« Tuberculose » : différence entre les versions
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Dernière version du 15 mars 2024 à 12:08
Tropheryma whipplei Agent de la maladie de Whipple, isolé et cultivé récemment sur culture cellulaire (par D. Raoult, en 2000). Cette bactérie avait été identifiée initialement, par biologie moléculaire, par analyse dune séquence de rDNA 16S, à partir dune biopsie digestive dun patient atteint de cette maladie…
Trophozoïte n. m. Chez les protozoaires, désigne la forme asexuée, mobile, très généralement uninucléée, capable de se nourrir, de croître et de se diviser. Fait lobjet dune reproduction asexuée, la schizogonie, puis se développe en schizonte qui contient les mérozoïtes.
Tropicamide n. m. Amide de lacide tropique (acide alcool aromatique constitutif de latropine) avec une amine secondaire à noyau pyridine, parasympatholytique.
Tropisétron (chlorhydrate de) n. m. Dérivé indolique doué de propriétés antiémétiques, antagoniste sélectif des récepteurs 5-HTInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2102).
Tropolone n. f. Dérivé hydroxylé et carbonylé du cycloheptatriène ; existence de trois isomères selon la position respective des deux fonctions oxygénées ; le terme tropolone désigne habituellement le plus stable dentre eux, la 1,2‑tropolone également appelée α-tropolone (2‑hydroxy‑2,4,6‑cycloheptatrièn‑1‑one).
Tropomyosine n. f. Protéine fibreuse dimérique hélicoïdale, senroulant autour des polymères de lactine pour former, en association avec la troponine, les filaments fins du muscle strié.
Troponine n. f. Protéine globulaire comportant trois sous-unités polypeptidiques de taille et de fonction différentes, désignées troponines T, I et C. La troponine T est responsable de la liaison avec la tropomyosine, formant les filaments du muscle strié. La troponine I inhibe la liaison entre la myosine et…
Trospium (chlorure de) n. m. Dérivé ammonium quaternaire possédant un noyau tropane, antispasmodique, anticholinergique, parasympatholytique, à activité similaire à celle de latropine. Il agit par compétition avec lacétylcholine et possède une affinité élevée pour les récepteurs muscariniques M1, M2 et M3 alors que son affinité est négligeable pour les récepteurs…
Trousse n. f. Petit étui contenant un ensemble dobjets.
Trovafloxacine (mésilate de) n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones, présentant un large spectre dactivité.
Troxérutine Cf rutoside.
Trypanocide adj. et n. m. Se dit dun médicament actif contre les trypanosomoses. Dans les trypanosomoses africaines, on utilise par voie parentérale, dans la phase lymphatico-sanguine, la suramine sodique ou la pentamidine; le mélarsoprol comportant de larsenic trivalent, surtout dans la phase méningo-encéphalitique ainsi que la difluorométhylornithine (DFMO), inhibiteur de…
Trypanosomatidae Famille de protozoaires groupant les genres Leishmania et Trypanosoma renfermant des espèces pathogènes pour lHomme.
Trypanosome n. m. Protozoaire flagellé (genre Trypanosoma), fusiforme, muni dune membrane ondulante au moins sous la forme trypomastigote, de 10 à 40 µm de long. Observé dans le sang après coloration panoptique. T. brucei gambiense (Afrique occidentale) et T. brucei rhodesiense (Afrique orientale) sont responsables de la maladie…
Trypanosomose n. f. Maladie provoquée par une espèce du genre Trypanosoma, se manifestant de façon très différente, selon la localisation géographique et les conditions épidémiologiques.
Trypomastigote adj. et n. m. Forme évolutive daspect fusiforme de 10 à 40 μm de long, du genre Trypanosoma, dont le flagelle sinsère en arrière du noyau et est soudé au corps cellulaire par une membrane ondulante avant de se terminer en fouet libre à la partie antérieure. Cest le…
Trypsine n. f. Enzyme digestive du suc pancréatique à activité endoprotéase, synthétisée sous forme de trypsinogène. Elle hydrolyse les liaisons peptidiques engageant la fonction acide dun acide aminé basique.
