Résonance
Reniflage n. m. Mode habituel dintroduction des formes pulvérulentes de substances illicites (cocaïne ou héroïne, en particulier), par reniflement, pour en assurer la pénétration par la muqueuse nasale. Pratiqué également pour inhaler des vapeurs de solvant, avec pénétration par la voie pulmonaire et passage très rapide dans…
Rénine n. f. Enzyme protéolytique sécrétée par lappareil juxtaglomérulaire rénal, transformant langiotensinogène synthétisé par le foie, en un décapeptide, langiotensine I, lui-même transformé, par lenzyme de conversion, en octopeptide langiotensine II. La formation de la rénine est induite par une baisse de la pression artérielle rénale…
Réoviridae Famille de virus à ARN bicaténaire en plusieurs segments, à capside icosaédrique organisée en trois couches protéiques, de diamètre de 70 à 80 nm, non enveloppés. Comprend 15 genres retrouvés chez les vertébrés, les invertébrés, les plantes et les champignons, regroupés en deux sous-familles :…
Répaglinide n. m. Antidiabétique, par voie orale, appartenant à la famille des méglitinides. Il na pas la structure dune sulfonylurée, mais paraît avoir le même mode daction et est décrit comme sécrétagogue : il abaisse fortement la glycémie, en stimulant la sécrétion dinsuline par les cellules β des…
Répartition n. f. Action de répartir, de partager quelque chose, manière dont une chose est répartie, partagée.
Répertoire n. m. Ensemble de rangement dans un ordre.
Réplication n. f. Action de copier, de dupliquer.
Réplicon n. m. Unité de réplication formée par une molécule dADN pouvant se répliquer de façon autonome dans une cellule.
Réponse n. f. Réaction dun système, dun mécanisme.
Repositionnement d'un médicament n. m. Cf. Sérendipité
Répresseur n. m. Protéine qui se lie aux séquences régulatrices de lADN ou de lARN et bloque respectivement la transcription ou la traduction.
Reproductibilité n. f. Qualité de ce qui peut être réalisé de nouveau.
Reprotoxicité n. f. Toxicité sur les fonctions de reproduction. Elle comprend les effets sur laltération des fonctions de reproduction ou de la capacité de reproduction, chez lhomme ou la femme, ainsi que linduction deffets néfastes non héréditaires, sur la descendance.
Répulsif adj. et n. m. Qualifie ou désigne un effet ou des substances comme des essences végétales ou des appareils émetteurs dultra-sons, qui repoussent, avec plus ou moins de succès, des insectes indésirables comme les moustiques ou, par extension, des animaux comme chats et chiens.
Répulsion n. f. Force conduisant certains corps à se repousser mutuellement.
Réseau n. m. 1- Ensemble de lignes ou déléments qui communiquent ou sentrecroisent ; 2- ensemble de personnes ayant organisé des liens réciproques en vue dune action déterminée.
Resedaceae Famille de lordre des Brassicales, clade des Rosidées. Cest une famille primitive comprenant 80 espèces dorigine méditerranéenne ou désertique, dont les fleurs zygomorphes sont de type 2 ou 3. Exemple : le genre Reseda dont certaines espèces contiennent des principes tinctoriaux ou de lhuile essentielle.
Réserpine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette yohimbane présentant une fonction ester 3,4,5-triméthoxybenzoyle. Découverte en 1952 dans les racines de Rauvolfia serpentina (L.) Benth. ex Kurz (Apocynaceae), elle est depuis produite industriellement par extraction à partir des racines dautres rauvolfias plus riches (R. vomitoria Afz.). Action pharmacologique par…
Résilience n. f. Caractéristique mécanique correspondant à la résistance au choc, dun matériau.
Résinate n. m. Produit de salification (ou plus généralement de combinaison) dune résine avec une base utilisée en thérapeutique (exemples : nicotine, prométhazine) en vue daméliorer sa biodisponibilité.
Résine n. f. 1- Produit de sécrétion végétale insoluble dans leau et cristallisant difficilement ; 2- composé macromoléculaire naturel ou synthétique.
Résinoïde n. m. Extrait à odeur caractéristique obtenu à partir dune matière première sèche dorigine végétale au moyen dun solvant non aqueux.
Résistance n. f. Action; capacité de résister, de sopposer.
Résistant adj. Qui supporte, qui soppose.
Reslizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5 (IL-5) humaine, cytokine jouant un rôle-clef dans la différenciation, la maturation, le recrutement et l’activation des éosinophiles.
Resmétirom n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un agoniste partiel du récepteur β dhormones thyroïdiennes (THR-β, pour thyroid hormone receptor-beta).Le récepteur THR-β est la principale forme de THR dans le foie, et la stimulation du récepteur THR-β dans le foie réduit les triglycérides intrahépatiques, alors que…
Résolution n. f. Plus petite différence qui puisse être distinguée entre deux indications dun instrument de mesure.
Résonante
Résorcinol n. m. Méta‑diphénol possédant de légères propriétés antiseptiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0290).
Résorption n. f. Passage d’une substance exogène vers le milieu intérieur.
Respirateur n. m. Appareil destiné à assurer la ventilation pulmonaire artificielle dun malade ou à assister sa respiration, de manière intermittente ou permanente. Les plus utilisés sont les insufflateurs intervenant de façon interne.
Respiratoire Cf quotient respiratoire.
Resténose n. f. Processus de prolifération cellulaire sactivant plus ou moins rapidement, en réaction à l’utilisation d’une technique de reperméabilisation d’une artère par angioplastie, associée ou non à la pose dun stent.
Restriction n. f. Action de limiter, de réduire.
Restructurant adj. et n. m. Qui donne ou redonne une nouvelle organisation structurale.
Résultat n. m. Au sens large, effet dune action. En sciences, valeur finale dûment notifiée dune quantité mesurée ou calculée après avoir réalisé un processus de mesure pouvant inclure toutes sortes dévaluations et de sous-procédés.
Résumé n. m. Bref exposé récapitulant les points essentiels dun événement, dun document.
Résupiné adj. Se dit dun organe couché sur le dos, dont la face supérieure regarde le haut et lintérieur, vers le bas, par suite dune courbure ou dune torsion. Sapplique aux Orchis et aux Ophrys qui possèdent une fleur tordue, sur elle-même, à 180 degrés dangle, par…
Resvératrol n. m. Polyphénol (libre ou sous forme dhétéroside) de nature stilbénique présentant une double liaison de configuration trans (3,5,4-trihydroxy-trans-stilbène) ; molécule photosensible se transformant, de façon irréversible, par exposition à la lumière en son isomère cis de moindre activité biologique. Produit par différentes plantes, dont la vigne,…
Rétéplase n. f. Agent antithrombotique, activateur du plasminogène recombinant qui catalyse le clivage du plasminogène endogène pour générer de la plasmine. Celle-ci dégrade la fibrine qui est le composant principal de la matrice du thrombus et exerce donc une action thrombolytique.
Réticulocyte n. m. Hématie jeune appartenant au dernier stade dévolution de la lignée érythrocytaire, ne possédant plus de noyau, mais ayant encore des ribosomes et du réticulum endoplasmique. Son taux normal, de 0,5 % des hématies (20 à 80. 10 /L), augmente nettement en cas danémie hémolytique.
Réticulum n. m. Réseau.
Rétifanlimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G4-κ, qui est dirigé contre la protéine 1 de mort cellulaire programmée (PD 1, programmed cell death protein 1) et produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Lymphocyte T ; Cytokine ; Inhibition.
Rétigabine n. f. Antiépileptique, dénommée ézogabine aux États-Unis, la rétigabine agit essentiellement par l’ouverture des canaux potassiques neuronaux KCNQ2-5, régulateurs clés de l’excitabilité neuronale. Elle dérive de la structure de la flupirtine (à propriétés analgésiques), par remplacement du motif central triaminopyridine par le motif triaminobenzène.
Rétinal n. m. Une des formes de la vitamine A (cf rétinol). Diterpène chromophore comportant une fonction aldéhyde et 5 doubles liaisons carbone – carbone conjuguées. Le rétinal participe au mécanisme de la vision, par lisomérisation du rétinal 11‑Z (ou 11‑cis) en rétinal tout E (ou tout trans),…
Rétine n. f. Tunique interne nerveuse de lœil, intercalée entre la choroïde et le corps vitré, tissu sensible de la vision comportant deux parties : la partie postérieure, partie optique de la rétine, seule capable de recevoir les impressions lumineuses, séparée par lora serrata de la partie antérieure,…
Rétinoïde n. m. Nom générique donné aux dérivés du rétinol, naturels ou synthétiques et, plus généralement, aux substances apparentées aux produits à activité vitaminique A, même sils nont pas deffet sur la vision (rétinol, rétinal, acide rétinoïque, isotrétinoïne).
