« Arme » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
|VM_Titre_gras=Oui | |VM_Titre_gras=Oui | ||
|VM_Titre_italique=Non | |VM_Titre_italique=Non | ||
|VM_Clé_de_classement= | |VM_Clé_de_classement=arme | ||
|VM_Cible=Non | |VM_Cible=Non | ||
|VM_Lien_DirPub=Non | |VM_Lien_DirPub=Non | ||
Ligne 49 : | Ligne 49 : | ||
{{Références | {{Références | ||
}} | }} | ||
Version du 2 février 2024 à 16:20
Archéobactérie Terme désuet.
Archives n. f. Ensemble de documents concernant l’histoire d’un ensemble. L’établissement d’archives, grandement facilité par linformatisation, fait partie des Bonnes pratiques (BPF, BPL...). Il est nécessaire d’établir un mode opératoire normalisé pour l’archivage des données.Les archives doivent pouvoir établir la traçabilité des actions mises en œuvre au niveau…
Arcobacter Genre de la famille des Campylobacteraceae. Bacilles à Gram négatif, incurvés ou en forme de S ou de morphologie hélicoïdale, mobiles par un flagelle polaire, oxydase positifs. Croissance optimale en micro-aérophilie et culture possible en aérobiose. Arcobacter butzleri est l’espèce la plus souvent isolée chez…
Arécoline n. f. Alcaloïde de la noix darec (Areca catechu L., Palmaceae), à noyau tétrahydropyridinique et à fonction ester, exerce des effets cholinomimétiques, nicotiniques et muscariniques.
Arenavirus n. m. Genre viral de la famille des Arenaviridae regroupant des virus enveloppés de 50 à 300 nm de diamètre, avec une capside hélicoïdale et un génome constitué d’ARN monocaténaire, bisegmenté, ambisens. Chaque particule virale contient un semis de petits grains à allure de grains de sable,…
Aréomètre n. m. Dispositif muni dune réglette graduée destinée à mesurer, par flottaison, la densité dun liquide dune façon approchée sans le secours de la balance. La graduation est soit en densité (densimètre) soit en concentration d’un composant du liquide exemple sucre, alcool. Cf alcoomètre.
Aréométrie n. f. Méthode de mesure de la densité d’une solution à l’aide d’un aréomètre.
Aréquier n. m. Palmier (Areca catechu L., Arecaceae) originaire dIndo-Malaisie. La graine (noix d’arec), masse dure, brune, ovoïde, denviron 2 cm et à base aplatie, renferme des alcaloïdes (arécoline) à propriétés parasympathomimétiques agonistes des récepteurs muscariniques.
Arête n. f. Appendice filiforme, plus ou moins allongé et parfois plumeux, prolongeant un organe (par exemple fruit de pulsatille, de clématite).
Arformotérol n. m. Agoniste β2 sélectif à action prolongée. Il sagit de lénantiomère actif R,R de la forme racémique (formotérol).
Arganier n. m. Arbre épineux endémique du Maroc (région du Souss) et dans une moindre mesure de lAlgérie (Argania spinosa (L.) Skeels, Sapotaceae), cultivé principalement au Maroc. Les amandons contenus dans le noyau du fruit fournissent par pression à froid l’huile d’argan (ou d’argane), très fortement insaturée (acides…
Argasidae Famille d’acariens hématophages à corps chitineux sans sclérification (Tique molle). Elle compte environ 180 espèces réparties en 3 genres principaux : Argas, Otobius et Ornithodoros. Comme toutes les tiques, les argasidae sont exclusivement hématophages et donc potentiellement vectrices dagents pathogènes.
Argatroban n. m. Dérivé synthétique de la L-arginine, anticoagulant par inhibition directe de la thrombine (facteur IIa) à laquelle il se lie de façon réversible. Il exerce son effet indépendamment de l’antithrombine en inhibant la formation de la fibrine, l’activation des facteurs V, VIII et XIII et…
Argémone Genre de Papaveraceae, dont Argemone mexicana L. qui est une herbe annuelle épineuse à fleur jaune et produisant un latex jaune verrucide. Présence d’alcaloïdes isoquinoléiques toxiques ayant provoqué des accidents à la suite de confusions entre ses graines et celles de moutarde. Plante localement invasive…
Argent (Ag) n. m. , élément métallique précieux de la 11 période), dont plusieurs dérivés possèdent des propriétés antiseptiques (utilisation notamment du gluconate) et antiscléreuses. Les sels ioniques sont toxiques (exemple, nitrate dargent très caustique).
