Titane

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Thyroglobuline (TG) ←

Tiliquinol n. m. Dérivé méthylé, en 5, de la 8‑hydroxyquinoléine ou oxine. Antiseptique intestinal polyvalent.

Tilisolol (chlorhydrate de) n. m. β‑bloquant non cardiosélectif et à longue durée daction.

Tilleul n. m. Nom désignant de grands arbres des régions tempérées, du genre Tilia (Malvaceae, précédemment Tiliaceae), à écorce lisse et grise, à feuilles caduques généralement cordiformes et à fleurs en cymes odorantes soudées par leur base à une bractée de couleur jaunâtre. Nombreuses espèces, sous-espèces et variétés,…

Tiludronate disodique n. m. Composé de la famille des bisphosphonates, ensemble de dérivés à forte affinité pour lhydroxyapatite osseuse. Les bisphosphonatessont utilisés pour leur activité inhibitrice sur la résorption osseuse par les ostéoclastes et pour leurs propriétés hypocalcémiques.

Timbre n. m. 1- Qualité du son ; 2- vignette adhésive.

Timolol (maléate de) n. m. β‑bloquant sans sélectivité cardiaque, de type aryloxypropanolamine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0572).

Tinidazole n. m. Dérivé du nitroimidazole, antibactérien, antiamibien.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1051).

Tinzaparine

Tioconazole n. m. Dérivé non nitré de limidazole, avec, dans la chaîne latérale, une fonction éther‑oxyde et deux noyaux aromatiques chlorés (dont un thiophène), doù des propriétés antifongiques à large spectre mises à profit par voie locale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2074).

Tioguanine Cf thioguanine.

Tiopronine n. f. Mélange dénantiomères (R,S)-N-(2-mercaptopropionyl)glycine, antirhumatismal à action lente, actif dans la polyarthrite rhumatoïde.

Tiotropium (bromure de) n. m. Dérivé de type ammonium quaternaire, à longue durée daction, et exerçant un effet antagoniste spécifique sur les récepteurs muscariniques présents au niveau des muscles lisses des bronches. Il inhibe ainsi les effets bronchoconstricteurs de lacétylcholine libérée, à ce niveau, à partir des terminaisons nerveuses parasympathiques.Inscrit…

TIP

Tipifarnib n. m. Composé inhibiteur puissant et spécifique de la farnésyltransférase (FTase). Après sa traduction, la protéine Ras subit quatre modifications : isoprénylation, protéolyse, méthylation et palmitoylation. Lisoprénylation est sous le contrôle de lenzyme farnésyltransférase (FTase), greffant un groupe farnésyle du farnésyl pyrophosphate (FPP) sur la protéine pré-Ras.…

Tipiracil n. m. Composé inhibiteur de la thymidine phosphorylase qui est utilisé, en association avec la trifluridine (5-trifluoro-2’-désoxythymidine, TFT), pour le traitement de patients atteints dun cancer colorectal récidivant ou métastasé, ayant reçu préalablement plusieurs chimiothérapies (fluoropyrimidines, oxaliplatine, irinotécan, médicaments antiangiogéniques...).Le tipiracil combiné à la trifluridine a…

Tipranavir n. m. Antiviral non peptidique, inhibiteur de la protéase du VIH‑1 ; il bloque la réplication virale en empêchant la maturation des particules virales.

Tique n. f. Acarien cosmopolite de la famille des Ixodidae ou des Argasidae, parasitant plantes et vertébrés. Est revêtue dune cuticule chitineuse plus ou moins rigide. Se développe par mues successives : œuf, larve hexapode, nymphe octopode, adulte, au sol puis ancrées sur la peau. Ectoparasite hématophage non…

Tiratricol n. m. Acide triiodothyroacétique, métabolite de la triiodothyronine (T3) dont il conserve partiellement les propriétés pharmacologiques.

