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De Le dictionnaire


pn classement ANY VALUE(definition)
Adéfovir dipivoxil adefovirdipivoxil Analogue nucléotidique, phosphonate acyclique de ladénosine monophosphate où la fonction phosphonate est protégée par deux groupes protecteurs labiles (prodrogue).
ADEME ademe
Adénine (A) adeninea Base purique comportant un groupe NH sur le noyau pyrimidine en position 6 (carbone jouxtant la jonction des cycles).
Adénite adenite Inflammation aiguë ou chronique, dun ganglion lymphatique, associée ou non à une infection, avec atteinte du territoire de ses vaisseaux lymphatiques.
Adénocarcinome adenocarcinome Tumeur maligne plus ou moins différenciée proliférant aux dépens d’un tissu épithélial (vésicule biliaire), d’une muqueuse (bronche du fumeur, œsophage, côlon, rectum, endomètre) ou de l’épithélium d’une glande (prostate, pancréas, ovaire, sein).
Adénofibrome adenofibrome Tumeur bénigne du tissu conjonctif de la glande mammaire de la femme jeune.
Adénogramme adenogramme Examen cytologique du frottis du suc ganglionnaire après ponction d’un ganglion qui, normalement, est composé presque exclusivement de lymphocytes.
Adénomatose adenomatose Adénome développé aux dépens de plusieurs tissus ou glandes.
Adénome adenome Tumeur bénigne proliférant à partir de la cellule d’un épithélium (ex vessie), d’un organe (ex prostate), d’une muqueuse (ex côlon) ou d’un tissu endocrinien. Dans ce dernier cas, l’adénome peut secréter ou non l’hormone de ce tissu.
Adénopathie adenopathie Terme générique désignant une pathologie d’un ganglion et de son territoire lymphatique.
Adénosarcome adenosarcome Tumeur maligne mixte qui associe la tumeur du tissu conjonctif d’une glande et de son épithélium.
Adénosine adenosine Nucléoside présent dans toutes les cellules, formé par hydrolyse de lAMP par la 5’nucléotidase. Sous l’action de l’adénylate désaminase, il est transformé en inosine (OH en position 6) qui pourra redonner de lAMP sans passer par l’adénine. L’adénosine libérée dans l’espace extracellulaire a une demi-vie très brève et est considérée comme un médiateur chimique. Elle agit sur de nombreux tissus par interaction avec des récepteurs membranaires (4 types différents) qui peuvent former des hétérocomplexes avec d’autres protéines, ce qui peut moduler les effets intracellulaires de l’adénine.
Adenoviridae adenoviridae Famille de virus (Adenovirus) subdivisée en 5 genres : Atadenovirus, Aviadenovirus, Ichatadenovirus, Siadenovirus et Mastadenovirus. Le genre Mastadenovirus comprend 22 espèces parmi lesquelles 7 (Human adenovirus A, B, C, D, E, F et G) infectent lHomme. Une cinquantaine de sérotypes humains sont associés à différentes pathologies telles que, telles que pharyngites aiguës, conjonctivites, adénites mésentériques, gastro-entérite, cystite hémorragique, bronchopneumopathies et pneumopathies du nourrisson ou de l’enfant.
Adénovirose adenovirose Affection par un adénovirus d’affinité notoire pour le tissu lymphoïde. Marquée par des bronchopneumonies, pharyngites aiguës, conjonctivites, kératoconjonctivites, gastroentérites, adénites mésentériques. Cette affection est le plus souvent bénigne chez ladulte. Chez le nourrisson ou lenfant, la pneumopathie par adénovirus de sérotypes 3 et 7 expose à une forte morbi-mortalité.
Adénovirus adenovirus Virus à ADN bicaténaire de la famille des Adenoviridae. Capside icosaédrique non enveloppée composée de 252 capsomères : 240 hexons situés sur les faces et les arêtes de l’icosaèdre et 12 pentons localisés sur les sommets portant une projection filamenteuse constituée de glycoprotéines.
Adénylcyclase adenylcyclase Enzyme transmembranaire des membranes plasmiques de nombreuses cellules animales, liée aux protéines G. Catalyse la formation de lAMP cyclique à partir de lATP avec libération de pyrophosphate.
Adénylique (acide) adenyliqueacide
ADEPT adept Acronyme anglo-saxon pour Antibody directed enzyme prodrug therapy.3 - hydrolyse de cette dernière par l’enzyme localisée au niveau de la tumeur donc seulement au voisinage de la cible.
Adhérence adherence État de proximité de deux surfaces tendant à s’opposer à leur séparation.
Adhérent adherent En botanique, qualifie des organes différents se trouvant partiellement unis, par exemple ovaire infère et adhérent du pommier. Cf adné.
Adhésif adhesif Qualifie ou désigne une substance ou une composition capable de fixer superficiellement des matériaux entre eux par adhérence. Un produit adhésif est généralement appliqué sur un support qui assure la fixation (par exemple, sparadrap, film, bande, dispositif médical).
Adhésine adhesine Glycoprotéine participant au mécanisme permettant de lier les cellules et les bactéries entre elles et à leur récepteur, ou à une surface inerte.
Adhésion adhesion 1-action de saffilier à un organisme 2- phénomène créant ladhérence
Adhésivité adhesivite 1- Aptitude d’un matériau à adhérer à un autre par affinité lorsque l’un des deux est liquide ou pâteux; 2- aptitude d’une matière à produire l’adhésion.
Adiabatique adiabatique En thermodynamique, qualifie une transformation sans échange de chaleur entre le système étudié et le milieu extérieur.
Adipiodone adipiodone Composé formé de deux molécules dun acide benzoïque triiodé et aminé, réunies par une chaîne aliphatique à fonction amide.
Adipique (acide) adipiqueacide Diacide de formule HOOC-(CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1586).
Adipocyte adipocyte Cellule conjonctive constitutive du tissu adipeux qui participe à la biosynthèse, à l’accumulation et à la libération des triacylglycérols, avec des fonctions endocrine (leptine, résistine…) et paracrine (interleukines, facteurs angiogéniques…).
Adipokine adipokine Terme générique désignant un ensemble d’hormones peptidiques strictement produites et sécrétées par le tissu adipeux blanc. Les adipokines ont une action centrale (hypothalamus) et périphérique (muscle, hépatocyte, chondrocyte…). Ils participent à l’équilibre énergétique et à l’homéostasie du glucose et ont des actions pro- ou anti-inflammatoires.
Adiponectine adiponectine Hormone protéique sécrétée par l’adipocyte. Elle potentialise l’effet de l’insuline et accroît la translocation de GLUT4 vers la membrane plasmique, ce qui augmente l’internalisation du glucose par les tissus, diminue la production du glucose par l’hépatocyte et augmente l’oxydation des acides gras.
Adjoint adjoint Qualifie ou désigne une personne qui en assiste une autre dans certaines fonctions. Cf pharmacien adjoint.
Adjuvant adjuvant Nom d’une préparation qui, administrée en même temps et au même site quun antigène, accroît de façon non spécifique la réponse immunitaire spécifique de l’antigène auquel il est ajouté (par exemple adjuvant de Freund incomplet ou complet, sels minéraux, substances tensioactives, saponine, squalène, émulsions huile dans eau, extraits microbiens, ligands des récepteurs PRR).
ADME adme Sigle désignant quatre processus pharmacocinétiques : absorption, distribution, métabolisme et excrétion.
ADMET admet Sigle ajoutant la toxicité de la substance active aux quatre processus de l’ADME (absorption, distribution, métabolisme et excrétion).
Admicelle admicelle Agrégat de molécules amphiphiles, d’épaisseur bimoléculaire et de dimension variable, adsorbé à la surface d’un substrat solide.
ADN adn
Adné adne Qualifie des organes différents soudés entre eux sur une certaine longueur (par exemple filets des étamines et pétales de pervenche).
ADN (réparation de l') adnreparationdel Ensemble de processus par lesquels une cellule détecte et corrige les dommages affectant la molécule d’acide désoxyribonucléique (ADN). Dans des conditions habituelles dactivité métabolique et dexposition aux facteurs environnementaux, lADN dune cellule humaine normale subit plusieurs dizaines de milliers de lésions chaque jour. Ces lésions incluent des modifications chimiques des bases nucléiques composant la molécule, la formation d’adduits et de pontages inter- et intra-brin, et des cassures simple brin et double brin de lADN.Pour identifier et réparer ces différents types d’anomalies les cellules eucaryotes ont développé six systèmes principaux : la réparation par réversion directe, la réparation par excision de base (BER), la réparation par excision de nucléotides (NER), la réparation des mésappariements (NMR), la réparation par jonction dextrémités non homologues (NHEJ) et la réparation par recombinaison homologue. Certains de ces systèmes sont susceptibles de générer des réparations fautives. Les DNA polymérases ont également une fonction de réparation de l’ADN par leur activité dite « éditrice » qui permet d’éliminer un nucléotide qu’elle vient de mal apparier.
Adolescence adolescence Phase du développement humain physique et cérébral qui survient généralement entre la puberté et lâge adulte et qui suit celle de lenfance.
Adonis adonis Herbacée indigène protégée (Adonis vernalis L., Ranunculaceae) à fleurs jaunes. Parties aériennes contenant des hétérosides cardiotoniques cardénolides maintenant délaissés. Plante toxique.
Ado-trastuzumab emtansine adotrastuzumabemtansine
Adoucissant adoucissant Se dit en cosmétologie d’une substance qui calme, apaise et adoucit les sensations d’irritation, de démangeaison, de tiraillement et de picotement de la peau, des muqueuses et du cuir chevelu, par exemple l’alpha-bisabolol.
Adoucissement adoucissement
Adoxaceae adoxaceae Famille de l’ordre des Dipsacales, recomposée par APG et comprenant aujourd’hui environ 160 plantes ligneuses ou herbes à feuilles opposées et fleurs actinomorphes, avec principalement les genres Viburnum, Sambucus et Adoxa.
ADR adr Cf effet indésirable.
Adrafinil adrafinil Dérivé du diphénylméthane activateur post-synaptique des systèmes centraux d’éveil.
Adragante adragante
Adrapharm adrapharm
Adrénaline adrenaline Dérivé de la phényléthylamine, méthylé à lazote, avec une fonction alcool juxtanucléaire portée par un carbone asymétrique et deux fonctions phénol en 3,4 (type pyrocatéchol). Molécule spontanément très oxydable. Hormone produite par la médullo-surrénale sous forme lévogyre et neuromédiateur.
Adrénergie adrenergie Désigne les phénomènes et mécanismes mettant en jeu ladrénaline (hormone médullo-surrénalienne) et/ou la noradrénaline, médiateurs du système nerveux central et du système sympathique.
Adrénergique adrenergique Qualifie une propriété ou une substance mettant en jeu l’adrénaline ou la noradrénaline, cest à dire tout produit naturel ou de synthèse qui oriente la transmission neurohumorale synaptique dans le même sens que ces 2 hormones. Ainsi l’adrénaline, la dopamine qui agissent directement, alors que d’autres provoquent indirectement la libération de noradrénaline, par exemple léphédrine). Certains agissent plus spécifiquement sur les récepteurs α-1, essentiellement post-synaptiques, d’où un effet hypertenseur, vasoconstricteur ou décongestionnant (en particulier nasal), alors que ceux à effet α-2, telle la méthyl-DOPA sont antihypertenseurs.D’autres agissent plus spécifiquement sur les récepteurs β, avec un effet analeptique cardiaque et bronchodilatateur. Lorsqu’ils dérivent de l’adrénaline, ils se différencient des composés à effet α dominant par l’allongement et la ramification de la chaîne azotée (exemple isoprénaline).
Adrénocorticotrophine adrenocorticotrophine
Adrénocorticotropine (ACTH) adrenocorticotropineacth
Adrénoleucodystrophie adrenoleucodystrophie Maladie génétique transmise sur le mode récessif lié au sexe. Transmise par la femme porteuse, elle touche les garçons. La mutation du gène ABCD1 sur le bras long du chromosome Xq 28 provoque une maladie neurodégénérative et évolutive et une insuffisance surrénale (maladie dAddison). Ce gène code lALDP, une protéine transmembranaire peroxisomale impliquée dans le transport, du cytosol au peroxisome, desters-CoA des acides gras de très longue chaîne (VLCFA) dont lacide cérotique (C26:0) . Il en résulte une accumulation des VLCFA hydrophobes dans différentes fractions lipidiques et dans des protéines acylées.3- la forme cérébrale dapparition tardive désignée comme une adrénomyéloneuropathie avec déficits sensitifs et moteurs.
Adrénolytique adrenolytique Qualifie ou désigne une substance se liant sur les récepteurs α adrénergiques (par exemple prazosine) ou β (par exemple propranolol) et s’opposant à la fois aux effets de la stimulation du système sympathique et à ceux des agonistes adrénergiques.
Adrénomimétique adrenomimetique Qualifie ou désigne une substance qui reproduit les effets de ladrénaline ou de la noradrénaline.
Adressage adressage Ensemble des mécanismes qui assure le transport intracellulaire de protéines de leur site de biosynthèse à leur site de destination. Exemple : le transport de protéines formées dans le reticulum endoplasmique vers les membranes plasmiques en passant par lappareil de Golgi). Ladressage des protéines dépend des motifs peptidiques présents dans celles-ci, spécifiques de chacun des compartiments cellulaires.
Adriamycine adriamycine
Adsolubilisation adsolubilisation Solubilisation dans des admicelles, au niveau d’une interface solide-liquide, d’une substance non tensioactive qui serait incapable de s’adsorber seule.
Adsorbant adsorbant Produit (ex charbon, kaolin...) qui peut diminuer l’absorption digestive d’une substance médicamenteuse lorsqu’on l’associe à lui.
Adsorption adsorption Phénomène de surface consistant en la fixation énergique de composés solides, liquides ou gazeux à la surface d’une matière solide dite adsorbant. L’adsorption suit les lois quantitatives de Langmuir (de I. Langmuir, 1881-1957, chimiste américain, prix Nobel 1932) et de Freundlich (de H. Freundlich 1860-1941, physico-chimiste germano-américain) qui régissent les équilibres d’adsorption.
Aducanumab aducanumab Anticorps monoclonal humain, de type IgG1, dirigé contre les agrégats de peptides β-amyloïdes solubles et insolubles. L’agrégation de ces peptides forme des plaques au sein du parenchyme cérébral au cours de la maladie d’Alzheimer (plaques séniles extracellulaires).
Adventice adventice Qualifie ou désigne une plante introduite de façon souvent involontaire, ne se naturalisant pas entièrement sauf si l’homme maintient un milieu artificiel qui lui convient (friche,…) ; par extension, se dit d’une plante « indésirable » ou « mauvaise herbe » présente dans une culture (par exemple véronique, coquelicot)
Adventif adventif En botanique, qualifie un organe, surtout racine ou bourgeon, qui apparaît dans une position inhabituelle, ne respectant pas les processus normaux de ramifications ; exemple : une racine adventive sur la tige de lierre grimpant, les racines ayant habituellement une position terminale et axiale.
Aedes aedes Moustique cosmopolite de la famille des Culicidae. Le genre Aedes, en particulier le sous-genre Stegomyia, est vecteur d’arboviroses (méningo-encéphalites virales), de la dengue, du chikungunya (A. albopictus), de la fièvre jaune et de filarioses.
Aéro-anaérobie aeroanaerobie Micro-organisme capable de vivre en présence doxygène ou en son absence (hydrogène ou azote).
Aérobie aerobie 1- adj. Qualifie tout processus biochimique tributaire de loxygène moléculaire ; 2- n.m. micro-organisme ayant besoin doxygène libre pour assurer sa survie.
Aérobiose aerobiose Ensemble des conditions de vie en milieu aérobie.
Aerococcus aerococcus Genre de la famille des Aerococcaceae. Cocci à Gram positif immobiles, aéro-anaérobies. Aerococcus viridans, bactérie opportuniste responsable dendocardites infectieuses.
Aérogastrie aerogastrie Accumulation d’air dans l’estomac susceptible de provoquer sa distension.
Aérogel aerogel Gel dans lequel la composante liquide a été remplacée par du gaz. Matériau poreux présentant une aire spécifique élevée et une densité très faible généralement, obtenu par extraction ou séchage d’un gel en conditions supercritiques. Cf fluide supercritique.
Aeromonas aeromonas Genre de la famille des Aeromonadaceae. Bacilles immobiles ou mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs, asporulés, non capsulés. Germes des eaux douces et salées et des produits alimentaires, infectant principalement poissons et coquillages.
Aéropalynologie aeropalynologie Étude des pollens (plantes à fleurs) et des spores (champignons) qui sont en suspension dans l’air et potentiellement allergisants.
Aérophagie aerophagie Déglutition dair excessive, le plus souvent inconsciente, qui pénètre dans lœsophage et lestomac et provoque des manifestations pathologiques dont des éructations, puis éventuellement une dilatation de ces organes.
Aéroponie aeroponie Forme de culture hors-sol sans substrat avec un approvisionnement permanent sur les racines, deau et déléments nutritifs, par vaporisation. Les racines des plantes se développent dans lair dans des systèmes contraints selon le type de culture (horticulture maraîchère, floriculture...).
Aérosol aerosol Dispersion dun produit solide ou liquide dans un gaz. Selon les conditions de fabrication, le diamètre des particules peut varier entre 0,001 et 10 μm.
AESA aesa
Aescine aescine Terme désignant un mélange de saponosides triterpéniques extrait des marrons d’Inde (graines du marronnier d’Inde, Aesculus hippocastanum, Sapindaceae). Structure constituée d’un aglycone triterpénique polyhydroxylé variable, partiellement estérifié sur les fonctions hydroxyle en C-21 et C-22, dont lhydroxyle porté par le C-3 est uni par une liaison osidique à un acide D-glucuronique lui-même lié à deux oses de nature variable. Propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses et anti-exsudatives.
Aesculus aesculus Genre de Sapindaceae (incluant Hippocastanaceae), dont Æsculus hippocastanum, le marronnier d’Inde, grand arbre caractéristique par ses feuilles composées et palmées, ses fleurs rassemblées en thyrses, et ses capsules épineuses contenant chacune une grosse graine toxique (à ne pas confondre avec la châtaigne comestible, fruit du châtaignier).
Aethusa aethusa Genre d’Apiaceae, dont Æthusa cynapium, la petite ciguë, petite herbe annuelle adventice des jardins, peu odorante, aux feuilles ressemblant à celles du persil ou surtout du cerfeuil, à ombelles de petites fleurs blanches caractéristiques par leurs involucelles à bractées réfléchies ; ses principes toxiques, les polyines, se trouvent dans les racines.
Afamélanotide afamelanotide Tridécapeptide synthétique, analogue de l’hormone mélanotrope α-MSH (α-melanocyte-stimulating hormone). La séquence dacides aminés est : Ac-Ser-Tyr-Ser-Nle-Glu-His-D-Phe-Arg-Trp-Gly-Lys-Pro-Val-NH2.Agoniste des récepteurs de la mélanocortine, l’afamélanotide se lie principalement au récepteur de la mélanocortine de type 1 (MC1R), en activant la synthèse de l’eumélanine. Sa liaison au récepteur persiste plus longtemps que celle de l’α-MSH, ce qui explique en partie sa résistance à la dégradation immédiate par les enzymes sériques ou protéolytiques.
Afamitresgène autoleucel afamitresgeneautoleucel Produit d’immunothérapie à base de lymphocytes T CD4+ et CD8+ autologues, cellules mononucléées du sang périphérique obtenues par leucophérèse, qui sont transduits par un vecteur lentiviral auto-inactivant (SIN), dérivé du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), codant un récepteur de lymphocytes T (TCR) à affinité augmentée, spécifique du peptide HLA-A02 de l’antigène du mélanome humain A4 (membre A4 de la famille MAGE, antigène MAGE-4), sous le contrôle d’un promoteur du facteur d’élongation alpha 1 (EF1a).Les cellules expriment les marqueurs de migration des ganglions lymphatiques CCR7 et CD62L, les isoformes CD45RA et CD45R0 du CD45, les marqueurs costimulateurs CD27 et CD28, le récepteur CD127 de l’interleukine-7 (IL-7) et les récepteurs de chimiokines CXCR3. Les cellules secrètent de l’interleukine-2 (IL-2), le facteur de nécrose tumorale (TNF-alpha, TNFα), l’interféron-gamma (interféron-γ, IFN-gamma), des granzymes, l’interleukine-4 (IL-4), l’interleukine-13 (IL-13) et l’interleukine-17 (IL-17) au moment de leur activation.
Afatinib afatinib Inhibiteur irréversible des fonctions tyrosine kinases des récepteurs de facteurs de croissance épidermique HER1 (ErbB), eux‑mêmes impliqués dans les mécanismes de signalisation intracellulaire contrôlant la croissance, la survie, ladhésion, la migration ainsi que la différenciation de la cellule.
Afécal afecal Caractère d’une exonération aqueuse expulsée par lanus contenant peu ou pas de résidus ou fibres alimentaires, de produits de sécrétion ou d’excrétion intestinale et peu de bactéries de putréfaction. Exemple, selles dans l’amoebose (crachat rectal).
Affect affect Réaction psychique ou immédiate dans des situations agréables ou désagréables. Peut désigner un état mental et émotionnel, par opposition à un état cognitif, ou une sensation de plaisir ou de désagrément provoquée par un stimulus (aspect élémentaire de l’affectivité).
Affection affection Terme générique désignant tout processus morbide, sans préjuger de ses causes.
Affinité affinite Terme qui exprime un rapport de conformité, de ressemblance, de complémentarité ou de liaison par exemple affinité entre enzyme et substrat en enzymologie, complémentarité entre antigène et anticorps en immunologie, tendance que présente un réactif à réagir avec un autre.
Affusion affusion Opération (analytique, pharmacotechnique) consistant à verser un liquide par fractions successives sur un autre liquide, un solide ou sur une partie du corps d’un patient.
Afipia afipia Bactérie récemment décrite par ce laboratoire de Washington. Petit bacille à Gram négatif, mobile, dont il existe six espèces : Afipia relis, responsable dun petit nombre de cas de maladie des griffes du chat, A. clevelandensis, A. broomeae et trois autres appelées 1B, 2B et 3B.
Aflatoxines aflatoxine Les aflatoxines font partie d’une grande famille de mycotoxines (environ 20). Toutes dérivées de la difuranocoumarine, elles sont classées en deux groupes, selon leurs structures et leur fluorescence sous rayonnement UV. Les aflatoxines de type B et G fluorescent respectivement en bleu et en vert (B pour blue et G pour green) sous rayonnement UV (répétition). Les quatre aflatoxines AFB1, AFB2, AFG1 et AFG2, auxquelles il faut ajouter les aflatoxines M1 et M2 qui sont les métabolites hydroxylés de AFB1 et AFB2 respectivement, retrouvées dans le lait des mammifères (M pour milk) ont été incriminées dans des mycotoxicoses. Les champignons producteurs de ces mycotoxines sont Aspergillus flavus, A. parasiticus et A. nomius. En plus des quatre aflatoxines susmentionnées, ces champignons produisent également dautres substances telles que laflatoxicol et la stérigmatocystine. Laflatoxine la plus fréquemment retrouvée dans les échantillons daliments contaminés est lAFB1 et les trois autres ne sont généralement pas trouvées en labsence dAFB1. Les champignons producteurs daflatoxines prolifèrent dans les zones à climat chaud et humide et la présence d’aflatoxines dans les aliments peut résulter dune contamination fongique avant et après la récolte.
Aflibercept aflibercept Protéine de fusion recombinante composée des fragments des domaines extracellulaires des récepteurs de type 1 et 2 des VEGF (facteur de croissance de lendothélium vasculaire) humains, fusionnés au fragment Fc de lIgG1 humaine. Cette substance active est obtenue par la technologie de lADN recombinant. Elle agit en se liant au VEGF et au PlGF (facteur de croissance placentaire). Ces facteurs angiogéniques sont impliqués dans la stimulation de la croissance anormale des vaisseaux sanguins chez les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à lâge (DMLA). Grâce au blocage de ces facteurs, laflibercept réduit la croissance des vaisseaux sanguins et limite lépanchement, ainsi que le gonflement.
AFM afm
AFNOR afnor
AFP afp
Afssaps afssaps
After-shave aftershave
Ag ag
Agalsidase agalsidase Terme désignant deux formes d’alpha‑galactosidase recombinante humaine utilisée en enzymothérapie substitutive dans la maladie de Fabry, maladie de surcharge liée à l’X. Cette enzyme catalyse la libération de lα -D-galactose situé en position terminale des glycosphingolipides  ; son absence dans la maladie de Fabry conduit à laccumulation lysosomale du substrat, le globotriaosylcéramide (Gb3), dans de nombreux tissus.Cf sphingolipidose
Agame agame Se dit d’un organisme qui se reproduit sans l’intervention de gamètes et peut donc se perpétuer, identique à lui-même, de génération en génération.
Agammaglobulinémie agammaglobulinemie Absence (ou niveau extrêmement bas) dimmunoglobulines sériques, par suite du déficit de lymphocytes B circulants alors que les prélymphocytes B sont présents dans la moelle osseuse. Ce déficit se traduit par une forte diminution des défenses immunitaires de lorganisme. Une agammaglobulinémie peut être acquise ou génétiquement déterminée. Lagammaglobulinémie héréditaire récessive liée à lX, ou maladie de Bruton (de Ogden Carr Bruton, 1908 – 2003, pédiatre américain qui a découvert cette pathologie en 1952), est due à une mutation du gène de la tyrosine kinase BTK (Bruton tyrosine kinase), entraînant, chez le garçon, une absence de maturation des précurseurs des lymphocytes B aux stades précoces de leur différenciation.
Agar agar agaragar
Agaric agaric Au cours de l’histoire de la mycologie, ce terme a d’abord désigné des champignons à sporophore bien visible (comme l’agaric officinal, aujourd’hui un polypore, Laricifomes officinales) mais a vite été restreint aux espèces dont les sporophores portent des lamelles. Aujourd’hui ce terme, au sens strict, est synonyme de psalliote et désigne le genre Agaricus (famille des Agaricaceae).
Agaricaceae agaricaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore lamellé, sporée brun terne à brun-noir, lames libres, voile partiel annuliforme parfois complexe ou doublé d’une armille, saprotrophe. Le genre principal est le genre Agaricus, qui renferme des espèces comestibles réputées (A. campestris L. : Fr., le rosé des prés) et éventuellement cultivables industriellement (A. bisporus J.E. Lange, le champignon de Paris), des espèces toxiques (A. xanthoderme Genevier, A. bresadolanus Bohus) responsables d’un syndrome gastro-intestinal, des espèces médicinales (A. subrufescens Peck [= A. blazer Murrill]) dont les activités pharmacologiques (surtout anticancéreuses) sont à l’étude.
Agaricoïde agaricoide 1- Qualifie un sporophore de champignon lamellé par opposition aux espèces non lamellées. 2- Qualifie la silhouette, le port d’un champignon dont les lames sont libres et qui possède un voile partiel annuliforme.
Agaricomycètes agaricomycetes Dans le système de classification des Basidiomycota, ensemble correspondant à ce que l’on a aussi appelé Agaricomycetidae, mais considéré au rang de classe (-mycètes). Au sens le plus strict actuel, cette classe renferme la majorité des Agaricomycotina, à l’exclusion des Tremellomycètes (trémelles et affines) et Dacrymycètes.
Agaricomycetidae agaricomycetidae Dans le système de classification des Basidiomycota, ensemble renfermant les espèces typiquement lamellées, considéré au rang hiérarchique de sous-classe (-mycetideae). Le périmètre de ce groupe a évolué au fil du temps et on en a rapidement exclu au moins les Russulaceae (russules et lactaires). Au sens le plus strict actuel, cette sous-classe relève des Agaricomycètes et renferme la plupart des ordres typiquement lamellés, mais aussi quelques groupes gastéroïdes ou sécotioïdes.
Agaricomycotina agaricomycotina Subdivision (ou sous-phylum) des Basidiomycota, renfermant, dans le système actuel, les classes Dacrymycètes, Tremellomycètes et Agaricomycètes.
Agaricus agaricus
Agastrie agastrie Situation marquée par l’absence d’estomac.
Agave agave Genre d’Asparagaceae originaire d’Amérique tropicale, aux feuilles coriaces et succulentes et très grandes inflorescences (plantes monocarpiques) ; leur sève fermentée fournit le pulque, et Agave tequilana est à l’origine de la tequila ; les fibres cellulosiques d’Agave sisalana constituent le sisal.
Age age Période écoulée depuis la naissance
Agence agence Organisation ayant pour finalité des actions dans un domaine particulier ou un certain type d’action(s).
Agent agent Responsable d’une agence ou d’une action.
Agglomérat agglomerat Elément compact formé de produits proches les uns des autres, quils soient ou non adhérents.
Agglomération agglomeration Action de réunir en une masse ou résultat de cette action.
Agglutinant agglutinant Substance qui agglutine, qui réunit en collant.
Agglutination agglutination
Agglutinine agglutinine Anticorps dont la fixation sur lantigène spécifique entraîne une réaction dagglutination (par exemple agglutination de bactéries ou de particules de latex recouvertes dantigène).
Agglutinogène agglutinogene Antigène constitutif de la surface dun corps figuré, par exemple bactérie ou hématie, qui provoque son agglutination en présence de lanticorps spécifique.
Aggregatibacter aggregatibacter Genre de bactéries de la famille des Pasteurellaceae, composé de trois espèces (A. aphrophilus A. actinomycetemcomitans et A. segnis). Bacilles à Gram négatif, commensaux de la cavité buccale. A. actinomycetemcomitans et A. aphrophilus appartiennent aux bactéries du groupe HACEK, bactéries de croissance difficile, responsables d’endocardites et d’abcès cérébraux.
Agitateur agitateur Outil ou dispositif tel qu’une baguette (stirring rod) en matériau inerte permettant, en vue d’en homogénéiser la composition et/ou la température d’agiter des liquides en leur communiquant des mouvements plus ou moins désordonnés soit en les brassant soit en imprimant à leur récipient un mouvement périodique.
Aglycone aglycone Partie non glucidique d’un hétéroside.
Agmatine agmatine Ptomaïne dérivée de larginine par décarboxylation, précurseur de polyamines. Des études expérimentales suggèrent des effets neuroprotecteurs, neuromodulateurs (notamment par modulation de la production de NO) et antalgiques (par potentialisation des effets analgésiques des morphiniques et réduction de la dépendance à ce type de substance).
Agnosie agnosie Trouble cognitif qui se manifeste par un déficit de la capacité de reconnaissance. Lagnosie est une atteinte (au niveau cérébral) des fonctions dintégration perceptive, caractérisée par lincapacité à nommer, identifier des objets, des visages, des formes... Le patient ne sait littéralement plus "reconnaitre". Elle est une perte de fonction sensorielle due à une lésion cérébrale, sans atteinte des organes sensoriels.On distingue plusieurs types dagnosie selon les modalités touchées (agnosie visuelle, tactile, auditive...), mais certaines agnosies sont supramodales (comme les agnosies spatiales).
Agomélatine agomelatine Analogue de la mélatonine correspondant au remplacement du noyau indole par un groupement naphtalène. Lagomélatine possède à la fois des effets agonistes sur les récepteurs MT1/MT2 de la mélatonine et des effets antagonistes sérotoninergiques 5-HT.
Agonie agonie Période de transition entre la vie et la mort au cours de laquelle les fonctions vitales sarrêtent graduellement.
Agonisme agonisme Propriété dune substance de produire un effet agoniste (stimulant) sur un récepteur.
Agoniste agoniste Qualifie ou désigne une substance qui agit sur un ou plusieurs récepteurs définis. Par exemple, un agoniste cholinergique agit sur les récepteurs cholinergiques (récepteurs de lacétylcholine).
Agrafe agrafe Dispositif médical consistant en une petite lame métallique recourbée ; utilisée pour fermer une plaie ou une incision. Cf agrafeuse.
Agrafeuse agrafeuse Dispositif médical destiné à poser des agrafes notamment cutanées, constitué d’une pince munie d’un chargeur d’agrafes.
Agranulocytose agranulocytose Diminution sévère de la concentration des granulocytes du sang, le plus souvent d’étiologie iatrogène. On parle d’agranulocytose lorsque le nombre des granulocytes neutrophiles circulants est inférieur à 0,3x10/L (‹300/µL).
Agrégat agregat Masse de forme et de consistance mal définie, produite par la réunion de plusieurs éléments distincts.
Agrégation agregation 1- Action de réunir en un tout, en un ensemble unique ; 2- Incorporation dans un corps, une compagnie (par exemple concours d’agrégation).
Agrément agrement
Agrésome agresome Les agrésomes sont formés d’agrégats de protéines mal repliées ubiquitinylées. Les agrégats sont transportés le long des microtubules vers le centre d’organisations des microtubules (MTOC) où ils sont stockés sous forme d’un agrésome. La formation de l’agrésome est un mécanisme de défense cellulaire pour réduire la toxicité des microagrégats protéiques. Les agrésomes sont éliminés par autophagie.
Agripaume agripaume Herbacée indigène (Leonurus cardiaca L., Lamiaceae ex-Labiées).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1833 corrigé 10.0).
Agrobacterium agrobacterium Genre de bactéries de la famille des Rhizobiaceae. Bacilles à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs ou aérobies stricts, oxydase positive.
Agrocybe agrocybe Genre de Bolbitiaceae, souvent de silhouette collybioïde à tricholomoïde, parmi lesquelles A. cylindracea (ou aegerita) (la pholiote du peuplier ou pivoulade) est une espèce lignicole comestible, surtout recherchée dans le Sud-Ouest de la France (nom vernaculaire : pivoulade). Saprotrophes lignicoles, terricoles ou muscicoles.
Agrume agrume Nom générique des fruits des genres Citrus et Poncirus (famille des Rutaceae, exemple citronnier) : une baie à paroi coriace ou hespéride, limitée par un épicarpe coloré ou « zeste » riche en poches sécrétrices schizolysigènes, et contenant un endocarpe formé de poils gonflés de suc garnissant l’épiderme interne de chaque carpelle (« quartier »).
AIDS aids
Aigremoine aigremoine Herbacée indigène (Agrimonia eupatoria L., Rosaceae). Sommité fleurie contenant des composés polyphénoliques (tanins, flavonoïdes) ; propriétés antidiarrhéiques et astringentes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1587 corrigé 10.0).