Trypsinogène n. m. Proenzyme inactive synthétisée et sécrétée par le pancréas, transformée en trypsine dans le suc pancréatique sous laction de lentérokinase et de la trypsine, elle‑même, par autoactivation.
Tryptamine n. f. Composé aminé à noyau indole dérivant du tryptophane par décarboxylation. Chez les végétaux et les champignons, elle constitue le précurseur biogénétique de la très grande majorité des alcaloïdes de structure indolique : dans certains cas, le squelette de ces composés correspond juste à celui de…
Tryptophane (Trp, W) n. m. Acide aminé aromatique essentiel, apolaire et hydrophobe. Glucoformateur et cétogène, précurseur de la sérotonine, de la mélatonine, de la niacine.
TSH (Thyroid stimulating hormone)
Tuaminoheptane (sulfate de) n. m. Agoniste α‑adrénergique.
Tubage n. m. Introduction dun tube dans un orifice.
Tubercule n. m. Renflement caulinaire souterrain, contenant des substances de réserve diverses. Exemple : tubercule de pomme de terre. À noter quil est préférable de nommer pseudo-tubercules les racines tubérisées de certaines Orchidaceae, improprement nommées « tubercules ».
Tuberculine n. f. Dérivé protéinique purifié obtenu à partir de culture prolongée en milieu liquide de souches de M. tuberculosis dorigine humaine, chauffées à 100 °C afin de tuer les bacilles, puis filtrées. La fraction active, principalement de nature protéique, est isolée par précipitation.Inscrite sur la liste des…
Tubéreuse n. f. Plante originaire du Mexique (Polyanthes tuberosa L. Agavaceae) introduite en France au XVIe siècle. Le parfum fragile des fleurs sobtient par enfleurage à froid dans diverses matières grasses ; lextraction par un solvant, par exemple lalcool, donne ensuite labsolue de tubéreuse. Cet extrait est très…
Tubocurarine Cf curare.
Tubulé adj. En botanique, qualifie un calice ou une corolle en tube cylindrique dont le sommet se termine par un limbe plus ouvert et souvent divisé. Exemples : fleur de lilas et calice tubulé du silène acaule.
Tubuliflore Nom dune sous-famille des composées (ancienne classification) à inflorescences composées uniquement de fleurs tubuleuses. Exemple : fleurs des capitules dartichaut ou de bleuet. La famille des Composées est remplacée par celle des Asteraceae dans la classification actuelle.
Tubuline n. f. Nom générique pour désigner une famille de protéines composant le cytosquelette de microtubules. Comprend :3- les tubulines δ et ε qui sont incorporées dans les microtubules et forment les centrioles.
Tubulysine n. f. Utilisé au pluriel, mot désignant une famille de tétrapeptides de structure complexe isolés à partir du début des années 2000, comportant actuellement une dizaine de représentants connus (tubulysines A, B, C…) ; élaborés en faible quantité par fermentation de souches de myxobactéries appartenant aux genres…
Tucatinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif de la fonction tyrosine kinase du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain HER2 (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2), surexprimé à la surface des cellules tumorales dans certains cancers, dont les cancers du sein.
Tuftsine n. f. Tétrapeptide immunomodulateur endogène, produite par clivage enzymatique de gammaglobulines. Libérée par la leukokinase, à partir de la membrane externe des leucocytes, elle potentialise de nombreuses fonctions des granulocytes du sang et des macrophages tissulaires : phagocytose, motilité, réponse immunogène. Elle possède des activités bactéricides et…
Tularémie n. f. Zoonose due à Francisella tularensis associant, cliniquement, fièvre, asthénie et atteinte ulcéro-ganglionnaire, parfois angineuse ou conjonctivale. Cliniquement, la maladie associe fièvre, asthénie et des signes qui dépendent de la porte dentrée (ulcération de ganglions satellites, conjonctivite, toux, voire détresse respiratoire, douleurs abdominales, voire choc septique…
Tulle n. m. Trame tissée mince et légère.
Tumeur n. f. Terme générique désignant toute grosseur issue dune néoformation anormale de tissu ou dune multiplication cellulaire incontrôlée et anarchique, distincte dun processus inflammatoire. Détiologie diverse, elle se différencie en tumeur bénigne, limitée et circonscrite (exemple adénome, fibrome, pinéalome) ou en tumeur maligne.
