« Nitazène » : différence entre les versions

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|VM_Etymologie=mot forgé pour une dénomination USAN (+United States Adopted Names+), de nitro, nitre, synonyme de nitrate de potassium, subst. masc., qui indique la présence du radical -NO2 dans un composé chimique ; et d’azène, bien que cela ne réponde pas à la définition actuelle du terme « azène », pour une molécule ayant des liaisons doubles -N=N-.
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|VM_Définition=Membre d’une nouvelle famille d’[[Opioïde|opioïdes]] synthétiques de la classe des benzimidazoles-opioïdes, plus puissants que le [[Fentanyl|fentanyl]]. Les molécules appartenant à cette classe de substances contiennent une méthylamine en position 1 et un groupe benzyle en position 2.</Br></Br>La relation structure-activité a été étudiée : le profil de substitution est étroitement défini, avec le ''N'',''N''-diéthyl sur l’azote aminé, un groupe 4-éthoxy sur le cycle benzylique et un groupe 5-nitro sur le cycle benzimidazole. Mais, même les dérivés qui n’incorporent pas certaines de ces caractéristiques demeurent des opioïdes puissants. Si l’on rajoute un groupe méthyle ou un carboxamide sur le carbone-α du groupe benzyle, ou si l’on remplace le benzyle par le phényl-2-éthyle on obtient des composés d’activité équivalente. Ces données de l’activité analgésique sont dérivées de l’expérimentation animale, puisque ces molécules n’ont jamais été testées chez l’homme, pour en faire des médicaments.</Br></Br>Des modifications structurales de cet échafaudage peuvent produire une longue série de molécules ayant été testées :
|VM_Définition=Membre d’une nouvelle famille d’[[Opioïde|opioïdes]] synthétiques de la classe des benzimidazoles-opioïdes, plus puissants que le [[Fentanyl|fentanyl]]. Les molécules appartenant à cette classe de substances contiennent une méthylamine en position 1 et un groupe benzyle en position 2.</Br></Br>La relation structure-activité a été étudiée : le profil de substitution est étroitement défini, avec le ''N'',''N''-diéthyl sur l’azote aminé, un groupe 4-éthoxy sur le cycle benzylique et un groupe 5-nitro sur le cycle benzimidazole. Mais, même les dérivés qui n’incorporent pas certaines de ces caractéristiques demeurent des opioïdes puissants. Si l’on rajoute un groupe méthyle ou un carboxamide sur le carbone-α du groupe benzyle, ou si l’on remplace le benzyle par le phényl-2-éthyle on obtient des composés d’activité équivalente. Ces données de l’activité [[Analgésique|analgésique]] sont dérivées de l’expérimentation animale, puisque ces molécules n’ont jamais été testées chez l’homme, pour en faire des médicaments.</Br></Br>Des modifications structurales de cet échafaudage peuvent produire une longue série de molécules ayant été testées :
 acétoxynitazène ;
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 5-aminoisotonitazène ;
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 étodicloazène ;
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 étoétonitazène ;
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 étonitazène morpholine analogue ;
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 étonitazène  ;
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 étonitazène N,N-diméthyl analogue ;
 étonitazène N,N-diméthyl analogue ;
 étonitazène morpholine analogue ;
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 étonitazépipne ;
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 étonitazépyne ;
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 t-butylnitazène ;
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 tétrahydrofuranitazène ;
