Gel
Garcinia Nom d’un genre d’arbres de la famille des Clusiaceae, originaires de l’Asie du Sud-Est, également cultivés dans d’autres régions tropicales (Australie, sud de l’Afrique, Polynésie). Plusieurs espèces intéressent la pharmacie et la santé publique, en particulier G. hanburyi Hook.f. (le gamboge), G. mangostana L. (le…
Gardénia n. m. Arbuste (Gardenia florida, G. jasminoides, G. grandiflora, G. augusta L. Rubiacées) à feuilles persistantes, à fleurs simples ou doubles dun blanc mat, originaire des régions tropicales à subtropicales dAfrique, dAsie du Sud, dAustralasie et dOcéanie.
Gardnerella Genre de bactéries de la famille des Bifidobacteriaceae. Bacilles à Gram négatif ou variable, non mobiles, pléomorphes (0,5 x 1,5-2,5 µm), se disposant souvent en palissades et ne formant pas de filaments. Exigences nutritionnelles très complexes. Métabolisme fermentaire. Certaines souches sont anaérobies strictes. Une seule…
Garénoxacine n. f. Antibactérien de la famille des quinolones, avec en position 7 un noyau isoindoline mais sans atome de fluor en position 6. La garénoxacine est un inhibiteur de lADN gyrase et de la topoisomérase IV. Elle présente un large spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et…
Garrot n. m. 1- Lien qui sert à comprimer l’artère d’un membre pour arrêter une hémorragie, placé à titre provisoire et pendant une durée limitée ; 2- dispositif médical plat en latex, isoprène ou en silicone, noué autour du bras pour permettre une ponction veineuse.
Gastrine n. f. Hormone peptidique sécrétée par les cellules de la muqueuse antrale de lestomac après stimulation par les acides aminés et les protéines partiellement hydrolysées ainsi que par le nerf vague en réponse à une distension de lestomac. Stimule la sécrétion du pepsinogène et de lacide chlorhydrique.…
Gastrinome n. m. Tumeur endocrine des cellules non β des îlots de Langerhans sécrétrice de gastrine.
Gastrite n. f. Terme générique désignant une inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lestomac définie par des lésions endoscopiques.
Gastroentérite n. f. Terme générique désignant une pathologie inflammatoire conjointe des muqueuses de lestomac et des intestins. Son étiologie peut relever dune allergie, dune infection bactérienne ou virale.
Gastro-entérologue n. m. Médecin spécialisé en gastro-entérologie, branche de la médecine qui étudie la physiologie et la pathologie de lestomac et de lintestin.
Gastroentéropathie n. f. Terme générique désignant une pathologie de lestomac et des intestins.
Gastromalacie n. f. Ramollissement des tissus de la paroi de lestomac.
Gastropathie n. f. Terme générique désignant une pathologie de lestomac.
Gastrorétention n. f. Procédé consistant à prolonger la durée de séjour, par rapport au transit gastro-intestinal normal, dune forme galénique dans lestomac.
Gastrorragie n. f. Hémorragie provenant de la vascularisation de lestomac.
Gatifloxacine n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones qui possède un spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et Gram-positifs. Présente une activité marquée contre les souches résistantes aux agents antituberculeux de première ligne.
