« Nicotine » : différence entre les versions
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Version du 6 février 2024 à 19:33
Neutralisation n. f. Opération qui rend une action sans effet par laction contraire.
Neutralité n. f. État qui consiste à ne pas prendre parti.
Neutre adj. Qualifie létat de neutralité.
Neutron n. m. Particule constituante du noyau de latome, de charge électrique nulle et de masse très légèrement supérieure à celle du proton. Symbole n. Le nombre de neutrons détermine lisotope de lélément. Le neutron, constitué de trois quarks, est neutre par compensation, mais il est doué, comme…
Neutropénie n. f. État dans lequel le nombre des granulocytes neutrophiles sanguins est inférieur à la valeur usuelle, soit moins de 1,5 G/L (< 1500/µL). En dessous de 0,3 G/L, on parle dagranulocytose.
Neutrophile adj. et n. m. Se dit en particulier du granulocyte dont les granulations, après coloration par la méthode de May – Grünwald – Giemsa, apparaissent en beige marron à marron violacé. La principale fonction de ce granulocyte est la phagocytose. Il est attiré vers la cible par la fraction…
Neutrophilie n. f. Augmentation du nombre des granulocytes neutrophiles sanguins (> 8 G/L, soit > 8 000 par µL).
Névirapine n. f. Antiviral inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du virus de limmunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Na pas deffet significatif sur la transcriptase inverse de VIH-2 ni sur les ADN-polymérases α, β, γ, ou δ, des cellules eucaryotes. Na pas dactivité de type benzodiazépine.Inscrite…
Névralgie n. f. Sensation douloureuse chronique avec des phases dexacerbation, survenant sans stimulation des récepteurs nociceptifs à la suite dune atteinte mécanique dun tronc nerveux ou par formation dun foyer anormal dexcitation neuronale. Est différenciée selon la localisation anatomique, par exemple névralgie trigéminale, cervico-brachiale, crurale, faciale du trijumeau,…
Névraxe n. m. Système nerveux central composé de lencéphale et de la moelle épinière.
Névrite n. f. Lésion inflammatoire ou dégénérative dun nerf périphérique entraînant une perturbation sensorielle ou motrice avec déficit ou, au contraire, fourmillement, douleur, crampe et contracture.
Névrodermite n. f. « Dermatoneurose » avec démangeaisons et grattages chroniques incoercibles de la peau provoquant des placards lichénifiés, disséminés ou localisés, une urticaire ou un prurigo évoluant en eczéma.
Névrome n. m. Tumeur bénigne se formant sur le parcours d’une fibre nerveuse myélinisée ou non, ou à l’extrémité proximale d’un nerf sectionné (névrome du moignon) et donnant lieu à un foyer de sensation douloureuse. Se produit aussi dans la maladie de Recklinghausen.
Névropathie n. f. Altération du système nerveux central affectant plus particulièrement le psychisme du patient.
Névrose n. f. Terme désignant des troubles psychiques sans lésion nerveuse démontrable, ce qui nexclut pas un dysfonctionnement de populations particulières de neurones. Peut revêtir différentes formes, obsession, phobie, angoisse, hystérie, hypocondrie, sans perte du sens des réalités de la part du sujet qui est conscient de son…
Newcastle (maladie de) n. f. Pneumo-encéphalite aviaire due à un paramyxovirus provoquant une zoonose des oiseaux sauvages et dans les élevages de volailles. La morbidité et la mortalité varient fortement selon la virulence de la souche, limmunité, létat de lanimal et les facteurs environnementaux. Contamination possible de lHomme au contact…
Newton n. m. Unité de force du SI, le newton (symbole N) est la force qui, appliquée à une masse dun kilogramme, communique à celle-ci une accélération dun mètre par seconde dans la direction et le sens de la force (1 N = 1 kg.m.s (ordre de grandeur…
Niacine Cf nicotinique (acide).
Niaouli Cf Melaleuca.
Nicardipine (chlorhydrate de) n. f. Diester dun dérivé nitrophénylé de la dihydropyridine dicarboxylée. Inhibiteur des canaux calciques dépendant du voltage de type L, notamment au niveau du muscle lisse artériel, antihypertenseur.
Nicergoline n. f. Dérivé hémisynthétique à squelette ergoline préparé à partir du lysergol, à activité α-1 bloquante.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2019, 1998.
Nicéthamide n. m. Diéthylamide de lacide nicotinique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0233).
Nickel (Ni) n. m. , élément de la 1 colorés).
Niclosamide n. m. Anthelminthique agissant en inhibant la fixation du glucose par le ténia.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0679 et 680 (niclosamide monohydraté) .