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 …</Br></Br>Les nitazènes sont des agonistes puissants des récepteurs µ-opioïdes et peuvent induire en cas de consommation chez l'homme, une toxicité de type opioïde associant trouble de vigilance, [[Myosis|myosis]] serré et [[Bradypnée|bradypnée]], avec le risque de survenue d'un arrêt respiratoire létal. La réversion de la dépression neurorespiratoire peut se faire en théorie avec la [[Naloxone|naloxone]], mais les doses et modalités d'administration optimales de cet antidote en comparaison aux conditions d'utilisation avec les opioïdes plus classiques (morphine ou fentanyl) ne sont pas connues. La réponse peut varier avec la pureté, les mélanges et les contaminants des produits de rue en circulation.</Br></Br>Le risque de surdose accidentelle est important, surtout lorsqu’ils sont combinés à d’autres substances réduisant également les fréquences respiratoire et cardiaque, comme d’autres opioïdes et les [[Benzodiazépine (BDZ)|benzodiazépines]]. Les surdoses impliquant des nitazènes peuvent être difficiles à contrer, car les protocoles d’administration de naloxone ne sont pas encore déterminés.
 …</Br></Br>Les nitazènes sont des agonistes puissants des récepteurs µ-opioïdes et peuvent induire en cas de consommation chez l'homme, une toxicité de type [[Opioïde|opioïde]] associant trouble de [[Vigilance|vigilance]], [[Myosis|myosis]] serré et [[Bradypnée|bradypnée]], avec le risque de survenue d'un arrêt respiratoire létal. La réversion de la dépression neurorespiratoire peut se faire en théorie avec la [[Naloxone|naloxone]], mais les doses et modalités d'administration optimales de cet antidote en comparaison aux conditions d'utilisation avec les opioïdes plus classiques ([[Morphine|morphine]] ou [[Fentanyl|fentanyl]]) ne sont pas connues. La réponse peut varier avec la pureté, les mélanges et les contaminants des produits de rue en circulation.</Br></Br>Le risque de surdose accidentelle est important, surtout lorsqu’ils sont combinés à d’autres substances réduisant également les fréquences respiratoire et cardiaque, comme d’autres opioïdes et les [[Benzodiazépine (BDZ)|benzodiazépines]]. Les surdoses impliquant des nitazènes peuvent être difficiles à contrer, car les protocoles d’administration de naloxone ne sont pas encore déterminés.
|VM_Historique=L’'''étonitazène''' est un produit pharmaceutique narcotique puissant développé en 1957, faisant office de chef de file d’une classe de produits dérivés du noyau benzimidazole. Inventé par le laboratoire suisse Ciba Pharmaceuticals, dans les années 1950, pour être une alternative à la morphine. Analgésique ultra-puissant, il devait être prescrit aux patients atteints de cancer et aux personnes en convalescence. Mais face à la puissance de ce médicament et de peur de leur potentiel pouvoir addictif, les autorités sanitaires n’ont jamais autorisé la commercialisation de ce médicament.</Br></Br>C’est en 2019 qu’on les a détectés pour la première fois dans les drogues illicites non réglementées. On les trouve généralement de façon inattendue dans les drogues censées contenir d’autres opioïdes plus classiques (fentanyl, oxycodone, dépresseurs, etc.), souvent avec des benzodiazépines d’usage non médical (BUNM).
|VM_Historique=L’'''étonitazène''' est un produit pharmaceutique narcotique puissant développé en 1957, faisant office de chef de file d’une classe de produits dérivés du noyau benzimidazole. Inventé par le laboratoire suisse Ciba Pharmaceuticals, dans les années 1950, pour être une alternative à la [[Morphine|morphine]]. [[Analgésique|Analgésique]] ultra-puissant, il devait être prescrit aux patients atteints de cancer et aux personnes en convalescence. Mais face à la puissance de ce médicament et de peur de leur potentiel pouvoir addictif, les autorités sanitaires n’ont jamais autorisé la commercialisation de ce médicament.</Br></Br>C’est en 2019 qu’on les a détectés pour la première fois dans les drogues illicites non réglementées. On les trouve généralement de façon inattendue dans les drogues censées contenir d’autres opioïdes plus classiques ([[Fentanyl|fentanyl]], oxycodone, dépresseurs, etc.), souvent avec des benzodiazépines d’usage non médical (BUNM).
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Version du 24 octobre 2024 à 02:00