Aigrette aigrette
Aigu aigu En botanique, qualifie un organe (par exemple une feuille) dont le sommet se rétrécit en pointe (par exemple les lobes de la feuille d’armoise commune).En toxicologie, se dit dune toxicité provoquée par une administration unique.
Aiguille aiguille En botanique, désigne une feuille de Gymnospermes en forme d’aiguille (par exemple feuille de pin, de genévrier).
Aiguillon aiguillon En botanique, désigne une excroissance rigide, courte et acérée, d’origine épidermique et pouvant être facilement détachée sans blesser les tissus internes (ex aiguillons des tiges de ronce ou de certains rosiers). Cf épine.
Ail ail Herbacée vivace bulbeuse (Allium sativum L., Amaryllidaceae, précédemment Liliaceae) souvent cultivée comme annuelle, à emplois alimentaires et pharmaceutiques. Bulbe contenant de l’alliine (composé organosoufré, S-allylcystéine) décomposable sous l’effet de l’alliinase en allicine puis en disulfure de diallyle ; également présence de produits de condensation de l’allicine (ajoènes). On lui attribue diverses activités (antibactériennes, antifongiques, antiagrégantes plaquettaires, hypocholestérolémiantes, antihypertensives…).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2019, 1216 (poudre d).
Aile aile Terme général pour un organe aplati.
AINS ains
Air air Fluide gazeux compressible, expansible, liquéfiable, composé dun mélange dazote (78 %), de dioxygène (21 %), de gaz rares et, en proportions faibles et variables, de vapeur deau et de dioxyde de carbone.
Aire aire Étendue ou région définie ou sa mesure.
Airelle myrtille airellemyrtille
AIT ait
Ajellomyces ajellomyces Ajellomyces dermatitidis est la téléomorphe de Blastomyces dermatitidis , agent de la blastomycose nord-américaine.
Ajmalicine ajmalicine
Ajoène ajoene Composé organosoufré, produit de condensation de l’allicine, présent dans le bulbe d’ail sous forme de deux stéréoisomères, les Z- et E-ajoènes.
Ajout dosé ajoutdose Cf addition connue de lanalyte.
Ajustement ajustement Faible variation imposée à un paramètre opératoire par rapport à sa valeur nominale de façon à assurer la qualité métrologique requise du résultat d’une analyse
Akathisie akathisie
Akène akene Fruit sec indéhiscent dont l’unique graine n’est pas soudée au péricarpe (par exemple gland du chêne, akène de la clématite, akène du pissenlit).
Akinésie akinesie Réduction et ralentissement de toute activité motrice volontaire par atteinte des circuits neuronaux, le plus souvent en amont du cortex moteur. Fait partie des symptômes de la maladie de Parkinson.
Alanine (Ala, A) alaninealaa Acide aminé aliphatique hydrophobe qui, sous la forme L, est un constituant des protéines. Non indispensable chez lHomme, fait partie du groupe des acides aminés glucoformateurs.
Alanine β alanineb
Alastrim alastrim Virose épidémique et contagieuse due à un orthopoxvirus avec fièvre, céphalées, parfois vomissements ainsi que des pustules crouteuses et inflammatoires de la peau. Il peut se compliquer d’œdème, myélite et encéphalite.
Albendazole albendazole Composé benzimidazolé à fonctions uréthane et thioéther de phénol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1386).
Albiglutide albiglutide Incrétinomimétique résistant à la dipeptidyl-peptidase (DDP-4), constitué de 2 copies du GLP-1 modifié génétiquement, liées à la sérumalbumine. Il active le récepteur du GLP-1, stimulant de façon glucose-dépendante la sécrétion dinsuline et inhibant la sécrétion de glucagon avec un ralentissement de la vidange gastrique et un effet anorexigène central.
Albinisme albinisme Terme générique désignant un groupe de maladies d’origine le plus fréquemment génétique. L’albinisme primaire oculo-cutané (OCA) est transmis sur le mode autosomique récessif. Il est caractérisé par une hypopigmentation plus ou moins accentuée des cheveux et de la peau et par une pathologie oculaire avec hypopigmentation de l’iris et un nystagmus.
Albright (maladie d’) albrightmaladied Maladie génétique transmise sur le mode autosomique récessif qui frappe les os et les cartilages avec souvent des déformations du squelette et des lésions pigmentaires café-au-lait de la peau. Chez l’adolescente, la maladie d’Albright déclenche systématiquement une puberté précoce.
Albuginée albuginee En anatomie, capsule conjonctive de nature fibreuse et élastique, blanche, entourant certains organes génitaux tels que le testicule, lovaire, le corps caverneux et le corps spongieux. Dans le testicule, de nombreuses cloisons, partant de la face interne de lalbuginée, divisent le parenchyme testiculaire en lobules renfermant les tubes séminifères.
Albumen albumen En botanique, tissu de réserve triploïde de la graine des angiospermes, riche en amidon et qui sera consommé par l’embryon : soit de façon précoce pendant la maturation de la graine (graine dite exalbuminée, exemple haricot), soit de façon tardive, l’albumen étant encore présent lorsque l’embryon a achevé son développement (graine dite albuminée, exemple ricin). Cet albumen peut aussi être oléagineux (par exemple cocotier) ou protéagineux (par exemple pois, ricin).
Albumine albumine Terme qui désigne un groupe de protéines globulaires de MM comprises en général entre 50 000 et 70 000 Da (lactalbumine, ovalbumine, sérumalbumine...).
Albuminémie albuminemie Concentration de lalbumine dans le sang, normalement comprise entre 36 et 45 g/L.
Albuminurie albuminurie Présence et concentration de lalbumine dans lurine.
Albuvirtide albuvirtide Polypeptide de synthèse de 36 acides aminés, modifié par une molécule d’acide 3-maléimimidopropionique. Ce composé antiviral, de la classe des inhibiteurs de fusion (Cf enfuvirtide) est dérivé dune séquence issue de la région NH2-terminale de la glycoprotéine gp41 du virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1) ; il se lie spécifiquement à cette glycoprotéine de lenveloppe virale et bloque le réarrangement structural (formation d’un faisceau de 6 hélices) nécessaire à la fusion des membranes virales et cellulaires ; il empêche ainsi le virus de pénétrer dans les cellules cibles.
Alcaftadine alcaftadine Antagoniste de trois récepteurs histaminiques (1, 2 et 4), notamment du récepteur H.
Alcali alcali Appellation générique des solutions aqueuses d’un hydroxyde de métal alcalin ou d’hydroxyde d’ammonium ainsi que de leurs oxydes.
Alcaligenes alcaligenes Genre de bactéries appartenant à la famille des Alcaligenaceae. Coccobacilles à Gram négatif, aérobies stricts, oxydase et catalase positifs, alcalinisant le milieu de culture.
Alcalin alcalin 1- adj. Qualifie les propriétés basiques d’une solution aqueuse contenant un hydroxyde dalcalin. Par extension alcaline qualifie aussi les propriétés d’une solution aqueuse de pH supérieur à 7 quel que soit l’agent basique présent.En thérapeutique, sel susceptible de neutraliser un acide. Cf antiacide.
Alcaliniser alcaliniser Donner à un milieu un caractère basique, quel que soit l’agent.
Alcalinité alcalinite Caractère basique d’un milieu liquide.
Alcalino-terreux alcalinoterreux Qualifie ou désigne les métaux du deuxième groupe de la classification périodique (béryllium excepté) : magnésium, calcium, strontium, baryum. Leurs propriétés sont intermédiaires entre celles des alcalins et celles des autres métaux.
Alcaloïde alcaloide Nom générique pour de très nombreuses substances naturelles contenant un ou plusieurs atomes d’azote dans un état d’oxydation négatif, en principe engagés dans un cycle, et leur conférant des propriétés basiques plus ou moins marquées. Sous forme de bases, ils sont en général insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants organiques apolaires ; sous forme de sels les solubilités sont inverses ; ils cristallisent souvent à l’état solide. Les alcaloïdes donnent des réactions de précipitation avec plusieurs réactifs relativement spécifiques dits « réactifs généraux des alcaloïdes » : réactifs de Mayer, de Dragendorff. Biosynthétiquement, c’est un acide aminé qui apporte l’atome d’azote dans la majorité des cas ; parfois origine différente, par exemple alcaloïdes d’origine polyacétique (coniine de la ciguë) ou encore terpénique (aconitine des aconits).
Alcalose alcalose État pathologique dû à un trouble de l’homéostasie de lion H caractérisé par une augmentation du pH sanguin (valeurs usuelles 7,35 - 7,45) et des liquides extracellulaires. Peut avoir une étiologie métabolique (excès de bicarbonates, pertes digestives ou rénales dacides ou de chlorures) ou respiratoire (hyperventilation pulmonaire).
Alcane alcane Hydrocarbure saturé de formule brute C. Les alcanes peuvent être linéaires ou ramifiés. Leur nomenclature sert de base à celle de tous les composés organiques. Les premiers termes ont des noms communs, méthane, éthane, propane, butane; à partir de cinq atomes de carbone, on utilise le préfixe grec correspondant au nombre de carbones de la chaîne, suivi du suffixe -ane, pentane, hexane, heptane… etc.
Alcaptonurie alcaptonurie Maladie génétique transmise sur le mode autosomique récessif. Cette erreur innée du métabolisme de la tyrosine est caractérisée par accumulation et dépôt d’acide homogentisique polymérisé sur les tendons, les cartilages et les tissus fibreux avec excrétion urinaire dalcaptone brunissant à lair en milieu alcalin.
Alcène alcene Hydrocarbure insaturé de formule brute C. Lorsque chacun des carbones de la double liaison porte un substituant différent de H, on distingue, en fonction de la stéréochimie, des alcènes cis et trans. Dans le cas général d’une isomérie géométrique, on distingue les isomères E et Z.
Alchémille alchemille Herbacée indigène polymorphe (Alchemilla vulgaris L., Rosaceae). Parties aériennes riches en tanins ; propriétés antidiarrhéiques et astringentes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2019, 1387).
Alcloxa alcloxa Allantoïnate de chlorhydroxy-aluminium.
Alcool alcool Molécule comportant un groupement hydroxyle –OH sur un carbone à l’état d’hybridation sp.
Alcoolat alcoolat Préparation liquide et odorante parfois appelée esprit, eau, baume, essence, quintessence, goutte, élixir et obtenue en deux temps : macération alcoolique de plantes puis distillation de la solution alcoolique. Ne contient que les constituants volatils des plantes.
Alcoolature alcoolature Préparation liquide obtenue par macération ou décoction alcoolique de plantes fraîches contenant des substances actives fragiles (alcoolatures de citron, de marron d’inde, de valériane…).
Alcoolémie alcoolemie Présence passagère dalcool éthylique dans le sang. La teneur maximale est atteinte 30 min après absorption orale et est à peu près égale au rapport poids alcool ingéré/poids corporel.
Alcoolisme alcoolisme Ensemble des manifestations morbides avec leurs séquelles somatiques, psychiques et sociales, induites par addiction à l’alcool.
Alcoomètre alcoometre Aréomètre, instrument analogue à un densimètre permettant de connaître directement le volume déthanol pur que contiennent 100 volumes dun mélange déthanol et deau (à l’exclusion de toute autre substance). Il est lesté de manière que, dans leau distillée, à 15° C, laffleurement ait lieu au bas de la tige (graduation zéro), et, dans léthanol pur, au sommet de celle-ci, les graduations intermédiaires étant obtenues expérimentalement à laide de mélanges en proportions connues.
Alcootest alcootest
Alcyne alcyne hydrocarbure insaturé de formule brute C, comportant une triple liaison. Les carbones sont à l’état d’hybridation sp, ce qui confère à l’alcyne une structure linéaire rigide.
Aldarique (acide) aldariqueacide Diacide résultant de l’oxydation de la fonction aldéhydique et de la fonction alcool primaire d’un aldose.
Aldéhyde aldehyde Espèce chimique comportant un groupement carbonyle lié à un hydrogène et soit à un autre hydrogène (formaldéhyde) soit à un reste carboné. Exemple éthanal.
Aldesleukine aldesleukine Interleukine-2 recombinante, produite par génie génétique différant légèrement de l’IL 2 naturelle (ici protéine non glycosylée, sans alanine N–terminale, avec une cystéine à la place d’une sérine), immunostimulante (cancers rénaux métastasés).
Aldioxa aldioxa Allantoïnate de chlorhydroxy-aluminium.
Aldol aldol Molécule comportant simultanément une fonction aldéhydique et une fonction alcool. Désigne plus particulièrement un aldol où la fonction alcool est en β de la fonction aldéhydique et qui résulte d’une réaction d’aldolisation ou de la formation d’une liaison carbone-carbone entre deux dérivés carbonylés (aldéhyde ou cétone).
Aldolase aldolase
Aldose aldose Molécule d’ose comportant une fonction aldéhydique, libre ou sous forme hémi-acétalique. Ex glucose, galactose, etc.
Aldostérone aldosterone Stéroïde, hormone minéralocorticoïde, biosynthétisée dans la zone glomérulée de la corticosurrénale, en particulier sous laction de lACTH, de l’angiotensine II ou du K et de leau au niveau du tube contourné distal du néphron, doù lintérêt danti-aldostérones comme diurétiques. Elle participe à certaines formes dhypertension du fait de son implication dans le système rénine-angiotensine.
Aldoxime aldoxime Oxime formée à partir d’un aldéhyde.
Aldoxorubicine aldoxorubicine Antibiotique antitumoral ou néoplasique hémisynthétique de la classe des anthracyclines, obtenu à partir de la doxorubicine. De structure 6-maléimidocaproylhydrazone de doxorubicine, cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) de la doxorubicine qui est libérée in vivo par hydrolyse en milieu acide de la fonction hydrazone (bras de liaison avec la chaîne 6-maléimido caproyle). Cf anthracycline.L’aldoxorubicine a été développée pour diminuer la cardiotoxicité de la doxorubicine et en modifier la pharmacocinétique : i) après administration, laldoxorubicine se lie rapidement à lalbumine, diminuant les concentrations dans les tissus cibles sains (cœur, moelle osseuse et épithélium gastro‑intestinal ; ii) la doxorubicine est libérée au sein de la tumeur (pH acide).
Aléatoire aleatoire Qui est gouverné par le hasard ; en mathématique, grandeur régie par une loi de probabilité. Une variable aléatoire est une fonction définie sur lensemble des éventualités, cest-à-dire lensemble des résultats possibles dune expérience aléatoire. Cf randomisation, variable.
Alectinib alectinib Inhibiteur de la kinase du lymphome anaplasique (ALK, Anaplastic lymphoma kinase). Actif sur les cellules tumorales porteuses de translocations EML4 (Echinoderm microtubule-associated protein-like 4) – ALK, à lorigine dune protéine de fusion oncogénique impliquée dans la genèse et le processus métastatique de cancers du poumon non à petites cellules (NSCLC).
Aléfacept alefacept Immunoglobuline LFA3-IgG1 (protéine de fusion humaine recombinante) qui bloque le récepteur CD2 présent à la surface des cellules T en empêchant la prolifération de ces cellules, mécanisme clé du psoriasis. Il sagit dune protéine de fusion de LFA-3 (leukocyte function antigen-3) et du fragment Fc dune immunoglobuline humaine IgG1.
Alemtuzumab alemtuzumab Anticorps monoclonal humanisé recombinant (immunoglobuline IgG) qui se lie à la glycoprotéine CD52 exprimée à la surface cellulaire de 95 % des lymphocytes B et T, normaux ou malins, en entraînant la lyse des lymphocytes.
Alendronate alendronate Biphosphonate exerçant un effet anti-ostéoclastique.
Alendronique (acide) alendroniqueacide Bisphosphonate, composé organo-phosphoré inhibiteur de la résorption osseuse.
Alerte alerte Information reçue ou émise dont le contenu présente un caractère de gravité potentiel ou avéré tel qu’il nécessite la mise en œuvre, en urgence, d’actions préventives ou correctives.
Alèse alese Pièce de tissu, parfois pliée en plusieurs épaisseurs, utilisée pour soulever les malades alités, ou glissée pour protéger le matelas des souillures, sécrétions, contaminations diverses... Le tissu est alors souvent imperméabilisé ou remplacé par une feuille de caoutchouc ou de plastique. Il existe aussi des alèses absorbantes de l’urine ou anti-escarres à usage unique.
Aleurone aleurone Corpuscule issu de la déshydratation de vacuoles, localisé dans les cellules périphériques de l’albumen, constituant une réserve protéique développée chez certaines graines (Poaceae ex-Graminées, ricin).
Alfacalcidol alfacalcidol Dérivé 1-alpha hydroxylé du cholécalciférol ou vitamine DInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1286).
Alfalfa alfalfa
Alfentanil (chlorhydrate d') alfentanil Analgésique central analogue morphinique de synthèse.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1062).
Alfuzosine (chlorhydrate d') alfuzosine Alpha-1 bloqueur.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 1287).
Algie algie Douleur dont lorigine nest pas provoquée par la lésion anatomique patente d’une zone ou d’un organe.
Alginate de sodium alginatedesodium Sel de l’acide alginique, polymère polysaccharidique extrait de certaines algues marines (laminaires).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 0625).
Alginique (acide) alginique Mélange d’acides polyuroniques constitués par des résidus des acides D-mannuronique et L-guluronique. Obtenu principalement à partir d’algues brunes (Phaeophyceae) des genres Ascophyllum, Fucus, Laminaria (Laminaire) et Macrocystis (les États-Unis, l’Europe, le Japon et désormais aussi la Chine sont les principaux producteurs).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 0591 et 0625 (alginate de sodium).
Alglucosidase alfa alglucosidasealfa
Algorithme algorithme Première étape de la conception d’un logiciel en vue de la réalisation d’un processus informatique qui est souvent l’analogue virtuel d’un processus purement expérimental. Son écriture consiste : en l’identification des opérations logiques à effectuer pour la réalisation du processus. en leur classement par ordre chronologique (l’ensemble des deux premières opérations étant souvent appelé établissement du modèle). en leur écriture en suivant la logique de fonctionnement des ordinateurs. Il est souvent écrit en langage courant et doit l’être, en principe, de telle sorte qu’il puisse être transcrit aisément dans n’importe quel langage informatique par un informaticien ne connaissant pas le processus étudié. Il ne s’agit en aucun cas d’un programme informatique.
Algue algue Organisme autotrophe chlorophyllien à thalle de taille et d’organisation très variables (uni ou pluricellulaire), mais sans tissus vascularisés, et se reproduisant par des spores le plus souvent flagellées. Classification selon le type de chlorophylle et la présence ou non de pigments accessoires bruns ou rouges, qui conditionnent aussi la profondeur à laquelle peut vivre l’algue lorsqu’elle est aquatique :- algue verte (green algae, alga verde), Chlorophyceae.
Alibert (maladie d ') alibertmaladied
Alicament alicament
Alicyclique alicyclique Qualifie une molécule cyclique, saturée ou insaturée et non aromatique.
Alien alien Organisme d’origine étrangère, ayant par ailleurs un comportement souvent invasif (par exemple lambroisie, le frelon asiatique).
Aliénation alienation Pathologie du mental d’un sujet qui altère son jugement et la maîtrise de soi.
Aliéné aliene Qualifie ou désigne une personne souffrant d’un grave état de démence nécessitant son internement en hôpital psychiatrique.
Alimémazine (hémitartrate d') alimemazine Phénothiazine à chaîne aminopropane ramifiée, antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 2650).
Aliment aliment Substance composée de résidus non assimilables (fibres, cellulose) et d’éléments assimilables faits de nutriments énergétiques (glucides, lipides, protides) et de nutriments non énergétiques (vitamines, sels minéraux, éléments-traces et eau).
Alimentation alimentation Action d’un organisme vivant qui se procure dans le milieu extérieur toute substance solide ou liquide qu’il peut transformer en métabolites utiles à ses fonctions physiologiques (nutriments). L’alimentation permet à l’Homme, omnivore opportuniste, de se nourrir pour préserver ou restaurer sa santé.
Aliphatique aliphatique Qualifie une molécule organique dépourvue du caractère aromatique. Ce terme, selon la définition de l’UICPA, ne se limite pas aux molécules saturées, mais englobe les molécules insaturées, même cycliques, à condition qu’elles ne soient pas aromatiques.
Alipogene tiparvovec alipogenetiparvovec Thérapie génique compensant la déficience en lipoprotéines lipases qui peut engendrer des pancréatites sévères. Elle est fondée sur lutilisation dun vecteur viral (virus adéno-associé de type 1) qui délivre une copie intacte du gène codant la lipoprotéine lipase humaine, enzyme qui hydrolyse les triglycérides des VLDL et des chylomicrons. Cette thérapie génique est peu immunogène.
Aliquotage aliquotage Action de répartir en différentes fractions ou parties aliquotes, un ou des échantillons de solutions, de liquides biologiques...
Aliquote aliquote Se dit d’une quantité contenue un nombre exact de fois dans un tout. En chimie, une partie aliquote est une fraction connue d’une quantité totale d’une phase homogène, usuellement une solution, utilisée pour effectuer une analyse.
Alirocumab alirocumab Anticorps monoclonal humain, inhibiteur de la PCSK9 (Proprotein Convertase Subtilisin/Kexin type 9). Son administration par voie SC entraîne une diminution de longue durée du LDL-cholestérol sanguin et une diminution de l’absorption intestinale des triglycérides,permettant une administration toutes les deux semaines.
Alisertib alisertib Inhibiteur hautement sélectif, de seconde génération, de la fonction sérine/thréonine protéine kinase de la kinase Aurora A, avec une activité antitumorale après administration orale. Cette inhibition conduit à une perturbation de lassemblage du fuseau mitotique, de la ségrégation des chromosomes et à linhibition de la prolifération cellulaire.
Aliskirène (fumarate d') aliskirenefumarated Inhibiteur de protéase. Premier inhibiteur non peptidique de la rénine et du système rénine-angiotensine. Il bloque la conversion de langiotensinogène en angiotensine I, entraînant une baisse de la concentration des angiotensines I et II.
Alismatales alismatales Ordre regroupant aujourd’hui toutes les Monocotylédones archaïques aux côtés des Acorales. La plupart des espèces sont aquatiques d’eaux douces (sagittaire, plantain d’eau ou Alisma), parfois marines (zostère, posidonie), mais la principale famille est celle des Araceae.
Alitrétinoïne alitretinoine Acide 9-cis-rétinoïque, antinéoplasique.
Alizapride alizapride Antiémétique de la classe des neuroleptiques.
Alkékenge alkekenge
Alkoxy alkoxy Groupe formé d’un reste carboné lié à un atome d’oxygène : R-O-. R méthoxy CH-O-.
Alkylant alkylant Qualifie ou désigne : 1. un réactif électrophile capable d’introduire un groupe alkyle sur une molécule réactive nucléophile. 2. une substance capable de fixer par une liaison covalente un reste carboné, souvent fonctionnalisé, sur l’ADN d’une cellule cancéreuse, afin de bloquer sa réplication.
Alkylation alkylation Réaction consistant à fixer un groupe alkyle sur une molécule réactive nucléophile.
Alkylbenzène alkylbenzene Molécule constituée d’un reste alkyle lié à un noyau de benzène.
Alkyle alkyle Reste carboné saturé ne comportant que des atomes de carbone et d’hydrogène.
Allan (syndrome d’) allansyndromed Pathologie héréditaire rare liée à l’X, marquée par un retard mental avec déficit intellectuel profond et une symptomatologie neuromusculaire par hypoplasie et hypotonie musculaires rendant notamment le maintien vertical de la tête impossible. Ce syndrome évolue vers une hyperréactivité réflexe, des contractures avec signe de Babinski positif (de J. Babinski, 1857–1932, neurologue français d’origine polonaise).
Allantoïde allantoide Annexe embryonnaire des vertébrés amniotes, diverticule issu de l’endoderme à proximité de la vésicule vitelline dont une partie participe à la formation du cordon ombilical et du placenta.
Allantoïne allantoine Produit de loxydation de lacide urique par luricase.
Allégation allegation Ce que l’on affirme. Selon l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, on entend par « allégation » toute revendication, indication ou présentation utilisée pour la publicité d’un produit. Toute allégation doit être véridique, claire, loyale, objective et ne doit pas être de nature à induire en erreur. Les allégations nutritionnelles et de santé portant sur des denrées alimentaires - y compris les compléments alimentaires - (mentions, images ou symboles valorisant les denrées alimentaires sur le plan nutritionnel ou de la santé) sont régies par un Règlement européen de 2006.
Allèle allele Nom donné à chacune des différentes formes que peut prendre un même gène à un locus donné.
Allen et Masters (syndrome d') allenetmasterssyndromed Rupture des ligaments utéro-sacrés et du ligament large provoquant une asthénie et des douleurs pelviennes chez la jeune femme. Le déchirement du paracervix entraîne rétroversion et mobilité extrême de l’utérus avec une dyspareunie.
Allergène allergene Désigne ou qualifie toute substance ou particule étrangère à lorganisme, dorigine naturelle ou synthétique, qui provoque une réaction allergique chez un sujet préalablement sensibilisé lors dun premier contact avec la molécule allergisante (poussières, pollens, poils danimaux, acariens, aliments, médicaments, polluants atmosphériques ...).
Allergénique allergenique Se dit dune substance qui se comporte comme un allergène.
Allergie allergie Réactivité pathologique dun individu vis-à-vis dun antigène ou dune substance non pathogène par elle-même. Les manifestations cliniques peuvent aller d’un simple effet indésirable cutané ou muqueux avec démangeaison, inflammation, rhinite jusquà une atteinte systémique avec état de choc mettant en jeu le pronostic vital. Etat dun individu qui, sensibilisé à une substance donnée appelée allergène, présente une réaction exagérée, soit immédiate, soit retardée, à son contact. Cette réaction immunologique anormale requiert en effet une étape initiale de sensibilisation par contact de lallergène avec le système immunitaire humoral ou cellulaire du sujet.
Alléthrine allethrine Analogue synthétique des pyréthrines naturelles. Existant sous forme d’un mélange d’alléthrines 1 et 2.
Alliaceae alliaceae
Alliage alliage Composé chimique résultant de l’union de plusieurs métaux ou d’un métal et de plusieurs non-métaux. Un alliage est préparé par fusion des constituants mis au contact puis par solidification après refroidissement.
Allicine allicine Composé organosoufré (diallylthiosulfinate) formé à partir de l’alliine à la suite de la contusion du bulbe d’ail. Liquide incolore à odeur piquante, irritant pour les muqueuses ; par oxydation à l’air conduit au disulfure de diallyle, constituant majoritaire de l’«essence» d’ail.
Alliine alliine Acide aminé soufré (sulfoxyde de S-allyl-L-cystéine), constituant inodore majoritaire du bulbe d’ail frais. Après contusion du bulbe, est dégradée par action d’une enzyme (alliinase) en acide 2-propènesulfénique aussitôt transformé en allicine.
Allium allium Genre de la famille des Amaryllidaceae (ordre des Asparagales) précédemment Liliaceae, avec environ 700 espèces, les aulx, élaborant des composés soufrés caractéristiques. Parmi les espèces les plus utilisées : l’oignon, A. cepa, et sa variété l’échalote, A. ascalonicum, l’ail, A. sativum, la ciboulette, A. schoenoprasum, la ciboule, A. fistulosum, le poireau, A. porrum.
Allo-anticorps alloanticorps Anticorps produit contre un déterminant antigénique allotypique chez un individu de la même espèce. Cf allotype.
Allodynie allodynie Douleur ressentie suite à une stimulation habituellement indolore. Elle résulte de lésions partielles de nerfs cutanés.
Allogénique allogenique Qualifie des individus de la même espèce, mais génétiquement différents.
Allogreffe allogreffe Greffe de cellules, de tissus ou transplantation dun organe, à partir d’un donneur génétiquement différent mais de la même espèce animale.
Allo-immunisation alloimmunisation Apparition d’anticorps dans un organisme qui a reçu un antigène provenant d’un sujet de la même espèce (allo-antigène).
Allopathie allopathie Concept thérapeutique s’opposant à l’homéopathie (« Similia similibus curentur », les semblables guérissent les semblables) car basé sur le principe de Galien « Contraria contrariis curantur », les contraires se soignent par les contraires. Il s’agit d’une méthode de traitement des maladies dans laquelle on administre des substances susceptibles d’agir sur les causes de la maladie ou de réduire l’intensité des manifestations morbides.
Alloprégnanolone allopregnanolone
Allopurinol allopurinol
Alloréactivité alloreactivite Stimulation de certaines cellules T (lymphocytes T alloréactifs) par des molécules allogéniques de classes I et II du complexe majeur d’histocompatibilité. On parle dalloréactivité si le donneur et le receveur sont de la même espèce. Lalloréactivité est une réaction redoutée en situation de greffe qui expose au risque de rejet aigu ou chronique.
Allostasie allostasie Effort constant d’adaptation que fait l’organisme (par ses changements physiologiques ou de comportement) afin de maintenir un état intérieur stable (homéostasie) malgré la présence d’éléments « stresseurs ». Intervient notamment l’axe HPA (hypothalamus- pituitaire- adrénaline). Bénéfique à court terme, la réponse aux stress peut devenir néfaste quand elle est activée chroniquement ou de manière répétitive. C’est ce qu’on appelle la charge allostatique.
Allostérie allosterie Propriété de protéines le plus souvent oligomériques, qui changent de structure spatiale lorsque la liaison d’un ligand à un site spécifique est influencée par un autre ligand.
Allotropie allotropie Propriété que possèdent certaines substances chimiques pouvant se présenter sous des formes solides (cristallines ou amorphes) ou moléculaires (gaz) différentes. Exemples : le carbone peut se présenter sous la forme diamant ou graphite à l’état solide ; l’oxygène existe sous différentes formes gazeuses O.
Allotropique allotropique Qualifie une substance qui existe sous plusieurs formes ou variétés allotropiques.
Allotype allotype Variété antigénique dune protéine, sous contrôle génétique. C’est une particularité permettant de différencier des individus ou des groupes d’individus au sein dune même espèce. Cette particularité est donc un phénotype dû à la présence de lallèle correspondant dans le génome de lindividu.
Allyle allyle Reste carboné comportant une double liaison liée à un méthylène : -CH.
Alminoprofène alminoprofene Anti-inflammatoire non stéroïdien de la classe des acides arylpropioniques, ici de type benzène propionique.
Almitrine (dimésilate de) almitrine Pipérazine et triazine guanidinique, analeptique respiratoire.
Almotriptan (malate d') almotriptanmalated Dérivé de la classe des triptans. Le mécanisme daction passe par un effet agoniste sélectif sur les récepteurs 5HT1B et 5NT1D impliqués dans la vasoconstriction de vaisseaux sanguins intracrâniens. Il agit par un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire avec blocage de la libération de médiateurs de la douleur et de linflammation, par un effet inhibiteur du noyau caudé trigéminal qui contribue à empêcher la transmission de la douleur.
Aloès aloes Nom de plusieurs espèces du genre Aloe (Xanthorrhoeaceae, précédemment Liliaceae) originaires des régions tropicales sèches, à feuilles charnues, épaisses. Aloès du Cap (A. ferox Mill.) et aloès des Barbades (A. vera Burm f. = A. barbadensis Mill.) fournissent un suc à propriétés laxatives dues à des dérivés hydroxy-anthracéniques désignés sous le nom d’anthracénoïdes (C-glucosides de l’aloe-émodol-anthrone dont l’aloïne) et un gel très riche en eau et renfermant un mucilage (glucomannane majoritaire) réputé cicatrisant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 0258 (aloès du Cap), 01/2015, 0257 (aloès des Barbades) et 08/2019, 0259 corrigé 10.0 (extrait sec titré d’).
Alogliptine alogliptine Incrétinomimétique de la classe des gliptines inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase (DDP-4), enzyme qui inactive le GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et le GIP (glucose-dependant insulinotropic peptide). Linhibition de la DDP-4 entraîne une augmentation importante des concentrations de GLP-1 et de GIP, qui se traduit par une augmentation de la sécrétion dinsuline et une diminution de la sécrétion de glucagon avec ralentissement de la sécrétion gastrique.
Alopécie alopecie Chute localisée ou diffuse, chronique ou aiguë, partielle ou totale, des cheveux ou des poils. L’alopécie peut être androgénétique (sous dépendance génétique et hormonale) mais peut aussi avoir pour origine des causes toxiques (dérivés du thallium, de larsenic, du bore, colchique, radiations ionisantes) ou thérapeutiques (chimiothérapie anticancéreuse, radiothérapie, psychotropes, anti-épileptiques, antihypertenseurs, anti-inflammatoires, anticoagulants, antithyroïdiens, vitamine A...).
Alosétron (chlorohydrate d') alosetronchlorhydrated Analogue de londansétron à effet antagoniste 5-HT puissant et sélectif.
Aloysia triphylla aloysiatriphylla Sous-arbrisseau originaire d’Amérique du Sud et très cultivé ; ses feuilles, verticillées par trois, à limbe étroit lancéolé et ondulé, dégagent une agréable odeur citronnée (c’est l’une des « citronnelles ») due à la présence de citral, et sont utilisées en infusions dans le traitement symptomatique des troubles digestifs et dans les troubles légers du sommeil.
Alpélisib alpelisib Inhibiteur de lisoforme α de la phosphatidylinositol-3-kinase (PI3Kα) qui participe à la voie de signalisation PI3K-AKT kinase (protéine B kinase) impliquée dans la croissance tumorale et la résistance à lhormonothérapie des cancers du sein.Une hyperactivation de la phosphatidylinositol-3-kinase due à une mutation du gène PIK3CA (Phosphatidylinositol-4,5-bisphosphate 3-kinase catalytic subunit alpha) est observée dans environ 40 % des cancers du sein hormonodépendants HR+ / HER2–. Lalpélisib, administré par voie orale, en inhibant spécifiquement lisoforme PI3Kα mutée, ralentit la croissance tumorale et peut augmenter lespérance de vie chez ces patients.
Alpha alglucosidase alphaalglucosidase Protéine recombinante de 110-kDa ciblant les lysosomes via le récepteur du mannose-6-phosphate. Après endocytose, la forme fonctionnelle de lalpha-glucosidase acide (76-kDa) est libérée.
