« Trastuzumab déruxtécan » : différence entre les versions

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|VM_Définition=Immunoconjugué, qui est constitué d’un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal (immunoglobuline de type IgG1) humanisé, ciblant le récepteur HER2 (''Human Epidermal Growth Factor Receptor-2''), avec la même séquence d’acides aminés que le [[Trastuzumab|trastuzumab]], lié de façon covalente au déruxétan, stable dans le plasma. Le déruxétan est un dérivé de l’exatécan, [[Inhibiteur|inhibiteur]] des topoisomérases I, qui comprend un bras de liaison tétrapeptidique (Gly-Phe-Gly-Gly), clivable. En moyenne, 8 molécules de déruxétan sont liées à chaque molécule d’anticorps sur des groupes cystéinyles (thioéthers).<br />Les récepteurs HER2 appartenant à la famille des récepteurs de facteurs de croissance épidermique, exprimés à la surface de certaines cellules tumorales, et notamment surexprimés dans certains cancers du sein, sont impliqués dans les mécanismes de signalisation intracellulaire contrôlant la croissance, la survie, l’adhésion, la migration et la différenciation cellulaires. Après la fixation à ces récepteurs, le [[Trastuzumab|trastuzumab]] déruxtécan est internalisé et le bras de liaison est clivé dans la cellule par des enzymes lysosomales, dont l’expression est régulée positivement dans les cellules cancéreuses. Une fois libéré dans le cytoplasme, l’exatécan provoque des lésions de l’ADN et la mort cellulaire par [[Apoptose|apoptose]]. Il est environ 10 fois plus puissant que le SN-38, le métabolite actif de l’irinotécan. Il se lie également au récepteur FcγRIIIa et à la fraction C1q du complément. L’anticorps induit une cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des [[Anticorps|anticorps]] (ADCC) et inhibe la signalisation par la voie phosphatidyl-inositol-3 kinase (PI3 K), dans les cellules humaines de cancer du sein qui surexpriment HER2.<br />Voir : Immunoconjugué ; Anticorps ; Immunoglobuline ; Récepteur ; Trastuzumab ; Exatécan ; Topoisomérase ; Thioéther ; Facteur (de croissance) ; SN-38  ; Irinotécan ; ADCC.
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|VM_Commentaires=En monothérapie, il est indiqué dans le traitement des patientes adultes présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu préalablement au moins deux lignes de traitement anti-HER2. Les patients traités par le [[Trastuzumab|trastuzumab]] déruxtécan doivent avoir un statut tumoral HER2 positif documenté, défini comme un score 3<sub>+</sub> par immunohistochimie (IHC) ou comme un ratio ≥ 2,0 par hybridation ''in situ'' (HIS) ou hybridation ''in situ'' en [[Fluorescence|fluorescence]] (FISH), déterminés en utilisant un dispositif médical de diagnostic ''in vitro'' (DIV) portant le marquage CE. Il est administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines (cycle de 21 jours), jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
|VM_Commentaires=En monothérapie, il est indiqué dans le traitement des patientes adultes présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu préalablement au moins deux lignes de traitement anti-HER2. Les patients traités par le [[Trastuzumab|trastuzumab]] déruxtécan doivent avoir un statut tumoral HER2 positif documenté, défini comme un score 3<sub>+</sub> par immunohistochimie (IHC) ou comme un ratio ≥ 2,0 par hybridation ''in situ'' (HIS) ou hybridation ''in situ'' en [[Fluorescence|fluorescence]] (FISH), déterminés en utilisant un dispositif médical de diagnostic ''in vitro'' (DIV) portant le marquage CE. Il est administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines (cycle de 21 jours), jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
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Dernière version du 1 décembre 2024 à 03:03

Toxicovigilance ←

Transamination n. f. Réaction réversible de transfert de la fonction amine primaire dun acide aminé sur un cétoacide, réalisée par diverses transaminases. Les transaminases ont comme cofacteur le phosphate de pyridoxal.

Transcriptase Cf ARN polymérase.

Transcription n. f. Conversion de données dun langage, dun code ou dun support à un autre, opération comprenant la lecture, la traduction, lenregistrement.

Transcriptome n. m. Ensemble des ARN messagers issus de lexpression dune partie dun génome, autrement dit des gènes exprimés.

Transcriptomique n. f. Étude de lensemble des ARN messagers (ARNm) produits lors du processus de transcription dun génome. Elle repose sur la quantification systématique de ces ARNm, ce qui permet davoir une indication relative du taux de transcription de différents gènes dans des conditions données. Plusieurs techniques permettent…

Transcrocétine n. f. Apocaroténoïde dicarboxylique présent en particulier dans les stigmates de safran (Crocus sativus L., Iridaceae) et dans le fruit de Gardenia jasminoides J. Ellis (Rubiaceae) ; formé naturellement par coupure oxydante de la zéaxanthine ; également par hydrolyse de la crocine (= α-crocine), diester entre la…

Transcytose n. f. Migration, dans les cellules polarisées, entre les domaines basolatéraux et apicaux par lintermédiaire dendosomes. Exemple : un récepteur Fc liant un anticorps du côté basal de lintestin et le transportant vers le côté apical.

