« Rélatlimab » : différence entre les versions

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Version du 29 janvier 2024 à 18:27

Réagine ←

Réécriture génomique n. f. Technique de génie génétique reposant sur l’utilisation d’endonucléases de restriction dans le but de modifier le génome. L’originalité de cette technique résulte dans la haute spécificité de coupure du double brin d’ADN par les nucléases, contrairement aux techniques antérieures où les modifications étaient…

Référence n. f. Ce à quoi on se reporte, on se réfère (exemples : élément de référence, matériau de référence certifié, préparation biologique de référence, substance chimique de référence).

Référentiel adj. et n. m. Désigne ou qualifie un ensemble structuré dinformations auquel on se rapporte (document, texte, système...).

Réflectométrie n. f. Méthode physique qui mesure la réflexion de la lumière.

Réflexe n. m. Réponse musculaire automatique dun seul ou dun petit groupe de muscles, se produisant, à brève latence, après la stimulation dun récepteur sensoriel et mettant en jeu un arc comportant un nombre limité de neurones.

Réflexion

Réflexothérapie n. f. Méthode (non conventionnelle) visant à traiter un patient en utilisant des réflexes physiologiques ou pathologiques, par stimulation (excitation, piqûre, cautérisation), à distance de la région atteinte.

Refoulement n. m. Action de refouler, repousser, faire reculer.

Réfraction n. m.

Refsum (maladie de) n. f. Maladie génétique par mutation du gène PHYH (chromosome 10pter-p11.2) codant la phytanoyl-CoA hydroxylase peroxysomale ou du gène PEX7 (chromosome 6q22-24) codant le transporteur intrapéroxysomal de cette hydroxylase. Il en résulte un défaut doxydation des acides gras et plus particulièrement de celle de lacide phytanique qui…

Regdanvimab n. m. Anticorps monoclonal humain, immunoglobuline de type IG1-λ, qui est produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO) dérivant de la lignée cellulaire CHO-K1.Il cible le domaine de liaison du spicule du coronavirus SRAS-CoV-2, qui reconnaît l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), le récepteur cellulaire…

Régime n. m. Manière dagir, de se comporter, règle de conduite.

Région n. f. Partie déterminée.

Registre n. m. Document dans lequel sont consignées des choses dont on veut garder le souvenir.

Règle n. f. Prescription qui simpose.

Réglementation n. f. Ensemble des mesures légales et réglementaires régissant une question.

Règles n. f. Écoulement sanguin (chez la femme) provenant de lutérus (entre 5 et 25 mL), dû aux ouvertures vasculaires consécutives à la chute de la partie superficielle de lendomètre (déciduale), se produisant chaque mois (autour de 28 jours, le cycle menstruel nétant pas forcément régulier), de la…

Réglisse n. f. Grande herbacée vivace (Glycyrrhiza glabra L., Fabaceae ex-Légumineuses, et espèces voisines [G. inflata Batalin, G. uralensis Fisch.]), originaire du sud de l’Europe et de l’Asie, largement cultivée (pourtour méditerranéen, Moyen-Orient, sud des États-Unis…). Présence dans les organes souterrains (racines et stolons) de nombreux flavonoïdes (flavanones…

Regnault (table de) n. f. Corrélation, entre la pression et la température, permettant de sassurer de la qualité de la vapeur saturée dans une enceinte de stérilisation à la chaleur humide.

Règne n. m. Dans les taxinomies classiques, le règne est le plus haut niveau de classification des êtres vivants. Dans la nouvelle classification, à trois domaines, le règne est le deuxième niveau . Chaque règne est divisé en phyla (également nommés divisions dans certains contextes). Les différents échelons…

Régorafénib n. m. Inhibiteur de nombreuses tyrosine kinases : VEGFR 2 et VEGFR 3 (récepteurs de facteurs de croissance endothéliale vasculaire), TIE2 (récepteur de l’angiopoïétine 1), RET (récepteur à fonction tyrosine kinase de facteurs neurotrophiques dérivés de cellules gliales), Kit (récepteur du colony-stimulating factor 1 et…

Régression

Régulateur n. m. Instrument utilisé pour maintenir un réglage.

Régurgitation n. f. 1- Retour dans la bouche peu de temps après leur ingestion et sans vomissement des aliments solides ou liquides parvenus dans lestomac ou lœsophage. Fréquente chez le nouveau-né, elle traduit chez ladulte une insuffisance dobturation par la valve de lorifice gastro-œsophagien (cardia).2- Reflux du sang…

Rein n. m. Organe pair sécrétant lurine, situé de chaque côté de la colonne vertébrale, en arrière du péritoine.

