Eau
Dynéine n. f. Complexe protéique d’environ 2 MDa comportant 2 chaînes lourdes, 7 ou 8 chaînes intermédiaires et plusieurs chaînes légères. Assurent le déplacement de vésicules et d’organites le long des microtubules et se dirigeant vers leur extrémité «-». Est également responsable du glissement des cils et des…
Dynode n. f. Élément se trouvant en plusieurs exemplaires dans certains tubes photomultiplicateurs. Une dynode est formée d’une plaque d’un métal capable après l’impact d’un électron d’en émettre plusieurs autres.
Dynorphine n. f. Neuropeptide opioïde endogène formée au niveau présynaptique par clivage enzymatique d’un précurseur, reconnue principalement par les récepteurs opioïdes κ. Rôles multiples dans la physiologie de la douleur, le stress et l’humeur, les régulations thermiques, circadiennes et alimentaires
Dysautonomie n. f. Syndrome marqué par l’expression de divers symptômes, avec une intensité variable selon les sujets, dû à une dérégulation de lactivité des composantes, sympathique et parasympathique, du système nerveux autonome.Le symptôme le plus courant est une hypotension orthostatique. Il peut se produire aussi des troubles…
Dysbiose intestinale n. f. Modification du microbiote intestinal aboutissant à un déséquilibre des espèces qui le composent. Elle est caractérisée par une diminution plus ou moins importante de la biodiversité microbienne, responsable de lapparition de pathologies intestinales et / ou extra-intestinales.
Dysenterie n. f. Maladie inflammatoire du côlon caractérisée par des exonérations de selles afécales, parfois mêlées de sang et par des douleurs abdominales. Elle est causée soit par des entérobactéries (dysenterie bacillaire) provoquant une toxi-infection contagieuse endémo-épidémique soit par une parasitose (dysenterie amibienne par Entamoeba histolytica).
Dysésthésie n. f. Modification du seuil de perception de la sensibilité. Il peut être augmenté ou diminué.
Dysgueusie n. f. Altération, anomalie du goût. Exemple : effet indésirable de lhydroxychloroquine, consommation dartichaut qui conduit à trouver un goût sucré à leau, miraculine qui fait paraître sucré un goût acide.
Dyshématopoïèse n. f. Trouble dans la production de cellules sanguines. Son étiologie peut être congénitale ou acquise.
Dyshidrose n. f. Variété deczéma avec éruption vésiculeuse et douloureuse, siégeant aux mains et aux pieds, sur les paumes, les plantes et les faces latérales des doigts et des orteils, évoluant par poussées. Lésions sans tendance au suintement, très prurigineuses, non érythémateuses et évoluant en desquamation.
Dyskinésie n. f. Pathologie motrice handicapante touchant surtout les membres et caractérisée par l’expression involontaire, phasique et anarchique de mouvements, ne correspondant pas au répertoire normal (incoordination, spasmes, tics, mouvements choréiques ou athétosiques, tremblements). Est la conséquence d’un dysfonctionnement au niveau des ganglions de la base. Peut également…
Dyslexie n. f. Perturbation de la capacité d’apprentissage de la lecture et de compréhension du texte lu, pouvant entraîner des difficultés décriture, chez des sujets sans déficit sensoriel ou moteur et dun niveau intellectuel normal.
Dyslipoïdose n. f. Ensemble de maladies génétiques transmises sur le mode autosomique récessif caractérisées par laccumulation de sphingolipides ou de cérébrosides dans le système réticulo-endothélial de certains organes et notamment dans la rate.
Dysménorrhée n. f. Cycle menstruel irrégulier avec menstruations douloureuses.
Dysmyélopoïèse n. f. Groupe de syndromes hétérogènes caractérisés par une ou plusieurs cytopénies diversement associées, les cellules présentant des anomalies morphologiques. C’est ainsi que l’on parle selon les cas de dysérythropoïèse, de dysgranulopoïèse ou de dysthrombopoïèse. L’évolution se fait soit vers un tableau d’insuffisance médullaire, soit vers l’émergence…
Dyspepsie n. f. Trouble digestif fonctionnel, notamment gastrique, sans rapport direct avec une altération organique de lestomac.
Dysphagie n. f. Difficulté à avaler, d’origine fonctionnelle (trouble moteur de l’œsophage) ou organique (sténoses, obstructions). A distinguer des troubles de la déglutition.
Dysphasie n. f. Difficulté à coordonner et à structurer son langage.
