« Révuménib » : différence entre les versions
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|VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un [[Inhibiteur|inhibiteur]] des interactions protéine – protéine (IPP). Le revuménib inhibe la fusion de la ménine (protéine intranucléaire ayant un rôle de suppresseur de tumeur dans les cellules glandulaires endocrines) avec la protéine KMT2A (pour lysine-N-méthyltransférase 2A) mutée des cellules leucémiques, encore appelée MLLr (''mixed-lineage leukemia rearranged'').</ | |VM_Définition=Petite molécule de synthèse qui est un [[Inhibiteur|inhibiteur]] des interactions protéine – protéine (IPP). Le revuménib inhibe la fusion de la ménine (protéine intranucléaire ayant un rôle de suppresseur de tumeur dans les cellules glandulaires endocrines) avec la protéine KMT2A (pour lysine-N-méthyltransférase 2A) mutée des cellules leucémiques, encore appelée MLLr (''mixed-lineage leukemia rearranged'').</Br>La ménine est un cofacteur essentiel dans la fusion des protéines MLL (pour ''mixed-lineage leukemia'' ou ''myeloid lymphoid leukemia'') oncogéniques. Après administration orale, le révuménib cible la ménine et empêche l’interaction entre la ménine et MLLr, ce qui réduit l’expression des gènes cibles en aval et entraîne une inhibition de la prolifération des cellules leucémiques avec réarrangeemnt de la protéine KMT2A (MLLr). En inhibant cette fusion [[Épigénétique|épigénétique]], le révuménib agit en reprogrammant les cellules leucémiques en cellules normales. | ||
|VM_Commentaires=Le révuménib est prescrit, sous forme de comprimés (voie orale), pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints de leucémie aiguë récidivante ou réfractaire avec réarrangement de la protéine KMT2A (MLLr). | |VM_Commentaires=Le révuménib est prescrit, sous forme de comprimés (voie orale), pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints de leucémie aiguë récidivante ou réfractaire avec réarrangement de la protéine KMT2A (MLLr). | ||
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Version du 5 avril 2024 à 16:53
Réticulocyte n. m. Hématie jeune appartenant au dernier stade dévolution de la lignée érythrocytaire, ne possédant plus de noyau, mais ayant encore des ribosomes et du réticulum endoplasmique. Son taux normal, de 0,5 % des hématies (20 à 80. 10 /L), augmente nettement en cas danémie hémolytique.
Réticulum n. m. Réseau.
Rétifanlimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G4-κ, qui est dirigé contre la protéine 1 de mort cellulaire programmée (PD 1, programmed cell death protein 1) et produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Lymphocyte T ; Cytokine ; Inhibition.
Rétigabine n. f. Antiépileptique, dénommée ézogabine aux États-Unis, la rétigabine agit essentiellement par l’ouverture des canaux potassiques neuronaux KCNQ2-5, régulateurs clés de l’excitabilité neuronale. Elle dérive de la structure de la flupirtine (à propriétés analgésiques), par remplacement du motif central triaminopyridine par le motif triaminobenzène.
Rétinal n. m. Une des formes de la vitamine A (cf rétinol). Diterpène chromophore comportant une fonction aldéhyde et 5 doubles liaisons carbone – carbone conjuguées. Le rétinal participe au mécanisme de la vision, par lisomérisation du rétinal 11‑Z (ou 11‑cis) en rétinal tout E (ou tout trans),…
Rétine n. f. Tunique interne nerveuse de lœil, intercalée entre la choroïde et le corps vitré, tissu sensible de la vision comportant deux parties : la partie postérieure, partie optique de la rétine, seule capable de recevoir les impressions lumineuses, séparée par lora serrata de la partie antérieure,…
Rétinoïde n. m. Nom générique donné aux dérivés du rétinol, naturels ou synthétiques et, plus généralement, aux substances apparentées aux produits à activité vitaminique A, même sils nont pas deffet sur la vision (rétinol, rétinal, acide rétinoïque, isotrétinoïne).