Tumoral adj. Qui correspond à une tumeur.
Tuphos n. m. État pathologique marqué par une stupeur et un abattement qui sinstallent au cours de la fièvre typhoïde ou paratyphoïde.
Turnera Genre de plantes tropicales appartenant à la famille des Passifloraceae, précédemment Turneraceae, comportant une centaine d’espèces tropicales parmi lesquelles T. diffusa Willd. ex Schult.
Turoctocog alfa n. m. Protéine dérivée du facteur VIII de coagulation humain, produite par la technique de l’ADN recombinant par des cellules ovariennes dhamster chinois (CHO). Elle est constituée de 1 445 acides aminés avec un domaine B tronqué comportant 21 acides aminés identiques à ceux du domaine B du…
Tussilage n. m. Petite herbacée vivace eurasiatique assez commune (Tussilago farfara L., Asteraceae ex-Composées) ; feuilles cordiformes disposées en rosette, n’apparaissant qu’après la floraison et évoquant l’empreinte du pied d’un âne, d’où le nom vernaculaire ; fleurs printanières disposées en capitules jaunes. Présence dans le capitule d’un mucilage,…
Tyloxapol n. m. Produit de polyaddition et de polycondensation formé, à partir dun phénol à chaîne octylique ramifiée, doxyde déthylène et de formaldéhyde. Détergent non ionique utilisé dans la conception des niosomes (liposomes obtenus avec un détergent non ionique), doué de propriétés mucolytiques.
Tympan n. m. Membrane séparant loreille externe et moyenne, transmettant les vibrations aériennes, correspondant aux sons, à la fenêtre ovale, entrée de loreille interne, par le jeu de la chaîne des osselets, à savoir marteau, enclume et étrier; avec un effet damplification, en relation avec le rapport de…
Tyndallisation n. f. Procédé de stérilisation faisant appel à plusieurs chauffages successifs (par exemple 3 chauffages à 24 heures dintervalle) à une température modérée (par exemple de 60 à 70 °C), pendant un temps relativement court (par exemple de 10 à 30 min). Réservé autrefois aux solutions ne…
Typage n. m. Classification de différents éléments.
Typhus n. m. Terme générique pour toute maladie infectieuse fébrile accompagnée dun état de stupeur.
Tyrocidine n. f. Mélange de décapeptides cycliques antibiotiques produits par une bactérie présente dans le sol appartenant au groupe Tyrothrix (Bacillus brevis). Laction antibiotique est due à la destruction de la membrane interne des bactéries.
Tyrosine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (TAL ; E.C. 4.3.1.23) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L tyrosine en acide trans-para-hydroxycinnamique (ou acide 4-coumarique) et en ammoniac. Cette réaction chimique de rupture de liaison carbone – azote n’est pas due à une réaction d’oxydation, mais elle…
Tyrosine (Tyr, Y) n. f. Acide aminé aromatique non essentiel, glucoformateur et cétogène, formé par hydroxylation de la phénylalanine.Cet acide aminé est le précurseur des catécholamines, des iodotyrosines et de leurs produits de condensation, les hormones thyroïdiennes, ainsi que de diverses molécules aromatiques dont les mélanines. Des défauts du catabolisme…
Tyrosinémie n. f. Aminoacidopathie héréditaire due à une mutation du gène FAH (chr 15q23-15q25) codant pour la fumarylacétoacétate hydrolase transmise sur le mode autosomique récessif. Elle se différencie en : type 1- forme aiguë, dite canadienne dont le début survient chez le nouveau-né de 15 jours à 3…
Ubidécarénone Cf ubiquinone.
Ubiquinone n. f. Terme générique désignant une famille de dérivés substitués de la 1,4-benzoquinone, porteur dune chaîne latérale formée dunités isopréniques de longueur variable, compris entre 6 et 10. Chez les mammifères, notamment chez lHomme, la principale forme active dubiquinone est le coenzyme Q, doù la synonymie attribuée…
Ubiquiste adj. et n. m. Qui a la faculté dêtre présent en tout lieu.
