« Métabolite » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 24 : | Ligne 24 : | ||
|VM_Position_illustration=Right | |VM_Position_illustration=Right | ||
|VM_Dimension_illustration=1.25 | |VM_Dimension_illustration=1.25 | ||
}} | }} | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
Dernière version du 6 février 2024 à 19:19
Mercure n. m. , élément de la 3.
Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.
Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.
Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.
Méronte Cf schizonte.
Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.
Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.
Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).
Mésappariement n. m. Alliance inopportune.
Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…
Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.
Mésylate Cf mésilate.
Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…
Mesna n. m. Sel organosoufré, acronyme pour 2-mercaptoéthanesulfonate de sodium.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1674).
Mésocarpe n. m. Partie moyenne du péricarpe des fruits, situé entre lépicarpe et lendocarpe. Exemple : la pêche à mésocarpe comestible, charnu et sucré.
Mésoinositol n. m. Le plus courant des neuf isomères de configuration envisageables du cyclohexane -1,2,3,4,5,6-hexol ; il est de configuration méso (non chiral), car il possède un plan de symétrie passant par les carbones en position 2 et 5.
Mésoionique adj. et n. Les mésoioniques sont une classe de composés hétérocycliques dipolaires, à 5 voire 6 chaînons. Ces composés sont caractérisés par l’incapacité à les représenter de manière satisfaisante par une unique structure chargée. C’est généralement une structure hétérocyclique dipolaire où les charges négatives et positives sont délocalisées…
Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…
Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.
Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.
MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.
Mésotartrique (acide) n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.
Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.
Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.
Mesure n. f. Évaluation dune grandeur par rapport à une grandeur de même espèce prise comme unité.
Méta-analyse n. f. Méthode d’analyses statistiques utilisée pour interpréter et faire la synthèse de données concernant une question précise, issues détudes distinctes indépendantes. Cette méthode agrégative permet, à partir de données quantitatives et selon un protocole rigoureux et reproductible, daugmenter la probabilité de trouver un…
Métabolisme n. m. Ensemble des fonctions et des transformations (biosynthèse, dégradation) des substances présentes dans les organismes vivants.
Métabolome n. m. Ensemble des métabolites dun système vivant retrouvés dans un échantillon biologique et évaluation de leur concentration. Le terme métabolome est construit de la même façon que les mots génome (ensemble de gènes) ou protéome (ensemble de protéines). Le métabolome renferme un grand nombre de molécules…
Métabolomique n. f. Représente lanalyse de lensemble des molécules de petite masse moléculaire dun système biologique. Par extension, lanalyse du métabolome recouvre lanalyse du métabolisme à léchelle du système biologique (cellule, tissu, organisme) et se développe autour de deux orientations : 1- une approche chimiométrique « métabonomique…
Métabonome n. m. Les outils modernes de génomique fonctionnelle fournissent des moyens de caractériser de manière précise des anomalies moléculaires, à différents niveaux de régulation de lexpression des gènes, qui causent et accompagnent des maladies complexes. Ces outils permettent à la fois de faciliter lidentification de gènes candidats…
Métabonomique n. f. Science conjuguant deux approches, la métabolomique, démarche analytique qui consiste à produire à haut débit et à quantifier des empreintes métaboliques, et la statistique multivariée, qui consiste à traiter les données pour faire apparaître les facteurs structurant et résumant linformation, eu égard au questionnement à…
Métabotrope adj. Qui engendre un métabolisme. Qualifie une classe de récepteurs transmembranaires couplés à une protéine G qui, en changeant de conformation sous laction dun ligand, activent des protéines G associées à la membrane, stimulant ainsi une enzyme à lorigine dune cascade dévénements intracellulaires (signalisation).
Métacercaire n. f. Kyste de trématode digène présent à la surface de végétaux aquatiques ou dans les tissus de poissons ou de crustacés deau douce transmis à lhôte définitif par voie alimentaire.
Métacycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines préparé par hémisynthèse à partir de l’oxytétracycline.
Métagénome n. m. Totalité des gènes microbiens répertoriés chez tous les microorganismes associés à un environnement particulier. Un métagénome peut être associé à un hôte.
Métal n. m. Élément chimique présentant un éclat particulier (dit métallique), corps pur simple ou composé, mélange généralement solide possédant un ensemble de propriétés physiques et chimiques caractérisant létat métallique, soient : la compacité (coordinence située souvent entre 8 et 12), des conductibilités électrique et thermique élevées, un…
Métaldéhyde n. m. Pesticide présentant un effet molluscicide, utilisé pour tuer des limaces et autres gastéropodes. Tétramère cyclique de lacétaldéhyde, les groupes méthyle étant en position méta, le métaldéhyde est un composé très toxique pour les animaux domestiques (chats, chiens) et sauvages (notamment le hérisson qui, en avalant…
Métalloprotéinase n. f. Famille denzymes de la classe des peptidases comportant, dans leur site actif, un ion métallique qui participe à la catalyse de la coupure de la liaison peptidique des protéines.
Métalloprotéine n. f. Protéine capable de se combiner à des cations métalliques qui participent au maintien de la structure spatiale de la molécule ou à son activité biologique.
Métallothérapie n. f. Au sens étymologique, thérapeutique faisant appel aux métaux ou à leurs dérivés.