Rétinol n. m. (DC) Diterpène, dérivé du bêta-carotène, résultant de la condensation de quatre unités isopréniques et portant une fonction alcool primaire terminale. Liposoluble et sensible à la lumière, cest le plus abondant des composés du groupe de la vitamine A, présent dans les aliments dorigine animale tels…
Rétinopathie n. f. Affection qui touche la rétine. Laffection la plus fréquente est la rétinopathie diabétique, résultat de lésions vasculaires survenant chez des personnes ayant un diabète sucré depuis plusieurs années ; laugmentation de la perméabilité des capillaires rétiniens provoque hémorragies et exsudats, les vaisseaux peuvent sobstruer …
Retrait n. m. Action de retirer, de se retirer.
Retraitement n. m. Opération consistant à reprendre, à lun des stades ou en fin de fabrication, tout ou partie dun lot de produit non conforme aux spécifications requises et à lui faire subir les transformations nécessaires à sa mise en conformité.
Rétroaction n. f. Mécanisme général, applicable à de nombreux domaines, par lequel une variation du niveau de sortie dun système fournit un signal qui est renvoyé à son entrée, pour en ajuster positivement ou négativement lactivité.
→ Rhapontic
Résonance
Anglais : resonance
Espagnol : resonancia
Étymologie : Latin rĕsŏnantĭa écho.
n. f. Phénomène physique pouvant survenir chaque fois qu'un système pouvant osciller reçoit des impulsions vibratoires d'une source d'oscillations. Celle-ci s'appelle l'excitateur, le système recevant les impulsions le résonateur. Le résonateur seul peut vibrer avec une période bien déterminée appelée période propre To. L'excitateur transmet au résonateur des vibrations de période T. On constate que lorsque T=To, l'amplitude du mouvement du résonateur devient maximale. C'est le phénomène de résonance. L'amplitude des oscillations du résonateur peut alors être beaucoup plus grande que celle de l'excitateur.
Phénomène pouvant survenir avec tout système vibratoire. Invoqué notamment pour expliquer la formation de certaines liaisons chimiques. Il s'agit là de résonance entre fonctions d'onde (orbitales) qui sont de nature ondulatoire.
Résonance magnétique
Anglais : magnetic resonance
Espagnol : resonancia magnética
Absorption d'énergie fournie par le vecteur « champ magnétique » d'une onde électromagnétique par une particule élémentaire à une certaine fréquence : électron, nucléon (proton ou neutron).La résonance magnétique nucléaire (RMN) concerne les noyaux atomiques. Elle permet de déterminer la structure chimique de la plupart des molécules et de caractériser des structures complexes en imagerie médicale (imagerie par résonance magnétique IRM).
L'absorption d'énergie, par la particule, entraîne une modification de la valeur de son spin (moment angulaire intrinsèque) . Dans le cas de l'atome, seule l'absorption par des électrons non appariés peut être décelée (celle des noyaux étant très faible). De plus, un électron, dans un atome, possède un moment angulaire orbital associé à un moment magnétique qui va interagir avec le champ magnétique de l'onde. Dans un système chimique comme une molécule, les différents moments magnétiques des électrons sont couplés et le moment global est nul. Quelques molécules ou ions, échappant à cette règle, possèdent un moment global non nul et peuvent être étudiés par résonance paramagnétique électronique (RPE) appelée aussi résonance de spin électronique (RSE) Cf résonance paramagnétique électronique.
Résonance magnétique nucléaire (rmn)
Synonyme(s) : remnographie
Anglais : nuclear magnetic resonance (NMR)
Espagnol : resonancia magnética nuclear (RMN)
Étymologie : Texte en exposant.