Dysphonie n. f. Trouble de la phonation dû à un dysfonctionnement des effecteurs orolaryngés.
Dysplasie n. f. Trouble du développement d’un tissu ou dorgane, survenant avant ou après la naissance. La dysplasie est à lorigine de malformations, déformations, voire monstruosités, compatibles ou non avec lexistence. Il existe un grand nombre de qualificatifs précisant leur siège et leur nature.
Dyspnée n. f. Respiration difficile ou pénible par posture ou par pathologie pulmonaire ou cardiaque.
Dystasie n. f. Difficulté à se tenir debout.
Dystaxie n. f. Difficulté à contrôler ses mouvements volontaires.
Dystrophie n. f. Affection résultant de troubles nutritionnels dune cellule, dun organe, dun système organique, se traduisant généralement par une altération morphologique de lélément atteint. Exemples : dystrophies myotonique, œdémateuse, osseuse, musculaire.
Dystrophine n. f. Famille de protéines intracellulaires codées par le gène DMD (Duchenne muscular dystrophy gene), le plus grand gène humain séquencé. La forme la plus longue, la M-dystrophine, est associée à la membrane plasmique des muscles striés squelettiques et cardiaques et interagit avec le cytosquelette. Son rôle…
Dysurie n. f. Miction douloureuse ou difficile.
E2 Réaction d’élimination dont la loi de vitesse est d’ordre 2. Se produit en une seule étape qui passe par un état de transition à cinq centres. La stéréochimie est anti. Exemple : déshydrohalogénation d’un halogénure d’alkyle, en milieu alcalin fort.
Eau de laurier cerise
Ébastine n. f. Antihistaminique dépourvu d’effets anticholinergiques. L’ébastine et son métabolite actif, la carébastine, sont des antihistaminiques sélectifs agissant sur les récepteurs H1 périphériques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2015).
Éberconazole n. m. Antifongique. Léberconazole (dérivé racémique) appartient à la famille des antifongiques azolés et présente un mécanisme daction commun à cette famille par inhibition de la lanostérol 14α-déméthylase fongique.
Ebolavirus n. m. Virus à ARN monocaténaire de la famille des Filoviridae, à capside hélicoïdale (80 nm de diamètre) couverte dune enveloppe portant des spicules. Il a été isolé pour la première fois en 1976 au cours dépidémies de fièvre hémorragique déclarées simultanément au Zaïre et au Soudan.…
Ébrotidine n. f. Antiulcéreux. Lébrotidine est un antagoniste des récepteurs histaminiques H conduisant à une activité antisécrétoire.
Ébullioscopie n. f. Méthode utilisant l’augmentation de la température d’ébullition d’une solution (θ) par rapport à celle du solvant pur (θ est la constante cryoscopique du solvant, c la concentration en g/L du soluté et M sa masse molaire.
Ébullition n. f. Phénomène accompagnant le passage de l’état liquide à l’état gazeux lorsque la vaporisation a lieu non seulement à la surface, mais au sein même du liquide sous une pression constante p.
Éburnamonine Cf vinburnine.
Éburnation n. f. Zone de surdensification pathologique d’un tissu osseux ou cartilagineux par des sels de phosphates de calcium, lui donnant laspect et la consistance de l’ivoire. Se traduit, à la radiographie, par une zone osseuse anormalement contrastée); elle est visible dans certaines tumeurs osseuses, au cours d’infections…
Écaille n. f. Lame en forme d’écaille de poisson enveloppant certains organes végétaux (macrosporophylles) devenant ligneux : écailles ligneuses de la pomme de pin); petite lame mince et coriace constituée d’une feuille modifiée (rhizomes, bulbes, bourgeons, par exemple écaille bicarénée située à la base des rameaux de bambous;…
Écallantide n. m. Protéine recombinante de 60 aminoacides, inhibitrice de la kallicréine. La kallicréine plasmatique intervient dans la libération de la bradykinine qui joue un rôle déterminant dans la constitution de l’œdème. Une glycoprotéine endogène, le C1-inhibiteur (C1-1NH), s’oppose à la libération de la bradykinine. L’angio-œdème héréditaire est…
Écart n. m. Action de sortir brusquement de son chemin, de sa position.
Ecchondrome n. m. Hyperplasie du tissu cartilagineux formant saillie à la surface d’un cartilage ou émergeant sous le périoste de l’os d’une articulation, du larynx, des côtes ou toute autre zone anatomique comportant du cartilage. Lecchondrome provoque les nodosités des arthrites chroniques.
