Voie

De Le dictionnaire
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Villosité ←

Virome n. m. Ensemble des génomes dune population virale associée à un écosystème donné qu’il s’agisse des eucaryotes ou procaryotes.Cf microbiome, microbiote.

Virose n. f. Nom générique donné aux maladies provoquées par des virus.

Virosome n. m. Système constitué par une vésicule phospholipidique ayant incorporé, dans sa bicouche, une protéine dorigine virale qui lui permet de fusionner avec la cellule cible, favorisant ainsi la libération de la substance active au niveau intracellulaire.

Virtualisation n. f. En informatique, partitionnement dun serveur physique en plusieurs machines virtuelles par abstraction du processus de la mémoire de stockage et des ressources réseau (CITRIX, VMWARE).

Virucide adj. Se dit dune substance qui neutralise linfectiosité dun virus, en dehors de la cellule dans laquelle il doit obligatoirement sintroduire pour se multiplier (exemples : les hypochlorites, le chlore).

Virulence n. f. Capacité dun agent infectieux: bactérie, micromycète, virus, de se développer ou de se multiplier, plus ou moins rapidement, dans un organisme et dy provoquer un état pathologique. La virulence nest pas une propriété permanente et intrinsèque dune espèce donnée.

Virus n. m. Entité biologique dont les dimensions varient de 10 à 300 nm. en dehors des virus géants dont la taille est supérieure à 200 nm et peut atteindre plus de 1000 nm. Invisibles au microscope optique, les virus peuvent être visualisés en microscopie électronique. Contrairement à…

Visa n. f. Formule de validation ajoutée à un acte.

Viscères n. m. Nom de lensemble des organes situés à lintérieur du corps.

Viscoélasticité n. f. Propriété dun fluide de posséder un comportement intermédiaire entre un liquide visqueux (cest-à-dire qui épouse la forme de son contenant, qui se déforme sans force de rappel tant quune contrainte est appliquée et qui dissipe de lénergie lors de lécoulement par frottement des couches de…

Viscosité n. f. Grandeur caractérisant la propriété dun fluide à sopposer à un écoulement.

Viscum

Visible adj. Qualifie le domaine des radiations électromagnétiques auxquelles lœil humain est sensible. Sétend, en longueurs donde, de 400 à 750 nm, en nombres d’onde de 25 000 à 13 000 cm Hz. L’absorption des radiations dans ce domaine est due à des transitions électroniques et donne…

Vision n. f. Capacité de connaître le monde extérieur par perception des radiations électromagnétiques de longueur donde comprise entre 350 et 750 nm pour l’espèce humaine.

Visiteur médical n. m. Personne exerçant, pour le compte d’une entreprise commercialisant des médicaments, une activité d’information par démarchage ou prospection visant à la promotion de ces médicaments auprès des professionnels de santé, sur un secteur géographique donné.Le visiteur médical a également pour mission de recueillir auprès des praticiens…

Vismodégib n. f. Substance active ciblant une nouvelle cible, la voie de signalisation Hedgehog. Au cours de lembryogenèse, la voie de signalisation Hedgehog (hérisson en français) contrôle la localisation, le moment de la prolifération et la différenciation cellulaires. Chez ladulte, cette voie est réprimée dans la plupart des…

Vitaceae Famille de lordre des Vitales comprenant 725 espèces tropicales et subtropicales généralement lianescentes.

Vitamine n. f. Substance organique existant en très petite quantité dans certaines matières nutritives et dont les faibles doses, indispensables à la croissance et au maintien de léquilibre vital, doivent être apportées par lalimentation, sous peine de carence. On classe, généralement, les vitamines en deux groupes selon leur…

Vitellus n. m. Nom des réserves énergétiques produites par lorganisme maternel saccumulant dans lovocyte au cours de lovogenèse et utilisées par lembryon au cours de son développement.

Vitesse n. f. Rapidité de déplacement, grandeur qui mesure le rapport dune évolution au temps.

