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Version du 7 février 2024 à 10:33
Périndopril erbumine n. m. Ester éthylique, précurseur pharmacologique du périndoprilate, inhibiteur de l’enzyme de conversion dérivé de la proline.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 2019 (perindopril tert-butylamine).
Période n. f. Espace de temps déterminé.
Période après ouverture (PAO) Cf. Période [1]
Periodimétrie n. f. Ensemble des méthodes titrimétriques fondées sur lutilisation du pouvoir oxydant des acides periodiques HIOLes acides periodiques sont des oxydants très forts (E° ≈ 1,65 V). Les titrages sont en retour et doivent être conduits dans des conditions expérimentales très précises. Lexcès dacide periodique est apprécié…
Périoste n. m. Membrane constituée de tissu conjonctif entourant toutes les pièces osseuses, assurant en partie leur nutrition et permettant la croissance des os en épaisseur.
Périsperme n. m. Reste des tissus du nucelle, présent notamment chez les Caryophyllaceae.
Péristaltisme n. m. Ensemble des contractions musculaires qui assurent la progression du contenu dun organe creux (tube digestif, uretère…). Il est dû à la progression dune onde péristaltique provoquée par la contraction successive et coordonnée des muscles lisses à fibres longitudinales et circulaires.
Péritoine n. m. Membrane séreuse entourant la totalité des organes contenus dans la cavité abdominale, à lexclusion des reins, dont les deux feuillets délimitent la cavité péritonéale. Il permet au tube digestif de se déformer sans occasionner de gêne.
Péritonite n. f. Inflammation localisée en un point ou généralisée à lensemble du péritoine ; elle est exsudative (fibrine, pus) et peut être aiguë ou chronique, primitive ou secondaire. Cliniquement marquée par une fièvre, des douleurs et une rigidité de la paroi abdominale, des vomissements et arrêt du…
Péritriche adj. et n. m. 1- qualifie la disposition des cils tout autour d’un micro-organisme (ciliature péritriche des bactéries) ; 2- nom d’animaux unicellulaires comme les ciliés, vivants en suspension dans l’eau douce et de bacilles munis de cils vibratiles répartis sur tout le pourtour du corps bactérien.
Perle n. f. Capsule molle de forme sphérique, pouvant contenir 0,10 à 0,15 g de liquide médicamenteux.
Permanence n. f. 1- Structure en charge dun service fonctionnant en continu ; 2- Local abritant cette structure.
Perméabilité n. f. Aptitude dun matériau à se laisser traverser par un fluide. Cette capacité est définie par le coefficient de perméabilité Pe = D x S, où D est le coefficient de diffusion et S la solubilité du fluide dans le matériau.
Perméation n. f. Pénétration dun liquide, dun gaz ou dune vapeur au sein dun corps solide. Elle dépend, entre autres, de la perméabilité du solide.
Perméthol n. m. Dérivé de la coumarine agissant sur la microcirculation.
Perméthrine n. f. Pyréthrinoïde de synthèse, pédiculicide et lenticide, dont la structure est proche de celle des pyréthrines naturelles présentes dans la fleur de pyrèthre (chrysanthème insecticide). Cest un mélange de quatre diastéréoisomères.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015,…
Permittivité n. f. Rapport entre la norme du champ de déplacement électrique D et celle du champ électrique E appliqué à un matériau. (faraday par mètre déplacement).
Pérospirone (chlorhydrate de) n. f. Neuroleptique. La pérospirone est un analogue de la ziprasidone. Elle présente une forte affinité pour les récepteurs 5-HT.
Peroxydase n. f. Enzyme à groupe héminique catalysant la destruction des composés peroxydes avec oxydation concomitante dun substrat donneur dhydrogène et formation deau.
Peroxyde n. m. Composé organique ou inorganique faisant apparaître deux atomes doxygène reliés par une liaison simple, -O-O-. Le plus simple des peroxydes est le peroxyde dhydrogène H.