Nicolas-Favre-Durand (maladie de) n. f. Infection sexuellement transmissible, due à Chlamydia trachomatis, sérotypes L1, L2, et L3, caractérisée par une adénopathie inguinale évoluant vers la fistulisation et une anorectite aiguë douloureuse, évoluant vers la suppuration en foyers multiples. Transmission lors de pénétrations anales, vaginales ou buccales…
Nicométhanol (fluorure de) n. m. Sel utilisé dans les pâtes dentifrices et autres produits dhygiène buccale comme vecteur de fluor.
Nicorandil n. m. Ester nitrique dun dérivé du nicotinamide, donneur de monoxyde dazote (NOInscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 01/2016, 2332).
Nicotinamide n. m. Amide de lacide nicotinique constitué du noyau pyridine porteur dun groupe CONH2 sur le carbone 3. Vitamine du groupe des vitamines hydrosolubles très répandues dans la nature (improprement nommée vitamine B5 ou B7). Précurseur des cofacteurs doxydoréduction NADInscrit sur la liste des…
Nicotinique (acide) n. m. Acide pyridine-3-carboxylique présent dans le foie, la viande de poule, le lait, la levure, la farine, les capsules surrénales. Au même titre que le nicotinamide dont il est le précurseur et dont il partage certaines activités pharmacologiques (légère action protectrice contre la pellagre), il appartient…
Nicotinique adj. Qualifie les effets de la nicotine ainsi que des substances ayant le même mécanisme daction.
Nidation n. f. Implantation de lœuf dans la muqueuse utérine décidualisée au début de la grossesse, le 7 jour.
Niemann-Pick (maladie de) n. f. Maladie lysosomale héréditaire avec thésaurismose cellulaire de shingolipides et cholestérol. Selon la mutation du gène impliqué, il est différencié les types A, B et C. Les types A et B sont des entités biocliniques très différentes de celle du type C.
Nifédipine n. f. Diester dun dérivé nitrophénylé de lacide dihydropyridine-dicarboxylique, inhibiteur des canaux calciques dépendants du voltage de type L notamment au niveau du muscle lisse artériel (tropisme plus vasculaire que cardiaque).Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0627).
Nifekalant (chlorhydrate de) n. m. Antiarythmique. Le nifékalant est un antiarythmique de classe III. Il bloque de manière non spécifique le courant de repolarisation potassique au niveau du myocarde et est dépourvu deffet bloquant β-adrénergique. Il prolonge significativement la durée du potentiel daction et des périodes réfractaires atriales et ventriculaires.
Niflumique (acide) Anti-inflammatoire non stéroïdien polyvalent à noyau pyridine de la classe des fénamates.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 2115).
Nifuroxazide n. m. Anti-infectieux intestinal de la famille du nitrofurane, dont lactivité est reliée à leur capacité, après réduction du groupe NOInscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2008, 1999).
Nifurtimox n. m. Dérivé du nitrofurane anti-infectieux, plus spécialement antiprotozoaires.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS (traitement de la maladie du sommeil).
Nigelle n. f. Herbacée (Nigella sativa L., Ranunculaceae) présente sur le pourtour méditerranéen, en Asie occidentale et au Moyen-Orient, également cultivée dans les jardins. Graines triangulaires noirâtres renfermant des saponosides, une huile riche en glycérides d’acides gras insaturés, de faibles quantités d’alcaloïdes et une huile essentielle contenant du…
Nilotinib n. m. Antinéoplasique inhibiteur de protéine kinase BCR-ABL exprimée dans les cas de leucémies myéloïdes chroniques à chromosome Philadelphie, y compris pour la plupart des formes mutantes résistantes à limatinib. Il a peu deffet sur la plupart des autres protéines kinases (y compris SRC), à lexception des…
Nilutamide n. m. Dérivé nitré et fluoré dune hydantoïne à propriété antiandrogène.Inscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 07/2008, 2256).
Nimésulide n. m. Anti-inflammatoire et antirhumatismal non stéroïdien (sulfamide) doté de propriétés analgésiques et antipyrétiques. Il agit par inhibition de la cycloxygénase (COX), enzyme intervenant dans la synthèse des prostaglandines. Cette inhibition est préférentielle pour la COX-2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1548).
Nimodipine n. f. Vasodilatateur de la classe des dihydropyridines, inhibiteur des canaux calciques de type L. Effets sélectifs au niveau cérébral.Inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2016, 1245).
