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Synaptogenèse n. f. Processus de formation de synapses entre neurones et avec les cellules musculaires, débutant par une phase exubérante, au cours de lembryogenèse, suivie dune période de stabilisation par élimination des synapses peu actives.

Syncarpe adj. Se dit : 1- dun gynécée composé dun ensemble de carpelles soudés en un ovaire ; 2- dun fruit composé provenant de plusieurs ovaires devenus charnus et soudés. Exemple : genre Annona.

Syncitial

Synclinale (conformation) loc. En chimie, désigne une conformation où deux groupements de référence A et B, portés par des carbones adjacents, forment un angle dièdre A-C-C-B compris entre 30° et 90°.

Syncope n. f. Perte de conscience brutale et transitoire précédée parfois dune sensation de vertige, due généralement à une diminution du débit sanguin cérébral consécutive à un ralentissement ou arrêt cardiaque ou à une perturbation vasculaire ou respiratoire.

Syncristallisation n. f. Cas particulier de la cristallisation simultanée où les composés qui cristallisent sont de formules voisines, phénomène rencontré en chimie organique.

Syncytium n. m. Masse de cytoplasme contenant de nombreux noyaux entourés par une seule membrane cytoplasmique.

Syndet n. m. Préparation cosmétique désignant des pains dermatologiques destinés au nettoyage, en douceur, de la peau en remplacement des savons. Ce sont des savons sans savon, constitués de tensio-actifs anioniques synthétiques non hydrolysés par leau et de divers additifs pour leur donner des caractéristiques particulières (par exemple…

Syndicat n. m. Association ayant pour objet la défense dintérêts communs.

Syndrome n. m. Ensemble de caractères, signes et symptômes pathognomoniques dun état pathologique orientant souvent le diagnostic étiologique.

Synéphrine (tartrate de)

Synergie n. f. Association pour laccomplissement dun travail ou dune fonction ou pour atteindre un but commun inaccessible à chacun des participants isolément.

Synergistine n. f. Nom générique pour des antibiotiques antibactériens constitués de composés appartenant à deux groupes de structures différentes et agissant en synergie. Structure générale de macrocycle lactonique pour ces deux groupes, mais de nature peptidique pour lun dentre eux seulement. Obtention par fermentation de souches de Streptomyces…

Synovite n. f. Inflammation d‘étiologie infectieuse, mécanique ou traumatique dune membrane ou dune gaine synoviale.

Syntaxine n. f. Protéine transmembranaire de la synapse impliquée dans lancrage de la vésicule à la membrane plasmique suivi de sa fusion, permettant la libération du neuromédiateur dans la fente synaptique.

Synthase n. f. Terme provenant de la contraction de synthétase, utilisé pour différencier les enzymes catalysant une réaction de synthèse non couplée à lhydrolyse dun nucléotide phosphate (exemple ATP).

Synthèse n. f. Opération de regroupement ou de recomposition des éléments dun domaine particulier en un tout homogène et cohérent.

Synthétase n. f. Enzyme de la classe des ligases catalysant des réactions de synthèse par formation dune liaison covalente entre deux molécules, couplée à lhydrolyse dune liaison pyrophosphate dune molécule dATP ou équivalent.

Synthon n. m. Petite molécule ou motif structural hypothétique pour lequel il existe un équivalent synthétique réel.

Synthosome Polymersome conçu pour contenir des canaux (protéines transmembranaires) qui permettent à certains produits chimiques de traverser la membrane, d’entrer dans la vésicule ou de sortir de celle-ci.Cela permet la collecte ou la modification enzymatique de ces substances.

Syntrophie n. f. Phénomène de symbiose mutuelle qui permet à deux bactéries données de se multiplier dans un milieu de culture où manquent les facteurs de croissance nécessaires à lune et à lautre. Ces facteurs de croissance essentiels sont retrouvés dans le milieu, surtout en fin de culture,…

Syphilide n. f. Ensemble des manifestations cutanées, en dehors du chancre, très contaminantes, de la syphilis secondaire.

