Connectome

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Concrète adj. et n. f. Produit pâteux odorant, solide ou semi-solide, obtenu à partir d’une matière première fraîche d’origine végétale (jasmin, rose, vétiver, mousse de chêne…) par extraction au moyen d’un solvant lipophile volatil (par exemple hexane), puis élimination du solvant.

Conditionnement n. m. Action de placer dans certaines conditions, par exemple influencer quelqu’un, emballer une marchandise, régler une température.

Conditionneuse n. f. Machine manuelle, semi-automatique ou automatique, conçue pour réaliser les différentes étapes d’un processus de conditionnement, par exemple désempilage, remplissage, operculage…

Condition sink n. f. Etre en condition sink signifie, pour une forme galénique placée dans un milieu donné, que la concentration en substance active dans ce milieu n’est pas supérieure à 20-30 % (selon les auteurs) de sa solubilité (la limite pour la condition perfect sink est 10 %).

Conditions standard n. f. Paramètres physiques et chimiques définissant un état thermodynamique qui sert de référence lors de la détermination de fonctions thermodynamiques accompagnant un processus. Usuellement, il s’agit de valeurs particulières, choisies arbitrairement, de quelques paramètres tels que la pression (1 bar), la valeur de l’activité d’une espèce…

Condom n. m. Enveloppe cylindrique en latex ou en polyuréthane très mince qui se glisse sur le pénis pour empêcher le sperme de pénétrer à l’intérieur du corps de la femme. Méthode de contraception et de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST).

Conduction n. f. Progression des potentiels d’action, qualifiée d’antérograde ou orthodromique en allant du corps cellulaire vers les terminaisons de l’axone et d’antidromique ou rétrograde en sens inverse.Résulte de l’ouverture de canaux sodium et potassium tout le long de la membrane des axones non myélinisés et seulement au…

Conductivité n. f. Grandeur physique qui chiffre l’aptitude que possède un milieu, le plus souvent une solution ou une espèce, à conduire le courant. Unité : siemens par mètre S.m. Sa mesure constitue le fondement de la conductométrie.

Conductométrie n. f. Méthode titrimétrique d’analyse avec indication électrochimique du point équivalent consistant à suivre la conductivité de la solution en fonction du volume de solution titrante ajouté. L’enregistrement obtenu est constitué, en principe, de segments de droite et le point équivalent est indiqué par une rupture de…

Condurango n. m. Arbuste lianescent de la Cordillière des Andes (Marsdenia condurango ou [cundurango] Rchb.f., Apocynaceae, précédemment Asclepiadaceae) ; présence dans lécorce de tronc et de tige de condurangines (mélange dhétérosides stéroïdiens estérifiés) ; action stimulante des sécrétions salivaires et gastriques.

Cône n. m. Élément de forme conique, liée à la reproduction chez certains végétaux sans fleur, comme les conifères (« pomme de pin ») ou les Cycas.

Conestat alfa n. m. Analogue recombinant de l’inhibiteur de la C-estérase humaine, produit à partir de lapines transgéniques.

Conférence n. f. Réunion, conversation entre personnes, communication faite devant elles.

Confiance n. f. Probabilité pour que soit vraie une assertion faite sur une valeur inconnue à partir d’observations, dans le cas, parfois hypothétique, où on répéterait les observations.

Configuration n. f. Partie de la structure d’une molécule liée à son identité et non soumise à variation. Un changement de configuration nécessite la rupture et la reformation de liaisons et engendre obligatoirement un nouveau composé.

Confinement n. m. Ensemble de mesures visant à maintenir, à l’intérieur d’un espace délimité ne comportant aucun risque de fuite, tout organisme vivant ou tout agent (physique, chimique, biologique…) pathogène ou supposé pathogène. Les procédures de confinement sont pratiquées dans de nombreux domaines : ingénierie nucléaire (centrales...), physique nucléaire…

Conformation n. f. Partie de la structure d’une molécule qui peut varier, par le jeu de rotations intramoléculaires autour des axes constitués par les liaisons, sans qu’elle perde son identité. Une molécule change de conformation sans rupture de liaison.

