram-positif, Gram-négatif et des isolats cliniques anaérobies. Le mécanisme daction passe par linhibition des topoisomérases de type II (ADN gyrase et topoisomérase IV) interrompant la division cellulaire et conduisant à la mort de…

Sitagliptine (phosphate de) n. f. Antidiabétique de la famille des gliptines, médicaments qui inhibent la dipeptidyl peptidase 4 (DPP 4), enzyme qui inactive les incrétines telles que le peptide de type 1 ressemblant au glucagon (ou GLP-1, glucagon-like peptide-1) et le peptide insulinotrope dépendant du glucose (ou GIP, glucose-dependent insulinotropic…

Sitaxentan sodique n. m. Antihypertenseur, antagoniste sélectif du récepteur dendothéline-1 de type A (récepteur ET). Les concentrations dendothéline-1 (ET-1) sont notamment augmentées dans le plasma et les tissus pulmonaires de patients atteints dune hypertension artérielle pulmonaire, suggérant le rôle pathogène de lET-1 dans cette maladie.


Sitostérol n. m. Phytostérol largement présent dans différents organes des végétaux (graines, fruits, bois…). Est obtenu à partir de l’insaponifiable d’huiles végétales (coton, soja…) ou à partir du tall oil (sous-produit de la fabrication de la pâte à papier à partir du bois de Conifères, genres Pinus et…

Sivélestat sodique n. m. Anti-inflammatoire inhibiteur délastase, principalement de lélastase présente dans les neutrophiles.

Six fois l'écart type

SKI-2053R n. m. Complexe de platine(II).

Sly (maladie de)

Smilacaceae Famille de lordre des Liliales, grade des Liliidées; elle contient 350 espèces, surtout tropicales, différentes des autres Liliales : vivaces à tiges grimpantes persistantes, elles possèdent des feuilles, à limbe élargi et pétiole mince, accompagnées de vrilles ; la fleur est petite, de type 3…

Smilagénine

SMR

SMUR

SN-38

SNARE Acronyme anglais désignant le récepteur transmembranaire de fusion sélective, protéine assurant la fusion dune membrane donneuse avec une membrane cible.

Snell - Descartes (lois de) Lois qui expriment le changement de direction, par réflexion ou par réfraction, dun rayon lumineux rectiligne, lors de la traversée dune surface séparant deux milieux homogènes. Quand un rayon lumineux incident, se déplaçant dans un milieu 1 dindice de réfraction nLes rayons incident, réfléchi et…

Sniffage

Sniffer

Sobuzoxane n. m. Antinéoplasique de la famille des bis-dioxopipérazines classées parmi les inhibiteurs catalytiques de topoisomérase II. La cytotoxicité résulte dun blocage du cycle enzymatique et non dune stabilisation du complexe de clivage ADN-enzyme.

Société n. f. 1- Groupe organisé et permanent institué dans un but précis ; 2- milieu humain dont la vie est réglée par des institutions, des lois, des règles...

Soda (maladie du)

Sodium (Na) n. m. Élément métallique alcalin (1.

Sodoku n. m. Maladie infectieuse du rat, due à un spirochète Spirillum morsus suis ou à S. minus, transmissible à lHomme par la morsure dun rat. Fréquente en Chine et au Japon, rare ailleurs.

Sofosbuvir n. m. Inhibiteur nucléosidique qui se fixe sur le site actif de la polymérase NS5B, entrant en compétition avec le substrat naturel de la polymérase mettant fin à lélongation de lARN du virus HBC. Le sofosbuvir est une prodrogue (précurseur pharmacologique) dun nucléotide qui subit une métabolisation…

Sofpironium (bromure de) n. m. Petite molécule de synthèse, structuralement analogue au glycopyrrolate et au bromure de glycopyrronium, qui est un inhibiteur compétitif des récepteurs muscariniques de l’acétylcholine. Ces récepteurs sont présents sur certains tissus périphériques, dont les glandes sudoripares. Le sofpironium réduit indirectement la sudation axillaire, en agissant sur…

Software

Soi n. m. et pronom personnel : Rapport dun sujet avec lui-même.

Soie

Soin n. m. Actes par lesquels on soigne quelque chose ou quelqu’un. Ensemble de moyens (prescription et dispensation médicamenteuse, pansement, radiographie, prise de sang…) par lesquels on sefforce de rendre la santé à un malade.