Reine des prés n. f. Grande herbacée eurasiatique vivace des prés humides (Filipendula ulmaria Maxim., = Spiraea ulmaria L., Rosaceae). Présence dans la fleur et la sommité fleurie de flavonoïdes (spiréoside…), de tanins hydrolysables et d’hétérosides d’acides-phénols (en particulier le monotropitoside qui libère par hydrolyse du salicylate de méthyle)…

Reiter (syndrome de) n. m. Maladie infectieuse détiologie non gonococcique avec urétrite, conjonctivite et arthrite sacro-iliaque ou des hanches compliquant, à distance, une infection gastro-intestinale ou vénérienne.

Rejet n. m. Action de rejeter, de renvoyer.

Relargage n. m. Opération de lanalyse immédiate consistant en la résolution dune phase liquide en ses constituants par précipitation ou par démixtion, induite par addition à celle-ci dun sel diminuant la solubilité dans le solvant du soluté initialement dissous. Le plus souvent mais pas nécessairement , le constituant…

Relation n. f. Rapport qui lie un objet à un autre.


Relaxation n. f. Phénomène correspondant au retour dun système à létat déquilibre.

Rélébactam n. m. Petite molécule de synthèse inhibitrice de β-lactamases.

Relugolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine, GnRHR (gonadotropin-releasing hormone receptor). En bloquant ce récepteur, le rélugolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires (LH, FSH) et la sécrétion, chez la femme, de l’œstradiol (stimulateur de la croissance des fibromes…

Remdésivir n. m. Analogue de nucléotide adénosine substituée en position 1 par un groupe cyano, doué de propriétés antivirales de large spectre in vitro et in vivo, actif notamment sur le virus Ebola, le virus Marburg, les coronavirus MERS-CoV (MERS, Middle East respiratory syndrome) et SRAS‑CoV (SRAS, syndrome respiratoire…

Rémifentanil (chlorhydrate de) n. m. Analgésique central de type phénylpipéridinylpropionamide. C’est un agoniste sélectif des récepteurs morphiniques µ, avec un court délai d’action et une durée d’action très brève (demi-vie d’élimination de 3 à 10 min). Il possède un effet analgésique central dix fois plus puissant que celui du fentanyl.

Rémimazolam n. m. Molécule de synthèse apparentée aux imidazobenzodiazépines. Cf midazolam. Elle se lie spécifiquement aux récepteurs des benzodiazépines avec une forte affinité (Ki = 26 nM). Ses propriétés pharmacocinétiques sont proches de celles du rémifentanil. Après administration intraveineuse, son action sédative est très rapide (clairance trois fois…

Rémittente adj. Qualifie une fièvre qui évolue par accès rapprochés et non séparés par des périodes dapyrexie.

Remnant n. m. Particule lipoprotéinique résiduelle (en français reste lipoprotéinique) résultant de laction de la lipoprotéine lipase sur les chylomicrons, captée ensuite par le foie et dégradée par la triglycéride lipase hépatique.

Remodelage n. m. Action de remodeler, restructuration.

Rémunération n. f. Prix payé en contrepartie d’un travail ou d’un service rendu.

Rendement n. m. Rapport entre les moyens alloués et le résultat obtenu.

Rendu-Osler (syndrome de)

Renforçateur n. m. Élément utilisé pour rendre plus fort.

Reniflage n. m. Mode habituel dintroduction des formes pulvérulentes de substances illicites (cocaïne ou héroïne, en particulier), par reniflement, pour en assurer la pénétration par la muqueuse nasale. Pratiqué également pour inhaler des vapeurs de solvant, avec pénétration par la voie pulmonaire et passage très rapide dans…

Rénine n. f. Enzyme protéolytique sécrétée par lappareil juxtaglomérulaire rénal, transformant langiotensinogène synthétisé par le foie, en un décapeptide, langiotensine I, lui-même transformé, par lenzyme de conversion, en octopeptide langiotensine II. La formation de la rénine est induite par une baisse de la pression artérielle rénale…

Réoviridae Famille de virus à ARN bicaténaire en plusieurs segments, à capside icosaédrique organisée en trois couches protéiques, de diamètre de 70 à 80 nm, non enveloppés. Comprend 15 genres retrouvés chez les vertébrés, les invertébrés, les plantes et les champignons, regroupés en deux sous-familles :…

Répaglinide n. m. Antidiabétique, par voie orale, appartenant à la famille des méglitinides. Il na pas la structure dune sulfonylurée, mais paraît avoir le même mode daction et est décrit comme sécrétagogue : il abaisse fortement la glycémie, en stimulant la sécrétion dinsuline par les cellules β des…

Répartiteur

Répartition n. f. Action de répartir, de partager quelque chose, manière dont une chose est répartie, partagée.