Syphilis n. f. Infection sexuellement transmissible (IST) par relations orales, génitales ou anales avec un partenaire infecté. La femme enceinte atteinte de syphilis peut transmettre linfection au fœtus, ce qui entraîne parfois des anomalies congénitales, voire le décès du fœtus. Cette infection bactérienne due au tréponème pâle (Treponema…

Systématique n. f. Science des classifications du monde vivant qui occupe une place centrale dans létude scientifique des organismes. Son but est le classement des taxons (entités conceptuelles censées regrouper des organismes issus de la diversité du monde vivant ayant en commun des caractères qui permettent de les…

Système de délivrance des médicaments (galénique) n. m. Forme galénique ou dispositif médical visant à améliorer le rapport bénéfice/risque dun médicament (par rapport à celui obtenu avec une forme dite conventionnelle), grâce à la maîtrise de la cinétique, du moment ou du site de libération de la ou des substances actives, dans lorganisme…

Systèmes (anatomie - hématologie - neurosciences - physiologie) n. m. Combinaison déléments réunis pour obtenir un résultat.

Systèmes (assurance qualité - santé publique) n. m. Combinaison déléments réunis pour obtenir un résultat.

Systèmes (métrologie - physicochimie - physique - thermodynamique) n. m. Combinaison déléments réunis pour obtenir un résultat.

T3

T4 Cf thyroxine.


Tabélecleucel n. m. Produit de thérapie cellulaire élaboré à partir de lymphocytes T cytotoxiques spécifiques du virus d’Epstein-Barr (EBV-CTL, Epstein-Barr virus-cytotoxic T lymphocytes), allogéniques, humains, enrichis en culture. Les cellules sont isolées à partir du sang de donneurs humains sains séropositifs à l’EBV. Les EBV-CTL montrent une activité…

Tabersonine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique de squelette aspidospermane présent dans diverses Apocynaceae, en particulier plusieurs espèces du genre Voacanga, petits arbres du continent africain et de Madagascar (surtout V. africana Stapf ex Scott-Elliot, également V. thouarsii Roem. & Schult.) dont les graines constituent une source industrielle.

Tabès n. m. Ataxie locomotrice, par lésions nerveuses parenchymateuses, avec dégénérescence des racines postérieures de la moelle épinière et des cordons postérieurs, sinstallant au cours dune neurosyphilis non traitée. Présente, outre lincoordination des mouvements locomoteurs et laréflexie tendineuse, des douleurs intenses et paroxystiques du tronc, des jambes avec…

Table n. f. Série de nombres ou dobservations inscrits dans un ordre méthodique.

Tablette n. f. Nom dune forme pharmaceutique ancienne solide, généralement parallélépipédique. Préparées autrefois par découpage puis séchage dune pâte, les tablettes étaient constituées dune ou plusieurs substances actives, dune forte proportion de saccharose, de gommes et éventuellement dadjuvants (exemple : aromatisants). Elles étaient destinées à être sucées ou…

Tabun n. m. Gaz de combat organophosphoré, à liaison P-C-N, sattaquant au système nerveux et au système respiratoire et entraînant la mort en une vingtaine de minutes.

Tacalcitol n. m. Analogue structurel de la vitamine D avec un mode daction et un usage similaires à ceux du calcipotriol, mais avec un effet hypercalcémiant 100 fois moindre, faiblement résorbé par voie cutanée. Il induit la différenciation et inhibe la prolifération des kératinocytes.

Taccalonolide n. m. Nom désignant des substances naturelles stéroïdiennes pentacycliques fortement oxygénées, époxydées (sur les carbones C-1 et C-2) et comportant une γ- ou une δ-lactone, isolées à partir de plusieurs espèces tropicales du genre Tacca, notamment T. chantrieri André (Dioscoreaceae). Parmi plus de vingt taccalonolides connus, certains…

Tache

Tachycardie n. f. Accélération du rythme cardiaque, en réponse à différents stimuli (notamment prédominance sympathique catécholaminergique), au cours des phénomènes dadaptation (effort, émotions...). Permet dadapter le débit cardiaque aux besoins. Laugmentation anormale de la fréquence cardiaque (nombre de battements supérieur à 70 par minute) peut aussi être essentielle…