Tirbanibuline n. f. Petite molécule de synthèse qui inhibe, d’une part, la kinase Src (proto-oncogene c-Src, cellular sarcoma) et d’autre part, la polymérisation des tubulines et la formation de microtubules. Cette inhibition duale conduit à la régulation à la hausse de l’apoptose et à une action antiproliférative…

Tire-lait n. m. Instrument destiné à obtenir, par dépression, lévacuation (lexpression) de la sécrétion lactée maternelle, lorsque celle-ci est difficile ou lorsquon cherche à récupérer du lait. Le modèle le plus simple, manuel, est constitué dune poire en caoutchouc couplée à un bout de sein, avec réservoir. Les…

Tirilazad (mésilate de) n. m. Composé de la famille des lazaroïdes (21‑aminostéroïdes), dérivés inhibiteurs de la peroxydation lipidique au niveau des membranes. Il est notamment actif dans la réduction des spasmes vasculaires, de linfarctus cérébral et les dysfonctionnements neurologiques.

Tirofiban (chlorhydrate de) n. m. Molécule non peptidique, inhibiteur de lagrégation plaquettaire, par inhibition de la liaison du fibrinogène, du facteur de von Willebrand, et des autres ligands dadhésion aux récepteurs GP IIb/IIIa, à la surface des plaquettes sanguines.

Tirzépatide n. m. Polypeptide modifié, le premier d’une nouvelle classe thérapeutique, qui est un agoniste du récepteur du peptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP, glucose-dependent insulinotropic [1]) et du récepteur du peptide-1 similaire au glucagon (GLP-1, glucagon-like peptide-1 [2]) et qui combine le mode d’action des deux incrétines…

Tisagenlecleucel n. m. Thérapie cellulaire utilisant la technologie des cellules T-RAC (ou CAR-T cells, chimeric antigen receptor T cells) de deuxième génération, ciblant spécifiquement le cluster de différenciation CD19. Un domaine de costimulation intracytoplasmique, le CD137 (4-1BB), améliore l’expansion et la persistance des cellules ainsi modifiées. Ces cellules…

Tisane n. f. Selon la Pharmacopée européenne, préparation aqueuse buvable obtenue à partir de plantes par décoction, infusion ou macération. La préparation est réalisée au moment de lemploi.

Tislélizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline de type IgG4κ, dirigé contre la protéine transmembranaire PD‑1 (programmed cell death 1), qui est un récepteur exprimé à la surface des lymphocytes T activés et impliqué dans le point de contrôle immunitaire PD‑1 – PD‑L1. Les ligands de la protéine PD-1, désignés…

Tisopurine n. f. Dérivé soufré de lallopurinol (C=O remplacé par C=S) ; comme ce dernier, est un inhibiteur de luricogenèse.

Tisotumab védotine n. m. Immunoconjugué qui résulte du couplage d’un anticorps monoclonal, ayant pour cible le facteur de coagulation III (thromboplastine, facteur tissulaire, CD142), avec la monométhylauristatine E ou MMAE.L’anticorps reconnaît le facteur tissulaire surexprimé sur les cellules tumorales et est internalisé. Il interfère avec le facteur X (FX) et inhibe la transformation en…

Tissu n. m. Produit obtenu par lassemblage régulier de fils ou de fibres entrecroisés de natures diverses.

TPA n. m. Activateur tissulaire du plasminogène, glycoprotéine sécrétée par lendothélium vasculaire. Ayant une activité fibrinolytique puissante, il catalyse la transformation du plasminogène en plasmine.


Titrage n. m. Opération mise en oeuvre lors d’une analyse titrimétrique. Elle consiste à ajouter, à une solution de la substance à déterminer, une solution d’une espèce antagoniste à cette dernière et à déduire sa concentration initiale à partir du volume ajouté, mesuré au terme de la…

Titrand Terme anglais, en principe inutilisé en France, mais prêtant à confusion avec « titrant », car il désigne l’espèce à titrer ou le titré, et non lagent titrant.

Titrant n. m. En chimie analytique, terme désignant le réactif antagoniste de lespèce à titrer lors dun titrage.