Gattilier n. m. Arbrisseau méditerranéen (Vitex agnus-castus L., Lamiaceae, précédemment Verbenaceae) ; présence dans le fruit (drupe) diridoïdes, de flavonoïdes (flavonols polyméthoxylés [casticine...] et C-hétérosides) et de nombreux composés terpéniques (notamment di- et triterpènes). Propriétés œstrogéniques non clairement démontrées ; action agoniste dopaminergique semblant due à certains des…
Gaucher (maladie de) n. f. Maladie à transmission autosomique récessive, due à des mutations du gène GBA (chr 1q21) codant la glucocérébrosidase, enzyme lysosomale, ou exceptionnellement du gène PSAP (chr 10q21-q22) qui code son activateur, la saposine C (à partir du précurseur, la prosaposine). Il en résulte une…
Gauge (G) n. f. Unité exprimant le diamètre externe dun dispositif médical. Symbole : G. Bien que lunité internationale soit le mm, la gauge est systématiquement utilisée pour les cathéters, aiguilles, systèmes de ponction veineuse… Le numéro de gauge correspond au nombre de dispositifs médicaux identiques pouvant être contenus…
Gaulthérie n. f. Petit arbuste forestier de lest de lAmérique du Nord (Gaultheria procumbens L., Ericaceae) à feuillage persistant (à lorigine du nom anglais wintergreen). Présence dans les feuilles dune huile essentielle (« essence de wintergreen ») très riche en salicylate de méthyle (teneur pouvant être supérieure à…
Gavage n. m. Introduction forcée de nourriture ou de substances diverses dans lappareil digestif.
Gaz n. m. Un des trois états de la matière; fluide expansible et pesant plus compressible et moins cohésif qu’un liquide en raison de la faiblesse, voire de l’absence de liaisons intermoléculaires.
Gaze n. f. Tissu utilisé pour la préparation des compresses et des bandes. Cf duitage ; tissu blanchi et purifié de coton hydrophile sensiblement incolore, de type défini par le nombre de fils/cm² et le grammage.
Gazométrie n. f. Mesure des gaz (oxygène, dioxyde de carbone) présents dans le sang circulant, artériel ou veineux, complétée par la détermination du pH sanguin et le calcul de paramètres dérivés tels que les bicarbonates, le CO2 total et lexcès de base.
G-CSF Acronyme anglais pour Granulocyte-colony-stimulating factor.Facteur de croissance hématopoïétique de la lignée granulocytaire, stimulant la prolifération des précurseurs des polynucléaires neutrophiles, mais aussi leur différenciation en granulocytes matures.
Géfitinib n. m. Dérivé anilinoquinazoline comme lerlotinib et le géfitinib, doué de propriétés antinéoplasiques, par inhibition de lactivité catalytique de nombreuses tyrosine kinases, incluant le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR, epidermal growth factor receptor, dénommé HER1), entraînant ainsi larrêt de la transmission de signaux cellulaires, de…
Geiger-Müller (compteur de) n. m. Appareil pour détecter et mesurer la radioactivité dun échantillon, dun lieu, lorsque le rayonnement est ionisant. Consiste en une chambre cylindrique contenant sous basse pression un mélange dargon (facilement ionisable) et de vapeurs dalcool. Elle comporte une fenêtre en mica qui laisse passer les radiations…
Gélatine n. f. Produit riche en glycine, résultant de lhydrolyse partielle du collagène. Il a été modifié pour préparer des solutions injectables destinées à la restauration de la volémie (en particulier en cas détats de choc).
Gelée n. f. Abaissement de température provoquant la transformation de l’eau en glace ; préparation translucide de consistance molle et élastique.
Gélifiant n. m. Substance permettant la formation dun gel.
Gélification n. f. Passage dun état liquide, aussi appelé sol, à un état gel, sous leffet dune augmentation de la concentration, dune variation de température ou de pH, de lajout dions (par exemple calcium), ou dun agent réticulant.
Gélose n. f. Polysaccharide hétérogène linéaire, galactane complexe constitué dunités dérivées de D- et L-galactose (galactoses méthylés, sulfatés, anhydro-galactoses…). Production mondiale répartie entre de nombreux pays, toujours après extraction à partir d’algues Rhodophyceae, notamment des genres Gelidium (Espagne, Maroc, Portugal), Gracilaria (Canada, Chili, Chine, Indonésie, Vietnam) et Gelidiella…
Gelsemiaceae Famille (ordre des Géraniales) composée de plusieurs espèces tropicales à feuilles opposées. Est aujourdhui, dans la nouvelle classification, séparée des Loganiaceae, sa famille dorigine.