Ecchymose n. f. Plaque hémorragique dorigine souvent traumatique, résultant de lextravasion du sang au sein d’un tissu hypodermique ou sous-muqueux, évoluant d’une couleur rougeâtre à brun violacée. Elle est aseptique et peut être associée à un phénomène inflammatoire local. Elle s’estompe spontanément et diffère de la pétéchie ou…
ECHA (European Chemicals Agency)
Échancré adj. Qualifie une partie creusée ou entaillée au bord.
Échange n. m. Opération qui consiste à donner une chose et en recevoir une autre en contrepartie.
Échangeur n. m. Personne, dispositif ou système qui reçoit et renvoie à quelquun ou à quelque chose.
Échantillon n. m. Petite quantité d’un produit utilisée pour évaluer le tout. Spécimen remarquable dune espèce.
Échantillonnage n. m. Action déchantillonner par application d’un plan d’échantillonnage approprié permettant à l’échantillon résultant d’être représentatif de la masse ou de la population de laquelle il a été tiré.
Échantillonner v. Constituer un échantillon.
Échantillothèque n. f. Néologisme créé pour désigner : 1- la collection déchantillons de matières premières (sauf solvants, gaz et eau), d’articles de conditionnements et de produits finis (dans leur conditionnement final) conservés pour tout médicament, dans l’industrie pharmaceutique, à l’intention des autorités de tutelle mais aussi de…
Échelle n. f. Suite de degrés, de niveaux classés dans un ordre progressif et qui établit une hiérarchie. Moyen de comparaison ou d’évaluation. Série progressive de valeurs portées sur un axe orienté.
Échinacée n. f. Grande herbacée de la famille des Asteraceae ex-Composées, originaire d’Amérique du Nord, cultivée en Europe. La pharmacie utilise trois espèces : Echinacea angustifolia DC., E. pallida Nutt. et E. purpurea (L.) Moench. Si les feuilles sont toutes lancéolées, la distinction des espèces entre elles porte…
Échinocandine n. f. Terme générique pour une classe d’antibiotiques antifongiques lipopeptidiques, constitués d’un hexapeptide cyclique lié par une fonction amide à une chaîne formée d’un acide gras particulier ; obtenus par hémisynthèse à partir d’antibiotiques naturels (pneumocandines, par exemple pneumocandine B) eux-mêmes d’origine fongique, ils agissent par inhibition…
→ Écothiopate (iodure d’)
Eau
Anglais : water
Espagnol : agua
Étymologie : Latin ăqua eau, eau de rivière.
n. f. H2O, solvant dipolaire dont les molécules ont une forte tendance à s’associer par des liaisons hydrogène. A l’état de glace, sa structure est celle de tétraèdres liés les uns aux autres par des liaisons hydrogène. A l’état liquide, la structure est moins nettement connue. Certains pensent que la fusion de la glace se traduit par une simple distorsion des liaisons hydrogène. D’autres estiment qu’une partie seulement des molécules est libérée de toute liaison. Dans le premier cas, le modèle qui semble le plus acceptable est un réseau dans lequel chaque molécule d’eau est encore liée à ses quatre voisines mais dans lequel les liaisons intermoléculaires sont plus ou moins courbes ou plus ou moins étirées. Dans le second cas, plusieurs modèles sont proposées mais le plus souvent admis est celui d’un « réseau tremblottant » (flickering cluster) de molécules d’eau dispersées dans un liquide composé de molécules d’eau libres (voir figure). Le mérite de cette dernière structure est de fournir une explication possible à la dissolution dans l’eau de substances faites de molécules non polaires ou pourvues de portions non polaires. Tout porte à croire que de telles molécules vont se localiser là où elles ont le moins de chance de perturber les liaisons hydrogène de l’eau c’est-à-dire là où il y a des espaces ouverts dans les régions riches en glace. Cf hydrophobicité.
Indispensable à la vie, l’eau est impliquée dans de nombreux processus biologiques. En chimie, elle est un solvant et un réactif de très grande importance. En pharmacie galénique, elle occupe, en raison de son caractère physiologique, une place toute particulière. Elle entre, après purification, dans la composition de nombreuses préparations pharmaceutiques.