Titre n. m. En chimie analytique, expression de la composition d’une solution.

Titrimétrie n. f. Méthode danalyse chimique quantitative, pratiquée en additionnant, à un volume connu d’une solution de la substance à déterminer, un certain volume d’une solution d’un soluté réagissant quantitativement avec elle. Le volume, ajouté au moment où la substance vient juste de disparaître totalement, permet d’atteindre sa…

Tivozanib n. m. Composé dérivé de la quinoléine, inhibiteur de la fonction tyrosine kinase des récepteurs du facteur de croissance endothélial vasculaire VEGF-R (Vascular endothelial growth factor receptors). Actif par voie orale, il possède des propriétés antiangiogéniques.

Tixocortol (pivalate de) n. m. Corticostéroïde de synthèse, résultant du remplacement de loxygène en 21 du cortisol, par un atome de soufre. Activité anti-inflammatoire, sans effet systémique aux doses usuelles, en raison de sa métabolisation hépatique rapide.

Tmax Temps nécessaire pour atteindre la concentration maximale. Cf Cmax.

TNF alpha n. m. Cytokine de nature glycoprotéique produite et sécrétée essentiellement par les cellules de l’immunité innée (monocytes, macrophages), mais également par d’autres types cellulaires (fibroblastes, cellules musculaires lisses…), en réponse à de nombreux stimuli (endotoxines bactériennes, chimiokines...). Avec d’autres cytokines telles que les interleukines…

Tobramycine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des aminosides élaboré par fermentation de souches de lactinobactérie Streptoalloteichus tenebrarius (ex-Streptomyces tenebrarius) ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif, la tobramycine présente la néphrotoxicité et l’ototoxicité propres aux aminosides.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2022, 0645).

Tocilizumab n. m. Immunosuppresseur, anticorps monoclonal IgG1 humanisé dirigé contre le récepteur de linterleukine-6 (IL-6) humaine. Il se lie, de manière spécifique, aux récepteurs solubles et membranaires de lIL-6 et inhibe ainsi la transmission du signal transmis par ces récepteurs. Le rôle de lIL-6 a été mis en…

Tocofersolan n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) hydrosoluble dont le métabolite actif est le D‑α‑tocophérol ou vitamine E, vitamine liposoluble à propriétés antioxydantes. Il est constitué par le succinate dα‑tocophérol combiné à un macrogol (polyéthylèneglycol). Ces modifications structurales de la vitamine E favorisent sa solubilité dans leau et permettraient…

Tocolyse n. f. Inhibition des contactions utérines dans le but de réduire les risques d’accouchement prématuré entre 22 et 34 semaines d’aménorrhée. La tocolyse a pour objectif idéal d’arrêter la mise en travail prématurée et de permettre la prolongation de la grossesse jusqu’à terme. En pratique, un traitement tocolytique…

Tocolytique adj. et n. m. Désigne ou qualifie un traitement, un médicament qui induit une tocolyse, cest à dire réduit ou arrête les contractions utérines. Un traitement tocolytique est pratiqué en cas de menace d’accouchement prématuré, permettant de retarder laccouchement de 48 heures, en moyenne.

Tocophérol n. m. Nom désignant une famille de composés liposolubles possédant un squelette chromane (synonyme 2,3‑dihydro‑1-benzopyrane) porteur dune fonction phénol et, sur son cycle dihydropyrane, dune chaîne saturée ramifiée à 16 atomes de carbone. Existence de plusieurs tocophérols (α, β, γ, δ) se distinguant par la nature de…

Tocotriénol

Tofacitinib n. m. Immunodépresseur, inhibiteur de la Janus kinase‑3 (JAK3), qui interfère avec la voie de signalisation JAK‑STAT (signal transducer and activator of transcription), conduisant à la biosynthèse de cytokines et de facteurs de croissance impliqués dans la prolifération cellulaire, lhématopoïèse et la réponse immunitaire. Il inhibe ainsi…