Transduction n. f. 1- Transfert de matériel génétique dune cellule à une autre, par exemple transfert de matériel génétique dune bactérie à une autre, à laide de bactériophages, transfert de matériel génétique exogène à des cellules de mammifères, à laide de vecteur, viral ou non viral (liposomes, électroporation)…

Transestérification n. f. Réaction dans laquelle le groupe alcoxy OR1 d’un ester est remplacé par un autre, généralement par réaction de l’ester RCOOR1 avec un alcool R2OH.

Transferrine n. f. Glycoprotéine du groupe des β‑globulines, synthétisée par les hépatocytes et assurant le transport sanguin du fer, sous la forme ferrique, depuis les sites de réserve (foie, rate) vers la moelle osseuse. Normalement, seul un tiers de la transferrine présente est combiné au fer. Cette proportion…

Transfert n. m. Déplacement dune personne ou dune entité à une autre.

Transformation n. f. Passage dune forme à une autre.

Transfuseur n. m. Dispositif médical destiné à linjection intraveineuse lente de sang frais ou conservé. Par opposition au perfuseur, le transfuseur est muni dun filtre de grande taille pour éliminer les caillots sanguins.

Transfusion n. f. Action consistant à faire passer un liquide dun récipient dans un autre.

Transgène n. m. Gène transféré, naturellement ou par ingénierie génétique, dun organisme à un autre. Dans la pratique des manipulations génétiques, le terme désigne au sein dun vecteur la séquence dun ADN cloné à partir dun premier organisme et destiné à être introduit dans des cellules dun second…

Transgenèse

Transgénique adj. Qualifie un être vivant dont le génome a été modifié volontairement par introduction dun ou plusieurs gènes étrangers ou par modification de gènes préexistants (surexpressions, mutations, insertions, délétions).

Transit n. m.

Translocation n. f. 1- Aberration chromosomique consistant en un transfert dun segment de chromosome ou dun chromosome entier à un chromosome dune autre paire. Si la transformation se fait sans perte de gène, on dit quelle est équilibrée ; elle est réciproque lorsquun échange de segment a lieu…

Transparence n. f. Qualité dun corps qui laisse passer la lumière sans labsorber.

Transport n. m. Action de porter dun lieu dans un autre.

Transporteur n. m. Personne, machine, appareil, élément qui transporte.

Transposition n. f. Action de réarranger, de transposer.

Transposition industrielle

Transposon n. m. Séquence dADN susceptible de se déplacer dun endroit du génome à un autre, sans jamais apparaître à létat libre.

Transsudat Cf exsudat

Transthyrétine n. f. Protéine synthétisée majoritairement par les hépatocytes, circulant sous forme de tétramère de 56 kDa. Chaque monomère a spontanément une structure β plissée qui le prédispose à sagréger et à former les fibrilles amyloïdes. La transthyrétine fixe et transporte, dans le plasma, la thyroxine et le…

Trapidil n. m. Triazolopyrimidine à propriétés vasodilatatrices, par inhibition de la phosphodiestérase et inhibitrice de lagrégation plaquettaire. Cest aussi un antagoniste du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF, platelet derived growth factor) dont la capacité à prévenir et réduire la resténose après angioplastie est discutée.Inscrit à la…

Étrasimod Petite molécule de synthèse, modulatrice du récepteur du sphingosine-1-phosphate (S1P), qui se lie aux récepteurs S1P1, S1P4 et S1P5 et est un agoniste équilibré de la protéine G et de la bêta-arrestine au niveau du S1P.Il a une activité minimale sur la S1P3, mais aucune…

Trastuzumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé recombinant de classe IgG1, dirigé contre le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain HER2 (human epidermal growth factor receptor-2). Comme les 3 autres récepteurs (HER1, HER3 et HER4), HER2 possède une activité tyrosine kinase et joue un rôle essentiel…


Trauma n. m. Lésion locale provoquée par laction ou le choc physique violent dorigine extérieure au sujet. Exemple : trauma crânien.

Traumatisme n. m. 1- Ensemble de pathologies physiques et métaboliques provoquées par les conséquences dun ou plusieurs traumas sur lorganisme (accident, fracture, choc) ; 2- Violent choc émotionnel provoquant chez le sujet un ébranlement durable.

