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Version du 23 janvier 2024 à 10:01

Varus ←

Veinotonique

Vélar Cf érysimum.

Véliparib n. m. Inhibiteur des poly‑(ADP-ribose) polymérases (ou PARPi). Celles-ci sont des enzymes impliquées dans la réparation des altérations de lADN, notamment celles induites par les chimiothérapies anticancéreuses. Les inhibiteurs de PARP inhibent la réparation et, ainsi, favorisent la mort cellulaire. Leur action est synergique avec les agents…

Velmanase alfa n. f. Protéine produite dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO) à l’aide de la technologie de l’ADN recombiné, la séquence d’acides aminés de la protéine monomérique est identique à celle de l’enzyme humaine naturellement présente, l’α-mannosidase (Laman, EC3.2.1.24, membre 1 de classe 2B de la…

Velpatasvir n. m. Anti-VHC, inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale NS5A nécessaire à lactivité de lARN polymérase et donc à la réplication du virus.Inscrit, en association au sofosbuvir, sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Vémurafénib n. m. Inhibiteur de la forme active de lenzyme BRAF sérine – thréonine kinase. Les mutations du gène BRAF entraînent une activation constitutive de la kinase BRAF, qui est apte à promouvoir une hyperactivité des signaux et une prolifération cellulaire en labsence de facteurs de croissance typiques.…

Vénéneux adj. Stricto sensu qui agit comme un venin. De façon plus large, quasi synonyme de toxique (exemples : liste ou tableau des substances vénéneuses, champignons vénéneux).

Vénérien adj. Désigne des infections sexuellement transmissibles (IST), en particulier la chlamydiose, la syphilis, la gonococcie ou blennorragie, le chancre mou, la maladie de Nicolas et Favre, le granulome vénérien, les candidoses, la trichomonose urogénitale, le SIDA.

Vénétoclax n. m. Petite molécule active par voie orale, inhibiteur de protéines anti-apoptotiques de la famille Bcl‑2 (B‑cell lymphoma‑2, lymphome à cellules B de type 2). Elle interagit avec les protéines ayant des domaines d’homologie avec Bcl‑2 appelés « BH » et, plus spécifiquement, avec le domaine dénommé « BH3 seulement…

Venimeux adj. Se dit danimaux ou de plantes qui peuvent injecter un venin à des prédateurs ou à leurs proies (exemple serpent venimeux) ; se rapporte également à des animaux ou des plantes dont le contact du venin peut irriter ou intoxiquer.

Venin n. m. Toute substance toxique produite par des animaux et destinée à tuer ou paralyser leurs proies. Les venins sont souvent des mélanges complexes de substances chimiques variées avec, notamment, des enzymes probablement utiles originellement pour faciliter la digestion des proies.

Venlafaxine (chlorhydrate de) n. f. Antidépresseur de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA) et sans affinité pour les récepteurs cérébraux muscariniques, cholinergiques, histaminergiques ou α1‑adrénergiques. Les énantiomères auraient une activité similaire.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2119).

Ventilation n. f. Apport continu dair frais dans un local ou dans le système respiratoire dun patient.

Ventouse n. f. Petit récipient en verre, hémisphérique, destiné à être appliqué sur la peau du thorax et à provoquer une aspiration par dépression.

Ventricule n. m. Cavité, située à lintérieur du corps, et contenant un fluide.

Ver n. m. Dénomination populaire, sans valeur systématique, désignant un animal invertébré, apode, de forme allongée et de consistance molle (ver de terre, ver blanc, ver de vase). Désigne aussi des Helminthes parasites (« vers intestinaux »), à déconseiller dans cette dernière acception.

Vérapamil (chlorhydrate de) n. m. α1‑adrénolytique, antagoniste du calcium. Dérivé du pyrocatéchol et de la phényléthylamine, avec une fonction nitrile sur la longue chaîne fixée sur lazote.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 0573).