Neurotensine ←

Nickel (Ni) n. m. , élément de la 1 colorés).

Niclosamide n. m. Anthelminthique agissant en inhibant la fixation du glucose par le ténia.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0679 et 680 (niclosamide monohydraté) .

Nicolas-Favre-Durand (maladie de) n. f. Infection sexuellement transmissible, due à Chlamydia trachomatis, sérotypes L1, L2, et L3, caractérisée par une adénopathie inguinale évoluant vers la fistulisation et une anorectite aiguë douloureuse, évoluant vers la suppuration en foyers multiples. Transmission lors de pénétrations anales, vaginales ou buccales…

Nicométhanol (fluorure de) n. m. Sel utilisé dans les pâtes dentifrices et autres produits dhygiène buccale comme vecteur de fluor.

Nicorandil n. m. Ester nitrique dun dérivé du nicotinamide, donneur de monoxyde dazote (NOInscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 01/2016, 2332).

Nicotinamide n. m. Amide de lacide nicotinique constitué du noyau pyridine porteur dun groupe CONH2 sur le carbone 3. Vitamine du groupe des vitamines hydrosolubles très répandues dans la nature (improprement nommée vitamine B5 ou B7). Précurseur des cofacteurs doxydoréduction NADInscrit sur la liste des…

Nicotine n. f. Alcaloïde constitué d’une pyrrolidine N-méthylée substituée par un noyau pyridinique ; base forte non oxygénée, liquide et faiblement volatile à température ambiante. Principal alcaloïde de la feuille de tabac (Nicotiana tabacum L. et N. rustica L., Solanaceae) où sa teneur varie de 2 à 10…

Nicotinique adj. Qualifie les effets de la nicotine ainsi que des substances ayant le même mécanisme daction.

Nicotinique (acide) n. m. Acide pyridine-3-carboxylique présent dans le foie, la viande de poule, le lait, la levure, la farine, les capsules surrénales. Au même titre que le nicotinamide dont il est le précurseur et dont il partage certaines activités pharmacologiques (légère action protectrice contre la pellagre), il appartient…

Nidation n. f. Implantation de lœuf dans la muqueuse utérine décidualisée au début de la grossesse, le 7 jour.

Niemann-Pick (maladie de) n. f. Maladie lysosomale héréditaire avec thésaurismose cellulaire de shingolipides et cholestérol. Selon la mutation du gène impliqué, il est différencié les types A, B et C. Les types A et B sont des entités biocliniques très différentes de celle du type C.

Nifédipine n. f. Diester dun dérivé nitrophénylé de lacide dihydropyridine-dicarboxylique, inhibiteur des canaux calciques dépendants du voltage de type L notamment au niveau du muscle lisse artériel (tropisme plus vasculaire que cardiaque).Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0627).

Nifekalant (chlorhydrate de) n. m. Antiarythmique. Le nifékalant est un antiarythmique de classe III. Il bloque de manière non spécifique le courant de repolarisation potassique au niveau du myocarde et est dépourvu deffet bloquant β-adrénergique. Il prolonge significativement la durée du potentiel daction et des périodes réfractaires atriales et ventriculaires.

Niflumique (acide) Anti-inflammatoire non stéroïdien polyvalent à noyau pyridine de la classe des fénamates.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 2115).

Nifuroxazide n. m. Anti-infectieux intestinal de la famille du nitrofurane, dont lactivité est reliée à leur capacité, après réduction du groupe NOInscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2008, 1999).

Nifurtimox n. m. Dérivé du nitrofurane anti-infectieux, plus spécialement antiprotozoaires.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS (traitement de la maladie du sommeil).

Nigelle n. f. Herbacée (Nigella sativa L., Ranunculaceae) présente sur le pourtour méditerranéen, en Asie occidentale et au Moyen-Orient, également cultivée dans les jardins. Graines triangulaires noirâtres renfermant des saponosides, une huile riche en glycérides d’acides gras insaturés, de faibles quantités d’alcaloïdes et une huile essentielle contenant du…

Nilotinib n. m. Antinéoplasique inhibiteur de protéine kinase BCR-ABL exprimée dans les cas de leucémies myéloïdes chroniques à chromosome Philadelphie, y compris pour la plupart des formes mutantes résistantes à limatinib. Il a peu deffet sur la plupart des autres protéines kinases (y compris SRC), à lexception des…

Nilutamide n. m. Dérivé nitré et fluoré dune hydantoïne à propriété antiandrogène.Inscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 07/2008, 2256).

Nimésulide n. m. Anti-inflammatoire et antirhumatismal non stéroïdien (sulfamide) doté de propriétés analgésiques et antipyrétiques. Il agit par inhibition de la cycloxygénase (COX), enzyme intervenant dans la synthèse des prostaglandines. Cette inhibition est préférentielle pour la COX-2.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1548).

Nimodipine n. f. Vasodilatateur de la classe des dihydropyridines, inhibiteur des canaux calciques de type L. Effets sélectifs au niveau cérébral.Inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2016, 1245).

Nimotuzumab n. m. Antinéoplasique, anticorps monoclonal humanisé à reconnaissance spécifique pour le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).

