« Matricaire » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=19 décembre 2020 |VM_Lien_DirPub=Oui |VM_Cible=Oui |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=matricaire |VM_Extension_titre_italique=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Discipline=Pharmacognosie |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Non |VM_Genre=f. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Anglais=matricaria ou camomile ou German... ») |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Titre et classement | {{Titre et classement | ||
|VM_Date_de_révision=19 | |VM_Date_de_révision=2020-12-19 | ||
|VM_Lien_DirPub=Oui | |VM_Lien_DirPub=Oui | ||
|VM_Cible=Oui | |VM_Cible=Oui | ||
Ligne 29 : | Ligne 29 : | ||
}} | }} | ||
{{Références}} | {{Références}} | ||
{{rev}} |
Version du 29 janvier 2024 à 14:36
Marjolaine n. f. Sous-arbrisseau vivace touffu (Origanum majorana L., Lamiaceae ex-Labiées) des régions méditerranéennes, cultivé dans toute lEurope. Présence dans les fleurs et sommités fleuries de composés polyphénoliques (flavonoïdes, acides-phénols...) et d’une huile essentielle riche en composés monoterpéniques (alpha-terpinéol ; terpin-1-én-4-ol provenant de la dégradation, lors de l’hydrodistillation,…
Marquage n. m. Apposer un signe sur une chose pour aider à la reconnaître.
Marque n. f. Signe matériel, empreinte sur une chose, servant à la distinguer, à la reconnaître ou servant de repère. Au sens de la propriété industrielle, la marque est un « signe » permettant de distinguer précisément les produits ou prestations de services d’une entreprise de ceux de ses concurrents.…
Marqueur n. m. Machine apposant un signe sur une chose pour aider à la reconnaître.
Marron d'Inde n. m. Graine du marronnier d’Inde, Aesculus hippocastanum L., Sapindaceae, précédemment Hippocastanaceae ; forme globuleuse ou ovoïde ; tégument brun, luisant, portant une tache blanchâtre (hile) ; cotylédons charnus, huileux et amylacés. Présence dans le tégument d’oligomères proanthocyanidoliques ; dans les cotylédons, amidon abondant, composés polyphénoliques (flavonoïdes)…
Marronnier d'Inde Grand arbre (Aesculus hippocastanum L., Sapindaceae, précédemment Hippocastanaceae), largement cultivé en Europe et en Amérique du Nord comme ornemental ; feuilles composées palmées ; fleurs blanc rosé groupées en grappes de cymes (thyrses) ; fruit (capsule) épineux ; graine (marron d’Inde) globuleuse ou ovoïde, brune,…
Marrube n. m. Herbacée vivace commune (Marrubium vulgare L., Lamiaceae ex-Labiées), densément tomenteuse, dont la feuille est recouverte à la face inférieure du limbe par de nombreux poils blanchâtres, d’où le nom. Présence dans les parties aériennes fleuries de diterpènes à squelette furanolabdanique (marrubiine…), de flavonoïdes, de composés…
Marstacimab n. m. Anticorps monoclonal humain, immunoglobuline G1-lambda (IgG1-λ), qui est dirigé contre le domaine Kunitz 2 (K2) de la voie du facteur tissulaire (acronyme : IVFT ; en anglais TFPI, pour tissue factor pathway inhibitor), est un inhibiteur de la coagulation associée aux lipoprotéines.L’IVFT ou TFPI est le…
Martial Cf fer.
Martin et Pettit (réaction de) Cf leptospirose.
Masitinib n. m. Inhibiteur de lactivité tyrosine kinase de différents récepteurs : récepteur du facteur de cellules souches (SCF, protooncogène c-kit), du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF), du facteur de croissance fibroblastique (FGF).Au niveau des mastocytes, cellules clefs du système immunitaire, le…
Masoprocol n. m. Antinéoplasique à usage local, dérivé dicatéchol dorigine naturelle (Larrea divaricatta) à propriétés antioxydantes. Il serait un inhibiteur de récepteurs à fonction tyrosine kinases, du récepteur du facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline (IGF-1R, pour insuline-like growth factor receptor) et du récepteur c-erbB2/HER2/neu,…
Masquage n. m. Opération visant à cacher lidentité dun individu ou dune chose.
Masque n. m. Faux visage, en diverses matières, dont on se couvre la figure, par exemple pour cacher son identité.
Masse n. f. Grande quantité de choses.