Rétinol n. m. (DC) Diterpène, dérivé du bêta-carotène, résultant de la condensation de quatre unités isopréniques et portant une fonction alcool primaire terminale. Liposoluble et sensible à la lumière, cest le plus abondant des composés du groupe de la vitamine A, présent dans les aliments dorigine animale tels…
Rétinopathie n. f. Affection qui touche la rétine. Laffection la plus fréquente est la rétinopathie diabétique, résultat de lésions vasculaires survenant chez des personnes ayant un diabète sucré depuis plusieurs années ; laugmentation de la perméabilité des capillaires rétiniens provoque hémorragies et exsudats, les vaisseaux peuvent sobstruer …
Retrait n. m. Action de retirer, de se retirer.
Retraitement n. m. Opération consistant à reprendre, à lun des stades ou en fin de fabrication, tout ou partie dun lot de produit non conforme aux spécifications requises et à lui faire subir les transformations nécessaires à sa mise en conformité.
Rétroaction n. f. Mécanisme général, applicable à de nombreux domaines, par lequel une variation du niveau de sortie dun système fournit un signal qui est renvoyé à son entrée, pour en ajuster positivement ou négativement lactivité.
Rétrocession n. f. Action de revendre à un tiers ce que l’on vient dacheter, transfert de la propriété dun bien acquis à la personne qui lavait antérieurement cédé.
Rétrostéroïde n. m. Stéréo-isomère d’un stéroïde se différenciant, de ce dernier, par la présence d’un méthyle angulaire en 10α et d’un hydrogène en 9β. La liaison des cycles B/C est donc cis. Ils se forment surtout par irradiation de l’ergostérol et des stéroïdes voisins, à deux liaisons éthyléniques…
Rétrotranscription n. m. Mécanisme de réplication des rétrovirus. Une fois rentré dans la cellule, l’ARN viral est rétrotranscrit dans le cytoplasme d’abord en un ADN simple brin, puis après dégradation de l’ARN et grâce à une amorce, en un ADN double brin viral qui passe dans…
Rétrotransposon n. f. Type délément transposable qui se déplace en étant dabord transcrit en une copie dARN, copie qui est ensuite convertie en ADN par une transcriptase inverse. LADN est inséré ailleurs dans les chromosomes.
Rétrovirus n. m. Virus à ARN qui possède une enzyme virale très spécifique, la transcriptase inverse, capable de transformer l’ARN viral en un ADN double brin et donc de faire une rétro-transcription, d’où le nom de rétrovirus. Cet ADN double brin peut s’intégrer à l’état de provirus…
Rett (syndome de) Désordre neurologique grave, causé par une mutation affectant un gène situé sur le chromosome sexuel X et apparaissant accidentellement dans lune des gamètes au moment de la fécondation.
Révéfénacine n. f. Antagoniste muscarinique de longue durée d’action (LAMA, Long-acting muscarinic antagonist), considéré comme un anticholinergique. Son affinité est similaire pour tous les récepteurs muscariniques (M1 à M5). En inhibant plus particulièrement les récepteurs M3 présents sur les muscles lisses des voies aériennes bronchopulmonaires, il provoque une…
Réversibilité n. f. Concept essentiel de la physique et de la chimie. On dit, dune façon très générale, quun processus est réversible lorsquil peut se produire dans deux sens opposés mais sa signification est entachée dune certaine ambiguïté. En thermodynamique, on dit dune transformation quelle est réversible lorsquon…
Réversible adj. 1- Qui peut se produire en sens inverse, par exemple une réaction chimique ; 2- qui peut se mettre à lenvers.
Réversion n. f. Processus de retour à létat initial.
Réviparine sodique n. f. Héparine de bas poids moléculaire obtenue par dépolymérisation dune héparine de muqueuse intestinale porcine.
Reviviscence n. f. Reprise des fonctions normales dun organisme vivant placé, jusque-là, en conditions de survie.
Révulsif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou tout autre moyen capable de décongestionner un endroit du corps en attirant le sang en un autre endroit, par exemple un sinapisme appliqué sur la peau. Qualifie aussi leffet obtenu.
