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Péritonite ←

Petite centaurée n. f. Herbacée indigène (Centaurium erythraea Rafn, Gentianaceae) comportant plusieurs sous-espèces et variétés. Sommité fleurie renfermant notamment des acides-phénols (acides férulique, sinapique...) et des séco-iridoïdes (gentiopicroside, swertiamarine) à saveur amère, réputée stimuler les sécrétions digestives et l’appétit.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1301 corrigé 10.0).

Petit houx Cf fragon.

Pétrole n. m. Mélange liquide composé principalement dhydrocarbures saturés ou aromatiques, dorigine naturelle, extrait du sol et source dénergie non renouvelable. Les produits issus, par fractionnement, du pétrole sont utilisés, en particulier, en tant que combustibles, carburants, ou matières premières pour la pétrochimie.

Pet‑scan n. m. Méthode dimagerie utilisée en cancérologie, cardiologie, neurologie, reposant sur lemploi de traceurs comportant un atome radioactif, dont la désintégration se traduit par lémission dun positon. La collision de celui-ci avec un électron entraîne lémission de deux photons γ, qui se propagent en sens diamétralement opposés.…

Pexastimogène devacirepvec n. m. Dérivé de la vaccine, cest un virus utilisé depuis des décennies comme vaccin antivariolique. Il est génétiquement optimisé afin de garantir son innocuité, daugmenter sa sélectivité à légard des cellules tumorales et de larmer dune cytokine capable dactiver les agents de limmunité mémoire : le…

Pexidartinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice de divers récepteurs à activité tyrosine kinase ((proto-oncogène c-KIT, CSF1R, colony stimulating factor 1 receptor...). En se liant en particulier à CSF1-R, exprimé à la surface des monocytes, macrophages et ostéoclastes, il bloque l’action de médiateurs inflammatoires dont l’IL-34 en…

Peyotl n. m. Petit cactus (Lophophora williamsii [Salm-Dyck] J.M. Coulter, Cactaceae) globuleux, charnu, mamelonné, non épineux, originaire du Mexique et du sud des États-Unis. Dans la partie aérienne, découpée en tranches séchées au soleil (les « boutons », anglais mescal buttons), présence dalcaloïdes dérivés de la phénéthylamine, dont…

PFAS acron. m. Acronyme de substances chimiques de synthèse appelées perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles (PFAS, en français).Leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs, depuis les années 1950 ; ils sont largement utilisés dans divers domaines industriels et produits de consommation courante : textiles, emballages alimentaires, mousses anti-incendie, revêtements antiadhésifs,…

PFASS acron. m. Acronyme anglo-saxon dont le dernier "S" est la marque du pluriel, pour per- and polyfluoroalkyl substances, qui est à proscrire.Voir PFAS acronyme français pour perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles

Pfeiffer (bacille de)

PG

PGR

PH n. m. Grandeur physique exprimant lacidité libre dun milieu, introduite en deux temps par P. L. Sörensen. Initialement défini, en 1909, comme le cologarithme décimal de la concentration en protons de la solution, il est maintenant défini (depuis 1923) comme étant le cologarithme de lactivité du proton…

Phaeophyceae Famille des algues brunes que lon rencontre en milieu aquatique, qui sont pourvues de chlorophylle et dun pigment brun, la fucoxanthine. Ce sont les algues les plus abondantes des mers tempérées et froides ; elles possèdent des frondes formant des lianes foliacées avec des réceptacles…

Phage n. m. Abréviation courante de bactériophage, virus des Procaryotes.

Phage display n. m. Procédé permettant, à partir dune banque de phages exprimant à leur surface de courts peptides de séquence connue ou aléatoire, deffectuer un criblage afin dobtenir à la fois des motifs polypeptidiques dintérêt et leur séquence codante.

Phagémide n. m. Vecteur hybride de synthèse

Phagocyte n. m. Cellule du système immunitaire (polynucléaire neutrophile, macrophage, cellule dendritique) capable dingérer et de détruire des particules de taille variable, par exemple des cellules altérées, des débris tissulaires, des particules chimiques, des bactéries et autres particules étrangères à lorganisme. Elle participe principalement à la défense…

Phagocytose n. f. Mécanisme dendocytose qui permet à certaines cellules spécialisées (macrophages, polynucléaires neutrophiles) ainsi quà certains organismes unicellulaires (protistes) lingestion de particules étrangères telles que bactéries, débris cellulaires, cellules apoptotiques, particules chimiques... Cest un moyen de défense et de détoxification de lorganisme. et de…

Phagogramme n. m. Test in vitro permettant d’étudier la sensibilité d’une bactérie aux bactériophages (plus communément appelés phages) à la manière des antibiogrammes réalisés pour sélectionner les antibiotiques les plus adéquats au traitement d’une infection bactérienne.

Phagosome n. m. Grande vésicule intracellulaire entourée de la membrane plasmique, formée au cours de la phagocytose. De taille variable (de l’échelle nanométrique à micrométrique), il renferme les éléments extracellulaires ingérés. Il fusionne avec un lysosome pour former un phagolysosome.