Eau de constitution
Anglais : essential water
Espagnol : agua de constitución
Étymologie : Eau non présente en tant que telle dans un composé mais qui se forme par chauffage. Par exemple, l’hydroxyde de calcium libère par chauffage une molécule d’oxyde de calcium et une molécule d’eau..
Eau de cristallisation
Anglais : water of crystallization
Espagnol : agua de cristalización
Molécules d’eau faisant partie de la structure des cristaux.
Eau d'hydratation
Anglais : hydratation water
Espagnol : agua de hidratación
Molécules d’eau groupées en sphères d’hydratation, entourant un ion en solution aqueuse. Leur nombre est difficile à déterminer.
Eau de javel
Cf hypochlorite de sodium.
Eau libre
Anglais : available ou free water
Espagnol : agua libre
Eau qui, dans le milieu où elle se situe, garde ses propriétés physiques usuelles. Par exemple, l’eau libre peut circuler entre les grains d’une couche géologique.
Eau liée
Anglais : bound water
Espagnol : agua ligada
Eau qui, dans le milieu où elle se situe, ne conserve pas ses propriétés physiques. Par exemple, cas de l’eau liée aux protéines et aux biomolécules : eau adsorbée à la surface d’un solide et eau liée aux solutés par des liaisons chimiques plutôt faibles du type Van der Waals et hydrogène.
Eau oxygénée
Cf peroxyde d'hydrogène.
Eau régale
Anglais : nitrohydrochloric acid
Espagnol : agua regia
Mélange de trois parties pour une d’acide chlorhydrique concentré et d’acide nitrique concentré. A la propriété de solubiliser l’or, «le roi des métaux», d’où son nom latin. La solubilisation est due à l’oxydation de l’or métal par l’ion nitrate rendue possible par formation de l’ion complexe AuCl4-.
Eau dentifrice
Anglais : mouthwash
Espagnol : enjuage bucal
Allemand : Mundwasser
Produit cosmétique d’hygiène bucco-dentaire appelé également solution dentaire, élixir dentifrice, solution de prébrossage ou d’après brossage, se présentant sous la forme de solution colorée et aromatisée. Il a pratiquement la même composition et le même objectif qu’un bain de bouche, toutefois la nature et la concentration des substances actives tels les antiseptiques étant légèrement différents, ce type de produit peut être, lui, utilisé quotidiennement.
Eau de Cologne
Anglais : cologne, eau de Cologne
Espagnol : agua de colonia, colonia
Allemand : Eau de Cologne, Kölnischwasser
Produit cosmétique destiné au parfumage de la peau, caractérisé par un degré de dilution d’un concentré odorant d'origine naturelle et/ ou synthétique d’environ 4 à 6 % dans un support alcoolique à côté d’un fixateur.
Eau de parfum
Anglais : eau de parfum
Espagnol : agua de perfume, eau de parfum
Allemand : Wässerchen, duftendes Wasser
Produit cosmétique destiné au parfumage de la peau, caractérisé par un degré de dilution d’un concentré odorant d'origine naturelle et / ou synthétique d’environ 12 à 20 %, dans un support alcoolique à côté d’un fixateur.
Eau de toilette
Anglais : eau de toilette
Espagnol : agua de tocador, eau de toilette
Allemand : Eau de toilette, Toilettenwasser
Produit cosmétique destiné au parfumage de la peau, caractérisé par un degré de dilution d’un concentré odorant d'origine naturelle et / ou synthétique d’environ 7 à 12 %, dans un support alcoolique à côté d’un fixateur.
Eau micellaire
Anglais : micellar water
Espagnol : agua micelar
Allemand : Mizellarwasser
Préparation cosmétique d'hygiène dont l'objectif est d'éliminer diverses salissures lipophiles et hydrophiles présentes au niveau de la peau notamment celle du visage : elle entre dans la catégorie dite des démaquillants.
Elle est constituée d'eau dans laquelle sont solubilisés, en quantité assez élevée, des tensioactif , le plus souvent synthétiques non ioniques, sous forme de micelles . A ces constituants fondamentaux sont ajoutés des humectants, des conservateurs antifongiques, des modificateurs de pH voire des substances actives. Cette eau est capable, grâce au caractère amphiphile des agrégats micellaires, de solubiliser, à la fois, les impuretés lipophiles au niveau du cœur de la micelle formé des molécules lipophiles du tensioactif et les impuretés hydrophiles au niveau de la couronne externe formée des molécules hydrophiles du tensioactif. Ce type de produit est présenté en flacon classique ou en flacon aérosol qui fournit un spray.