Peroxysome n. m. Organite intracellulaire des eucaryotes, de forme sphérique, de diamètre compris entre 0,5 à 2 µm, impliqué dans la détoxication de la cellule et contenant de nombreuses enzymes parmi lesquelles des enzymes doxydation des acides gras à longue chaîne, des catalases et des peroxydases.
Perphénazine n. f. Dérivé de la phénothiazine, antipsychotique antidopaminergique daction prolongée, induisant des effets extrapyramidaux marqués. Les propriétés antihistaminiques (à lorigine de la sédation), adrénolytiques et anticholinergiques sont très modérées.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 629).
Persel n. m. Sel dont lanion contient, au moins, un groupement peroxo -O-O-, (exemples : ion persulfate S, perborate, Cf bore). Présente des propriétés oxydantes.
Persil n. m. Herbacée potagère des climats tempérés (Petroselinum crispum [Mill.] Fuss, = P. sativum Hoffm., Apiaceae ex-Ombellifères) à vocation surtout condimentaire pour laquelle elle est largement cultivée. Feuille, fruit et racine renferment des composés polyphénoliques, des vitamines (feuille riche en vitamine C) et une huile essentielle, réputée…
Perte n. f. Privation de quelque chose.
Perturbateur endocrinien n. m. Selon la définition de lOMS « substance ou mélange exogène qui altère une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et entraîne, en conséquence, des effets indésirables sur la santé d’un organisme intact, de sa progéniture ou de (sous-) populations ».Les perturbateurs endocriniens produisent des relations…
Pertuzumab n. m. Immunoglobuline G1, dimère du disulfure entre la chaîne κ et la chaîne lourde de lanticorps monoclonal de souris humanisé 2C4, anticorps monoclonal humanisé recombinant, dirigé contre le domaine extracellulaire de dimérisation du récepteur du facteur de croissance épithéliale HER2 (dont on ne connaît pas le…
Pervenche n. f. Nom générique désignant des plantes de la famille des Apocynaceae ; deux espèces d’origine, de composition et d’emploi différents intéressent de façon très inégale la pharmacie.
Pesée n. f. Opération mesurant le poids dun objet qui correspond au produit de la force daccélération de la pesanteur (g) exercée sur lobjet par sa masse (m) selon la relation P = m.g. Sur terre, la grandeur g est denviron 9,81 m.s. La balance analytique, qui doit…
Pessaire n. m. Dispositif médical flexible qui sinsère dans le vagin, pour maintenir en place lutérus, la vessie ou le rectum. Utilisé aussi en cas dincontinence urinaire. A la forme dun anneau en caoutchouc souple, en latex ou en silicone.
Pesticide adj. et n. m. Désigne ou qualifie un composé antiparasitaire en cas de maladies atteignant les plantes, et les substances utilisées en agriculture, avant ou après récolte, pour lutter contre les organismes nuisibles aux cultures et empêcher la détérioration des produits pendant leur stockage ou leur transport. Cf phytosanitaire.
Pestivirus n. m. Genre de virus de la famille des Flaviviridae, lespèce type étant le virus de la diarrhée bovine, apparenté au virus de la peste porcine classique et à celui de la maladie des frontières.
Pétale n. m. Pièce de la corolle qui fait partie du périanthe ; la corolle réunit les pétales, le plus souvent vivement colorés qui peuvent être soudés ou libres et qui sont regroupés en un ou plusieurs verticilles.
Pétéchie n. f. Petite hémorragie intradermique ou sous-cutanée, punctiforme ou lenticulaire, rouge violacé, manifestation de la fragilité capillaire. Ce sont les plus petites taches de purpura.
Péthidine (chlorhydrate de) n. f. Analgésique central de type morphinique (activité cinq à dix fois plus faible que celle de la morphine), dépresseur respiratoire (antagonisé par la naloxone). La norpéthidine, principal métabolite actif de la péthidine, est deux fois moins analgésique et est convulsivante.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008,…
Pétiole n. m. Partie dune feuille reliant le limbe à la tige qui la porte ; on parle dune feuille pétiolée et, si celui-ci est absent, dune feuille sessile.
