Réseau
Relaxation n. f. Phénomène correspondant au retour dun système à létat déquilibre.
Rélébactam n. m. Petite molécule de synthèse inhibitrice de β-lactamases.
Relugolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine, GnRHR (gonadotropin-releasing hormone receptor). En bloquant ce récepteur, le rélugolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires (LH, FSH) et la sécrétion, chez la femme, de l’œstradiol (stimulateur de la croissance des fibromes…
Remdésivir n. m. Analogue de nucléotide adénosine substituée en position 1 par un groupe cyano, doué de propriétés antivirales de large spectre in vitro et in vivo, actif notamment sur le virus Ebola, le virus Marburg, les coronavirus MERS-CoV (MERS, Middle East respiratory syndrome) et SRAS‑CoV (SRAS, syndrome respiratoire…
Rémifentanil (chlorhydrate de) n. m. Analgésique central de type phénylpipéridinylpropionamide. C’est un agoniste sélectif des récepteurs morphiniques µ, avec un court délai d’action et une durée d’action très brève (demi-vie d’élimination de 3 à 10 min). Il possède un effet analgésique central dix fois plus puissant que celui du fentanyl.
Rémimazolam n. m. Molécule de synthèse apparentée aux imidazobenzodiazépines. Cf midazolam. Elle se lie spécifiquement aux récepteurs des benzodiazépines avec une forte affinité (Ki = 26 nM). Ses propriétés pharmacocinétiques sont proches de celles du rémifentanil. Après administration intraveineuse, son action sédative est très rapide (clairance trois fois…
Rémittente adj. Qualifie une fièvre qui évolue par accès rapprochés et non séparés par des périodes dapyrexie.
Remnant n. m. Particule lipoprotéinique résiduelle (en français reste lipoprotéinique) résultant de laction de la lipoprotéine lipase sur les chylomicrons, captée ensuite par le foie et dégradée par la triglycéride lipase hépatique.
Remodelage n. m. Action de remodeler, restructuration.
Rémunération n. f. Prix payé en contrepartie d’un travail ou d’un service rendu.
Rendement n. m. Rapport entre les moyens alloués et le résultat obtenu.
Renforçateur n. m. Élément utilisé pour rendre plus fort.
Reniflage n. m. Mode habituel dintroduction des formes pulvérulentes de substances illicites (cocaïne ou héroïne, en particulier), par reniflement, pour en assurer la pénétration par la muqueuse nasale. Pratiqué également pour inhaler des vapeurs de solvant, avec pénétration par la voie pulmonaire et passage très rapide dans…
Rénine n. f. Enzyme protéolytique sécrétée par lappareil juxtaglomérulaire rénal, transformant langiotensinogène synthétisé par le foie, en un décapeptide, langiotensine I, lui-même transformé, par lenzyme de conversion, en octopeptide langiotensine II. La formation de la rénine est induite par une baisse de la pression artérielle rénale…
Réoviridae Famille de virus à ARN bicaténaire en plusieurs segments, à capside icosaédrique organisée en trois couches protéiques, de diamètre de 70 à 80 nm, non enveloppés. Comprend 15 genres retrouvés chez les vertébrés, les invertébrés, les plantes et les champignons, regroupés en deux sous-familles :…
Répaglinide n. m. Antidiabétique, par voie orale, appartenant à la famille des méglitinides. Il na pas la structure dune sulfonylurée, mais paraît avoir le même mode daction et est décrit comme sécrétagogue : il abaisse fortement la glycémie, en stimulant la sécrétion dinsuline par les cellules β des…
Répartition n. f. Action de répartir, de partager quelque chose, manière dont une chose est répartie, partagée.
Répertoire n. m. Ensemble de rangement dans un ordre.
Réplication n. f. Action de copier, de dupliquer.
Réplicon n. m. Unité de réplication formée par une molécule dADN pouvant se répliquer de façon autonome dans une cellule.
Réponse n. f. Réaction dun système, dun mécanisme.
Repositionnement d'un médicament n. m. Cf. Sérendipité
Répresseur n. m. Protéine qui se lie aux séquences régulatrices de lADN ou de lARN et bloque respectivement la transcription ou la traduction.
