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Dernière version du 14 mars 2024 à 18:33
Eriythroxylaceae Famille de l’ordre des Malpighiales (grade des Fabidées). Est composée de nombreuses espèces tropicales parmi lesquelles le cocaïer, arbuste du Pérou et de la Bolivie dont les feuilles renferment la cocaïne.
Erlotinib n. m. Composé de la classe des anilinoquinazolines, inhibiteur de tyrosine kinases, principalement de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Erreur n. f. Action de se tromper.
Ertapénème sodique n. m. Antibiotique de la classe des carbapénèmes inhibant la synthèse des parois cellulaires des bactéries.
Ertugliflozine n. f. Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium - glucose de type 2, le SGLT2 (Sodium - glucose cotransporter 2) responsable de la réabsorption par le rein dau moins 90 % du glucose. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose. Indiquée, par voie orale, soit…
Érysimum n. m. Herbacée européenne (Sisymbrium officinale (L.) Scop. = Erysimum officinale L., Brassicaceae ex-Crucifères) à feuilles découpées irrégulières le long d’une tige velue et à fleurs jaunes ; odeur forte dégagée par les feuilles et les sommités fleuries. Présence de glucosinolates dans les sommités fleuries et la…
Érysipèle n. m. Dermohypodermite bactérienne aiguë non nécrosante causée le plus souvent par un streptocoque Streptococcus pyogenes groupe A, localisée aux membres inférieurs dans 90 % des cas. Traduite par un placard avec rougeur et induration cutanées (visage, membres inférieurs), elle est associée à de la fièvre…
Erysipelothrix rhusopathiae n. m. Bacille à Gram positif immobile, très fin (0,2 à 0,4 µm de large sur 2 µm de long), pléiomorphe, aérobie anaérobie facultatif. Agent du rouget du porc, zoonose transmissible à lHomme. Ubiquiste. Contamination par contact avec les porcs et les dindes, blessures par os de…
Érythème n. m. Terme générique désignant une rougeur congestive de la peau, seffaçant à la pression.
Érythrasma n. m. Affection cutanée chronique à Corynebacterium minutissimum siégeant aux plis cutanés. Macule bien délimitée, rouge-brun avec de fines squames émettant au microscope une fluorescence rouge sous lumière de Wood.
Érythrémie n. f. Syndrome myéloprolifératif de cause inconnue. Maladie clonale traduisant une atteinte de la cellule souche multipotente qui devient anormalement sensible à l’érythropoïétine suite à une mutation, le plus souvent, de la protéine JAK2 (just another kinase 2), qui aboutit à une prolifération prédominante sur la lignée…
Érythritol n. m. Polyol obtenu par réduction de l’érythrose. Ne pas confondre avec pentaérythritol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 1803).
Érythrityle (tétranitrate de) n. m. Antiangoreux.
Érythro adj. Configuration relative d’une molécule à deux carbones asymétriques qui, comme l’ érythrose, peut être représentée dans une conformation telle que les substituants du premier carbone et ceux du deuxième carbone qui se correspondent sont éclipsés deux à deux.
Érythroblaste n. m. Cellule médullaire de la lignée érythrocytaire située entre le proérythroblaste et le réticulocyte. D’abord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis orthochromatique.
Érythroblastose n. f. 1- Augmentation du nombre des érythroblastes de la moelle osseuse avec apparition éventuelle dans le sang ; 2- Maladie dans laquelle on observe cette présence. On distingue les érythroblastoses primitives, malignes et les érythroblastoses secondaires, réactionnelles, où les érythroblastes sanguins sont à la fois normaux…
Érythrocytose n. f. Augmentation du nombre de globules rouges en réaction à une pathologie primaire non hématogène. Responsable d’une coloration rouge du visage différente d’un érythème, elle se différencie, d’une polyglobulie primitive ou d’une polyglobulie essentielle.
Érythrodermie n. f. Syndrome rare marqué par un érythème confluent avec desquamation sur plus de 90 % de la surface corporelle, prurit, œdème, fièvre et parfois déperdition hydroélectrolytique.
Érythroleucémie n. f. Syndrome myéloprolifératif de la lignée rouge associant une leucémie avec érythroblastes et myéloblastes atypiques dans la circulation générale.
Érythromélalgie Douleurs avec gonflements et rougeur des téguments des extrémités de causes notamment vasomotrices.
Érythromycine n. f. Mélange d’antibiotiques macrolides antibactériens (érythromycine A très majoritaire) élaborés par fermentation de souches de Saccharopolyspora erythraea (= Streptomyces erythraeus). Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à…
Érythropénie n. f. Diminution de la concentration en érythrocytes dans le sang périphérique. À distinguer d’une anémie.
Érythropoïèse n. f. Ensemble des mécanismes de maturation des progéniteurs érythroblastiques aboutissant à la production des hématies.
