Pelargonium

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Pectine n. f. Nom générique désignant des polyosides complexes, constitués principalement dunités dacide α-D-galacturonique liés en 1→4, dont certaines sont estérifiées par le méthanol (le degré de méthylation, DM, est un critère important de classification des pectines, car il influence leur comportement en présence deau) ; également présence…

Pectisation n. f. Coagulation de particules colloïdales conduisant à la formation dun gel. Ce terme nest plus utilisé par la communauté scientifique.

Pédalé adj. Qualifie une feuille profondément lobée dont le pétiole se divise, au sommet, en deux branches divergentes telles que les folioles ressemblent à des pédales. Exemple : feuille d hellébore noir.

Pedaliaceae Famille de lordre des Lamiales, Astéridées-Lamiidées. Comprend une cinquantaine despèces herbacées des régions tropicales sèches ; les feuilles sont simples ; les fleurs axillaires sont solitaires, irrégulières de type 5 ; le fruit est une capsule. Deux espèces sont bien connues : le sésame et…

Pédiatrie n. f. Branche de la médecine consacrée à la prévention, au diagnostic et au traitement des maladies de lenfant.

Pédiatrique adj. Relatif à lenfant.

Pédicelle n. m. Petit axe qui, dans une inflorescence, est une ramification du pédoncule et porte une seule fleur ou un seul épillet. Le pédicelle floral naît à laisselle dune bractée et porte une fleur. Exemple : pédicelle dun grain de raisin.

Pédicule n. m. Toute structure anatomique allongée et étroite.

Pédiculose n. f. Dermatose parasitaire contagieuse due au pou du corps et à celui de la tête, à génotype identique mais de phénotype changeant en fonction de lenvironnement. Provoque un prurit par piqûre du pou hématophage.

Pediculus n. m. Nom du pou, insecte hématophage. P. capitis est le pou de tête, P. corporis le pou du corps, tous deux agents de la pédiculose. Les femelles pondent des œufs appelés lentes. Les poux de tête se nourrissent sur le cuir chevelu et pondent sur les…

Pediococcus n. m. Genre de bactéries intégré dans la famille des Lactobacillaceae, impliquées dans des fermentations alimentaires. Cocci sphériques formant des paires ou des tétrades, à Gram positif, microaérophiles. Bactéries lactiques croissant dans un large écart de températures (entre 7 et 45 °C).

Pédologie n. f. Science qui étudie les sols ; elle comporte les études sur la fertilité, mais aussi sur dautres aspects liés à la complexité des sols et de leur environnement. Exemples : géotechnique, paléopédologie.

Pédoncule n. m. Entre-nœud séparant la dernière feuille de la tige, de la première bractée de linflorescence ; le pédoncule floral a une forme de tige appelée communément « queue » qui porte les fleurs puis les fruits (exemple : la queue de cerise).

Peeling n. m. Technique consistant à provoquer une destruction limitée et contrôlée des couches épidermiques et de certaines couches dermiques du tégument cutané.S’agissant d’un acte médical, conduit le plus souvent par un dermatologue ou par un chirurgien esthétique, le peeling n’entre pas dans le domaine cosmétique et ne…

Péfloxacine (mésilate de) n. f. Quinolone fluorée à noyau pipérazine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1460).

PEG

Pégaptanib n. m. Ce composé, utilisé dans le traitement des troubles vasculaires oculaires, est lun des premiers exemples daptamère thérapeutique. Il est constitué par un oligonucléotide de type ARN chimiquement modifié et pégylé, qui se lie avec une haute spécificité et affinité au facteur de croissance vasculaire endothélial…

Pégaspargase n. f. Forme pégylée de lasparaginase, enzyme qui hydrolyse lasparagine en acide aspartique et ion ammonium ; lasparaginase prive certaines cellules leucémiques dépourvues dasparagine synthétase et donc dépendantes dun apport exogène dasparagine, dun apport essentiel en cet acide aminé nécessaire à leur croissance et à leur prolifération.…

Pegcétacoplan n. m. Peptide cyclique synthétique, conjugué au polyéthylène glycol (PEG), qui se lie spécifiquement aux fractions C3 et C3b du complément, inhibant ainsi le clivage de C3 en C3a (anaphylatoxine) et C3b (qui participe à la C3 convertase alterne). Il inhibe de façon efficiente les trois voies…

Pegfilgrastim n. m. Formulation qui permet dallonger la demi-vie du filgrastim, qui est de 3 à 4 heures, jusquà 15 heures, voire à 80 heures pour le pegfilgrastim, Obtenu par conjugaison covalente de G-CSF humain recombinant (granulocyte colony-stimulating factor) et dune molécule de polyéthylène glycol de 20 kD…

