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Tularémie

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 27 juin 2015
Anglais : tularemia
Espagnol : tularemia
Étymologie : de Tulare, ville de Californie, États-Unis, où R. E. Mc Goy et R. E. Chapin découvrirent, en 1911, le bacille de cette maladie, grec αἶμα haîma sang
n. f. Zoonose due à Francisella tularensis associant, cliniquement, fièvre, asthénie et atteinte ulcéro-ganglionnaire, parfois angineuse ou conjonctivale. Cliniquement, la maladie associe fièvre, asthénie et des signes qui dépendent de la porte d'entrée (ulcération de ganglions satellites, conjonctivite, toux, voire détresse respiratoire, douleurs abdominales, voire choc septique dans les formes septicémiques). L'Homme s'infecte, soit en manipulant un animal contaminé (exemple chasseurs), le germe traversant alors muqueuse et peau saines, soit par morsure de tiques contaminées avec ulcération au point d'inoculation.

En France, le réservoir comprend divers rongeurs (mulots, écureuils, etc.) et lagomorphes, dont les lièvres. Les vecteurs peuvent être d'autres mammifères (chat, chien, sanglier) des arthropodes piqueurs, suceurs (moustiques, taons, tiques). Du fait de son mode de dissémination et de contamination, de sa virulence et de sa pathogénicité avec très nombreux décès, lorsque la porte d'entrée est la voie respiratoire, le coccobacille Francisella tularensis est considéré comme agent potentiel d'arme biologique.