Ubiquitine n. f. Petite protéine hautement conservée, présente dans toutes les cellules vivantes, sattachant de façon covalente aux groupements ε aminés des unités lysine de protéines. Sa fixation marque la protéine pour sa dégradation intracellulaire par le protéasome.
→ Unoprostone (ester isopropylique d')
Tuberculose
Anglais : tuberculosis
Espagnol : tuberculosis
Étymologie : Latin tūbercŭlum petite saillie, petit gonflement, suffixe –ose maladie.
n. f. Maladie infectieuse due aux espèces appartenant à Mycobacterium tuberculosis Complex, maladie contagieuse et commune à l'Homme et/ou à certains animaux. La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire.
- Épidémiologie
- La tuberculose reste très présente au plan mondial avec, en 2013, un nombre de nouveaux cas estimé à 9 millions par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une grande majorité de ces cas se trouve en Asie, mais c’est en Afrique subsaharienne que l’incidence de la tuberculose est la plus élevée, dépassant dans certains pays 300 pour 105 habitants. Dans les pays d’Europe de l’Ouest, dont la France, la morbidité et la mortalité dues à la tuberculose ont considérablement baissé et leurs taux sont aujourd’hui considérés comme faibles. Il persiste cependant des disparités territoriales et populationnelles parfois très importantes qui incitent à une grande vigilance en matière de lutte antituberculeuse.
- En 2013, 4 934 cas de tuberculose maladie ont été déclarés en France (dont 189 dans les DOM), soit pour la France entière un taux de déclaration de 7,5 cas pour 105 habitants, toutes formes de tuberculose confondues, et de 5,4/105 pour les formes pulmonaires. Comparé à 2012, le nombre total de cas a diminué de 0,8 % et le taux de déclaration de 1,3 %.
- Physiopathologie
- Les mycobactéries se différencient des autres bactéries par une croissance lente et des conditions optimales de croissance dans des organes bien oxygénés (poumon archétype et le plus touché). Elles se multiplient en milieu extracellulaire et à l’intérieur des macrophages. Leur pathogénicité est lée à leur capacité à détruire des tissus envahis et non à l’action de toxines ou d’enzymes. Dans les tissus infectés, des foyers de nécrose se forment sous l’action de cellules immunitaires et induisent des foyers caséeux. Les mycobactéries, survivant à l’intérieur d’un milieu mal oxygéné sans se multiplier, peuvent se réactiver lors de la rupture du foyer. Le pouvoir pathogène est également en relation avec l’immunité cellulaire impliquant macrophages et lymphocytes T. La tuberculose est une infection nécrosante et d’évolution chronique.
- Primo-infection
- Suite à une transmission en règle générale par voie aérienne, elle correspond à la première contamination d’un patient non immunisé. Au niveau pulmonaire, se forme un tubercule ou granulome provenant de la fusion de cellules macrophagiques entourées de lymphocytes et qui va progressivement se calcifier. Les mycobactéries y restent vivantes et la primo-infection est généralement asymptomatique. Dans 5 à 10 % des cas et par voie hématogène, des complications interviennent chez l’enfant et le sujet immunodéprimé induisant notamment méningite, tuberculose miliaire, pleurésie.
- Maladie
- Après une primo-infection et dans 5 à 10 % des cas, une extension du foyer infectieux est observée notamment au niveau pulmonaire. Les signes cliniques se caractérisent par une toux précoce, constante et productive, des expectorations muqueuses évoluant vers des formes purulentes ou hémorragiques. De plus, une fièvre discrète (38 °C) est observée et associée à des sudations profuses nocturnes à rémission matinale, une anorexie associée à un amaigrissement et une asthénie.
- Outre une localisation pulmonaire, sont possibles des tuberculoses rénales, urogénitales, ganglionnaires, ostéo-articulaires, des péritonites, péricardites voire otites.
- Les âges extrêmes, la malnutrition, l’alcoolisme et l’immunodépression sont des facteurs aggravants.
