Cellule

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Causalité ←

Céfidérocol n. m. Molécule de synthèse à fonction sidérophore, constituée d’une partie « céphalosporine » conjuguée à une partie « catéchol ». C’est la première molécule d’une nouvelle classe de céphalosporines dites « sidérophores » qui ont la particularité dêtre très stables vis-à-vis des carbapénémases.Ces composés pénètrent dans la membrane externe…

Céfixime n. m. Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération, active per os, antibiotique antibactérien.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1188).

Céfoselis (sulfate de) n. m. Céphalosporine de quatrième génération.

Céfotaxime sodique n. m. Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération à large spectre d’activité, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0989).

Céfotétan disodique n. f. Céphalosporine de troisième génération, active par voie parentérale.

Céfotiam (chlorhydrate de)

Céfoxitine sodique n. f. Céphalosporine hémisynthétique de deuxième génération, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0990).

Céfozopran (chlorhydrate de) n. m. Céphalosporine de troisième génération à large spectre et résistant aux β-lactamases.

Cefpirome (sulfate de) n. m. Céphalosporine de troisième génération à très large spectre.

Cefpodoxime proxétil n. m. Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération actif per os.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2341).

Cefprozil n. m. Céphalosporine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2342).

Céfradine n. f. Céphalosporine hémisynthétique de première génération, active per os, antibiotique antibactérien.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0814).

Cefsulodine sodique n. f. Céphalosporine de première génération, active par voie parentérale.

Ceftaroline n. f. Céphalosporine à large spectre, active sur Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM, anglais MRSA Methicillin-resistant Staphylococcus aureus) et sur les microorganismes communs Gram négatifs. Son cycle 1,3-thiazole serait à l’origine de cette activité anti-SARM.

Ceftaroline fosamil (acétate de) n. f. Céphalosporine de cinquième génération, active par voie parentérale. Large spectre incluant les Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM).

Ceftazidime (pentahydrate de) n. f. Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Céftazoline fosamil n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) hydrosoluble de type phosphoramide de la ceftaroline, céphalosporine à large spectre, active sur Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM, anglais MRSA, Methicillin-resistant Staphylococcus aureus) et sur les microorganismes communs Gram négatifs.

Ceftibuten n. m. Céphalosporine.

Ceftobiprole médocaril sodique n. m. Nouvel antibiotique de synthèse, céphalosporine de génération avancée, qui agit en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne.Il possède une activité bactéricide rapide contre un large éventail de bactéries Gram-positives, telles que le Staphylococcus aureus y compris les souches résistantes à la méticilline et…

Ceftolozane n. m. Antibiotique du groupe des céphalosporines de 5 génération, famille des β-lactamines. Il agit en interférant avec la production de certaines molécules dont les bactéries ont besoin pour constituer leurs parois cellulaires protectrices, provoquant un affaiblissement des parois des cellules bactériennes et, finalement, la…

Ceftriaxone sodique n. f. Céphalosporine de troisième génération, active par voie parentérale. Sa demi-vie d’élimination élevée autorise une seule administration par 24 heures.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0991).

Céfuroxime n. f. Antibiotique de la famille des céphalosporines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0992).

CeGIDD

CEIP

Celastraceae Petite famille de plantes arborescentes des régions tempérées. Genre Evonymus (ou Euonymus, du grec εὖ eû bien et ὄνομα ônoma nom = bien nommé), dont E. atropurpureus Jacq est officinal et E. europaeus L. (Fusain). Les fruits de cette famille sont toxiques.

Célécoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien antiarthritique de la famille des inhibiteurs de Cyclooxygénase-2 (coxib). Le célécoxib appartient à la classe des 1,5-diarylpyrazoles et est un inhibiteur sélectif de la COX-2, forme inductible de cycloxygénase-2 exprimée lors du processus inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2591).

Céliprolol (chlorhydrate de) n. m. Bêta-bloqueur du groupe des aryloxypropanolamines, avec une fonction uréine, très cardiosélectif, antiangoreux, antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1632).