Vitex

Vitiligo n. m. Hypomélanose ou achromie épidermique acquise et irréversible se présentant par plaques dépigmentées en un ou plusieurs points du corps. Un processus autoimmun altérant la fonctionnalité des mélanocytes par mutations du gène NALP1, qui affecte la défense inflammatoire de lorganisme a été impliqué, mais létiologie est…

Vitré n. m. Tissu conjonctif spécialisé, support des tissus intraoculaires se présentant sous forme dune masse gélatineuse transparente avasculaire qui occupe la plus grande partie du volume du globe oculaire, entre le cristallin et la rétine. Il intervient dans le maintien de la pression intraoculaire.

Vitrine n. f. Partie dun magasin où lon expose des objets.

Vivace adj. et n. f. Qui dure, subsiste longtemps.

VLB

VLDL

VMA

Voclosporine

Voglibose n. m. Inhibiteur de lα‑D‑glucosidase, à propriétés voisines de celles de lacarbose. Il agit en diminuant la libération intestinale du glucose à partir des sucres ingérés (disaccharides, oligosaccharides et polysaccharides), et ralentit ainsi son augmentation postprandiale dans le sang.


Voile n. m. Pièce de tissu utilisée pour cacher ou protéger une chose.

Volanésorsen n. m. Oligonucléotide antisens (20-mère) qui cible l’ARN messager (ARNm) codant l’apolipoprotéine apo-CIII impliquée dans le métabolisme des triglycérides. Il comporte des liaisons phosphorothioates ainsi que des substitutions, en position 2’ de certains riboses, par un groupe 2’-O-(2-méthoxyéthyl) ou 2’-MOE, L’appariement sélectif du volanésorsen avec l’ARNm de…

Volémie n. f. Volume sanguin total, cest à dire plasmatique et globulaire, contenu dans lorganisme. Normalement, la volémie totale est, en moyenne, de 76 mL/kg chez lhomme, et de 66 mL/kg chez la femme.

Volorécepteur n. m. Récepteur situé dans les parois du système cardiovasculaire à basse pression, sensible à létirement provoqué par des variations de volume de sang contenu dans les oreillettes. Contrôle le volume sanguin ou volémie, en régulant lactivité sympathique et la sécrétion de rénine, de lhormone antidiurétique (vasopressine)…

Voltage n. m. Tension électrique.

Voltammétrie n. f. Méthode délectroanalyse fondée sur la mesure du flux de courant résultant de la réduction ou de loxydation des composés présents en solution sous leffet dune variation contrôlée de la différence de potentiel entre deux électrodes spécifiques.

Voltmètre n. m. Appareillage pour mesurer une différence de potentiel.

Volubile adj. Qui parle beaucoup et très vite.

Volume n. m. Grandeur définissant lextension spatiale dun objet ou dune substance.

Voluménomètre n. m.

Volumétrie n. f. Mesure dun volume.

Volvulus n. m. 1- Torsion pathologique dun organe creux autour de son pédicule ou sur lui-même ; terme presque exclusivement réservé aux torsions sur lui-même dun segment intestinal au niveau du côlon sigmoïde ou de lintestin grêle. Il est douloureux et provoque une occlusion intestinale (urgence chirurgicale). 2-…

Vomiquier n. m. Arbre de lAsie du Sud-Est (Strychnos nux vomica L., Loganiaceae) à feuilles persistantes ; fruit sphérique (baie cortiquée orangée). Graine appelée noix vomique (deux à cinq par fruit), discoïde, grise et daspect duveteux, très toxique par la présence dalcaloïdes indolomonoterpéniques, majoritairement la strychnine, accompagnée notamment…

Vomitif

Vonicog alfa n. m. Facteur von Willebrand recombinant purifié humain (fVWr), qui est produit par la technique de l’ADN recombinant (ADNr) dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO), sans ajout de protéines exogènes d’origine humaine ou animale lors des étapes de culture cellulaire, de purification ou de formulation…

Von Kaulla (test de) Cf temps de lyse des euglobulines.

