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Version du 2 février 2024 à 17:51
Callune n. f. Sous-arbrisseau buissonnant (Calluna vulgaris Hull, Ericaceae) des landes et des tourbières. Sommité fleurie contenant des polyphénols (flavonoïdes, proanthocyanidols).
Calmoduline n. f. Protéine cytosolique de 148 acides aminés, capable de fixer les ions Ca/calmoduline n’a pas d’activité enzymatique propre, mais agit en se liant à d’autres protéines par suite de changements conformationnels.
Calnexine n. f. Protéine chaperonne transmembranaire du réticulum endoplasmique, résidente, possédant un domaine lectine. Fixe les ions Ca et s’associe à de nombreuses sous-unités protéiques. Joue un rôle de contrôle des glycoprotéines en cours de synthèse (adressage vers l’appareil de Golgi ou dégradation).
Calomel (Hg2Cl2) n. m. Nom trivial, à éviter, de l’espèce complexe dichlorodimercure. Autre nom incorrect : chlorure mercureux. Très insoluble dans l’eau, produit de solubilité (Ks = 10). Entre dans la composition de l’électrode de référence secondaire dite électrode au calomel.
Calophylle n. m. Arbre tropical (Calophyllum inophyllum L., Calophyllaceae ex-Clusiaceae) présent en Asie du sud-est, en Polynésie, à Madagascar. Fruit drupacé fournissant par expression une oléorésine pâteuse, improprement appelée baume, renfermant des triglycérides et des composés 4-arylcoumariniques, réputée cicatrisante et anti-ulcéreuse.
Calorie n. f. Ancienne unité d’énergie, correspondant à la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 14,5 °C à 15,5 °C sous une pression constante d’une atmosphère (101 325 Pa). Symboles cal et kcal (1 kcal = 4,1855 kJ).
Calorimétrie n. f. Méthode de mesure des transferts de chaleur à l’aide d’un calorimètre. Celui ci peut fonctionner soit à pression constante et, dans ce cas, les chaleurs (Q) mises en jeu au sein du calorimètre sont égales à une variation d’enthalpie (ΔH = Q).
Calorimétrique adj. Qualifie toute détermination réalisée par une mesure de la chaleur dégagée au cours du processus étudié.
Calpaïne n. f. Famille de thiol-protéases non lysosomiques dont l’activité est dépendante du Ca et s’exerce à pH neutre, ce qui les différencie des cathepsines.
Calprotectine n. f. Protéine de 36,5 kDa appartenant à la famille des protéines S-100 fixant le calcium et le zinc, composé d’une chaîne légère et de deux chaînes lourdes. Présente en grande quantité dans le cytosol des polynucléaires neutrophiles, elle est impliquée dans la régulation des réactions inflammatoires.
Calréticuline n. f. Protéine chaperonne présente dans la lumière du réticulum endoplasmique, prenant la suite de la calnexine pour s’associer au complexe chaîne lourde – peptide – β2-microglobuline, au cours de la maturation des molécules du CMH de classe I dans le réticulum endoplasmique.
Calvin (cycle de) n. m. Suite de réactions transformant, chez les organismes végétaux, le dioxyde de carbone en composés organiques. Grâce à l’ATP et au NADPH,H synthétisés au cours de la photosynthèse, la fixation de l’oxyde de carbone sur le ribulose-1,5-bisphosphate conduit à la formation de trioses - phosphates qui…
Calvitie n. f. Absence plus ou moins complète ou définitive des cheveux. L’allégation d’un produit cosmétique revendiquant une action sur la calvitie (repousse des cheveux) est considérée comme excessive.