Nintédanib n. m. Dérivé de lindolinone, inhibiteur de tyrosine kinases multiples. Inhibe langiogenèse en annihilant la fonction tyrosine kinase des récepteurs du facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR,vascular endothelial growth factot receptor), du facteur de croissance fibroblastique (FGFR, fibroblast growth factor receptor) et du facteur de…

Niobium n. m. , élément de transition, de la 5), comme pour le vanadium. Peu abondant dans la nature (souvent associé au tantale dans les minerais, niobotantalates de fer et de manganèse, niobites ou tantalites), on lutilise, entre autres, dans la métallurgie du fer (inhibiteur de corrosion). Le…

Niosome n. m. Vésicule à base damphiphiles non ioniques et non de phospholipides comme les liposomes (exemple : dérivés du polyglycérol ou de polyoxyéthylèneglycols).

Niraparib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases (PARP-1 et PARP-2), enzymes jouant un rôle important dans la réparation des lésions de l’ADN. Les mécanismes de réparation étant freinés par cette inhibition, les cassures des brins d’ADN ne sont plus réparées,…

Nirmatrelvir n. m. Petite molécule de synthèse, peptidomimétique, qui est un inhibiteur covalent se liant à la cystéine (Cys 145) catalytique de la principale protéase du coronavirus SRAS-Cov-2 (3C-like protease ou 3CLPRO). Cette protéase, qui correspond à la protéine non structurale de type 5 (nsp5, non structural protein 5) clive 11 sites…

Nirogacéstat n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur sélectif de l’action de la gamma sécrétase (γ-GS) qui peut entraîner l’induction d’une apoptose [1] dans les cellules tumorales surexprimant Notch.La protéine membranaire intégrale γ-GS est un complexe protéase [2] à plusieurs sous-unités, qui clive les protéines transmembranaires à…

Nirsévimab n. m. Anticorps monoclonal humain, de type immunoglobuline G1-κ, ciblant les sous-unités F1 et F2 de la glycoprotéine de fusion F du virus respiratoire syncytial (VRS) humain, qui empêche la pénétration intracellulaire du virus, par blocage de la fusion de la membrane virale avec la membrane cytoplasmique…

Nisine n. f. Polypeptide polycyclique de 34 acides aminés biosynthétisé par Lactococcus lactis Lister, par la voie ribosomale suivie de modifications post-traductionnelles complexes. Large spectre bactéricide dirigé notamment contre de nombreuses bactéries à Gram positif.


Nitazoxanide n. m. Petite molécule de synthèse dérivée du nitrothiazolyl-salicylamide, prodrogue du tizoxanide, activée par désacétylation. Développé initialement pour son action contre les infections parasitaires provoquées par des protozoaires, Cryptosporidium parvum et Giardia lamblia, le nitazoxamide s’est avéré avoir in vitro une action antivirale et antiparasitaire à large…

Nitisinone n. f. Inhibiteur compétitif de la 4-hydroxyphénylpyruvate dioxygénase, enzyme intervenant dans le catabolisme de la tyrosine. Elle prévient ainsi laccumulation de métabolites toxiques, observée lors de la tyrosinémie héréditaire de type I caractérisée par un déficit en fumarylacétoacétate hydrolase, dernière enzyme du catabolisme de la tyrosine.

Nitrate n. m. Sel ou ester de lacide nitrique HNO.

Nitrazépam n. m. Hypnotique de la famille des [1-4]-benzodiazépines à groupement nitré agissant en modulant positivement lactivité des récepteurs gaba-ergiques 1.Inscrit à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2010, 0415).

Nitré adj. Qualifie des dérivés de substitution des hydrocarbures aliphatiques (R-NO).

Nitrendipine n. f. Antihypertenseur de la classe des dihydropyridines, inhibiteur des canaux calciques de type L, provoquant une vasodilatation artérielle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1246).

Nitreux adj. Qualifie des composés à groupement NO ou libérant facilement le composé NO. Cf NO.

Nitrile n. m. Terme générique pour les composés de formule générale RC≡N. Dérive dun amide par déshydratation et est capable de le redonner par hydratation.

Nitric oxide n. m. Terme anglais dont labréviation est NO, officiellement retenu par lIUPHAR pour désigner le radical libre NO.