Pégilodécakine n. f. Analogue recombinant de l’interleukine 10 humaine (IL10) produit dans Escherichia coli, homodimère non covalent composé de 160 acides aminés, pégylé par lintermédiaire dune méthionine ajoutée en position N-terminale. La conjugaison de l’IL10 au polyéthylène glycol (PEG) augmente la taille de l’IL10, doù une augmentation de…

Péginésatide n. m. Agoniste du récepteur de lérythropoïétine (EPO), mais non-apparenté à celle-ci. Issu dun criblage systématique dune banque de peptides recombinants, après introduction dacides aminés non naturels tels que 1-Nap-Ala. Il sagit dun peptide dimérique avec très peu didentité de séquence avec lEPO naturelle. Les deux monomères…

Pégloticase n. f. Uricase recombinante de type porcin. Peptide tétramérique, composé de 4 chaînes identiques denviron 300 acides aminés chacune. Approximativement, 9 des 30 résidus lysine, dans chaque chaîne, sont pégylés (les chaînes latérales comprennent environ 225 unités déthylène glycol chacune).Comme la rasbirucase, la pégloticase transforme lacide urique…

Pégulicianine n. f. Molécule de synthèse composée d’une épine dorsale peptidique (4 acides aminés) flanquée d’un colorant fluorescent, qui émet de la lumière dans la région rouge lointaine du spectre lumineux (à peine visible à l’œil nu) et d’un extincteur de fluorescence.La sonde fluorescente est activable par la…

Pégunigalsidase alfa n. m. Forme recombinante pégylée de l’α-galactosidase-A humaine, qui est produite à l’aide de la technologie de l’ADN recombiné, dont la structure est la suivante : glycyl-α-galactosidasyl humain-L-séryl-L-α-glutamyl-L-lysyl-α-aspartyl-L-α-glutamyl-L-leucine, dimère non covalent, glycosylé avec des glycanes de plantes, produit par des cellules de tabac (Nicotiana tabacum), substitué avec…

Pegvaliase n. f. Phénylalanine - ammoniac lyase recombinante modifiée par pégylation ; cette enzyme catalyse la conversion de la phénylalanine en acide trans-cinnamique (C₆H₅–CH=CHCOOH) et NH ; elle est utilisée en thérapeutique substitutive pour pallier le déficit de phénylalanine hydroxylase (PAH) à lorigine de la…

Pegvisomant n. m. Analogue de lhormone de croissance humaine modifié, par génie génétique, pour être un antagoniste du récepteur de lhormone de croissance puis pégylé. Il interfère avec la transduction intracellulaire des signaux de lhormone de croissance et conduit à une inhibition de son action entraînant notamment une…

Pégylation n. f. Réaction déthoxylation permettant daugmenter la demi-vie biologique dune substance active en la liant à un polyéthylène glycol (PEG).Cette réaction est utilisée, notamment, pour prolonger la durée de circulation dans le sang dune molécule thérapeutique, dun nanovecteur. Les molécules de polyéthylène glycol (PEG) créent ce…

Pegzilarginase n. f. Arginine (Arg, _R) amidinase humaine pégylée (arginase I, EC=3.5.3.1), qui est produite par la technique de l’ADN recombiné dans Escherichia coli, puis modifiée, dans laquelle le manganèse est remplacé par du cobalt, formant un complexe trimérique de dès-Mét1-arginase-1 humaine et de dicobalt (II), et…

Pelade n. f. Dermatose de taille plus ou moins importante marquée par la chute des cheveux ou des poils (cils, sourcils, membres, tronc) laissant une surface cutanée lisse et glabre qui risque, au niveau du crâne, de se généraliser pour aboutir à une calvitie transitoire. Le plus souvent,…


Pellagre n. f. Syndrome cutané avec érythème prurigineux siégeant sur les parties découvertes, lésions des muqueuses, troubles digestifs et mentaux pouvant conduire à la cachexie et la mort. Elle est due à une malnutrition par carence en vitamine B3 (niacinamide ou vitamine PP) ou en son précurseur, le…

Pellagroïde adj. Qualifie un état pathologique présentant les caractéristiques de la pellagre.

