Violette
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Dernière modification de cette page le 02 mars 2017
- Anglais : violet
- Espagnol : violeta
- Étymologie : latin vĭŏla violette, suffixe –ette
- n. f. Nom vernaculaire désignant des plantes herbacées vivaces appartenant au genre Viola (Violaceae).
Cf Viola.
- Usage principalement ornemental ; certaines violettes sont utilisées en parfumerie et en confiserie ; trois espèces ont un intérêt pharmaceutique modeste.
Le nom de violette est parfois donné à tort à des plantes d’origine botanique différente ; c’est le cas, par exemple, de la « violette des sorciers » ou « violette de serpent » pour la petite pervenche (Vinca minor L., Apocynaceae).
Violette odorante
- Anglais : common violet ou sweet violet
- Espagnol : violeta común ou violeta olorosa
- Petite herbacée indigène vivace par un rhizome (V. odorata L.), dégageant une odeur agréable caractéristique ; cultivée notamment dans le sud-ouest de la France (violette dite de Toulouse). Présence dans la fleur d’un mucilage et d’une très faible quantité d’une huile essentielle ; propriétés émollientes, modestement expectorantes et antitussives.
- Emploi traditionnel de la fleur dans le traitement symptomatique de la toux (elle fait partie des « espèces pectorales ») et, en usage local, comme traitement d'appoint adoucissant et antiprurigineux des affections dermatologiques et comme trophique protecteur (crevasses, écorchures, gerçures…) ; également utilisation de la violette odorante en confiserie et en parfumerie.
Conjointement avec V. odorata, deux autres espèces de Viola, plus abondantes (désignées sous le nom de « violettes », ce sont en fait des « pensées » par la disposition de leurs pétales) sont admises pour l'usage pharmaceutique : la violette des Alpes, synonymes pensée des Alpes ou pensée éperonnée, V. calcarata L. et la violette d’Auvergne, synonymes pensée des Vosges ou pensée jaune, V. lutea Huds.
La violette odorante possède des graines particulières comportant un élaïosome recherché par les fourmis qui les transportent jusqu’à leur fourmilière, assurant ainsi leur dissémination (myrmécochorie).
En cosmétologie, les feuilles de V. odorata fournissent une absolue possédant une note végétale boisée, utilisée comme matière première aromatique en parfumerie ; la note « fleur de violette » présente dans des parfums est obtenue par reconstitution chimique à l’aide de substances synthétiques (ionones…).