Calymmatobacterium granulomatis Ancienne dénomination de Klebsiella granulomatis. Bactérie à Gram négatif en diplobacille capsulé, responsable d’une infection sexuellement transmissible, la donovanose ou granulome ulcéreux des parties génitales, à lésions ulcéro-végétantes des organes génitaux et des plis inguinaux, surtout en pays tropicaux et sous-développés. Mise en évidence par…
Camomille n. f. Nom commun de plusieurs plantes appartenant à des genres différents de la famille des Asteraceae ex-Composées ; trois espèces, de composition et d’activités pharmacologiques différentes ont des emplois en pharmacie : la camomille romaine, la camomille matricaire (synonyme matricaire ou camomille allemande) et la grande…
Campagne de masse n. f. Opération d’une durée déterminée, à l’initiative d’une organisation généralement sanitaire, le plus souvent publique, nationale ou territoriale, destinée à promouvoir une action préventive et un comportement bénéfique pour la santé (vaccinations, dépistage, éducation pour la santé…).
Campanulé adj. Qualifie une corolle en forme de cloche.
Acide camphosulfonique Acide sulfonique dérivé du camphre, possédant de légères propriétés psychostimulantes et dont il existe plusieurs isomères, en particulier l’isomère β, utilisé sous forme de sel (camsilate DCI) et comme anion salifiant de bases pharmacologiquement actives (exemple camsilate de codéine).
Camphre n. m. Cétone monoterpénique obtenue à partir du bois de camphrier sous forme dextrogyre et par synthèse sous la forme racémique utilisée aujourd’hui. Masse cristalline blanche, d’odeur pénétrante caractéristique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0655 (camphre racémique) et 01/2015, 1400 (d-camphre).
Camphrier n. m. Grand arbre du Japon et de la Chine (Cinnamomum camphora (L.). J. Presl., Lauraceae) dont on tire le camphre dextrogyre par hydrodistillation de l’huile essentielle du bois suivie de refroidissement.
Camptothécine n. f. Alcaloïde pentacyclique indolizino-quinoléique à fonction lactone isolé d’un arbre de Chine et du Tibet, Camptotheca acuminata Decne., Cornaceae, à partir duquel il est extrait industriellement ; également obtention à partir d’une Icacinaceae de l’Inde, Nothapodytes nimmoniana (Graham) Mabb. ; méthodes complémentaires de production par…
Campylobacter n. m. Bacille de la famille des Campylobacteraceae comprenant 2 genres : Campylobacter avec 18 espèces et Arcobacter avec 4 espèces. Campylobacter est un Bacille de forme incurvée ou hélicoïdale à Gram négatif, très mobile, micro-érophile pour la plupart des espèces, métabolisme oxydatif, non sporulé. Les principales…
Camrélizumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant (IgG4 kappa) dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée, PD‑1 (ou PCD-1, programmed cell death‑1), présents à la surface des lymphocytes T activés, des cellules B et des cellules tueuses NK.L’anticorps empêche la liaison des récepteurs PD-1 avec ses ligands…
Camu-camu n. m. Arbre (Myrciaria dubia (Kunth) McVaugh, Myrtaceae) des régions amazoniennes, cultivé au Brésil et au Pérou pour ses fruits comestibles contenant de l’acide ascorbique à une teneur très élevée et des polyphénols à propriétés antioxydantes.
Camylofine n. f. Dérivé atropinique de synthèse à fonction ester d’alcool isoamylique et d’un acide aromatique avec deux fonctions amine aliphatique. Spasmolytique anticholinergique.
Canagliflozine n. f. Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium-glucose de type 2, SGLT2, (sodium-glucose linked transporter 2), responsable de la réabsorption dau moins 90 % du glucose par le rein. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose.
Canakinumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre l’interleukine-1β (IL-1β). Il inhibe son interaction avec ses récepteurs et, par suite, la synthèse des médiateurs inflammatoires.
Canaliculé adj. Creusé en gouttière, exemple feuille du pin sylvestre.