Reproductibilité n. f. Qualité de ce qui peut être réalisé de nouveau.
Reprotoxicité n. f. Toxicité sur les fonctions de reproduction. Elle comprend les effets sur laltération des fonctions de reproduction ou de la capacité de reproduction, chez lhomme ou la femme, ainsi que linduction deffets néfastes non héréditaires, sur la descendance.
Répulsif adj. et n. m. Qualifie ou désigne un effet ou des substances comme des essences végétales ou des appareils émetteurs dultra-sons, qui repoussent, avec plus ou moins de succès, des insectes indésirables comme les moustiques ou, par extension, des animaux comme chats et chiens.
Répulsion n. f. Force conduisant certains corps à se repousser mutuellement.
Resedaceae Famille de lordre des Brassicales, clade des Rosidées. Cest une famille primitive comprenant 80 espèces dorigine méditerranéenne ou désertique, dont les fleurs zygomorphes sont de type 2 ou 3. Exemple : le genre Reseda dont certaines espèces contiennent des principes tinctoriaux ou de lhuile essentielle.
Réserpine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette yohimbane présentant une fonction ester 3,4,5-triméthoxybenzoyle. Découverte en 1952 dans les racines de Rauvolfia serpentina (L.) Benth. ex Kurz (Apocynaceae), elle est depuis produite industriellement par extraction à partir des racines dautres rauvolfias plus riches (R. vomitoria Afz.). Action pharmacologique par…
Résilience n. f. Caractéristique mécanique correspondant à la résistance au choc, dun matériau.
Résinate n. m. Produit de salification (ou plus généralement de combinaison) dune résine avec une base utilisée en thérapeutique (exemples : nicotine, prométhazine) en vue daméliorer sa biodisponibilité.
Résine n. f. 1- Produit de sécrétion végétale insoluble dans leau et cristallisant difficilement ; 2- composé macromoléculaire naturel ou synthétique.
Résinoïde n. m. Extrait à odeur caractéristique obtenu à partir dune matière première sèche dorigine végétale au moyen dun solvant non aqueux.
Résistance n. f. Action; capacité de résister, de sopposer.
Résistant adj. Qui supporte, qui soppose.
Reslizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5 (IL-5) humaine, cytokine jouant un rôle-clef dans la différenciation, la maturation, le recrutement et l’activation des éosinophiles.
Resmétirom n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un agoniste partiel du récepteur β dhormones thyroïdiennes (THR-β, pour thyroid hormone receptor-beta).Le récepteur THR-β est la principale forme de THR dans le foie, et la stimulation du récepteur THR-β dans le foie réduit les triglycérides intrahépatiques, alors que…
Résolution n. f. Plus petite différence qui puisse être distinguée entre deux indications dun instrument de mesure.
Résonance n. f. Phénomène physique pouvant survenir chaque fois quun système pouvant osciller reçoit des impulsions vibratoires dune source doscillations. Celle-ci sappelle lexcitateur, le système recevant les impulsions le résonateur. Le résonateur seul peut vibrer avec une période bien déterminée appelée période propre To. Lexcitateur transmet au résonateur…
Résorcinol n. m. Méta‑diphénol possédant de légères propriétés antiseptiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0290).
Résorption n. f. Passage d’une substance exogène vers le milieu intérieur.
Respirateur n. m. Appareil destiné à assurer la ventilation pulmonaire artificielle dun malade ou à assister sa respiration, de manière intermittente ou permanente. Les plus utilisés sont les insufflateurs intervenant de façon interne.
Respiratoire Cf quotient respiratoire.
Resténose n. f. Processus de prolifération cellulaire sactivant plus ou moins rapidement, en réaction à l’utilisation d’une technique de reperméabilisation d’une artère par angioplastie, associée ou non à la pose dun stent.
Restriction n. f. Action de limiter, de réduire.
Restructurant adj. et n. m. Qui donne ou redonne une nouvelle organisation structurale.
Résultat n. m. Au sens large, effet dune action. En sciences, valeur finale dûment notifiée dune quantité mesurée ou calculée après avoir réalisé un processus de mesure pouvant inclure toutes sortes dévaluations et de sous-procédés.