Alpha-amylase alphaamylase Enzyme digestive (salive, suc pancréatique) du groupe des endopolysaccharidases hydrolysant lamidon et le glycogène avec production de maltose et doligosides.
Alpha-1 antichymotrypsine alphaantichymotrypsine Glycoprotéine plasmatique (MM 68 kDa) très riche en oses (26,8 %). Inhibiteur a priori spécifique de lalpha-chymotrypsine. Sans action sur la trypsine, la thrombine, la plasmine.
Alpha-2 antiplasmine alphaantiplasmine Enzyme, inhibiteur physiologique principal de la plasmine qui règle la fibrinolyse. Au cours de la coagulation normale, elle s’oppose à la dissolution du caillot.D’autres substances ont un effet antiplasmine. Ainsi laprotinine est un inhibiteur direct de la plasmine, lacide ε aminocaproïque et lacide para-aminobenzoïque sont des inhibiteurs de lactivation du plasminogène en plasmine. Le plus puissant est lantithrombine III, inhibiteur lent qui, associé à lhéparine, agit immédiatement.
Alpha- 1 antitrypsine alphaantitrypsine Glycoprotéine (MM 50 kDa) présente dans le plasma sanguin où elle exerce une activité inhibitrice lente sur les sérine-protéases (thrombine, plasmine, trypsine, élastase).
Alpha-bisabolol alphabisabolol Substance terpénique contenue dans l’huile essentielle de matricaire, ou obtenue par synthése.
Alpha-bloquant alphabloquant Substance capable de bloquer les récepteurs adrénergiques alpha 1 et 2.
Alpha-bloqueur alphabloqueur
Alpha-1 bloqueur alphabloqueur Qualifie ou désigne une substance capable de bloquer les récepteurs adrénergiques alpha-1. En dehors de certains dérivés naturels dérivés de l’ergot de seigle et à structure lysergique, on utilise surtout, comme alpha-1 bloqueurs, des composés pyrimidiniques à reste guanidine (ex prazosine, minoxidil) ou urée (ex urapidil) indiqués dans l’hypertension artérielle et à reste quinazoline (alfuzosine) pour le traitement des symptômes fonctionnels de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Des dérivés arylés de l’éthanolamine d’action α-1 moins sélective sont utilisés comme inducteurs de l’érection (moxisylyte).
Alphacalcidiol alphacalcidiol Dérivé hydroxylé en 1α des vitamines D, précurseur du calcitriol.
Alpha-chymotrypsine alphachymotrypsine Enzyme protéolytique dorigine pancréatique provenant de lactivation de son zymogène précurseur, le chymotrypsinogène, sécrété par le pancréas. Endopeptidase du groupe des sérine-protéases, qui catalyse lhydrolyse, à lintérieur des chaînes protéiques, des liaisons peptidiques engageant le carboxyle des aminoacides aromatiques. Elle est inhibée par laprotinine. Propriétés anti-œdémateuses et anti-inflammatoires.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0476).
Alpha-fœtoprotéine (AFP) alphafoetoproteineafp Glycoprotéine du sérum fœtal humain. Sa concentration plasmatique est maximale chez le fœtus vers 12 semaines, puis décroît progressivement et devient très faible chez lenfant, dès 1 an, puis chez ladulte. Elle sélève en cas de carcinome hépato-cellulaire et de tératocarcinome. Son dosage est utile pour le dépistage et le suivi thérapeutique de ces cancers.
Alpha-galactosidase alphagalactosidase Enzyme catalysant l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le galactose est engagé dans une liaison alpha. Exemple : l’α-galactosidase lysosomale qui rompt la liaison alpha-galactosyle du globotriaosylcéramide, Gb3 ou GL-3 (D-Gal-α(1→4)-D-Gal-α(1→4)-D-Glc-céramide). Un déficit de cette enzyme conduit à l’accumulation intracellulaire de sphingolipides, à l’origine de la maladie de Fabry. Cf agalsidase, Fabry (maladie de).Certaines levures de bière renferment une α-galactosidase qui hydrolyse le mélibiose qu’elles produisent, D-Gal-α(1→6)-D-Glc, en galactose et glucose.
Alpha-glucosidase alphaglucosidase Famille d’hydrolases rompant les liaisons osidiques dans lesquelles le glucose est engagé par une liaison alpha. Très largement répandue chez les procaryotes et les eucaryotes, les α-glucosidases agissent sur de nombreux osides, dégradant les disaccharides, oligosaccharides et polysaccharides (glycogène, amidon...) soit à l’extrémité terminale soit en position terminale non réductrice. Exemples : lα-1,4 glucosidase de la bordure en brosse des entérocytes, ou maltase, qui hydrolyse le maltose en 2 molécules de glucose ; lamylo α-1,6 glucosidase, enzyme débranchante du glycogène qui libère du glucose libre, et dont le déficit se traduit par laccumulation de glycogène dans les cellules, conduisant à la glycogénose de type III. Une autre glucosidase, lalpha-1,4-glucosidase acide lysosomale, ou maltase acide, dégrade également le glycogène en unités glucose ; son déficit conduit à la glycogénose de type II-A ou maladie de Pompe. Un autre exemple concerne les alpha-amylases, salivaire et pancréatique, qui hydrolysent les liaisons osidiques α(1→4) à lintérieur des chaînes damylose et damylopectine de lamidon, avec production de maltose et doligosides.
Alpha- 1 glycoprotéine acide alphaglycoproteineacide
Alpha-herpesvirinae alphaherpesvirinae Sous-famille des Herpesviridae subdivisée en 4 genres : Iltovirus, Mardivirus, Simplexvirus, Varicellovirus. Le genre Simplexvirus comprend 2 espèces infectant l’homme, Human herpesvirus 1 et 2 (virus herpes humain 1 et 2 ou HSV-1 et 2). Le genre Varicellovirus comprend une espèce infectant l’homme, Human herpesvirus 3 (virus herpes humain 3 ou virus varicelle-zona ou VZV). Infectent de nombreux mammifères (bovins, chevaux, porcs, singes).
Alpha-hydroxyacide (AHA) alphahydroxyacideaha Acide-alcool possédant une fonction hydroxyle voisine d’une fonction carboxylique ; ces fonctions pouvant se répéter plusieurs fois.
Alpha hydroxyprogestérone (17-) alphahydroxyprogesterone Dérivé de la progestérone par action d’une 17-hydroxylase. Possède les propriétés lutéomimétique et gestagène de la progestérone (induit la transformation sécrétoire de lendomètre, favorisant la nidation), sans effet androgène, corticoïde ou estrogène.
Alpha- 2 macroglobuline (A2M) alphamacroglobulineam Glycoprotéine de MM > 1 000 kDa, principal représentant du groupe des α 2-globulines du plasma sanguin. Inhibiteur polyvalent des sérine-protéases qui commencent par hydrolyser la globuline avec libération dun petit peptide avant de se fixer sur lα2M transformée.
Alpha-mannosidose alphamannosidose Maladie héréditaire de surcharge lysosomale, extrémement rare, transmise selon le mode autosomique récessif. Elle est due à un déficit en alpha-mannosidase acide à lorigine dune accumulation d’oligosaccharides riches en mannose, produits de dégradation des glycoconjugués.
Alpha-méthyldopa alphamethyldopa Antihypertenseur inhibiteur de la dopadécarboxylase, encore utilisé dans l’hypertension gestationnelle.Inscrite (méthyldopa) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 0045).
Alpha-pyrone alphapyrone Nom générique pour des lactones conjuguées à six chaînons potentiellement aromatiques par résonance. Structures peu stables sauf quand elles sont condensées à un noyau aromatique (par exemple alpha-benzopyrone = coumarine).
Alpha-1 sympatholytique alphasympatholytique Cf alpha-bloquant, sympatholytique.
Alpha-sympathomimétique alphasympathomimetique Qualifie ou désigne une substance qui active les récepteurs alpha-adrénergiques soit directement (agoniste alpha-adrénergique) soit indirectement par libération du médiateur (noradrénaline).
Alpha-synucléine alphasynucleine Protéine de 140 acides aminés, de la famille des synucléines (α-, β- et γ-synucléines). Abondante dans le cerveau humain, lα-synucléine est essentiellement localisée dans les terminaisons présynaptiques des neurones.Chez l’Homme, l’alpha-synucléine existe, à l’état normal, sous forme soluble et semble jouer un rôle important dans le développement normal des fonctions cognitives. Lors de certaines maladies neurodégénératives (regroupées sous le nom de « synucléopathies »), l’alpha-synucléine soluble monomérique forme des agrégats appelés « corps de Lewy »  ou encore des fibrilles. Ces différentes isoformes migrent d’un neurone à l’autre, imposent leur conformation aux alpha-synucléines non agrégées, conduisant à une dégénérescence progressive et irréversible dont les manifestations pathologiques varient d’une synucléopathie à l’autre. Cf alpha-synucléopathie.
Alpha-synucléopathie alphasynucleopathie Maladie neurodégénérative caractérisée par la présence de dépôts de la protéine alpha-synucléine, sous forme de corps de Lewy, entraînant la mort neuronale. Les α-synucléinopathies sont des pathologies chroniques et progressives qui se manifestent par des troubles moteurs et cognitifs et des changements du comportement.
Alpha-tocoférol alphatocoferol
Alpha-tocophérol alphatocopherol
Alphavirus alphavirus Genre viral de la famille des Togaviridae regroupant des virus enveloppés de 70 nm de diamètre, avec une capside icosaédrique et un génome constitué d’un ARN monocaténaire de polarité positive. Il existe 29 alphavirus capables dinfecter divers vertébrés comme les humains, les rongeurs, les oiseaux et les grands mammifères tels que les chevaux ainsi que les invertébrés ; les plus importants sont le virus de la dengue avec 4 sérotypes, le virus Chikungunya, le virus Sinbis, les virus des encéphalites équines américaines. La transmission se fait par l’intermédiaire de moustiques ce qui permet de ranger les Alphavirus dans le groupe des arbovirus - ou Arthropodes Borne Virus.
Alport (syndrome d’) alportsyndromed Maladie génétique transmise le plus souvent sur un mode dominant lié à lX. La transmission autosomique récessive est plus rare. Il y a mutation du gène COL4A5 (Ch Xq22) qui affecte la synthèse de la chaîne alpha-5 du collagène type IV.
Alprazolam alprazolam Benzodiazépine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1065).
Alprostadil alprostadil Antiagrégant plaquettaire et vasodilatateur.
Alström (syndrome d’) alstromsyndromed Maladie génétique rare transmise sur le mode autosomique récessif. Liée aux mutations du gène ALMS1 (Chr 2p13). Elle est multi-systémique et marquée par une rétinite pigmentaire précoce conduisant à une cécité complète vers l’âge de 20 ans.
ALT alt
Altéplase alteplase Glycoprotéine recombinée, activant la transformation du plasminogène en plasmine à activité thrombolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1170).
Alternance alternance Succession d’évènements.
Alternatif alternatif
Alterne alterne S’agissant des feuilles, chacune s’insère isolément à chaque nœud ; s’agissant des pièces de la fleur, celles-ci sont normalement en alternance d’un verticille à l’autre.
Alteromonas alteromonas Genre bactérien reclassé, dans sa majorité, dans le genre Shewanella.P. putrefaciens est halotolérante (grec hals, halos sel), se rencontre dans les eaux douces ou marines, infecte les poissons, crustacés et animaux supérieurs, agent de putréfaction des aliments. Chez lHomme, pathogène opportuniste, sensible aux antibiotiques.
Altizide altizide Sulfamide, thiazidique, diurétique épargneur du potassium.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 2185).
Altrétamine altretamine Dérivé Hexaméthylé de la mélamine, agent alkylant par libération de formaldéhyde lors de sa métabolisation.
Aluminium aluminium , élément de la 13 colonne de la classification périodique, avec trois électrons sur la couche périphérique. Certains sels solubles dans leau sont astringents, en particulier lalun, qui est un sulfate complexe. L’hydrotalcite (complexe aluminique et magnésien) est utilisée comme antiacide non résorbé. Ont également des propriétés intéressantes, le glycinate (anti-ulcéreux), l’hydroxyde, le carbonate et l’attapulgite (antiacides gastriques).
Aluminose aluminose Pneumoconiose à l’aluminium par inhalation chronique de poussières daluminium métallique (bauxite) ou de celles qui sont issues de la transformation de lalumine en aluminium. Elle peut être accompagnée de dépôts de poussière d’argile. Nentraîne généralement pas de fibrose des poumons.
Alun alun Disulfate daluminium et de potassium, KAl(SOO. Minéral présent naturellement dans diverses régions du monde, il peut également être synthétisé.
Alvéole alveole
Alvéolite alveolite Inflammation d’étiologie allergique ou infectieuse de l’alvéole d’une dent ou de celle d’une bronche pulmonaire. Dans ce dernier cas, elle provoque une bradypnée, une fièvre, une toux et des douleurs thoraciques.
Alvérine (citrate d') alverine Antispasmodique non atropinique, musculotrope.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2156).
Alvimopan alvimopan Antagoniste des récepteurs µ-opioïdes. Lactivation des récepteurs µ-opioïdes au niveau du tractus gastro-intestinal par les opioïdes endogènes libérés lors dune chirurgie digestive explique, pour une bonne part, liléus post-opératoire. Leffet antagoniste de lalmovipan sur ces récepteurs réduit de manière significative la durée de cette complication.
Alzheimer (maladie d’) alzheimermaladied Maladie fréquente, non transmissible, consécutive à une neurodégénérescence dans l’hippocampe et le cortex cérébral, de type neurofibrillaire avec accumulation de protéines tau et de plaques séniles riches en peptides bêta-amyloïdes, entraînant une perte de la mémoire à court terme, du sens de l’orientation et des troubles cognitifs conduisant à une démence.
Amacrine amacrine
Amadou amadou Chair séchée de l’amadouvier, utilisée dès la préhistoire comme mèche inflammable, ayant pu jouer un rôle dans la domestication du feu.
Amadouvier amadouvier Fomes fomentarius, champignon du groupe des Polypores (Basidiomycota, Polyporales), parasite de plusieurs essences feuillues, agent de pourriture blanche.
Amalgame amalgame Alliage du mercure avec un autre métal.
Amande amande Au sens général, toute graine contenue dans le noyau d’une drupe. Au sens particulier, graine du fruit de lamandier (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae).
Amandier amandier Petit arbre (Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb, variétés dulcis et amara, Rosaceae) fournissant les amandes. Les graines des deux variétés fournissent l’huile d’amande utilisée en cosmétologie et en dermatologie (propriétés adoucissantes, hydratantes et cicatrisantes en cas d’inflammation cutanée).L’huile d’amande est inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2010, 1064 (raffinée) et 01/2015, 0261 (vierge).
Amanita amanita Genre d’Amanitaceae à voile général non glutineux, le plus souvent membraneux, floconneux ou pulvérulent. Son mode d’ouverture (qui donne éventuellement une volve), la striation de la marge piléique et la microchimie sporale sous-tendent la systématique du genre (sous-genres Amanitopsis, Amanita, Lepidella). Au rang de sous-genre, il s’agit des amanites à voile général floconneux friable (flocons à la base du stipe et sur le chapeau), à marge piléique striée et à spores non amyloïdes (amanite tue-mouches, amanite panthère), souvent responsables du syndrome panthérinien.
Amanitaceae amanitaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore typiquement lamellé, à sporée blanche, lames libres, voile partiel (parfois discret) et voile général, majoritairement ectomycorhiziens. Deux genres : les limacelles (voile général visqueux ou glutineux) et les amanites. Un genre sécotioïde, Torrendia, est aujourd’hui assimilé au genre Amanita.
Amanite amanite Nom français des champignons du genre Amanita.
Amanitine amanitine Nom générique d’octapeptides cycliques appartenant au groupe des amatoxines (amanitines α, β, γ…). Ce sont les toxines majeures du genre Amanita (groupe de l’amanite phalloïde, mortelle), également rencontrées chez quelques autres Basidiomycètes lamellés. Après atteinte d’une concentration intrahépatocytaire suffisante, ces molécules inhibent l’ARN-polymérase II et perturbent le cycle entérohépatique.
Amanitopsis amanitopsis Un des sous-genres d’Amanita, principalement caractérisé par l’absence de voile partiel visible (pas d’anneau), une marge piléique striée, un voile général membraneux et laissant une volve en sac en bas du pied ou friable à floconneux, des spores non amyloïdes. Ce sous-genre renferme des espèces souvent grêles, mais comestibles bien cuites (syndrome hémolytique à l’état cru). L’amanite vaginée en est le chef de file.
Amantadine (chlorhydrate d') amantadinechlorhydrated Adamantane substitué par un groupe NHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 0463).
Amaranthaceae amaranthaceae Vaste famille de l’ordre des Caryophyllales, englobant aujourd’hui les Chenopodiaceae et comportant ainsi presque 2400 espèces regroupées en 169 genres. Un certain nombre sont des halophytes (salicornes, soudes). A mentionner le genre Beta, les betteraves, le genre Spinacia, l’épinard, les chénopodes dont le quinoa, Chenopodium quinoa Willd. Originaire des Andes de Bolivie, Pérou et Equateur.
Amaril amaril
Amaryllidaceae amaryllidaceae Famille de l’ordre des Asparagales, avec environ 1600 espèces, englobant aujourd’hui les Alliaceae, et caractérisée par une inflorescence en ombelle. Outre le genre Allium, sont à citer la jonquille, Narcissus pseudonarcissus L., le narcisse, Narcissus poeticus L., la nivéole, Leucojum vernum L., le perce-neige, Galanthus nivalis L., sources de galanthamine.
Amastigote amastigote Se dit dune forme de protozoaire flagellé à un stade dépourvu de flagelle (exemple Leishmania) ; corpuscule arrondi ou ovalaire de 2 à 6 µm de diamètre, possédant un noyau, un kinétoplaste et un flagelle interne. Est situé à l’intérieur des cellules du système de phagocytes mononucléés d’un mammifère et évolue en forme pro, épi ou trypomastigotes (polymorphisme des trypanosomidés).
Amatoxine amatoxine Oligopeptide constitué d’un résidu de huit acides aminés arrangés dans une structure cyclique, constituant une famille de toxines fongiques. Les plus connues sont les amanitines, responsables du syndrome phalloïdien provoqué par certaines amanites et quelques autres Basidiomycètes lamellés.
Amaurose amaurose Perte complète ou partielle, réversible ou irréversible de la vision causée par des lésions des cellules de la rétine ou des voies optiques (nerf optique), du système nerveux central ou de la moelle épinière, sans altération apparente des milieux de l’œil.
Ambénonium (citrate d') ambenonium Bis-sel d’ammonium quaternaire, inhibiteur réversible des cholinestérases, parasympathomimétique.
Amblyopie amblyopie Déficit des capacités visuelles limité à un œil, par exemple en cas de strabisme ou touchant les deux yeux, par exemple suite à une mauvaise formation de l’image rétinienne. Sans explication par une lésion oculaire détectable.
Ambre ambre Terme utilisé pour désigner plusieurs produits marins.
Ambrisentan ambrisentan Antagoniste sélectif du récepteur dendothéline-1 de type A (200 fois plus sélectif pour le récepteur ET.
Ambroisie ambroisie Herbacée rudérale (Ambrosia artemisiifolia L., Asteraceae ex-Composées) introduite accidentellement d’Amérique du Nord en Europe au XIX siècle. Plante envahissante en expansion continue en France à partir du couloir rhodanien, responsable d’allergies polliniques constituant un véritable problème de santé publique.
Ambroxol (chlorhydrate d') ambroxol Aniline dibromée stimulant la sécrétion dun mucus bronchique plus mobilisable et favorisant l’activité ciliaire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1489).
Amélioration amelioration
Améloblastome ameloblastome Lésion tumorale localisée aux os de la branche montante du maxillaire inférieur. Cette tumeur, le plus souvent bénigne, peut acquérir un caractère malin et détruire la gencive siège de la tumeur.
Aménorrhée amenorrhee Arrêt ou absence anormale du flux menstruel depuis plusieurs cycles chez une femme en âge dêtre réglée.
Amentifère amentifere Qualifie une espèce qui porte des chatons (par exemple noisetier, saule).
Améthoptérine amethopterine
Amétropie ametropie Terme générique désignant les troubles de la vision par convergence inadéquate de l’image sur la rétine, qu’elle se focalise en avant de celle-ci (myopie), en arrière (hypermétropie) ou par astigmatisme.
Amfébutamone amfebutamone
Amfétamine amfetamine
Amiante amiante Terme générique utilisé pour désigner plusieurs produits minéraux de structure fibreuse : les serpentines (la chrysotile ou amiante blanc) et les amphiboles (l’amosite ou amiante brun, la crocidolite ou amiante bleu, l’anthophyllite, la trémolite, l’actinolite). Produits à base de silicates magnésiens ou calciques, qui furent utilisés comme isolants thermiques incombustibles et comme filtres.
Amibe amibe Nom générique pour des protozoaires libres ou parasites appartenant à lembranchement des Sarcomastigophora (sous-embranchement des Sarcodina, classe des Rhizopoda, ordre des Amoebida). Les genres parasites de lHomme, plus ou moins pathogènes, appartiennent à la famille des Entamoebida : genres Entamoeba, Endolimax, Iodamoeba, tandis que le genre Dientamoeba, longtemps inclus dans cette famille, est maintenant considéré comme un flagellé.Espèces intéressant la parasitologie humaine : Entamoeba histolytica, spécifique de lHomme et pathogène; E. dispar, E. hartmanni, E. coli, également parasites du côlon, considérées comme commensales, et importantes à connaître pour le diagnostic microscopique différentiel, ainsi que E. gingivalis, saprozoïte de la cavité buccale; Endolimax nana et Iodamoeba butschlii, commensales du côlon humain.
Amibiase amibiase
Amide amide 1- Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un carbonyle et obtenu par condensation d’une amine sur un acide carboxylique avec perte d’une molécule d’eau ; 2- molécule renfermant ce groupement..
Amidine amidine Groupement fonctionnel caractérisé par un atome d’azote lié à un groupement imine. Exemples d’amidines –C(=NH)-NH.
Amidon amidon
Amidopyrine amidopyrine
Amidotrizoïque (acide) amidotrizoaqueacide Dérivé tri-iododiacétamido benzoïque, utilisé sous forme de sel mixte de sodium et de méglumine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0873).
Amifampridine amifampridine 3,4-diaminopyridine. Antispastique, analogue de la dalfampridine (ou 4-aminopyridine) qui bloque les canaux potassiques voltage-dépendants, prolongeant ainsi la dépolarisation de la membrane des cellules présynaptiques. Le prolongement du potentiel daction augmente le transport du calcium vers les terminaisons nerveuses avec augmentation des concentrations intracellulaires de calcium, ce qui facilite lexocytose des vésicules contenant de lacétylcholine et restaure la conduction nerveuse.
Amifostine amifostine HPrécurseur pharmacologique (prodrogue) détoxifiant utilisé en chimiothérapie, par des agents alkylants ou par des sels de platine, et en radiothérapie.
Amikacine amikacine Antibiotique hémisynthétique de la classe des aminosides préparé à partir de la kanamycine A ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif, l’amikacine présente la néphrotoxicité et l’ototoxicité propres aux aminosides.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2014, 1289 et 1290 (sulfate d).
Amiloride (chlorhydrate d') amiloride Diurétique épargneur du potassium à activité natriurétique.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0651).
Amincissant amincissant Se dit d’une substance qui agit essentiellement au niveau des adipocytes pour en réduire l’importance, par exemple la caféine.
Amine amine Molécule azotée dérivant de l’ammoniac par remplacement d’un ou plusieurs atomes d’hydrogène par des restes carbonés :.
Amino-acétique (acide) aminoacetiqueacide
Aminoacide aminoacide
Aminoalcool aminoalcool Molécule comportant simultanément une fonction amine et une fonction alcool.
Aminocaproïque (acide) aminocaproaqueacide Acide 6 aminohexanoïque, antifibrinolytique par inhibition des activateurs du plasminogène et anti-inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0874).
Aminocaproïque acide aminocaproiqueacide Acide 6-aminohexanoïque, antifibrinolytique par inhibition des activateurs du plasminogène et anti-inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0874).
Aminoester aminoester Molécule comportant simultanément une fonction amine et une fonction ester.
Amino-éthanol arylé aminoethanolaryle Squelette à la base d’une classe d’antihistaminiques H : diphénhydramine doxylamine.
Aminoglycoside aminoglycoside
2-amino-3-(3-hydroxy-5-méthyl-isoxazol-4-yl) propionique (acide) - (ampa) aminohydroxymethylisoxazolylpropioniqueacideampa Acide aminé agoniste préférentiel dun sous-type de récepteur à lacide glutamique également sensible au kaïnate, doù la dénomination de ce sous-type de récepteurs AMPA-kaïnate.
Aminolévulinique acide (chlorhydrate d’) aminolevuliniqueacidechlorhydrated Précurseur biochimique naturel de l’hème, qui est métabolisé in vivo en porphyrines fluorescentes, en particulier en protoporphyrine IX (PPIX). L’administration de 5-ALA exogène conduit à l’accumulation de PPIX dans les tissus cibles. En présence de lumière visible, la fluorescence de la PPIX peut être utilisée, dans certains tissus pour un diagnostic photodynamique.
Aminopénicillanique (acide 6-) aminopenicillanique Squelette de base des pénicillines. Matière première pour la préparation des pénicillines hémisynthétiques, il est obtenu par fermentation de certaines souches de Penicillium ou par hydrolyse ménagée de pénicillines naturelles.
Aminopeptidase aminopeptidase Terme générique pour désigner des enzymes protéolytiques du groupe des exopeptidases libérant lacide aminé N-terminal (dont le groupe NH est libre) dun peptide ou dune protéine.
Aminophénazone aminophenazone Analgésique et antipyrétique de type non stéroïdien qui fut très utilisé. Action anti-inflammatoire au stade aigu de linflammation, par inhibition de la sortie des enzymes lysosomiales.
Aminophylline aminophylline Sel de la théophylline avec l’éthylène-diamine.
Aminoptérine aminopterine
Aminopyrine aminopyrine
Aminoquinoléine aminoquinoleine Nom générique regroupant les composés aminés en 4 (chloroquine, hydroxychloroquine), amodiaquine) ou en 8 (primaquine) de la quinoléine, composés utilisés comme antipaludiques et parfois anti-inflammatoires.
Aminosalicylique (acide) aminosalicylique
Aminoside aminoside Nom générique pour des antibiotiques antibactériens formant une classe très homogène. Structure générale dhétéroside à génine 2-desoxystreptamine ou streptidine liée à plusieurs oses dont au moins un est aminé. Obtention par fermentation de souches de Streptomyces (streptomycine, néomycine, framycétine, paromomycine), de Streptoalloteichus (tobramycine) ou de Micromonospora (gentamicine) et par hémisynthèse pour les représentants non naturels (amikacine, nétilmicine). Action bactéricide par perturbation de la synthèse protéique au niveau du ribosome (sous-unité 30S). De façon générale, activité surtout sur des bacilles à Gram négatif aérobies et sur certains bacilles et cocci à Gram positif ; également action antituberculeuse (streptomycine) et antiparasitaire (paromomycine). Toxicité de tous les aminosides au niveau du rein et de l’oreille interne ; cette double toxicité limite la durée d’un traitement par voie générale à 5 à 7 jours et réserve l’emploi de certains aminosides (néomycine...) à la seule voie locale.
Aminosuccinique (acide) aminosuccinique
Aminotransférase aminotransferase Enzyme catalysant le transfert réversible dune fonction amine primaire dun acide aminé sur un cétoacide. L’acide cétoglutarique qui est le plus souvent l’accepteur est transformé en acide glutamique.
Amiodarone (chlorhydrate d') amiodarone Dérivé di-iodé (et à noyau benzofurane), anti-arythmique cardiaque de type III selon la classification de Singh - Vaughan Williams (classification introduite, en 1970, par B. N. Singh à l’occasion de sa thèse dans le laboratoire de E. M. Vaughan Williams à Oxford).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0803).
Amisulpride amisulpride
Amitriptyline (chlorhydrate d') amitriptylinechlorhydrated Antidépresseur.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0464).
Amivantamab amivantamab Anticorps humain bispécifique, de type IG1-κ, dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique EGFR (epidermal growth factor receptor) et le récepteur MET (mesenchymal epithelial transition, ou HGFR hepatocyte growth factor receptor). Ces 2 récepteurs transmembranaires activent des voies de signalisation intracellulaire synergiques pour stimuler la croissance cellulaire. Des mutations et amplifications de EGFR et MET sont à l’origine de tumeurs diverses dont le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC).
Amlodipine (bésilate d') amlodipine Inhibiteur calcique vasculaire sélectif, appartenant à la classe des dihydropyridines.
AMM amm
Ammi ammi Nom d’un genre d’Apiaceae ex-Ombellifères, herbacées d’origine méditerranéenne dont deux espèces ont un intérêt pharmaceutique, lammi élevé et lammi khella.
Ammoniac ammoniac De formule NH, gaz incolore d’odeur piquante, suffocant, se liquéfiant à -33,35 °C. Très soluble dans l’eau.
Ammoniaque ammoniaque Nom usuel donné à une solution aqueuse de gaz ammoniac. Douée de propriétés basiques en raison de la présence d’ions OH, elle réagit avec les acides pour donner des sels d’ammonium.
Ammoniémie ammoniemie Concentration plasmatique de l’ion ammonium NH physiologiquement formé par désamination de biomolécules azotées telles que les acides aminés. Composé toxique spécifiquement transformé par l’hépatocyte en urée hydrosoluble et atoxique, ou éliminé dans les urines.
Ammonium ammonium Cation polyatomique NH.
Amnésie amnesie Perte totale ou partielle de la mémoire.
Amniocentèse amniocentese Geste invasif qui consiste à prélever in utero, avec guidage échographique, un petit volume du liquide amniotique qui entoure le fœtus. L’isolement des cellules fœtales permettra de réaliser un caryotype à la recherche d’anomalies chromosomiques (trisomie 21, par exemple) ou de rechercher des anomalies génétiques (mucoviscidose, syndrome de l’X fragile, par exemple). L’analyse biochimique du liquide amniotique permettra d’identifier des anomalies telles que le spina bifida.Réalisé le plus souvent entre 15 et 25 semaines d’aménorrhée, cet examen est indiqué principalement chez les femmes situées dans un groupe à risque accru de trisomie 21, lorsqu’une anomalie génétique est suspectée, ou devant l’existence d’une malformation fœtale décelée à l’échographie. Les risques sont faibles (fausse couche dans 0,5% des cas, rupture prématurée des membranes amniotiques).
Amnios amnios Annexe embryonnaire des vertébrés amniotes, mince membrane dorigine ectodermique tapissant la face interne du placenta et du chorion, limitant la cavité amniotique qui enveloppe lembryon puis le fœtus et contenant le liquide amniotique.
Amniotique amniotique Qui a rapport à lamnios, le liquide amniotique qui protège le fœtus des traumatismes et de la déshydratation, permet les mouvements fœtaux et est éliminé au moment de la rupture de la "poche des eaux" qui précède lexpulsion du fœtus.
Amodiaquine amodiaquine Molécule de synthèse dérivée de l’amino-4-quinoléine, douée de propriétés antipaludiques. L’amodiaquine est rapidement absorbée par voie orale et métabolisée (par le cytochrome P4L’amodiaquine et son métabolite principal s’accumulent dans la vacuole digestive du parasite et diminuent son acidité. Au cours du processus de protéolyse de l’hémoglobine, lhème se révèle toxique pour le parasite et est biominéralisée par celui-ci en hémozoïne atoxique. L’amodiaquine inhibe cette biominéralisation d’où son activité schizonticide dans les formes intraérythrocytaires de Plasmodium sp.
Amoebicide amoebicide Se dit dune substance ou dun médicament utilisé dans le traitement de lamoebose intestinale ou tissulaire. Selon la localisation des amibes, laction de lamoebicide doit sexercer seulement dans la lumière intestinale ou plus généralement dans les tissus. On distingue les amoebicides de contact, contre les formes minuta et les kystes de lintestin (exemple tiliquinol, tilbroquinol) et les amoebicides diffusibles dans les tissus, dérivés du 5-nitro imidazole (exemple métronidazole, tinidazole, secnidazole, ornidazole, nimorazole) dutilisation facile per os, dune excellente tolérance, permettant à la fois une action locale et tissulaire, polyvalente, servant donc en même temps à traiter dautres protozooses intestinales (giardiose) et cavitaires (trichomonose urogénitale).
Amoebome amoebome Tumeur inflammatoire colique, de siège cœcal ou sigmoïdien, dorigine amibienne, apparaissant après/ou à distance d’un épisode dysentérique. Il sagit dune lésion granulomateuse du côlon associée à une tuméfaction quil est possible de palper au niveau de la paroi intestinale qui peut simuler cliniquement et radiologiquement un cancer colique.
Amoebose amoebose Parasitose cosmopolite des régions tempérées et intertropicales humides. Ensemble des troubles provoqués par la présence dans le côlon et éventuellement dans dautres organes dEntamoeba histolytica (Cf amibe).
Amorce amorce En biologie moléculaire, se dit de loligonucléotide qui, hybridé avec une matrice dacide nucléique, permet à une polymérase de déclencher la synthèse du brin complémentaire.
Amorolfine (chlorhydrate d') amorolfine Dérivé de la morpholine antifongique topique à large spectre, inhibiteur de la synthèse de l’ergostérol.
Amorphe amorphe Se dit dun composé dans lequel les atomes ne sont pas répartis de manière régulière, à moyenne et à longue distance, ce qui les distingue des composés cristallisés. Les verres et certains polymères sont des composés amorphes.
Amoxapine amoxapine
Amoxicilline amoxicilline Pénicilline d’hémisynthèse de type A, dérivé phénolique de l’ampicilline, à spectre antibiotique élargi .Inscrite, seule et en association avec lacide clavulanique, sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2013, 0260 et 01/2008, 0577 (amoxicilline sodique).