Nimotuzumab n. m. Antinéoplasique, anticorps monoclonal humanisé à reconnaissance spécifique pour le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Nintédanib n. m. Dérivé de lindolinone, inhibiteur de tyrosine kinases multiples. Inhibe langiogenèse en annihilant la fonction tyrosine kinase des récepteurs du facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR,vascular endothelial growth factot receptor), du facteur de croissance fibroblastique (FGFR, fibroblast growth factor receptor) et du facteur de…
Niobium n. m. , élément de transition, de la 5), comme pour le vanadium. Peu abondant dans la nature (souvent associé au tantale dans les minerais, niobotantalates de fer et de manganèse, niobites ou tantalites), on lutilise, entre autres, dans la métallurgie du fer (inhibiteur de corrosion). Le…
Niosome n. m. Vésicule à base damphiphiles non ioniques et non de phospholipides comme les liposomes (exemple : dérivés du polyglycérol ou de polyoxyéthylèneglycols).
Niraparib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases (PARP-1 et PARP-2), enzymes jouant un rôle important dans la réparation des lésions de l’ADN. Les mécanismes de réparation étant freinés par cette inhibition, les cassures des brins d’ADN ne sont plus réparées,…
Nirmatrelvir n. m. Petite molécule de synthèse, peptidomimétique, qui est un inhibiteur covalent se liant à la cystéine (Cys 145) catalytique de la principale protéase du coronavirus SRAS-Cov-2 (3C-like protease ou 3CLPRO). Cette protéase, qui correspond à la protéine non structurale de type 5 (nsp5, non structural protein 5) clive 11 sites…
Nirogacéstat n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur sélectif de l’action de la gamma sécrétase (γ-GS) qui peut entraîner l’induction d’une apoptose [1] dans les cellules tumorales surexprimant Notch.La protéine membranaire intégrale γ-GS est un complexe protéase [2] à plusieurs sous-unités, qui clive les protéines transmembranaires à…
Nirsévimab n. m. Anticorps monoclonal humain, de type immunoglobuline G1-κ, ciblant les sous-unités F1 et F2 de la glycoprotéine de fusion F du virus respiratoire syncytial (VRS) humain, qui empêche la pénétration intracellulaire du virus, par blocage de la fusion de la membrane virale avec la membrane cytoplasmique…
Nisine n. f. Polypeptide polycyclique de 34 acides aminés biosynthétisé par Lactococcus lactis Lister, par la voie ribosomale suivie de modifications post-traductionnelles complexes. Large spectre bactéricide dirigé notamment contre de nombreuses bactéries à Gram positif.
Nitazène n. m. Membre d’une nouvelle famille d’opioïdes synthétiques de la classe des opioïdes benzimidazolés, plus puissants que le fentanyl. Le risque de surdose accidentelle est important, surtout lorsqu’ils sont combinés à d’autres substances réduisant également les fréquences respiratoire et cardiaque, comme d’autres opioïdes et les benzodiazépines. Les…
Nitazoxanide n. m. Petite molécule de synthèse dérivée du nitrothiazolyl-salicylamide, prodrogue du tizoxanide, activée par désacétylation. Développé initialement pour son action contre les infections parasitaires provoquées par des protozoaires, Cryptosporidium parvum et Giardia lamblia, le nitazoxamide s’est avéré avoir in vitro une action antivirale et antiparasitaire à large…
Nitisinone n. f. Inhibiteur compétitif de la 4-hydroxyphénylpyruvate dioxygénase, enzyme intervenant dans le catabolisme de la tyrosine. Elle prévient ainsi laccumulation de métabolites toxiques, observée lors de la tyrosinémie héréditaire de type I caractérisée par un déficit en fumarylacétoacétate hydrolase, dernière enzyme du catabolisme de la tyrosine.
Nitrate n. m. Sel ou ester de lacide nitrique HNO.
Nitrazépam n. m. Hypnotique de la famille des [1-4]-benzodiazépines à groupement nitré agissant en modulant positivement lactivité des récepteurs gaba-ergiques 1.Inscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2010, 0415).
Nitré adj. Qualifie des dérivés de substitution des hydrocarbures aliphatiques (R-NO).
Nitrendipine n. f. Antihypertenseur de la classe des dihydropyridines, inhibiteur des canaux calciques de type L, provoquant une vasodilatation artérielle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1246).
→ Nœud
Nicotine
Pharmacognosie - Pharmacologie - Toxicologie
Anglais : nicotine
Espagnol : nicotina
Allemand : Nikotin
Étymologie : De Jean Nicot, 1530 - 1604, ambassadeur de France au Portugal, à l’origine de la diffusion du tabac en France, suffixe –ine.