Révulsion n. f. Déplacement de sang vers le territoire sous-cutané. Suscitée afin de réduire une inflammation ou décongestionner un organe situé en profondeur.
Reye (syndrome de) n. m. Pathologie métabolique rare affectant principalement le cerveau et le foie, le plus souvent de lenfant en âge scolaire ou de ladolescent, marquée par des rougeurs, vomissements, troubles respiratoires, hypoglycémie et stéatose avec insuffisance hépatique, troubles de la conscience, ictus, coma et mort par arrêt respiratoire.…
Reynolds O. Reynolds, 1842-1912, ingénieur et physicien irlandais
Rézafungine (acétate de) n. m. Antibiotique lipopeptidique antifongique de la classe des échinocandines, préparé par hémisynthèse à partir de l’échinocandine B0, elle-même obtenue par fermentation de souches d’Aspergillus (A. nidulans Winter, A. rugulosus Thom & Raper) qui a subi une modification hémisynthétique caractérisée par l’introduction sur le cœur peptidique cyclique…
RFID (Radio frequency identification)
Rhabdomyolyse n. f. Écrasement ou nécrose des cellules dun muscle strié détiologie infectieuse, ischémique, métabolique, toxique ou traumatique.
Rhabdomyosarcome n. m. Tumeur mésenchymateuse maligne et agressive des fibres musculaires striées. Sa survenue est plus fréquente chez lenfant avant 5 ans et chez ladolescent, exceptionnelle chez ladulte. Il peut toucher nimporte quel territoire même là où il ny a pas de muscles striés. Trois formes peuvent être…
Rhabdoviridae n. m. Famille de virus à ARN monocaténaire linéaire, non segmenté, de polarité négative, comportant plus de deux cents virus de mammifères, poissons, crustacés, reptiles et plantes. Morphologie cylindrique en balle de fusil, de 75 nm de diamètre et de 100 à 300 nm de longueur, avec…
Rhamnaceae Famille de lordre des Rosales, clade des Rosidées - Fabidées constituée de 950 espèces. Elle comprend des plantes ligneuses à feuilles simples, fleurs petites et fruits secs ou drupacés.
Rhamnose n. m. Aldose dérivant du mannose, par réduction formelle du groupe CH. Ce 6-Désoxy-hexose (improprement parfois désigné par 6-méthylpentose) est présent dans des plantes (comme constituant dhétérosides ou de polyosides) et dans des bactéries (mycobactéries) ; le rhamnose à létat naturel est le L-rhamnose. Propriétés anti-inflammatoires et…
Rhamnus Genre de la famille botanique des Rhamnaceae, représenté par des petits arbres ou des arbustes originaires principalement d’Asie et d’Amérique du Nord, mais dont certaines espèces sont également présentes dans diverses parties de l’hémisphère nord. Genre subdivisé en deux sous-genres, Rhamnus et Frangula, considérés actuellement…
Rhapontic Cf rhubarbe.
Rhéine n. f. Anthracénoïde (acide anthraquinone-1,8-dihydroxy-3-carboxylique) présent à létat libre et sous forme de glucosides (anthracénosides) dans des plantes à activité laxative « stimulante », en particulier le séné et la rhubarbe.
Rhénium (Re) n. m. Élément de transition, de la 7.
Rhéologie n. f. Science de lécoulement et de la déformation de la matière. La rhéologie traite en particulier de la matière molle (colloïdes, polymères, gels, suspensions, émulsions...), dont le comportement rhéologique est intermédiaire entre un liquide et un solide (on parle alors de viscoélasticité).
Rheum Genre appartenant à la famille des Polygonaceae, ordre des Caryophyllales. Le genre est constitué de plantes herbacées à grandes feuilles découpées et à longues inflorescences de petites fleurs blanches.
Rhinite n. f. Inflammation des fosses nasales.