Canal-rhodopsine n. f. Sous-famille de rhodopsines présentes dans les algues vertes unicellulaires. Identifiées dans Chlamydomonas reinhardtii, la canal-rhodopsine-1 (ChR1) et la canal-rhodopsine-2 (ChR2) ont une structure semblable à celle des autres rhodopsines et fonctionnent comme des canaux ioniques sous l’effet de la lumière. La canal-rhodopsine-2 (type…
Cancer n. m. Pathologie caractérisée par la présence d’une ou de plusieurs tumeurs malignes formées à partir de la transformation d’une cellule initialement normale, à la suite d’une mutation ou/et à une instabilité génétique. La transformation cellulaire tumorale se traduit par une perte de contrôle du cycle cellulaire…
Cancérisation n. f. Transformation d’un tissu sain ou de cellules non cancéreuses en tumeur maligne.
Cancérogène adj. et n. m. Qui peut provoquer la formation de tumeurs cancéreuses, en favoriser le développement, en augmenter la fréquence, en raccourcir le délai d’apparition et/ou en augmenter la malignité (exemple goudron de houille).Cf cancérogenèse.
Cancérogenèse n. f. Ensemble des étapes conduisant une cellule normale à engendrer une population de cellules cancéreuses sous l’action de facteurs internes de nature génétique et/ou épigénétique et/ou de facteurs externes (dits environnementaux).De nombreux facteurs interviennent à ce stade : alcool, tabac, hormones, alimentation. Après croissance tumorale, apparaît…
Candéla n. m. Unité de base SI (symbole cd) de l’intensité lumineuse d’une source qui émet, dans une direction donnée, un rayonnement monochromatique de fréquence 5,40.10 hertz (correspondant à une longueur d’onde dans le vide de 555 nm) et dont l’intensité énergétique dans cette direction est de 1/683…
Candésartan cilexétil n. m. Antihypertenseur, dérivé de la famille des sartans et prodrogue dont le métabolite actif est un antagoniste de l’angiotensine II au niveau des récepteurs de type ATInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 2573).
Candida n. m. Genre de levures de la famille des Cryptococcaceae. Plusieurs espèces sont les agents des candidoses ou moniliases. Principales espèces : Candida albicans, C. tropicalis, C. pseudotropicalis, C. guilliermondii, C. kruse, C. glabrata.
Candidose n. f. Nom générique donné aux maladies déjà décrites par les auteurs grecs, provoquées par plusieurs levures du genre Candida, particulièrement C. albicans.
Cangrélor n. m. Inhibiteur du récepteur P2Y12 plaquettaire. Administré par voie parentérale, cet antiagrégant a une action rapidement réversible. Donné, en association avec laspirine, peu avant un geste d’angioplastie coronaire avec mise en place d’une prothèse endocoronaire (stent), il diminue le taux de thrombose de lendoprothèse et la mortalité sans augmenter les saignements. Un…
Canitie n. f. Présence plus ou moins importante de cheveux blancs dans une chevelure normale, résultant de la dégénérescence, congénitale ou acquise, des mélanocytes du bulbe pileux.
Cannabidiol n. m. Cannabinoïde naturel (phytocannabinoïde) de nature terpénophénolique, présent dans les inflorescences du chanvre (Cannabis sativa L., Cannabaceae), dérivé de l’acide cannabidiolique, formé en particulier lors du chauffage. Dénué des propriétés psychoactives caractéristiques du tétrahydrocannabinol (THC), il agit sur de multiples cibles et manifeste de nombreuses propriétés…
Cannabinoïde n. m. Nom générique pour des substances de nature terpénophénolique (plus de 80 sont connues) présentes dans le cannabis. Certains cannabinoïdes sont psychoactifs, en particulier le Δ-THC ou plus simplement THC) ; d’autres sont dénués des propriétés psychotropes indésirables du THC : cannabinol (CBN), cannabidiol (CBD très…
Cannabis n. m. Grande herbacée dioïque (Cannabis sativa L., appartenant au genre monospécifique Cannabis, Cannabaceae) à tige cannelée dressée et feuilles palmatiséquées (5 à 7 lobes à bords dentés) bien reconnaissables ; fleurs femelles en cymes compactes mêlées de bractées foliacées ; fruit ovoïde lisse et grisâtre (akène…
Canne n. f. En botanique, terme populaire désignant des plantes herbacées élevées telles que des roseaux et des bambous (par exemple canne à sucre, canne à balais, canne de Provence).