Résumé n. m. Bref exposé récapitulant les points essentiels dun événement, dun document.
Résupiné adj. Se dit dun organe couché sur le dos, dont la face supérieure regarde le haut et lintérieur, vers le bas, par suite dune courbure ou dune torsion. Sapplique aux Orchis et aux Ophrys qui possèdent une fleur tordue, sur elle-même, à 180 degrés dangle, par…
Resvératrol n. m. Polyphénol (libre ou sous forme dhétéroside) de nature stilbénique présentant une double liaison de configuration trans (3,5,4-trihydroxy-trans-stilbène) ; molécule photosensible se transformant, de façon irréversible, par exposition à la lumière en son isomère cis de moindre activité biologique. Produit par différentes plantes, dont la vigne,…
Rétéplase n. f. Agent antithrombotique, activateur du plasminogène recombinant qui catalyse le clivage du plasminogène endogène pour générer de la plasmine. Celle-ci dégrade la fibrine qui est le composant principal de la matrice du thrombus et exerce donc une action thrombolytique.
→ Révuménib
Réseau
Anglais : network
Espagnol : red
Allemand : Netze, Netzwerke
Étymologie : Latin rēte rets, filet.
n. m. 1- Ensemble de lignes ou d'éléments qui communiquent ou s'entrecroisent ; 2- ensemble de personnes ayant organisé des liens réciproques en vue d'une action déterminée.
Type de monochromateur, constitué par un grand nombre de fentes étroites, parallèles et équidistantes. Peut être obtenu, par exemple, en gravant sur une plaque de verre un grand nombre de traits fins parallèles et équidistants. Quand la lumière est réfléchie ou transmise par un réseau, chaque rayon de lumière se comporte comme s'il était issu d'une source de radiation séparée. Les radiations de différentes longueurs d'onde sont en effet réfléchies ou transmises par le réseau sous des angles différents. L'origine du phénomène tient au fait que la différence de distance à parcourir (différence de marche), par les rayons issus de deux fentes voisines, est égale à un nombre entier de longueur d'onde, ils se renforcent mutuellement à l'infini.
Réseau régional de vigilance et d’appui (RREVA)
Anglais : regional network of vigilance and support
Espagnol : red regional de vigilancia y de apoyo
Allemand : Regionales Beobachtungs- und Unterstützungsnetz
Réseau constitué et animé par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), regroupant les personnes et les représentants des structures chargées d’améliorer la qualité et la sécurité des prises en charge en santé dans la région :
- coordonnateur régional d'hémovigilance et de sécurité transfusionnelle,
- organismes chargés de la toxicovigilance,
- structure régionale d'appui à la qualité des soins et à la sécurité des patients (SRA),
- centre d'appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPias),
- observatoire du médicament, des dispositifs médicaux et de l'innovation thérapeutique (OMEDIT),
- centre régional de pharmacovigilance (CRP),
- centre d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance et d'addictovigilance (CEIP),
et toute autre structure éventuellement concernée (article R. 1413-62 du Code de la santé publique).
Le RREVA favorise les mutualisations entre membres du réseau, notamment en termes d’outils, de méthodes et de moyens. Il bénéficie de l’appui de la cellule d’intervention en région de l’Agence nationale de santé publique (article L. 1413-2 du Code de la santé publique).
Réseau sentinelles
Anglais : Sentinel network
Espagnol : red Centinelas
Allemand : Netzwerk Sentinels
Système national de surveillance épidémiologique basé sur un réseau de médecins généralistes et de pédiatres libéraux, permettant la constitution de grandes bases de données sur plusieurs maladies, avec la description de cas individuels vus en consultation de médecine générale et pédiatrique, à des fins de veille sanitaire et de recherche.
Le réseau Sentinelles collecte de façon continue des informations sur 9 indicateurs de santé : 8 maladies infectieuses et un indicateur non-infectieux (acte suicidaire). Il peut également réaliser des études épidémiologiques ou cliniques ponctuelles.
Il est coordonné par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Université Pierre et Marie Curie, en collaboration avec l’Agence nationale de santé publique (ANSP- Santé publique France).
Références et annexes : https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb
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