Vonoprazan (fumarate de) n. m. Petite molécule de synthèse qui se lie à la pompe H), de manière électrIquement neutre, l’énergie nécessaire étant fournie par l’hydrolyse de l’ATP. Il inhibe la pompe à protons et empêche ainsi la sécrétion gastrique acide.

Von Pirquet (épreuve de)

Von Willebrand E. A. von Willebrand, 1870 – 1949, médecin finlandais

Vorasidénib n. m. Petite molécule de synthèse, sous forme d’hémicitrate, hémihydratée, qui est un double inhibiteur des formes naturelles et mutées de l’isocitrate déshydrogénase de type 1 (IDH1, IDH1 [NADP+], soluble) dans le cytoplasme, et de type 2 (IDH2, isocitrate déshydrogénase [NADPLe vorasidénib empêche la formation de l’oncométabolite…

Vorétigène néparvovec Produit de thérapie génique, qui est un vecteur viral adéno-associé de type 2 (rAAV-2) recombinant, contenant le gène RPE65 codant l’isomérase rétinienne humaine, spécifique de l’épithélium pigmentaire de la rétine

Vorhyaluronidase alfa

Voriconazole n. m. Antifongique triazolé, à très large spectre, structurellement proche du fluconazole . Il agit par inhibition de la lanostérol 14α-déméthylase cytochrome P450‑dépendante, enzyme essentielle pour la biosynthèse des stérols membranaires. Il perturbe ainsi la construction de la paroi fongique. Fongicide, in vitro, sur toutes les…

Vorinostat n. m. Inhibiteur des histone‑déacétylases, anilide de lacide subérique possédant une fonction acide hydroxamique. Le vorinostat appartient à la classe des inhibiteurs qui lient les sites des histone‑déacétylases HDAC1, HDAC2, HDAC3 (classe I) et HDAC 6 (classe II) (celles-ci catalysent le retrait des groupements acétyle des résidus…

Vortioxétine (bromhydrate de) n. f. Antidépresseur qui se comporte à la fois comme un inhibiteur du transporteur de la sérotonine, un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5‑HT. Cette activité multimodale, à savoir la modulation simultanée de plusieurs récepteurs de la sérotonine et linhibition de sa recapture par…

Vosoritide n. m. Peptide natriurétique de type C humain modifié consistant en une séquence de 39 acides aminés comprenant les 37 acides aminés C-terminaux du peptide humain, plus deux acides aminés (Pro-Gly) N-terminaux, qui est produit par Escherichia coli.En se liant au récepteur de type B du peptide natriurétique,…

Voûte n. f. Objet cintré.

Voxélotor n. m. Premier composé dune nouvelle classe de médicaments, inhibiteur de la polymérisation de l’hémoglobine S désoxygénée. La mutation à lorigine de lHbS (acide glutamique en position 6 de la chaîne β remplacé par une valine) induit la polymérisation des molécules dhémoglobine quand elles sont à létat…

Voxilaprévir n. m. Anti-VHC, inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale NS3/4A nécessaire à l’activité de l’ARN polymérase et donc à la réplication du virus.

VPM



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Voie

Dernière modification de cette page le 05 mars 2024


Anglais : way
Espagnol : via
Étymologie : Latin vĭa chemin, route, voie, rue, voyage, trajet, course, passage, canal, moyen, procédé, méthode.

n. f. Tout ce qui permet d'aller d'un endroit à un autre.



Biochimie



Voie des phosphoinositides

Anglais : phosphoinositide pathway
Espagnol : camino de fosfoinositidos

Processus de transduction intracellulaire comportant les principales étapes suivantes :
1- interaction d'un agoniste avec son récepteur et activation de la phospholipase C qui hydrolyse les phosphatidyl-inositols (PIP2) en diacylglycérol (DAG) et inositol-triphosphate (IP3),
2- stimulation, par l'IP3 hydrosoluble, de la libération du Ca2+ du réticulum endoplasmique vers le cytosol,
3- activation d'une protéine-kinase C, par le DAG apolaire resté au niveau de la membrane plasmique,
4- déphosphorylation de l'IP3 en inositol qui se lie au DAG, sous forme activée, pour redonner le phosphatidylinositol, puis le PIP2 (cycle des phosphoinositides).