Gelsémium n. m. Arbrisseau lianescent à feuilles persistantes (Gelsemium sempervirens (L.) J. St.-Hil., Gelsemiaceae précédemment Loganiaceae) originaire du sud-est des États-Unis. Présence dans les parties souterraines (rhizome et racines) dalcaloïdes indoliques (oxindoles dont la gelsémine).
Gemcitabine (chlorhydrate de) n. f. Isomère β de la 2-déoxy-2,2-difluorocytidine dont le chlorhydrate appartient à la classe des antimétabolites. Analogue nucléoside pyrimidique de la désoxycytidine Cest une prodrogue (en abrégé dFdC), douée de propriétés cytotoxiques qui découlent de son activation métabolique en nucléosides diphosphate (dFdCDP) et triphosphate (dFdCTP), inhibiteurs de…
Gemella Genre bactérien de la famille des Streptococcaceae. Cocci souvent ovoïdes, de taille parfois irrégulière se présentant de manière isolée ou sous forme de diplocoques accolés au niveau dune surface plane ou groupés par 4 ou, plus rarement, sous forme de courtes chaînes ou en amas.…
Géméprost n. m. Analogue synthétique de la prostaglandine E1.
Gemfibrozil n. m. Acide 5-(2,5-diméthylphénoxy)-2,2-diméthyl-pentanoïque. Dérivé de type phénoxyalcanoïque de la classe des fibrates utilisés comme normolipémiant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 1694).
Gémifloxacine n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones présentant un spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et Gram-positifs avec une activité marquée contre Streptococcus pneumoniae, notamment sur les souches résistantes aux β-lactamines, aux macrolides et à la ciprofloxacine. La gémifloxacine est un inhibiteur de lADN gyrase et…
Gemigliptine n. f. Incrétinomimétique, de la classe des gliptines inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase (DDP-4), enzyme qui inactive le GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et le GIP (glucose-dependant insulinotropic peptide). Linhibition de la DPP4 entraîne une augmentation importante des concentrations de GLP-1 et de GIP, ce qui se traduit par…
Gemmothérapie n. f. Utilisation thérapeutique dorganes végétaux jeunes en phase de croissance, le plus souvent des bourgeons. Emploi dextraits, nommés « macérats glycérinés », obtenus par macération des bourgeons frais dans un mélange alcool/glycérine/eau.
Gemtuzumab ozogamicine n. m. Immunoconjugué antinéoplasique associant un anticorps monoclonal humanisé anti-CD33 (IgG4) et un antibiotique cytotoxique, la calichéamicine. Après liaison de lanticorps à sa cible, à la surface des cellules leucémiques, le complexe est internalisé et lantibiotique, qui appartient à la famille des ènediynes, se lie à…
Gène n. m. Entité biologique faisant partie de lADN chromosomique, mitochondrial, plasmidique ou viral, et constituée de toutes les séquences dADN nécessaires à la production dun peptide unique ou dun ARN.
Génépi n. m. Nom vernaculaire de petites plantes très aromatiques appartenant au genre Artemisia, famille des Asteraceae anciennement Composées tribu des Anthémidées. Les génépis croissent en haute montagne sur les rochers et les éboulis morainiques ; il en existe plusieurs espèces (A. mutellina Vill., A. glacialis L., A.…
Générateur n. m. Qui engendre
Génération n. f. 1- reproduction, création 2- ensemble dindividus sensiblement du même âge.
Génésérine Cf éséridine.
Genêt à balais n. m. Arbrisseau buissonnant à rameaux dressés anguleux et fleurs jaunes à calice bilabié et à style enroulé (Cytisus scoparius (L.) Link [ = Sarothamnus scoparius (L.) W.D.J. Koch], Fabaceae ex-Légumineuses) commun en Europe sur les terrains siliceux. Présence d’amines biogènes (notamment tyramine et dopamine) surtout dans…
Génétique n. f. Science de lhérédité.