Canneberge n. f. Sous-arbrisseau tapissant (Vaccinium macrocarpon Aiton, Ericaceae), des États-Unis et du Canada. Fruit (baie rouge acidulée et astringente) contenant des oligomères proanthocyanidoliques présentant des liaisons interflavaniques de type A (dimères et trimères de l’épicatéchol) ; effet bactériostatique vis-à-vis de souches uropathogènes d’Escherichia coli, lié à une…
Cannelé adj. Qualifie un organe présentant des côtes longitudinales régulières séparées par des sillons.(exemple la tige cannelée d’angélique).
Cannelier n. m. Nom commun d’arbres asiatiques du genre Cinnamomum, Lauraceae, dont lécorce (cannelle) contient une huile essentielle très riche en aldéhyde cinnamique (isomère E). C. verum J. Presl (synonyme C. zeylanicum Blume) fournit la cannelle officinale, dite de Ceylan (Sri Lanka) ; trois autres espèces fournissent également…
Cannelle n. f. Écorce fournie par plusieurs espèces de canneliers, en particulier le cannelier dit de Ceylan, Cinnamomum verum J. Presl, contenant une huile essentielle renfermant très majoritairement (jusqu’à 90 %) du (E)-cinnamaldéhyde ; huile essentielle antibactérienne, antifongique, spasmolytique et réputée stimulante du système nerveux central. Mise en…
Canrénoate (de potassium) n. m. Stéroïde antagoniste de l’aldostérone transformé dans l’organisme en substance active, la canrénone, diurétique d’épargne potassique.
Cantharide n. f. Insecte coléoptère (Lytta vesicatoria L., Meloidae) caractérisé par ses élytres de couleur vert brillant à reflets cuivrés ; large distribution géographique. Propriétés vésicantes dues à la présence de cantharidine ; réputation abusive et dangereuse d’aphrodisiaque à l’origine d’accidents graves potentiellement mortels. Poudre de cantharide autrefois…
Cantharidine n. f. Substance de nature sesquiterpénique produite par certains insectes coléoptères, notamment la cantharide. Propriétés inhibitrices des protéines phosphatases 1 et 2A ; localement, intense effet vésicant ; par ingestion, dangereuse réputation d’aphrodisiaque ; toxicité élevée.
Canthaxanthine n. f. Dérivé dicétonique du β-carotène. Pigment rose violet, très répandu dans la nature, employé comme additif alimentaire et pharmaceutique.
Canule n. f. Sonde courte inférieure à 40 cm, destinée à pénétrer un orifice naturel, dans un but d’évacuation, d’instillation d’un médicament ou de passage d’un gaz.
Caoutchouc n. m. Produit issu de la coagulation du latex de l’hévéa (Hevea brasiliensis (Willd. ex A.Juss.) Müll.Arg., Euphorbiaceae) et secondairement d’autres plantes tropicales. Matière élastique résultant d’une polymérisation d’unités terpéniques (dont les doubles liaisons sont majoritairement de configuration cis). Par divers traitements (additifs, chauffage…) constituant la vulcanisation,…
Capabilité n. f. Mesure établissant le rapport entre la performance réelle d’un procédé industriel ou d’une machine (en tant que composante d’un procédé industriel) et sa performance supposée.
→ Caractères
Canal
Anglais : canal
Espagnol : canal ou conducto
Étymologie : Latin cănālis tube, tuyau, conduit d’eau, canal [ouvert ou couvert].
n. m. Conduit naturel faisant communiquer un organe avec un autre ou avec l’extérieur. Également nom de différentes parties configurées comme des canaux.