Tofersen Oligonucléotide (19-mère) antisens, de deuxième génération, qui cible l’ARN messager (ARNm) codant la superoxyde dismutase 1 (SOD1). En s’associant à lARNm, cet appariement conduit à la dégradation, via la RNase H, de l’ARNm de la SOD1, inhibant ainsi la synthèse de cet enzyme et réduisant…

Tofogliflozine n. f. Composé de la classe des gliflozines (Cf dapagliflozine, canagliflozine, empagliflozine), antidiabétique par inhibition sélective du cotransporteur sodium - glucose de type 2 SGLT2, (Sodium/glucose cotransporter 2) responsable de la réabsorption dau moins 90 % du glucose par le tubule rénal proximal. Son action se…

Tokelau n. m. Dermatomycose imbriquée de la peau glabre, à lésions érythématosquameuses concentriques extensives, provoquée par Trichophyton concentricum (synonymeTinea imbricata). Maladie commune dans beaucoup dîles de Polynésie, en particulier lîle de Tokelau. Quelques cas dimportation en France.

Tolbutamide n. m. Sulfonylurée de première génération, chef de file du groupe des sulfamides hypoglycémiants agissant en favorisant la libération dinsuline, par blocage de canaux potassium dépendant de lATP.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0304).

Tolcapone n. f. Inhibiteur sélectif et réversible de la catéchol‑O‑méthyltransférase (COMT), ne franchissant pas la barrière hémato-encéphalique. Administrée en même temps que lassociation lévodopa/bensérazide ou lévodopa/carbidopa, elle stabilise les concentrations plasmatiques de lévodopa en réduisant sa transformation métabolique, par la COMT, en 3‑méthoxy-4-hydroxy‑L‑phénylalanine.

Tolérance n. f. Capacité à supporter.

Tolfénamique (acide) n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien, apparenté à lacide méfénamique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2039).

Tolnaftate n. m. Thiocarbamate à noyau toluène, antifongique.

Toltérodine (tartrate de) n. f. Antispasmodique urinaire, à spécificité vésicale, par diminution de la contractilité du détrusor, responsable de mictions impérieuses. La toltérodine et son métabolite actif 5‑hydroxyméthylé (obtenu par fonctionnalisation in vivo via le cytochrome CYP2D6) sont des antagonistes compétitifs de récepteurs cholinergiques présents au niveau de la vessie.…

Toluène n. m. Benzène substitué par un groupe méthyle.

Tolvaptan n. m. Antagoniste non peptidique des récepteurs V2 de la vasopressine (hormone antidiurétique, HAD ou ADH).

Tomodensitométrie n. f. Méthode d’exploration tomographique reconstituant les différents coefficients d’absorption d’une coupe d’un organe ou d’une région anatomique traversée par un faisceau étroit de rayons X. Cette méthode produit une image indirecte sur le mode matriciel à partir des profils densitométriques, qui sont enregistrés par des détecteurs…

Tomographie n. f. Méthode radiologique utilisant initialement les rayons X, permettant dobtenir une image de chaque plan de coupe dun organe ou dune région anatomique, éliminant linterférence des autres plans grâce à la mobilisation homothétique de la source des rayons et du système récepteur.



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Titane

Dernière modification de cette page le 19 mars 2021


Anglais : titanium
Espagnol : titanio
Étymologie : Grec Τιτάν Titán Titan, nom du Géant, fils aîné d'Ouranos, le Ciel, et de Gaia, la Terre, et nom générique des autres Géants, fils de ceux-ci.

n. m. , Élément de transition de la classification périodique (4e période), de configuration électronique [Ar]3d24s2; présent dans la croûte terrestre (0,6 % en masse) sous forme essentiellement de rutile (TiO2) et d'ilménite (FeTiO3). Métal colonne l de faible masse volumique, présentant une très bonne résistance aux contraintes mécaniques et à la corrosion, « biocompatible ».

Utilisé en orthopédie (exemples : prothèses de hanche, endoprothèses cardiaques) et odontologie (implants).