Cellobiase n. f. Βêta-glucosidase hydrolysant le cellobiose en deux molécules de glucose. Est présente dans les microorganismes cellulolytiques de la flore digestive des ruminants.

Cellobiose n. m. Dioside réducteur, β-D-glucopyranosyl(1→4)D-glucopyranose, formé au cours de l’hydrolyse de la cellulose par les cellulases et lui-même hydrolysé en glucose par la cellobiase.

Cellodextrine n. f. Mélange d’oligosides de longueur variable, constitué d’unités glycopyranose liées en β1→4. Provient de l’hydrolyse partielle de la cellulose par voie chimique ou enzymatique.


Cellule T-RAC n. f. Cf. Cellule T-RAC sous la bannière "Biologie".

Cellulite n. f. Inflammation du tissu cellulaire sous-cutané.

Cellulose n. f. Substance macromoléculaire, polymère du glucose.

Cellulothèque

Celsius

Cémiplimab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humain dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (Programmed cell death 1), points de contrôle immunorégulateurs. La liaison du cémiplimab au récepteur inhibe la fixation du ligand PD-L1 (Programmed cell death ligand 1) et bloque ainsi l’activation…

Cénapse n. m. Terme ancien, aujourd’hui abandonné, donné parfois à certaines structures complexes comme les lipoprotéines.

Cendre n. f. Résidu pulvérulent résultant de la combustion de certaines matières.

Cénégermine n. f. Facteur de croissance bêta des cellules nerveuses - (β‑NGF)-(1-118)-peptide - humain, produit par Escherichia coli, analogue du facteur de croissance du tissu nerveux NGF (Nerve growth factor) qui, entre autres, joue un rôle important dans la croissance et la survie des cellules à…

Cénobamate n. m. Molécule à action antiépileptique. Son mécanisme d’action n’est pas totalement élucidé ; elle agirait par deux mécanismes distincts, diminution des courants excitateurs via le blocage de canaux sodium voltage-dépendants et amélioration des courants inhibiteurs par la modulation positive allostérique des récepteurs GABAergiques…

Centaurée

Centigrade

Centrale n. f. Établissement qui est au centre.

Centre n. m. Point de convergence, lieu où sont regroupées des activités pour une fin commune.

Centrifugation n. f. Méthode permettant la séparation des constituants d’un mélange en fonction de leurs masses par application de la force centrifuge développée au cours d’une rotation à vitesse définie et pendant une durée déterminée. Cette force est fonction des caractéristiques de l’appareil et s’exprime en g, l’accélération…

Centrifugeur n. m. Appareil permettant la réalisation d’une centrifugation. La pièce principale est un rotor (partie mobile) tournant autour d’un axe principal. Il est pourvu de cavités régulièrement espacées, en nombre pair, destinées à recevoir les récipients contenant les échantillons à centrifuger disposés par paires de même masse…

Centriole n. m. Arrangement cylindrique court de microtubules.

Centromère n. m. Région de contact entre les deux chromatides d’un chromosome, le centromère est un complexe constitué de chromatine, dite centromérique, qui est une section de l’ADN constituée de séquences d’ADN répétitives, associé à des protéines spécifiques, telle la protéine centromérique B (CENP B). Le centromère est…

Centrosome n. m. Organite localisé au centre des cellules animales. Principal centre organisateur des microtubules, agit comme pôle de fuseau pendant la mitose. Contient deux centrioles dans la plupart des cellules animales.

Cénure n. m. Larve à un seul protoscolex d’un cestode, Taenia multiceps, qui vit à l’état adulte dans l’intestin grêle du chien. Se développe dans l’encéphale du mouton et provoque le tournis du mouton.

Cénurose n. f. Parasitose due au cénure, très rare chez l’Homme où elle détermine une forme cérébrale souvent mortelle avec lésions pluriviscérales.

Cephaelis

Céphaline n. f. Nom donné à un mélange de phosphatidyléthanolamine et de phosphatidylsérine, réactif utilisé in vitro pour la réalisation d’un test de coagulation du plasma, le temps de céphaline activée (TCA).