Petit ARN interférent n. m. ARN simple ou double brin, de 21 à 25 nucléotides qui empêche soit la traduction du gène dont il est issu ou dun gène apparenté en guidant le clivage des ARN messagers qui lui sont complémentaires, soit la transcription de ces gènes en modifiant la…
Petite centaurée n. f. Herbacée indigène (Centaurium erythraea Rafn, Gentianaceae) comportant plusieurs sous-espèces et variétés. Sommité fleurie renfermant notamment des acides-phénols (acides férulique, sinapique...) et des séco-iridoïdes (gentiopicroside, swertiamarine) à saveur amère, réputée stimuler les sécrétions digestives et l’appétit.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1301 corrigé 10.0).
Petit houx Cf fragon.
Pétrole n. m. Mélange liquide composé principalement dhydrocarbures saturés ou aromatiques, dorigine naturelle, extrait du sol et source dénergie non renouvelable. Les produits issus, par fractionnement, du pétrole sont utilisés, en particulier, en tant que combustibles, carburants, ou matières premières pour la pétrochimie.
Pet‑scan n. m. Méthode dimagerie utilisée en cancérologie, cardiologie, neurologie, reposant sur lemploi de traceurs comportant un atome radioactif, dont la désintégration se traduit par lémission dun positon. La collision de celui-ci avec un électron entraîne lémission de deux photons γ, qui se propagent en sens diamétralement opposés.…
Pexastimogène devacirepvec n. m. Dérivé de la vaccine, cest un virus utilisé depuis des décennies comme vaccin antivariolique. Il est génétiquement optimisé afin de garantir son innocuité, daugmenter sa sélectivité à légard des cellules tumorales et de larmer dune cytokine capable dactiver les agents de limmunité mémoire : le…
Pexidartinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice de divers récepteurs à activité tyrosine kinase ((proto-oncogène c-KIT, CSF1R, colony stimulating factor 1 receptor...). En se liant en particulier à CSF1-R, exprimé à la surface des monocytes, macrophages et ostéoclastes, il bloque l’action de médiateurs inflammatoires dont l’IL-34 en…
Peyotl n. m. Petit cactus (Lophophora williamsii [Salm-Dyck] J.M. Coulter, Cactaceae) globuleux, charnu, mamelonné, non épineux, originaire du Mexique et du sud des États-Unis. Dans la partie aérienne, découpée en tranches séchées au soleil (les « boutons », anglais mescal buttons), présence dalcaloïdes dérivés de la phénéthylamine, dont…
PFAS acron. m. Acronyme de substances chimiques de synthèse appelées perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles (PFAS, en français).Leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs, depuis les années 1950 ; ils sont largement utilisés dans divers domaines industriels et produits de consommation courante : textiles, emballages alimentaires, mousses anti-incendie, revêtements antiadhésifs,…
PFASS acron. m. Acronyme anglo-saxon dont le dernier "S" est la marque du pluriel, pour per- and polyfluoroalkyl substances, qui est à proscrire.Voir PFAS acronyme français pour perfluoroalkyles et polyfluoroalkyles
PH n. m. Grandeur physique exprimant lacidité libre dun milieu, introduite en deux temps par P. L. Sörensen. Initialement défini, en 1909, comme le cologarithme décimal de la concentration en protons de la solution, il est maintenant défini (depuis 1923) comme étant le cologarithme de lactivité du proton…
Phaeophyceae Famille des algues brunes que lon rencontre en milieu aquatique, qui sont pourvues de chlorophylle et dun pigment brun, la fucoxanthine. Ce sont les algues les plus abondantes des mers tempérées et froides ; elles possèdent des frondes formant des lianes foliacées avec des réceptacles…
Phage n. m. Abréviation courante de bactériophage, virus des Procaryotes.
Phage display n. m. Procédé permettant, à partir dune banque de phages exprimant à leur surface de courts peptides de séquence connue ou aléatoire, deffectuer un criblage afin dobtenir à la fois des motifs polypeptidiques dintérêt et leur séquence codante.