Vératre

Vératrole n. m. (DCF) Ether diméthylique du pyrocatéchol ; antalgique léger.

Veratrum Genre de la famille des Melanthiaceae précédemment Liliaceae ; robustes herbacées renfermant des alcaloïdes stéroïdiens très toxiques, d’un type structural particulier (C‑nor‑D‑homo‑stéroïdes), présents, surtout dans les parties souterraines, à l’état libre (jervine, vératramine...) ou sous forme d’esters (protovératrines A et B...) ou d’hétérosides.

Verbascum

Verbena

Verbenaceae Famille de lordre des Lamiales, riche de 1150 espèces surtout tropicales très proches des Lamiaceae dont elles diffèrent surtout par un style terminal. La plante la plus représentative est la verveine, Verbena officinalis.

Verge d'or Cf solidage.

Vergerette n. f. Nom vernaculaire de plantes rudérales de la famille des Asteraceae ex-Composées, rattachées à l’un ou l’autre des genres voisins Conyza et Erigeron.

Vergeture n. f. Atrophie cutanée molle, généralement allongée, plane ou creuse, de couleur rouge vineux devenant blanche et nacrée. Les vergetures sont dues à latrophie ou la disparition partielle du réseau délastine puis du collagène du derme. Leur étiologie peut être endocrinienne en complication dune maladie de Cushing…

Vériciguat n. m. Petite molécule de synthèse, de structure proche de celle du riociguat, activateur et sensibilisateur direct de la guanosyl‑cyclase soluble (Gcs), enzyme clé de l’action du monoxyde d’azote (NO). En augmentant la production du guanosyl monophosphate cyclique (GMPc) dont l’action principale est vasodilatatrice, le…

Vernakalant n. m. Antiarythmique agissant préférentiellement au niveau des oreillettes, en bloquant les courants sodiques et potassiques dont les canaux sélectifs atriaux I. Cependant, un blocage des courants cationiques, incluant les canaux hERG et les canaux sodiques cardiaques voltage – dépendants présents dans les ventricules a été documenté.

Vernis n. m. Préparation complexe incolore, destinée à être appliquée sur un support préalablement préparé pour constituer un film adhérent translucide et brillant.

Vérole n. f. Grande vérole et petite vérole sont des termes populaires et désuets pour syphilis et variole respectivement.


Verrerie n. f. 1- Usine de fabrication du verre ; 2- ensemble dobjets en verre.

Verrucide adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance destinée à détruire la kératine cutanée qui se trouve, en excès, dans les verrues. Exemple : lacide salicylique.

Verrue n. f. Nom générique désignant une ou plusieurs petites tumeurs cutanées bénignes due à linfection virale par Papillomavirus humain. Chaque tumeur se présente comme une excroissance épidermique contagieuse, indolore, saillante ou plane, bien circonscrite, papuleuse, grisâtre, siégeant en tout lieu du corps, mais plutôt aux mains ou…

Vert de méthyle n. m. Triphénylméthane du groupe des rosanilines, colorant.

Vertèbre n. f. Nom dos court, en forme de petits disques irréguliers dont lempilement constitue la colonne vertébrale ou rachis. Il y a 7 vertèbres cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées soudées entre elles (sacrum) et 3 à 5 vertèbres coccygiennes (coccyx). Elles comportent un corps vertébral…

Vertéporfine n. f. Dérivé monoacide dune benzoporphyrine constituée dun mélange 1:1 de deux esters régio-isomères, à activité équivalente. La vertéporphine est une substance qui, activée par la lumière (irradiation laser) et, en présence doxygène endogène, conduit à la formation despèces réactives de loxygène, telle que loxygène singulet. Celui-ci…

Verticille n. m. Ensemble de pièces végétatives ou reproductrices rangées, en cercle, autour dun axe et sy insérant à la même hauteur.