Nitrique adj. Qualifie : 1- des esters R-O-NO.

Nitrite

Nitrofurane n. m. Sont considérés comme « dérivés du nitrofurane » des composés colorés à noyau furane aromatique, nitrés sur lun des carbones voisins de loxygène du cycle et comportant, sur lautre, une chaîne de type –CH=N-N< (exemples : nifuroxazide, nifurtimox, nitrofurantoïne). Tous ces composés sont des anti-infectieux…

Nitrofurantoïne n. f. Dérivé du nitrofurane et de lhydantoïne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0101).

Nitropenthrite n. m. Ester du pentaérythritol, source de monoxyde dazote (NO) à durée de vie plus longue que la trinitrine.

Nitrophile adj. Caractérise une plante vivant dans des sols riches en composés azotés (surtout dérivés ammoniacaux et nitrates), spécialement au voisinage de lhabitat humain. Exemples : Chenopodiaceae, Brassicaceae, Solanaceae, Urticaceae.

Nitroprussiate n. m. Composé inorganique, dérivé nitré du prussiate.

Nitrosamine n. f. Terme générique pour des composés de formule générale RRN-N=O. Les nitrosamines se forment surtout par action dagents de nitrosation, qui peuvent être des oxydes dazote (NO, NO), des nitrites, des nitrates (éventuellement réduits en nitrites in situ par un processus microbiologique), des composés aromatiques nitrés,…

Nitrosourée n. f. Substance de formule générale R-NH-CO-N(R »)-N=O, génératrice dester isocyanique et, de ce fait, agent carbamoylant.

Nitroxidergique adj. Caractérise des structures, par exemple des interneurones cérébraux, utilisant le monoxyde dazote comme médiateur.

Nitrure n. m. Composé inorganique issu de la combinaison de lazote avec un autre élément. On distingue les nitrures ioniques (Cf électronégativité), les nitrures covalents spécialement de bore ou daluminium et les nitrures interstitiels (Cf élément de transition). On peut considérer un nitrure comme étant un produit de…

Niveau n. m. Hauteur par rapport à un plan horizontal de référence.

Nivellement n. m. Action visant à égaliser les différentes parties dun terrain.

Nivolumab n. m. Anticorps monoclonal, inhibiteur de la voie PD-1/PD-L1 (PD1, Programmed cell death 1 ; PD‑L1, Programmed cell death‑ligand 1). Linteraction de la protéine PD-1, exprimée notamment à la surface des lymphocytes T activés, avec son ligand PD-L1 est à lorigine dune diminution de…

Nizatidine n. f. Dérivé thiazolique, antagoniste des récepteurs histaminiques HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1453).

NMPA (National medical products Administration of China)

NMR (Nuclear magnetic resonance) NMR (Nuclear magnetic resonance) NMR (Nuclear magnetic resonance) NMR (Nuclear magnetic resonance)

N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide (DEET) n. m. Produit chimique commercialisé sous forme de préparations diverses, en tant que répulsif corporel à appliquer sur la peau (aérosols, crèmes, gels, lotions, lingettes imprégnées, etc.). Décrit comme possédant un large spectre daction (moustique, tique, mouche piqueuse, aoûtat), le DEET agit en perturbant …

N,N-diétyllysergamide Cf LSD.

NO n. m. Gaz de formule NO, radical libre qui joue, à l’état dissous, un rôle majeur de médiateur lié à la signalisation rédox, intervenant dans l’homéostasie tissulaire, dans le contrôle de l’angiogénèse, de l’apoptose et de nombreuses fonctions biologiques chez les mammifères, particulièrement dans le système cardiovasculaire…

NOAEL (No observed adverse-effect level)



→ Noréthandrolone

Nitazène

Dernière modification de cette page le 23 octobre 2024


étonitazène

Anglais : nitazene
Espagnol : nitazeno
Allemand : Nitazen
Étymologie : Mot forgé pour une dénomination USAN (United States Adopted Names), de nitro, nitre, synonyme de nitrate de potassium, subst. masc., qui indique la présence du radical -NO2 dans un composé chimique ; et d’azène, bien que cela ne réponde pas à la définition actuelle du terme « azène », pour une molécule ayant des liaisons doubles -N=N-..

n. m. Membre d’une nouvelle famille d’opioïdes synthétiques de la classe des benzimidazoles-opioïdes, plus puissants que le fentanyl. Les molécules appartenant à cette classe de substances contiennent une méthylamine en position 1 et un groupe benzyle en position 2.