Phagothérapie

Phalloïdien

Phanérogames n. f. Embranchement de plantes à graines comportant les Gymnospermes à ovules nus et les Angiospermes à ovules enfermés dans une cavité close, l’ovaire.

Pharmaceutique adj. Relatif à la pharmacie.

Pharmacie n. f. Science des médicaments, art de les élaborer, de les préparer et de les contrôler. Par extension, local où ils sont stockés et dispensés aux patients.

Pharmacien n. m. Personne titulaire du diplôme de Docteur en pharmacie qui lui donne le droit dexercer sa profession et daccomplir, notamment, les actes qui lui sont réservés conformément au principe du monopole pharmaceutique.

Pharmacocinétique n. f. Discipline scientifique appartenant au domaine de la pharmacologie, décrivant de façon quantitative le devenir dune substance (médicament ou non) dans lorganisme auquel elle a été administrée, en fonction du temps et de la dose. Ce devenir comporte plusieurs étapes : absorption, distribution, métabolisme et excrétion…

Pharmacodépendance n. f. État psychique et quelquefois physique résultant de linteraction entre un organisme vivant et une substance active. Se caractérise par des modifications du comportement et par dautres réactions qui comprennent toujours une pulsion à prendre la substance de façon continue ou périodique, afin de retrouver ses…

Pharmacodynamie n. f. Partie de la pharmacologie expérimentale qui étudie les réponses induites par une substance, soit sur lorganisme entier (in vivo), soit sur une préparation isolée (ex vivo et in vitro). Elle sintéresse, en particulier, au mécanisme daction et permet dorienter la recherche thérapeutique. La mesure des…


Pharmacogénétique n. f. Discipline de la pharmacologie étudiant les relations entre les réponses pharmacodynamiques et pharmacocinétiques (absorption et biodisponibilité, biotransformation en métabolites, excrétion) des médicaments sous linfluence de certains gènes de lindividu (polymorphisme génétique) codant les enzymes du métabolisme des médicaments, les cibles pharmacologiques et les systèmes transporteurs.

Pharmacogénomique n. f. Discipline qui utilise la connaissance du génome et des polymorphismes : 1- pour identifier de nouvelles cibles pharmacologiques, afin de découvrir de nouveaux médicaments (avec utilisation du séquençage de gènes dintérêt, de la spectrométrie de masse pour caractériser les protéines dérivant de ces gènes...) ;…

Pharmacognosie n. f. Science pharmaceutique dont le champ détude et de recherche concerne lensemble des substances dorigine naturelle et les matières premières dont elles sont issues, présentant une activité biologique à lorigine dapplications thérapeutiques ; ces substances naturelles, le plus souvent des métabolites secondaires, proviennent de sources variées…

Pharmacologie n. f. Au sens large, étude du médicament et des substances dorigine exogène (xénobiotiques) ou endogène capables dagir sur un organisme vivant. À ce titre, la pharmacologie utilise des données de physiologie, biochimie, biologie moléculaire et génétique et de physiopathologie. Elle englobe différentes disciplines telles que la…

Pharmacométabolomique n. f. Branche de la métabolomique, appliquée à la prévision et au suivi des effets des médicaments chez chaque patient. Elle consiste à déterminer le profil métabolique (phénotype métabolique) de chaque patient, et particulièrement les mécanismes impliqués dans la métabolisation des substances exogènes et des autacoïdes, avant…

Pharmacométabonomique

Pharmacométrie n. f. Ensemble des méthodes ayant pour objet lévaluation quantitative (mesure) et qualitative de leffet des agents pharmacologiques (concepts daffinité, dactivité et de sélectivité).

Pharmacopée n. f. À lorigine, art de préparer des médicaments puis ouvrage recensant les médicaments en usage à une époque donnée, souvent dénommé Codex ; actuellement, registre officiel, révisé périodiquement par une commission scientifique, publié dans un pays ou un ensemble de pays, et dont les normes simposent…

Pharmacophore n. m. Ensemble de caractéristiques stériques et électroniques dune molécule, déterminant pour son activité biologique.

Pharmacopotentialité n. f. Ensemble des caractéristiques physicochimiques et toxicologiques dune molécule donnant à celle-ci, en complément de ses propriétés pharmacodynamiques, la potentialité de devenir une substance à visée thérapeutique. Cest la potentialité, pour une molécule ou une organisation moléculaire du vivant, d’être la cible d’une substance à…

Pharmacorésistance n. f. Terme générique qui désigne une absence de réactivité d’une cible biologique à des substances à effets thérapeutiques ou une aptitude de microorganismes pathogènes (bactéries, virus, parasites) à survivre et, éventuellement, à se reproduire en présence d’un agent thérapeutique qui a été mis sur le marché…

Pharmacotechnie n. f. Branche de la pharmacie galénique plus particulièrement concernée par les différentes phases de la mise en forme pharmaceutique des substances actives : préformulation, formulation, changement (transposition) déchelle. En liaison avec la biopharmacie et, de plus en plus, au sein de structures pluridisciplinaires, elle est aussi…

Pharmacovigilance

Pharyngite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse du pharynx. Son étiologie peut être virale ou bactérienne. Elle se traduit par une irritation pharyngée avec raclement de gorge, crise de toux et douleurs à la déglutition.