Céphalorachidien

Céphalosporine n. f. Groupe d’antibiotiques de la famille des β-lactamines avec un noyau dihydrothiazide accolé au noyau bêta-lactame (l’ensemble constituant le noyau céphem) et avec une fonction acide carboxylique portée par le carbone voisin de l’azote commun aux deux cycles. Les céphalosporines sont soit naturelles (céphalosporine C, isolée…

Céphem

CEPS

Céramide n. m. Famille de lipides résultant de l’amidification de la sphingosine par un acide gras. Intermédiaire dans la synthèse des sphingolipides.

Cérat n. m. Préparation de consistance semi-solide, riche en cire, destinée à la voie cutanée. Exemple cérat de Galien (de Galien ou Claudius Galenus, environ 129 – 201) dont la formule originale contient notamment de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de…

Ceratonia



→ Cétrorélix (acétate de)

Cellule

Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Anglais : cell
Espagnol : célula
Étymologie : Latin cellŭla diminutif de cella endroit où l’on serre quelque chose, grenier, magasin, petite chambre.

n. f. Chambre où l’on vit isolé.



Biologie




Unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants monocellulaires (exemple : les protistes) ou pluricellulaires (exemple les métazoaires) c’est la plus petite structure capable d’effectuer toutes les activités vitales. Toute cellule provient d’une autre cellule préexistante, éventuellement formée par la fusion de deux cellules antérieures (cas de l’œuf ou zygote). Comporte un génome, le plus souvent contenu dans un noyau, et un cytoplasme délimité par une membrane plasmique qui renferme divers organites (exemples: ribosomes, mitochondries, lysosomes, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, ainsi que des inclusions cellulaires). Est animée de mouvements internes. Les cellules de même type sont réunies en tissus, eux-mêmes réunis en organes. La cellule, ayant reçu un signal de son environnement, va ou bien proliférer (mitose) ou mourir (apoptose).


Cellule artificielle

Anglais : artificial cell
Espagnol : célula artificial

Cellule construite à partir d’éléments synthétiques. Notion issue des travaux de J. Craig Venter (biologiste américain 1946-) qui a réussi la synthèse artificielle d’un génome bactérien et l’a ensuite transféré dans une bactérie naturelle (non synthétique), préalablement privée de son propre ADN. Une telle bactérie (semi-synthétique) est capable de synthétiser des protéines à partir de son génome artificiel.


Cellule assitante

Anglais : helper cell
Espagnol : célula ayudante

Cellule indispensable au développement ou à l’expression d’une autre cellule ou d’un virus.


Cellule auxiliaire

Cf lymphocyte T.


Cellule B

Cf lymphocyte B,


Cellule cible

Anglais : target cell
Espagnol : célula diana

Cellule préférentiellement affectée par un agent spécifique (hormone, neurotransmetteur, substance pharmacologiquement active) par excitation ou inhibition de récepteurs. En hématologie, hématie hypochrome sertie par un cercle étroit d’hémoglobine et portant en son centre un corpuscule hémoglobinique d’où l’aspect d’une cible.

Observée dans le sang de sujets atteints de certaines anémies, hémoglobinopathies notamment, thalassémies en particulier.


Cellule compétente

Anglais : competent cell
Espagnol : célula competente

En génétique, cellule dont l’état naturel ou obtenu expérimentalement permet la pénétration d’un acide nucléique étranger ; utilisée en transgénèse et dans le clonage.


Cellule dentritique

Anglais : dentritic cell
Espagnol : célula dentrítica

Cellule faisant partie du système réticulohistiocytaire, assurant le lien entre l’immunité innée et l’immunité adaptative, présente dans le sang, les muqueuses et les organes lymphoïdes. On distingue 1- les cellules immatures peu étoilées qui capturent l’antigène grâce à des récepteurs de l’immunité innée (TLR). L’antigène est fragmenté en peptides immunogènes que la cellule charge sur des molécules du CMH de classe II ; 2- les cellules matures présentatrices de l’antigène, qui présentent des modifications morphologiques accompagnées de l’expression de récepteurs de chimiokines, ce qui permet leur migration dans les organes lymphoïdes, et des molécules d’adhérence qui assurent leur contact direct avec le lymphocyte T. Ces cellules matures peuvent aussi stimuler les lymphocytes NK dont la capacité cytolytique est accrue ainsi qu'interagir avec les lymphocytes B.