La protéine-kinase C activée et le Ca2+ libéré régulent ensuite de nombreuses fonctions cellulaires.



Neurosciences



Voie nigra-striée

Cf substantia nigra.



Pharmacie galénique




Espace (lieu) d’introduction d’un médicament dans l’organisme, ou d’absorption biologique d’une substance active. Un grand nombre de voies d’administration sont décrites ci-dessous.

À noter que n’y figurent pas toutes celles citées dans les « Standard terms » de la Pharmacopée européenne.


Voie auriculaire

Anglais : auricular way
Espagnol : via ótica

Administration, dans le conduit auditif, généralement en vue d’une action locale. Toute administration, par cette voie, doit tenir compte de l’état du tympan.


Voie buccogingivale

Synonyme(s) : buccopharyngée buccale
Anglais : buccal way
Espagnol : via bucal

Voie mettant en jeu la bouche. Dans un sens restreint, administration dans la cavité buccale et/ou le pharynx, en vue d’obtenir, généralement, une action locale (à la différence de la voie orale).


Voie cutanée

Anglais : cutaneous way
Espagnol : via cutánea

Administration de médicaments sur la peau, en vue d’une action locale (par exemple anti-inflammatoire) ou générale après passage, dans ce cas, de la substance active à travers les différentes couches cellulaires qui constituent la barrière cutanée. Cf voie transcutanée.

À noter que la définition de "voie cutanée" dans la liste des « Standard terms » de la Pharmacopée européenne est plus restrictive : elle n’envisage que l’effet local.


Voie dentaire

Anglais : dental way
Espagnol : via dental

Selon la Pharmacopée européenne, administration d’un médicament sur (ou dans) une dent ; sur (ou autour) d’un nerf innervant une dent.


Voie endotrachéobronchique

Anglais : endotracheopulmonary way
Espagnol : via endotracheopulmonar

Selon la Pharmacopée européenne, administration d’un médicament dans la trachée ou dans les bronches par instillation. À l’exclusion des préparations pour inhalation. Pour ces dernières, Cf voie inhalée.


Voie épidurale

Synonyme(s) : péridurale
Anglais : epidural way
Espagnol : via epidural

Injection dans l’espace épidural (espace compris entre la dure mère, la méninge la plus externe et la paroi de la colonne vertébrale).

Voie couramment utilisée en obstétrique, lors des accouchements par les voies naturelles, pour atténuer les douleurs, elle est également employée pour des opérations gynécologiques, urologiques ou des membres inférieurs, notamment chez les patients à risque. On peut, soit injecter une dose unique d’un anesthésique de longue durée d’action, soit mettre en place un cathéter dans l’espace épidural, permettant de réaliser, de façon continue ou répétée, l’injection de l’anesthésique et ainsi de prolonger l’analgésie, sans renouveler la piqûre.


Voie extra-amniotique

Anglais : extra amniotic way
Espagnol : via extra amniótica

Injection entre le chorion et l’amnios.

Voie utilisée pour le déclenchement du travail et l’interruption de grossesse.


Voie gastro-intestinale

Cf voie orale.


Voie gingivale

Anglais : gingival way
Espagnol : via gingival

Application sur la gencive, par exemple d’une solution ou d’une pâte contenant un antalgique, un anesthésique local ou un antimicrobien.


Voie inhalée

Anglais : inhalation use
Espagnol : via inhalatoria

Administration d’un médicament dans l’appareil respiratoire, par inhalation, pour obtenir un effet local ou systémique dans la partie basse de l’appareil respiratoire. Voies nasale et endotrachéobronchique sont exclues.


Voie intra-amniotique

Anglais : intra amniotic way
Espagnol : via intra amniótica

Injection dans le sac amniotique.

Voie utilisée, par exemple, pour l’injection de thyroxine en cas d’hypothyroïdie fœtale et pour l’interruption de grossesse.