Vertige n. m. Terme générique désignant un étourdissement avec anomalies de la perception de lespace, par trouble du système vestibulaire. Le sujet a lillusion dun mouvement rotatoire de laxe du corps qui semble tourner autour des objets fixes ou inversement.

Vérubécestat n. m. Inhibiteur de la β-sécrétase de type 1 ou BACE, (Beta-site amyloid precursor protein cleaving enzyme 1), codée chez l’Homme par le gène BACE1. Cette protéase transmembranaire clive, de façon anormale, un précurseur de l’amyloïde, lAPP (Amyloid precursor protein). Ce clivage entraîne le dépôt de peptide β-amyloïde, sous…

Verveine n. f. Nom vernaculaire désignant des plantes aromatiques ou ornementales, rattachées à plusieurs genres (notamment Aloysia, Lippia et Verbena) de la famille des Verbenaceae ; trois espèces intéressent la phytothérapie ou la médecine traditionnelle.

Vésicatoire adj. et n. m. Qualifie ou désigne un effet ou une substance qui détermine une lésion cutanée avec soulèvement de lépiderme (ampoules ou cloque, phlyctène cutanée).

Vésicule n. f. Organe creux en forme de sac. Le mot vésicule entre dans de très nombreuses expressions en embryologie, anatomie, histologie.

Vésosome n. m. Liposome multicompartimental de structure assimilable à celle dune cellule eucaryote. Proposé comme vecteur de médicaments. Protégerait mieux la substance active quun liposome conventionnel.

Vessie n. f. Sac musculaire contractile, sous-péritonéal, situé dans la partie antérieure du petit bassin, dans lequel saccumule lurine délivrée par les uretères dans lintervalle des mictions, et évacuée par le col vers lurètre lors de la miction. Sa capacité fonctionnelle est de 300 à 500 mL. Sa…

Vestronidase alfa n. f. Bêta-glucuronidase humaine recombinante.

Vétiver n. m. Plante herbacée parfumée (Chrysopogon zizanioides L., synonyme Vetiveria zizanioides L. (Nash) Poaceae) qui pousse, à létat sauvage ou par culture, dans certains pays tropicaux (Brésil, Inde, Malaisie…); les racines chevelues et tortueuses contiennent de 1 à 3 % dhuile essentielle riche en dérivés sesquiterpéniques (vétivènes,…

VGM

Viagra

Vibégron n. m. Petite molécule de synthèse avec un motif pyrrolopyrimidine, agoniste sélectif et puissant du récepteur β adrénergique. L’activation de ce récepteur augmente la capacité de la vessie, en relaxant le muscle lisse de la vessie (détrusor) durant son remplissage.

Vibice n. f. Strie cutanée linéaire ne seffaçant pas à la vitropression. Les vibices sont provoquées par la constriction dun territoire cutané. Distinctes des vergetures, elles forment avec les pétéchies et les ecchymoses lun des trois éléments du purpura.

Vibration n. f. Mouvement périodique dans lequel les déplacements se font de part et dautre de la position déquilibre. Exemple : le mouvement pendulaire.

Vibrio Genre de la famille des Vibrionaceae. Bacilles droits ou incurvés en virgules, généralement ciliés, très mobiles, saprophytes (dans leau de mer en particulier), pouvant être pathogènes.

Vibrion

Vibrionaceae Famille de bacilles à Gram négatif, souvent mobiles, aéro-anaérobies facultatifs à réaction doxydase positive (différences avec les Enterobacteriaceae et les Pseudomonadaceae, qui sont aérobies strictes). Quatre genres : Vibrio, Plasiomonas, Photobacterium, Aeromonas.