Cellule germinale

Anglais : germanique cell
Espagnol : célula germinal

Cellule diploïde destinée à produire les gamètes haploïdes, par exemple cellule aboutissant à la formation du spermatozoïde ou de l’ovocyte par la méiose chez les êtres humains.


Cellule de Hargraves

Cf cellule LE.


Cellule HeLa

Anglais : HeLa cell
Espagnol : célula HeLa
Étymologie : Du nom de la patiente Henrietta Lacks, jeune femme qui est décédée d'un cancer du col de l'utérus à partir duquel les cellules ont été dérivées,.

Cellule cultivée en lignée continue, de vie illimitée, ayant pour origine un cancer du col de l’utérus, utilisée pour des cultures virales ou pour la recherche de propriétés cytotoxiques de médicaments.


Cellule HEP-2

Anglais : HEP-2 cell
Espagnol : célula HEP-2

Cellule cultivée en lignée continue provenant d’un carcinome laryngé humain. Le gros noyau de ces cellules, permettant la visualisation fine de la chromatine et les nombreuses figures mitotiques observables, justifie leur utilisation en immunofluorescence pour la recherche des anticorps antinucléaires.


Cellule immunocompétente

Anglais : immunocompetent cell
Espagnol : célula immunocompetente

Cellule du système immunitaire appartenant à l’une des deux lignées de cellules hématopoïétiques, les cellules lymphoïdes (lymphocytes T et B, cellules NK et NKT) et les cellules myéloïdes (monocytes, macrophages, polynucléaires neutrophiles), qui exercent des fonctions complémentaires dans la protection de l’organisme contre les agressions externes ou internes.

Cf système immunitaire.


Cellule KB

Anglais : KB cell
Espagnol : célula KB

Souche de cellules de lignée continue ayant pour origine un cancer épidermoïde de la langue et du plancher buccal, servant à des cultures virales.


Cellule LE

Synonyme(s) : cellule de Hargraves
Anglais : LE cell
Espagnol : célula LE
Étymologie : De lupus érythémateux disséminé.

Granulocyte neutrophile, rarement monocyte, ayant phagocyté le noyau d’autres cellules. Se rencontre en particulier dans l’auto-immunité et est caractéristique du lupus érythémateux.


Cellule MRC-5

Anglais : MRC-5 cell
Espagnol : célula MRC-5

Nom d’une souche de cellules diploïdes humaines à durée de vie limitée, ayant pour origine le poumon embryonnaire humain et permettant la réplication de certains virus.


Cellule NK

Cf cellule tueuse.


Cellule présentatrice d’antigène (CPA)

Anglais : antigen presenting cell
Espagnol : célula presentadora de antígeno

Cellule du système immunitaire (principalement macrophage, cellule dendritique et lymphocyte B) capable de capter des antigènes circulants par endocytose, de les apprêter et d’en présenter à sa surface des fragments associés aux molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Ainsi présentés, les antigènes peuvent interagir avec les lymphocytes T et enclencher une réponse immunitaire.

On distingue :

  1. Les CPA professionnelles qui permettent l’activation des lymphocytes T et sont impliquées dans l’activation des réactions immunitaires; exemples: cellules de la lignée monocytes-macrophages, lymphocyte B, cellule dendritique.
  2. Les CPA non professionnelles capables de jouer le rôle de présentatrices et d’être reconnues comme cibles des effecteurs de la réponse immunitaire, mais incapables de délivrer l’ensemble des signaux nécessaires au déclenchement d’une réaction immunitaire.


Cellule somatique

Anglais : somatic cell
Espagnol : célula somática

Cellule de l’organisme, par opposition à cellule germinale.


