« Cétuximab » : différence entre les versions
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Dernière version du 14 mars 2024 à 18:08
Cérébroside n. m. Sphingolipide membranaire présent notamment dans le tissu nerveux, comportant un ose ou un oligosaccharide fixé à la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Cérimétrie n. f. Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant fort de l’ion Ce) de 1,44 V à 1,62 V suivant la nature de l’acide.
Céritinib n. m. Inhibiteur des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK, receptor tyrosine kinase), agissant sur la kinase ALK (anaplastic lymphoma kinase).
Cérium n. m. Ce, Lanthanide le plus commun, dur, présentant l’aspect du fer, s’oxydant facilement à l’air et décomposant lentement l’eau, soluble dans les acides dilués.
Cérivastatine n. f. Hypolipidémiant inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
Cerliponase alfa n. f. Forme recombinante de la tripeptidyl-peptidase I humaine, TPP1 (ou tripeptidyl-aminopeptidase), enzyme lysosomale qui clive des tripeptides à lextrémité N-terminale de polypeptides. La carence de cette enzyme, par suite dune mutation du gène, est responsable dune forme clinique de maladies neurodégénératives, la céroïde lipofuscinose neuronale…
Certificat n. m. Document attestant un fait.
Certification n. f. Procédure permettant d’établir, au regard d’exigences spécifiées (référentiel), la conformité de produits et de services, de processus, de systèmes ou de personnes. Elle ne doit pas être confondue avec laccréditation.
Certolizumab pégol n. m. Fragment Fab danticorps humanisé recombinant, dirigé contre le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), exprimé dans Escherichia coli, et conjugué à du polyéthylène glycol (PEG) ; il a une affinité élevée pour le TNFα auquel il se lie avec une constante de dissociation (KD)…
Céruléoplasmine n. f. Chromoprotéine chélatant le cuivre dont elle assure le transport. Glycoprotéine d’origine hépatique appartenant au groupe des α2-globulines, présente dans le plasma sanguin et fixant réversiblement 90 % du cuivre sanguin.
Cervical adj. Qui se rapporte au cou (exemple : vertèbre cervicale) et, par extension, au col de certains organes, de l’utérus ou de la vessie en particulier.
Césium n. m. , métal alcalin. Le radioisotope Cs, largement produit lors de la fission de l’uranium est particulièrement dangereux pour l’homme et l’environnement du fait de ses caractéristiques: demi-vie de 30 ans et énergie de son émission β.
Cestode n. m. Classe de plathelminthes, parasites dont les adultes vivent dans le tube digestif des vertébrés. L’extrémité antérieure ronde (scolex) comporte des crochets et des ventouses lui permettant de s’accrocher. Derrière le scolex, cou en croissance constante, puis strobile terminé par les proglotti (immatures, matures, gravides) contenant…
Cestodose n. f. Maladie parasitaire causée par un cestode, cest-à-dire provoquée : Par les parasites adultes à la suite de l’ingestion de larves. Exemple: les Cyclophyllidés (Tænia saginata (transmis par le bœuf), Tænia solium (transmis par le porc), Hymenolepis nana) et les Pseudophyllidés (Diphyllobothrium latum synonyme bothriocéphale). cénurose
Cétalkonium (chlorure de) n. m. Ammonium quaternaire, antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthexonium n. m. Sel d’ammonium quaternaire à noyau cyclohexane et à chaîne alcoylée normale à 16 carbones. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Cétimine n. f. Imine dont le carbone est substitué par deux restes carbonés.
Cétirizine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 de seconde génération du groupe des cyclizines, métabolite de lhydroxyzine. Cest un antagoniste puissant et sélectif des récepteurs H1 périphériques. Outre ces propriétés, elle inhibe la phase retardée de recrutement des éosinophiles au niveau de la peau et du tissu conjonctif des…
Cétogène adj. Qualifie 1- un processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques ; 2- le composé à l’origine du processus (acides gras, certains acides aminés).Cf cétogenèse.
Cétogenèse n. f. Processus métabolique, exclusivement hépatique, conduisant, à partir de l’acétylCoA issu de la β-oxydation des acides gras, à la formation des corps cétoniques : lacétylacétate, le β-D-hydroxybutyrate, lacétone.