Voie intra-artérielle

Anglais : intra arterial way
Espagnol : via intraarterial

Injection dans une artère.

Voie d'utilisation rare. Exemple: administration d’un thrombolytique pour dissoudre un caillot ou d’un vasodilatateur en cas d’artérite.


Voie intra-articulaire

Anglais : intra articular way
Espagnol : via intraarticular

Injection dans la cavité articulaire.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration de glucocorticoïdes.


Voie intrabursale

Anglais : intrabursal way
Espagnol : via intrasinovial ou intrabursal

Injection dans une cavité bursale (cavité fermée enveloppée d’une membrane); en particulier, injection dans la cavité d’une bourse séreuse annexée à la peau (bourse superficielle) ou aux muscles et tendons (bourse profonde) d’une articulation.

Voie permettant l’administration d’anti-inflammatoires, de corticoïdes, de produits de contraste.


Voie intracardiaque

Anglais : intracardiac way
Espagnol : via intracardiaca

Administration dans le muscle cardiaque et/ou dans la cavité cardiaque, par injection à travers la paroi thoracique

Thérapie d’urgence: arrêt cardiaque résistant au massage.


Voie intracaverneuse

Anglais : intracavernous way
Espagnol : via intracavernosa

Injection dans les corps caverneux.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration de prostaglandine E1 dans l’insuffisance érectile.


Voie intracervicale

Anglais : intracervical way
Espagnol : via intracervical

Injection dans le col de l’utérus.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration de prostaglandine E2 à une parturiente présentant des conditions défavorables à une induction du travail par la méthode standard.


Voie intracoronarienne

Anglais : intracoronary way
Espagnol : via intracoronaria

Injection dans une artère coronaire.


Voie intracrânienne

Anglais : intracranial way
Espagnol : via intracraneal

Injection, directement à travers la boîte crânienne, pour atteindre une zone cible. Peut être mise en œuvre par stéréotaxie, largement utilisée en neurochirurgie, et qui permet d’atteindre, de façon très précise, une zone voulue du cerveau, après construction d’un système de coordonnées (par IRM, tomodensitométrie, radiographie) relatif à un référentiel constitué par un cadre fixé sur la boîte crânienne du patient.


Voie intradermique (ID)

Anglais : intradermal way
Espagnol : via intradermica

Injection d’un petit volume dans la face antérieure de l’avant-bras en évitant de franchir la limite du derme.

Voie principalement utilisée pour les intradermoréactions. L’administration d’un médicament, en injections intradermiques multiples, est appelée mésothérapie.


Voie intradiscale

Anglais : intradiscal way
Espagnol : via intradiscal

Injection dans un disque intervertébral.

Voie indiquée dans le traitement des pathologies de la colonne vertébrale résultant d’une inflammation ou d’un stress mécanique affectant les disques intervertébraux, comme les hernies discales ou les lombalgies. Le volume injecté est faible : la capacité d’un disque intervertébral lombaire normal est de 1 à 1,5 mL. Permet l’administration de corticoïdes, d’anesthésiques, d’agents de contraste (discographie IRM).


Voie intralymphatique

Anglais : intralymphatic way
Espagnol : via intralinfática

Injection dans le système lymphatique. Cette voie est accessible directement à partir des ganglions lymphatiques, ou de façon indirecte, après administration intrapéritonéale, par exemple.

Voie de plus en plus utilisée dans les stratégies d’immunothérapie spécifique. La vaccination intralymphatique est une alternative intéressante pour améliorer l’immunogénicité et donc l’efficacité vaccinale.


Voie intramammaire

Anglais : intramammary way
Espagnol : via intramamaria

Administration dans la glande mammaire d’un animal par le canal du trayon.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration d’antibiotiques dans le traitement des mammites.


Voie intramusculaire (IM)

Anglais : intramuscular way
Espagnol : via intramuscular

Injection dans un tissu musculaire : le plus souvent dans le muscle grand et moyen fessier (quadrant supéro-externe de la fesse, afin d’éviter le nerf sciatique), mais aussi dans le deltoïde (épaule) ou le vaste externe de la cuisse.