AMP amp
AMPA ampa
AMPc ampc
Ampelidaceae ampelidaceae
Ampérométrie amperometrie Méthode électrochimique permettant de repérer le point équivalent d’une réaction de titrage en suivant l’intensité maximale dite limite qui parcourt la cellule de titrage en fonction du volume de solution titrante ajouté. L’intensité limite est proportionnelle à la concentration de l’espèce électroactive qui peut être le titré, le titrant et le produit de la réaction de titrage. Le point d’équivalence se traduit par une brusque variation de la pente de la droite intensité-limite / volume de solution titrante ajouté.
Amphétamine amphetamine (2-phénylisopropyl) amine ou 1-phényl-2-amino-propane, substance adrénergique de synthèse utilisée sous forme d (dexamphétamine) la plus active. Elle libère des neuromédiateurs catécholaminergiques (dopamine et noradrénaline) produisant ainsi des effets nooanaleptiques, anorexigènes et sympathomimétiques indirects.Inscrite (amfétamine) à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0368 (sulfate d)
Amphigène amphigene En mycologie, signfie tapissant lensemble du sporophore, donc orienté dans toutes les directions. Par exemple, les clavaires ont un hyménophore amphigène.
Amphiphile amphiphile Qualifie ou désigne les molécules et les ions adsorbés aux interfaces possédant à la fois un groupe hydrophile (polaire) et un groupe lipophile (apolaire).
Amphiprotique amphiprotique Se dit d’un solvant possédant à la fois un caractère acide et basique, par exemple l’eau.
Amphiprotonique amphiprotonique
Ampholyte ampholyte Qualifie et désigne une substance amphotère possédant, dans sa structure, un groupement acide différent du groupement basique. Exemple les acides aminés.
Amphotère amphotere
Amphotéricine B amphotericineb Antibiotique antifongique à large spectre de la classe des macrolides polyéniques, obtenu par fermentation de souches de lactinobactérie Streptomyces nodosus. L’amphotéricine B se lie à l’ergostérol, un constituant de la membrane des champignons sensibles, notamment les levures ; il en résulte la formation de pores par lesquels se produit une fuite rapide de cations (KInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2020, 1292 corrigé 10.3).
Amphotérisation amphoterisation
Ampicilline ampicilline Antibiotique de formule identique à celle de l’amoxicilline, sans OH phénolique, chef de file des pénicillines de type A, à spectre élargi aux cocci à gram négatif.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0167, 0168 (trihydratée) et 0578 (sodique).
Amplificateur amplificateur Séquence dADN amplifiant très fortement la transcription dun ou plusieurs gènes situés en cis. Peut agir à de longues distances du gène et dans les deux orientations.
Amplification amplification
Amplitude amplitude Variabilité totale de rythme d’une période déterminée correspondant à la différence de valeur entre le moment du pic et celui du creux de la fonction considérée.
Ampoule ampoule Enveloppe renflée ou vésicule étanche.
Amprénavir amprenavir Composé antirétroviral, inhibiteur compétitif de la protéase du VIH-1. Il se lie au site actif de la protéase du VIH-1 et prévient ainsi la transformation des précurseurs polyprotéiniques gag et gag-pol viraux, conduisant ainsi à la formation de particules virales immatures non infectieuses.
AMP-vigilance ampvigilance
Amrinone amrinone Inhibiteur de la phosphodiestérase III, cardiotonique et vasodilatateur.
Amrubicine amrubicine Antinéoplasique. Lamrubicine sintercale entre les paires de bases de lADN et inhibe les topoisomérases II, dont le rôle est de relâcher les contraintes topologiques de la double hélice au moment de la réplication de lADN. Il en résulte une inhibition de la réplication, de la synthèse des ARN et des protéines, conduisant à lapoptose.Lamrubicine est plus cytotoxique que les anthracyclines conventionnelles, sans montrer de cardiotoxicité cumulative comme celle de la doxorubicine, par exemple.
AMS ams
Amsacrine amsacrine Dérivé aminé de l’acridine, agent intercalant cytotoxique.
Amygdale amygdale Terme général donné à des formations anatomiques en forme damande.
Amygdalite amygdalite Inflammation des amygdales le plus souvent causée par une infection virale ou bactérienne.
Amylacé amylace Qualifie un organe riche en amidon (par exemple graine de blé).
Amylase (alpha-) amylasealpha
Amylasémie amylasemie Valeur de lactivité alpha-amylasique du sérum dont lorigine est salivaire et pancréatique.
Amyle amyle Terme désuet, imprécis ; désigne plusieurs restes carbonés correspondant à des groupes méthylbutyle isomères.
Amyléine (chlorhydrate d') amyleine Amino-ester benzoïque analogue de la cocaïne, premier anesthésique local de synthèse découvert par E. Fourneau (1872-1949, pharmacologue français) en 1903 et dénommé stovaïne (de stove, fourneau).
Amylmétacrésol amylmetacresol Phénol, antiseptique à usage local dans les affections de la cavité bucco-pharyngée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2405).
Amylocaïne amylocaine
Amyloïde amyloide Qui donne une réaction bleu-noir au contact de l’iode; concerne le plus souvent la paroi des spores, parfois d’autres éléments, le plus souvent observés sous le microscope (hyphes, cellules diverses). Les spores de russules possèdent des ornementations amyloïdes (la couche interne de la paroi n’étant pas réactive) ; la paroi des spores de certaines amanites est amyloïde (sous-genre Lepidella).
Amyloïdose amyloidose
Amylolytique amylolytique Qui hydrolyse lamidon en dextrines.
Amylopectine amylopectine Homopolyoside ramifié de structure arborescente, constitué par des chaînes dunités de D-glucopyranose reliées par des liaisons O-glycosidiques α1→4, avec des ramifications de structure identique, branchées par des liaisons α1→6. Associée à lamylose dans lamidon.
Amyloplaste amyloplaste Plaste spécialisé dans le stockage d’amidon.
Amylose amylose Homopolyoside linéaire constitué dunités de D-glucopyranose réunies par des liaisons O-glycosidiques α1→4. Associé à lamylopectine) dans lamidon.
Anabolisant anabolisant Nom générique de stéroïdes à propriétés androgènes (testostérone, androstanolone) ou de dérivés à action plus spécifique, soit méthylés en 10 (et saturés en 4-5) (exemple stanozolol), soit de type 19-nor (nandrolone, noréthandrolone). Ces substances stimulent l’anabolisme = ensemble des réactions biochimiques entraînant la formation des constituants du corps à partir d’éléments simples provenant de la digestion des aliments.
Anabolisme anabolisme Ensemble des réactions chimiques qui permettent la synthèse des macromolécules (glucides, lipides, acides nucléiques...) et nécessitent de lénergie qui est fournie par les réactions cataboliques.
Anacardiaceae anacardiaceae Famille de l’ordre des Sapindales rassemblant 800 espèces surtout tropicales et subtropicales (4 espèces spontanées en France). Plusieurs espèces sont consommées : mangue (Mangifera indica L.), pistache (Pistacia vera L.), "noix" de cajou (Anacardium occidentale L.), "poivre" rouge (Schinus molle L.).Certains sumacs (Rhus) élaborent des résines responsables, surtout en Amérique du Nord, de sévères dermatites aiguës de contact d’origine allergique. Toxiques par un suc vésicant contenant des polyphénols (urushiols = poison ivy) qui s’oxydent en quinones devenant immunogènes après fixation sur des protéines.
Anacaulase anacaulase Le principe actif est un mélange concentré d’enzymes protéolytiques extraites de la tige de l’ananas, et enrichi en bromélaïne.Voir : Ananas ; Bromélaïne ; Poudre ; Gel ; Peau ; Brûlure ; Escarre.
Anadenanthera anadenanthera
Anaérobie anaerobie Qualifie ou désigne tout processus biochimique non tributaire de loxygène moléculaire. Ainsi on appelle “réaction anaérobie” (exemple fermentation) une voie catabolique qui permet à un organisme anaérobie de puiser lénergie à partir dun substrat en labsence doxygène moléculaire. Exemple la glycolyse, dégradation anaérobie du glucose en lactate.
Anaérobiose anaerobiose Ensemble des conditions de vie des organismes vivant dans un milieu sans oxygène.
Anagrélide anagrelide Composé à noyaux quinazoline et imidazole. Anti-agrégant plaquettaire, inhibiteur de la phosphodiestérase.
Anakinra anakinra Forme recombinante non glycosylée de la cytokine endogène IL-1ra qui est un antagoniste des récepteurs à la cytokine pro-inflammatoire IL-1.
Analeptique analeptique Qualifie ou désigne une substance qui passe pour rétablir la santé ou les forces déclinantes, stimulant le fonctionnement de divers organes et appareils de lorganisme.
Analgésie analgesie Abolition de la perception des sensations douloureuses sans entraîner la perte de conscience; obtenue surtout par activité agoniste sur les récepteurs morphiniques.
Analgésique analgesique Qualifie ou désigne un médicament utilisé pour obtenir lanalgésie. On distingue les analgésiques centraux, qui interrompent la transmission des sensations douloureuses dans le système nerveux central et les analgésiques périphériques moins puissants.
Analgognosie analgognosie Absence ou baisse de réactivité aux stimuli nociceptifs affectant le retrait du membre, la mimique facio-vocale, la traduction verbale ou lexpression du retentissement psychoaffectif à la douleur. Une perte de réaction à la douleur bilatérale ou pariétale gauche entraîne une asymbolie douloureuse totale.
Anallergénique anallergenique
Analogue chimique analoguechimique Espèce chimique qui ne diffère d’une autre espèce chimique que par le remplacement d’un atome ou d’un groupe d’atomes par un autre. Deux composés analogues présentent le plus souvent des propriétés physicochimiques et biologiques voisines (analogue fonctionnel).
Analyse analyse Décomposition dun tout en ses parties, résolution dun ensemble complexe en éléments nettement définis. Fait appel à des méthodes et techniques très diverses.
Analyseur analyseur Appareil de laboratoire utilisé pour des analyses souvent en série (Cf automate) mais aussi pour reconnaître l’état de de polarisation de la lumière, la composition spectrale d’un rayonnement ou celle dun son.
Analyste analyste Praticien de l’analyse (informatique, chimique, économique, psychologique, etc.).
Analyte analyte Espèce chimique recherchée dans une analyse qualitative ou dosée dans une analyse quantitative.
Analytique analytique
Anamorphe anamorphe Forme asexuée (imparfaite) des champignons, produisant des mitospores ou des conidies. Dans le cycle de vie des espèces concernées, elle alterne (ou plus rarement coexiste) avec la forme sexuée (forme dite téléomorphe).
Ananas ananas Herbacée des régions tropicales (Ananas comosus (L.) Merr., Bromeliaceae), à faux-fruit comestible. Présence dans celui-ci et dans la tige dune protéase (mélange de glycoprotéines), la bromélaïne, utilisée par voie orale comme anti-inflammatoire, en cas dœdèmes post-traumatiques et post-opératoires.
Anandamide anandamide Neurotransmetteur cannabinoĩde (N-arachidonoyléthanolamide, AEA) endogène présent dans les organes des animaux et des humains, notamment dans le cerveau.
Anaphase anaphase Étape de la mitose au cours de laquelle les deux jeux de chromosomes se séparent et s’éloignent l’un de l’autre.
Anaphrodisiaque anaphrodisiaque Substance ou état clinique qui réduit ou supprime le désir sexuel.
Anaphylactique anaphylactique Qui concerne lanaphylaxie.
Anaphylatoxine anaphylatoxine Substance produite dans le sérum lors de lactivation des protéines du complément et pouvant provoquer ou amplifier les processus inflammatoires. Il en existe deux, C3a et C5a, provenant du clivage enzymatique respectivement des fractions C3 et C5.
Anaphylaxie anaphylaxie Réaction spécifique, de caractère allergique, dun organisme à lintroduction d’une substance étrangère (allergène), de nature protéique ou résultant de l’interaction entre une petite molécule exogène (haptène par exemple pénicilline) avec une protéine endogène agissant comme antigène.
Anastomose anastomose 1- Communication naturelle entre deux structures anatomiques de même nature ; 2- acte chirurgical qui consiste à suturer les extrémités de deux organes.
Anastrozole anastrozole Dérivé du triazole, inhibiteur de l’aromatase.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2406).
Anatomie anatomie Science descriptive étudiant la structure interne, la topographie et le rapport des organes entre eux. Le terme désigne à la fois la structure dun organisme vivant et la branche de la biologie ou de la médecine.
Anatoxine anatoxine Toxine microbienne dont on a supprimé lactivité toxique par laction de la chaleur ou le formol mais qui a conservé intactes ses propriétés antigéniques.
Anatoxine-alpha anatoxinealpha Poison cyanotoxine neurotoxique de type alcaloïde produite par les cyanobactéries. Amine secondaire bi-cyclique possédant un groupement cétone, lanatoxine-α, inhibiteur de lacétylcholinestérase, entraîne une paralysie des muscles respiratoires, mécanisme typique des insecticides organophosphorés.
Anatrope anatrope En botanique, se dit d’un ovule renversé (ce qui positionne le hile près du micropyle) et qui présente sur le côté un renflement linéaire nommé raphé. C’est la disposition la plus fréquente.
Ancylostome ancylostome
Ancylostomose ancylostomose
Andersen (maladie d’) andersenmaladied Maladie génétique transmise sur le mode autosomal récessif. Erreur innée du métabolisme du glycogène par déficit en enzyme branchant. Affecte notamment le foie par surcharge (thésaurismose) en glycogène de structure anormale qui peut se compliquer d’une cirrhose.
Andersen (syndrome d’) andersensyndromed Affection génétique rare transmise sur le mode autosomique dominant. Individualisé en 1971 des autres syndromes de paralysie périodique, ce syndrome est marqué par des épisodes de paralysie périodique, de faiblesse et troubles musculaires, d’arythmie ventriculaire avec extrasystoles, un QT long et des dysmorphies multiples de la tête et du tronc.
Andersen (triade d’) andersentriaded
Anderson (maladie d’) andersonmaladied Pathologie héréditaire transmise sur le mode autosomique récessif caractérisée par une stéathorrée diarrhéique chronique sévère, un retard de croissance et une malabsorption intestinale des lipides. Cette maladie rare, décrite en 1961, montre un défaut de synthèse entérocytaire des chylomicrons par déficit en apolipoprotéine B48. Elle se manifeste dès les premiers mois de la vie.
Anderson (syndrome d’) andersonsyndromed Tumeur extrapancréatique maligne très rare, décrite en 1930; elle est sécrétrice d’hormones cortico-surrénaliennes, présentant la sémiologie clinique du syndrome de Cushing (de H.W. Cushing, 1869-1939, neurochirurgien américain) et des atteintes neurologiques par des accidents hypoglycémiques sévères.
Andéxanet alfa andexanetalfa Forme recombinante de la protéine humaine Xa qui a été modifiée pour inhiber l’activité enzymatique du facteur FXa. La sérine du site actif a été remplacée par l’alanine, ce qui lempêche d’activer la prothrombine, et le domaine acide γ-carboxyglutamique a été retiré pour éliminer la capacité de la protéine à se lier aux phospholipides, rendant la molécule incapable de former le complexe prothrombinase.Le principal mécanisme d’action est la séquestration des anticoagulants oraux ciblant le FXa, bien qu’il puisse y avoir une contribution mineure par l’inhibition de l’activité de l’inhibiteur de la voie du facteur tissulaire (TFPI, tissue factor pathway inhibitor), par liaison à ce facteur.
ANDRA andra
Androcée androcee Organe mâle ou ensemble des étamines, qui se situe dans la fleur entre les pétales et le gynécée ; le nombre et la disposition des étamines permet de qualifier l’androcée (par exemple didyname, diadelphe, diplostémone, isostémone, méristémone, monadelphe, obdiplostémone, polyadelphe, polystémone, synanthéré, tétradyname).
Androgène androgene Qualifie ou désigne une hormone stéroïdienne dorigine testiculaire (cellule de Leydig), corticosurrénalienne et secondairement ovarienne, provoquant, chez lindividu impubère, lapparition de caractères sexuels secondaires mâles, physiologiques et psychiques, de même quune action anabolisante globale et antiœstrogène (exemple testostérone, androstérone…).En thérapeutique sont utilisés, en dehors de la testostérone, de la déhydroépiandrostérone (DHEA) ou prastérone) et de leurs esters, des dérivés hémi-synthétiques : 1- comme androgènes, 17α-méthyl-testostérone et androstanolone (dihydrotestostérone) ; 2- plus spécifiquement comme antiœstrogène, la drostanolone ; 3- comme anabolisants protéiniques, la méténolone, le stanozolol et surtout des dérivés de la 19-nor-testostérone (nandrolone).
Andrographis andrographis Herbacée (Andrographis paniculata Wall. ex Nees, Acanthaceae) de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est, largement utilisée en médecine ayurvédique. Parties aériennes renfermant des flavones méthoxylées (wogonine…) et des lactones diterpéniques (andrographolide…). Nombreuses propriétés revendiquées (hépatoprotectrices, anti-inflammatoires, antibactériennes, antivirales, immunostimulantes…).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2017, 2712 corrigé 9.3 (partie aérienne d).
Androgynophore androgynophore Colonne centrale d’une fleur portant à la fois les étamines et les carpelles (par exemple passiflore).
Androprothèse androprothese Terme générique désignant des dispositifs médicaux destinés à remédier mécaniquement aux insuffisances ou à l’absence d’érection de la verge (d’origine anatomique, fonctionnelle ou pathologique) et à permettre la pénétration au cours d’un acte sexuel.
Androstane androstane Squelette des stéroïdes sans noyau aromatique et sans chaîne latérale en 17. Molécule de base de ce type, landrostane est un hydrocarbure saturé.
Androstanolone androstanolone Stéroïde androgène et anabolisant protéinique
Androstènedione androstenedione Stéroïde androgène du groupe des 17-cétostéroïdes, isolé en petite quantité du cortex surrénalien. Présente le squelette de landrostane, avec une double liaison en 4-5 (∆4) et deux fonctions cétoniques, en 3 et 17. Est transformée en testostérone par réduction enzymatique réversible de la fonction cétone en 17 en fonction alcool (17α).
Androstérone androsterone Hormone stéroïdienne à effet androgène, se différenciant de la testostérone par la présence dune fonction alcool en 3α, dune fonction cétone en 17 et par la saturation de la liaison éthylénique en 4,5. Favorise la puberté chez l’homme.
Anémie anemie État caractérisé par une diminution de la concentration de l’hémoglobine dans le sang dont les valeurs usuelles dépendent de l’âge et du sexe du sujet. Peut être centrale, due à une insuffisance de production médullaire des globules rouges ou de l’hémoglobine (aplasies, anémies mégaloblastiques, dysmyélopoïèses, anémies ferriprives, drépanocytoses, thalassémies) ou périphérique et due à une hémorragie ou une hémolyse qui peut être de cause corpusculaire comme la sphérocytose héréditaire, le déficit en G6PD, les hémoglobinopathies, ou extracorpusculaire, liée à un facteur soit immunologique, soit infectieux, soit toxique, soit mécanique.
Anémochorie anemochorie Mode de dissémination par le vent d’un fruit, d’une graine ou de toute diaspore.
Anémone anemone Genre de Ranunculaceae herbacée, à propriétés vésicantes, à sépales pétaloïdes, qui se distingue des pulsatilles par l’absence d’arête plumeuse à l’extrémité des akènes. Exemple Anemone nemorosa, l’anémone des bois ; nombreux cultivars horticoles.
Anémophile anemophile Qualifie un mode de pollinisation dans lequel le pollen est transporté par le vent (par exemple chez les Poaceae, Urticaceae, Fagaceae).
Anergie anergie État réfractaire d’un système immunitaire ne produisant pas de réponse fonctionnelle. Fait partie des mécanismes de tolérance des lymphocytes T et B aux antigènes. Ce peut être in vitro, état dune cellule incapable de répondre à un signal activateur spécifique, in vivo, état dun animal ou dun patient incapable de développer des réactions dhypersensibilité retardée vis-à-vis dun ou de plusieurs antigènes.
ANESM anesm
Anesthésie anesthesie Perte réversible, générale ou localisée, d’un ou de plusieurs types de sensibilité somesthésique, particulièrement réduction ou abolition de la perception de la douleur d’où son application pour réaliser des actes chirurgicaux ou des manipulations potentiellement douloureuses. Obtenue soit par refroidissement, soit par action pharmacologique générale ou locale (Cf anaesthésique). Une anesthésie peut aussi être le résultat d’un processus pathologique (par exemple traumatisme vasculaire).
Anesthésique anesthesique Qualifie ou désigne une substance capable de provoquer une anesthésie.
Aneth aneth Herbacée (Anethum graveolens L., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire du bassin méditerranéen. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en carvone et en limonène.
Anéthole anethole Composé phénylpropénique existant sous deux formes stéréoisomères E (= trans-anéthole) et Z (= cis-anéthole), la première (trans-1-méthoxy-4-(prop-1-enyl) benzène), étant la plus abondante dans la nature et de faible toxicité aiguë, contrairement à la seconde. Le E-anéthole est le constituant majoritaire des huiles essentielles «anisées» (anis, fenouil et badiane) à partir desquelles il est extrait ; également obtenu par synthèse.
Anétholtrithione anetholtrithione Composé obtenu par action du soufre sur lanéthole.
Aneuploïdie aneuploidie Laneuploïdie caractérise une cellule qui ne possède pas le nombre normal de chromosomes. Des chromosomes entiers ou des régions chromosomiques peuvent être surreprésentés ou au contraire absents. Avant quune cellule ne se divise, la réplication du génome est bloquée ou nettement ralentie, provoquant des cassures et des anomalies de lADN ainsi quune mauvaise répartition des chromosomes entre les cellules descendantes.
Aneurine aneurine
Aneusomie aneusomie Anomalie de structure dun chromosome ou d’un gène, par perte ou gain de matériel génétique.
Anévrysme anevrysme Cavité communiquant avec la lumière dune artère ou formée aux dépens de sa paroi contenant du sang fluide ou coagulé. Passant souvent inaperçu, il peut se révéler par la formation de caillots ou plus dramatiquement, par la rupture brutale de sa paroi conduisant à une hémorragie interne qui peut être fatale.
ANF anf
Angéite angeite Terme générique pour désigner toute inflammation d’un vaisseau du système artériel, veineux ou lymphatique (artérite, phlébite, lymphangite).
Angélique angelique Robuste herbacée indigène (Angelica archangelica L., Apiaceae ex-Ombellifères). Parties souterraines (souche radicante) et fruit (diakène) contenant une huile essentielle et des furocoumarines (photodynamisantes); traditionnellement utilisés pour faciliter la digestion et pour calmer les douleurs abdominales d’origine digestive.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1857 corrigé 10.0 (racine d’Angelica archangelica).
Angine angine Inflammation aiguë de loropharynx, détiologie infectieuse avec constriction douloureuse de la gorge. Il en existe de nombreux types selon le siège et la nature de lagent infectieux.
Angioblastome angioblastome Tumeur vasculaire bénigne localisée au niveau d’un centre nerveux, formée d’agglomérat de capillaires dilatés et entrelacés de filets nerveux, avec hyperplasie des cellules endothéliales. Il peut être situé dans la peau, sous la peau, ou les deux, ou bien au niveau du système nerveux. Il peut évoluer en tumeur maligne.
Angiocarcinome angiocarcinome
Angiocarpe angiocarpe Terme caduc qui a servi à désigner le mode de développement des sporophores, chez les Basidiomycètes dont les parties fertiles (hyménophore) sont protégées, au moins temporairement, par un voile général ou par une conformation sécotioïde ou gastéroïde (par opposition à hémi-angiocarpe et gymnocarpe).
Angiofluoroscopie angiofluoroscopie Technique d’imagerie pour les procédures interventionnelles thérapeutiques qui permet, après injection dans un vaisseau d’un agent fluorescent (par exemple fluorescéine sodique), d’acquérir en temps réel des images dynamiques de l’intérieur de structures (par exemple la rétine) rendues fluorescentes par l’action de rayons ultraviolets.
Angiogenèse angiogenese Formation non physiologique de nouveaux vaisseaux (néo-vaisseaux) à partir de vaisseaux préexistants. La naissance de nouveaux vaisseaux peut être due à deux types de mécanismes angiokératomes : l’angiogenèse et la vasculogenèse. Alors que la vasculogenèse est la formation de vaisseaux de novo à partir de la différenciation de cellules progénitrices de l’endothélium (hémangioblastes), l’angiogenèse correspond à une croissance pathologique des vaisseaux sanguins en liaison avec une dérégulation.
Angiogliome angiogliome Tumeur hypervascularisée développée au sein de cellules du tissu intervasculaire de la névroglie, formée notamment d’astrocytes ou d’oligodendrocytes.
Angiogliose angiogliose État pathologique caractérisé par la formation dangiogliomes.
Angiographie angiographie Examen morphologique, topographique ou cinétique des artères (artériographie) ou des veines (phlébographie) dans le but de diagnostiquer une lésion (athérome, thrombose, néo-vascularisation) ou une anomalie anatomique responsable d’une manifestation pathologique (anévrisme).
Angiokératome angiokeratome Lésion cutanée en forme de petite papule de couleur lie-de-vin recouverte dun enduit kératosique dur.
Angiome angiome Tumeur bénigne par accumulation de malformations vasculaires ou de vaisseaux néoformés. Leur couleur varie du rouge vif au brun. Les angiomes peuvent être de simples macules cutanées (angiomes plans), ou être saillants (angiomes tubéreux), d’autres sont ramifiés (angiomes stellaires).
Angioneurotique angioneurotique
Angioplastie angioplastie Technique médicochirurgicale visant à réparer ou modifier le diamètre intérieur dun vaisseau sanguin, le plus souvent une artère au moyen d’un dispositif pénétrant le système artériel à partir d’un plan cutané : elle est alors dite « percutanée ».
Angiosarcome angiosarcome Tumeur maligne par prolifération des cellules du tissu conjonctif de la paroi des vaisseaux sanguins.
Angiosperme angiosperme Plante caractérisée par la production d’ovules enfermés dans un ovaire qui se transforment en graines enfermées dans un fruit.
Angiotensine angiotensine Famille de peptides formés par hydrolyse partielle de langiotensinogène, dorigine hépatique, successivement sous laction de lenzyme rénale, la rénine, produisant langiotensine I, décapeptide essentiellement circulant et inactif, hydrolysé, à son tour, dans certains tissus (vaisseaux, surrénales) par lenzyme de conversion en un octapeptide hypertenseur, langiotensine II. Celle-ci est catabolisée en angiotensine III, moins directement vasopressive, puis en peptides inactifs.Langiotensine II joue un rôle majeur dans la régulation de la pression artérielle et de l’équilibre hydrominéral, principalement par activation de récepteurs de type AT1, produisant une vasoconstriction et une stimulation de la sécrétion daldostérone qui soppose à lexcrétion du sodium, ainsi que par action sur le système nerveux central. Elle possède en outre des récepteurs de type AT2, dont la stimulation produit des effets parfois opposés à celle des récepteurs AT1. Les récepteurs AT2 sont principalement exprimés dans les tissus fœtaux ou en voie de cicatrisation où son rôle reste à préciser.
Angiotensinogène angiotensinogene α2-globuline plasmatique dorigine hépatique, précurseur des angiotensines.
Angle angle
Angoisse angoisse Malaise psychique avec peur intense et sensation de resserrement de la région épigastrique, doppression respiratoire et cardiaque, de sueurs, de frissons ou au contraire dune sensation de chaleur. Marqué par une crainte par anticipation d’une situation douloureuse ou d’un danger mortel, s’accompagnant de troubles comportementaux et végétatifs, tous signes qui accompagnent souvent l’anxiété.
Angor angor Maladie cardiaque provoquant des douleurs paroxysmales de la poitrine (avec sensation de compression et d’étranglement) par ischémie myocardique (diminution de l’oxygénation du myocarde par les artères coronaires, provoquée par la formation d’une plaque d’athérome ou par un spasme coronarien). Caractérisée par des douleurs constrictives violentes, angoissantes, siégeant généralement dans la région rétrosternale, pouvant irradier dans le bras gauche, les deux poignets ou la mâchoire.
Angström angstrom Unité de longueur de symbole Å, équivalent à 10 m (0,1 nm).
Anguillule anguillule Nom vernaculaire donné à des nématodes de la famille des Strongyloïdidae, genre Strongyloides dont les larves pénètrent activement, provoquant la strongyloïdose. La femelle vivant chez l’homme est parthénogénétique (grec parthenos vierge genesis création). Profondément enfouie dans la muqueuse duodénale, elle pond des œufs qui éclosent tout de suite.
Anguillulose anguillulose
Anhidrotique anhidrotique Qui réduit la sécrétion sudorale.
Anhydrase anhydrase Métalloenzyme à zinc catalysant de façon réversible la formation, à partir de leau et du dioxyde de carbone, de lacide carbonique qui, instable, se dissocie en H).
Anhydre anhydre En chimie, se dit dune substance totalement exempte deau.
Anhydride anhydride Molécule qui résulte de la perte d’une molécule d’eau par deux molécules d’acides et est capable de les régénérer par fixation d’eau. En chimie organique, le groupement fonctionnel anhydride est caractérisé par deux carbonyles reliés par un atome d’oxygène –C(=O)-O-C(=O).
Anhydrose anhydrose Défaillance des glandes sudoripares provoquant diminution ou abolition de la sécrétion sudorale. Elle peut être générale ou localisée à une zone de la peau.
Anictérique anicterique Qualifie l’absence d’ictère au sein des symptômes d’une pathologie notamment hépatique. Exemple cholestase anictérique.
Anidulafungine anidulafungine Antibiotique lipopeptidique antifongique de la classe des échinocandines, préparé par hémisynthèse à partir de l’échinocandine B dune chaîne latérale (pentyloxy) terphényle. Activité vis-à-vis de souches pathogènes de Candida et d’Aspergillus, par inhibition spécifique et non compétitive d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation d’un constituant essentiel de la paroi du champignon, le 1,3-ß-D-glucane.
Anifrolumab anifrolumab Anticorps monoclonal humain, de type IgG1-κ, dirigé contre la sous-unité 1 des récepteurs de l’interféron de type 1. Il bloque l‘activité des interférons de type 1 tels que IFN-α, IFN-β et IFN-ω, impliqués dans les processus de l’inflammation au cours du lupus, en relation avec lactivité et la gravité de la maladie.
Aniline aniline Amine primaire aromatique dans laquelle la fonction amine est liée directement au noyau, C.
Animal de laboratoire animal Animal utilisé à des fins de recherches scientifiques (physiologie, pharmacologie, toxicologie…) en santé humaine ou animale, de protection de l’environnement ou de l’enseignement supérieur ou professionnel ou d’enquêtes médicolégales. La réglementation en vigueur en France (articles R214-87 à R214-137 du code rural) a été mise à jour par le décret 2013-118 et cinq arrêtés datés du 1er février 2013 et publiés le 7 février 2013, en application de la Directive européenne 2010/63/UE. Au sein du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, la cellule Afis (Animaux utilisés à des fins scientifiques) de la Direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) est chargée du suivi des demandes d’autorisation de projet (DAP), elle examine les avis des comités d’éthique agréés et délivre les autorisations des projets.
Anion anion Espèce chimique chargée négativement. L’électron n’est pas considéré comme un anion. Dans une cuve à électrolyse, un anion se déplace vers lélectrode de potentiel positif soit l’anode. Cf ion.
Aniridie aniridie Absence quasi-totale et bilatérale, héréditaire et congénitale d’iris provoquant une diminution notoire de l’acuité visuelle. Cette pathologie rare, compliquée de glaucome dans 50 à 75% des cas, transmise sur le mode dominant est liée à une anomalie du gène de l’homéoboîte PAX 6 (chromosome 11 p 13) saccompagne fréquemment dune microcéphalie avec hypotonie et retard mental. Elle peut aussi être associée à dautres malformations comme le syndrome WAGR (Wilms tumor, Aniridia, Génito-urinary malformation, mental Retardation).
Anis anis Herbacée (Pimpinella anisum L., Apiaceae ex-Ombellifères) spontanée au Proche-Orient et cultivée dans les régions tempérées. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en E-anéthole (80 à 90 %).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0262 corrigé 10.0 (fruit d’) et 01/2008, 0804 (huile essentielle d’).
Anisakiose anisakiose Parasitose intestinale due à lingestion de poissons crus (exemple hareng mariné, foie de morue, sushi) parasités par des anisakis. Il se forme un granulome éosinophile dans lintestin, entraînant des syndromes abdominaux aigus.
Anisakis anisakis Nématode de la famille des Anisakidae, parasites de lintestin des poissons et des mammifères marins par exemple les harengs de la mer du Nord et des mers du Japon.
Anisamide anisamide Classe thérapeutique constituée par des dérivés de l’anisole avec une fonction amide en ortho du groupe OCH de l’anisole. Ceux à fonction sulfamide (sulpiride) ou sulfone (exemple amisulpride) sont des neuroleptiques, les autres sont souvent des antiémétiques et des antinauséeux (exemple métoclopramide, alizapride).
Anisochrome anisochrome Se dit des hématies qui, après coloration avec le réactif classique de May-Grünwald-Giemsa, présentent une coloration allant du verdâtre au rose, en raison de leur inégale maturation.
Anisocytose anisocytose Différence de taille des éléments dune population cellulaire, en particulier des hématies, observée au microscope.
Anisohydrocinnamol anisohydrocinnamol
Anisole anisole Éther méthylique du phénol, C,dont le squelette est présent dans les anisamides et dans nombre d’autres substances utilisées en thérapeutique (exemple anisohydrocinnamol à propriétés antiseptiques).
Anisométropie anisometropie Inégalité entre l’indice de réfraction des milieux réfringents de chacun des deux yeux.
Anisotrope anisotrope Qualifie un corps présentant une anisotropie.
Anisotropie anisotropie Caractéristique des corps dont les propriétés varient selon la direction. Exemple : dans un cristal anisotrope, la vitesse de la lumière dépend de sa direction de propagation si bien qu’on peut définir plusieurs indices de réfraction produisant une séparation en plusieurs rayons.
Anistréplase anistreplase Complexe dhémisynthèse de streptokinase et de plasminogène humain dans lequel le site catalytique est bloqué de façon réversible et temporaire par un groupe anisoylé (en fait p-méthoxy-benzoylé) sans que le site de liaison à la fibrine en soit affecté, doù un effet fibrinolytique prolongé.
Ankylose ankylose Difficulté ou même impossibilité de mouvements dune articulation naturellement mobile.