Pharynx n. m. Conduit musculo‑membraneux faisant communiquer, dune part, la cavité buccale avec lœsophage (oropharynx) et, dautre part, les fosses nasales avec le larynx (nasopharynx et laryngopharynx). Il intervient dans la déglutition et la phonation.

Phase n. f. Chacun des aspects ou états successifs dun phénomène ou dune chose en évolution.

Phellandrie aquatique Cf œnanthe.

Phénanthrène n. m. Hydrocarbure tricyclique insaturé à caractère aromatique, de formule moléculaire CInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1063200).

Phénanthrénique adj. Qualifie un dérivé faisant apparaître, dans sa structure, un motif phénanthrène. Exemple : la morphine est un alcaloïde phénanthrénique.

Phénanthridine n. f. Composé dont la structure fait apparaître le motif phénanthrène dans lequel un des atomes de carbone du noyau benzénique central est remplacé par un atome dazote.

Phénanthroline n. f. Composé dont la structure fait apparaître le motif phénanthrène dans lequel deux atomes de carbone sont remplacés par des atomes d’azote en position 1 et 10.

Phénazine n. f. Composé tricyclique formé de deux noyaux benzéniques encadrant un un noyau pyrazine central.

Phénazone n. f. Dérivé N-phénylé et N- et C-méthylé de la pyrazolone, anti-inflammatoire non stéroïdien, antalgique et antipyrétique (doù le nom dantipyrine souvent attribué). Cest lun des plus anciens produits de synthèse utilisés en thérapeutique (1883).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0421)

Phéncyclidine n. f. Cyclohexane substitué, sur un sommet, à la fois par un noyau pipéridine et par un noyau phényle. Connue sous le nom de PCP ou N‑(1‑phénylcyclohexyl)‑pipéridine). Antagoniste du récepteur du N‑méthyl‑D‑aspartate.

Phénicolé n. m. Nom générique désignant une classe restreinte dantibiotiques antibactériens dont le chef de file historique est le chloramphénicol et le représentant le plus utilisé en médecine humaine est le thiamphénicol. Structure phénylpropanique dont la chaîne hydroxylée comporte une fonction acétamide. Le chloramphénicol a été découvert dans…

Phénindione n. f. 2-phényl-indane-dione, composé à action antivitaminique K.

Phéniramine (maléate de) n. f. Antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1357).

Phénobarbital n. m. Dérivé barbiturique à reste phényle.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2012, 0201 et 01/2008, 0630 (phénobarbital sodique).

Phénol n. m. Dérivé du benzène ou d’un hydrocarbure aromatique, substitué par un ou plusieurs groupes hydroxyles. Exemples : benzène-1,4-diol et naphtalèn-2-ol. Le phénol lui-même est le plus simple représentant de la famille des phénols et dérive du benzène substitué par un seul groupe hydroxyle. À côté de…

Phénolphtaléine n. f. Indicateur coloré dérivé du triphénylméthane, formellement obtenu par condensation dune molécule danhydride phtalique et de deux molécules de phénol. Incolore en solution de pH < 8,2, il évolue vers une forme dianion colorée rose-pourpre en solution de pH 8,2 à 12. En milieu très basique,…



→ Phéochromocytome

Pharmacoéconomie

Dernière modification de cette page le 11 juin 2016


Anglais : pharmaco-economy
Espagnol : farmaco-economía
Étymologie : Grec φἀρμακον phármakon poison, médicament et οἶκονοµός oîkonomós de οἶκος oîkos ferme, maison, habitation, train de vie et νοµός nomós part, portion.

n. f. Science de l’évaluation de l’ensemble des conséquences médicoéconomiques imputables à l’usage d’un médicament. La pharmacoéconomie a pour finalité de confronter les ressources financières consommées par un traitement médicamenteux (préventif, diagnostique, thérapeutique) à ses conséquences médicales qui peuvent notamment être exprimées en résultats physiques, en durée de vie, en nombre de décès évités, en réduction de la durée d’hospitalisation ou en termes qualitatifs (amélioration de la qualité de vie). Elle constitue une branche de la médicoéconomie qui évalue les conséquences médicoéconomiques de toute intervention en santé, dont les actes médicaux.

Les études pharmacoéconomiques sont fondées sur la comparaison et la hiérarchisation de différentes alternatives thérapeutiques et leurs résultats sont exprimés de manière différentielle. Trois types d’études sont plus particulièrement utilisés : les analyses coût-efficacité (mesurée en unités physiques), les analyses coût-utilité (efficacité pondérée par la qualité de vie) et les analyses coût-bénéfice (avantage exprimé en unité monétaire).
Ces études constituent des aides à la décision, notamment pour les organismes de prise en charge des dépenses pharmaceutiques. Elles peuvent être conduites avant la mise sur le marché du médicament, en se basant notamment sur les essais cliniques et sur la littérature scientifique, et au cours de sa commercialisation dans les conditions réelles de prescription et d’utilisation par le patient.