Cellule souche

Anglais : stem cell
Espagnol : célula estaminal ou célula madre

Cellule indifférenciée caractérisée par sa capacité à engendrer des cellules spécialisées en se différenciant et à se multiplier quasiment indéfiniment à l’identique (autorenouvellement). Les cellules souches animales et en particulier les cellules souches humaines font l’objet de beaucoup de recherches en vue de régénérer voire de créer de toutes pièces des tissus et organes. C’est l’objectif de la thérapie cellulaire. Ces cellules proviennent d’embryons, de sang de cordon ombilical, de la moelle osseuse, du tissu adipeux.
On distingue plusieurs types de cellules souches:

  1. Embryonnaire (anglais embryonic stem cell, espagnol célula madre embrionaria), cellule souche issue d’un embryon au stade de blastocyte (embryon au 5e ou 6e jour post-fécondation), capable de se différencier en n’importe quel tissu de l’organisme. Leur utilisation pose des problèmes éthiques.
  2. Hématopoïétique (anglais hematopoietic stem cell, espagnol célula madre hematopoyética), cellule pluripotente indifférenciée, capable d’auto-renouvellement, produite par la moelle osseuse et à l’origine des précurseurs des différentes lignées de cellules sanguines. C’est dans le tissu hématopoïétique qu’ont été identifiées les premières cellules souches ou CFU (Colony forming unit in spleen) et les travaux de recherche ont conduit à leur utilisation pour des greffes dans le traitement d’hémopathies telles que les leucémies ou les thalassémies. On trouve aussi des cellules souches, en faible quantité, dans le sang périphérique. Pour en augmenter le nombre, on les fait migrer de la moelle vers le sang en administrant des facteurs de croissance hématopoïétiques. Sous l’influence de facteurs stimulants, la cellule souche devient un progéniteur ou cellule engagée dont il existe différentes catégories : CFU-L (lymphocytaire), CFU-GEMM à potentialité multiple (granulocytaire, érythrocytaire, macrophagique, mégacaryocytaire),CFU-GM (granulo-macrophagique) CFU-G (granulocytaire), CFU-M (macrophagique), CFU-MK (mégacaryocytaire), BFU-E et CFU-E (érythrocytaire) CFU-Eo (éosinophile), CFU-B (basophile). Après maturation, ces progéniteurs aboutissent aux cellules matures de chaque lignée (hématies, leucocytes et plaquettes) capables de passer dans le sang.
  3. Mésenchymateuse (anglais mesenchymal stem cell, espagnol célula madre mesenquimal), nom générique de cellules souches tissulaires multipotentes donnant naissance aux tissus conjonctifs lâches et de soutien du squelette : os, cartilage, stroma médullaire à différenciation vasculaire musculaire lisse et adipocytes.
  4. Multipotente (anglais multipotent stem cell espagnol célula madre multipotente), cellule souche présente dans l’embryon ainsi que dans l’organisme adulte et pouvant donner naissance à plusieurs types de cellules, mais qui sont déjà engagées dans une certaine voie de différenciation (cellule déterminée).
  5. Pluripotente (anglais pluripotent stem cell, espagnol célula madre pluripotente), font partie de ce type de cellules souches, les cellules souches embryonnaires, non capables de produire un organisme entier, mais pouvant se différencier en cellules issues de n’importe lequel des trois feuillets embryonnaires. Il existe aussi des cellules pluripotentes induites (cellules IPS), cellules adultes ayant subi une reprogrammation génétique qui les rend capables de se comporter comme des cellules embryonnaires. Les premiers travaux ont montré qu’il est possible d’obtenir, à partir d’IPS, des cellules de peau ou de cœur et des cellules neuronales.
  6. Totipotente (anglais totipotent stem cell, espagnol célula madre totipotente), cellule issue des premières divisions de l’œuf fécondé, capable de donner naissance à tous les types de cellules de l’organisme et de permettre le développement d’un individu complet.
  7. Unipotente (anglais unipotent stem cell, espagnol célula madre unipotente), cellule ne pouvant donner qu’un seul type cellulaire (exemple peau, foie).