Ankylostome ankylostome Nématode de la famille des Ancylostomatidae (Ancylostoma duodenale, Necator americanus), parasite intestinal du chien ou du chat, responsable dune infection dermatologique, la larva migrans cutanée (LMC).Les larves, présentes dans le sol humide, traversent la peau des pieds nus, migrent dans le sang, se localisent dans le duodénum et deviennent adultes. Les femelles pondent des œufs éliminés avec les fèces. Manifestations cutanées, digestives ; évolution vers une anémie microcytaire due à l’hématophagie des parasites.
Ankylostomose ankylostomose Parasitose intestinale due aux ankylostomes des genres Ancylostoma et Necator. Manifestations cutanées, digestives; évolution vers une anémie microcytaire due à l’hématophagie des parasites.
Ankyrine ankyrine Nom dune famille de protéines composées dunités répétitives de 30 à 40 acides aminés. Très largement répandues, elles exercent un rôle de protéines de liaison. Les répétitions dankyrine forment des domaines consistant en deux hélices alpha séparées par des boucles en épingle à cheveux qui constituent la zone d’interactions avec les autres protéines. Les liaisons sont faibles de type non covalent et aspécifiques.
ANMV anmv
Annamycine annamycine Anthracycline, aglycone de la doxorubicine. Administré sous forme de liposomes, doué d’une bonne pénétration intracellulaire, ce dérivé est dénué de toxicité cardiaque et échappe au mécanisme de résistance aux anthracyclines liée à la glycoprotéine P-gp70.
Anneau anneau Objet, dispositif de forme circulaire.
Années annees
Annexine annexine Nom désignant un groupe de protéines solubles, essentiellement intracellulaires chez l’Homme, pouvant être néanmoins détectées dans le sang, bien qu’elles ne possèdent pas le peptide signal pour leur export hors de la cellule eucaryote. Ces protéines se lient, avec une forte affinité, aux phospholipides membranaires, suivant un mécanisme calcium-dépendant. Parmi les annexines, on peut citer : lannexine A6, protéine jouant un rôle essentiel dans la réparation membranaire, permettant de réaliser une intégrité normale dans un muscle dystrophique, au niveau du site de rupture de la membrane musculaire.
Annonaceae annonaceae Famille de l’ordre des Magnoliales, comprenant environ 2300 espèces surtout tropicales. Les fruits syncarpes de plusieurs espèces du genre Annona sont comestibles (par exemple corossolier, chérimolier). Certaines espèces élaborent des alcaloïdes isoquinoléiques (higénamine), d’autres des acides aristolochiques. Cananga odorata (Lam.) Hook et Thomen est source d’ylang-ylang.
Annuel annuel Qualifie une plante qui effectue son cycle complet, de la germination à la fructification, en moins d’un an et passe la mauvaise saison à l’état de graines (par exemple, le coquelicot).
Annuelle annuelle Nom générique donné, par extension, à une plante dont le cycle est annuel.
Anode anode Électrode d’une cellule électrochimique où se produit l’oxydation, que la cellule soit une cuve à électrolyse ou une pile.
Anoīkose anoikose Forme spécifique dapoptose qui est due à un défaut dinteraction entre cellules et matrice extracellulaire.
Anomère anomere Diastéréoisomère résultant d’une anomérie.
Anomérie anomerie Type de diastéréoisomérie reposant sur la stéréochimie du carbone hémi-acétalique ou hémi-cétalique formé lors de la cyclisation intramoléculaire d’un ose. Exemple dans le cas du glucopyranose, il existe deux isomères, qui ne diffèrent que par la stéréochimie du carbone hémi-acétalique ; pour l’anomère α, l’OH, porté par ce carbone, se trouve au dessous du plan moyen, alors que pour l’anomère β, il est situé au dessus.
Anophèle anophele Moustique de la famille des Culicidae genre Anopheles. Nombreuses espèces dont les femelles hématophages sont des vecteurs du paludisme, des filarioses lymphatiques et des méningo-encéphalites virales.
Anopsie anopsie Perte de la vue malgré l’intégrité fonctionnelle des organes de réception.
Anorexie anorexie Dégradation du comportement alimentaire allant jusqu’à sa suppression ou au rejet provoqué des aliments ingérés.
Anorexigène anorexigene Qui provoque la perte de l’appétit par effet central. Effet présenté par différentes substances de structure dérivée de la phényléthylamine et particulièrement de l’amphétamine(exemple fenfluramine et substances apparentées) et de l’éphédrine (exemple amfépramone), qui ont été utilisées comme adjuvants aux régimes hypocaloriques pour traiter l’obésité.
Anorexique anorexique Qui est atteint danorexie.
Anosmie anosmie Perte partielle ou complète de capacité olfactive d’origine congénitale, par atteinte de la muqueuse olfactive, dégénérescence des cellules réceptrices, lésion du nerf olfactif.Elle peut également survenir à la suite de chimiothérapies systémiques, lors de la maladie de Parkinson, de la maladie dAlzheimer et de certaines infections virales.
Anosognosie anosognosie Absence de conscience par le patient du trouble neuropsychologique ou de la maladie dont il souffre. Elle peut refléter une atteinte de certaines aires cérébrales.
Anoxémie anoxemie Réduction plus ou moins forte de la concentration doxygène dans le sang. Elle est marquée par un abaissement de la pO.
Anoxie anoxie Diminution ou carence dapport ou de délivrance doxygène aux cellules d’un tissu ou d’un organe.
Anoxybiontique anoxybiontique Qualifie les bactéries anaérobies facultatives aérotolérantes.
ANP anp
ANR anr
Ansamycine ansamycine Nom désignant une famille de composés d’origine fermentaire possédant une structure cyclique, comportant une fonction lactame, caractérisée par la présence d’une partie aromatique ou d’origine aromatique et d’une longue chaîne aliphatique formant un pont entre deux positions non adjacentes de la partie aromatique. Les ansamycines se répartissent en deux groupes selon que la partie aromatique ou d’origine aromatique est dérivée du benzène (par exemple la geldanamycine, à structure benzoquinone) ou, plus fréquemment, dérivée du naphtalène (rifamycines, streptovaricines, naphtomycines, etc.). Activité biologique variable selon les représentants (anti-infectieuse ou antitumorale) ; la première est dominée par l’action antibactérienne ciblant en particulier le bacille de Koch, agent de la tuberculose ; la seconde concerne la maytansine et les maytansinoïdes apparentés aux ansamycines.
Anses anses
ANSM ansm
ANSP ansp
Ansuvimab ansuvimab Anticorps monoclonal humain de type immunoglobuline IgG1, dirigé contre la glycoprotéine de l’enveloppe de lEbolavirus Zaïre (EBOV) qui se fixe sur le récepteur Niemann-Pick C1, NPC1 (Niemann–Pick intracellular cholesterol transporter 1 protein) des cellules cibles. Le virus est alors neutralisé et ne peut pas pénétrer dans les cellules.
Antabuse antabuse
Antagonisme antagonisme Se dit de lopposition entre les actions de deux substances. Cf antagoniste.
Antagoniste antagoniste Qualifie ou désigne une substance ou une action qui soppose, totalement ou partiellement, à une autre action (par exemple opposition entre deux muscles) ou à leffet dune substance.
Antalgie antalgie Ensemble des procédés visant à sopposer à la génération, à la transmission ou à la perception de la douleur sans provoquer de perte de conscience par opposition aux anesthésiques généraux.
Antalgique antalgique Qualifie ou désigne une substance qui soppose à la perception de la douleur. Les antalgiques sont classés en trois groupes :3- morphine et morphiniques.
Antennaria antennaria Herbe montagnarde de la famille des Asteraceae ex-Composées connue sous le nom de pied-de-chat (Antennaria dioica (L.) Gaertner) en raison de l’aspect de ses capitules. Fait partie du mélange des sept « espèces pectorales ».
Antenne antenne 1- Appendice articulé et mobile que les insectes portent à la partie antérieure et supérieure de la tête ; 2- implantation locale d’une organisation.
Antérograde anterograde
Anthelminthique anthelminthique 1- adj qui provoque la destruction ou lélimination des helminthes parasites 2- nm agent médicamenteux indiqué dans le traitement des helminthoses humaines ou animales. Les médicaments actuels sont polyvalents, daction rapide, permettant des traitements de courte durée selon des conditions dutilisation individuelle ou collective bien codifiées, mais nécessitant parfois des interventions complémentaires, notamment chirurgicales.
Anthemis anthemis Genre de la famille des Asteraceae ex-Composées auquel appartenait autrefois la camomille romaine.
Anthère anthere Partie renflée d’une étamine, divisée en loges polliniques, lieu de production des grains de pollen.
Anthéridie antheridie En botanique, organe reproducteur du gamétophyte, ou gamétange mâle, qui produit les gamètes mâles.En mycologie, terme désignant l’un des gamétocytes (mâle) des Ascomycota avant trichogamie (« fécondation » de l’ascogone).
Anthérozoïde antherozoide Gamète mâle qui est mobile grâce à des cils ou un flagelle, formé dans les spermatocystes des algues et champignons, ou dans les anthéridies des archégoniates.
Anthocyane anthocyane Nom générique pour un groupe de pigments polyphénoliques hydrosolubles responsables de la coloration rose à violette de la plupart des fleurs et fruits. De structure dérivée du cation 2-phénylbenzopyrylium, synonyme flavylium, existent sous forme dhétérosides (anthocyanosides) et de génines (anthocyanidols) et se rattachent au groupe des flavonoïdes au sens large. Propriétés classiquement revendiquées de piégeage de radicaux libres et de protection capillaro-veineuse (propriétés vitaminiques P). Principales plantes à anthocyanosides : airelle myrtille, canneberge, cassis, sureau noir, vigne rouge.
Anthocyanoside anthocyanoside
Anthracène anthracene Hydrocarbure aromatique tricyclique formé de trois benzènes accolés linéairement. Constitue le squelette de nombreuses molécules purgatives. Cf anthracénoïde.
Anthracénoïde anthracenoide Nom générique pour des substances naturelles possédant un noyau de base de type anthracène polyhydroxylé, biosynthétisées par la voie des polyacétates. Ces dérivés hydroxy-anthracéniques existent à l’état «libre» (génines), mais surtout sous forme «combinée» (hétérosides connus alors sous le terme d’hétérosides hydroxyanthracéniques ou anthracénosides). Présents dans de nombreuses plantes (sénés, bourdaine, cascara, aloès...) ; sous forme réduite (anthrones) dans les plantes fraîches, ils doivent être sous forme oxydée (anthraquinones, dimères d’anthrones) dans les drogues végétales pour usage pharmaceutique. Ils possèdent d’intenses propriétés laxatives (laxatifs dits « stimulants »), voire purgatives, par une action sur l’équilibre hydro-électrolytique et sur le péristaltisme intestinal.
Anthracénoside anthracenoside
Anthracycline anthracycline Nom désignant une classe dantibiotiques antitumoraux ou antinéoplasiques produits par fermentation de diverses souches d’actinobactéries du genre Streptomyces ou obtenus par hémisynthèse à partir des précédents. Hétérosides formés d’une génine tétracyclique quinonique à squelette naphtacène liée à un ou plusieurs oses dont au moins une osamine. À lorigine considérées seulement comme des intercalants, les anthracyclines sont des agents inhibiteurs des isoformes α et β des topoisomérases II présentes chez les mammifères. L’inhibition de ces deux isoformes semble entraîner des effets différents : l’inhibition de l’isoforme IIα serait responsable de l’effet cytotoxique recherché, tandis que l’inhibition de l’isoforme IIβ serait à l’origine d’effets toxiques (cardiotoxicité, leucémies secondaires,…) ; d’où la recherche actuelle de nouvelles anthracyclines ciblant préférentiellement la topoisomérase IIα.
Anthranilique (acide) anthranilique Substance à la base de nombreuses synthèses (matières colorantes, produits pharmaceutiques, en particulier anti-inflammatoires et antalgiques).
Anthraquinone anthraquinone Noyau anthracène oxydé (9,10-dihydro-anthracèn-9,10-dione) présent dans des substances naturelles d’origine polyacétique. Squelette de la structure de substances colorantes d’origine végétale (garance) ou animale (cochenille). Formes stables (formes oxydées) des anthracénoïdes laxatifs ; elles donnent une coloration rouge en milieu alcalin (coloration de Bornträger).
Anthrax anthrax Cf charbon (maladie du).
Anthrone anthrone Noyau 9,10-dihydro-anthracèn-9-one présent dans des anthracénoïdes. En milieu basique, par tautomérie, les anthrones sont sous forme d’anthranols ; anthrones et anthranols sont les formes réduites des anthracénoïdes laxatifs. Par oxydation spontanée à l’air ou par chauffage, elles sont transformées en anthraquinones. Les formes réduites sont également générées par action de la flore bactérienne du côlon et constituent in situ les véritables substances actives laxatives d’une médication par anthracénoïdes.
Anthropique anthropique Qualifie une modification du milieu en relation avec l’activité humaine (par exemple culture, déforestation, apports d’engrais...).
Anthropophile anthropophile Animal ou plante vivant plutôt dans un milieu habité par lhomme. Se dit dun parasite se nourrissant aux dépens de lhomme. Exemple anophèle et autres moustiques.
Anthropozoonose anthropozoonose Maladie infectieuse qui se transmet des animaux aux êtres humains, par exemple les arboviroses. Cf arbovirus.
Anthurium anthurium Genre de la famille des Araceae, originaire des régions tropicales d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud, espèces très cultivées, bien que toxiques, comme plantes d’appartement pour leur feuillage ou la couleur vive, blanche ou rouge, de leur spathe.
Anthyllide vulnéraire anthyllidevulneraire
Antiacide antiacide Qualifie ou désigne une substance qui réduit lacidité gastrique. On distingue 2 types dantiacides :.
Antiadrénergique antiadrenergique
Antiagglomérant antiagglomerant Qualifie ou désigne une substance permettant l’écoulement libre de particules solides et évitant ainsi l’agglomération en grumeaux ou en paquets.
Antiagrégant antiagregant Qualifie ou désigne une substance qui soppose à lagrégation de particules ou déléments figurés.
Antialdostérone antialdosterone Qualifie ou désigne un antagoniste de l’aldostérone au niveau du récepteur aux hormones minéralocorticoides (exemple spironolactone). Cf diurétique.
Antiallergique antiallergique Qualifie ou désigne un médicament destiné à prévenir ou à traiter les réactions allergiques. Les principaux médicaments antiallergiques sont :3- les produits désensibilisants à base dallergènes.
Antiamibien antiamibien
Antiandrogène antiandrogene Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à l’action physiologique des hormones androgènes sur leurs tissus cibles. Les molécules antiandrogènes exercent leurs effets suivant des mécanismes variés.Enfin, certains composés ont un effet antiandrogène par leur action au niveau central. Cest le cas des analogues de la gonadolibérine, ou GnRH, (triptoréline, goséréline, buséréline, leuproréline, nafaréline…) qui, prescrits de façon prolongée, bloquent, par rétroaction négative sur les récepteurs hypophysaires, la synthèse et la sécrétion des gonadotrophines, FSH et LH et, par suite, réduit la production de testostérone. Il en est de même dun oestrogène de synthèse, le diéthylstilbestrol, ainsi que dun antagoniste sélectif de la gonadolibérine, le dégarélix.
Antianémique antianemique Qualifie ou désigne un médicament destiné à traiter la diminution de la concentration en hémoglobine intra-érythrocytaire et éventuellement du nombre des érythrocytes entraînant un manque d’oxygénation des tissus.
Antiangiogénique antiangiogenique Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance active bloquant ou détruisant les vaisseaux sanguins qui nourrissent une tumeur.
Antiangoreux antiangoreux Qualifie ou désigne un médicament utilisé dans le traitement symptomatique des cardiopathies ischémiques (angor ou angine de poitrine).
Antiapoptotique antiapoptotique Qualifie ou désigne un inhibiteur de l’apoptose c’est-à-dire du processus physiologique et génétiquement programmé de la mort cellulaire, intervenant dans tous les organismes multicellulaires.
Antiarthrosique antiarthrosique Qualifie ou désigne une substance destinée au traitement de larthrose, pathologie caractérisée par une dégénérescence du cartilage des articulations, sans infection ni inflammation particulière, accompagnée dune prolifération osseuse sous le cartilage.
Antiarythmique antiarythmique Qualifie ou désigne une substance qui soppose aux troubles du rythme cardiaque.
Antiasthénique antiasthenique Qualifie ou désigne une substance utilisée dans le traitement symptomatique de la fatigue (asthénie), par exemple vitamines, acides aminés, sels minéraux (phosphore, calcium, magnésium…), extraits de plantes (ginseng, noix de kola…).
Antiasthmatique antiasthmatique Qualifie ou désigne une substance qui soppose aux symptômes de lasthme et/ou aux phénomènes inflammatoires qui en sont à l’origine.
Antibactérien antibacterien Désigne ou qualifie un mécanisme ou une substance qui inhibe le développement et la division des bactéries (Cf bactériostatique) ou qui tue une bactérie (Cf bactéricide).
Antibiogramme antibiogramme Technique détude in vitro de la sensibilité dune souche bactérienne aux antibiotiques. En pratique, on utilise soit une méthode en milieu liquide, soit une méthode de diffusion sur gélose en boîte de Pétri (de J.R. Petri, 1852-1921, bactériologiste allemand qui inventa ce dispositif quand il était l’assistant de R. Koch).
Antibiorésistance antibioresistance Phénomène naturel ou acquis de défense des bactéries vis-à-vis des antibiotiques . Elle résulte de la constitution génétique de la bactérie ou de son métabolisme. Les bactéries auparavant sensibles à l’antibiotique ne sont plus détruites ou leur multiplication n’est plus arrêtée. Cette résistance des bactéries remet en question l’efficacité des traitements antibiotiques tant chez l’Homme que chez l’animal. On distingue :2- la résistance acquise : elle apparaît en cas d’utilisation massive d’antibiotiques et ne concerne qu’une proportion de souches d’une espèce ou d’un genre, sa transmission est donc horizontale. Elle apparaît en cas d’utilisation massive d’antibiotiques et ne concerne qu’une proportion de souches d’une espèce ou d’un genre, sa transmission est donc horizontale. Elle fait suite à lacquisition d’un ou de plusieurs mécanismes de résistance, sous forme de matériel génétique (plasmide, transposon, intégron) en provenance d’une autre bactérie. Ce peut être, par exemple, la production dune enzyme modifiant ou détruisant lantibiotique, la mutation, surexpression, modification de la cible de l’antibiotique, limperméabilisation de la membrane de la bactérie, etc.
Antibiotique antibiotique Terme générique désignant des substances dorigine biologique produites par des microorganismes et qui, administrées à lHomme ou à un animal infecté par des bactéries, sont capables de juguler linfection en détruisant les germes ou en facilitant leur destruction par les défenses naturelles de lorganisme. Ceci nécessite que lantibiotique pénètre dans les germes et interfère exclusivement ou préférentiellement avec le métabolisme du parasite. On différencie donc les antibiotiques des antiseptiques, toxiques pour toutes les cellules.Par la suite, la notion a été étendue à des molécules obtenues par hémisynthèse, voire entièrement synthétiques et à des substances douées de propriétés antifongiques, antivirales ou anticancéreuses, à condition quelles soient dorigine naturelle.
Antibiotype antibiotype Profil de sensibilité aux antibiotiques dune souche bactérienne donnée.
Anticalcique anticalcique Qualifie ou désigne une substance inhibitrice des canaux calciques de type L de la membrane cellulaire. Au niveau cardiaque, les inhibiteurs calciques entraînent une réduction de l’activité contractile (effet inotrope négatif), une diminution de l’activité du nœud sinusal (effet chronotrope négatif) et de la conduction auriculo-ventriculaire (effet dromotrope négatif). Ils exercent, par ailleurs, des effets vasodilatateurs artériolaires veineux.
Anticalciurique anticalciurique Qualifie ou désigne une substance réduisant l’élimination urinaire du calcium.
Anticancéreux anticancereux Le terme "anticancéreux" (nom ou adjectif) est à éviter !Il doit être remplacé par antinéoplasique ou antitumoral, pour qualifier ou désignre une substance ou tout autre moyen (chirurgie, immunothérapie, hormonothérapie, radiothérapie) utilisé dans le traitement du cancer.
Anticholinergique anticholinergique Qualifie ou désigne une substance s’opposant à la transmission cholinergique ou à laction des médiateurs du système cholinergique, au niveau central ou en périphérie. On en distingue trois grandes catégories selon leur niveau d’action sur le système cholinergique :- les agents curarisants (par exemple d-tubocurarine, pancuronium), qui bloquent les effets de l’acétylcholine au niveau de la plaque motrice des muscles striés.
Anticholinestérasique anticholinesterasique Qualifie ou désigne un inhibiteur des cholinestérases. Les anticholinestérasiques augmentent le taux d’acétylcholine au niveau des synapses cholinergiques, notamment au niveau cérébral ou de la plaque motrice, d’où leur utilisation dans le traitement de la maladie d’Alzheimer (donépézil, rivastigmine, galantamine), d’une part et de la myasthénie (néostigmine) d’autre part.
Antichute antichute En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour enrayer une chute débutante des cheveux, incorporée le plus souvent dans des lotions capillaires appliquées en massage du cuir chevelu (par exemple vitamines B5, B6, B8).
Anticoagulant anticoagulant Qualifie ou désigne une substance dorigine endogène ou exogène qui soppose à la coagulation du sang, phénomène physiologique qui fait intervenir plusieurs protéines plasmatiques en cascade et qui aboutit à la formation dun caillot (clou plaquettaire) permettant de freiner ou de juguler les hémorragies.
Anticonceptionnel anticonceptionnel Qualifie ou désigne une méthode, une substance ou un objet destiné à empêcher la conception.
Anticonvulsivant anticonvulsivant
Anticorps anticorps Immunoglobuline sanguine ou sécrétoire ayant la propriété de se lier de façon spécifique à un antigène reconnu par le système immunitaire. Les anticorps, sécrétés par les plasmocytes dérivés des lymphocytes B, font partie des effecteurs de limmunité adaptative. Ils identifient les substances, cellules et micro-organismes (bactéries, virus) étrangers à lorganisme, les neutralisent ou les détruisent.Le traitement de la molécule par la papaïne permet d’isoler 2 segments, les fragments Fab et Fc. Le fragment Fab présente la même affinité pour lantigène que lanticorps complet, le fragment Fc ne reconnaît pas lantigène, mais possède des déterminants allotypiques et isotypiques.
Anticortisolique anticortisolique Qualifie ou désigne une substance qui est capable de bloquer la biosynthèse du cortisol, principale hormone corticosurrénalienne (exemple : métyrapone, mitotane).
Antidépresseur antidepresseur Qualifie ou désigne une substance qui élève lhumeur lorsque celle-ci est déprimée (dépression unipolaire) et également au cours des accès mélancoliques de la psychose maniaco-dépressive (dépression bipolaire).
Antidiabétique antidiabetique Qualifie ou désigne une substance qui corrige des troubles métaboliques provoqués par le diabète sucré.- les substances qui inhibent la réabsorption rénale du glucose par le transporteur sodium-glucose rénal (SGLPT2) (gliflozines).
Antidiarrhéique antidiarrheique Qualifie ou désigne une substance qui vise à supprimer la diarrhée. Le traitement étiologique, qui varie selon l’origine bactérienne, virale ou toxique de la diarrhée, fait appel aux antibiotiques, antiseptiques ou antiparasitaires appropriés. La réhydratation orale, voire intraveineuse, est un élément essentiel du traitement.
Antidiurétique antidiuretique Qualifie ou désigne une substance qui diminue la production de lurine par le rein, la rendant ainsi plus concentrée en ions. Exemple : lhormone antidiurétique posthypohysaire (vasopressine) et ses analogues synthétiques (lypressine, desmopressine...) qui stimulent la réabsorption d’eau au niveau du tube collecteur rénal.
Antidote antidote Qualifie ou désigne une substance administrée de façon préventive ou, plus souvent, curative pour s’opposer aux effets dun poison, dun venin, dun médicament absorbé à une dose toxique.
Antidysentérique antidysenterique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la dysenterie, affection due le plus souvent à des bactéries ou des protozoaires, plus rarement dorigine virale ou chimique.
Antidyskinétique antidyskinetique Qui prévient la dyskinésie. Exemple : effet antidyskinétique de l’amantadine dans la maladie de Parkinson.
Antiémétique antiemetique
Antiémétisant antiemetisant Qualifie ou désigne une substance capable de sopposer aux vomissements dorigines diverses dont ceux dus à une chimiothérapie anticancéreuse.
Antiénurétique antienuretique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à l’énurésie.
Antiépileptique antiepileptique Qualifie ou désigne une substance capable de prévenir la survenue et de diminuer la fréquence et lintensité des crises convulsives (grand mal, épilepsies partielles) et des absences (petit mal).
Antifibrinolytique antifibrinolytique Qualifie ou désigne une substance qui empêche la dissolution du caillot par fibrinolyse, soit en bloquant lactivation du plasminogène qui attaque la fibrine (acide ε-aminocaproïque, acide tranexamique), soit en inhibant la plasmine (aprotinine).
Antifilarien antifilarien Qualifie ou désigne une substance destinée à traiter les filarioses cutanéo-dermiques (loaose et onchocercose) et les filarioses lymphatiques (filaires de Bancroft et de Malaisie).
Antifolinique antifolinique
Antifolique antifolique 1- Stricto sensu, qualifie ou désigne une substance qui inhibe la biosynthèse de lacide folique en prenant, chez certaines bactéries et certains parasites, la place de lacide p-aminobenzoïque, indispensable à cette biosynthèse (par exemple les sulfamides et les sulfones anti-infectieux).2- Au sens large, qualifie ou désigne une substance qui inhibe la transformation par la dihydrofolate réductase de lacide dihydrofolique en acide tétrahydrofolique nécessaire à la synthèse de lADN.
Antifongigramme antifongigramme Technique d’étude in vitro de la sensibilité d’une souche fongique aux antifongiques qui utilise, soit une méthode de microdilution en milieu liquide, soit une méthode de diffusion en milieu gélosé. Toutes les techniques d’antifongigramme nécessitent d’isoler la souche fongique avant de mettre en œuvre la méthode. Certaines méthodes en milieux liquide ou gélosé sont commercialisées et adaptées à la réalisation d’antifongigrammes en routine, tandis que les méthodes de référence ne sont pas commercialisées et seront surtout utilisées comme techniques de confirmation, à des fins épidémiologiques ou de recherche.Le principal général de l’antifongigramme est d’évaluer l’inhibition de la croissance fongique en fonction de concentrations croissantes d’antifongiques. Cela permet de déterminer une valeur de concentration minimale inhibitrice (CMI), ou un diamètre d’inhibition, puis de catégoriser la souche en souche sensible ou résistante en fonction des seuils de sensibilité définis par le Comité européen pour les tests de sensibilité aux antimicrobiens (CETSA ; acronyme anglo-saxon EUCAST, pour European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) ou l’Institut des normes cliniques et de laboratoire (INCL ; acronyme anglo-saxon : CLSI, pour Clinical & Laboratory Standards Institute), pour les principales espèces fongiques. L’antifongigramme est le plus souvent réalisé dans le cadre d’une résistance clinique ou pour adapter le traitement en cas de résistance pressentie de la souche fongique isolée. Il peut également être réalisé à des fins épidémiologiques en vue de connaître l’évolution de la sensibilité des agents fongiques aux antifongiques.
Antifongique antifongique Qualifie ou désigne une substance qui soppose au développement (fongistatique) des champignons, en particulier des champignons parasites de lHomme, des Animaux et des Végétaux ou les détruit (fongicide). Dans le cas des Micromycètes parasites, on parle souvent dantimycosique.
Anti-FSH antifsh Qualifie ou désigne une substance qui bloque la libération de la FSH au niveau de laxe hypothalamohypophysaire, doù une rétrorégulation de la teneur sanguine en œstrogènes, entraînant la mise au repos des ovaires.
Antigène antigene Structure moléculaire reconnue par un récepteur de lymphocyte B (BCR) ou de lymphocyte T (TCR) ou susceptible de se lier à un anticorps spécifique, par association dun paratope de lanticorps à un épitope, anciennement appelé déterminant antigénique ou site antigénique. Ce sont des peptides ou des protéines à épitopes séquentiels ou conformationnels, des oligosaccharides ou des haptènes. Un antigène nest pas forcément immunogène, mais l’inverse est toujours vrai.
Antigénicité antigenicite Propriété dun épitope dantigène de se lier au paratope dun anticorps ou dêtre reconnu par un récepteur de lymphocyte T (TCR) ou B (BCR).
Antigénique antigenique Qui se rapporte à un antigène.
Antiglaucomateux antiglaucomateux Qualifie ou désigne une substance qui diminue la pression intra-oculaire, généralement en affectant la quantité d’humeur aqueuse (diminution de sécrétion, augmentation d’efflux).
Antigonadotrope antigonadotrope Qui s’oppose aux effets des hormones gonadotropes (gonadostimulines ou gonadotrophines) FSH et LH.
Antigoutteux antigoutteux Qualifie ou désigne une substance qui traite ou prévient les accès de goutte, excès d’acide urique qui se dépose dans les tissus, notamment au niveau des articulations.
Antihalitose antihalitose Qualifie ou désigne une substance utilisée en cosmétologie pour prévenir ou diminuer la mauvaise haleine, par réduction de la charge bactérienne dans la cavité buccale (par exemple la chlorhexidine) ou par transformation de composés volatils en composés non volatils (par exemple les sels de zinc).
Antihémorroïdaire antihemorroidaire Qualifie ou désigne une substance qui est utilisée dans le traitement symptomatique des hémorroïdes.
Antihistaminique antihistaminique Qualifie ou désigne une substance qui soppose à laction de lhistamine sur ses récepteurs spécifiques H.
Antihormonal antihormonal Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance active qui inhibe la croissance des tumeurs hormono-dépendantes (sein, prostate) en bloquant l’action de ces hormones.
Antihypertenseur antihypertenseur Qualifie ou désigne une substance utilisée pour ramener à un niveau normal la pression artérielle, lorsque celle-ci est élevée (pression systolique supérieure à 160 mmHg, pression diastolique supérieure à 90 mmHg).
Anti-infectieux antiinfectieux Qualifie ou désigne un médicament capable de lutter efficacement contre un ou plusieurs germes responsables dune infection.
Anti-inflammatoire antiinflammatoire Qualifie ou désigne une substance qui permet de lutter contre linflammation, dorigine rhumatismale ou non.
Anti-ischémique antiischemique Qualifie ou désigne une substance, une action thérapeutique, capable de s’opposer aux effets de la privation d’apport sanguin à un organe, par exemple une reperfusion myocardique par dilatation d’une artère coronaire.
Antileishmanien antileishmanien Qualifie ou désigne une substance qui agit contre les leishmanies.
Antilèpreux antilepreux Qualifie ou désigne une substance à propriétés antibiotiques, utilisée pour le traitement de la lèpre.
Antileucotriène antileucotriene Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose aux actions des leucotriènes.
Antimalarique antimalarique
Antimétabolite antimetabolite Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance active qui agit par analogie structurale avec lacide folinique (méthotrexate), les bases puriques (mercaptopurine) et pyrimidiques (cytarabine) en provoquant des interférences avec les étapes essentielles de la synthèse des ADN et ARN.
Antimétastatique antimetastatique Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance qui inhibe et prévient la croissance invasive ou processus métastatique.
Antimigraineux antimigraineux Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la migraine, soit par un effet antalgique / anti-inflammatoire (par exemple les antagonistes du récepteur du CGRP, Calcitonin gene-related peptide, comme le telcagépant), soit par un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux cérébraux (par exemple les dérivés de l’ergot de seigle, type ergotamine, ou les agonistes des récepteurs sérotoninergiques de la famille des triptans).
Antimitotique antimitotique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la mitose en interférant, soit avec la polymérisation des tubulines (α et β) en microtubules (exemple : les alcaloïdes de la pervenche de Madagascar et leurs dérivés hémisynthétiques : vinblastine, vincristine, vindésine, vinflunine, vinorelbine), soit avec la dépolymérisation des microtubules en monomères de tubulines (exemple : les diterpènes à squelette tricyclique de l’if du Pacifique Taxus brevifolia ou, en Europe, de l’if à baies Taxus baccata, et leurs dérivés hémisynthétiques : cabazitaxel, docétaxel, paclitaxel).
Antimoine antimoine , élément solide de la 15) analogue à celles du phosphore et de larsenic, intermédiaire entre métaux et non métaux, longtemps utilisé comme émétique et purgatif.
Antimousse antimousse En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour éliminer la formation de mousse au cours de la fabrication de produits contenant notamment des tensio-actifs moussants ou pour réduire la tendance des produits finis à générer de la mousse par exemple le silicone.
Antimyasthénique antimyasthenique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la faiblesse musculaire et à la fatigabilité excessive caractéristique des myasthénies.
Antimycosique antimycosique
Antinaupathique antinaupathique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose au mal de mer et, par extension, au mal des transports (air, montagne, voiture).
Antinauséeux antinauseeux Antiémétique utilisé contre les états nauséeux d’origine externe (mal de mer, mal des transports).
Antinéoplasique antineoplasique Terme générique utilisé pour qualifier une substance active qui s’oppose à la prolifération ou à la croissance cellulaire et, par extension, à la croissance des tumeurs bénignes ou malignes.
Antinidatoire antinidatoire
Antioedémateux antioedemateux Qualifie ou désigne une substance qui réduit linfiltration séreuse dun tissu.
Antiœstrogène antioestrogene Qualifie ou désigne une substance qui soppose à leffet physiopathologique des œstrogènes.Une autre famille de composés, les SERD, Selective estrogen receptor down-regulators, ont un effet antiœstrogénique strict, sans une quelconque action agoniste de type œstrogène. Cf fulvestrant.
Antiostéoclastique antiosteoclastique Qualifie ou désigne une substance qui inhibe la destruction de l’os (phénomène physiologique).
Antioxydant antioxydant En biologie, molécule enzymatique ou non enzymatique s’opposant à l’action des agents pro-oxydants (par neutralisation - piégeage de radicaux libres, réduction d’espèces réactives de l’oxygène…) contribuant ainsi au maintien de l’homéostasie redox et limitant le stress oxydant physiologique ou pathologique.