Métamizole sodique n. m. Noramidopyrine-méthanesulfonate de sodium, analgésique antipyrétique dérivé de la pyrazolone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1346).
Métampicilline sodique n. f. Imine stable de lampicilline, précurseur pharmacologique de cet antibiotique à spectre large (pénicilline A).
Métamyélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade myélocyte et le stade granulocyte.
Métaphédrone n. f. Nouveau produit de synthèse de la famille des cathinones de synthèse. La 3-MMC est, structurellement, proche de la méphédrone (ou 4-MMC), une drogue illicite plus connue.Elle possède un centre chiral au niveau du carbone C-2, il existe donc deux énantiomères. On suppose que la forme…
Métaplasie n. f. Transformation dun tissu adulte différencié normal en un autre tissu différencié normal, mais de structure et fonction différentes. Elle sobserve, le plus souvent, pour des tissus épithéliaux (exemple : métaplasie malpighienne de lépithélium bronchique ou de lendocol utérin) ou conjonctifs (exemple : métaplasie osseuse des…
Métaraminol (tartrate acide de) n. m. Dérivé de la phényléphrine et de léphédrine, sympathomimétique direct et indirect par accumulation, dans les vésicules de stockage, de la noradrénaline, analeptique cardiovasculaire.
Métartériole n. f. Partie terminale dune artériole souvrant sur les réseaux de capillaires et dotée de sphincters précapillaires permettant de réguler le débit de perfusion.
Métastable adj. Système thermodynamiquement instable, mais dont lévolution dans les conditions considérées est suffisamment lente pour permettre son observation (exemples : équilibre métastable, ions métastables en spectrométrie de masse, forme cristalline métastable dun polymorphe).
Métastase n. f. Foyer secondaire dune affection, suppuration infectieuse, et surtout cancer. Celui-ci est disséminé par voie lymphatique ou sanguine à partir dun foyer primitif, ce qui reproduit à distance une manifestation morbide en rapport avec celle de latteinte primitive.
Métastatique adj. Qui correspond à une métastase.
Météorisme n. m. Augmentation du volume et de la tension de labdomen par accumulation de gaz dans lintestin.
Métergoline n. f. Agoniste dopaminergique et antagoniste sérotoninergique dérivé de lergot de seigle.
Metformine n. f. Antidiabétique oral du groupe des biguanides. Stimule le transporteur de glucose GLT4 au niveau des tissus sensibles à linsuline (muscle, tissu adipeux), rétablissant la sensibilité à linsuline sans provoquer ni hypoglycémie, ni augmentation de poids, ni risque cardiovasculaire. Diminue également au niveau hépatique…
Méthacrylate de méthyle (MMA) n. m. Constituant essentiel, pour sa rapidité de polymérisation, de mélanges destinés au scellage, in situ, de couronnes dentaires et de prothèses, telles que les hanches artificielles. Le méthacrylate de méthyle est également le motif monomère de copolymères utilisés dans le pelliculage de comprimés et de pellets.
Méthadone (chlorhydrate de) n. f. Opioïde dérivé de la diphényl-propylamine, qui possède un atome chiral et donc deux énantiomères. Le racémique est utilisé en thérapeutique. Agoniste des récepteurs opioïdes de type μ, ayant les effets des opiacés (notamment analgésie, inhibition de la toux, dépression respiratoire, myosis, syndrome de dépendance), mais…
→ Méthylmorphine
Métabolite
Anglais : metabolite
Espagnol : metabolito
Étymologie : Grec μεταϐολή metabolế changement, transformation, suffixe –ite.
n. m. Substance organique issue du métabolisme :
1– soit primaire : terme désignant l'ensemble des petites molécules connectées entre elles dans les grandes voies de la biochimie (par exemple les intermédiaires du cycle de Krebs, de la glycolyse). Les métabolites primaires (acides aminés, sucres…) participent principalement aux processus vitaux indispensables au développement normal (production d'énergie, reproduction…). Par opposition aux métabolites secondaires, ils sont universels et sont impliqués dans des voies métaboliques hautement évoluées et efficaces ;
2– soit secondaire : terme désignant des molécules, le plus souvent de petite taille, ne participant pas directement aux processus vitaux, produites par les organismes vivants de façon parfois très spécifique et contribuant à leur adaptation à l'environnement (par exemple moyens de défense, de communication intra- ou interspécifique) ; l'étude de leur rôle est l'objet de « l'écologie chimique ». Historiquement connus pour être présents chez les végétaux, les métabolites secondaires sont en fait produits par tous les êtres vivants. Caractérisés par des voies de biosynthèse particulières, ils offrent une diversité moléculaire et parfois une complexité surprenantes (alcaloïdes, polyphénols, terpènes…). D'un intérêt considérable pour l'Homme, ils sont en particulier à l'origine de la découverte de nombreux médicaments.
Les notions de métabolites primaires et secondaires, introduites par Albrecht Kossel en 1891, sont encore largement utilisées, mais doivent aujourd'hui être reconsidérées, la frontière entre les deux apparaissant souvent peu évidente. Parler de « métabolisme hautement intégré et évolué » pour les métabolites primaires et de « métabolisme spécialisé » pour les métabolites secondaires serait plus conforme à la réalité de la complexité de la « raison d'être » de ces substances.