Conformère n. m. Désigne des isomères conformationnels. En général on ne peut pas isoler des conformères, cependant certains sont identifiables et isolables à basse température (exemple : peptides). Toutefois, l’un d’entre eux peut être particulièrement dominant, en raison de la plus grande stabilité de sa conformation. C’est le…

Conformité n. f. 1- Caractère de ce qui est conforme aux besoins ou aux spécifications ; 2- état de plusieurs choses s’accordant ensemble.

Confusion n. f. Situation dans laquelle la mesure de la relation entre un facteur de risque et un phénomène de santé est biaisée, faussée par l’existence d’un tiers facteur, dit facteur de confusion, lié à la fois au facteur de risque et au phénomène de santé.

Congélation n. f. Passage de l’état liquide à l’état solide par l’action du froid.

Congestion n. f. Accumulation pathologique de sang dans les vaisseaux dilatés d’un organe ou de l’un de ses segments. On distingue la congestion active d’origine artérielle de la congestion passive par obstacle sur la circulation veineuse.

Conium Cf ciguë.

Conivaptan (chlorhydrate de) n. m. Antagoniste de la vasopressine, par son action niveau des récepteurs V1a et V2 de lhormone. Le conivaptan régule les résistances vasculaires systémiques en agissant sur les récepteurs V1a de la musculature lisse des vaisseaux, des cardiomyocytes, des hépatocytes et des plaquettes et en bloquant les…

Conjonctif adj. Se dit d’un tissu intermédiaire de jonction entre d’autres tissus et contenant une substance dite fondamentale, des fibres et divers types de cellules.

Conjonctive n. f. Membrane muqueuse transparente, normalement lisse, située sur la face postérieure des paupières (palpébrale) et se repliant sur la face antérieure du globe oculaire (bulbaire) en dehors de la cornée.

Conjonctivite n. f. Inflammation de la conjonctive résultant d’une irritation mécanique, d’une infection microbienne (présence d’un pus riche en polynucléaires) ou d’un état allergique (présence de polynucléaires éosinophiles).

Conjugaison n. f. Action d’unir.

Connecteur n. m. Extrémité de raccordement d’un dispositif médical (seringue, aiguille, cathéter, sonde, prolongateur, robinet...) de forme généralement conique, qui est devenue normalisée et spécifique à chaque voie d’administration.Ce moyen peut être complété par un code couleur usuel, mais non normalisé. Certains connecteurs sont munis d’un système de…

Connectivite n. f. Terme générique des pathologies auto-immunes d’un tissu conjonctif.


Connectomique adj. et n. f. 1. Établissement et étude du connectome, c’est-à-dire de l’ensemble des connexions neuronales du cerveau ;2. Science qui s’intéresse à l’assemblage et l’analyse de données de connectomes.

Connexine n. m. Famille de protéines transmembranaires qui s’associent en un connexon, structure constituée par l’assemblage de 6 molécules de connexines. Les connexons présents dans les membranes de deux cellules voisines se placent en vis-à-vis et forment ainsi une jonction percée par un pore de 1,25 nm de…

Conotoxine n. f. Nom générique pour désigner des peptides de 10 à 30 acides aminés, possédant un ou plusieurs ponts disulfure, présents sous forme de mélanges complexes dans le venin des cônes marins du genre Conus. Intense neurotoxicité due à un blocage de multiples canaux ioniques (calciques ou…

Conscience n. f. En morale, jugement de valeur sur ses propres actes, d’où le sentiment du bien et du mal par référence à une morale et l’expression « cas de conscience ».

Conscient 1- adj. Qui a sa conscience. 2- n.m. En psychanalyse et en psychologie, totalité de ce qu’un sujet perçoit de son activité psychique. Cf conscience.

Conseil n. f. 1- Avis, recommandation ; 2- assemblée de personnes chargées de fonctions particulières.

Conservateur n. m. Substance utilisée pour prolonger la conservation d’un médicament ou d’un produit cosmétique en évitant les altérations chimiques et/ou en inhibant le développement de microorganismes.

Consolidation n. f. Action de donner plus de solidité, de rendre durable, plus résistant, d’affermir.