Pellet n. m. Selon lUSP, nom de petites particules solides de forme généralement sphérique. Les pellets peuvent être obtenus par divers procédés tels quune sphéronisation ou une compression, puis enrobés par un procédé approprié. Ils sont généralement administrés par voie orale ou par voie parentérale. Le terme «…

Pelliculage n. m. Enrobage par une fine couche de polymère. Le pelliculage est adapté à lobtention de microgranules, de granulés ou de comprimés enrobés ; il est réalisé en lit fluidisé ou en turbine perforée.

Pembrolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le récepteur du ligand de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (Programmed cell death 1), une protéine de surface cellulaire encodée par le gène PDCD11 et exprimée notamment à la surface des lymphocytes T activés. Les ligands de la…

Pémétrexed disodique n. m. Inhibiteur de la thymidylate synthase (Cf fluorouracil), de la dihydrofolate réductase (Cf ) et de la glycinamide ribonucléotide formyltransférase, il agit comme un antifolate.

Pémigatinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif et puissant des tyrosines kinases portées par les récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes RFCF (ou FGFR, fibroblast growth factor receptors). En se liant, en particulier, aux récepteurs de type 1, 2 et 3, le pémigatinib bloque la voie…

Pemphigoïde n. m. Nom dun groupe de maladies bulleuses du derme et de lépiderme, détiologie auto-immune à facteur déclenchant inconnu. Sont à distinguer : 1- les pemphigoïdes bulleux, les plus fréquents, dont les lésions bulleuses affectent le plus souvent la peau des bras, des jambes ou du tronc…

Pemphigus vrai n. m. Groupe de dermatoses auto-immunes, intraépidermiques, bulleuses, extensives, chroniques, rares, caractérisées par des auto-anticorps dirigés contre les protéines transmembranaires qui constituent les desmosomes. On distingue : 1- le pemphigus vulgaire avec érosions buccales et/ou des autres muqueuses, des bulles flasques en peau saine et une fragilité…

Penciclovir n. m. Antiviral analogue nucléosidique acyclique de synthèse de la 2’-désoxyguanosine avec un groupement 3’OH. Comme l’aciclovir, sa forme active est triphosphorylée avec une première phosphorylation effectuée par la thymidine kinase virale. Les deux phosphorylations suivantes sont réalisées par des thymidine kinases cellulaires. La forme triphosphorylée est…

Pénème

Pénétrance n. f. Terme utilisé en génétique pour désigner le pourcentage de sujets porteurs dune mutation dominante (hétérozygote) ou récessive (homozygote) exprimant la maladie. Le coefficient de pénétrance correspond à la probabilité de manifestation du gène.

Penfluridol n. m. Dérivé de la diphénylbutylpipéridine, neuroleptique de longue durée daction (7 jours) doué dune action anti-autistique et antidélirante puissante, avec un effet désinhibiteur marqué dans les états dapragmatisme peu sédatif.

Pénicillamine n. f. Acide aminé soufré provenant de la dégradation des pénicillines. Seule, la D-pénicillamine est employée en thérapeutique comme antirhumatismal daction lente, chélateur de métaux lourds (cuivre) et thioréducteur qui rompt les ponts disulfures des macroglobulines et produit la dépolymérisation des facteurs rhumatoïdes (IgM).Inscrite sur la liste…

Pénicilline n. f. Nom générique désignant des antibiotiques antibactériens appartenant à la classe des bêta-lactames (souvent désignés par bêta-lactamines). Structure générale : amides entre le carboxyle d’une chaîne de nature variable et la fonction amine de l’acide 6-aminopénicillanique (bicycle à squelette péname constitué d’un bêta-lactame [= azétidinone] fusionné…

Penicillium

Penné adj. Qualifie une feuille composée dont les folioles sont disposées de chaque côté du pétiole commun, comme les barbes dune plume. Il existe diverses dispositions, exemples : feuille paripennée de larachide sans foliole terminale (nombre pair de folioles) et feuille imparipennée du rosier avec une foliole…

Pennyroyal n. m. Nom d’origine anglaise désignant deux espèces herbacées de Lamiaceae ex-Labiées : d’une part, le pennyroyal européen ou menthe pouliot, Mentha pulegium L., anglais European pennyroyal espagnol mento poleo, spontané dans l’ensemble de l’Europe ; d’autre part, le pennyroyal américain, Hedeoma pulegioides (L.) Pers., anglais American…

Pensée n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées appartenant au genre Viola, famille des Violaceae. Les « pensées » sont souvent confondues avec les « violettes » appartenant au même genre Viola ; elles en diffèrent par la disposition des pétales.

Pentacyclique adj. Qui comporte cinq cycles.

Pentaérythritol n. m. Polyol non naturel C-(CH.