Soja n. m. Herbacée annuelle grimpante (Glycine max (L.) Merr., Fabaceae ex-Légumineuses) originaire dAsie et largement cultivée dans le monde (États-Unis : premier producteur), pour lalimentation humaine et animale. La composition de la graine protéagineuse justifie son grand intérêt nutritif ainsi que son importance dans divers secteurs industriels…

Sokosho

Solaire adj. Relatif au soleil.

Solanaceae Famille de lordre des Solanales, Astéridées - Lamiidées (nouvelle classification) ; elle contient 2 550 espèces des régions chaudes et tempérées ; les trois quart des espèces appartiennent au genre Solanum. Plantes herbacées, elles portent des feuilles isolées généralement simples, leur inflorescence est unipare, la…

Solanum Important genre de la famille des Solanaceae à laquelle il a donné son nom, regroupant en particulier des espèces : autrefois médicinales, mais potentiellement dangereuses par la présence dans les fruits (baies), surtout avant maturité, de saponosides stéroïdiens azotés (« glycoalcaloïdes stéroïdiens » à…



→ Sonde

Site

Dernière modification de cette page le 08 février 2015


Anglais : site
Espagnol : sitio
Étymologie : Latin sĭtus position, situation, état d’abandon, moisissure, rouille, pourriture, détérioration.

n. m. Lieu considéré pour son côté pittoresque ou pour son type d'activité.



Biologie




Lieu occupé par un être vivant, une plante, un organe, un tissu, certaines cellules, un organite, un récepteur ou un groupe de récepteurs, des gènes, et dans lequel ces entités peuvent exprimer leurs potentialités.


Site anticorps

Synonyme(s) : paratope
Anglais : antibody site
Espagnol : sitio anticuerpo

Terme ancien désignant le paratope ou site de liaison de l'anticorps à un épitope.


Site antigénique

Synonyme(s) : épitope déterminant antigénique
Anglais : antigenic site
Espagnol : sitio antigénico

Terme ancien désignant la région d'une molécule antigénique qui peut s'associer aux sites de liaison d'un anticorps.


Site de liaison

Synonyme(s) : paratope
Anglais : binding site
Espagnol : sitio de enlace

Désigne la zone d'une molécule d'anticorps qui établit un contact avec l'antigène ou la zone d'un récepteur T (TCR) qui entre en contact avec le complexe peptide-CMH.


Site privilégié

Anglais : privileged site
Espagnol : sitio privilegiado

Désigne certains sites anatomiques tels que le cerveau, la chambre antérieure de l'oeil ou le testicule dans lesquels l'introduction de tissu allogénique n'entraîne pas de réaction de rejet.


Site de restriction

Anglais : restriction site
Espagnol : sitio de restricción

En génétique, désigne une séquence d'ADN constituant la cible d'une enzyme de restriction.



Pratique hospitalière



Site implantable

Cf chambre à cathéter implantable.



Virologie



Site d'intégration rétrovirale

Anglais : retroviral integration site
Espagnol : sitio de integración del DNA retroviral

Endroit, de position aléatoire, dans le génome d'une cellule hôte, où a lieu l'intégration de la forme ADN (ou provirus) d'un rétrovirus. Une telle intégration implique, pour le rétrovirus, un stade préalable nécessaire à sa reproduction, au cours duquel son génome, ARN simple brin, est converti en une copie ADN double brin, légèrement allongée à ses extrémités, par la présence de séquences nucléotidiques terminales longues répétées (LTR pour Long Terminal repeats). Ce sont ces LTR qui permettent l'intégration de la copie ADN (provirus) au sein d'un site d'intégration rétroviral.

La localisation du site d'intégration rétrovirale peut avoir des conséquences sur le devenir de la cellule infectée. Situé dans des régions non codantes (séquences introniques ou intergéniques), le site d'intégration est généralement sans conséquences. Situé à proximité ou à l'intérieur d'un gène (dans ses régions exoniques), il peut déréguler l'expression du rétrovirus en le plaçant sous contrôle des régions régulatrices virales contenues dans les LTR ou bien le muter en interrompant sa séquence.
Paradoxalement, c'est après l'un des premiers succès mondiaux de thérapie génique, au début des années 2000 ( Cavazzana-Calvo, M. et al.
Gene therapy of human severe combined immunodeficiency (SCID)-X1 disease. Science, 2000. 288 -5466- p. 669 – 672), que l'aspect aléatoire de la localisation du site d'intégration rétroviral a été remis en question. Sur 16 enfants traités au cours de ces travaux, 15 ont été guéris d'un déficit immunitaire grave, mais quatre d'entre eux ont développé une leucémie résultant de l'intégration du gène correcteur au niveau d'un proto-oncogène.