Viburnum Genre de la famille des Adoxaceae, précédemment Caprifoliaceae, comprenant une centaine d’espèces nommées en français « viornes ». Arbustes ou petits arbres fréquemment plantés à titre ornemental pour l’aspect décoratif de leurs fleurs et de leurs fruits ; en particulier la viorne lantane ou…

Vicariant adj. Se dit dun taxon qui remplace, dans un habitat particulier, un autre taxon, dont il est proche, avec lequel il partage des besoins écologiques identiques et souvent une morphologie homologue. Exemple : différentes espèces ou variétés de genévriers sont vicariantes, en limite daire ou dans…

VICH (International cooperation on harmonisation of technical requirements for registration of veterinary medicinal products) Coopération internationale sur l’harmonisation des exigences techniques applicables à l’enregistrement des médicaments vétérinairesConférence créée en avril 1996 réunissant les autorités de réglementation, les associations de lindustrie pharmaceutique de médicaments vétérinaires de prescription de lUnion Européenne, du Japon et des États-Unis pour harmoniser les exigences réglementaires…

Vidarabine (monohydrate de) n. f. Arabinoside de ladénine (Ara-A).

Vidéocapsule n. f. Capsule contenant un appareil photo miniature. Est utilisée pour réaliser des clichés du système digestif. Une fois avalée, elle prend des photos et les envoie à un boîtier que porte le patient. Cette technique est principalement utilisée pour examiner lintestin grêle, qui nest pas accessible…

Vieillissement n. m. Action de vieillir.



→ Violette

Verre

Dernière modification de cette page le 18 mars 2024


Anglais : glass
Espagnol : vidrio ou cristal
Étymologie : Latin vĭtrum verre.

n. Masculin Singulier Nom générique pour une série de produits, de compositions chimiques variées, mais possédant un ensemble de propriétés chimiques et physiques semblables. Les verres sont des solides amorphes obtenus par chauffage d'un mélange, en proportions appropriées, de silice et d'oxydes métalliques (de sodium et de potassium, en particulier), ainsi que de divers autres composés modifiant les caractéristiques physicochimiques du produit final obtenu. Ce sont donc des silicates mixtes, solides, non cristallins, transparents et fragiles, formés par la juxtaposition désordonnée de tétraèdres de silice SiO4 et par la présence d'oxydes alcalins, alcalinoterreux, de plomb, d'aluminium, etc.
Le verre possède la propriété d'être mauvais conducteur de chaleur et d'électricité, d'où son utilisation comme isolant. Il possède aussi des propriétés chimiques variables selon la composition. Certains verres, de composition bien définie, constituent la partie sensible de certaines électrodes sélectives (Cf électrode de verre.). Les verres ne possèdent pas de point de fusion, mais un espace de température entre l'état solide et l'état liquide. Ils présentent le phénomène de transition vitreuse. Ils sont durs, cassants et transparents à la lumière visible.
La plupart des verres utilisés sont des verres minéraux, mais on fabrique aussi des verres organiques et même métalliques. La résistance hydrolytique est la résistance offerte par un verre à la cession de substances inorganiques hydrosolubles dans des conditions déterminées de contact entre la surface du récipient et l'eau.




Pharmacie galénique




Les verres utilisés en pharmacie doivent satisfaire à un certain nombre d'essais. Ils sont utilisés comme matériaux de conditionnement. Ils peuvent être colorés (protection des préparations sensibles à la lumière), mais ils doivent permettre l'examen visuel du contenu.


Verre de type I


Verre borosilicaté, verre dont la charpente silicate contient le motif dérivé du bore BO3 obtenu par incorporation de l'oxyde B2O3. Le prototype est le verre dit « pyrex ». Fond aux environs de 700 °C. Verre neutre, de résistance hydrolytique élevée, présenté sous forme de flacons et d'ampoules pour préparations injectables. Son emploi est obligatoire pour le conditionnement des solutions alcalines.


Verre de type II


Verre silicocalcosodique dont la résistance hydrolytique est obtenue par un traitement en surface ; convient pour des solutions injectables à caractère acide.


Verre de type III


Verre ordinaire de résistance hydrolytique moyenne ; convient pour les formes orales et non injectables.



