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Dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD, DPYD)

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 11 mai 2019
Anglais : Dihydropyrimidine dehydrogenase
Espagnol : dihidropirimidina deshidrogenasa
Allemand : Dihydropyrimidin-Dehydrogenase
Étymologie : grec δίς dis deux fois, ὓδωρ hûdôr eau, πῦρ πυρός  pûr purós feu, français imide, suffixe –ine, latin dē– préposition marquant une séparation, un éloignement, grec ὓδωρ hûdôr eau et γένος génos naissance, origine, suffixe –ase enzyme
n. f. Enzyme du catabolisme des pyrimidines (uracile, thymine) qui métabolise également les médicaments analogues des bases pyrimidiques comme le 5-FU et ses dérivés (fluoropyrimidines ou FP), molécules majeures dans le traitement des cancers digestifs, des cancers du sein et des cancers ORL.
L'enzyme dégrade environ 90% de la dose de 5-FU administrée en dihydro-5-FU peu actif. Des mutations dans le gène DPYD codant l’enzyme expliquent des variations interindividuelles importantes dans l’activité enzymatique. Un déficit de l’activité DPD va se traduire par une surexposition plasmatique en 5-FU pouvant entraîner, en cas de déficit partiel, des toxicités sévères hématologiques et digestives (3-10% des patients), voire des décès toxiques en cas de déficit complet (0,1-0,5% des patients).

En France, depuis décembre 2018, le dépistage du déficit en DPD par la mesure de l’uracilémie est obligatoire avant l’administration d’une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines.
Références et annexes :
https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2892234/fr/des-recommandations-pour-prevenir-certaines-toxicites-severes-des-chimiotherapies-par-fluoropyrimidines