Cellule suppressive

Cf lymphocyte T.


Cellule T

Cf lymphocyte T.


Cellules T-RAC

Synonyme(s) : cellules T porteuses d’un récepteur antigénique chimérique
Anglais : chimeric antigen receptor-T cells (CAR-T cells)
Espagnol : receptor de antígeno quimérico
Allemand : CAR-T-Zell

Lymphocytes T prélevés chez un patient puis modifiés génétiquement in vitro de manière à leur faire exprimer un récepteur antigénique artificiel (chimérique) reconnaissant une cible spécifique à la surface de cellules tumorales. Les lymphocytes T du patient sont collectés par leucophérèse, reprogrammés génétiquement par transfection grâce à un vecteur lentiviral ou rétroviral, puis réinjectés au patient (traitement autologue).

Les premières applications ont concerné des cellules T reprogrammées pour reconnaître l’antigène CD19 chez des patients atteints d’hémopathies à cellules B (leucémies aiguës ou lymphomes). Dans ces cellules T reprogrammées, la structure chimère contient, d’une part, la partie intracytoplasmique du récepteur de l’antigène des lymphocytes T, une structure de costimulation (dérivée du CD28 ou du 4-1BB) et, d'autre part, une partie extramembranaire qui correspond à la partie variable monocaténaire du fragment Fab d’un anticorps qui reconnaît le CD19.
De nombreuses cellules T-RAC sont en développement pour des applications dans différents cancers (lymphomes, leucémies, tumeurs solides), y compris en partant de lymphocytes issus de donneurs sains allogéniques permettant une fabrication à grande échelle. Trois générations de cellules T-RAC sont définies :
- la première génération comprend un domaine extramembranaire constitué du fragment variable simple chaîne d’un anticorps monoclonal (scFv) reconnaissant un épitope à la surface des cellules cancéreuses, et d’un domaine d’activation intracellulaire dérivé du CD3 ;
- les cellules T-RAC de deuxième génération comportent en plus un domaine de co-stimulation, le plus souvent le CD28 ou le CD137 (4-1BB), qui améliore l’expansion et la persistance des CAR-T cells
in vivo ;
- les CAR de troisième génération comportent deux signaux de costimulation.

Cette nouvelle immunothérapie par des cellules T-RAC présente différents effets indésirables potentiellement graves, mais réversibles dans la majorité des cas : relargage de cytokines (CRS,
cytokine release syndrome), hypogammaglobulinémie, infections, encéphalopathie, saignements, tachycardie...
Cf axicabtagène ciloleucel, brexucabtagène autoleucel, idécabtagène vicleucel, lisocabtagène maraleucel, tisagenlecleucel.


Cellule tueuse

Anglais : killer cell
Espagnol : célula asesina

Cellule immunocompétente d’aspect lymphocytaire. Assure la destruction des cibles cellulaires sur lesquelles sont fixés les anticorps. Deux types :

  1. Les cellules NK (natural killer) définies par leur aptitude innée à détruire différentes cibles cellulaires par cytotoxicité (exemples: cellules infectées ou tumorales) sans activation préalable par un antigène, contrairement aux lymphocytes T cytotoxiques. Ne représentent que 5 à 10 % des lymphocytes sanguins et sont le plus souvent incluses dans la population des grands lymphocytes. Abondantes dans le tissu lymphoïde de la rate et de certaines muqueuses dont elles assurent la protection par des mécanismes de défense naturelle non spécifiques. N’expriment pas le récepteur T, mais disposent d’une grande variété de récepteurs susceptibles d’être mis en jeu dans des interactions avec leurs cibles et qui contrôlent l’activation.
  2. Les cellules LAK (lymphokine activated killer) qui expriment un récepteur T, mais de diversité restreinte par opposition aux lymphocytes T. Partagent certains marqueurs et les différents récepteurs des cellules NK. Incapables d’exercer une activité lytique, sécrètent de grandes quantités de cytokines connues pour leur rôle important dans les défenses immunitaires.