Genévrier n. m. Arbuste ou arbrisseau buissonnant de lhémisphère nord à feuilles persistantes (Juniperus communis L., Cupressaceae) ; feuilles verticillées par trois avec une pointe piquante ; cônes (pseudo-fruits désignés improprement par « baies de genièvre ») charnus, globuleux, résultant de la soudure de trois écailles ovulifères. Ces…
Génie n. m. 1- aptitude naturelle de l’esprit d’une personne (ou personne elle-même douée de cette aptitude) lui permettant de réaliser des créations d’une qualité exceptionnelle ; 2- ensemble des connaissances et des techniques (de l’ingénieur) intéressant la conception, la mise en œuvre et la maîtrise de procédés,…
Génine Cf aglycone.
Génistéine n. f. Composé polyphénolique (5,7,4´-trihydroxyisoflavone) appartenant au groupe des isoflavonoïdes. Présente sous forme libre (aglycone) et surtout sous forme de 7-O-hétérosides (génistine, 6″-O-malonylgénistine) dans quelques Fabaceae, particulièrement le soja (Glycine max (L.) Merr.). Modulateur des récepteurs aux œstrogènes (SERM, Selective Estrogen Receptor Modulator) à l’origine des…
Génome n. m. Ensemble de l’information génétique d’un individu, régions codantes et régions non codantes. Cet ensemble est constitué par autant de molécules d’ADN que de chromosomes répartis en deux compartiments chez les espèces sexuées : le génome nucléaire, biparental, d’une part et le génome mitochondrial, monoparental…
Génotoxicité n. f. La génotoxicité désigne la propriété de certains agents chimiques, physiques, ou biologiques dinteragir avec lADN, avec les mécanismes de réparation de l’ADN ou encore avec les processus de la division cellulaire conduisant à des anomalies numériques de chromosomes (aneuploïdie). L’absence de réparation efficace des lésions…
→ GHRH (Growth hormone–releasing hormone)
Gel
Anglais : gel
Espagnol : gel
Étymologie : Latin gĕlǔ gelée, glace, grand froid.
n. m. 1- Dans le langage courant, abaissement de température provoquant la transformation de l’eau en glace ; 2- matériau semisolide de consistance colloïdale.
Chimie analytique - Physicochimie
Système colloïdal de caractère semi-solide (réseau tridimensionnel), au sein duquel les particules colloïdales forment une structure en quelque sorte cohérente, cette dernière étant interpénétrée par un système (habituellement un liquide) constitué d’unités cinétiques plus petites que les particules colloïdales. Si la phase liquide est presque entièrement ou totalement retirée du gel, on parle de « xérogel »
Les gels sont utilisés dans des processus de séparation moléculaire grâce au diamètre de leurs pores et jouent le rôle de tamis. En chromatographie d’exclusion et surtout en électrophorèse de zone, ils permettent la séparation de macromolécules en fonction de leurs tailles. Les plus volumineuses ne peuvent pas pénétrer dans les pores et restent donc à l’extérieur de la phase stationnaire. Les plus petites pénètrent par diffusion à l’intérieur des pores et sont donc éluées en dernier en chromatographies de perméation sur gel et de filtration sur gel. Les plus utilisés sont les gels d’agarose ou sépharose, de dextrane et de polyacrylamide. Ce dernier résulte de la polymérisation de l’acrylamide en présence d’un agent pontant. Insoluble dans l’eau, mais gonflant bien (Cf gonflement). Se présente sous forme de perles régulières. Peu résistant aux acides et bases, il possède une bonne résistance mécanique, la reproductibilité de sa porosité est bonne et il ne donne pas lieu à des phénomènes d’adsorption. Les gels de polyacrylamide permettent de séparer les molécules dont la masse molaire est comprise entre 200 000 et 400 000 daltons.
Gel chimique
Synonyme(s) : gel permanent
Anglais : chemical ou permanent gel
Espagnol : gel quimico ou permanente
Gel dont le réseau est obtenu par des liaisons covalentes.