Travail n. m. Résultat utile produit par le fonctionnement de quelque chose

Travoprost n. m. Antiglaucomateux, ester isopropylique du (+)‑fluprosténol, analogue des prostaglandines PGF2α. Il agit comme agoniste complet, hautement sélectif, et à haute affinité pour le récepteur FP des prostaglandines. Il abaisse la tension intraoculaire en augmentant lécoulement de lhumeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales.

Trazodone (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la pipérazine, à noyaux condensés pyridine et 1,2,4-triazole ; inhibiteur de la recapture de la sérotonine et antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5‑HT, antidépresseur, anxiolytique.

Trébananib n. m. Pepticorps antiangiogénique produit par la technologie de l’ADN recombinant mettant en œuvre des bactéries Escherichia coli. Ce peptide inhibe la liaison des angiopoïétines 1 et 2 à leur récepteur à activité tyrosine kinase, le Tie-2 (Tyrosine kinase with immunoglobuline and EGF homology domains), ou TEK,…

Trèfle n. m. Nom vernaculaire de plantes herbacées dont les feuilles sont composées de trois folioles, appartenant, sauf rares exceptions (par exemple le trèfle d’eau), au genre Trifolium (Fabaceae ex-Légumineuses) ; désignées dans ce cas en anglais par clover et en espagnol par trébol.

Tréhalose n. m. Diholoside non réducteur composé de deux molécules de glucose liées par un pont 1,1-α-glycosidique.

Trématode n. m. Classe dhelminthes plats, du phylum des Plathelminthes, parasites à corps non segmenté avec ventouses de fixation. Parmi les trématodes sont classés les douves, hermaphrodites, et les schistosomes (ou bilharzies) à sexe séparé.

Tremblement n. m. Mouvement rythmique, oscillatoire impliquant surtout les membres supérieurs, parfois la tête. Les formes les plus courantes sont le tremblement essentiel et le tremblement parkinsonien.

Trémélimumab n. m. Anticorps monoclonal totalement humain, d’isotype IgG2, destiné à stimuler lactivité du système immunitaire vis-à-vis des cellules tumorales, en se liant à une molécule présente à la surface des cellules T, appelée antigène-4 des lymphocytes T cytotoxiques, CTLA-4 (cytotoxic T cells antigen-4). Cet antigène est un…

Trémor n. m. Substantif retrouvé dans lexpression « flapping tremor » : tremblement lent des poignets et des doigts « en ailes de papillon », signe caractéristique du début de lencéphalite hépatique (astérixis).

Trenbolone (hexahydrobenzylcarbonate de) n. f. Dérivé de la nandrolone (19‑nortestostérone), avec deux liaisons éthyléniques supplémentaires.

Tréosulfan n. m. Analogue hydroxylé du busulfan, précurseur pharmacologique (prodrogue) qui agit comme un alkylant bifonctionnel, doué de propriétés myéloablatives, immunosuppressives et antinéoplasiques. Le tréosulfan est transformé par hydrolyse en L-diépoxybutane via un intermédiaire monoépoxyde, qui est capable de provoquer des liaisons double‑brin sur lADN, conduisant à…

Trépanation n. f. Opération chirurgicale consistant à ouvrir la boîte crânienne en découpant un volet osseux, afin de réduire lhypertension intracrânienne due à une hémorragie épidurale et darrêter celle‑ci ou encore afin daccéder au cerveau, lors dune intervention de neurochirurgie.

Treponema Genre bactérien de lordre des Spirochaetales, de la famille des Spirochaetaceae. Micro-organismes (tréponèmes) spiralés de 6 à 15 µm de long et de 0,1 à 0,2 µm de large, aux extrémités effilées, animés de mouvements caractéristiques de rotation autour de leur axe longitudinal, glissement davant…

Tréponématose n. f. Terme générique de maladies infectieuses endémiques non vénériennes, chroniques et contagieuses dues aux Treponema dont lHomme est lunique hôte naturel et qui sévissent dans les zones rurales dAfrique, dAmérique centrale et dAsie. Elles se présentent sous des formes cliniques et épidémiologiques spécifiques qui comprennent le…

Tréprostinil sodique n. m. Dérivé tricyclique possédant un noyau benzo-cis-hydrindane, analogue de la prostacycline, puissant vasodilatateur naturel. Il exerce un effet vasodilatateur direct au niveau de la circulation artérielle et systémique ainsi quun effet inhibiteur de lagrégation plaquettaire.

Trétinoïne n. f. La trétinoïne (acide rétinoïque) est un métabolite du rétinol (vitamine A) via l’oxydation du rétinol en rétinal (aldéhyde), puis l’oxydation du rétinal en acide rétinoïque. Des études ont montré que la trétinoïne, par voie orale, induit une différenciation des cellules et inhibe leur prolifération,…

TRF (Thyrotropin releasing factor)

TRH (Thyrotropin releasing hormone)

Triacétine n. f. Dérivé triacétylé du glycérol, dont les propriétés fongistatiques sont attribuées à la capacité de la triacétine à libérer de lacide acétique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1106).