Cétose n. f. 1- Ose possédant une fonction cétonique. Exemple: fructose ; 2- état de l’organisme caractérisé par la présence de concentrations élevées de corps cétoniques dans le sang. Cf acidocétose.
Cétostéroïde n. m. Stéroïde possédant une fonction cétone sur le carbone 17 ou 20 du squelette des stéroïdes. Les progestatifs (exemple progestérone, cyprotérone), les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes, naturels ou d’origine synthétique, sont tous des 20-cétostéroïdes, le groupe carbonyle étant indispensable à leur activité. Parmi les 17-cétostéroïdes figurent…
Cétrimide (bromure de) n. f. Ammonium quaternaire à trois restes méthyle et à chaîne comptant de 12 à 16 atomes de carbone. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0378).
Cétrorélix (acétate de) n. m. Antagoniste de la Gn-RH (Gonadotropin releasing hormone). Le cétrorélix entre en compétition avec la gonadolibérine endogène au niveau de ses récepteurs hypophysaires, contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) et retarde le pic de libération de LH et par conséquent l’ovulation.
Cétugex n. m. Version « humanisée » du cétuximab, anticorps monoclonal chimérique qui a pour cible le récepteur 1 du facteur de croissance épidermique humain HER1 (human epidermal growth factor receptor-1) dont le ligand naturel est le facteur de croissance épidermique (EGF,epithelial growth factor).
Cétylpyridinium (chlorure de) n. m. Sel d’ammonium quaternaire à azote pyridinique, antiseptique local, buccopharyngé, ophtalmique, antibactérien et antifongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0379).
Céviméline (chlorhydrate de) n. f. Mélange racémique de cis-oxathiolanes représentant un analogue conformationnel rigide de l’acétylcholine, à propriétés agonistes des récepteurs muscariniques M1/M3. Sans effet sur la maladie d’Alzheimer, les propriétés sialagogues de la céviméline ont été retenues dans le traitement des symptômes de la bouche sèche (xérostomie) chez les…
Chagas (maladie de) n. f. Parasitose provoquée par Trypanosomiæ cruzii. Elle est transmise lors de piqûres par les réduves de la sous-famille des Triatominæ qui déposent simultanément leurs déjections riches en trypomastigotes que l’hôte fera pénétrer dans sa circulation au cours de grattage du nodule (chogoma) induit par cette piqûre.
Chaîne n. f. Succession d’anneaux engagés les uns dans les autres.
Chalcone n. f. Nom générique désignant des substances naturelles polyphénoliques colorées dérivant de la voie de l’acide shikimique et de celle des polyacétates, caractérisées par deux cycles aromatiques reliés par une cétone conjuguée. Les chalcones o-hydroxylées sont des intermédiaires dans la biosynthèse des flavonoïdes (par exemple la naringénine…
Challenge-test En cosmétologie, méthode de contrôle de l’efficacité d’un conservateur consistant à contaminer un produit cosmétique par un inoculum déterminé de micro-organismes tests, puis à suivre l’évolution de la population viable dans le produit contaminé par dénombrement des germes revivifiables dans des échantillons prélevés à intervalles…
Chalone n. f. Substance organique, biosynthétisée par les glandes à sécrétion interne, qui a pour effet de freiner ou d’inhiber le fonctionnement des organes récepteurs, contrairement aux hormones qui, par définition, stimulent les organes sur lesquels elles agissent. Leur rôle, par exemple, est de ralentir, au moment opportun,…
Chambre n. f. Pièce d’habitation.
Champ n. m. Étendue, portion d’espace
Chancre n. m. Ulcération de la peau et des muqueuses.
Changement n. m. Étape de la fabrication d’un médicament correspondant au passage du stade pilote au stade industriel. Se doit d’assurer une adaptation proportionnelle, à la fois, des caractéristiques dimensionnelles des équipements de fabrication et des paramètres évoluant de façon dépendante.