Érythropoïétine (EPO) n. f. Facteur de croissance et de différenciation des cellules de la lignée érythroblastique, régulant le nombre des hématies circulantes. Glycoprotéine contenant hexoses, hexosamines et acide sialique, produite principalement par le foie et le rein; agit en se fixant sur des récepteurs spécifiques glycoprotéiques de la membrane…
Érythrose n. m. Aldotétrose dont la configuration permet de le représenter dans une conformation telle que les substituants du premier carbone asymétrique et ceux du deuxième carbone asymétrique qui se correspondent soient éclipsés deux à deux. En représentation de Fischer, les OH secondaires se trouvent du même côté…
Érythrulose Sucre (tétrose de la famille des cétoses) utilisé en cosmétologie comme substance autobronzante. Introduit dans un produit cosmétique, il se combine aux acides aminés de la peau pour lui donner une certaine coloration. Il ne fournit pas la même intensité de coloration que la dihydroxyacétone…
Escarre n. f. Lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression excessive des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses. Les tissus ischémiés tendent à se décoller des tissus sains et à séliminer spontanément ou à se gangrener et s’infecter.
Eschscholzia n. m. Herbacée (Eschscholzia californica Cham., Papaveraceae) originaire de Californie dont les parties aériennes fleuries renferment des alcaloïdes isoquinoléiques rattachés à différents types structuraux (pavine, protopine, benzophénanthridine, aporphine). Propriétés spasmolytiques, sédatives et anxiolytiques.
Escitalopram (oxalate de) n. m. Antidépresseur énantiomère S du citalopram (racémique), inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Esculétol n. m. Substance coumarinique diphénolique (6,7-dihydroxycoumarine) ; aglycone de l’esculoside.
Esculoside n. m. Glucoside coumarinique (6-O-glucosyl-esculétol) présent dans l’écorce de tige du marronnier d’Inde d’où on l’extrait ; réputé vasculoprotecteur et veinotonique.
Esdépalléthrine n. f. (DCF), scabicide dérivé de la pyréthrine (résultant de la combinaison de lacide chrysanthémique et dun dérivé hydroxylé de limide de lacide cyclohexène-o-dicarboxylique. Insecticide et acaricide.
Éséridine n. f. Alcaloïde de la fève de Calabar, obtenu industriellement par hémisynthèse à partir de l’ésérine dont elle constitue un produit d’oxydation ; squelette oxazino-indolique partiellement hydrogéné, résultant de l’incorporation d’un atome d’oxygène dans le cycle pyrrolidine de l’ésérine. Activité parasympathomimétique anticholinestérasique, provoquant notamment une accélération de…
Ésérine n. f. Alcaloïde peu stable extrait de la fève de Calabar, à squelette pyrrolidino-dihydroindolique, comportant une chaîne latérale N-méthylcarbamate responsable de l’activité. Lésérine provoque une inhibition réversible de l’acétylcholinestérase augmentant les effets nicotiniques et muscariniques de l’acétylcholine, d’où une action parasympathomimétique indirecte ; toxicité élevée.Inscrite à la…
ESI (Electrospray ionisation) Cf ionisation par électronébulisation.
ESKAPE Acronyme regroupant 6 agents pathogènes bactériens couramment associés à la résistance aux antibotiques : Enterococcus faecium, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa, Enterobacter spp.
Eskétamine (chlorhydrate de) n. f. Énantiomère S(+) de la kétamine qui appartient à la famille des cycloalkylarylamines. Anesthésique général, les propriétés de la kétamine sont proches de celles du dextrométhorphane et de la phéncyclidine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1742).
Eslicarbazépine (acétate de) n. f. Antiépileptique de la famille de la carbamazépine analogue de loxcarbazépine. Après administration orale, ce composé est rapidement hydrolysé en eslicarbazépine ou S-licarbazépine par les estérases hépatiques. Leslicarbazépine est également un métabolite de loxcarbazépine et agit par un puissant blocage des canaux sodiques par interférence avec…
Esmolol (chlorhydrate de) n. m. Bêta-bloquant, β-1 cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, antiarythmique, à très courte durée d’action (quelques minutes).
Ésoméprazole magnésique n. m. Antisécrétoire gastrique. Lésoméprazole est lénantiomère S actif de loméprazole (racémique). Cest un inhibiteur spécifique de la pompe à protons (HInscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2014, 2787 (dihydraté) et 2372 (trihydraté).
Ésotropie n. f. Déviation de l’axe visuel d’un œil vers l’autre (exemple : strabisme convergent).
Espace n. m. Étendue indéfinie, milieu sans bornes.
Espaceur n. m. Fragment d’ADN, de phage ou de plasmide invasifs, inséré entre deux courtes répétitions palindromiques successives du chromosome de nombreuses archées et bactéries.