Répertoire n. m. Ensemble de rangement dans un ordre.

Répétabilité

Réplication n. f. Action de copier, de dupliquer.

Réplicon n. m. Unité de réplication formée par une molécule dADN pouvant se répliquer de façon autonome dans une cellule.

Réponse n. f. Réaction dun système, dun mécanisme.

Repositionnement d'un médicament n. m. Cf. Sérendipité

Répresseur n. m. Protéine qui se lie aux séquences régulatrices de lADN ou de lARN et bloque respectivement la transcription ou la traduction.

Reproductibilité n. f. Qualité de ce qui peut être réalisé de nouveau.

Reprotoxicité n. f. Toxicité sur les fonctions de reproduction. Elle comprend les effets sur laltération des fonctions de reproduction ou de la capacité de reproduction, chez lhomme ou la femme, ainsi que linduction deffets néfastes non héréditaires, sur la descendance.

Répulsif adj. et n. m. Qualifie ou désigne un effet ou des substances comme des essences végétales ou des appareils émetteurs dultra-sons, qui repoussent, avec plus ou moins de succès, des insectes indésirables comme les moustiques ou, par extension, des animaux comme chats et chiens.

Répulsion n. f. Force conduisant certains corps à se repousser mutuellement.



→ Rétéplase

Rélatlimab

Dernière modification de cette page le 07 juillet 2023



n. m.  (DCI). Anticorps monoclonal humain, de type immunoglobuline G4-kappa, qui est dirigé contre le récepteur LAG-3 (lymphocyte-activation gene 3), protéine du gène d’activation lymphocytaire de type 3. LAG-3 est un point de contrôle immunitaire, situé sur la paroi des lymphocytes T activés et des lymphocytes tueurs naturels (NK, natural killers), qui régule l’activité des lymphocytes CD4, et se lie au complexe majeur d’histocompatibilité de classe II.
La protéine LAG-3 permet au mélanome d’être résistant à l’apoptose.
En se liant aux récepteurs LAG-3 présents sur les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL, tumor-infiltrating lymphocytes), le rélatlimab active les lymphocytes T antigène-spécifiques, ce qui renforce la lyse des cellules tumorales et réduit la croissance tumorale.
Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Récepteur ; Lymphocytes T ; Histocompatibilité ; Mélanome ; Apoptose ; Lyse ; Croissance ; Nivolumab.


Le rélatlimab est utilisé en association au nivolumab — un anticorps monoclonal, inhibiteur de la voie PD-1 (PD1, Programmed cell death 1) – PD-L1 (PD L1, Programmed cell death ligand 1) —, à doses fixes de 160 mg de rélatlimab et de 480 mg de nivolumab, et administré en 30 minutes, par voie intraveineuse, chez les patients de plus de 12 ans, atteints d’un mélanome métastatique inopérable.
Historique : La protéine LAG-3 (LAG-3, pour lymphocyte activation gene-3) a été découverte, en 1990, par le Pr Frédéric Triebel, à l’Institut Gustave Roussy, qui a ensuite développé — à la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Saclay — les applications de cette découverte (jeune pousse Immutep SA, rachetée en 2014 par Prima Biotech, basée en Australie), en identifiant une protéine associée à LAG-3 (LAP). La protéine LAG-3 est impliquée dans de nombreux mécanismes immunologiques, non seulement en cancérologie, mais également en infectiologie (bactéries, virus). Une caractérisation initiale de la protéine LAG-3 a été rapportée en 1992 montrant que c’était un ligand pour les antigènes de la classe II du CMH. En 1996, des scientifiques de l’INSERM de Strasbourg ont montré, chez des souris dont les gènes invalidés les rendaient déficientes en CD4 et en LAG-3, que les deux protéines n’étaient pas fonctionnellement équivalentes. La première caractérisation des sites de liaison du CMH Classe II sur LAG-3 a été rapportée par le groupe de Triebel en 1997. Le groupe Triebel en 1998 a établi que l’expression de LAG-3 sur les cellules T humaines activées est régulée à la hausse par IL-2 , IL-7 et IL-12 et a également montré que l’expression de LAG-3 peut être contrôlée par certains éléments régulateurs CD4. En 1999, Triebel a montré que LAG-3 pouvait être utilisé comme vaccin contre le cancer, par le biais de lignées cellulaires cancéreuses transfectées avec LAG-3. Il a été montré que la liaison des molécules du CMH de classe II sur les cellules de mélanome à LAG-3 augmentait la résistance à l’apoptose, fournissant la preuve que les anticorps contre LAG-3 seraient pertinents dans le traitement du mélanome.

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