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Niraparib

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 01 septembre 2023
Niraparib.

n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse, inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases (PARP-1 et PARP-2), enzymes jouant un rôle important dans la réparation des lésions de l’ADN. Les mécanismes de réparation étant freinés par cette inhibition, les cassures des brins d’ADN ne sont plus réparées, notamment dans les cellules cancéreuses à division rapide ; elles s’accumulent et favorisent l’instabilité génomique conduisant à l’apoptose.

Indiqué, par voie orale, à raison d'une prise quotidienne, dans le traitement des récidives  du cancer épithélial de l’ovaire, du cancer des trompes de Fallope, du carcinone péritonéal primitif, chez les patientes répondant complètement ou partiellement à la chimiothérapie par les sels de platine.
Contrairement à un autre anti-PARP, l’olaparib, réservé aux femmes porteuses de mutations BRCA , le niraparib est efficace à la fois chez les patientes présentant des mutations BRCA et celles n’en présentant pas (70 % des patientes).
Autorisation de mise sur le marché accordée par la FDA (États-Unis) le 27 mars 2017. En France, prescription hospitalière restreinte en cancérologie (septembre 2018).

L’association, à doses fixes, de nirapanib (200 mg) qui est un inhibiteur de poly(ADP-ribose) polymérases (PARP-1 et PARP-2) et d’abiratérone (acétate de), qui est un précurseur pharmacologique de l’abiratérone (1000 mg), inhibitrice spécifique de la 17α hydroxylase (ou CYP17A1) dans la synthèse des androgènes testiculaires et surrénaliens, vient d’obtenir son Autorisation de mise sur le marché (AMM), sous le sceau de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux, le 11 août, après l’AMM décernée par l’Agence européenne des médicaments, validée le 19 avril 2023.
Cette association est indiquée, par voie orale quotidienne à jeun, avec 10 mg de prednisone, dans le traitement de patients adultes atteints d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et dont les cellules tumorales portent des mutations BRCA 1/2, chez lesquels la chimiothérapie n’est pas cliniquement indiquée.