Antipaludéen antipaludeen Cf. antipaludique.Le terme "antipaludéen" est à éviter lorsquil sagit dun médicament ou dun traitement contre le paludisme.
Antipaludique antipaludique Qualifie ou désigne un médicament ou traitement destiné à la chimioprophylaxie et/ou à la chimiothérapie du paludisme (cas de voyageurs se rendant dans des régions impaludées, cas des attaques par toutes les espèces de Plasmodium).
Antiparasitaire antiparasitaire Qualifie ou désigne une substance ou un traitement susceptible déliminer les parasites, plus particulièrement animaux et rencontrés à la surface du corps (par exemple les pyréthrinoïdes).
Antiparathyroïdien antiparathyroidien Qualifie ou désigne une substance qui réduit la sécrétion de l’hormone parathyroïdienne.
Antiparkinsonien antiparkinsonien Qualifie ou désigne une substance qui traite la maladie de Parkinson. Les antiparkinsoniens disponibles réduisent l’expression des signes cardinaux (tremblement, hypertonie, akinésie), mais sont sans effet sur l’origine et l’évolution de la maladie. Ils agissent principalement en suppléant la transmission dopaminergique défaillante.
Antipelliculaire antipelliculaire Qualifie ou désigne une substance entrant dans la composition de produits cosmétiques capillaires, contribuant à limiter la formation des pellicules par exemple la pyrithione zinc.
Antiperspirant antiperspirant
Antiplaquettaire antiplaquettaire Qualifie ou désigne une substance qui inhibe l’adhésion ou l’agrégation des plaquettes sanguines (thrombocytes).
Antiplasmine antiplasmine
Antipoison antipoison
Antiport antiport
Antiprogestagéne antiprogestagene Qualifie ou désigne une substance qui empêche la nidation et provoque le rejet de lembryon depuis la muqueuse utérine.
Antiprotéasomal antiproteasomal
Antiprotéasome antiproteasome Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance active empêchant la dégradation, par le protéasome, des protéines qui jouent un rôle important dans la croissance des cellules tumorales et dans la formation des métastases (bortézomib).
Antipsorique antipsorique Qualifie ou désigne une substance utilisée pour le traitement de la gale (par exemple lindane, pyréthrines, benzoate de benzyle).
Antipsychotique antipsychotique
Antipurine antipurine Substance inhibant la synthèse des bases puriques, utilisée comme antinéoplasique antimétabolite. Certaines antipurines sont des immunosuppresseurs indiquées en transplantation dorganes et dans les maladies dysimmunitaires.
Antipurique antipurique Qualifie ou désigne un dérivé de ladénine ou de la guanine, utilisé comme leurre dans la biosynthèse des acides nucléiques.3- dans la leucémie à tricholeucocytes, la cladribine dérivé chloré de la désoxyadénosine qui inhibe la ribonucléotide-réductase et l’ADN polymérase-alpha.
Antipyrétique antipyretique Qualifie ou désigne une substance qui soppose à lélévation pathologique du point de réglage de la température corporelle centrale (fièvre ou pyrexie), sans agir spécifiquement sur la cause de celle-ci.
Antipyrimidine antipyrimidine Qualifie ou désigne un antimétabolite dérivé de luracile, de la thymine, de la cytosine ou de leurs nucléosides, utilisé comme leurre pour le blocage denzymes telles que la thymidine-synthétase, doù un arrêt de la biosynthèse des acides nucléiques.
Antipyrine antipyrine
Antiradicalaire antiradicalaire En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour protéger la peau et les muqueuses des effets nocifs des radicaux libres produits naturellement ou sous l’effet de facteurs environnementaux (exemple vitamine E).
Antireflux antireflux Qualifie ou désigne une substance qui réduit le reflux gastro-oesophasien.3- des inhibiteurs de la pompe à protons (ATPase de la muqueuse gastrique), benzimidazoles (par exemple oméprazole, rabéprazole) réduisant la sécrétion acide gastrique. Cf antiacide, antisécrétoire gastrique.
Antirepousse antirepousse En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour ralentir les mitoses au niveau du follicule pileux et ainsi diminuer la repousse du poil, par exemple la cire de myrrhe riche en dihydromyricétine.
Antirhumatismal antirhumatismal Qualifie et désigne une substance qui permet de lutter contre les affections rhumatismales.
Antiscabieux antiscabieux Qualifie ou désigne un antiparasitaire actif sur les acariens dont le sarcopte de la galle.
Antiséborrhéique antiseborrheique Qualifie ou désigne une substance qui inhibe la séborrhée ou sécrétion exagérée de sébum par les glandes sébacées de la peau, lui donnant un caractère luisant et gras.
Antisécrétoire antisecretoire Qualifie ou désigne une substance qui réduit une sécrétion.
Antisepsie antisepsie Prévention ou lutte contre le développement dagents infectieux par des procédés physiques (filtres, rayonnements) ou chimiques (substances bactéricides ou virulicides, antiseptiques).
Antiseptique antiseptique Qualifie ou désigne une substance utilisée, par exemple, sur la peau et les muqueuses pour détruire la flore locale. Le terme désinfectant est utilisé pour la destruction de la flore des matériels et des locaux.
Antisérotonine antiserotonine Qualifie ou désigne une substance qui soppose aux effets de la 5-hydroxytryptamine (5HT), en particulier par blocage dun ou de plusieurs de ses récepteurs.
Antisérum antiserum
Antispasmodique antispasmodique Qualifie ou désigne une substance utilisée pour traiter les spasmes ou contractions intenses des muscles lisses viscéraux, principalement digestifs ou génito-urinaires.On distingue les antispasmodiques musculotropes qui agissent directement sur les fibres musculaires lisses (par exemple phloroglucinol) et les anticholinergiques (par exemple scopolamine, tiémonium) qui inhibent les effets muscariniques de la stimulation des nerfs parasympathiques cholinergiques.
Antispastique antispastique Qualifie ou désigne une substance qui réduit la spasticité musculaire, symptôme commun à de nombreuses maladies consistant en une augmentation exagérée et permanente du tonus des muscles au repos.Ce sont principalement des substances gabaergiques à structure voisine de celle du GABA (baclofène) ou non (benzodiazépines telles que le tétrazépam voire le diazépam), des dérivés cinnamiques (par exemple idrocilamide) ou une hydantoïne favorisant le stockage du calcium intracellulaire (dantrolène) ou encore la toxine botulique (abobotulinumtoxinA).
Antistéatose antisteatose Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la stéatose ; les donneurs de méthyle, en particulier les sels de choline et de bétaïne sont des agents antistéatose efficaces.
Antistreptococcique antistreptococcique Qualifie une substance qui soppose aux streptocoques, par exemple antibiotique, anticorps.
Antistreptodornase (ASD) antistreptodornaseasd Anticorps neutralisant la streptodornase des streptocoques du groupe A (parfois groupes C et G); enzyme qui dépolymérise lADN (anti-DNAses B).
Antistreptohyaluronidase (ASH) antistreptohyaluronidaseash Anticorps neutralisant la hyaluronidase, enzyme élaborée par les streptocoques des groupes A, B et G.
Antistreptokinase (ASK) antistreptokinaseask Anticorps neutralisant les streptokinases A et B produits par les streptocoques des groupes A, C et G, enzymes qui catalysent la transformation du plasminogène en plasmine lysant la fibrine. Teneur normale inférieure à 80 unités par mL de sérum.
Antistreptolysine O (ASLO) antistreptolysineoaslo Anticorps neutralisant lactivité hémolytique de la streptolysine O sécrétée par le streptocoque β-hémolytique du groupe A. Apparaît dans le sérum au cours des infections à streptocoques hémolytiques A, C ou G et au cours du rhumatisme articulaire aigu.
Antitartre antitartre En cosmétique, qualifie ou désigne une substance utilisée dans les dentifrices, agissant spécifiquement contre la formation du tartre, par inhibition de la nucléation et de la croissance de cristaux de phosphate de calcium (par exemple le pyrophosphate soluble).
Antithermique antithermique Qualifie une substance qui abaisse une température corporelle élevée ou normale.
Antithixotropie antithixotropie Augmentation, avec le temps, de la viscosité d’un fluide lors de l’application d’une contrainte constante (agitation, cisaillement, etc.). Pour être qualifié d’antithixotrope, un fluide doit également retrouver son état initial après un certain temps de repos lorsque la contrainte cesse d’être appliquée. Si ce n’est pas le cas, on parle d’antithixotropie partielle.
Antithrombine antithrombine Substance sopposant à lactivité de la thrombine.
Antithrombotique antithrombotique Qualifie ou désigne une substance qui s’oppose à la formation d’un caillot sanguin obturant un vaisseau ou thrombose. Comprend les antiplaquettaires, les anticoagulants et les thrombolytiques.
Antithyroïdien antithyroidien Qualifie ou désigne une substance qui soppose à laction de la glande thyroïde ou empêche la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
Antithyroxinien antithyroxinien
Anti-TNF antitnf
Antitranspirant antitranspirant En cosmétologie, qualifie ou désigne une substance utilisée pour limiter la transpiration, par exemple sels d’aluminium qui notamment réduisent la sécrétion de sueur en formant un bouchon dans le canal excréteur des glandes sudoripares.
Antitrémorique antitremorique Désigne ou qualifie une substance capable de lutter contre le tremblement ou tremor (par exemple le fébarbamate).
Antituberculeux antituberculeux Qualifie ou désigne un traitement ou une substance qui soppose à la tuberculose. Par exemple, la vaccination par le BCG est un traitement préventif antituberculeux appliqué à une large échelle.Des antituberculeux de deuxième ligne sont utilisés en cas de résistance (streptomycine, acide para-aminosalicylique ou PAS, éthionamide, moxifloxacine). LINH seul ou associé à la RMP est également utilisé en prophylaxie chez les cas contacts. Le traitement comporte une première phase de 2 mois avec tri- ou quadrithérapie pour éradiquer les bacilles extracellulaires, suivie dune seconde phase de 4 à 7 mois avec bithérapie pour stériliser les foyers intracellulaires.
Antitumoral antitumoral 1. Relatif ou destiné à combattre les tumeurs.2. Substance ou médicament destiné à prévenir, inhiber ou traiter la croissance des tumeurs.
Antitussif antitussif Qualifie ou désigne une substance qui calme la toux.
Antityrosine kinase antityrosinekinase Terme générique utilisé pour qualifier une substance active interférant spécifiquement avec des mécanismes moléculaires de la croissance et/ou de l’apoptose cellulaires, par leur fixation, plus ou moins spécifique, sur les sites de liaison de l’ATP, cofacteur de la phosphorylation des protéines, tels les récepteurs membranaires de facteurs de croissance à fonction tyrosine kinase ou les kinases intracellulaires.
Antiulcéreux antiulcereux Qualifie ou désigne une substance destinée à la prévention ou au traitement des ulcères gastro-intestinaux, éventuellement peptiques.
Antivertigineux antivertigineux Qualifie ou désigne une substance qui permet de lutter contre les vertiges d’origine interne et externe, dus à une augmentation de la sécrétion dhistamine (et de sérotonine).
Antivieillissement antivieillissement En cosmétologie, qualifie une substance utilisée pour lutter contre le vieillissement cutané. Celle-ci agit notamment en favorisant l’activité cellulaire de l’épiderme et du derme (par exemple les alpha-hydroxyacides, en maintenant l’équilibre du tissu cutané (par exemple l’acide hyaluronique), en protégeant des espèces radicalaires de l’oxygène (par exemple l’acide ascorbique).
Antiviral antiviral Qualifie ou désigne une substance qui soppose au développement dun virus en inhibant son entrée dans une cellule, sa multiplication intracellulaire, sa sortie de la cellule ou sa dissémination, permettant ainsi de ralentir ou darrêter l’infection, mais souvent sans élimination complète du virus.
Antivitamine K (AVK) antivitaminekavk Terme générique pour des substances actives per os, sopposant à lutilisation de la vitamine K nécessaire à la biosynthèse de facteurs de la coagulation sanguine (prothrombine, facteurs VII, IX, X). On connaît plusieurs groupes chimiques 1- les dérivés coumariniques soit symétriques (dicoumarol, biscoumacétate déthyle), soit dissymétriques (warfarine, acénocoumarol) 2- les dérivés de lindane-dione (phénindione). En thérapeutique humaine, on préfère en général les AVK à action rapide ou mixte : acénocoumarol, phénindione, biscoumacétate déthyle.Leur emploi est grevé du risque important dhypocoagulabilité exagérée, qui explique la fréquence des accidents, souvent graves, voire mortels, si la conduite du traitement n’est pas bien maîtrisée. L’irrégularité des apports alimentaires en vitamine K ou des apports insuffisants ainsi que de nombreux médicaments sont à l’origine d’interactions avec l’effet de ces médicaments. D’où la nécessité de contrôles biologiques fréquents, au moins toutes les quatre semaines, par la mesure du temps de Quick (TQ) qui explore trois des quatre facteurs de coagulation déprimés par les AVK (II, VII et X) et dont le mode d’expression standardisé est l’INR (International normalised ratio), rapport du TQ du patient sur le TQ du témoin, élevé à la puissance ISI (International Standard Index, relatif à la thromboplastine tissulaire utilisée) et qui doit être compris entre 2 et 3,5. En cas d’INR supérieur à 6 ou d’hémorragies, la vitamine K1 par voie orale ou intraveineuse est l’antidote.
Antivomitif antivomitif
Antrosalpingite antrosalpingite inflammation de la partie moyenne de loreille par un processus scléreux aboutissant à la surdité.
Anurie anurie Réduction extrême du volume d’urine émis, en un temps donné, suite à un arrêt de sa sécrétion par les reins dans la vessie (anurie vraie dite anurie sécrétoire), ou suite à un obstacle sur le trajet de l’urine entre les reins et la vessie (par exemple lithiase rénale) empêchant son émission (fausse anurie ou anurie excrétoire).
Anus anus Orifice terminal du tube digestif faisant directement suite au rectum.
Anxiété anxiete Réaction physiologique d’adaptation à un changement soudain, inhabituel, voire menaçant de l’environnement. Elle crée un sentiment d’inquiétude face à une situation nouvelle ou à un rappel mnésique, constituant d’abord un signal d’alerte conduisant à une inhibition de l’action. Cette réaction devient pathologique si sa durée ou son intensité est excessive par rapport à la cause.
Anxiolytique anxiolytique Qualifie ou désigne une substance destinée à réduire les composantes psychiques et somatiques de l’anxiété, désignée aussi sous les noms de tranquillisant ou de sédatif.
AOP aop Acronyme anglosaxon (non recommandé dans les textes en français)Voir Chemin de leffet néfaste.
Aorte aorte Artère issue du ventricule gauche cardiaque, irriguant la totalité de l’organisme, à l’exclusion de la circulation fonctionnelle des poumons.
Aoûtat aoutat Larve hexapode dun acarien de couleur rouge vif, le trombidion (Trombicula autumnalis).
AP ap
Apadamtamase alfa apadamtamasealfa Forme humaine recombinante d’ADAMTS13 (acronyme de A disintegrin and metalloprotease with thrombospondin type 1 repeats, member 13), une métalloprotéinase [1] à motifs thrombospondiniques, ayant une activité disintégrine et, qui est utilisée comme traitement de substitution d’ADAMTS13, avec des activités antithrombotiques [2] et antithrombocytopéniques [3]indirectes.Lorsqu’elle est administrée, l’apadamtamase alfa agit de la même façon que l’ADAMTS13 endogène et clive la liaison Tyr1605 – Met1606, dans le domaine A2 du facteur von Willebrand [4] (FVM ; en anglais VWF, von Willebrand factor). Le clivage des multimères de très haut poids moléculaire (THPM) du FVW en formes plus petites régule la taille des multimères du FVW, empêchant ainsi la liaison des plaquettes [5] au FVW de THPM et l’agrégation plaquettaire excessive, les microthromboses et la thrombocytopénie qui en résulte.
APAF-1 apaf Protéine intervenant dans la voie intrinsèque, ou mitochondriale, de l’apoptose. APAF-1 interagit avec la procaspase-9, en présence d’ATP et du cytochrome C relargué par la mitochondrie, pour former l’apoptosome.
Apaisant apaisant
Apalutamide apalutamide Molécule de synthèse, antagoniste non stéroïdien des récepteurs des androgènes, douée de propriétés antinéoplasiques. En se liant aux récepteurs dans les tissus cibles, lapalutamide prévient leur activation en facilitant la formation de complexes inactifs qui, ensuite, ne peuvent plus être transloqués vers le noyau cellulaire. Il en résulte une inhibition de la traduction de gènes qui interviennent dans la prolifération des cellules cancéreuses prostatiques. Laffinité de lapalutamide pour les récepteurs androgéniques est de 5 à 10 fois plus grande que celle du bicalutamide.
Apert (maladie d’) apertmaladied Maladie génétique par mutation du gène FGFR3, transmise sur le mode autosomique dominant. Elle provoque une craniosynostose avec des syndactylies osseuses et des handicaps quasiment similaires à ceux du syndrome éponyme.Cf syndrome d’Apert.
Apert (syndrome d’) apertsyndromed Ensemble de signes d’un groupe de pathologies génétiques transmises sur le mode autosomique dominant, bien que de nombreuses mutations de novo soient maintenant décrites. Elle est rattachée à la famille des craniosynostoses FGFR-dépendantes.
Aperture aperture Amincissement ponctuel de la paroi du grain de pollen, permettant le passage du tube pollinique.
Apetalae apetalae Ancien ensemble d’Angiospermes à fleurs, le plus souvent dépourvues de pétales, mais aujourd’hui considéré comme polyphylétique. Il rassemblait entre autres les Amentales, Urticales, Santalales, Pipérales, Aristolochiales, Polygonales et Centrospermales.
Apétale apetale Qualifie une fleur dépourvue de pétales (par exemple ortie mais aussi aconit ou aristoloche).
Apex apex Extrémité plus ou moins pointue d’un axe (par exemple apex racinaire).
APG apg Rassemblement de botanistes proposant une classification fondée sur la phylogénie, recherchant les liens de parenté entre les espèces par la comparaison des séquences à partir de trois gènes : le cytochrome b, la RuBisCO et la sous-unité 18 du ribosome. Cela permet de retracer de façon rigoureuse l’évolution des Angiospermes et aboutit à une classification naturelle : leurs grandes divisions ne reposent plus sur le nombre des feuilles primordiales (cotylédons), mais sur le nombre d’apertures présentes sur le grain de pollen. Trois versions successives : APG en 1998, APG II en 2003 et APG III en 2009.
Aphakie aphakie Absence de cristallin pouvant être congénitale, traumatique ou chirurgicale.
Aphaniptères aphanipteres Ordre dinsectes dépourvus dailes, au corps comprimé latéralement et à pattes postérieures puissantes (puces, Sarcopsyllidae). À létat adulte, parasites externes (ectoparasites) qui sucent le sang des vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux) pour se nourrir. Labsence dailes nest pas originelle, mais constitue une adaptation à la vie parasitaire. Ce sont des insectes évolués à métamorphoses complètes (holométaboles).
Aphasie aphasie Terme générique désignant une altération plus ou moins profonde de la fonction du langage et de lusage des signes linguistiques parlés ou écrits avec perte plus ou moins totale de la compréhension, sans paralysie des organes de larticulation.
Aphérèse apherese Processus consistant à prélever (ou sélectionner) un ou plusieurs composants faisant partie dun tout.Dans le cas du sang, on peut séparer le plasma (plasmaphérèse), des leucocytes (leucaphérèse) des plaquettes (thrombaphérèse). Cette opération peut avoir un but thérapeutique direct (par exemple élimination de protéines plasmatiques anormales) ou indirect (par exemple obtention de plasma destiné à être transfusé ou fractionné pour la préparation de produits sanguins à visée thérapeutique).
Aphonie aphonie Absence de lusage de la parole par perte de la voix consécutive à une paralysie, lésion ou inhibition des organes de lappareil phonatoire.
Aphrodisiaque aphrodisiaque Qualifie ou désigne une substance qui produit ou est censée stimuler le désir et les performances sexuelles.
Aphte aphte Ulcération superficielle de la muqueuse de la cavité buccale, du tissu génital ou viscéral. Elle est douloureuse, ronde, de couleur jaune-chamois et se cicatrise spontanément en quelques jours. Elle est susceptible de récidive provoquant une aphtose récidivante.
Aphteuse aphteuse
Aphtose aphtose Pathologie de la muqueuse du tissu buccal, génital ou viscéral marquée par des aphtes souvent récidivantes.
Aphtovirus aphtovirus Genre viral de la famille des Picornaviridae regroupant des petits virus nus de 30 nm de diamètre, avec une capside icosaédrique et un génome constitué d’un ARN monocaténaire de polarité positive.
Aphyllophorales aphyllophorales Groupe artificiel de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore variable, mais fondamentalement non lamellé (lisse, poré, aculéolé, plissé, etc.), dont la chair est coriace, voire ligneuse.
Aphyllophoromycetideae aphyllophoromycetideae Sous-classe des Homobasidiomycètes, dans un système de classification des Basidiomycota aujourd’hui abandonné car artificiel, mais gardant tout son intérêt pédagogique.
Apiaceae apiaceae Vaste famille de l’ordre des Apiales avec environ 3500 espèces surtout herbacées, à feuilles souvent très découpées, et dont l’inflorescence est typiquement une ombelle d’ombellules, d’où l’ancien nom d’Ombellifères; le fruit est un diakène. L’appareil végétatif ainsi que les fruits sont parcourus par des canaux sécréteurs d’un mélange d’huile essentielle et de résine, responsable d’une odeur et d’un goût caractéristique.
Apical apical Qualifie un élément situé au sommet d’un axe par exemple inflorescence apicale ; placentation apicale : l’ovule est suspendu au sommet de l’ovaire (par exemple platanes, ormes) ; appareil apical situé au sommet des asques (chez les champignons Ascomycota) et permettant l’éjection des spores selon différents mécanismes.
Apicomplexa apicomplexa Terme générique pour des microorganismes intracellulaires très complexes, pourvus d’un complexe apical, dont les cycles de vie comportent des phases de multiplication sexuée et asexuée. Certaines espèces envahissent les cellules intestinales des animaux et s’y multiplient en les détériorant, produisant en fin de cycle des oocystes qui sont expulsés avec les fèces dans l’environnement, où d’autres animaux sensibles sont susceptibles de les ingérer.Phylum du sous-règne des Protistes, constitué de deux classes : les Conoidasida et les Aconoidasida. À la première appartient le sous-ordre des Eimeriorina avec les familles des Eimeriidae (genres Isospora et Cyclospora), des Cryptosporidiidae (genre Cryptosporidium) et des Sarcocystidae (genres Sarcocystis, Toxoplasma, Neospora). Aux Aconoidasida, appartiennent les familles des Plasmoidiidae (genre Plasmodium) et des Babesiidae (genre Babesia).
Apicule apicule 1- En botanique, pointe courbe et souple située au sommet du limbe d’une feuille ou d’une foliole. 2- En mycologie, petite excroissance basale correspondant, chez les basidiospores, au point d’attache de la spore sur la baside, avant éjection.
Apifixe apifixe En botanique, qualifie un élément fixé par le sommet, par exemple une anthère apifixe.
Apixaban apixaban Inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas dantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.
Aplasie aplasie En pathologie, déficience congénitale ou acquise, liée à linsuffisance ou à larrêt de développement dun organe ou dun tissu (par exemple aplasie médullaire).
Aplidine aplidine
AP-MS apms
Apnée apnee Arrêt respiratoire pouvant être volontaire (par exemple activités sportives), pathologique (d’origine toxique, iatrogénique, cardiaque, liée au sommeil), mécanique (présence d’un corps étranger dans les voies aériennes).
Apocarpe apocarpe Qualifie ou désigne un fruit multiple issu de la séparation à maturité des carpelles entre eux (par exemple, follicules).
Apocrine apocrine Se dit dune glande dont le produit de sécrétion est expulsé avec une partie de la cellule dans laquelle il a été accumulé. Processus se situant entre les caractéristiques des glandes holocrines et des glandes mérocrines.
Apocynaceae apocynaceae Vaste famille de l’ordre des Gentianales, englobant, selon APG, les Asclepiadaceae avec ainsi plus de 3700 espèces surtout tropicales et subtropicales et quelques représentants en zone tempérée (petite pervenche), caractérisée par un phloème interne et des laticifères.
Apolaire apolaire En chimie, qualifie : une molécule ou une partie de molécule dans laquelle les centres de gravité des charges positives et des charges négatives sont confondus.Ce solvant dissout de préférence les molécules apolaires ou celles dans lesquelles la partie apolaire domine (par exemple les lipides). Il suit ainsi le vieil adage des apothicaires « similia similibus solvuntur », cest-à-dire « pour dissoudre, il faut être semblable ».
Apolipoprotéine apolipoproteine Terme générique désignant une classe de protéines constitutives des lipoprotéines au sein desquelles elles sont associées à des lipides. Différentes selon les lipoprotéines, les apolipoprotéines sont désignées par une lettre, en abrégé apo A, apo B, apo C, suivie parfois dun chiffre indiquant les sous-familles.D’autres apolipoprotéines activent ou inhibent certaines enzymes. Ainsi, lapo A-I active une enzyme destérification du cholestérol, la LCAT (lécithine cholestérol acyltransférase) ; l’apo C-II active la lipoprotéine lipase (LPL) présente au niveau de lendothélium vasculaire, tandis que lapo C-III en est un inhibiteur.
Apomixie apomixie Désigne chez un végétal tout mode de reproduction par voie non sexuée, donc sans fécondation ; la pollinisation stimule l’une des cellules diploïdes de l’ovule, dont la croissance donne un individu de même caractère génétique que la plante-mère. Les plantes apomictiques sont génétiquement identiques d’une génération à l’autre.
Apomorphine apomorphine Dérivé hémisynthétique de la morphine à squelette aporphine, obtenu par chauffage de la morphine en présence d’acide chlorhydrique concentré. Dénuée de propriétés analgésiques et non toxicomanogène, elle est un agoniste non sélectif des récepteurs dopaminergiques DInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2020, 0136 (chlorhydrate d’, hémihydraté).
Apoplexie apoplexie Atteinte neurologique brutale, consécutive à une hémorragie ou à un infarctus intracérébral (AVC, accident vasculaire cérébral), entraînant une dégradation plus ou moins irréversible de fonctions mentales avec ou sans perte de connaissance.
Apoprotéine apoproteine Partie protéique dune hétéroprotéine nécessitant un groupement prosthétique pour être fonctionnelle. Exemples : la globine est l’apoprotéine de l’hémoglobine dont le groupement prosthétique est l’hème ; une enzyme est une apoprotéine lorsque, pour son activité, elle nécessite un coenzyme qui est alors son groupement prosthétique (exemple : les transaminases et le phosphate de pyridoxal).La protéine liée à une structure macromoléculaire lipidique est désignée sous le nom dapolipoprotéine.
Apoptose apoptose Mort cellulaire sous le contrôle d’un programme génétique établi, en absence de réaction inflammatoire. Elle est caractérisée par une condensation de la chromatine, puis par une fragmentation du noyau et du cytoplasme à l’origine de vésicules appelées corps apoptotiques.Elle est essentielle pour le développement embryonnaire et le maintien de lhoméostasie des tissus des organismes multicellulaires, en permettant l’élimination de cellules en excès ou anormales.
Apoptosome apoptosome Complexe multiprotéique intervenant dans la voie intrinsèque, ou mitochondriale, de l’apoptose. Formé dans le cytoplasme par interaction du cytochrome C (libéré depuis la mitochondrie suite à un signal pro-apoptotique) avec les protéines apaf-1 et procaspase-9, il permet le clivage de la procaspase-9. Il y a ainsi formation de la forme active de l’enzyme qui active à son tour dautres caspases effectrices.
Apothécie apothecie En mycologie, ascome typique des « Pézizes », se présentant comme une coupe ou un disque, largement ouvert sur l’extérieur (et tourné vers le haut). Les apothécies sont parfois composées ou regroupées sur un stroma (morilles).
Apothicaire apothicaire Expression ancienne pour désigner un professionnel dont lactivité consistait en la préparation et la dispensation des médicaments.
Apozème apozeme Nom anciennement donné à certaines tisanes particulièrement riches en substances actives.
Appareil appareil Ensemble des organes qui permettent à l’être vivant d’assurer une fonction donnée (exemple : appareil locomoteur).
Appariement d'ions appariementdions Au sens large, terme désignant la formation d’une paire d’ions. Au sens restreint, qualifie un certain type de chromatographie par formation de paires d’ions dans laquelle les paires d’ions qui se forment sont suffisamment stables pour se fixer sur les chaînes carbonées hydrophobes de la phase stationnaire.
Apport apport Action dapporter, ce qui est apporté.
Apprenti apprenti En pharmacie dofficine, personne en cours dapprentissage, titulaire dun contrat dapprentissage, et nayant pas encore obtenu les diplômes correspondant aux métiers demployé en pharmacie ou de préparateur en pharmacie.
Apprentissage apprentissage Période pendant laquelle une personne titulaire dun contrat spécifique (contrat dapprentissage) apprend de manière pratique et théorique, en alternance, les métiers demployé en pharmacie ou de préparateur en pharmacie.
Apprimé apprime Se dit d’un élément en contact étroit avec un organe sans lui être soudé : par exemple fortement appliqué sur la chair sous-jacente (squames) ou sur le support (sporophore).
Approbation approbation En contrôle de qualité, acceptation du texte d’une procédure analytique dûment testée, visée et rendue obligatoire par une autorité responsable.
Apraclonidine (chlorhydrate d') apraclonidine Dérivé de la clonidine, à fonction amine supplémentaire en para sur le noyau phényle. Agoniste α-2 adrénergique, antihypertenseur.
Apractognosie apractognosie Syndrome d’apraxie associé à une agnosie.
Apraxie apraxie 1 - Perte ou trouble de la capacité d’exécuter des mouvements volontaires en labsence de paralysie ou de tout autre empêchement moteur ou sensitif ; 2 - incapacité à utiliser correctement un objet.
Aprémilast apremilast Inhibiteur de la phosphodiestérase‑4 et, donc, de la dégradation de lAMP cyclique. En augmentant la concentration dAMP cyclique, laprémilast réduit la réponse inflammatoire en modulant un réseau de médiateurs impliqués dans le psoriasis, proinflammatoires (facteur de nécrose tumorale αlpha, TNF-α, interleukines, IL-23 et IL-17) et anti-inflammatoires (Il-10).
Aprépitant aprepitant Antagoniste sélectif des récepteurs NK1 à la substance P (ou neurokinine-1) humaine. Cet analogue non peptidique de la substance P comporte un noyau morpholine trisubstitué avec trois centres de chiralité. Son mécanisme daction passerait par une inhibition de leffet inducteur de nausées et vomissements attribué, parmi dautres effets, à la substance P.Métabolisé par l’isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450, il est inactivé par induction de cet isoenzyme. Les cas d’interactions médicamenteuses sont élevés en particulier avec certains antitumoraux ; il faut en être conscient lors de son utilisation.
Après-rasage apresrasage Préparation hydroalcoolique ou hydroglycolique, plus ou moins visqueuse, parfumée, présentée sous forme de solution, gel, mousse, crème... renfermant des substances à action spécifique destinées à apporter le plus souvent une sensation de fraicheur à la peau (par exemple menthol) à réduire l’irritation (par exemple alpha-bisabolol) ou à l’hydrater après le rasage (par exemple glycérol).
Après-shampooing apresshampooing Préparation aqueuse, plus ou moins visqueuse, sous forme de gel ou de mousse, constituée d’un mélange de tensio-actifs surtout cationiques et de substances à action spécifique (hydratante, démêlante...). Du fait de leur charge positive, les tensio-actifs neutralisent la charge négative du cheveu, permettant à l’après-shampooing de resserrer les écailles, facilitant ainsi le démêlage et améliorant la brillance.
Aprindine aprindine Dérivé de lindane et de laniline, à fonction amine tertiaire aliphatique. Apparenté aux anesthésiques locaux, ce composé est utilisé comme antiarythmique cardiaque de classe Ic.
Aprocitentan aprocitentan Petite molécule de synthèse qui est le métabolite actif du macitentan, qui est un antagoniste des récepteurs ETA et ETB de l’endothéline-1 (ET-1). La liaison d’ET1 à ces récepteurs génère des effets délétères tels que la La liaison d’ET1 à ces récepteurs génère des effets délétères tels que la vasoconstriction, la fibrose, la prolifération cellulaire et l’inflammation. Dans l’hypertension, l’ET-1 peut provoquer un dysfonctionnement endothélial, une hypertrophie et un remodelage vasculaires, une activation sympathique et une augmentation de la synthèse d’aldostérone, la fibrose, la prolifération cellulaire et l’inflammation. Dans l’hypertension, l’ET-1 peut provoquer un dysfonctionnement endothélial, une hypertrophie et un remodelage vasculaires, une activation sympathique et une augmentation de la synthèse d’aldostérone.
Aprotinine aprotinine Polypeptide de 58 acides aminés, présent dans divers tissus de mammifères. Inhibiteur de plusieurs protéases dont la chymotrypsine, la plasmine, la kallicréine et la trypsine, c’est avant tout un antifibrinolytiquee.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2021, 0580 et 01/2022, 0579 (solution concentrée d’).
Aprotique aprotique Qualifie un solvant qui ne peut échanger de protons avec aucune espèce chimique présente en son sein y compris lui-même. Exemple caricatural : le tétrachlorure de carbone, les hydrocarbures saturés.
Aptamère aptamere Les aptamères sont des petits segments dacides nucléiques naturels (ARN ou ADN simple brin) ou d’acides nucléiques modifiés chimiquement qui ont la propriété de se lier à un large éventail de molécules avec une spécificité et une affinité élevées pour leur cible. Ces propriétés associées à leur petite taille et leur facilité de synthèse les rendent très attractifs et prometteurs comme agents de ciblage, soit en détectant des biomarqueurs spécifiques (par exemple, en cancérologie) soit comme agents thérapeutiques en raison de leur activité antagoniste (par exemple, le pégaptanib dans le traitement de la dégénérescence maculaire humide associée à l’âge).
Aptyalisme aptyalisme Diminution ou arrêt total de la salivation, avec sensation de sécheresse de la cavité buccale et de soif. Il peut être primitif ou secondaire. Cf asialie.