Optique



Verre correcteur

Synonyme(s) : verre ophtalmique
Anglais : corrective lens
Espagnol : lente(s) correctivo(s) ou cristal(es) corrector(es)

Verre destiné à compenser les amétropies de l’œil : myopie, hypermétropie, presbytie et astigmatisme. Est composé d’un matériau de base ayant subi, ou non, des traitements réalisés en surface et/ou en masse. Sert à la confection des lentilles de contact placées sur la cornée de l’œil, des lunettes disposées à une faible distance de l’œil et des lentilles intraoculaires (IOL) implantées, par un processus chirurgical, lors de l’opération de la cataracte. Les verres correcteurs sont classés selon le matériau qui les constitue, leur forme, l’indice de réfraction mesuré pour la raie D du sodium, la constringence, les traitements qu’ils peuvent avoir subis et le type de correction assuré.

Selon le matériau de base, on distingue :



CR39.


1- Les verres minéraux (anglais mineral lenses, espagnol lentes minerales ou cristales minerales) : verres classiques de l’optique utilisés, auparavant, en lunetterie en raison de leur résistance et de leur excellente qualité optique. Poids important, en raison de leur densité très élevée. Remplacés par les verres organiques.
2- Les verres organiques (anglais organic lenses, espagnol lentes orgánicas) : verres, en matériaux organiques de synthèse, issus de la chimie des polymères, en particulier le poly(diéthylène glycol bisallylcarbonate) ou CR 39 (Colombia Resin No 39). Le CR39 est un matériau thermodurcissable qui se présente sous la forme d’un monomère liquide polymérisé, sous l’effet de la chaleur. Léger et résistant aux chocs, ce matériau possède d’excellentes qualités de transparence et une très faible dispersion chromatique. Son indice de réfraction est de 1,502 ; il absorbe 95 % des UVA et 100 % des UVB et UVC. Son principal inconvénient est sa « rayabilité » surmontée grâce à l’application de traitements de durcissement des surfaces (dépôt de vernis anti-rayures). Le CR39 est complété par des matériaux organiques thermodurcissables d’indices de réfraction élevés (1,56, 1,6, 1,74…) obtenus par introduction de composants chimiques spécifiques et, en particulier, de soufre. Ces matériaux absorbent 100 % des UV, mais ont une dispersion chromatique plus importante. Le polycarbonate, résine thermoplastique également employée, présente une très grande légèreté, une très grande résistance aux chocs (équipement de sécurité), mais une plus grande dispersion chromatique et une plus grande « rayabilité »




Selon le type de traitement, on distingue :



1- Les verres antirayures (anglais scratch-resistance lenses, espagnol lentes resistentes a los arañazos ou lentes antirasguños ou lentes resistentes al rayado) : verres qui consistent en l’utilisation d’un vernis durcisseur pour pallier la « rayabilité » des matériaux organiques.
2- Les verres antireflet (anglais anti-reflective lenses, espagnol lentes antirreflejos ou antirreflejantes  : verres qui consistent en l’empilement de couches minces de quelques dizaines de nanomètres d’épaisseur, d’indices et d’épaisseurs variables, empilement qui annule la lumière réfléchie par les surfaces avant et arrière du verre, par création d’interférences lumineuses destructives. Un verre antireflet a, en moyenne, une transmission améliorée de 90 % à 99 % avec un renforcement des contrastes et l’élimination des reflets indésirables. Les dernières évolutions de cette technique permettent l’élimination de la réflexion des rayons UV, renvoyés vers les yeux, par la face arrière du verre. À noter que plus le matériau a un indice élevé, plus le traitement antireflet est indispensable : l’augmentation d’indice augmente la réflexion du dioptre.
3- Les verres antisalissures (anglais santi-smudge lenses, espagnol lentes antisuciedades) : Les traitements antireflet présentent, à l’échelle microscopique, une structure irrégulière sur laquelle s’accroche les salissures (molécules d’eau ou de graisse). Le dépôt d’une très fine couche (quelques nanomètres) d’une substance hydrophobe et oléophobe repousse les sal'ssures et lisse la surface du verre, rendant son entretien plus facile.
4- Les verres antistatiques (anglais antistatic lenses, espagnol lentes antiestatico) : les verres ophtalmiques ont tendance à attirer la poussière par effet électrostatique. Le traitement antistatique pallie cet inconvénient, par introduction d’une couche conductrice, en surface du verre, qui permet l’élimination des charges électriques en surface et évite l’attraction des poussière.
5- Les verres polarisés (anglais polarized lenses, espagnol lentes polarizadas ou lentes polarizados) : verres obtenus par insertion d’un film polarisant dans l’épaisseur du verre. Celui-ci réduit l’éblouissement du porteur par la lumière réfléchie à partir des surfaces horizontales (route, surface de l’eau, etc.).
6- Les verres teintés (anglais coloured lenses, espagnol lentes coloridas) : verres qui permettent la filtration de la lumière, par insertion de pigments colorés et absorbants dans la matière du verre (traitement dans la masse) ou par imprégnation des surfaces (traitement en surface) afin d'améliorer la protection et le confort du porteur, voire sa perception des contrastes de nuit ou dans le brouillard (teinte jaune).