La relation structure-activité a été étudiée : le profil de substitution est étroitement défini, avec le N,N-diéthyl sur l’azote aminé, un groupe 4-éthoxy sur le cycle benzylique et un groupe 5-nitro sur le cycle benzimidazole. Mais, même les dérivés qui n’incorporent pas certaines de ces caractéristiques demeurent des opioïdes puissants. Si l’on rajoute un groupe méthyle ou un carboxamide sur le carbone-α du groupe benzyle, ou si l’on remplace le benzyle par le phényl-2-éthyle on obtient des composés d’activité équivalente. Ces données de l’activité analgésique sont dérivées de l’expérimentation animale, puisque ces molécules n’ont jamais été testées chez l’homme, pour en faire des médicaments.

Des modifications structurales de cet échafaudage peuvent produire une longue série de molécules ayant été testées :

 acétoxynitazène ;  5-aminoisotonitazène ;  bronitazène ;  butonitazène ;  α-carboxamido-clonitazène ;  clonitazène ;  desnitazène ;  dimétonitazène ;  énitazène ;  éthylthionitazène ;  étoacétazène ;  étocyanazène ;  étodesnitazène ;  étodesnitazène phénylthio analogue ;  étodesnitazène phénylthio / pyrrolidine analogue ;  étodesnitazépipne ;  étodicloazène ;  étoétonitazène ;  étonitazène morpholine analogue ;  étonitazène  ;  étonitazène N,N-diméthyl analogue ;  étonitazène morpholine analogue ;  étonitazépipne ;  étonitazépyne ;  étotriflazène ;  flunitazène ;  isobutonitazène ;  iso-étonitazène ;  isotonitazène ;  mènitazène ;  méta-métonitazène ;  α-méthyl-métonitazène ;  méthylthionitazène ;  métodesnitazépyne ;  métométhazène ;  métonitazène ;  métonitazène phénéthyl homologue ;  N-deséthylmétonitazène ;  N-deséthylprotonitazène ;  O-deséthyl-étonitazène ;  protodesnitazène ;  protonitazène ;  protonitazépipne ;  protonitazépyne ;  secbutonitazène ;  t-butylnitazène ;  tétrahydrofuranitazène ;  …

Les nitazènes sont des agonistes puissants des récepteurs µ-opioïdes et peuvent induire en cas de consommation chez l'homme, une toxicité de type opioïde associant trouble de vigilance, myosis serré et bradypnée, avec le risque de survenue d'un arrêt respiratoire létal. La réversion de la dépression neurorespiratoire peut se faire en théorie avec la naloxone, mais les doses et modalités d'administration optimales de cet antidote en comparaison aux conditions d'utilisation avec les opioïdes plus classiques (morphine ou fentanyl) ne sont pas connues. La réponse peut varier avec la pureté, les mélanges et les contaminants des produits de rue en circulation.

Le risque de surdose accidentelle est important, surtout lorsqu’ils sont combinés à d’autres substances réduisant également les fréquences respiratoire et cardiaque, comme d’autres opioïdes et les benzodiazépines. Les surdoses impliquant des nitazènes peuvent être difficiles à contrer, car les protocoles d’administration de naloxone ne sont pas encore déterminés.



Historique : L’étonitazène est un produit pharmaceutique narcotique puissant développé en 1957, faisant office de chef de file d’une classe de produits dérivés du noyau benzimidazole. Inventé par le laboratoire suisse Ciba Pharmaceuticals, dans les années 1950, pour être une alternative à la morphine. Analgésique ultra-puissant, il devait être prescrit aux patients atteints de cancer et aux personnes en convalescence. Mais face à la puissance de ce médicament et de peur de leur potentiel pouvoir addictif, les autorités sanitaires n’ont jamais autorisé la commercialisation de ce médicament.

C’est en 2019 qu’on les a détectés pour la première fois dans les drogues illicites non réglementées. On les trouve généralement de façon inattendue dans les drogues censées contenir d’autres opioïdes plus classiques (fentanyl, oxycodone, dépresseurs, etc.), souvent avec des benzodiazépines d’usage non médical (BUNM).
Références et annexes : [3]