Titane (dioxyde de)

Anglais : titanium dioxide
Espagnol : dióxido de titanio

, Solide blanc, insoluble dans l'eau, utilisé dans de très nombreuses applications pour ses propriétés optiques qui lui confèrent un caractère blanc et une faculté d’absorption des rayons ultraviolets.
Utilisé sous forme de poudre, aussi appelé E171 (son numéro d’additif alimentaire), il existe sous différents polymorphismes (anatase, brookite et rutile). Ses particules sont de différentes tailles (micrométriques et nanométriques) qui lui confèrent des propriétés variant selon la proportion de chaque catégorie dans un lot donné : la forme micrométrique absorbe la lumière et lui donne ses propriétés d’opacité alors que la forme nanométrique réfracte la lumière et donne un apparence brillante.
Le dioxyde de titane est largement utilisé, dans l'industrie de la peinture, des plastiques et du verre comme pigment à très fort pouvoir couvrant (« blanc de titane »), ou encore dans le revêtement d'électrodes et constituant de céramiques réfractaires. Il est photo-protecteur en raison de son fort pouvoir réfléchissant.
Sous le nom de E171 qui contient essentiellement des microparticules il est également utilisé en additif alimentaire et comme excipient pharmaceutique pour opacifier et améliorer l'aspect et la brillance des produits
Dans le domaine pharmaceutique, il est utilisé comme excipient inerte dans les formes sèches (gélules, comprimés), topique protecteur au sein de cicatrisants (pâte, pommade pour application cutanée), d'antiseptiques, d'antibactériens locaux (pommade), d'émollients, de protecteurs gastriques et dermiques, d'antihémorroïdaires et d'anesthésiques locaux (crème rectale, suppositoire). Son effet photo-protecteur concoure à améliorer la stabilité des principes actifs.




Toxicologie
La toxicologie du dioxyde de titane TiO2 varie selon le mode d'administration :
- par voie inhalée : En 2006, le dioxyde de titane a été classé par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) comme « cancérigène possible pour l'homme » (catégorie 2B du CIRC). En 2017, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a conclu que le TiO2 remplit les critères pour être classé parmi les composés suspectés d’être cancérigène toujours par inhalation (catégorie 2 de la classification CLP qui régit l’étiquetage et la manipulation des produits chimiques) ;
- par voie orale : Le TiO2, largement utilisé par voie orale, a fait l’objet d’une publication de l’EFSA en 2016 sur la sécurité de la forme micro-particulaire et demandé des compléments d’études de toxicité sur les fonctions de reproduction pour la forme nanoparticulaire afin de déterminer une dose maximale journalière admissible dans l’alimentation (toujours en cours en 2021). En janvier 2017, l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) a montré que son ingestion sous forme nanoparticulaire favorise la croissance de lésions précancéreuses chez le rat ainsi que des troubles immunitaires. Rien n'indique à ce jour que ces résultats puissent être extrapolés à l'Homme ;
- par voie dermique : La forme nanométrique n’est pas recommandée en application sur une peau lésée en raison d’une absorption possible ainsi qu’en spray ou en poudre en raison d’un possible effet cancérogène par voie inhalée.




Cosmétologie
Le dioxyde de titane figure sur la liste positive des colorants autorisés dans les produits cosmétiques constituant l’annexe IV du Règlement cosmétique européen. Il est très utilisé notamment pour son pouvoir couvrant (5 fois supérieur à celui de l’oxyde de zinc) et opacifiant. Lorsque sa granulométrie est très fine (15 à 80 nm), il perd ses propriétés pigmentaires et est utilisé dans ce cas comme filtre anti-UV. A ce titre, il figure sur la liste positive des filtres solaires autorisés dans les produits cosmétiques constituant l’annexe VI du Règlement cosmétique européen, sous forme normale et nano. La concentration maximale autorisée est de 25 %. Sous la forme nanoparticulaire, il ne doit pas être utilisé dans des applications pouvant conduire à l’exposition des poumons de l’utilisateur final par inhalation.