- Diagnostic biologique
- Il est effectué à partir de prélèvements monomicrobiens (sang, pus, liquide pleural ou liquide céphalo-rachidien) ou plurimicrobiens (crachats, expectorations, tubages gastriques, lavages broncho-alvéolaires) après décontamination-homogénéisation. Il repose sur un diagnostic d’orientation sur la base des aspects macroscopiques et microscopiques de la croissance (caractères culturaux et coloration différentielle de Ziehl-Neelsen) et des méthodes d’identification : tests phénotypiques de caractérisation des acides mycoliques, tests phénotypiques biochimiques, l'étude de la sensibilité au TCH ainsi que celle aux antituberculeux, l'étude du pouvoir pathogène expérimental et des tests génotypiques. (Cf Mycobacterium)
- Traitement
- Pour les tuberculoses pulmonaires, bactériologiquement prouvée ou non, et extra pulmonaires, des traitements courts sur six mois sont bien codifiés impliquant quatre antituberculeux majeurs (isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide) pendant deux mois puis deux antituberculeux (isoniazide et rifampicine) les quatre mois suivants.
- En cas de tuberculose grave et/ou chez des patients immunodéprimés, le traitement peut être prolongé (9 à 12 mois au total). Pour une tuberculose multirésistante, les fluroquinolones et les antituberculeux plus anciens peuvent être utilisés.
- Si le traitement est bien suivi, une guérison est observée (100 %) alors qu’en l’absence de traitement, un décès intervient dans 50 % des cas.
- La polychimiothérapie a permis de transformer le traitement, jadis très long et incertain, dans des sanatoriums et centres spécialisés de cure pour tuberculeux, en traitement ambulatoire de moyenne durée.
- Prévention
- Elle repose sur la vaccination par le BCG et des mesures préventives d’hygiène.
Tuberculose pulmonaire
Synonyme(s) : phtisie
Anglais : pulmonary tuberculosis
Espagnol : tuberculosis pulmonar
Tuberculose aiguë et évolutive due à une dissémination par voie bronchique de bacilles tuberculeux à partir du foyer de primo-infection. Les symptômes sont une toux importante qui persiste plus de trois semaines, souvent accompagnée de crachats, fièvre avec sueurs nocturnes, grande fatigue et anorexie avec perte de poids. Elle représente la forme la plus productrice de bacilles et donc une source de contamination pour l'entourage.
Tuberculose miliaire
Synonyme(s) : granulie (désuet)
Anglais : miliary tuberculosis
Espagnol : tuberculosis miliar
Forme aiguë et généralisée de tuberculose, elle est caractérisée par l'envahissement rapide des poumons et de nombreux organes (rein, foie, méninge, péricarde, …) de granulations grises miliaires, images typiques décelées par la radiographie pulmonaire dont le volume correspond à un grain de mil. Elle est secondaire à une dissémination hématogène associée à des localisations extra-pulmonaires et des signes cliniques non spécifiques notamment : fièvre prolongée, dyspnée plus ou moins sévère et signes neuroméningés. Parfois suraiguë, elle est responsable d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë (forme asphyxiante).
Tuberculoses extra-pulmonaires
Elles représentent 25 % des cas de tuberculose en France. Différents organes sont infectés par voie hématogène, lymphatique ou aérienne. Par ordre de fréquence, ont décrit : la tuberculose ganglionnaire, la tuberculose osseuse, les pleurésies et péricardites tuberculeuses, les méningites tuberculeuses, les tuberculoses laryngées, la tuberculose rénale, la tuberculose génitale, le tuberculose des surrénales,...
Tuberculose méningée
Synonyme(s) : méningite tuberculeuse
Anglais : tubercular meningitis
Elle se différencie des méningites bactériennes par ses signes cliniques et notamment la présence d'une réaction inflammatoire de type lymphocytaire au niveau du LCR. Chez l'enfant, elle survient dans la première année qui suit la primo-infection. Chez l'adulte, elle résulte d'une dissémination du bacille tuberculeux par voie hématogène. La ponction lombaire, impérative, rapporte un liquide clair constitué de lymphocytes, dans lequel le bacille tuberculeux est recherché par la PCR, qui fournit une réponse en 24 heures, ce qui permet d'instituer un traitement en urgence.