Argentométrie n. f. Nom générique pour l’ensemble des méthodes titrimétriques utilisant des solutions titrées de l’ion argent Ag. La réaction de titrage implique soit une précipitation en milieu acide (méthode de Charpentier – Volhard), en milieu neutre ou légèrement alcalin (méthode de Mohr) ou en présence d’indicateurs…
Argile n. f. En cosmétologie, substance utilisée comme adsorbant de sébum pour les peaux grasses (masque facial) ou pour les cheveux gras (shampoing).Les médicaments à base d’argile autorisés dans divers troubles digestifs sont structurellement contaminés par du plomb. L’ANSM a restreint leur utilisation chez les enfants…
Arginine (Arg, R) n. f. Acide aminé basique à groupement guanidine, précurseur du reste guanidine de la créatine musculaire. La L-arginine est indispensable chez lHomme pendant la croissance, elle est à lorigine de la formation du monoxyde dazote par la NO-synthase.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 0806).
Argon (Ar) n. m. , , gaz rare, 18 période de la classification périodique des éléments. Gaz incolore, inodore, relativement abondant dans l’atmosphère (0,93 %) ; s’illumine (lumière bleutée) sous l’influence d’une décharge électrique, d’où son usage dans les tubes d’éclairage, onéreux, donnant lieu à de multiples usages comme :…
Argouane n. m. Nom vernaculaire donné le plus souvent à Lepista panaeolus (nom recommandé par le Comité des noms français de champignons), mais parfois attribué aussi à Pleurotus eryngii (pleurote du panicaut). Ces deux espèces prairiales sont comestibles.
Argousier n. m. Plante de la famille des Eleagnaceae du genre Hippophae (H. rhamnoides L.) dont le fruit, très riche en vitamine C, est un akène entouré par un hypanthium charnu orangé à maturité et simulant ainsi une baie.La proximité phonétique entre argousier et arbousier (Arbutus unedo) rend…
Arille n. m. Bourrelet charnu issu des téguments de l’ovule qui se développe à partir du hile ou du funicule, enveloppant souvent partiellement la graine.
Arillode n. m. Très proche de l’arille, mais se développe à partir du pourtour du micropyle et enveloppe presque totalement la graine (par exemple le macis enveloppant la noix de muscade).
Aripiprazole n. m. Neuroleptique (ou antipsychotique), dérivé de la quinolinone apparenté à lhalopéridol possédant un cycle pipérazine à la place dun cycle pipéridine. Son efficacité dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être due à lassociation de leffet agoniste partiel sur le récepteur…
Aristé adj. Se dit d’un organe pourvu d’une arête (par exemple, glumelle de Poaceae).
Aristoloche n. f. Herbacée (Aristolochia clematitis L., Aristolochiaceae) d’origine méditerranéenne contenant, comme tous les Aristolochia, des dérivés phénanthréniques nitrés (acides aristolochiques) néphrotoxiques, mutagènes et cancérogènes. Leur néphrotoxicité se manifeste par une néphrite tubulo-interstitielle progressive (fibrose et atrophie tubulaire sévères) conduisant à une insuffisance rénale chronique terminale ; la…
Aristolochiaceae Famille (environ 600 espèces) de l’ordre des Pipérales à périanthe limité au seul calice. Plantes toxiques (en France, sept espèces d’aristoloche et une espèce d’asaret, Asarum europaeum L.) par la présence d’acides aristolochiques.
Armillaire n. m. Nom français traditionnel des Basidiomycota lamellés dont les lames sont décurrentes Les spores blanches, et le stipe garmi des restes d’un voile partiel (anneau ou armille). Ce nom a été progressivement restreint à des espèces lignicoles ou présentant des rhizomorphes (genre Armillaria – le chef…
Armille n. f. Élément d’origine ontogénique variable et complexe (souvent mixte, entre voile général et voile partiel), l’armille se rencontre chez des groupes très divers (tricholomes, armillaires, lépiotes, cortinaires, pholiotes, etc) et se manifeste comme une sorte de « chaussette » remontant de la base du stipe (objectivée…
Armodafinil n. m. Agoniste des récepteurs α1-adrénergiques. Indiqué dans divers troubles du sommeil mais le mécanisme daction précis nest pas connu. Larmodafinil est lénantiomère R du modafinil, antérieurement mis sur le marché comme traitement des hypersomnies et de la narcolepsie.