Tachykinine n. f. Grande famille de neuropeptides composés de 10 à 12 acides aminés avec une homologie de séquence pour quatre dentre eux. Les trois principaux composés sont la substance P et les neurokinines A et B (NKA, NKB) qui agissent sur des récepteurs métabotropiques spécifiques, respectivement NK1,…

Tachyphylaxie n. f. Diminution rapide et croissante des réactions de lorganisme à un agent pathogène, une substance toxique ou un médicament, par ladministration de doses répétées. Linjection préalable dune petite dose dantigène a pour résultat dempêcher une dose plus forte, injectée quelques heures après, de provoquer des accidents…

Tachyzoïte n. m. Forme endocellulaire du toxoplasme, protozoaire parasite qui se développe dans des vacuoles parasitophores de toutes les cellules nucléées de lhôte intermédiaire. Une fois libéré dans le sang ou la lymphe, il constitue la forme infectante, en particulier pour le fœtus. En forme darc, il mesure…

Tacrolimus n. m. Lactone macrocyclique obtenue par fermentation de certaines souches de lactinobactérie Streptomyces tsukubaensis. Immunosuppresseur de mécanisme proche de celui de la ciclosporine (inhibiteur de calcineurine).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2244 corrigé 10.0).

Tadalafil n. m. Inhibiteur spécifique de la phosphodiestérase de type 5A, isoenzyme inactivant le guanosine monophosphate cyclique (GMPc), particulièrement exprimée dans les cellules musculaires lisses vasculaires, dans les corps caverneux et le poumon où il a un rôle vasodilatateur. La libération du monoxyde dazote, NO, dans le…

Taenia Genre de la famille des Taeniidae (Cestodes). Les espèces pathogènes, Taenia solium et T. saginata, le Ver solitaire, sont très courants ; dautres comme T. confusa, T. africana, T. taeniaeformis et le genre voisin Multiceps (T. multiceps) sont plus rares.

Taeniasis n. f. Parasitose provoquée par la présence dun cestode adulte dans lintestin sans préjuger de lespèce en cause.

Taeniidae Famille de Cestodes groupant les genres Taenia, Multiceps et Echinococcus. Au sein du genre Taenia, sont principalement à mentionner :3- Taenia solium en Europe centrale (éradication quasi totale en Europe), en Amérique latine, aux États-Unis, parasite lHomme, hôte définitif et éventuellement intermédiaire, ainsi que le…

Tafamidis méglumine n. m. Stabilisateur spécifique de la protéine tétramérique de transport de la thyroxine et du rétinol (TTR). Sa dissociation en monomères conduit à la formation de dépôts de substance amyloïde et à la progression de lamyloïdose. Le tafamidis se lie, de façon non spécifique, aux deux sites…

Tafasitamab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé, type Ig G1-G2, dirigé contre le cluster de différenciation CD19, antigène leucocytaire présent à la surface de cellules B. L’anticorps participe à la destruction des lymphocytes B CD19 en augmentant la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps…

Tafénoquine n. f. Molécule de type 8-aminoquinoléine, possèdant une activité contre tous les stades du cycle de Plasmodium vivax, y compris les hypnozoïtes, le stade quiescent intrahépatique. Est efficace dans la prévention des rechutes de la maladie, chez les patients recevant un traitement antipaludique approprié pour…

Tafluprost n. m. Antiglaucomateux analogue de la prostaglandine F2α, il est un agoniste sélectif des récepteurs FP des prostanoïdes qui abaisse la pression intraoculaire en augmentant lécoulement de lhumeur aqueuse. Le tafluprost est une prodrogue (précurseur pharmacologique), de type ester isopropylique, qui devient biologiquement active après hydrolyse en…

