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Niobium

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016
Anglais : niobium
Espagnol : niobio
Étymologie : grec Νιόϐη Nióbê Niobé, fille du roi Tantale et reine mythologique de Phrygie
n. m. [math]{}^{92,908}_{41}\mathrm{Nb}[/math], élément de transition, de la 5e colonne de la classification périodique (5e période), de configuration électronique externe 5s1 4d4, présentant des analogies avec le bismuth et avec le tantale, des degrés d'oxydation de II à V, le plus courant (exemple : Nb2O5), comme pour le vanadium. Peu abondant dans la nature (souvent associé au tantale dans les minerais, niobotantalates de fer et de manganèse, niobites ou tantalites), on l'utilise, entre autres, dans la métallurgie du fer (inhibiteur de corrosion). Le niobium et certains de ses alliages (avec le tantale ou le titane), supraconducteurs à des températures cryogéniques, sont utilisés en IRM ou dans les centres de recherche nécessitant un champ magnétique très important et donnent lieu à des applications dans l'industrie pharmaceutique.

Nom dû à H. Rose, minéralogiste et chimiste analyste (1795 – 1864), Niobé étant fille de Tantale, dans la mythologie grecque. Synonyme : colombium dû auparavant à C. Hatchett, chimiste (1765 – 1847), de columbite, minerai dans lequel le niobium et le tantalium coexistent.