Le volume d’injection est généralement inférieur à 5 mL (limité à 2 mL dans le deltoïde). Il convient de toujours vérifier, avant injection, que l’aiguille n’a pas atteint un vaisseau sanguin (par un léger retrait du piston de la seringue). Permet l’administration de solutions huileuses et de suspensions, mais ne doit pas être utilisée pour l’administration d’anticoagulants. Vitesse de résorption supérieure à la voie SC.


Voie intrapéritonéale (IP)

Anglais : intraperitoneal way
Espagnol : via intraperitoneal

Injection dans la cavité péritonéale.

Voie permettant d’introduire, localement, un médicament à visée thérapeutique, antalgique ou antibiotique, ou à visée diagnostique. Se pratique beaucoup en expérimentation animale, en particulier en cancérologie .


Voie intrapleurale

Anglais : intrapleural way
Espagnol : via intrapleural

Injection dans la cavité pleurale.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration d’agents anticancéreux, en cas de métastases pleurales.


Voie intrarachidienne

Cf voie intrathécale.


Voie intrasinusale

Anglais : intrasinusal way
Espagnol : via intrasinusal

Injection d’un médicament dans un sinus (poche ou cavité entourant un organe ou un tissu).

Exemple : injection d’un anesthésique local et d’un corticoïde, dans le sinus du tarse, dans certaines entorses graves de la cheville ; injection de prostaglandine E1 dans le corps caverneux de la verge, en cas de trouble de l’érection.


Voie intrasternale

Anglais : intrasternal way
Espagnol : via intrasternal

Injection d’un médicament dans la moelle épinière ou dans le sternum.


Voie intrathécale

Synonyme(s) : intrarachidienne
Anglais : intrathecal way
Espagnol : via intratecal

Injection locorégionale, à travers la dure-mère, dans la cavité sous-arachnoïdienne contenant le liquide céphalorachidien.

Voie utilisée,par exemple, pour l’administration d’anesthésiques, d’antalgiques, de médicaments anticancéreux et de médicaments actifs dans la spasticité. Les territoires touchés varient en fonction du point de ponction et de la densité de la solution injectée .


Voie intratumorale

Anglais : intratumoral way
Espagnol : via intratumoral

Injection directe dans une tumeur.

Voie utilisée pour l’administration d’agents anticancéreux dissous ou dispersés, par exemple au sein d’un gel lentement biodégradable. Concentre la substance active dans la cible et permet de réduire les effets indésirables engendrés par une injection systémique.


Voie intra-utérine

Anglais : intrauterine way
Espagnol : via intrauterina

Administration dans la cavité de l’utérus.

Voie utilisée pour l’injection du sperme du conjoint, dans l’insémination artificielle.


Voie intraveineuse (IV)

Anglais : intravenous way
Espagnol : via intravenosa

Injection à l’intérieur d’une veine, soit en bolus, soit en perfusion, le plus souvent au pli du coude, mais peut être faite, aussi, dans les veines de l’avant-bras ou du dessus de la main.

Voie d’urgence (action plus rapide que pour les autres voies). Permet l’administration de grands volumes, par perfusion.


Voie intravésicale

Anglais : intravesical way
Espagnol : via intravesical

Administration locale, dans la vessie, par instillation à l’aide d’une sonde introduite dans l’urètre.

Voie utilisée pour l’administration d’agents de contraste et de BCG, dans le traitement du carcinome urothélial.


Voie intravitréenne

Anglais : intravitreal way
Espagnol : via intravitrea

Injection directe dans le vitré, masse gélatineuse remplissant l’intérieur de l’œil et site privilégié pour agir sur la rétine.

Voie utilisée, par exemple, dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), pour l’administration d‘agents anti-angiogenèse (anti VEGF) et dans le traitement de l’œdème maculaire du diabétique.