Gel physique (réversible ou irréversible)
Anglais : physical gel (reversible ou irreversible)
Espagnol : gel física (reversible ou irreversible)
Gel dont le réseau résulte de liaisons faibles (liaisons hydrogène, associations hydrophobes, complexation, hélices, microcristaux…). Un gel dit réversible ou « résoluble » se redissout de lui-même dans le liquide après précipitation ou évaporation, tandis que celui dit irréversible ou « non résoluble » ne se remet jamais spontanément en solution colloïdale. On utilise aussi les qualificatifs « hydrophile » et « hydrophobe », ou, plus généralement, « lyophile » et « lyophobe ». Bien que souvent constitué majoritairement de liquide, un gel résiste à l’écoulement et présente une élasticité, du moins à certaines échelles de temps. Il possède également des propriétés de gonflement.
Les gels trouvent de nombreuses applications dans les techniques séparatives (Cf par exemple chromatographie par échange d’ions) ainsi que dans les domaines de l’agroalimentaire, de la cosmétique et de la pharmacie. En pharmacie galénique, les gels sont utilisés en particulier comme excipient dans les préparations dermatologiques et les systèmes de délivrance des médicaments. On parle d’hydrogels si la phase liquide est l’eau et d’oléogels si elle est huileuse.
Gel aqueux
Anglais : aqueous gel
Espagnol : gel acuoso
Les gels aqueux qui renferment une forte proportion d'eau gélifiée par des substances hydrophiles soit d'origine naturelle (tels les alginates), soit d'origine semi-synthétique (tels les dérivés de la cellulose), soit d'origine synthétique (tels les polymères acryliques et vinyliques), sont très répandus. Ceci est lié notamment à leur aspect transparent, leur agrément d’utilisation, leur caractère non gras, leurs qualités rafraichissantes et adoucissantes par exemple gels douche, gels de rasage, gels dentifrice ...
Les gels nettoyants, même s'ils renferment de l'alcool, ne peuvent revendiquer l’allégation de lutte contre les infections (par exemple lutte contre la COVID-19) et leur teneur en alcool ne doit pas être indiquée sur l'étiquetage.
Gel huileux
Anglais : oily gel
Espagnol : gel oleoso
Les gels huileux, qui renferment une forte proportion d'huile gélifiée par des substances lipophiles telles que des dérivés de la silice ou des stéarates d’aluminium, sont plus rares. Rémanents et non desséchants pour le tégument cutané, ils sont appréciés, par exemple, comme gels solaires, comme gels coiffants.
Les gels hydroalcooliques sont des produits biocides utilisés pour la lutte contre certains agents pathogènes, par exemple le virus de la COVID-19. En aucun cas ils ne sont considérés comme des produits cosmétiques. La teneur en alcool doit être suffisante et indiquée sur l’emballage (60 % v/v minimum). Ils ne sont soumis ni à la règlementation des médicaments ni à celle des produits cosmétiques mais notamment à celle des produits chimiques.
Selon la Pharmacopée européenne, les gels sont des liquides gélifiés à l’aide d’agents gélifiants. Pour les gels lipophiles, les excipients sont habituellement la paraffine liquide additionnée de polyéthylène ou des huiles grasses gélifiées par de la silice colloïdale ou des savons d’aluminium ou de zinc. Pour les gels hydrophiles, l’excipient est habituellement de l’eau, du glycérol ou du polyéthylèneglycol gélifiés par des poloxamères, de l’amidon, des dérivés de la cellulose, des carbomères ou des silicates de magnésium-aluminium On parle d’hydrogels si la phase liquide est l’eau et d’oléogels si elle est huileuse.
Gel injectable
Anglais : injectable gel
Espagnol : gel inyectable
Gel destiné à être administré grâce à un dispositif médical d’injection, par exemple une seringue. Les gels injectables sont généralement des gels physiques ayant des propriétés de rhéo-fluidification (par exemple gel d’acide hyaluronique) ou des systèmes qui, liquides lors de leur administration, donnent lieu à une gélification in situ, Cf thermogel.
Les gels injectables trouvent des applications en médecine esthétique, en orthopédie, en ophtalmologie.