Des eaux micellaires sont formulées spécifiquement pour peaux sensibles, pour bébés, pour hommes, et il est de plus en plus fait appel à des tensioactifs d'origine naturelle.
Eau thermale
Anglais : thermal water
Espagnol : agua termal
Allemand : Wasser einer Heilquelle
Ce type d’eau est utilisé essentiellement en spray pour ses propriétés adoucissantes et rafraîchissantes pour la peau.
Environnement - Santé publique
Eau douce
Anglais : sweet water
Espagnol : agua dulce
Se dit d’une eau dont la teneur en sels de calcium et de magnésium est faible (moins de 100 mg/L). Son titre hydrotimétrique est inférieur à 15 °f.
Une eau trop douce peut être corrosive envers les métaux, notamment le plomb des canalisations, et nécessiter une reminéralisation.
Eau dure
Anglais : hard water
Espagnol : agua dura
Se dit d’une eau dont la teneur en sels de calcium et de magnésium est élevée (plus de 165 mg/L). Son titre hydrotimétrique est supérieur à 25 °f.
Une telle eau peut entartrer les récipients et canalisations, notamment lors d’une élévation de la température. La dureté de l'eau est évaluée par hydrotimétrie (Cf degré hydrotimétrique) et peut être abaissée par des méthodes d’adoucissement (exemple: par échanges d’ions).
Eau de mer
Anglais : seawater
Espagnol : agua de mar
Eau issue du milieu marin, de pH légèrement alcalin, contenant des sels minéraux ionisés (chlorure de sodium, environ 35 g/L), source d'oligoéléments. .
En thérapeutique, notamment pédiatrique, elle est utilisée sous forme de sprays isotoniques ou hypertoniques pour lavage nasal. Sous l'effet du climat marin, associée aux algues et aux boues marines, elle est le principal ingrédient de la thalassothérapie.
Eau minérale naturelle
Anglais : mineral water
Espagnol : agua mineral
Eau microbiologiquement saine, répondant aux conditions fixées par l'Article R.1322-3 du Code de la Santé publique, provenant d'une nappe ou d'un gisement souterrain exploité à partir d'une ou plusieurs émergences naturelles ou forées constituant la source. Elle témoigne, dans le cadre de fluctuations naturelles connues, d'une stabilité de ses caractéristiques essentielles, notamment de sa composition et de sa température à l'émergence, qui ne sont pas affectées par le débit de l'eau prélevée. Elle se distingue des autres eaux destinées à la consommation humaine par sa composition en minéraux, oligoéléments ou autres constituants et par sa pureté originelle.
Eau potable
Anglais : potable water, drinking water
Espagnol : agua potable
Se dit d’une eau dont la consommation ou l’usage pour le bain ou la production des aliments et des glaces alimentaires, ne doit pas induire de risque pour la santé humaine. La dénomination réglementaire (Code de la Santé publique) est « eau destinée à la consommation humaine ».Ses caractéristiques doivent répondre aux exigences réglementaires fixées par la Directive européenne 98/83 du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et sa transcription dans le code de la santé.
Eau de source
Anglais : spring water
Espagnol : agua de naciente
Eau souterraine émergeant à l’air libre. Elle est exploitée par une ou plusieurs émergences naturelles ou forées. Lorsqu’elle est conditionnée, l’Article R1321-84 du Code de la Santé publique précise qu’il s’agit d’une eau d'origine souterraine, microbiologiquement saine et protégée contre les risques de pollution. A l'émergence et au cours de la commercialisation, elle doit respecter ou satisfaire les limites ou références de qualité, portant sur des paramètres microbiologiques et physicochimiques, définis par arrêté des ministres chargés de la consommation et de la santé. Toutefois, la présence de constituants instables ou indésirables peut contraindre à un traitement de l’eau de source, à la double condition de recourir à un traitement agréé et de respecter les critères de qualité définis ci-dessus.
Eau de table
Anglais : table water
Espagnol : agua de mesa
Eau potable ou rendue potable par un traitement adéquat dont la nature doit être indiquée sur l'étiquette. La gazéification, par addition de dioxyde de carbone, est autorisée. Pour l'eau de table, les vocables "minéral" et "source" sont interdits afin d'éviter les confusions avec les "eaux minérales".
Eau usée
Anglais : wastewater
Espagnol : agua residual
Eau résiduaire contaminée après divers usages domestiques, agricoles, professionnels, industriels et nécessitant une épuration appropriée avant d'être rejetée dans l’environnement.