Phagémide n. m. Vecteur hybride de synthèse
Phagocyte n. m. Cellule du système immunitaire (polynucléaire neutrophile, macrophage, cellule dendritique) capable dingérer et de détruire des particules de taille variable, par exemple des cellules altérées, des débris tissulaires, des particules chimiques, des bactéries et autres particules étrangères à lorganisme. Elle participe principalement à la défense…
Phagocytose n. f. Mécanisme dendocytose qui permet à certaines cellules spécialisées (macrophages, polynucléaires neutrophiles) ainsi quà certains organismes unicellulaires (protistes) lingestion de particules étrangères telles que bactéries, débris cellulaires, cellules apoptotiques, particules chimiques... Cest un moyen de défense et de détoxification de lorganisme. et de…
Phagogramme n. m. Test in vitro permettant d’étudier la sensibilité d’une bactérie aux bactériophages (plus communément appelés phages) à la manière des antibiogrammes réalisés pour sélectionner les antibiotiques les plus adéquats au traitement d’une infection bactérienne.
Phagosome n. m. Grande vésicule intracellulaire entourée de la membrane plasmique, formée au cours de la phagocytose. De taille variable (de l’échelle nanométrique à micrométrique), il renferme les éléments extracellulaires ingérés. Il fusionne avec un lysosome pour former un phagolysosome.
→ Phénazine
Peste
Anglais : plague
Espagnol : peste
Étymologie : Latin pestis maladie contagieuse, épidémie, peste, ruine, destruction, fléau.
n. f. 1- Maladie infectieuse, due au bacille de Yersin, Yersinia pestis, transmis par la piqûre d’une puce du rat (Xenopsylla cheopis) infectée. Maladie contagieuse, d’une extrême gravité, elle est à la fois endémique (foyers en Afrique centrale et Asie centrale, Amérique) et épidémique. La symptomatologie clinique comprend des signes généraux avec forte fièvre, tachycardie, stupeur et des signes particuliers selon le forme d'infection :
a) peste bubonique ou peste fermée, peste secondaire à une piqûre de puce infectante avec adénopathie très douloureuse dite « bubon pesteux » aux aines et aisselles (90 % des cas). Incubation brève de 2 à 7 jours, puis fièvre qui débute brutalement, accompagnée de céphalées, douleurs, asthénie, vomissements, nausées ;
b) peste pulmonaire ou peste ouverte, peste de transmission soit interhumaine directe soit par inhalation d’un aérosol de gouttelettes infectieuses. C’est la forme la plus contagieuse, rapidement évolutive : incubation brève de quelques heures à cinq jours, atteinte rapide de l’état général, dyspnée, cyanose, expectorations sanguinolentes en « sirop de framboise ». Elle provoque une bronchopneumonie suraiguë, d’évolution spontanément mortelle en quelques heures.
c) peste septicémique, peste de transmission directe par la circulation sanguine sans bubon ou secondairement à une peste bubonique ou pulmonaire. Elle entraîne la mort en 3 à 5 jours après que la peau ait pris une couleur violacée.
Les expressions « peste noire » et « peste endogée », utilisées parfois, s’expliquent respectivement par l’existence d’hémorragies sur les muqueuses et les téguments et par la persistance, après une épizootie, de germes infectieux dans la terre des terriers des rongeurs, constituant des réservoirs de la maladie.
La peste est une maladie à déclaration obligatoire en France.
2- En médecine vétérinaire, le mot " peste " est le terme générique désignant des maladies virales dues à des Pestivirus (exemples : peste bovine, peste équine, peste porcine) ; maladies à déclaration obligatoire à l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Par anglicisme, le mot est parfois employé à tort pour désigner divers fléaux atteignant les cultures, d’où le terme « pesticide ».
Historique : C'est le pastorien A. Yersin, médecin bactériologiste et explorateur franco-suisse (1863-1943) qui, à Hong-Kong, en 1894, identifia l'agent infectieux de la peste, et un autre pastorien, P. L. Simond, biologiste, médecin de la Marine (1858-1947), qui identifia son vecteur, la puce du rat, à Bombay, en 1898.