Triamcinolone n. f. Cortisonique de type glucocorticoïde à propriétés anti-inflammatoires renforcées par la présence dun fluor en position 9α et à propriétés minéralocorticoïdes atténuées mais encore importantes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1376 et 0867 (hexacétonide de), 07/2012, 0533 (acétonide de).

Triamtérène n. m. Dérivé triaminé de la ptéridine, diurétique dépargne potassique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0058).

Triaperturé adj. Qualifie un grain de pollen muni de trois ouvertures (ou apertures). Cest le cas chez les Dicotylédones les plus évoluées. La triaperture facilite la sortie du tube pollinique. Chez des dicotylédones peu évoluées et les monocotylédones, le grain de pollen peut être muni dune seule…

Triaryléthylène n. m. Dérivé de léthylène substitué par trois noyaux aromatiques. Les triaryléthylènes sont des modulateurs des récepteurs des œstrogènes. Ces dérivés sont utilisés, soit en hormonothérapie antitumorale (exemple : tamoxifène), soit comme inducteurs de lovulation (exemple clomifène)".

Triazine n. m. Nom donné à des composés hétérocycliques aromatiques, à six sommets dans le cycle dont trois carbones et trois azotes. Les plus importantes sont les triazines symétriques (ou s-triazines), parmi lesquelles on trouve des produits utilisés en pharmacie (exemples : almitrine, analeptique respiratoire et altrétamine, antinéoplasique).

Triazolam n. m. Dérivé des 1,4‑benzodiazépines, à propriétés anxiolytiques et surtout hypnotiques, de courte durée daction, mais avec une tolérance et dépendance marquées.

Triazole n. m. Composé hétérocyclique aromatique à cinq atomes dans le cycle, dont trois atomes dazote et deux de carbone.

Triboluminescence n. f. Émission lumineuse provoquée par la rupture brutale de certains matériaux. Elle peut apparaître également par frottement ou écrasement de certains cristaux.



→ Triglycéridémie

Trastuzumab déruxtécan

Dernière modification de cette page le 13 juillet 2023


Trastuzumab déruxtécan.

Synonyme(s) : fam-trastuzumab déruxtécan-nxki

n. m.  (DCI). Immunoconjugué, qui est constitué d’un anticorps monoclonal (immunoglobuline de type IgG1) humanisé, ciblant le récepteur HER2 (Human Epidermal Growth Factor Receptor-2), avec la même séquence d’acides aminés que le trastuzumab, lié de façon covalente au déruxétan, stable dans le plasma. Le déruxétan est un dérivé de l’exatécan, inhibiteur des topoisomérases I, qui comprend un bras de liaison tétrapeptidique (Gly-Phe-Gly-Gly), clivable. En moyenne, 8 molécules de déruxétan sont liées à chaque molécule d’anticorps sur des groupes cystéinyles (thioéthers).
Les récepteurs HER2 appartenant à la famille des récepteurs de facteurs de croissance épidermique, exprimés à la surface de certaines cellules tumorales, et notamment surexprimés dans certains cancers du sein, sont impliqués dans les mécanismes de signalisation intracellulaire contrôlant la croissance, la survie, l’adhésion, la migration et la différenciation cellulaires. Après la fixation à ces récepteurs, le trastuzumab déruxtécan est internalisé et le bras de liaison est clivé dans la cellule par des enzymes lysosomales, dont l’expression est régulée positivement dans les cellules cancéreuses. Une fois libéré dans le cytoplasme, l’exatécan provoque des lésions de l’ADN et la mort cellulaire par apoptose. Il est environ 10 fois plus puissant que le SN-38, le métabolite actif de l’irinotécan. Il se lie également au récepteur FcγRIIIa et à la fraction C1q du complément. L’anticorps induit une cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC) et inhibe la signalisation par la voie phosphatidyl-inositol-3 kinase (PI3 K), dans les cellules humaines de cancer du sein qui surexpriment HER2.
Voir : Immunoconjugué ; Anticorps ; Immunoglobuline ; Récepteur ; Trastuzumab ; Exatécan ; Topoisomérase ; Thioéther ; Facteur (de croissance) ; SN-38  ; Irinotécan ; ADCC.


En monothérapie, il est indiqué dans le traitement des patientes adultes présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu préalablement au moins deux lignes de traitement anti-HER2. Les patients traités par le trastuzumab déruxtécan doivent avoir un statut tumoral HER2 positif documenté, défini comme un score 3+ par immunohistochimie (IHC) ou comme un ratio ≥ 2,0 par hybridation in situ (HIS) ou hybridation in situ en fluorescence (FISH), déterminés en utilisant un dispositif médical de diagnostic in vitro (DIV) portant le marquage CE. Il est administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines (cycle de 21 jours), jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.