APUD apud Système de cellules neuroendocrines qui capte des amines ou leurs précurseurs puis les décarboxyle en hormones de type catécholamines (adrénaline, noradrénaline). Ces cellules sont présentes dans de nombreuses glandes endocrines (pancréas, hypophyse, cortico-surrénales, thyroïde) et autres organes comme le tractus gastrointestinal.
Apudome apudome Tumeur bénigne, rarement maligne, développée à partir du tissu d’origine embryologique de la crête neurale. Les cellules tumorales sécrètent des amines biogènes ou des polypeptides identiques à ceux des cellules hormonales dont elles dérivent.
Apyrogène apyrogene Qualifie une préparation ou un dispositif médical dépourvus de pyrogènes.
Aquaporine aquaporine Famille de protéines intrinsèques membranaires des cellules animales et végétales assurant, par leur canal hydrophile, le passage de l’eau et de petites molécules aussi bien du milieu extracellulaire vers le cytosol que du cytosol vers la partie luminale d’organites et de vésicules.
Aquasome aquasome Nanoparticule faite d’un noyau (cœur) le plus souvent d’hydroxyapatite recouvert d’un oligomère polyhydroxylé, exemple cellobiose, tréhalose.
Aqueux aqueux Qualifie un produit contenant de l’eau ou constitué d’eau exemple phénol aqueux, solvant aqueux.
Aquifère aquifere 1- adj. qui contient de l’eau, par exemple un terrain aquifère ;2- n.m. formation géologique contenant, de façon temporaire ou permanente, de l’eau et constituée de roches perméables et capables de la restituer naturellement et/ou par exploitation. Il existe des aquifères surmontés de terrains perméables et disposant d’une surface dite « piézométrique » libre et d’une zone non saturée appelées nappe libre ou, plus couramment, « nappes phréatiques » et des aquifères captifs, intercalés entre deux formations géologiques quasi imperméables, appelées nappes captives dont l’eau peut être captée par des forages, moyennant précautions.
Aquifoliaceae aquifoliaceae Famille de l’ordre des Aquifoliales comprenant de petits arbres et arbustes, limitée au genre Ilex (par exemple le houx de nos régions, Ilex aquifolium L., dont l’écorce a pu servir à préparer la glu).
Arabette arabette Plante à port d’Arabis. Arabidopsis thaliana (L.) Heynh. (de J. Thal, médecin saxon du XVIe siècle).Il sagit dune petite Brassicaceae (ex-Crucifères) annuelle qui constitue un modèle très étudié en génétique, en raison d’un génome de petite taille réparti en 5 chromosomes (134 millions de paires de bases) ; c’est la première espèce végétale à avoir été entièrement séquencée (en 2000).
Arabinose arabinose Pentose présent en série L dans de nombreux polysaccharides complexes (hémicelluloses, gommes et mucilages) et dans divers hétérosides.
Arabique arabique
Araceae araceae Vaste famille de l’ordre des Alismatales, avec plus de 2500 espèces, surtout tropicales et subtropicales. Caractéristique par l’inflorescence formée d’un spadice charnu entouré d’une spathe et les baies portées le long d’un axe.
Arachide arachide Herbacée originaire du Mexique et cultivée dans les régions tropicales et subtropicales (Arachis hypogaea L., Fabaceae ex-Légumineuses), à fruits hypogés contenant des graines protéagineuses, sources d’huile à usages alimentaire et pharmaceutique (excipient). Le fruit (gousse) et la graine sont connus sous le nom de cacahuète (du nahuatl tlālcacahuatl, cacao de terre) ; la consommation des graines est à l’origine d’un nombre croissant d’allergies alimentaires potentiellement graves pouvant être parfois mortelles.L’huile d’arachide est inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2020, 1171 (hydrogénée) et 01/2019, 0263 (raffinée).
Arachidonique (acide) arachidonique Acide gras à chaîne linéaire de 20 atomes de carbone et quatre liaisons éthyléniques non conjuguées entièrement cis.Dérivé des phospholipides des membranes cellulaires, il participe à la « cascade arachidonique » et est impliqué dans les processus biochimiques de la réaction inflammatoire. Les anti-inflammatoires stéroïdiens inhiberaient la formation d’acide arachidonique et de ses dérivés, tandis que les anti-inflammatoires non stéroïdiens bloqueraient seulement l’action de la cycloxygénase, n’entravant pas la production de leucotriènes.
Arachnia arachnia Genre de la famille des Propionibacteriaceae dont lespèce pathogène opportuniste est Arachnia propionica (qui produit de lacide propionique). Bactéries à Gram positif, immobiles, non sporulées, anaérobies facultatif, à métabolisme fermentatif, formant des microcolonies filamenteuses.
Arachnides arachnides Classe de lembranchement des Arthropodes, à respiration trachéenne ou cutanée, dont le corps présente deux parties distinctes, le céphalothorax (prosoma) et labdomen (opisthosoma). Le prosoma porte une paire dappendices préoraux, les chélicères, et, chez ladulte, quatre paires de pattes. Ils nont ni ailes ni antennes. La plupart des arachnides sont ovipares.
Araignées araignees Arachnides ayant un rôle majeur dans la régulation des populations dinsectes, elles-mêmes étant régulées par des prédateurs souvent spécifiques : reptiles, oiseaux ou insectes. Certaines sont venimeuses et responsables de laranéisme.
Araliaceae araliaceae Famille de l’ordre des Apiales, avec environ 1300 espèces surtout tropicales, et quelques-unes des régions tempérées (par exemple, lierre grimpant). L’inflorescence est souvent une ombelle simple.
Aranéisme araneisme Ensemble des accidents denvenimation provoqués par le venin de certaines araignées, en particulier les espèces de régions tropicales.
Araucaria araucaria Arbre de la famille des Araucariaceae avec Araucaria araucana (Molina) K. Koch, couramment planté, aux feuilles en forme d’écailles épineuses qui l’on fait surnommer le « désespoir des singes ».
Araucariaceae araucariaceae Famille de Conifères se différenciant des Pinaceae par la présence, au niveau du cône, d’un seul ovule par écaille et de quatre sacs polliniques ou plus par étamine.
Arbousier arbousier Genre de la famille des Ericaceae, dont Arbutus unedo L. ou arbre-aux-fraises, arbuste à baies rouges (les arbouses) comestibles.
Arbovirus arbovirus Famille de virus définie sur des critères écologiques : multiplication du virus à la fois dans le réservoir constitué par un vertébré et dans le vecteur actif constitué par un arthropode hématophage exemple moustique, tique, phlébotome, qui peut transmettre le virus à lHomme à loccasion dune piqûre.
Arbre arbre Plante ligneuse pérenne, de taille supérieure à 7 m, possédant une tige principale nommée tronc susceptible de se ramifier en branches (par exemple chêne).
Arbrisseau arbrisseau Plante ligneuse pérenne se ramifiant dès la base, par conséquent sans véritable tronc. Les arbrisseaux ne dépassent en général pas 4 ou 5 m de haut (par exemple laurier-rose).
Arbuste arbuste Plante ligneuse pérenne ayant les caractères d’un arbre, mais ne dépassant pas 7 ou 8 mètres de haut (par exemple genévrier).
Arc arc Portion définie dune courbe, arc de cercle.
Arcanobacterium haemolyticum arcanobacteriumhaemolyticum Bacille à Gram positif, non acidorésistant, immobile et non sporulé, anaérobie préférentiel, catalase négatif. Commensal des voies respiratoires, peut être responsable dangines érythémateuses qui peuvent saccompagner dune éruption érythémateuse scarlatiniforme (à ne pas confondre avec la scarlatine) ou de lésions cutanées ulcéreuses.
Archaebiotique archaebiotique Désigne ou qualifie un probiotique constitué par des archées. Lutilisation de certains archées, capables de vivre en symbiose avec le microbiote intestinal, se traduit par des fonctions métaboliques nouvelles que les bactéries ne peuvent réaliser ; ils lenrichisssent ainsi de produits naturels et/ou de métabolites.
Archaeoliposome archaeoliposome Vésicule contenant, dans sa composition, des lipides d’archées.
Archaeome archaeome Composante du microbiome constituée par la totalité des génomes des archées.
Archée archee Organisme procaryote capable de vivre dans des conditions extrêmes de température et de salinité, milieux généralement hostiles aux bactéries, considéré comme primordial dans lévolution et remarquable par la présence dintrons dans ses gènes.
Archégone archegone Organe reproducteur du gamétophyte, ou gamétange femelle, qui contient un gamète femelle.
Archégoniates archegoniates Ensemble de tous les végétaux dont l’organe reproducteur femelle est un archégone, soit les Bryophytes, Ptéridophytes, et Spermaphytes.
Archéobactérie archeobacterie Terme désuet.
Archives archives Ensemble de documents concernant l’histoire d’un ensemble. L’établissement d’archives, grandement facilité par linformatisation, fait partie des Bonnes pratiques (BPF, BPL...). Il est nécessaire d’établir un mode opératoire normalisé pour l’archivage des données.Les archives doivent pouvoir établir la traçabilité des actions mises en œuvre au niveau du système d’assurance de la qualité et apporter la preuve que les actions prévues ont effectivement été effectuées en conformité avec les dispositions préétablies.
Arcobacter arcobacter Genre de la famille des Campylobacteraceae. Bacilles à Gram négatif, incurvés ou en forme de S ou de morphologie hélicoïdale, mobiles par un flagelle polaire, oxydase positifs. Croissance optimale en micro-aérophilie et culture possible en aérobiose. Arcobacter butzleri est l’espèce la plus souvent isolée chez l’Homme.
Arctium arctium
Arctostaphylos arctostaphylos
Arécoline arecoline Alcaloïde de la noix darec (Areca catechu L., Palmaceae), à noyau tétrahydropyridinique et à fonction ester, exerce des effets cholinomimétiques, nicotiniques et muscariniques.
Arenavirus arenavirus Genre viral de la famille des Arenaviridae regroupant des virus enveloppés de 50 à 300 nm de diamètre, avec une capside hélicoïdale et un génome constitué d’ARN monocaténaire, bisegmenté, ambisens. Chaque particule virale contient un semis de petits grains à allure de grains de sable, opaques en microscopie électronique, qui sont des ribosomes.
Aréomètre areometre Dispositif muni dune réglette graduée destinée à mesurer, par flottaison, la densité dun liquide dune façon approchée sans le secours de la balance. La graduation est soit en densité (densimètre) soit en concentration d’un composant du liquide exemple sucre, alcool. Cf alcoomètre.
Aréométrie areometrie Méthode de mesure de la densité d’une solution à l’aide d’un aréomètre.
Aréquier arequier Palmier (Areca catechu L., Arecaceae) originaire dIndo-Malaisie. La graine (noix d’arec), masse dure, brune, ovoïde, denviron 2 cm et à base aplatie, renferme des alcaloïdes (arécoline) à propriétés parasympathomimétiques agonistes des récepteurs muscariniques.
Arête arete Appendice filiforme, plus ou moins allongé et parfois plumeux, prolongeant un organe (par exemple fruit de pulsatille, de clématite).
Arformotérol arformoterol Agoniste β2 sélectif à action prolongée. Il sagit de lénantiomère actif R,R de la forme racémique (formotérol).
Arganier arganier Arbre épineux endémique du Maroc (région du Souss) et dans une moindre mesure de lAlgérie (Argania spinosa (L.) Skeels, Sapotaceae), cultivé principalement au Maroc. Les amandons contenus dans le noyau du fruit fournissent par pression à froid l’huile d’argan (ou d’argane), très fortement insaturée (acides oléique, environ 45% ; linoléique, environ 35%), dont linsaponifiable est riche en stérols et en tocophérols. Selon l’utilisation de l’huile, les graines sont au préalable légèrement torréfiées (usage alimentaire) ou non (usage cosmétique) ; la production se fait essentiellement au sein de coopératives majoritairement féminines qui perpétuent une tradition millénaire.
Argasidae argasidae Famille d’acariens hématophages à corps chitineux sans sclérification (Tique molle). Elle compte environ 180 espèces réparties en 3 genres principaux : Argas, Otobius et Ornithodoros. Comme toutes les tiques, les argasidae sont exclusivement hématophages et donc potentiellement vectrices dagents pathogènes.
Argatroban argatroban Dérivé synthétique de la L-arginine, anticoagulant par inhibition directe de la thrombine (facteur IIa) à laquelle il se lie de façon réversible. Il exerce son effet indépendamment de l’antithrombine en inhibant la formation de la fibrine, l’activation des facteurs V, VIII et XIII et lagrégation plaquettaire.
Argémone argemone Genre de Papaveraceae, dont Argemone mexicana L. qui est une herbe annuelle épineuse à fleur jaune et produisant un latex jaune verrucide. Présence d’alcaloïdes isoquinoléiques toxiques ayant provoqué des accidents à la suite de confusions entre ses graines et celles de moutarde. Plante localement invasive (par exemple à la Réunion).
Argent (Ag) argentag , élément métallique précieux de la 11 période), dont plusieurs dérivés possèdent des propriétés antiseptiques (utilisation notamment du gluconate) et antiscléreuses. Les sels ioniques sont toxiques (exemple, nitrate dargent très caustique).
Argentométrie argentometrie Nom générique pour l’ensemble des méthodes titrimétriques utilisant des solutions titrées de l’ion argent Ag. La réaction de titrage implique soit une précipitation en milieu acide (méthode de Charpentier – Volhard), en milieu neutre ou légèrement alcalin (méthode de Mohr) ou en présence d’indicateurs d’adsorption (méthode Fajans), soit la formation de complexes avec l’argent (méthode de Liebig – Denigès).
Argile argile En cosmétologie, substance utilisée comme adsorbant de sébum pour les peaux grasses (masque facial) ou pour les cheveux gras (shampoing).Les médicaments à base d’argile autorisés dans divers troubles digestifs sont structurellement contaminés par du plomb. L’ANSM a restreint leur utilisation chez les enfants et chez les femmes enceintes ou qui allaitent.
Arginine (Arg, R) arginineargr Acide aminé basique à groupement guanidine, précurseur du reste guanidine de la créatine musculaire. La L-arginine est indispensable chez lHomme pendant la croissance, elle est à lorigine de la formation du monoxyde dazote par la NO-synthase.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 0806).
Argon (Ar) argon , , gaz rare, 18 période de la classification périodique des éléments. Gaz incolore, inodore, relativement abondant dans l’atmosphère (0,93 %) ; s’illumine (lumière bleutée) sous l’influence d’une décharge électrique, d’où son usage dans les tubes d’éclairage, onéreux, donnant lieu à de multiples usages comme : gaz vecteur en chromatographie en phase gazeuse (CPG) avec une cellule de conductivité thermique en tant que détecteur ; solvant d’extraction de composés non polaires, à l’état de fluide supercritique. En ce domaine, présente l’avantage de ne pas absorber en lumière infrarouge (IR) ; alternative au diazote N2 pour purger le four d’un appareil de thermogravimétrie ; source de plasma dans les torches à plasma (ICP), i.e. en spectrométrie d’émission. Les ions argon et les électrons sont alors les principales espèces conductrices du plasma avec les cations provenant de l’échantillon ; milieu producteur de laser à gaz permettant l’obtention de raies très intenses utilisé en spectroscopie Raman et comme source de fluorescence ; chaque fois que l’on veut opérer en atmosphère inerte, si l’azote ne convient pas.
Argouane argouane Nom vernaculaire donné le plus souvent à Lepista panaeolus (nom recommandé par le Comité des noms français de champignons), mais parfois attribué aussi à Pleurotus eryngii (pleurote du panicaut). Ces deux espèces prairiales sont comestibles.
Argousier argousier Plante de la famille des Eleagnaceae du genre Hippophae (H. rhamnoides L.) dont le fruit, très riche en vitamine C, est un akène entouré par un hypanthium charnu orangé à maturité et simulant ainsi une baie.La proximité phonétique entre argousier et arbousier (Arbutus unedo) rend la confusion entre les deux plantes particulièrement fréquente.
Arille arille Bourrelet charnu issu des téguments de l’ovule qui se développe à partir du hile ou du funicule, enveloppant souvent partiellement la graine.
Arillode arillode Très proche de l’arille, mais se développe à partir du pourtour du micropyle et enveloppe presque totalement la graine (par exemple le macis enveloppant la noix de muscade).
Aripiprazole aripiprazole Neuroleptique (ou antipsychotique), dérivé de la quinolinone apparenté à lhalopéridol possédant un cycle pipérazine à la place dun cycle pipéridine. Son efficacité dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être due à lassociation de leffet agoniste partiel sur le récepteur dopaminergique DInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie /2014, 2617).
Aristé ariste Se dit d’un organe pourvu d’une arête (par exemple, glumelle de Poaceae).
Aristoloche aristoloche Herbacée (Aristolochia clematitis L., Aristolochiaceae) d’origine méditerranéenne contenant, comme tous les Aristolochia, des dérivés phénanthréniques nitrés (acides aristolochiques) néphrotoxiques, mutagènes et cancérogènes. Leur néphrotoxicité se manifeste par une néphrite tubulo-interstitielle progressive (fibrose et atrophie tubulaire sévères) conduisant à une insuffisance rénale chronique terminale ; la néphropathie se complique fréquemment de carcinome urothélial (bassinet, uretères, vessie).
Aristolochiaceae aristolochiaceae Famille (environ 600 espèces) de l’ordre des Pipérales à périanthe limité au seul calice. Plantes toxiques (en France, sept espèces d’aristoloche et une espèce d’asaret, Asarum europaeum L.) par la présence d’acides aristolochiques.
ARLIN arlin
Arme arme Expression désignant les micro-organismes vivants (bactéries, virus, champignons), ainsi que leurs toxines, susceptibles dêtre utilisés dans le but de propager une maladie chez lHomme, les animaux ou les plantes, entraînant incapacité ou mort, ou dans le but de produire des dommages matériels (OTAN).Parmi les agents biologiques les plus utilisables citons : la bactérie du charbon, Bacillus anthracis (classe A, mortalité 80 %), le bacille de la peste pulmonaire, Yersinia pestis (classe A, mortalité 100 %), la bactérie responsable de la tularémie,  Francisella tularensis (classe B, mortalité 40 à 60%), le virus de la variole (classe A, mortalité 20 - 40 %), les toxines botuliniques de Clostridium botulinum (classe A et B).
Armillaire armillaire Nom français traditionnel des Basidiomycota lamellés dont les lames sont décurrentes Les spores blanches, et le stipe garmi des restes d’un voile partiel (anneau ou armille). Ce nom a été progressivement restreint à des espèces lignicoles ou présentant des rhizomorphes (genre Armillaria – le chef de file est l’armillaire couleur de miel). Aujourd’hui classés dans les Physalacriaceae, ces champignons ont longtemps été rangés auprès des clitocybes, dans les Tricholomataceae. La comestibilité traditionnellement reconnue de ces espèces est à revoir, l’une d’entre elles (A. ostoyae) étant assez fortement indigeste (syndrome gastro-intestinal) et un syndrome armillarien étant en cours de description.
Armille armille Élément d’origine ontogénique variable et complexe (souvent mixte, entre voile général et voile partiel), l’armille se rencontre chez des groupes très divers (tricholomes, armillaires, lépiotes, cortinaires, pholiotes, etc) et se manifeste comme une sorte de « chaussette » remontant de la base du stipe (objectivée sur cette partie du sporophore par la présence de squames, mèches, granulations, etc), jusqu’à un anneau ou une cortine, selon les cas. Il n’est pas rare que le chapeau des espèces armillées présente les mêmes ornementations que la « chaussette » caulinaire.
Armodafinil armodafinil Agoniste des récepteurs α1-adrénergiques. Indiqué dans divers troubles du sommeil mais le mécanisme daction précis nest pas connu. Larmodafinil est lénantiomère R du modafinil, antérieurement mis sur le marché comme traitement des hypersomnies et de la narcolepsie.
Armoire armoire Meuble de rangement plus haut que large.
Armoise armoise Nom commun désignant de nombreuses plantes herbacées ou arbustives des régions tempérées des deux hémisphères, appartenant au genre Artemisia L. (Asteraceae ex-Composées). Deux espèces, d’importance très inégale, intéressent la pharmacie, l’armoise annuelle et l’armoise vulgaire.
ARN arn Macromolécule constituée par des chaînes de nucléotides composés de ribose et de bases puriques (adénine, guanine) et pyrimidiques (uracile, cytosine).
Arnica arnica Herbacée vivace (Arnica montana L., Asteraceae ex-Composées) des régions montagneuses tempérées. Le capitule dun jaune intense contient des caroténoïdes, des flavonoïdes, des lactones sesquiterpéniques (hélénaline…) probablement responsables des propriétés anti-inflammatoires et anti-ecchymotiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1391 corrigé 10.0 (fleur d) et 01/2008, 1809 [(teinture d).
Aromatase aromatase Enzyme du groupe des cytochromes P450 catalysant la synthèse des œstrogènes à partir des androgènes, en créant un cycle aromatique.
Aromathérapie aromatherapie Utilisation d’huiles essentielles à des fins thérapeutiques.
Aromatique aromatique Qualifie une substance à odeur agréable. Cf aromatisant.
Aromatisant aromatisant Substance ou mélange de substances, d’origine naturelle ou synthétique, introduits dans certains médicaments et/ou aliments pour en masquer ou en améliorer la flaveur.
Aromatisation aromatisation Opération consistant à améliorer la flaveur d’un médicament par addition d’un aromatisant.
Aronia aronia Genre de la famille des Rosaceae comportant un petit nombre d’espèces, les aronies, arbustes originaires d’Amérique du Nord.
Arpraziquantel arpraziquantel Petite molécule de synthèse, énantiomère (11R)-praziquantel qui est la molécule pharmacologiquement active du praziquantel racémique, développé dans les années 1970.Il produit une rapide contraction des schistosomes en agissant de façon spécifique sur la perméabilité de la membrane cellulaire. Le médicament cause aussi une vacuolisation et une désintégration du tégument du schistosome. L’effet est plus marqué sur les vers adultes que sur les vers immatures.
Arrestine arrestine Terme désignant les membres d’une famille de protéines régulatrices cytosoliques, dont, au moins, l’un des 4 sous-types est exprimé dans toutes les cellules eucaryotes où elles contrôlent l’activité des récepteurs à 7 domaines transmembranaires liés aux protéines G (GPCR).c) la mise en œuvre d’une voie de signalisation distincte de celle médiée par les protéines G, passant par l’activation d’une Mitogen-Activated Protein kinase (MAP kinase) de type ERK 1/2 (extracellular signal-regulated kinase).
Arrêt de commercialisation arretdecommercialisation Décision consistant en la cessation temporaire ou définitive de la mise à disposition d’un produit de santé.
Arrête-bœuf arreteboeuf
Arrhénoblastome arrhenoblastome Adénome bénin et masculinisant des ovaires de la jeune femme. Larrhénoblastome entraîne une androgénisation périphérique avec virilisation, hirsutisme, voix rauque et séborrhée.
Arriération arrieration Terme utilisé pour caractériser le retard du développement intellectuel ou affectif d’un enfant ou d’un adulte en comparaison avec une moyenne normative.
ARS ars
Arsenic arsenic Élément de la 15Larsenic est un toxique cumulatif thioloprive. Sa distribution dans lorganisme se fait dans tous les tissus et les phanères ; l’élimination est urinaire. Les intoxications, industrielles ou criminelles, se traduisent par des troubles digestifs cholériformes intenses, des troubles cutanés (peau et ongles), par une cytolyse hépatique, une encéphalopathie, puis une myocardite mortelle.
Arsénoliposome arsenoliposome Vésicule différant d’un liposome par la présence, dans sa composition, d’arsénophospholipides à côté de phospholipides.
Arsphénamine arsphenamine Après les travaux, en 1859, du médecin, chimiste et pharmacien français Antoine Béchamp, sur les réactions chimiques entre l’aniline et l’acide arsénique, l’arsphénamine, composé arsenical, a été mise au point, en 1907, par le chimiste et bactériologiste allemand Paul Ehrlich et le bactériologiste japonais Sahachiro Hata. L’arsphénamine a été utilisée, à partir de 1910, pour traiter la syphilis et la tréponématose ; elle est considérée comme le premier agent thérapeutique moderne. En 1920, Carl Voegtlin et Homer Smith découvrent que larsphénamine s’oxyde dans les tissus organiques pour former de l’arsénoxide, et montrent que l’agent actif contre le tréponème n’est autre que cet arsénoxide.
Artééther arteether
Artéfact artefact Apparition dun phénomène (coloration, réaction, manifestation de signaux, graphisme) dû à la méthode et à la technique employées, et indépendant du résultat cherché. Exemples : altération dune structure biologique par leffet de réactifs, fixateurs, colorants, ou introduction dans le tracé dun appareil enregistreur, de pics et signaux indépendants des grandeurs mesurées et qui se confondent avec eux.
Artéfénomel artefenomel
Artéméther artemether Éther méthylique de la 10S-dihydroartémisinine dont elle constitue un précurseur pharmacologique (prodrogue).Inscrit (seul et en association avec la luméfantrine) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Artemisia artemisia Important genre dAsteraceae (ex-Composées) comportant en particulier trois espèces intéressant la pharmacie : Artemisia absinthium L. l’absinthe, A. annua L. l’armoise annuelle et A. vulgaris L., l’armoise vulgaire.
Artémisine artemisine Cf artémisinine.
Artémisinine artemisinine Lactone sesquiterpénique à fonction peroxyde, isolée des feuilles de larmoise annuelle, Artemisia annua L., Asteraceae ex-Composées. Obtention industrielle par extraction ou par hémisynthèse (à partir de lacide artémisinique, lui-même obtenu par génie génétique). La dihydroartémisinine associée à la pipéraquine est inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Artémotil artemotil
Arténimol artenimol
Artère artere Vaisseau sanguin conduisant le sang du cœur vers toutes les régions du corps. On distingue les artères élastiques qui correspondent aux très gros vaisseaux, comme l’aorte et les artères pulmonaires, et les artères musculaires.
Artériographie arteriographie
Artériole arteriole Petite artère située en amont d’un réseau de capillaires. Le degré de contraction des cellules musculaires lisses de la média joue un rôle très important dans la régulation de la pression artérielle.
Artériosclérose arteriosclerose Terme générique désignant un épaississement avec sclérose inflammatoire, rigidification et perte de plasticité des parois artérielles de moyen diamètre. Lorsqu’elle affecte les artères des membres inférieurs, il y a souvent calcification de leur média qui aboutit à leur occlusion. Celle-ci s’observe notamment chez le sujet âgé ou celui sous corticothérapie au long cours. Sa progression est favorisée par des facteurs de risques (hypertension artérielle permanente, obésité, tabagisme, sédentarité, diabète sucré, hyperlipidémies, hyperuricémie).
Artérite arterite Pathologie inflammatoire d’une partie ou de la totalité des parois artérielles détiologie infectieuse, dégénérative, auto-immune ou traumatique (ex endartérite, périartérite). Elle peut conduire à son épaississement et même à son oblitération.
Artésunate artesunate Antipaludique d’origine hémisynthétique de la famille de lartémisinine. L’artésunate, utilisé sous forme de son sel de sodium, est l’ester hémisuccinique de la 10R-dihydroartémisinine dont il constitue un précurseur pharmacologique (prodrogue).Inscrit (seul et en association avec lamodiaquine, la méfloquine ou le tétraphosphate de pyronaridine) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Arthralgie arthralgie Douleur articulaire qui affecte une ou plusieurs articulations, par traumatisme ou infection.
Arthrite arthrite Inflammation articulaire aiguë ou chronique accompagnée dune synovite, dorigine traumatique, infectieuse, ou par pathogénie auto-immune (exemple rhumatisme articulaire aigu, polyarthrite rhumatoïde).
Arthrobacter arthrobacter Bacille à Gram positif avec un cycle coccoïde, catalase positive, aérobie strict, proche des Corynébactéries.
Arthroderma arthroderma Genre d’Arthrodermataceae (Onygénales, Ascomycota) réunissant les formes sexuées (téléomorphes) de champignons dermatophytes appartenant (à l’état d’anamorphe) aux genres Trichophyton et Microsporum.
Arthrologie arthrologie
Arthrose arthrose Terme générique d’affections chroniques dégénératives et non-inflammatoires des articulations. Elles se traduisent cliniquement par le craquement des articulations touchées lors de leur mobilisation, des douleurs, déformations et impotence sans ankylose ni altération de létat général.
Arthus (phénomène d') arthusphenomened Hypersensibilité semiretardée de type III. Réaction inflammatoire locale associant œdème, vascularite aiguë, hémorragie et nécrose, survenant au maximum 6 heures après linjection intradermique dun antigène chez un animal ayant des anticorps précipitants, IgG et IgM, vis-à-vis de cet antigène. Des complexes immuns insolubles, fixant le complément, se forment localement au voisinage des parois capillaires, induisant une accumulation de neutrophiles avec thrombose vasculaire locale.
Articaïne (chlorhydrate d') articaine Composé de structure proche de la lidocaïne, mais avec un noyau thiophène disubstitué au voisinage de la fonction amine, à la place du noyau benzène.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 1688).
Artichaut artichaut Grande herbacée cultivée (Cynara cardunculus L., Asteraceae ex-Composées ; synonymes : C. scolymus L. ; C. cardunculus var. scolymus [L] Benth.) à applications médicinales (feuille) et alimentaires (capitule floral et bractées). Présence dans la feuille de flavonoïdes, d’acides-phénols (esters de l’acide caféique : acides chlorogéniques, cynarine), d’acides-alcools (acide malique) et de lactones sesquiterpéniques amères du groupe des guaianolides (cynaropicrine). Propriétés antioxydantes, hépatoprotectrices,régulatrices de la cholérèse (« amphocholérétiques »), diurétiques et modérément hypocholestérolémiantes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1866 corrigé 10.0 (feuille d’) et 04/2018, 2389 (extrait sec de feuille d’).
Artificiel artificiel Terme qualifiant un schéma de classification souvent respectueux des coupures historiques, donc influencé par l’approche morphologique et sujet aux pièges des convergences, privilégiant les arguments pédagogiques ou pragmatiques (liés à la pratique sur le terrain) ; on y oppose les classifications naturelles, objet de la systématique, qui vise à reconstituer l’évolution effective, au fil des temps géologiques, dans un arbre généalogique objectif, ce qui nécessite l’apport de techniques moléculaires, etc.
Artocarpus artocarpus
Arum arum Genre d’Araceae regroupant une vingtaine d’espèces herbacées vivaces, toxiques, présentes en particulier en Europe. En France, l’arum tacheté, Arum maculatum L., est à l’origine d’accidents de gravité variable.
Aryle aryle Reste carboné aromatique.
5-ASA asa
Asbeste asbeste Variante de l’amiante.
Asbestose asbestose Fibrose interstitielle pulmonaire, diffuse et progressive allant des régions péribronchiolaires aux espaces sous-pleuraux, suite à linhalation au long cours de fines particules dasbeste ou damiante.
ASC asc
Ascaridiose ascaridiose Parasitose cosmopolite par les ascaris très répandue en milieu tropical. Infestation par ingestion de crudités contaminées et manque d’hygiène. Migration de la larve à travers le foie et le poumon, doù des symptômes divers : pulmonaires en période d’invasion = ascaridiose larvaire avec syndrome de Loeffler digestifs à la phase d’état = ascaridiose adulte avec douleurs abdominales fièvre, hyperleucocytose avec éosinophilie transitoire (15 à 25 % de la formule sanguine) ; chez les enfants possibilité de troubles sévères soit médicaux soit chirurgicaux. Diagnostic à la fois clinique, coprologique (observation des œufs) et immunologique (recherche des anticorps à la phase migratoire). Rejet possible des vers par la bouche ou dans les fèces.
Ascaris ascaris Ver rond parasite du Porc et de lHomme, Ascaris lumbricoides est un nématode de grande taille (10 à 20 cm de long), se localisant dans lintestin grêle (ascaridiose). Le mâle atteint 15 à 18 cm de long, la femelle 20 à 30 cm et 2 à 3 mm de diamètre. Œufs ellipsoïdes de 50 à 70 µm sur 40 à 60 µm, à coque lisse entourée dune couche protidique transparente et mamelonnée donnant des embryons dans le milieu extérieur.
Ascendant ascendant 1- Qualifie une lame ou une arête remontant de la marge piléique vers le haut du stipe, souvent dans le cas de chapeaux convexes ou campanulés ; 2- dans le cas d’un anneau, synonyme de infère (remontant du bas vers le haut du stipe).
Asciminib asciminib Molécule de synthèse, premier inhibiteur allostérique de la
Ascite ascite Epanchement dans le péritoine de lymphe plasmatique par hépatopathie, hypertension portale ou insuffisance hépatocellulaire entraînant une hyperhydratation extracellulaire. Lorsque le volume de cet épanchement atteint quelques litres, il déforme la paroi abdominale.
Asclepiadaceae asclepiadaceae
Ascocarpe ascocarpe
Ascoli (réaction d') ascolireactiond Réaction de précipitation révélant la présence dantigènes somatiques, polysaccharidiques, thermostables, spécifiques de Bacillus anthracis, bactérie responsable du charbon. Réalisée sur le tissu supposé infecté, broyé, mis en suspension, chauffé à 100 °C, puis additionné de sérum précipitant anticharbonneux.
Ascome ascome Sporophore (portant les asques) des Ascomycota, répondant à plusieurs types fondamentaux.
Ascomycètes ascomycetes Terme pragmatique consacré par l’usage (la terminologie en –mycètes, évoquant une classe, est abusive), couvrant la division des Ascomycota.
Ascomycota ascomycota Division du règne fongique regroupant, parmi les champignons supérieurs, ceux dont le méiosporange est un asque.
Ascomycotina ascomycotina Subdivision regroupant, parmi les champignons supérieurs, ceux dont le méiosporange est un asque. Ce rang est utilisé lorsque l’on choisit de rassembler tous les champignons supérieurs dans la division des Dikaryomycota ou Dikarya.
Ascophyllum ascophyllum Genre de Phaeophyceae (algues brunes) ne comportant qu’une espèce, le goémon noir, A. nodosum Le Jolis, Fucaceae, faisant partie du varech. Richesse en polysaccharides de type fucoïdane.