Rhizoïde n. m. Nom de poils à rôle fixateur et absorbant chez le gamétophyte des Bryophytes, des Ptéridophytes, mais aussi chez les thalles de certaines algues.
Rhizome n. m. Tige souterraine vivace émettant des racines et des tiges aériennes. Exemples : fougères, muguet, asperge. Le rhizome a souvent une fonction de réserve.
Rhizomorphe n. m. Gros cordon formé par les hyphes serrés les uns contre les autres, possédant un cortex épais et pouvant entrer à létat de vie ralentie. Exemple : les rhizomorphes bioluminescents des armillaires.
Rhodiole n. f. Petite herbacée charnue, vivace par un rhizome tubéreux (Sedum roseum [L.] Scop., = Rhodiola rosea L., Crassulaceae), présente dans les territoires arctiques polaires et les régions montagneuses froides d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Présence dans les organes souterrains (racine et rhizome) de composés polyphénoliques…
Rhodium (Rh) n. m. Élément de transition, de la 9, isoélectronique du cobalt pour la couche extérieure.
Rhodococcus Genre de la famille des Corynebacteriacae. Bactéries de forme coccoïde, aérobies, à Gram positif, présentes dans le sol et les excréments des herbivores. Certaines espèces sont pathogènes pour les animaux et les humains. Rhodococcus equi, qui donne des colonies pigmentées en rose en culture, est…
Rhododendron n. m. Le rhododendron Rhododendron spp appartient à la famille des Ericaceae, ordre des Éricales, plante vivace à feuilles entières coriaces et à fleurs zygomorphes. À létat sauvage, il se développe dans les endroits éclairés et humides sur sol acide ; il existe de nombreuses variétés horticoles…
Rhodophyceae Algues à reproduction sexuée ou asexuée. La chlorophylle est masquée par un pigment rouge. Exemple : algues du genre Gelidium, productrices dagar-agar.
Rhodopsine n. f. Famille de protéines dont la première a été découverte dans la rétine de grenouille, en 1877, par F.C. Boll, physiologiste allemand. Ces protéines qui appartiennent à la famille des récepteurs couplés à la protéine G, sont constituées, pour la plupart, d’une partie protéique à sept…
Rhubarbe n. f. Grande herbacée vivace par un volumineux rhizome ; plusieurs espèces, originaires de l’Asie centrale, sont rassemblées sous ce nom ; deux d’entre elles (Rheum officinale Baill., R. palmatum L., Polygonaceae), ainsi que leurs hybrides, sont admis par la Pharmacopée européenne. Présence dans les organes souterrains…
Rhumatisme n. m. Terme générique désignant des pathologies chroniques ou aiguës, détiologie infectieuse, inflammatoire ou traumatique affectant larticulation et son environnement ou los et les tissus mous qui lui sont attachés. Il se présente sous forme de douleurs et de fluxion le plus souvent localisées.
→ Rimégépant
Révuménib
n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur des interactions protéine – protéine (IPP). Le revuménib inhibe la fusion de la ménine (protéine intranucléaire ayant un rôle de suppresseur de tumeur dans les cellules glandulaires endocrines) avec la protéine KMT2A (pour lysine-N-méthyltransférase 2A) mutée des cellules leucémiques, encore appelée MLLr (mixed-lineage leukemia rearranged).
La ménine est un cofacteur essentiel dans la fusion des protéines MLL (pour mixed-lineage leukemia ou myeloid lymphoid leukemia) oncogéniques. Après administration orale, le révuménib cible la ménine et empêche l’interaction entre la ménine et MLLr, ce qui réduit l’expression des gènes cibles en aval et entraîne une inhibition de la prolifération des cellules leucémiques avec réarrangeemnt de la protéine KMT2A (MLLr). En inhibant cette fusion épigénétique, le révuménib agit en reprogrammant les cellules leucémiques en cellules normales.
Le révuménib est prescrit, sous forme de comprimés (voie orale), pour le traitement des patients adultes et pédiatriques atteints de leucémie aiguë récidivante ou réfractaire avec réarrangement de la protéine KMT2A (MLLr).