Voie mucosale

Anglais : mucosal way
Espagnol : via mucosa

Administration, en vue d’une action locale, d’un médicament au niveau d’une muqueuse.

Cf voies sublinguale, buccale, oculaire, auriculaire, nasale, pulmonaire, rectale, urétrale, vaginale.


Voie nasale

Anglais : nasal way
Espagnol : via nasal

Administration, dans le nez, en vue d’une action locale ou systémique.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration de desmopressine dans le diabète insipide.


Voie oculaire

Anglais : ocular way
Espagnol : via ocular ou oftálmica

Application, sur l’œil, de médicaments destinés, le plus souvent, à une action locale : traitement d’une affection de l’œil, d’une infection de la conjonctive, de la cornée ou des paupières, d’une endophtalmie ou préparation à une intervention sur l’œil.

Les médicaments administrés sont notamment des antiseptiques, des antibiotiques, des anesthésiques, des mydriatiques et des humidifiants (larmes artificielles).


Voie orale

Synonyme(s) : per os
Anglais : oral way
Espagnol : via oral

Administration d’un médicament par la bouche.

Voie la plus habituelle pour un traitement parfois local (pansement gastro-intestinal, infections ou parasitoses digestives…), mais le plus souvent général. Les formes utilisées sont solides (comprimés, gélules…) ou liquides (solutions, suspensions…). La substance active est principalement absorbée au niveau de l’intestin grêle. Inconvénients : dégradation de certaines substances actives par les liquides digestifs, faible absorption de certaines molécules, effet de premier passage. Le moment à choisir pour l’administration est fonction du médicament.


Voie paravertébrale

Anglais : paravertebral way
Espagnol : via paravertebral

Injection d’un médicament à proximité des racines des nerfs rachidiens, juste après leur sortie du canal médullaire, lorsque ces racines se situent au contact des apophyses transverses.

Voie essentiellement utilisée pour réaliser un « bloc paravertébral », par injection d’un anesthésique local. Technique ancienne encore utilisée par certaines équipes, par exemple en chirurgie thoracique.


Voie parentérale

Anglais : parenteral way
Espagnol : via parenteral

Littéralement, voie d’administration qui n’emprunte pas la voie digestive, par opposition à voie entérale (grec ἔντερον énteron intérieur, d’où intestin, surtout au pluriel, ἔντερα éntera intestins); en réalité voie dite systémique, recouvrant les voies intradermique (ID), sous-cutanée (SC), intramusculaire (IM) et intraveineuse (IV). Nécessite de strictes conditions d’asepsie.


Voie périarticulaire

Anglais : periarticular way
Espagnol : via periarticular

Injection en dehors de l’articulation, au voisinage d’un tendon ou d’une gaine tendineuse, le plus souvent de corticoïdes dans certaines affections rhumatologiques : épaule, coude, poignet.


Voie péribulbaire

Anglais : peribulbar way
Espagnol : via peribulbar

Injection dans l’espace extraconique.

Voie moins dangereuse que la voie rétrobulbaire. Utilisée notamment pour l’obtention d’une anesthésie locorégionale (chirurgie du segment antérieur de l’œil).


Voie péridurale

Cf voie épidurale.


Voie périneurale

Anglais : perineural way
Espagnol : via perineural

Injection au voisinage de nerfs, soit au sein d’un plexus nerveux (à la racine de plusieurs nerfs), soit d’un tronc nerveux périphérique (pour un effet localisé).

Voie permettant l’administration d’analgésiques à des fins thérapeutiques (effet prolongé postopératoire, traitement de douleurs chroniques) ou à des fins diagnostiques.


Voie pulmonaire

Anglais : pulmonary way
Espagnol : via pulmonar

Voie transmuqueuse consistant à administrer un médicament dans le tractus pulmonaire. Elle est faite au moyen de dispositifs permettant de produire un aérosol, dont le diamètre des particules conditionne le trajet et le niveau de pénétration.

Voie utilisée, par exemple, pour l’administration d’antiasthmatiques.