Méthode spectroscopique d'une importance considérable, eu égard à ses applications dans les domaines de la chimie organique, de la chimie analytique, en physique et en médecine. La RMN est fondée sur le phénomène de résonance qui survient lors de l'absorption de radiofréquences par des noyaux atomiques possédant un spin non nul. Seuls les noyaux qui possèdent un nombre impair de protons ou de neutrons ont un spin (nucléaire) et sont susceptibles d'être utilisés en RMN. Cette propriété est donc l'apanage non pas d'un élément mais d'un ou de plusieurs isotopes de cet é1ément. À titre d'exemple, l'hydrogène 1H et le carbone 13C possèdent un spin de ½, celui du deutérium D (2H) ou de l'azote 14N a une valeur égale à 1. En revanche, l'isotope le plus abondant du carbone 12C n'est pas doué de spin. L'absorption provoque le passage d'un état de spin à un autre dont les énergies se trouvent séparées parce qu'il y a application d'un champ magnétique. La spectroscopie de résonance magnétique nucléaire est une absorption énergétique (suivie d'une relaxation) des noyaux atomiques possédant un spin placés dans un champ magnétique et soumis à une onde radiofréquence. L'isotope qui a servi le plus souvent de support pour des études de RMN est le proton 1H de spin ½ dont l'abondance naturelle est de 99,98%. Les spectres correspondants sont dits de résonance du proton 1H. Le carbone 13C possède aussi un spectre de spin ½ mais son abondance naturelle est très faible ce qui nécessite une accumulation de données pour obtenir des spectres 13C exploitables (il existe d'autres isotopes justiciables de la RMN comme le fluor 19F). En fait, un noyau, avec un spin non nul, se comporte comme un aimant. En présence d'un champ magnétique, le spin nucléaire acquiert (2I + 1) orientations possédant chacune son niveau d'énergie, proportionnelle au champ magnétique. Ainsi, 1H et 13C présentent-ils (2(½) +1) = 2 orientations possibles. Les possibilités d'analyses qualitative, fonctionnelle et structurale reposent sur le fait que la fréquence de résonance dépend de l'environnement magnétique local du noyau dans la molécule de l'espèce étudiée. Elle est appelée déplacement chimique, (symbole δ), déterminé par rapport à la fréquence de résonance d'une substance de référence. Les déplacements chimiques sont caractéristiques des noyaux dans des environnements moléculaires bien précis. Un autre facteur important, pour l'analyse structurale, est l'existence de couplages avec, pour conséquence, la décomposition des signaux en plusieurs composantes caractéristiques de noyaux identiques voisins. En analyse quantitative, la surface des signaux est proportionnelle au nombre de noyaux équivalents situés dans le même environnement moléculaire.
En médecine, on utilise la RMN dite à large bande. La RMN est largement utilisée en physique (RMN du solide surtout) et en chimie (RMN en solution) pour caractériser les molécules et les matériaux. En biologie structurale, la RMN permet de remonter à la structure de protéines en solution (technique concurrente de la diffraction des rayons X sur monocristal). On utilise le phénomène RMN aussi en microscopie telle que la microscopie à force de résonance magnétique (MRFM) pour obtenir des images à l'échelle nanométrique.
Résonance magnétique nucléaire à gradient de champ pulsé
Anglais : resonance pulsed field gradient
Espagnol : resistencia a la gradiente de campo pulsado
Technique de RMN permettant la mesure de la diffusibilité de molécules en milieu homogène ou hétérogène. Trois méthodes sont habituellement mises en oeuvre: Pulsed Field Gradient Spin Echo (PFG-SE), Pulsed Field Gradient Stimulated Spin Echo (PFG-SSE) et Bipolar Pulse Longitudinal Eddy Current Delay (BPP-LED). Parmi, les applications pharmaceutiques, on peut citer la mesure du coefficient de diffusion du solvant et de celui d'une substance en solution ou au sein d'un gel, ainsi que la détermination du coefficient de diffusion des molécules d'un fluide confiné à l'intérieur de la porosité ouverte d'un comprimé.
Résonance paramagnétique électronique (rpe)
Anglais : electron spin resonance
Espagnol : resonancia de spin electrónico ou resonancia paramagnética electrónica
Méthode spectroscopique analogue, en son principe, à la RMN, très intéressante pour étudier la structure électronique des radicaux libres formés au cours de réactions chimiques ou sous radiations de certains complexes de métaux de transition ou des molécules dans des états triplets. Cf état singulet. Consiste en l'absorption d'une radiation dans le domaine des microondes, à la fréquence de résonance, par des électrons non appariés dans un champ magnétique. Une absorption en RPE peut se traduire par un spectre de structure hyperfine si l'électron en résonance est couplé avec un noyau magnétique voisin.