n. f. Alcaloïde constitué d’une pyrrolidine N-méthylée substituée par un noyau pyridinique ; base forte non oxygénée, liquide et faiblement volatile à température ambiante. Principal alcaloïde de la feuille de tabac (Nicotiana tabacum L. et N. rustica L., Solanaceae) où sa teneur varie de 2 à 10 %, voire davantage chez certains cultivars (l'isomère naturel est la (S)-nicotine, lévogyre). La biosynthèse à partir de la L-ornithine et de l’acide nicotinique a lieu dans les racines de la plante, la nicotine étant ensuite transportée vers les feuilles. Agoniste de certains récepteurs cholinergiques (récepteurs dits « nicotiniques ») présents dans les ganglions du système nerveux autonome, dans les jonctions neuromusculaires et dans certains neurones du système nerveux central. Action biphasique, d'abord excitoganglionnaire, puis ganglioplégique. Facilement absorbée par les muqueuses et par voie pulmonaire, la nicotine stimule le système nerveux central, le centre respiratoire (mais dépression à dose forte) et le centre du vomissement ; induit une tachycardie, une vasoconstriction et une élévation de la pression artérielle ; accroît le tonus et l'activité motrice de la musculature lisse intestinale. Exerce un effet inducteur enzymatique pouvant diminuer l'effet de certains médicaments.
Toxicité manifestée chez l'Homme par voies orale, cutanée et pulmonaire ; les premiers signes observés à faible dose sont nausées, vomissements, céphalées, tremblements, hyperventilation, hypersialorrhée ; en cas d'intoxication aiguë : lésions des muqueuses digestives, hémorragies, insuffisance respiratoire, collapsus, convulsions, coma et mort. Le traitement en urgence consiste en un lavage d'estomac ou des régions de la peau contaminées avec une solution de permanganate de potassium, une assistance ventilatoire, une sédation des crises convulsives.
La nicotine entraîne l'installation d'une dépendance et d'une tolérance en cas de prise répétée (fumeurs) ; sa responsabilité dans la survenue à long terme d'affections cardiovasculaires et pulmonaires est avancée ; elle ne semble pas impliquée au premier chef dans le pouvoir cancérigène du tabac, même si son rôle dans l’apparition et le développement de nombreux cancers est de plus en plus évoqué.
Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2009, 1452, 01/2014, 2599 (ditartrate de, dihydraté) et 01/2015, 1792 (résinate de).
La nicotine est utilisée en thérapeutique dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique (en cas d'arrêt total ou dans une stratégie de réduction de la consommation de tabac comme une étape vers l'arrêt définitif) ; nombreuses formes d'administration contenant de la nicotine sous forme de base (gommes à mâcher, comprimés sublinguaux ou à sucer, dispositifs transdermiques (patchs), cartouches pour inhalation buccale, solution pour pulvérisation buccale (spray). Ce traitement de substitution aux résultats (mesurés par l'abstinence au tabac maintenue au bout d'un an) modestes, mais significatifs, doit s'accompagner, pour en favoriser le succès, d'un soutien psychologique et/ou d'une forte motivation d'arrêt du tabac. En 2023, une méta-analyse montre l’intérêt de combiner deux voies d’administration de la nicotine (un dispositif transdermique et une forme orale par ex.). Dans ce contexte, les sprays de nicotine, improprement désignés par cigarettes électroniques (e-cigarettes), sont largement utilisés comme substituts des cigarettes pour éviter de fumer tout en conservant l’effet de la nicotine attendu par les fumeurs ; ces e-cigarettes vaporisent un « e-liquide » qui est une solution habituellement composée de nicotine (sous forme “base” et/ou salifiée, benzoate de nicotine par ex.), de propylèneglycol et de glycérine, auxquels s’ajoutent souvent de l’éthanol et des substances aromatisantes. Depuis les années 2010, le succès de ces e-liquides a entraîné des intoxications par ingestion, accidentelles chez les enfants, mais surtout dans un but suicidaire chez les adultes ; les trois symptômes les plus fréquents lors de ces intoxications sont de la tachycardie, une altération de l’état mental, des vomissements ; la mort est survenue dans plusieurs cas. En plus de la nicotine, d’autres substances présentes dans les e-liquides, parmi lesquelles le propylèneglycol, ont été mises en cause dans l’étiologie de ces intoxications (voir aussi tabac).
En lieu et place du groupement N-méthyle de la nicotine, les trichomes du tabac contiennent des N-acylnicotines provenant de l’amidification de la nornicotine.
La nicotine a longtemps été utilisée en phytopharmacie comme insecticide pour lutter en particulier contre les pucerons jusqu'à son retrait du marché en mars 2009 (fin d'utilisation, juin 2010) ; sa structure a servi de modèle pour l'élaboration par synthèse d'agonistes sélectifs des récepteurs post-synaptiques de l'acétylcholine du SNC des insectes, les néonicotinoïdes, qui ont été largement utilisés, surtout en agriculture, comme insecticides ; mais en raison de leur toxicité, en particulier pour des insectes utiles (abeilles), ils sont en voie progressive d’interdiction.