Eau bidistillée
Anglais : bidistilled water
Espagnol : esp agua bidistillada
Eau purifiée obtenue par deux distillations successives, d'une pureté supérieure à celle de l'eau distillée.
Eau de chaux
Anglais : limewater
Espagnol : agua de cal
Solution aqueuse saturée de chaux éteinte.
Utilisée en pharmacie comme astringent
Eau distillée
Anglais : distilled water
Espagnol : agua distillada
Eau à l’état liquide résultant de la condensation de sa vapeur produite en vue de sa purification ou de l’extraction de principes volatils à partir de plantes chauffées en présence d’eau (hydrolat), selon un mécanisme associant l’extraction et l’entraînement à la vapeur. Par exemple, eau de fleur d’oranger, eau de laurier-cerise.
Eau hautement purifiée
Anglais : highly purified water
Espagnol : agua altamente purifigada ou agua ultrapura
Selon la Pharmacopée européenne, eau obtenue à partir d’une eau destinée à la consommation humaine selon des procédés de production particuliers qui comprennent, par exemple, l’osmose inverse à double passage, combinée à d’autres techniques appropriées telles que l’ultrafiltration et la désionisation.
Elle est destinée à la préparation de médicaments lorsqu’une qualité élevée est nécessaire, à l’exception des cas où l’emploi de l’eau pour préparations injectables est requis.
Eau pour dilution des solutions concentrées pour hémodialyse
Anglais : water for dluting the concentrates for hemodialysis
Espagnol : agua para dilución de soluciones concentradas para hemodiálisis
Généralement dénommée « eau pour hémodialyse »,l'eau pour dilution des solutions concentrées pour hémodialyse est obtenue à partir d’eau destinée à la consommation humaine par tout procédé approprié (Pharmacopée européenne). Dans les établissements de santé, elle est produite in situ (filtration, adoucissement, double osmose inverse) et amenée aux postes de dialyse par des réseaux de distribution spécifique. Les conditions de préparation, de transfert et de conservation doivent permettre de limiter le risque de contamination chimique et microbienne. Elle doit répondre à des exigences de qualités microbiologique et chimique (chlore total disponible, chlorures, fluorures, nitrates, sulfates, aluminium, ammonium, calcium, magnésium, métaux lourds, sodium). Les volumes utilisés étant très importants, la teneur en ions doit être telle que la solution diluée soit dénuée de toxicité pour l’usage prévu. Exemple: la teneur en aluminium est limitée à 10 ppb. Est limpide et incolore
Eau pour préparations injectables (eppi)
Anglais : water for injection
Espagnol : agua para preparaciones inyectables
Eau obtenue par distillation (dans un appareil en matériau approprié et conçu pour éviter le primage à partir d’eau destinée à la consommation humaine ou d’eau purifiée, elle est utilisée pour la préparation industrielle de médicaments administrés par voie parentérale. L’EPPI peut se présenter en vrac quand elle est destinée à la préparation industrielle de médicaments dont le véhicule est aqueux. Elle n’est alors pas nécessairement stérile car c’est le produit final qui le sera. Elle est stérilisée quand elle est destinée à la dissolution, au moment de l’emploi, d’une préparation pour administration parentérale. Elle est alors répartie en conditionnements unitaires (ampoules pour les petits volumes et flacons de verre avec opercule en caoutchouc et bague de sertissage en aluminium pour les volumes de 100 mL à 10 000 mL) et stérilisée par la chaleur après conditionnement. L’EPPI stérilisée doit répondre aux exigences de qualité de la Pharmacopée européenne pour l’eau purifiée mais, de surcroît, sa concentration limite en endotoxines ne doit pas dépasser 0,25 UI par mL. Est limpide, incolore, stérile et apyrogène
Eau purifiée
Anglais : purified water
Espagnol : agua purifigada
Selon la Pharmacopée européenne, eau obtenue à partir d'eau destinée à la consommation humaine (eau potable) par diverses méthodes : distillation, échange d'ions, osmose inverse, électrodialyse, ultrafiltration. Destinée à la préparation de médicaments autres que ceux qui doivent être stériles et exempts de pyrogènes. Est limpide, incolore, inodore, insipide, le résidu d'évaporation devant être inférieur à 10 mg/L. A la Pharmacopée européenne, figurent une eau purifiée en vrac et une eau purifiée conditionnée en récipients.