Chaperonne n. f. Terme générique désignant de nombreuses protéines cellulaires des procaryotes et des eucaryotes, dont la fonction est d’assister d’autres protéines dans leur maturation, par exemple en leur assurant un repliement tridimensionnel adéquat ou en participant à leur transport transmembranaire.
Charbon n. m. Matière combustible solide, de couleur noire, d’origine végétale faite, pour une bonne proportion, de carbone.
Charcot (maladie de) Neuropathie par dégénérescence neuronale avec composante génétique probable, mais d’étiologie mal connue. Elle est marquée par une paralysie spasmodique labio-glosso-pharyngée avec risque de fausses-routes, atrophie musculaire progressive, paralysie des muscles de la respiration, cachexie et évolution inexorablement mortelle en deux à quatre ans.
Charcot-Marie-Tooth (maladie de) Maladie neurologique héréditaire dont la transmission se fait selon différents modes. Elle est membre de la famille des neuropathies héréditaires motrices et sensitives marquées par une faiblesse et une atrophie musculaire, des troubles sensitifs à tous les modes, une abolition des réflexes ostéotendineux, une déformation…
Chardon n. m. Nom commun désignant de nombreuses plantes à feuilles ou bractées épineuses, appartenant principalement à la famille des Asteraceae ex-Composées. Deux espèces intéressent la pharmacie et la santé publique, l’une médicinale, le chardon-Marie, l’autre toxique, le chardon à glu.
Charge n. f. Ce qui pèse.
Charlatan n. m. Historiquement, opérateur ambulant qui débite des drogues sur les places publiques et dans les foires et prétend posséder des secrets merveilleux pour soigner les malades. Usuellement, personne non qualifiée, qui prétend détenir des connaissances lui permettant de soigner des malades, le plus souvent selon des…
Charpentier-Volhard (méthode de)
Charrière (CH) n. f. Unité qui exprime le diamètre extérieur des sondes (digestives, urinaires, rectales…). Une unité CH représente environ 1/3 de mm.
Châtaignier n. m. Très bel arbre décoratif Castanea vulgaris L. (Fagaceae). Feuilles grandes, coriaces, luisantes, bordées de dents correspondant aux nervures. Inflorescences en épis. La bogue ou cupule issue de la transformation et soudure des bractées de l’inflorescence femelle recouvre le fruit (akène). Elle est couverte de piquants…
Chaux n. f. Nom usuel de l’oxyde de calcium et de son hydrate.
→ Chimioembolisation
Cétuximab
n. m. (DCI). Anticorps monoclonal murin humanisé de type IgG1 qui présente une forte affinité pour le récepteur de croissance épidermique EGRF (epidermal growth factor receptor, également dénommé HER1), très souvent surexprimé à la surface de cellules tumorales. Il empêche la dimérisation de l’EGFR et la liaison des ligands, notamment l’EGF, et bloque la transduction des signaux cellulaires qui conduisent à la croissance tumorale, à l’antiapoptose et à la dissémination métastatique.
Il est utilisé dans le traitement du cancer colorectal métastasé, en association avec la chimiothérapie incluant le fluorouracil, l’acide folinique et l’irinotécan ou l'oxaliplatine. En monothérapie, il provoque asthénie, réactions cutanées de type acnéique (à ne pas traiter comme une acné), rash, fièvre, diarrhées, nausées et vomissements. Il ne doit pas être prescrit chez les patients dont les cellules tumorales sont porteuses de mutations du gène KRAS, qui code la protéine Ras, impliquée dans la voie de signalisation Ras/MAP kinase qui fonctionne même lorsque EGFR est bloqué par un anticorps monoclonal.
Cétuximab auquel ont été greffés, sur des résidus lysine, en moyenne de 2 à 3 molécules de sarotalocan tétrasodique, à l’aide d’un bras espaceur. Le sarotalocan est une phtalocyanine incluant des atomes de silicium, un colorant fuorophore (IRDye ® 700DX). Après fixation à la membrane cellulaire (même sans internalisation), l'activité cytotoxique est déclenchée par une irradiation des cellules avec une lumière du proche infrarouge laser acheminée par fibre optique (photo-immunothérapie).
Il est utilisé pour traiter des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou, inopérable, ou localement avancé ou en rechute.