Pentagastrine n. f. Pentapeptide de synthèse ayant quatre acides aminés en commun avec la gastrine. Ce stimulant de la sécrétion gastrique est utilisé en exploration fonctionnelle (test à la pentagastrine).

Pentamère adj. Se dit dun organe ou organisme à symétrie radiale dordre cinq.

Pentamidine n. f. Trypanocide actif sur Trypanosoma gambiense et T. rhodesiense, également actif sur les leishmanies et Pneumocystis carinii, dont le mode daction semble dépendre soit de linhibition de la synthèse de lADN, par blocage de la thymidine synthétase, soit de sa fixation sur lARN de transfert.Inscrite sur…

Pentasomie X n. f.

Pentatrichomonas Genre de protozoaire piriforme non spiralé, de la famille des Trichomonadideae. P. hominis, généralement commensal du côlon, est parfois à lorigine de quelques troubles intestinaux sans symptômes spécifiques. Rare en France. Trophozoïtes retrouvés dans les selles. Pas de kystes.

Pentazocine n. f. Dérivé du benzomorphane.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1462, 1463 (chlorhydrate de) et 2000 (lactate de)

Pente n. f. 1- inclinaison, déclivité 2- inclination.

Pentétique (acide) Agent chélatant, en particulier du fer, du plutonium, du gadolinium et autres composés radioactifs. Cf acide gadopentétique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1183100).

Pentétrazol n. m. Autrefois utilisé comme analeptique cardiorespiratoire (cardiazol) dont la commercialisation a été arrêtée en raison des effets convulsivants, probablement dus à ses effets antagonistes du GABA.



→ Péramivir

Pelargonium

Dernière modification de cette page le 04 novembre 2021



Pharmacognosie



Étymologie : Grec πελαργός pelargós cigogne, en raison de la forme habituelle du fruit évoquant le bec de l'échassier.

Genre de la famille des Geraniaceae comportant de nombreuses espèces herbacées ou des arbrisseaux, en majorité originaires de l’Afrique du Sud. Beaucoup d’espèces de Pelargonium sont improprement désignées sous le nom de « géranium ».

Certaines espèces sont cultivées comme ornementales (par exemple les « géraniums des balcons », P. peltatum [L.] L’Hér., P. zonale [L.] L’Hér. Ex Aiton, et espèces voisines et hybrides). D’autres, en particulier des cultivars d’hybrides du « géranium rosat », souvent désigné à tort par Pelargonium graveolens, sont cultivées dans de nombreuses contrées, principalement en Chine, en Égypte, au Maroc, aux Comores et à la Réunion ; leurs feuilles fournissent une huile essentielle à odeur de rose renfermant majoritairement des alcools monoterpéniques (géraniol, nérol, linalol, citronellol). Cette huile essentielle est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans des produits cosmétiques.
Cf Géranium


Pelargonium sidoides

Synonyme(s) : géranium du Cap (nom vernaculaire)
Anglais : South African geranium
Espagnol : geranio de Sudáfrica
Allemand : Pelargonium-sidoides-Wurzeln, Kapland-Pelargonie

P. sidoides DC. est une espèce d’origine sud-africaine dont la racine renferme des composés polyphénoliques (acides-phénols, flavanols, proanthocyanidols, tanins et de nombreuses coumarines) ; propriétés antibactériennes, antivirales et immunostimulantes non spécifiques, peut-être liées aux proanthocyanidols.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2018, 2264 corrigé 10.0 (racine de).


Un extrait largement diffusé sur internet et commercialisé récemment en France avec le statut de médicament est préconisé dans le traitement symptomatique d’affections respiratoires ou ORL (rhume, sinusite, bronchite aiguë) ; plusieurs évaluations cliniques ont conclu à une efficacité incomplètement prouvée, douteuse ou limitée dans les infections des voies respiratoires ; l’unique indication retenue par le HMPC (Committee on Herbal Medicinal Products de l’EMA), sur la seule base de l’ancienneté d’utilisation, est le traitement symptomatique du rhume, chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 6 ans ; une vigilance particulière est vivement recommandée en raison de soupçons d’hépatotoxicité ; prudence chez les patients sous traitement par AVK.
En 2010, l’Office européen des brevets a abrogé le brevet détenu sur cette plante par un laboratoire allemand ; ce remède étant issu d’un savoir ancestral sud-africain, son appropriation relèverait de la biopiraterie.
Une espèce sud-africaine voisine,
P. reniforme Curt., est également admise par la Pharmacopée européenne ; l’extrait de racine est préconisé dans les mêmes indications que celui de P. sidoides.