Voie rectale

Anglais : rectal way
Espagnol : via rectal

Administration dans le rectum, afin d’obtenir un effet local ou systémique. Permet d’éviter, en partie, l’effet de premier passage.

Voie utilisée surtout en pédiatrie, mais en régression suite à la réticence des Anglo-saxons.


Voie respiratoire

Anglais : respiratory way
Espagnol : via respiratoria

Terme générique utilisé pour désigner l’ensemble des voies consistant à administrer un médicament dans l’espace correspondant au trajet de l’air, depuis le nez et la bouche jusqu’aux poumons et aux alvéoles pulmonaires. Comprend notamment la voie nasale et la voie pulmonaire.


Voie rétrobulbaire

Anglais : retrobulbar way
Espagnol : via retrobulbar

Injection dans le cône fasciomusculaire de l’œil. Présente l’inconvénient d’introduire une aiguille dans l’espace intraconique où transitent la plupart des éléments vulnérables de l’orbite.

Voie apparemment abandonnée en France au profit de la voie péribulbaire.


Voie sous-conjonctivale

Anglais : subconjunctival way
Espagnol : via subconjuntival

Injection sous la conjonctive bulbaire (muqueuse qui recouvre la face postérieure des paupières et la face antérieure de la sclérotique ou blanc d’œil).

Voie utilisée, notamment, pour l’administration d’anesthésiques locaux, d’anti-inflammatoires et d’antibiotiques. Permet d’obtenir une action plus prolongée et des concentrations, en substance active, plus élevée dans le segment antérieur de l’œil qu’avec un collyre.


Voie sous-cutanée (SC)

Anglais : subcutaneous way
Espagnol : via subcutánea

Injection dans le tissu conjonctif, sous le derme (tissu hypodermique), dans la face externe du bras ou de la cuisse, dans l’abdomen (ceinture abdominale antérolatérale et postérolatérale) ou en regard de l’omoplate.

Le volume injecté est généralement de 0,5 à 1 mL. Voie utilisée, par exemple, pour l’insuline, les anticoagulants, certains vaccins et l’insertion d’implants. Vitesse de résorption lente.


Voie sublinguale

Anglais : sublingual way
Espagnol : via sublingual

Administration sous la langue, pour obtenir un effet systémique.


Voie transcutanée

Anglais : transcutaneous way
Espagnol : via transcutáne

Administration consistant à appliquer un médicament sur la peau, en vue d’un effet systémique (par exemple hormones, trinitrine, fentanyl). Passe par la diffusion de la substance active dans les différents tissus cutanés et sa résorption sanguine. La diffusion, assimilée à un processus passif, s’effectue très partiellement par les annexes pilosébacées et majoritairement par voie cellulaire, au sein des espaces intercellulaires, le long de couches lipidiques où coexistent des régions lipophiles et des pores hydrodynamiques polaires.

Quasi synonyme : voie transdermique.


Voie transdermique

Anglais : transdermal way
Espagnol : via transdérmica

Administration, par application sur la peau, en recourant à un système transdermique ; selon la Pharmacopée européenne, administration d’un médicament sur la peau en vue d’obtenir un effet systémique, après passage à travers la barrière cutanée.

Quasi synonyme : voie transcutanée.


Voie transmucosale

Anglais : transmucosal way
Espagnol : via transmucosa

Administration, en vue d’une action systémique, d’un médicament au niveau d’une muqueuse.

Cf voies sublinguale, buccale, oculaire, auriculaire, nasale, pulmonaire, rectale, urétrale, vaginale.


Voie urétrale

Anglais : urethral way
Espagnol : via uretral

Administration dans l’urètre.

Voie utilisée, par exemple, pour l’injection d’un produit de contraste, lors de l’évaluation d’une sténose traumatique de l’urètre ou pour l’administration d’un bâton urétral de prostaglandine E1, dans l’impuissance sexuelle.


Voie vaginale

Anglais : vaginal way
Espagnol : via vaginal

Administration dans le vagin.

Voie utilisée, par exemple, en cas d’infection ou de tumeur locale.