Mastadenovirus Virus à ADN bicaténaire de la famille des Adenoviridae à capside icosaédrique, non enveloppée, composée de 252 capsomères : 240 hexons des faces et 12 pentons des sommets portant une projection filamenteuse constituée de glycoprotéines, infectant les mammifères dont lHomme. Infections souvent sans traduction…
Mastigophora Nom de protozoaires porteurs de flagelles répartis en deux classes, Phytomastigophora pour le règne végétal et Zoomastigophora pour le règne animal. Ces derniers comportent de nombreux parasites faisant partie des Sarcomastigophora qui sont munis de flagelles, de pseudopodes ou des deux réunis, par exemple Giardia…
Mastocyte n. m. Cellule granuleuse dorigine médullaire se rencontrant essentiellement dans les tissus conjonctifs. Riche en granulations basophiles contenant des médiateurs comme lhistamine, la tryptase ou lhéparine, sa membrane porte de nombreux récepteurs dont le récepteur KIT qui lie le principal facteur de croissance du mastocyte, le Stem…
Mastodynie n. f. Douleur au niveau de laire mammaire pouvant être chronique, plus ou moins continue, à recrudescence prémenstruelle avec tension douloureuse des seins. Elle peut être aiguë, très invalidante dans les mastopathies inflammatoires. Elle peut être extramammaire, pariétale (exemple : maladie de Tietze), superficielle (exemple : maladie…
Mastographie n. f. Examen radiologique du sein (films autrefois, remplacés par des images numériques), en vue du dépistage de lésions précancéreuses et cancéreuses (tumeur non décelable à la palpation) et du diagnostic des symptômes se rapportant aux pathologies de la glande mammaire.
Mastopathie n. f. Terme générique désignant toute affection mammaire.
Mastose n. f. Affection fréquente due à un dérèglement hormonal, consistant en une modification de la consistance des glandes mammaires et associant différentes lésions (kyste, fibrose...).
Maté n. m. Grand arbre (Ilex paraguariensis A. St.-Hil., Aquifoliaceae), spontané et cultivé en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay, Uruguay, Argentine). Présence dans la feuille de composés polyphénoliques (flavonoïdes, acides chlorogéniques…) et de bases puriques (surtout caféine) en quantité notable (1 à 3%). Propriétés antioxydantes et stimulantes du…
Matelas n. m. Espèce de grand coussin rempli de laine ou de toute autre matière appropriée.
Matériau n. m. Terme employé par les techniciens comme un singulier de matériaux (matières entrant dans la construction dun bâtiment) et désignant le type de matière entrant dans la construction dun objet.
Matériel n. m. Ensemble des objets et instruments utilisés en vue dune opération donnée.
Matière n. m. Substance dont est faite une chose.
Matière médicale n. f. Terme provenant de la traduction latine de l’ouvrage De Materia medica écrit au 1er siècle après J.-C. par le médecin grec Dioscoride. À lorigine, concernait toutes les « drogues simples », cest-à-dire les produits fournis à la pharmacie par les trois règnes minéral, animal et…
Matras n. m. Récipient de forme plus ou moins sphérique se caractérisant avant tout par un long col.
Matrice n. f. 1- Moule permettant de donner une forme à un objet 2- Synonyme d’utérus (désuet).
Maturation n. f. Ensemble des processus morphologiques et physiologiques qui permettent à un élément ou à un organe de devenir apte à accomplir ses fonctions (exemple : maturation des fruits, des cellules sexuelles, des cellules hématopoïétiques).
Mauve n. f. Grande herbacée commune d’Europe (Malva sylvestris L., Malvaceae). Fleur et feuille renferment un mucilage acide (structure comportant des acides D-glucuronique et D-galacturonique) et des flavonoïdes (flavones et flavonols) ; également présence d’anthocyanosides dans la fleur ; propriétés émollientes et faiblement anti-inflammatoires.Inscrite à la Pharmacopée Européenne,…
Mavacamten n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur allostérique, réversible, de la myosine cardiaque, première d’une nouvelle classe thérapeutique. Elle réduit la contractilité en inhibant l’ATP-ase de la myosine, source de la formation excessive des ponts myosine — actine, caractéristique de la cardiomyopathie hypertrophique obstructive…
Mavoglurant n. m. Antagoniste non compétitif du récepteur métabotrope du glutamate de type 5, mGluR5 (metabotropic glutamate receptor 5).
Mavorixafor n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur antagoniste du récepteur de la chimiokine C-X-C de type 4 (CXCR4, C-X-C chemokine receptor type 4) qui, avec son ligand CXCL12 (ou SDF-1, stromal cell-derived factor 1), sont des modulateurs de nombreuses phases de l’hématopoïèse, de la cardiogenèse et…
Mavrilimumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre le récepteur α du facteur stimulant les colonies de macrophages, GM-CSF (Granulocyte macrophage colony stimulating factor).
Maxacalcitol n. m. Analogue de synthèse de la vitamine 1,25-(OH) (calcitriol), avec un atome doxygène en position 22. Cet agoniste des récepteurs à la vitamine D a un puissant effet inhibiteur sur la synthèse et la sécrétion de lhormone parathyroïdienne, mais, à la différence du calcitriol, a peu…
Maxillaire n. m. Os pair du squelette situé au-dessus de la cavité orale, au-dessous de lorbite, formant la partie osseuse centrale de la face et qui, avec son homologue du côté opposé, constitue la majeure partie de la mâchoire supérieure.