Cellule de collision

Anglais : collision cell ou reaction cell
Espagnol : celda de colisión

n. f. D’une manière générale, dispositif situé entre deux analyseurs d’un spectromètre de masse en tandem dans lequel est admis un gaz à basse pression. La collision des ions filtrés par l’analyseur situé en amont avec le gaz provoque leur fragmentation. Les fragments sont ensuite transmis à travers l’analyseur situé en aval. Dans le cas de spectrométrie de masse en plasma induit (ICP-MS), placé entre les lentilles et le quadripôle, ce dispositif permet de réduire ou de supprimer certaines interférences polyatomiques. Dans une cellule de collision, un gaz non réactif (He, Xe) interagit électivement avec les espèces polyatomiques, de plus grosse taille, et diminue leur énergie. Un filtre en énergie placé à la sortie de la cellule permet de les éliminer.

Lorsque l’on introduit un gaz réactif (NH3, H2, CH4, O2) qui réagit avec les interférents pour les transformer, on parle de « cellule de réaction ». Dans certains cas (O2), l’oxyde formé est lu à la masse M+16 (exemple 75As, interféré par 40Ar35Cl, est transformé en AsO mesuré à la masse 91).


Cellule électrochimique

Anglais : electrochemical cell
Espagnol : célula electroquímica

Dispositif constitué par deux électrodes (ou plus), trempant chacune dans une solution (rarement la même) et un dispositif de bouclage du circuit pour assurer le passage du courant. L’ensemble, électrode - solution où elle est plongée, est quelquefois appelé compartiment. Il existe deux types de cellules :

  1. Les piles ou cellules galvaniques (de L.Galvani, 1737-1798, médecin italien) (anglais galvanic cell ou energy producer device ou battery espagnol celda galvánica ou pila ou batería), lorsque la cellule fournit de l’énergie électrique à partir de l’énergie chimique.
  2. Les cuves à électrolyse (anglais substance producer device espagnol celda electrolítica ou célula electrolítica), lorsque la cellule reçoit de l’énergie d’un système extérieur ; elle sert alors à préparer des produits.



Suivant les conditions de l’expérience, une cellule peut donc se comporter soit comme une pile soit comme une cuve à électrolyse


Cellule photoélectrique

Synonyme(s) : cellule photo-émissive ou photovoltaïque
Anglais : photoelectric transducer
Espagnol : célula fotoeléctrica

Dispositif dans lequel se manifeste l’effet photoélectrique consistant en l’émission d’électrons sous l’action de la lumière. Il est constitué, par exemple, d’une ampoule de verre ou de silice, vidée d’air, dont une partie de la surface intérieure est recouverte d’une mince couche de métal facilement ionisable (alcalin le plus souvent) appelée cathode. L’anode est fréquemment un anneau de tungstène. Le flux lumineux traverse l’anneau et vient frapper la couche métallique qui expulse alors les électrons avec création d’un courant électrique. Il en existe plusieurs variantes.

Leur usage a grandement amélioré en précision la pratique de la colorimétrie.


Cellule gliale

Anglais : glial cell
Espagnol : célula glial

Cellule constitutive du tissu nerveux au même titre que les neurones, classée en macroglie avec astrocytes, oligodendrocytes, cellules de Schwann … et microglie à capacité macrophagique.

Rôle majeur dans l’homéostasie de l’environnement neuronal, dans le fonctionnement synaptique, dans la constitution de la barrière hématoencéphalique, dans les processus neurodégénératifs. Ont une capacité de transfert d’informations via les jonctions communicantes.


Cellule de cisaillement

Anglais : shear cell
Espagnol : célula de cizallamiento

Appareil mesurant la résistance au déplacement relatif dans un plan, des éléments d’une poudre confinée et permettant d’évaluer l’évolution de la cohésion inter-particulaire en fonction du conditionnement de la poudre (pression de consolidation, température, humidité, temps).

Utile pour l’estimation de la coulabilité des poudres, des frictions poudre/paroi et du dimensionnement des silos.