Antileishmanien
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Dernière modification de cette page le 25 avril 2017
- Anglais : antileishmanial
- Espagnol : antileishmaniásico
- Étymologie : grec άντί anti opposé à, français leishmanien de Sir W Leishman, professeur assistant de pathologie à l’école militaire de médecine de Glasgow qui découvrit en 1903 le parasite du kala-azar
- adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui agit contre les leishmanies.
- Les sels pentavalents d’antimoine (antimoniate de méglumine et stibogluconate de sodium) sont considérés encore aujourd’hui comme le traitement de première intention. En seconde intention se trouvent l’amphotéricine B (liposomale ou non), l’iséthionate de pentamidine, la paromomycine et la miltéfosine.
En pratique, on utilise :
1- dans les leishmanioses viscérales : isétionate de pentamidine, antimoniate de N-méthyl glucamine (méglumine) et gluconate sodique d’antimoine (stibiogluconate de sodium) administrés par voie parentérale dans les pays francophones ; réservés aux leishmanioses à souches résistantes : isétionate de pentamidine (diamidine), amphotéricine B liposomale, interféron γ, miltéfosine B,
2- dans les leishmanioses cutanées : méglumine, stibiogluconate de sodium, amphotéricine B, kétoconazole ou itraconazole, antibiotiques, associés ou non à la cryothérapie ou la chirurgie.