Espèce n. f. Groupe de populations naturelles interfécondes dans des conditions naturelles, isolées dautres groupes semblables par leur incapacité de reproduction avec ces derniers. Cest la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible. Taxon de base de la systématique, diverses espèces…
Espérance n. f. Sentiment de confiance en l’avenir.
Essai n. m. Opération ou épreuve destinée à sassurer des qualités d’une chose.
Essence n. f. Produit odorant d’origine végétale, par exemple essence de menthe.
Essentiel adj. Relatif à l’essence, nécessaire.
Estazolam n. m. Composé à noyaux benzodiazépine et triazine.
Ester n. m. R-(C=O)-OR’, molécule ou fonction résultant de l’action d’un acide carboxylique sur un alcool.
Estérase n. f. Enzyme hydrolysant une fonction ester, pouvant présenter une spécificité assez stricte (exemple : lacétylcholinestérase) ou plus large (exemple : la pseudocholinestérase).
Estérification n. f. Réaction réversible acido-catalysée entre un acide carboxylique et un alcool, conduisant à un ester avec formation deau.
Estétrol n. m. Hormone stéroïde naturelle du groupe des œstrogènes détectée uniquement durant la grossesse ; elle est, en effet, exclusivement synthétisée dans le foie fœtal à partir de l’estradiol et de lœstriol ; elle apparaît dans le sang maternel vers la neuvième semaine de grossesse et augmente ensuite…
Estimateur n. m. Personne ou technique permettant d’évaluer une grandeur. Par exemple, il existe un estimateur (ou une technique d’estimation) du seuil de détection d’une procédure d’analyse, autre que le calcul par analyse de variance.
Estimation n. f. Prédiction de la variable dépendante pour une valeur sélectionnée de la variable indépendante. Se réalise à l’aide de relations mathématiques faisant intervenir des paramètres statistiques.
→ Éthanolamine
Escherichia
Synonyme(s) : colibacille
Étymologie : De T. Escherich, 1857 – 1911, pédiatre et bactériologiste allemand.
Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Rassemble des bacilles droits, le plus souvent mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs, facilement cultivables, produisant de l'indole, à métabolisme respiratoire et fermentatif, fermentant le glucose avec production de gaz et le lactose, possédant des antigènes O, K et H.
Comprend cinq espèces : Escherichia coli, E. fergusonii, E. hermannii, E. vulneris et E. blattae. E. coli, connu aussi sous le nom de colibacille, présente de nombreux sérotypes liés à l'antigène somatique O. Hôte normal du tube digestif où il se comporte comme un germe commensal, sa présence dans l'environnement témoigne d'une contamination fécale. E. coli est l’espèce la plus fréquemment isolée en bactériologie médicale, avec deux groupes :
1- les E. coli responsables d’infections extra-intestinales (ExPEC, extra-intestinal pathogen Escherichia coli), regroupant principalement les bactériémies, les méningites néonatales et les infections du tractus urinaire. Les E. coli uropathogènes sont responsables d’infections urinaires fréquentes, par contamination ascendante et adhérence aux cellules uroépithéliales par des adhésines fimbriales de type I, présentes sur 85 % des souches et permettant la fixation de la bactérie sur la muqueuse de l'arbre urinaire.
2- les E. coli responsables d’infections intestinales (InPEC, Intra-intestinal pathogen E.coli), classés en pathotypes ou pathovars en lien avec le pouvoir pathogène intestinal :
- Les E. coli entéro-invasifs (ECEI) provoquant des syndromes dysentériques chez l'enfant et l'adulte, proches de celui des shigelles.
- Les E. coli entérotoxinogènes (ETEC) qui sont à l'origine de la diarrhée classique du voyageur (turista) survenant au cours de la première ou de la deuxième semaine après l'arrivée en milieu tropical et due à une entérotoxine thermolabile (LT) ou thermostable (ST) responsable d'une diarrhée cholériforme peu sévère régressant en 2 à 4 jours sans antibiothérapie.
- Les E. coli entéropathogènes (EPEC) responsables d'épidémies de gastro-entérites infantiles dans les pays en développement .
- Les E. coli entérohémorragiques (EHEC) (appelées Verotoxine ou Shiga-like toxine) responsables du syndrome hémolytique et urémique (SHU).
- Les E. coli entéroaggrégatifs (ECEA) responsables de diarrhées chroniques dans les pays en développement.
- Les E. coli à adhésion diffuse (ECAD) responsables de diarrhées aqueuses chez l’enfant.
Le colibacille est sensible à différents antibiotiques. Très facile à cultiver industriellement, E. coli est utilisé en génétique et en biotechnologie pour la production de nombreux composés protéiques (exemple : insuline) après l’introduction de plasmides recombinés.