Tagraxofusp n. m. Protéine recombinante produite dans Escherichia coli, dirigée contre le cluster de différenciation CD123. Elle résulte dune combinaison de l’interleukine-3 (IL-3) avec la toxine diphtérique tronquée (les 388 premiers aminoacides).La partie IL-3 se fixe sur les récepteurs de la cytokine (CD123) surexprimés dans de nombreuses cellules tumorales.…

Talaporfine sodique n. f. Photosensibilisant à structure chlorine utilisé dans le traitement photodynamique des tumeurs. Elle est préparée par hémisynthèse, à partir de précurseurs dorigine naturelle. Administrée, par voie générale, et activée, localement, par irradiation laser, elle conduit, en présence doxygène endogène, à la formation doxygène singulet, induisant lapoptose…

Talazoparib n. m. Inhibiteur de la poly ADP-ribose polymérase, ou PARP, enzyme nucléaire jouant un rôle important dans la réparation des cassures monobrin de l’ADN. En inhibant la PARP, le talazoparib empêche la réparation de telles lésions et contribue à l’accumulation de lésions sur la double hélice d’ADN,…

Talc n. m. Silicate de magnésium naturel, , présent dans lAriège (Luzenac, plus grand gisement mondial), se présentant sous forme dune poudre blanche, onctueuse, insoluble dans leau.

Talimogène laherparepvec n. m. Virus oncolytique répliquant qui est génétiquement modifié à partir du virus Herpes simplex de type 1 (HSV, souche JS1) dont le génome a été délété du gène ICP47 et des deux copies du gène ICP34.5 (codant le facteur de neurovirulence), et dans lequel sont insérées…

Talipexole (dichlorhydrate de) n. m. Antiparkinsonien, agoniste sélectif des récepteurs présynaptiques D de la dopamine.

Talon

Talquétamab n. m. Anticorps monoclonal bispécifique, humanisé et chimérique, immunoglobuline G4-kappa/G4-lambda (IgG4-κ/IgG4-λ, qui cible à la fois, le membre D du groupe 5 de la classe C du récepteur couplé aux protéines G (GPRC5D, G-protein–coupled receptor, class C group 5 member D) présent sur les cellules du myélome…



→ Taro

Tabac

Dernière modification de cette page le 18 novembre 2023



Pharmacognosie - Toxicologie



Anglais : tobacco
Espagnol : tabaco
Allemand : Tabak
Étymologie : Espagnol tabaco déformation de tsibatl, nom désignant un « ensemble de feuilles » ou « l’action de fumer » en langue des Indiens Arouaks d’Haïti.

n. m. Nom générique désignant des plantes du genre Nicotiana, Solanaceae, d'origine américaine, aujourd'hui largement cultivées (N. tabacum L., N. rustica L. et leurs nombreux cultivars). Plante riche en nicotine (2 à 10 %, parfois davantage) principale responsable de ses propriétés biologiques et pharmacologiques et de sa toxicité ; présence d'autres alcaloïdes apparentés minoritaires (par exemple nornicotine, anabasine). Le terme tabac désigne également le produit formé par les feuilles séchées, sous diverses présentations correspondant à la façon dont il est historiquement consommé (tabac « à fumer », « à priser », « à chiquer »). Plante d'importance économique et sociale considérable, aujourd'hui essentiellement fumée. Quand le tabac est fumé sous forme de cigarette, de nombreux constituants de la feuille de tabac (alcaloïdes, glucides, acides organiques...), subissent diverses transformations (pyrolyse, pyrosynthèse...), conduisant à quelque 4 000 composés différents, répartis en une phase gazeuse (oxyde de carbone, divers oxydes d'azote, ammoniac, aldéhydes...) et une phase particulaire condensée en « goudrons ». Parmi ceux-ci existent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (par exemple, benzopyrènes), des alcaloïdes (nicotine et ses produits de transformation), des amines, des nitrosamines, des phénols…, dont certains sont cancérigènes, éventuellement après bioactivation résultant d'une métabolisation par les mono-oxygénases à cytochrome P450.
En cas d'usage régulier du tabac (tabagisme), la nicotine entraîne l'installation d'une dépendance importante et d'une tolérance. Chez le fumeur actif (cinq à dix cigarettes par jour et plus), la fumée de tabac peut avoir, à terme, plusieurs types d'effets : 1- atteinte pulmonaire avec ciliostase (arrêt du mouvement des cils des bronches), métaplasies, insuffisance respiratoire, bronchite chronique, emphysème... ; effets cancérigènes au niveau du larynx, des bronches, des voies digestives, de la vessie... Le tabagisme « actif » est responsable de 90 % des cancers broncho-pulmonaires ; 2- hypoxie et effets cardiovasculaires (risques coronariens et vasculo-cérébraux, artérites) ; 3- perte de l'appétit, irritation du tractus digestif ; 4- retard staturo-pondéral du fœtus porté par une mère fumeuse.
Les non-fumeurs exposés à la fumée de tabac (tabagisme passif) peuvent présenter divers troubles : allergies, asthme, irritation des voies respiratoires ; les nouveaux-nés et les jeunes enfants y sont particulièrement sensibles. En fonction de l'intensité et de la durée d'exposition, des cancers broncho-pulmonaires peuvent se développer aussi chez des non-fumeurs.