Armoire n. f. Meuble de rangement plus haut que large.
Armoise n. f. Nom commun désignant de nombreuses plantes herbacées ou arbustives des régions tempérées des deux hémisphères, appartenant au genre Artemisia L. (Asteraceae ex-Composées). Deux espèces, d’importance très inégale, intéressent la pharmacie, l’armoise annuelle et l’armoise vulgaire.
ARN n. m. Macromolécule constituée par des chaînes de nucléotides composés de ribose et de bases puriques (adénine, guanine) et pyrimidiques (uracile, cytosine).
Arnica n. m. Herbacée vivace (Arnica montana L., Asteraceae ex-Composées) des régions montagneuses tempérées. Le capitule dun jaune intense contient des caroténoïdes, des flavonoïdes, des lactones sesquiterpéniques (hélénaline…) probablement responsables des propriétés anti-inflammatoires et anti-ecchymotiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1391 corrigé 10.0 (fleur d) et…
Aromatase n. f. Enzyme du groupe des cytochromes P450 catalysant la synthèse des œstrogènes à partir des androgènes, en créant un cycle aromatique.
Aromathérapie n. f. Utilisation d’huiles essentielles à des fins thérapeutiques.
Aromatique adj. Qualifie une substance à odeur agréable. Cf aromatisant.
Aromatisant n. m. Substance ou mélange de substances, d’origine naturelle ou synthétique, introduits dans certains médicaments et/ou aliments pour en masquer ou en améliorer la flaveur.
Aromatisation n. f. Opération consistant à améliorer la flaveur d’un médicament par addition d’un aromatisant.
Aronia Genre de la famille des Rosaceae comportant un petit nombre d’espèces, les aronies, arbustes originaires d’Amérique du Nord.
Arpraziquantel n. m. Petite molécule de synthèse, énantiomère (11R)-praziquantel qui est la molécule pharmacologiquement active du praziquantel racémique, développé dans les années 1970.Il produit une rapide contraction des schistosomes en agissant de façon spécifique sur la perméabilité de la membrane cellulaire. Le médicament cause aussi une vacuolisation et…
Arrestine n. f. Terme désignant les membres d’une famille de protéines régulatrices cytosoliques, dont, au moins, l’un des 4 sous-types est exprimé dans toutes les cellules eucaryotes où elles contrôlent l’activité des récepteurs à 7 domaines transmembranaires liés aux protéines G (GPCR).c) la mise en œuvre d’une…
Arrêt de commercialisation n. m. Décision consistant en la cessation temporaire ou définitive de la mise à disposition d’un produit de santé.
Arrhénoblastome n. m. Adénome bénin et masculinisant des ovaires de la jeune femme. Larrhénoblastome entraîne une androgénisation périphérique avec virilisation, hirsutisme, voix rauque et séborrhée.
Arriération n. f. Terme utilisé pour caractériser le retard du développement intellectuel ou affectif d’un enfant ou d’un adulte en comparaison avec une moyenne normative.
Arsenic n. m. Élément de la 15Larsenic est un toxique cumulatif thioloprive. Sa distribution dans lorganisme se fait dans tous les tissus et les phanères ; l’élimination est urinaire. Les intoxications, industrielles ou criminelles, se traduisent par des troubles digestifs cholériformes intenses, des troubles cutanés (peau…
Arsénoliposome n. m. Vésicule différant d’un liposome par la présence, dans sa composition, d’arsénophospholipides à côté de phospholipides.
Arsphénamine n. f. Après les travaux, en 1859, du médecin, chimiste et pharmacien français Antoine Béchamp, sur les réactions chimiques entre l’aniline et l’acide arsénique, l’arsphénamine, composé arsenical, a été mise au point, en 1907, par le chimiste et bactériologiste allemand Paul Ehrlich et le bactériologiste japonais Sahachiro…
Artééther n. m.
Artéfact n. m. Apparition dun phénomène (coloration, réaction, manifestation de signaux, graphisme) dû à la méthode et à la technique employées, et indépendant du résultat cherché. Exemples : altération dune structure biologique par leffet de réactifs, fixateurs, colorants, ou introduction dans le tracé dun appareil enregistreur, de…
Artéméther n. m. Éther méthylique de la 10S-dihydroartémisinine dont elle constitue un précurseur pharmacologique (prodrogue).Inscrit (seul et en association avec la luméfantrine) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Artemisia Important genre dAsteraceae (ex-Composées) comportant en particulier trois espèces intéressant la pharmacie : Artemisia absinthium L. l’absinthe, A. annua L. l’armoise annuelle et A. vulgaris L., l’armoise vulgaire.