Consoude n. f. Grande herbacée indigène des zones humides (Symphytum officinale L., Boraginaceae) vivace par un rhizome volumineux. Parties souterraines contenant des polysaccharides (fructanes) et de l’allantoïne, à l’origine de leur réputation non démontrée de propriétés cicatrisantes ; également présence d’alcaloïdes déhydropyrrolizidiniques présentant des propriétés hépatotoxiques (syndrome veino-occlusif),…

Constante n. f. Quantité de valeur invariable, introduite dans des calculs où interviennent des facteurs de quantité variable.

Constipation n. f. Évacuation difficile ou retardée de fèces dures et sèches ou scybales ; moins de trois selles par semaine. Peut être d’origine fonctionnelle ou organique. Peut provoquer des diarrhées sécrétoires ou fausses diarrhées.

Constringence n. f. Grandeur mesurant la dispersion d’un verre. Si nLa dispersion chromatique est d’autant plus grande que la constringence est faible.

Contage n. m. Transmission d’agents pathogènes ou d’une maladie infectieuse par une exposition indirecte, le support pouvant être vêtement, boisson, aliment, postillons, squames, eaux usées ou matières d’élimination infectées (urines, excréments), literie, instrument (exemple : brosse à dents).

Contagieux adj. Transmissible par contagion (une maladie contagieuse) ou qui est atteint d’une maladie transmissible par contagion (une personne, un animal contagieux).

Contagion n. f. Transmission d’une maladie de façon directe par contact ou indirecte par un intermédiaire.

Contagiosité n. f. Propriété de ce qui est contagieux.

Contaminant 1- adj. Qui contamine ; 2- n.m. agent apte à contaminer. Substance, élément ou organisme susceptible de nuire à la santé des êtres vivants ou d’altérer la qualité de l’environnement. Un contaminant peut être une matière solide, un liquide ou un gaz, une radiation, un…

Contamination n. f. Souillure d’un milieu inerte ou d’un organisme vivant par un élément étranger.

Contaminer v. 1- Souiller par un contact impur. 2- En médecine, infecter (par une bactérie ou un virus) ou infester (par un parasite) un organisme vivant ou un milieu et contribuer, de ce fait, à propager une infection ou une infestation microbienne. 3- Par extension, dans l’environnement,…

Conteneur n. m. Boîte métallique ou en matière plastique, de dimensions normalisées, servant d’emballage pour l’instrumentation lourde.

Continence n. f. Absence d’évacuation involontaire des selles ou de lurine. Liée à la présence d’un sphincter assurant la rétention et empêchant le passage (transit). Se dit le plus souvent des sphincters de la vessie ou de l’anus dont le bon fonctionnement empêche une miction ou une défécation…

Contorté adj. Tordu en spirale (par exemple, le bouton floral d’hibiscus).

Contraceptif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une méthode, un objet ou une substance permettant d’empêcher de manière réversible la conception.

Contraception n. f. Ensemble des moyens employés pour éviter une grossesse.

Contrainte de cisaillement n. f. Rapport entre la force de cisaillement et la surface sur laquelle cette force s’applique. La force de cisaillement est une force de frottement qui s’exerce tangentiellement à la surface du matériau lors d’un mouvement de cisaillement. Unité SI : le pascal (Pa).

Contraste

Contrefaçon n. f. Atteinte à un droit exclusif de propriété intellectuelle (Article L.335-2 Code de la propriété intellectuelle) qu’il s’agisse de propriété littéraire ou artistique (droit d’auteur ou droits voisins) ou de propriété industrielle (brevet, marque, dessin, modèle...).

Contre-indication n. f. Présence d’une pathologie ou d’une situation exposant un patient à un risque accru d’effet indésirable. Une contre-indication absolue devra être impérativement respectée, une contre-indication relative tiendra compte du rapport bénéfice-risque pour le patient.

Contre-ion n. m. Ion qui accompagne un autre ion de charge opposée de manière à assurer l’électroneutralité. Par exemple, l’ion chlorure est le contre-ion du sodium dans NaCl et vice-versa.

Contribution n. f. Part apportée par un individu à un travail ou à une dépense commune.