May-Grünwald-Giemsa (coloration de) Méthode de coloration utilisée pour lexamen au microscope des éléments figurés de préparations cellulaires par exemple du sang, de la moelle, des ganglions. Il sagit de lassociation dun colorant acide (éosine) et de deux colorants basiques (bleu de méthylène et azur de méthylène) en solution…
Maytansine n. f. Macrocycle lactamique de structure complexe apparentée aux ansamycines ; isolée despèces africaines de Celastraceae (genres Maytenus, Celastrus et Putterlickia), mais produite très probablement par des micro-organismes (actinobactéries) vivant en symbiose avec la plante. Puissante activité cytotoxique et antitumorale, due à sa liaison aux tubulines α…
Maytansinoïde n. m. Terme désignant un ensemble danalogues structuraux de la maytansine, dorigine naturelle ou synthétique, présentant comme elle une puissante activité antimitotique. Deux dentre eux (lemtansine [= DM1 = mertansine] et la ravtansine [= DM4]) ont été intégrés dans des conjugués anticorps monoclonal-agent cytotoxique (antibody-drug conjugate, ADC),…
Mazindol n. m. Dérivé du diphénylméthane et de limidazole qui a été utilisé comme nooanaleptique et aussi comme anorexigène, quoique nétant pas un amphétaminique.
MCJ Cf maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Méat n. m. Espace, espacement.
Mébéfradil (dichlorhydrate de) n. m. Antihypertenseur antagoniste sélectif des canaux calciques de type T.
Mébendazole n. m. Anthelminthique dérivé de synthèse à fonction carbamate appartenant à la famille des benzimidazolés non nitrés. Il est actif sur un large spectre de nématodes et sur quelques autres vers. Il agirait par inhibition de labsorption du glucose et de lutilisation des réserves de glycogène en…
Mébévérine n. f. (DCF), dérivé dun acide diméthoxybenzoïque, spasmolytique non atropinique (ou musculotrope).
Mécanochimie n. f. Branche de la chimie qui traite du comportement chimique des matériaux sous l’effet d’une action mécanique. L’application d’une force mécanique, pour entraîner des réactions chimiques, est largement utilisée depuis longtemps dans l’industrie pour activer des matériaux inorganiques sensibles à la force (mécanophores). Avec les polymères organiques…
Mécasermine n. f. Dénomination donnée au facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline recombinant humain (rhIGF-1). Agoniste de la somatropine, il sagit dune protéine de 7649 Da constituée dune chaîne de 70 acides aminés avec trois liaisons disulfures intramoléculaires. La séquence des acides aminés est la…
Mécétronium (éthylsulfate de) n. m. Alkylammonium.
Méchloréthamine (chlorhydrate de) n. f. La plus simple des moutardes à lazote.
Mécillinam n. m. Antibiotique du groupe des β-lactamines dans laquelle la fonction amine de lacide amino-6-pénicillanique est remplacée par une fonction amidine à noyau azépine.
Meckel J. F. Meckel le jeune, 1781 – 1833, médecin allemand.
Méclofénoxate (chlorhydrate de) n. m. Ester de lacide p-chloro-phénoxyacétique et du déanol.
Méclozine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 du groupe des cyclizines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0622).
→ Mélamine
Matricaire
Synonyme(s) : matricaire camomille ou camomille allemande ou camomille sauvage
Anglais : matricaria ou camomile ou German chamomile
Espagnol : manzanilla común ou manzanilla alemana
Étymologie : Latin mātrix mātrīcis matrice en raison des propriétés emménagogues attribuées autrefois à cette plante.
n. f. Herbacée commune en Europe (Matricaria chamomilla L., Asteraceae ex-Composées, = M. recutita L., = Chamomilla recutita [L.] Rausch.). Capitule renfermant des flavonoïdes (7-glucosyl-apigénol, apigénol…) et une huile essentielle contenant majoritairement des composés sesquiterpéniques (α-bisabolol ou oxydes A et B de l’α-bisabolol, selon le chimiotype) ; huile essentielle fortement colorée en bleu par la présence en quantité importante d’un azulène (chamazulène issu de la décomposition d’une lactone sesquiterpénique, la matricine). Activité anti-inflammatoire, spasmolytique et stomachique.
Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 1544 (extrait fluide de), 1836 (huile essentielle de) et 08/2019, 0404 corrigé 10.0 (fleur de).
Capitule traditionnellement utilisé, par voie orale, pour stimuler l’appétit et dans le traitement symptomatique de troubles gastro-intestinaux bénins (lenteur à la digestion, ballonnements, flatulence…) ; en usage local, pour soulager les symptomes causés par un rhume (en inhalations), comme traitement d’appoint adoucissant, antiprurigineux et trophique protecteur lors d’affections dermatologiques (crevasses, écorchures, gerçures…), comme antalgique dans les affections de la cavité buccale et/ou du pharynx (en collutoire, pastille…), en cas d’irritation ou de gêne oculaire due à diverses causes (atmosphère enfumée…). Emploi traditionnel de l’huile essentielle en traitement d’appoint d’irritation de la peau et des muqueuses de la région anale et génitale (bains, rinçages), après exclusion d’une pathologie sérieuse par un médecin.
En cosmétologie, la matricaire est utilisée (shampooings) pour ses propriétés éclaircissantes de la chevelure ; également emplois de l’huile essentielle pour son activité adoucissante, voire antiseptique. Les préparations cosmétiques renfermant de la matricaire peuvent provoquer des dermites allergiques dues à la présence de composés sesquiterpéniques.
.