Artémisine Cf artémisinine.
Artémisinine n. f. Lactone sesquiterpénique à fonction peroxyde, isolée des feuilles de larmoise annuelle, Artemisia annua L., Asteraceae ex-Composées. Obtention industrielle par extraction ou par hémisynthèse (à partir de lacide artémisinique, lui-même obtenu par génie génétique). La dihydroartémisinine associée à la pipéraquine est inscrite sur la liste des…
→ Ascite
Arme
Arme biologique
Anglais : biological weapon
Espagnol : arma biológica
Allemand : biologische Waffen
Étymologie : Latin arma de armare armer, grec βίος bíos vie en soi, l’existence, temps de la vie, durée de la vie, condition de vie et λόγος lógos parole, mot.
n. f. Expression désignant les micro-organismes vivants (bactéries, virus, champignons), ainsi que leurs toxines, susceptibles d'être utilisés dans le but de propager une maladie chez l'Homme, les animaux ou les plantes, entraînant incapacité ou mort, ou dans le but de produire des dommages matériels (OTAN).
Le CDC, Center for disease control and prevention, a réparti les agents biologiques, armes potentiels, en fonction du risque : la Classe A renferme les agents les plus dangereux, faciles à disséminer, pouvant entraîner de graves perturbations et une mortalité élevée, la Classe B, les agents moins faciles à disséminer avec, par conséquent, une mortalité plus faible, et la Classe C, les agents émergents qui pourraient être utilisés dans le futur, faciles à produire et à disséminer.
Parmi les agents biologiques les plus utilisables citons : la bactérie du charbon, Bacillus anthracis (classe A, mortalité 80 %), le bacille de la peste pulmonaire, Yersinia pestis (classe A, mortalité 100 %), la bactérie responsable de la tularémie, Francisella tularensis (classe B, mortalité 40 à 60%), le virus de la variole (classe A, mortalité 20 - 40 %), les toxines botuliniques de Clostridium botulinum (classe A et B).
Bien que leur potentiel de nuisance a fait classer les agents biologiques dans les armes de destruction massive, le risque actuel de leur utilisation dans une attaque de grande envergure est jugé faible par les experts (nécessité d’un savoir-faire technique pointu).
Références et annexes : Henri Mollaret, L'Arme biologique : bactéries, virus et terrorisme, Plon, 2002.
Thierry de Revel, Menace terroriste : approche médicale. Nucléaire, radiologique, biologique, chimique, John Libbey Eurotxt Edition.
Arme chimique
Anglais : chemical weapon
Espagnol : arma química
Allemand : Chemische Waffen
Étymologie : Latin arma de armare armer, grec χυμεία khumêía magie noire, alchimie.
Arme libérant, par projection ou dispersion, une substance chimique toxique (ou une association de substances) capable de tuer, de blesser ou de neutraliser temporairement (incapacité d'agir, de réfléchir) des hommes ou des animaux. Certaines armes chimiques peuvent également être composées de produits destinés à la destruction de la flore (herbicides, défoliants).
Les principaux agents toxiques qui ont été utilisés, le plus souvent sous forme de gaz, sont des organophosphorés neurotoxiques ( VX, VR, sarin, tabun, soman), des produits vésicants (par exemple, ypérite ou gaz moutarde, lewisite, gaz arsenical) des incapacitants physiques (lacrymogènes) ou psychiques (LSD), des suffocants asphyxiants (gaz de combat à base de chlore et de dérivés chlorés, dichlore, phosgène, diphosgène) et des toxiques cellulaires (agents cyanés).
Des antidotes existent pour certains composés. Par exemple, atropine, oximes et diazépam contre les organophosphorés, BAL comme anti lewisite, dérivés de la vitamine B12 (EDTA dicobaltique ou hydroxocobalamine) contre les agents cyanés.
Les armes chimiques sont classées parmi les armes de destruction massive et ont fait l'objet d'un traité international de désarmement (CIAC, Convention sur l'interdiction des armes chimiques signée en 1993 et entrée en vigueur en 1997) interdisant la mise au point, la fabrication et l'usage des armes chimiques et ordonnant la destruction des stocks existant.