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Connectome

Dernière modification de cette page le 04 juillet 2024



Neurosciences



Synonyme(s) : connectome cérébral
Anglais : conectome
Espagnol : conectoma
Allemand : Konnektom
Étymologie : Latin cōnexĭo liaison, enchaînement, du verbe cōnectĕre attacher (lier) ensemble, former par liaison ; Grec ῶμα ỗma tumeur.

n. m. Le connectome est défini comme l’ensemble des connexions neuronales dans le cerveau.

Le connectome peut être obtenu à différentes échelles spatiales. La connectivité peut être anatomique (fibres axonales reliant les différentes régions cérébrales entre elles) ou fonctionnelle (interactions entre régions lors de l’exécution de tâches ou spontanées à l’état de repos).
La connectivité anatomique est obtenue non invasivement grâce à l’imagerie par résonnance nucléaire (IRM) par tenseur de diffusion (DTI) qui donne en chaque point (voxel) du cerveau l’orientation des fibres axonales sous-adjacentes, responsable d’une anisotropie du processus de diffusion. Il est ensuite possible de reconstruire la trajectoire des fibres au sein de la substance blanche au moyen d’algorithmes reliant les voxels. Plusieurs méthodes existent avec leurs avantages et leurs inconvénients (Handbook of Diffusion MRI Tractograpgy, Elsevier, Oct. 2024). En particulier, les régions où différentes fibres se croisent ou divergent (interface entre matière blanche et cortex), requièrent des traitements appropriés, tant dans l’acquisition que le traitement des images. La tractographie basée sur l’IRM de diffusion est à l’heure actuelle le seul outil, non invasif, disponible pour obtenir des informations sur l’architecture neurale de la matière blanche du cerveau humain. Il est ainsi possible de représenter in vivo sous la forme de fibres virtuelles représentant chacune plusieurs milliers voire dizaines de milliers d’axones, le réseau tridimensionnel des connexions anatomiques entre les différentes régions du cerveau. Chez l’animal des techniques invasives permettent de remonter le trajet de fibres à partir du point d’injections de traceurs, mais sur une distance limitée. La dissection permet aussi, dans une certaine mesure, de mettre en évidence les faisceaux de matière blanche. La connectivité fonctionnelle est obtenue à partir de cartes d’activation cérébrale obtenues avec la méthode dite IRM fonctionnelle BOLD (IRMf BOLD) et, à moindre mesure, avec l’électroencéphalographie (EEG) et la magnétoencéphalographie (MEG). L’identification de connexions fonctionnelles repose sur le profil temporel d’activation de régions au moyen d’algorithmes statistiques. Les régions connectées peuvent être représentées sous la forme d’une matrice détaillée figurant le couplage, anatomique ou fonctionnel, entre les régions étudiées.
Le connectome donne naissance à des atlas de connectivité distribuée au niveau de la population et permet d’évaluer les perturbations de connectivité dans les échantillons cliniques. Les données démographiques, génomiques et cognitives, comportementales, peuvent être superposées au connectome pour permettre des inférences concernant les influences génétiques, et autres, sur la connectivité. L’information concernant la connectivité est essentielle pour comprendre les opérations cognitives fondamentales, l’activité du cerveau au niveau des systèmes, les modèles conditionnels de structure – fonction du cerveau et développement cérébral. L’étude de l’organisation de ces connexions, le connectome, est donc fondamentale pour mieux comprendre les pathologies neurologiques et psychiatriques, et pouvoir plus tard améliorer leur prise en charge.


Se rapporter à la conférence de Denis Le Bihan (séance académique du 29 mai 2024), qui a été le porteur du projet Iseult, franco-allemand, qui a permis de construire un aimant de 11,7 T (T pour tesla), qui est la pièce maîtresse d’un système d’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui repoussera les limites de l’imagerie cérébrale (une première mondiale), installé au Centre NeuroSpin, Département de l’Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot du Centre d’études CEA Paris-Saclay. [1]

Téléchargement de la présentation : [2]


Historique : En 2005, le Dr Olaf Sporns à l’Université de l’Indiana et le Dr Patric Hagmann de l’hôpital universitaire de Lausanne ont proposé simultanément et indépendamment le terme « connectome » pour désigner l’ensemble des connexions neuronales d’un cerveau.