Canal artériel
Anglais : ductus arteriosus
Espagnol : conducto arterioso
Court vaisseau qui relie, pendant la vie intra-utérine, l’aorte à la branche gauche de l’artère pulmonaire, permettant ainsi au sang fœtal provenant du ventricule de court-circuiter partiellement la circulation pulmonaire, très peu fonctionnelle chez le fœtus. À la naissance, le canal artériel se ferme et se transforme en ligament artériel, fixant entre elles l’artère pulmonaire et l’aorte.
Canal biliaire
Anglais : bile duct
Espagnol : conducto biliar
Conduit intrahépatique qui draine la bile sécrétée par les hépatocytes, recueillie par les canalicules biliaires. La réunion des canaux biliaires donne les canaux hépatiques droit et gauche qui sortent du foie au niveau du hile en formant le canal hépatique.
Canal cholédoque
Anglais : common bile duct
Espagnol : conducto colédoco
Canal issu de la jonction du canal hépatique commun et du canal cystique et qui débouche dans le duodénum, au niveau de la grande caroncule, par l’ampoule de Vater dont l’écoulement est régulé par le sphincter d’Oddi.
Canal cystique
Synonyme(s) : talus cystique
Anglais : cystic duct
Espagnol : ducto cistico
Canal reliant la vésicule biliaire au canal hépatique, voie biliaire principale, pour donner le canal cholédoque. Son obstruction par des calculs vésiculaires engendre des crises douloureuses de colique hépatique.
Canal déférent
Anglais : vas deferent
Espagnol : conducto deferente
Conduit spermatique interposé entre l’épididyme et les vésicules séminales.
Canal de Havers
Anglais : haversian anal
Espagnol : canal de Havers
Étymologie : De C. Havers 1650-1702, anatomiste anglais.
Situé au centre de l’os compact et contenant des capillaires sanguins, des fibres nerveuses et des cellules (ostéoblastes et ostéoclastes).
Canal hépatique commun
Synonyme(s) : conduit hépatique commun
Anglais : common hepatic duct
Espagnol : conducto hepático común
Partie de la voie biliaire principale située entre la réunion des canaux hépatiques droit et gauche dans le hile du foie et l’abouchement du canal cystique pour former le canal cholédoque.
Canal ionique
Anglais : ionic canal
Espagnol : canal iónico
Structure transmembranaire formée par assemblage de sous-unités protéiques, délimitant un passage entre milieux extra- et intracellulaire par lequel peuvent migrer des ions.
Ce sont principalement les ions chlorure, sodium, potassium et calcium en fonction de leur gradient de concentration avec une sélectivité pour anions ou cations assurée par la présence de parties polarisées en bordure du canal et une spécificité ionique en fonction de leur taille. L’ouverture dépend - pour les canaux voltage-dépendants, du niveau de polarisation membranaire - pour les canaux associés à un récepteur ionotropique, de l’activation par un agoniste de sites présents sur la partie extracellulaire du complexe. Pour d’autres, l’ouverture se fait sous l’action de stimulus agissant sur l’environnement cellulaire par exemple étirement membranaire, température.
Canal lacrymonasal
Synonyme(s) : lacrymal
Anglais : nasolacrimal duct
Espagnol : conducto nasolagrimal
Canal creusé dans le maxillaire supérieur, faisant communiquer le sac lacrymal et les fosses nasales.
Canal de Schlemm
Anglais : Schlemm’s canal
Espagnol : canal de Schlemm
Étymologie : De F.S. Schlemm, 1795-1858, anatomiste allemand.
Veine annulaire située près du bord antérieur de la sclérotique, dans l’angle iridocornéen de l’œil, qui collecte l’humeur aqueuse après sa filtration au travers du trabéculum scléral. Son obturation provoque le glaucome.
Canal de Wirsung
Anglais : duct of Wirsung
Espagnol : canal de Wirsung
Étymologie : De J. Wirsung 1589-1643, anatomiste allemand.
Canal excréteur principal du pancréas qui conduit les sucs pancréatiques jusqu’à la grande caroncule du duodénum par l’intermédiaire de l’ampoule de Vater.