Le tabac est souvent désigné sous le nom de « drogue licite ». L'action antitabagique comprend des mesures légales (interdiction de la publicité, ajout de mentions illustrées de mise en garde) ainsi que des modifications apportées au tabac lui-même (réduction de la teneur en nicotine et en goudrons) et à la fabrication des cigarettes. La prise en charge thérapeutique de la dépendance fait appel à la nicotine elle-même sous diverses formes (gommes, patchs...), mais aussi à des substances d’utilisation controversée (bupropion, varénicline) ; d'autres méthodes non médicamenteuses (par exemple, l'acupuncture) sont également proposées. Quelle que soit la démarche suivie par le candidat au sevrage, celle-ci doit toujours s'accompagner d’une prise en charge psychologique adaptée, essentiellement basée sur la volonté individuelle de s’abstenir.
L’utilisation récente des cigarettes dites « électroniques » (alias SEDEN « systèmes électroniques de délivrance de la nicotine »), dépourvues de tabac, mais délivrant ou non de la nicotine, pourrait expliquer en partie la baisse récente de consommation de tabac en France (malgré une hausse de nouveau depuis 2020). Début 2015, des études montrent que les cigarettes électroniques contenant de la nicotine semblent, pour arrêter de fumer, avoir une efficacité voisine (c’est-à-dire modeste) de celle du traitement substitutif par la nicotine. En 2021, un rapport du Haut Conseil de la santé publique indique que “l’hypothèse est forte que les SEDEN pourraient devenir des traitements de substitution nicotinique de première ligne mais le nombre d’essais est faible et leur qualité méthodologique est inférieure à celle recommandée pour de tels essais thérapeutiques”. Cependant il est clairement établi que les cigarettes électroniques diminuent de façon significative les risques pour la santé par rapport aux cigarettes contenant du tabac. Par ailleurs, de nombreuses incertitudes persistent sur la composition précise des solutions inhalées et sur leur innocuité (en particulier à long terme) ; un débat est en cours au sujet de la législation devant s'appliquer à leur commerce et à leur utilisation. Des dispositifs chauffant du tabac à une température inférieure à la combustion sont commercialisés depuis quelques années, il dispense un aérosol contenant la nicotine et sont présentés comme moins toxiques et dangereux que la cigarette.
Emploi traditionnel du tabac en phytopharmacie (extraits concentrés) comme insecticide pour lutter contre les pucerons et autres insectes jusqu'au retrait du marché en mars 2009 (fin d'utilisation, juin 2010) des produits phytopharmaceutiques contenant de la nicotine.
Cf. nicotine.

Historique : Le tabac a été importé en Europe par Christophe Colomb ; l'explorateur André Thévet en a rapporté des graines en France sous le règne de François 1er, mais c'est Jean Nicot, ambassadeur de France au Portugal au XVIe siècle, qui a conseillé le tabac à Catherine de Médicis et qui est resté dans l'Histoire (Nicotiana, nicotine).