Selon le type de correction, on distingue :



1- Les verres correcteurs asphériques (anglais aspherical lenses, espagnol lentes asféricas ou lentes asféricos) : verres dont la distance focale varie, selon l’écart, par rapport au centre optique. Compensent les défauts géométriques en bordure. Nécessitent un centrage parfait des deux pupilles en vis-à-vis du centre des verres. Ces verres nécessitent un montage de précision, mais donnent de très bons résultats et un confort visuel exceptionnel notamment pour les hypermétropes.
2- Les verres correcteurs progressifs (anglais progressive lenses, espagnol lentes progresivas ou lentes progresivos) : verres qui présentent une variation continue de la puissance, de la vision de loin (dans la partie supérieure) à la vision de près (dans la partie inférieure). Invention française (Bernard Maitenaz, Essilor, 1959) qui a révolutionné la compensation de la presbytie. Les surfaces progressives sont de plus en plus respectueuses des habitudes et de la physiologie visuelle des porteurs. De plus en plus sophistiqués, les verres sont individualisés aux besoins du porteur (optimisation optique pour chaque prescription, paramètres de position du verre, de comportement visuel).
3- Les verres correcteurs à simple foyer (anglais unifocal lenses, espagnol lentes unifocales) : verres destinés à une correction monodistance, la puissance étant constante sur toute la surface. Compensent les amétropies de loin (myopie, hypermétropie, astigmatisme) ou la presbytie, en vision de près, seule. Ils peuvent être sophistiqués par des surfaces asphériques (amélioration de la vision périphérique et des aberrations, amincissement).
4- Les verres correcteurs à double foyer (anglais bifocal lenses, espagnol lentes bifocales) : verres qui comportent deux plages de correction, dans un seul verre, par inclusion ou usinage d’une pastille de puissance différente. Les deux plages sont séparées par une ligne visible de démarcation. Ces verres procurent une vision « binaire », de loin ou de près, sans vision intermédiaire. Ils sont en voie d’abandon en France.
5- Les verres correcteurs à triple foyer (anglais trifocal lenses, espagnol lentes trifocales) : verres segmentés en trois parties permettant d’obtenir trois puissances différentes correspondant, de haut en bas, à la vision de loin, la vision intermédiaire et la vision de près. Bien que toujours existants, ces équipements se font de plus en plus rares, de nos jours, du fait des progrès réalisés sur les verres progressifs qui permettent aujourd’hui une vision nette à toutes distances.
6- Les verres neutres (anglais neutral lenses, espagnol lentes neutros) : verres sans correction optique, pour les personnes qui n’ont aucun problème de vue, mais désirent protéger leurs yeux contre tout risque de projection ou par souci de paraître.