Ascorbique (acide) ascorbique Acide comportant une fonction énol stabilisée par la conjugaison de la double liaison carbone–carbone et de la double liaison carbone–oxygène et présentant deux carbones asymétriques, lun en configuration R, lautre en configuration S. La fonction ène-diol lui confère des propriétés acides fortes (pH 2,2 pour une solution aqueuse à 2 %) et explique ses intenses propriétés réductrices (avec formation d’acide déhydro-ascorbique).
Ascospore ascospore Méiospore produite à l’intérieur d’un asque. Ce terme désigne les spores de reproduction sexuée des Ascomycota.
Asénapine (maléate d') asenapinemaleated Antagoniste dual des récepteurs D et alpha-2 adrénergiques peuvent contribuer aux effets cliniques.
Asepsie asepsie Ensemble des méthodes et procédés permettant de protéger les organismes vivants et les matériels de tout apport microbien et d’agir à l’abri de toute contamination microbienne.
Asfotase alfa asfotasealfa Copie modifiée de la phosphatase alcaline non spécifique dorgane, la TNSALP (Tissue nonspecific alkaline phosphatase). La TNSALP déphosphoryle le pyrophosphate inorganique (PPi) en phosphate inorganique (Pi). Le Pi joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de los tandis que le PPI bloque à la fois sa formation et sa résorption.
Ashwagandha ashwagandha
ASIA asia Syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants. Ce syndrome, décrit pour la première fois, en 2011, à Montego Bay en Jamaique, par l’immunologiste israélien Yehuda Shoenfeld, est attribué à des adjuvants bien que cela ne soit pas scientifiquement prouvé. Il recouvre des affections combinant arthromyalgies, fatigue chronique, troubles cognitifs et autoimmunité.
Asialie asialie Absence congénitale ou acquise, totale ou partielle de salive. Acquise, elle peut être un effet secondaire d’une radiothérapie du visage ou du cou, ou de lutilisation habituelle de certains médicaments, en particulier psychotropes anxiolytiques, comme aussi de substances toxicomanogènes.
ASK ask
ASMR asmr
Asomatognosie asomatognosie Perte partielle ou complète de la conscience de l’existence de son corps.
Asparagaceae asparagaceae Famille de plantes précédemment dans les Liliaceae, aujourd’hui dans l’ordre des Asparagales et incluant les Agavaceae, caractérisée par une inflorescence généralement en grappe et dont le fruit est le plus souvent une baie (par exemple agave, asperge, fragon, muguet).
Asparaginase asparaginase Enzyme (hydrolase) catalysant l’hydrolyse de la fonction amide de l’asparagine, conduisant à l’acide aspartique. Présente dans les règnes végétal (asperge) et animal, elle est produite par fermentation de souches appropriées de microorganismes. Activité antileucémique relativement spécifique, par hydrolyse de l’asparagine exogène indispensable aux cellules cancéreuses incapables de la synthétiser.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Asparagine (Asn, N) asparagineasnn Acide aminé non chargé hydrophile, non essentiel, constituant des protéines, extrait à lorigine à partir de divers végétaux.
Aspartame aspartame Dipeptide de synthèse à pouvoir sucrant intense, sans pouvoir calorique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0973).
Aspartate aminotransférase (AST) aspartate Transaminase catalysant la réaction acide glutamique + acide oxaloacétique ↔ acide α-cétoglutarique + acide aspartique.Localisée principalement dans le tissu cardiaque.
Aspartique (acide)-(Asp, D) aspartique Acide aminé dicarboxylique, le plus acide des acides aminés, HOOC-CHInscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0797 et 2096 (arginine aspartate d).
Asperge asperge Herbacée vivace (Asparagus officinalis L., Asparagaceae précédemment Liliaceae). Parties souterraines (souche rhizomateuse et racines) contenant des fructosanes et des saponosides à sapogénine stéroïdienne.
Aspergillaceae aspergillaceae Famille de moisissures cosmopolites de la classe des Plectomycètes comprenant de nombreux genres de Micromycètes très répandus (Aspergillus, Penicillium...). On les trouve un peu partout dans la nature comme Cladosporium et Alternaria, mais également dans des lieux de stockage pour les grains ou dans diverses épices. Classées dans le sous-embranchement des Deuteromycotina en raison dune régression remarquable de la sexualité. Certaines espèces jouent un rôle important dans la dégradation de nombreuses substances, dautres sont utilisées dans lindustrie des fermentations par exemple Penicillium notatum et P. chrysogenum. Quelques espèces peuvent jouer un rôle pathogène pour lhomme et les animaux : réactions allergiques, asthme, mycotoxicoses par exemple Aspergillus fumigatus que l’on retrouve dans des maisons en construction ou en rénovation, A. versicolor, moisissure des habitations humides se propageant surtout sur les papiers peints. On les retrouve plus sur les surfaces que dans l’air ambiant car elles sédimentent rapidement.
Aspergillaire aspergillaire Qui concerne Aspergillus.
Aspergillomarasmine A aspergillomarasminea Composé tétracarboxylique, isolé du champignon Aspergillus versicolor en 1956, constitué d1 molécule dacide aspartique liée à 2 molécules dalanine. Est également produit par l’ascomycète Pyrenophora teres, dans lequel on trouve un précurseur, l’acide L,L-N-[2-amino-2-carboxyéthyl]-aspartique, doué, comme laspergillomarasmine A, de propriétés phytotoxiques. Ces deux composés et leurs formes lactames (comme l’anhydro-aspergillomarasmine A) constituent les marasmines, agents chélateurs du zinc, ayant la propriété dinhiber certaines métalloprotéases.L’aspergillomarasmine A est un inhibiteur puissant et rapide de 2 carbapénèmases : la New Delhi métallo-β- lactamase-1 (NDM- 1) et l’imipénèmase de Vérone de type 2 (VIM-2, Verona integron-encoded metallo-β-lactamase 2). Ces carbapénèmases sont responsables de l’antibiorésistance montrée par de nombreux bactéries (Klebsellia pneumoniae, Acinetobacter spp., Pseudomonas spp.) vis à vis dantibiotiques de la famille des carbapénèmes, tels que le méropénem, l’imipénem, l’ertapénem. Lassociation aspergillomarasmine A/carbapénème lève cette forme dantibiorésistance.
Aspergillome aspergillome Pseudotumeur volumineuse, formée dun enchevêtrement de filaments mycéliens dAspergillus, se développant dans une cavité résiduelle après la guérison de la tuberculose.
Aspergillose aspergillose Nom générique des mycoses provoquées par plusieurs espèces de Micromycètes opportunistes du genre Aspergillus. L’intensité des facteurs favorisants et le niveau d’exposition à une source environnementale sont déterminants dans la présentation clinique de l’infection qui s’étend de formes localisées (colonisation ou infections d’évolution souvent chronique) à des atteintes invasives multiviscérales gravissimes ou à des manifestations immuno-allergiques. Forme la plus fréquente : laspergillose pulmonaire diffuse avec envahissement du parenchyme pulmonaire, des bronches et des vaisseaux bronchiques. Peut être mortelle dans certaines hémopathies.
Aspergillus aspergillus Genre dont les espèces sont mitotiques (asexuées) et dont les conidiophores se présentent sous la forme de filaments capités, portant un ensemble de phialides qui produisent d’innombrables conidies. Il s’agit d’anamorphes d’espèces relevant des Trichocomaceae (Onygenales, Ascomycota).
Aspérule asperule Terme générique désignant des espèces herbacées indigènes de la famille des Rubiaceae, réparties entre deux genres voisins aux contours mal définis, Asperula L. et Galium L., ces derniers souvent désignés par « gaillets ».
Asphyxie asphyxie Ralentissement grave ou arrêt de la respiration pouvant entraîner la mort. Elle peut être provoquée par des facteurs aussi divers que la carence en oxygène, l’étouffement, l’inhalation de gaz toxiques, l’obstruction des bronches ou de la trachée, la noyade ou une strangulation.
Aspic aspic
Aspirateur aspirateur Appareil tubulaire à extrémité non traumatisante relié à une source de vide et destiné à entraîner les fluides intracorporels par dépression. Constitué généralement d’un réservoir, d’une tubulure et d’une canule.
Aspiration aspiration Technique permettant l’entraînement de fluides intracorporels par dépression.
Aspirine aspirine Originellement nom de marque déposée, est devenu la dénomination usuelle de l’acide acétylsalicylique, ester acétique de la fonction phénol de lacide salicylique. Antalgique, antipyrétique, anti-inflammatoire à forte dose. Agit comme inhibiteur irréversible des cyclooxygénases 1 et 2 par acétylation, bloquant ainsi la synthèse des prostaglandines et des thromboxanes. Antiagrégant plaquettaire à faible dose, d’où son intérêt pour prévenir embolies, thromboses, infarctus du myocarde. Effet indésirable : risque hémorragique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2012, 030 (acide acétylsalicylique).
Asporulé asporule Qui ne forme pas de spore. Se dit en particulier de bactéries, exemple les Enterobacteriaceae.
Asque asque Cellule fertile (méiosporange) des champignons de la division des Ascomycota. Les ascospores, de reproduction sexuée, sont produites à l’intérieur des asques. Une grande variété en est décrite, en particulier selon des critères liés à la structure des parois (une ou plusieurs couches) et du mode de déhiscence, qui permet l’éjection des ascospores à maturité.
Assainissement assainissement débarrasser un lieu, un milieu, de ses éléments indésirables
Assistance assistance Action de venir en aide à quelqu’un.
Assistant assistant Titre aujourd’hui disparu, attribué aux préparateurs des facultés et écoles de pharmacie par Décret du 4 avril 1929.
Association association Action dassocier, de sassocier ; résultat de cette action.
Assuétude assuetude Terme tombé en désuétude exprimant la dépendance à une drogue. Il est désormais remplacé indifféremment par les termes : dépendance, addiction, toxicomanie, signifiant le besoin irrépressible de consommer une substance psychoactive, en l’occurrence une drogue, afin dentretenir, au début de l’usage, le plaisir suscité par sa consommation puis, l’abus étant installé, de pallier les troubles psychiques et parfois physiques qui résultent du fait d’en être privé.
Assurance assurance 1- Certitude, confiance, promesse ; 2- garantie dindemnisation contre un dommage.
AST ast
Asteraceae asteraceae Ex-Composées, appartenant à l’ordre des Astérales. Famille la plus vaste des Plantes à fleurs, avec plus de 23 000 espèces regroupées en 1 530 genres. L’inflorescence est un capitule, dont la construction permet de distinguer les tubuliflores, les liguliflores et les radiées ; le fruit est un akène qui est souvent surmonté d’un pappus.
Astéridées asteridees Plantes les plus évoluées des Eu-dicotylédones, chez lesquelles la protection de l’embryon s’est amincie jusqu’à une seule couche, et où les fleurs sont essentiellement gamopétales, la corolle étant adaptée à un type bien déterminé d’insecte pollinisateur. Autre caractère unitaire : la synthèse d’alcaloïdes par condensation d’un acide aminé, le tryptophane, ainsi que de composés iridoïdes. Se subdivisent essentiellement en Lamidées et Campanulidées.
Asthénie asthenie 1- Absence ou perte de force et dénergie, faiblesse, généralement sans relation de cause à effet avec un travail ou un effort fourni, à la différence de la fatigue ; 2- employé comme suffixe, désigne laffaiblissement dune fonction ou dun système (exemple psychasthénie, myasthénie).
Asthme asthme Pathologie respiratoire aiguë ou chronique associant dyspnée, expiration sifflante et toux pouvant provoquer une suffocation ou un étouffement. Il traduit la constriction spasmodique des bronches et bronchioles avec surproduction de mucus alvéolaire, inflammation des voies respiratoires et des bronches. Un facteur de risque génétique est fortement suspecté. Son déclanchement est environnemental et notamment allergique. Il se développe chez le nourrisson, l’enfant ou l’adulte. La crise aiguë est une urgence médicale ; la forme chronique impose une prise en charge de soins compliante.
Astigmatisme astigmatisme Défaut se produisant quand l’œil ne présente pas de symétrie de révolution, en particulier au niveau du dioptre cornéen. L’image d’un point sur la rétine, même dans les conditions d’approximations de Gauss, n’est plus ponctuelle.
AstraZeneca astrazeneca
Astringent astringent Qualifie ou désigne une substance qui provoque un resserrement des tissus, doù, par voie externe, un effet antihémorragique et également antisudatif, donc désodorisant (exemple sels daluminium solubles dans leau) et, par voie interne, un effet antidiarrhéique (tanin).En cosmétologie, se dit d’une substance utilisée pour resserrer les pores de la peau, par exemple l’hamamélis.
Astroblastome astroblastome Tumeur des astroblastes, rattachée à la famille des gliomes.
Astrocyte astrocyte Cellule gliale de forme étoilée.
Astrocytome astrocytome Tumeur bénigne des astrocytes, cellules constitutives de la névroglie. C’est un gliome qui a tendance à senkyster. Lastrocytome lobaire du cervelet sobserve chez lenfant ; cela loblige à maintenir par épisode sa tête dans une attitude inhabituelle.
Astroviridae astroviridae Famille de virus subdivisée en 2 genres, Avastrovirus et Mamastrovirus. Le genre Mamastrovirus comprend une espère (Human astrovirus) qui infecte l’Homme. Se transmettent principalement par voie féco-orale, leau ou les aliments contaminés. Infectent les mammifères et les oiseaux et sont responsables principalement de troubles intestinaux de type gastro-entérite.
Astrovirus astrovirus Seul genre de la famille des Astroviridae regroupant des virus nus, de 28 à 30 nm de diamètre, avec une morphologie en étoile, une capside icosaédrique et un génome constitué d’ARN monocaténaire de polarité positive. Virus très résistants, stables aux solvants des lipides, à la chaleur et à pH = 3. Responsables de gastro-entérites humaines dans le monde entier et dans toutes les tranches dâge, mais à une fréquence moindre que les Norovirus, les Rotavirus et les Adénovirus en France. Transmission selon le mode féco-oral par lintermédiaire dobjets contaminés, deau ou daliments souillés et par contact direct inter-humain.
Asunaprévir asunaprevir Inhibiteur spécifique de la sérine protéase virale NS3/4A du virus de l’hépatite C. La protéase NS3, associée à son cofacteur, la protéine NS4A, clive le polypeptide codé par l’ARN du virus en protéines indispensables à la réplication du virus et l’assemblage des virions.
Atacicept atacicept Protéine de fusion recombinante formée de la partie extracellulaire du récepteur transmembranaire du TNF alpha (TACI, transmembrane activator and calcium modulator and cyclophilin-ligand interactor) et dun fragment Fc d’IgG humaine.Le récepteur TACI, présent de façon prédominante à la surface des cellules B, est reconnu par différentes cytokines de la superfamille TNF, dont les 2 protéines BlyS (B-lymphocyte stimulator, ou BAFF, B-cell activating factor) et APRIL (A proliferation-inducing ligand), ce qui induit la maturation, laction (production dautoanticorps) et la survie des cellules B. En se fixant à ces 2 ligands, latacicept empèche lactivation du récepteur TACI et inhibe laction des cellules B.
Ataluren ataluren Molécule de petit poids moléculaire, lataluren ou acide 3-[5-(2-fluorophényl)-1,2,4-oxadiazol-3-yl]benzoïque, est le premier agent pharmacologique à interférer avec la traduction de lARN. En se liant de manière spécifique au ribosome, il permettrait dignorer sélectivement les séquences STOP prématurées (mutations non-sens correspondant à un signal prématuré de fin de gène) présentes sur lARN messager, mais non les codons STOP normaux. Il rétablirait ainsi la traduction de la protéine, qui est pratiquement abolie par les mutations STOP, comme cest particulièrement le cas pour la dystrophine dans la myopathie de Duchenne. Son efficacité , pour produire cet effet dans les cellules, fait néanmoins encore débat. Son mécanisme daction original pourrait permettre denvisager son utilisation pour traiter dautres maladies rares présentant une mutation STOP.
Atavisme atavisme Réapparition chez un descendant d’un caractère quelconque des ascendants, caractère demeuré latent pendant une ou plusieurs générations intermédiaires.
Ataxie ataxie Pathologie neuromusculaire marquée par l’incapacité de réaliser des mouvements volontaires coordonnés, d’origine cérébelleuse ou par suite de lésions des voies spinales sensorielles et motrices.
Atazanavir (sulfate d') atazanavirsulfated Inhibiteur de la protéase du virus de type 1 de limmunodéficience humaine (VIH-1), enzyme essentielle pour la maturation des polyprotéines Gag et Gag-Pol en protéines de structure et protéines enzymatiques nécessaires pour la réplication virale. Il sagit dun aza-pseudopeptide construit autour du motif hydroxyéthylamine et comportant une D-tert-leucine à chaque extrémité.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS (seul et associé au ritonavir).
ATCC atcc Société privée américaine, sans but lucratif, dont la mission se concentre sur lacquisition, lauthentification, la production, la conservation, le développement et la distribution de micro-organismes, de lignées cellulaires et autres matériaux pour la recherche dans les sciences de la vie. L’ATCC apporte son soutien aux chercheurs dans différents domaines : caractérisation de lignées de cellules, de virus, de champignons et de protozoaires ; développement de tests divers et de techniques de recherche ; préservation des ressources biologiques.
ATD atd
Atélectasie atelectasie Affaissement des alvéoles pulmonaires normalement vascularisées qui se collabent et ne reçoivent plus l’air inspiré. Elle est la conséquence d’une obstruction bronchique (corps étranger, mucus, tumeur). Elle est physiologique chez le fœtus.
Aténolol atenolol Bêta-bloquant du groupe des aryloxypropanolamines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 0703).
Atézolizumab atezolizumab Anticorps monoclonal humain (isotype IgG1) dirigé contre la protéine PD-L1, ligand du récepteur PD-1 (Programmed death-1). Linteraction de la protéine PD-L1, surexprimée dans certaines cellules tumorales, avec la protéine PD-1 présente à la surface de lymphocytes T, bloque lactivation de ces derniers et, par suite, réduit la réponse immunitaire antitumorale. Latézolizumab réduit cette interaction et permet laction cytotoxique des cellules T.
Athermane athermane Qualifie une paroi imperméable à la chaleur.
Athérome atherome Plaque rigide et jaunâtre, localisée à l’interface de lintima et de la média de la paroi dune artère. Elle est formée par le dépôt, cumulatif dans le temps, dune "bouillie" lipido-glucido-protidique avec ou sans calcification.
Athérosclérose atherosclerose
Athétose athetose Ensemble de contorsions involontaires et incoordonnées particulièrement marquées au niveau des mains et de la face.
Athrepsie athrepsie État de déchéance profonde de l’organisme, marquant la phase ultime de la dénutrition chez les enfants âgés de moins de quatre mois privés d’alimentation au sein.
Atidarsagène autotemcel atidarsageneautotemcel Produit de thérapie génique, préparé à partir d’une population de cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues hétérogène (exprimant les marqueurs CD90 et/ou CD133) obtenues à partir de moelle osseuse ou de sang périphérique après mobilisation, transduites ex vivo pour coder l’arylsulfatase A humaine (ARSA). Ces cellules souches sont transduites avec un vecteur lentiviral, à base de VIH-1 pseudotypé et incompétent à la réplication, codant le transgène de l’ARSA, sous le contrôle d’un promoteur de la phosphoglycérate kinase (PGK) humaine. Le vecteur est pseudotypé avec la glycoprotéine d’enveloppe du virus de la stomatite vésiculeuse. Le génome du vecteur contient également l’élément régulateur post-transcriptionnel du virus de l’hépatite de la marmotte (WPRE, pour Woodchuck Hepatitis Virus Posttranscriptional Regulatory Element), un fragment de la protéine Gag du VIH-1, l’élément de réponse post-transcriptionnel du VIH-1 et le tractus central de polypurines du VIH-1, ainsi qu’un fragment de la protéine Nef du VIH (negative regulatory factor).Une fois réinjecté au patient, les cellules CD34+ administrées migrent dans la moelle osseuse, s’y multiplient et conduisent à la production de leucocytes qui produisent une enzyme ARSA fonctionnelle. L’ARSA ainsi synthétisée par les globules blancs qui se propagent dans le corps permet de dégrader les sulfatides dans les cellules avoisinantes et de contrôler les symptômes de la maladie.
Atiprimod atiprimod Composé de type azaspirane, amphiphile, cationique, inhibiteur de la phosphorylation du facteur de transcription STAT3 (Signal transducer and activator of transcription 3). Il bloque les voies de signalisation sous contrôle de l’interleukine-6 et la sécrétion des facteurs de croissance endothéliale vasculaire (VEGF, Vascular endothelial growth factors), donc l’angiogenèse. Il entraîne la diminution de l’expression des protéines antiapoptotiques Bcl-2, Bcl-XL et Mcl-1, provoquant l’inhibition de la prolifération cellulaire, l’arrêt du cycle cellulaire et l’induction de l’apoptose, notamment dans les cellules de myélome multiple.
Atmosphère atmosphere 1- Couche de fluide gazeux qui enveloppe un corps céleste, en particulier la Terre ; 2- par extension, air dun local qui peut être modifié, conditionné, raréfié (Exemple atmosphère humidifiée, stérile) ; 3- unité non légale de pression égale exactement à 101 325 Pa.
Atogépant atogepant Petite molécule de synthèse, qui est un antagoniste du récepteur du neuropeptide relié au gène calcitonine ou PRGC (CGRP,calcitonin-related peptide), l’un des médiateurs de la douleur.Le PRGC est synthétisé sous 2 formes (-α et -β) par les cellules du système nerveux central et périphérique. Le CGRP-α (forme la plus abondante au niveau central) est codé par épissage alternatif du gène de la calcitonine. C’est un neuromédiateur qui joue un rôle important dans la genèse de la crise de migraine et dans la transmission du signal de douleur.
Atoltivimab atoltivimab Anticorps monoclonal humain, de type IgG1κ, obtenu par la technique de l’ADN recombinant, qui est exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois. Il est présent dans un cocktail de 3 anticorps monoclonaux (atoltivimab, maftivimab et odésivimab) qui cible la glycoprotéine denveloppe (GP) de l’Ebolavirus. Cette glycoprotéine permet l’arrimage du virus aux membranes cellulaires et la fusion avec les cellules hôtes. L’anticorps atoltivimab bloque l’entrée du virus dans les cellules cibles et possède des activités de signalisation sur les récepteurs FC‑gamma IIIa (FCγRIIIa), induisant la phagocytose de microbes opsonisés.
Atome atome Plus petite partie d’un corps simple susceptible de se combiner. Constitué d’un noyau représentant plus de 99,9 % de sa masse et d’un un nuage électronique 40 000 fois plus étendu que le noyau. Le noyau est constitué de protons, chargés positivement et de neutrons, électriquement neutres (seule exception, le noyau d’hydrogène qui ne contient pas de neutron).
Atomisation atomisation Processus par lequel un métal et un non-métal à caractère métallique sont transformés en atomes. Processus essentiel dans les méthodes d’analyse du ressort des spectrométries d’absorption atomique ou démission atomique, de fluorescence atomique et de spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif. L’atomisation est réalisée à l’aide d’une source thermique, par exemple atomiseur, flamme, four en graphite ou plasma d’argon.
Atomiseur atomiseur Partie des appareillages utilisés dans les différentes méthodes de la spectroscopie atomique qui requièrent toutes le passage de l’élément le plus souvent métallique à doser à l’état de vapeur atomique. Plus précisément fait partie du groupe d’appareillage nébuliseur-atomiseur. La fonction du nébuliseur est de transformer l’échantillon en fines gouttelettes introduites ensuite dans l’atomiseur où a lieu l’atomisation. Il existe trois types principaux d’atomiseurs :3- les plasmas d’argon dont la température moyenne est de l’ordre de 6 000 à 8 000°C, permettant d’analyser les éléments réfractaires.
Atomoxétine (chlorhydrate d') atomoxetinechlorhydrated Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline sans capacité de liaison au récepteur de cette monoamine. Cette action est accompagnée dun effet plus limité sur la recapture de la sérotonine, de la dopamine ainsi que sur les récepteurs de lacétylcholine, de la dopamine, de lhistamine et alpha1-adrénergiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 2640).
Atopie atopie Prédisposition génétique héréditaire à présenter des réactions dhypersensibilité immédiate (exemple asthme, rhume des foins) à des allergènes communs de lenvironnement et qui ne provoquent aucune réaction chez les sujets non atopiques. Elle se traduit par une production spontanée d’immunoglobulines de type E (IgE).
Atopique atopique Qui se rapporte à l’allergie (exemple, eczéma ou dermatite atopique). Se dit dune personne chez laquelle surviennent, en apparence spontanément, certaines manifestations allergiques locales morbides.
Atopobium atopobium Genre rassemblant des bactéries à Gram positif, de forme coccoïde ou bacillaire, anaérobies strictes, produisant principalement de lacide lactique lors de la fermentation des sucres. Bactéries présentes dans la flore gingivale et vaginale et pouvant être responsables d’abcès dentaires, d’abcès pelvien et de suppurations abdominales. Atopobium vaginae est associée aux vaginoses bactériennes.
Atorvastatine atorvastatine Statine à noyau pyrrole, inhibitrice de la HMG-CoA réductase, enzyme qui catalyse la formation des stérols dont le cholestérol.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2011, 2191 (atorvastatine calcique trihydratée).
Atosiban (acétate d') atosibanacetated Peptide de synthèse, antagoniste compétitif de locytocine au niveau de ses récepteurs. Réduit les contractions utérines. Latosiban se lie aussi aux récepteurs de la vasopressine en inhibant ses effets.
Atovaquone atovaquone Phénol dérivé de la naphtoquinone, substitué en 2 par un reste p-chlorophénylcyclohexyle. Inhibiteur spécifique du transport d’électrons de la chaîne respiratoire mitochondriale de certains protozoaires. Actif per os, apparenté à l’ubiquinone.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 2192).
ATP atp
Atractylis atractylis
Atractyloside dipotassique atractyloside Substance hétérosidique (C), hydrolysable en atractyligénine de structure diterpènique, glucose, acide isovalérianique et sulfate de potassium. Présent chez lAtractylis gummifera L., latractyloside est un agent découplant de l’oxydation phosphorylante; il inhibe ainsi la phosphorylation de l’ADP en ATP et provoque, après simple ingestion, une perturbation profonde de la respiration cellulaire et une chute très marquée de la glycémie, précédant généralement la mort.
Atracurium (dibésilate d') atracuriumdibesilatede Bis-sel d’ammonium quaternaire de synthèse à squelette bis-papavérinique répondant à la formule générale des curarisants non dépolarisants.Inscrit sur la liste des médicaments essentiels de lOMS.
Atrasentan atrasentan Composé de la famille des médicaments antagonistes des récepteurs couplés aux protéines G de l’endothéline (ici du sous-type A, ET-R), protéine vasoconstrictrice agissant sur les étapes de la progression tumorale.
Atrésie atresie Absence congénitale ou occlusion complète ou développement incomplet ou rétrécissement dun orifice ou dun conduit naturel (exemples : atrésie aortique, atrésie mitrale, atrésie œsophagienne).
Atrophie atrophie Terme générique désignant une diminution plus ou moins importante du volume ou de la taille dun membre, dun organe, dun tissu ou d’une cellule. Les étiologies de latrophie peuvent être diverses : dénutrition, mauvaise vascularisation ou innervation, sénescence, infection, maladie de système, d’organe (reins) ou déficit d’usage.
Atropine atropine Alcaloïde présent dans diverses Solanaceae, dites « mydriatiques », des genres Atropa (belladone), Datura (stramoine), Hyoscyamus (jusquiames), Brugmansia et Duboisia ; ester de l’acide (±)-tropique et du tropanol (3α-hydroxytropane) ; forme racémique de l’hyoscyamine lévogyre. Substance de référence des parasympatholytiques par antagonisme des différents sous-types des récepteurs muscariniques à l’acétylcholine : tableau clinique classique (mydriase, inhibition des sécrétions, relaxation des muscles lisses, bronchodilatation, accélération cardiaque).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 2056 et 0068 corrigés 10.0 (sulfate d).
Atropinique atropinique Qualifie ou désigne un composé ayant une parenté structurale avec l’atropine ou de structure inspirée de l’atropine et reproduisant tout ou partie des effets de l’atropine (action parasympatholytique). Le syndrome atropinique est constitué par l’ensemble des symptômes dus à une intoxication par des substances atropiniques (par exemple contenues dans des plantes, des produits industriels, des médicaments).
Atropisme atropisme Intoxication par la belladone ou latropine.
Attapulgite attapulgite Aluminosilicate de magnésium naturel, chimiquement inerte.
Attaque attaque Atteinte subite et aiguë dune maladie, le plus souvent à caractère cyclique. Terme souvent complété par le nom de la maladie qui la provoque, par exemple attaque dhémiplégie, de goutte, de choléra, rhumatismale.
Attelle attelle Appareil à usage personnel, réalisé dans divers matériaux, destiné à immobiliser un membre ou une partie de membre au cours du traitement de fractures, luxations, maladies inflammatoires.
Atténuation attenuation Régulation de la transcription impliquée dans le contrôle de lexpression de certains gènes, se traduisant par un arrêt précoce de la transcription.
Attribution d’une signature ADN attributiondunesignatureadn Ajout d’une signature ADN dans le génome d’un individu.
Attrition attrition Contusion, écorchure par frottement, voire broiement, d’un tissu (attrition musculaire), d’un viscère (encéphale, foie, rate) ou usure par frottement d’une dent (bruxisme).
ATU atu
Aubépine aubepine Arbuste épineux des régions tempérées, famille des Rosaceae. Deux espèces, Crataegus monogyna Jacq. et C. laevigata (Poiret) DC, ainsi que des hybrides et des espèces européennes voisines fournissent à la thérapeutique feuille, fleur et accessoirement fruit (pseudo-fruit improprement appelé baie). Les constituants principaux sont des polyphénols : flavonoïdes (C-hétérosides de flavones) et oligomères proanthocyanidoliques qui seraient le support majeur de l’activité pharmacologique. Plante réputée active sur le myocarde, effet positif sur la contractilité et le débit myocardique, activité hypotensive, potentialité anti-arythmique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2020, 1220 (baie d), 01/2021, 1432 (feuille et fleur d), 1864 (extrait fluide de feuille et fleur) et 1865 (extrait sec de feuille et fleur).
Aubertin et Rimé (syndrome d’) aubertinetrimesyndromed Insuffisance cardiaque avec tachyarythmie extrême, affaiblissement du pouls, cyanose et parfois gangrène des extrémités. Observé lors de la thrombose massive (oblitérante) de loreillette gauche chez les sujets atteints de rétrécissement mitral, il est mortel en quelques jours.
Aubier aubier 1- Écorce privée de sa partie externe ou liège ; 2- bois externe, jeune et fonctionnel, situé juste sous le cambium, qui permet la circulation de la sève brute.
Audiogramme audiogramme Graphique sur lequel sont inscrites certaines caractéristiques de l’audition.
Audiologie audiologie Science de l’audition.
Audiomètre audiometre Appareil servant à mesurer certaines caractéristiques de l’audition, en particulier le seuil d’audition.
Audiométrie audiometrie Étude métrologique de l’audition.
Audiophonologie audiophonologie Discipline ayant pour objet l’étude de l’audition, de la phonation, de la parole et du langage de l’Homme. Elle comprend plusieurs branches (médecine, lettres, sciences physiques et naturelles) et divers aspects (anatomie, physiologie, acoustique, phonétique et linguistique de la communication).
Audioprothèse audioprothese 1- Appareil conçu pour suppléer un organe déficient de l’oreille ou pour amplifier l’intensité d’un message sonore à son arrivée dans l’oreille et pallier les surdités de perception. 2- Discipline paramédicale dont le but est de suppléer un déficit auditif au moyen d’appareils amplificateurs du son (activité professionnelle réglementée exercée par un audioprothésiste).
Audioprothèsiste audioprothesiste Professionnel de santé qui procède à la correction des déficiences de l’ouïe et qui intervient dans la protection individuelle des nuisances d’origine acoustique.
Auditeur auditeur Personne qualifiée et mandatée par une entité, une entreprise ou par un organisme d’accréditation pour effectuer un audit.
Audition audition Action d’entendre, d’écouter. Fonction sensorielle exercée par le système auditif.
Audit qualité auditqualite Examen méthodique et documenté pratiqué par un agent compétent et impartial en vue de déterminer si les activités ainsi que leurs résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies, si ces dispositions sont mises en œuvre de façon efficace et si elles sont aptes à atteindre les objectifs sans dérive au cours du temps
Auer (corps d’) auercorpsd Inclusion cytoplasmique résultant de la fusion de granulations azurophiles parfois présentes dans les granulocytes de certaines leucémies aiguës.
Auger (spectroscopie) augerspectroscopie Méthode spectroscopique permettant de connaître la distribution énergétique des électrons issus du cœur de l’atome, émis sous l’action de processus physiques divers, par exemple une photoionisation due à des rayons X ou une ionisation sous l’action d’électrons de haute énergie.
Aunée aunee Grande herbacée vivace d’origine asiatique naturalisée en Europe (Inula helenium L., Asteraceae ex-Composées). Parties souterraines contenant des lactones sesquiterpéniques.
Aura aura Sensation motrice, sensorielle, végétative ou psychique, passagère, précédant une crise de certaines affections neurologiques (épilepsie, migraine, malaise vagal).
Auranofine auranofine Anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé thioglucose 2,3,4,6-tétraacétate de (1-thio-β-D-glucopyranosato)- (triéthylphosphine) or. Ce sel d’or actif par voie orale, dont le mécanisme d’action reste à préciser, possède une activité immunomodulatrice, diminue les concentrations dimmunoglobulines sériques, inhibe la prolifération des cellules synoviales, la synthèse du collagène et des enzymes lysosomales.
Auriculaire auriculaire 1- adj Relatif à loreille (organe des sens) ou à l’oreillette (cavité cardiaque) ; 2- nm Petit doigt de la main, ainsi dénommé car le cinquième doigt de la main peut être utilisé pour se nettoyer l’oreille, grâce à son étroitesse.
Auricularia auricularia Genre d’Auriculariales dont les sporophores, mous et élastiques, le plus souvent lignicoles, imitent fréquemment la forme d’une oreille. L’oreille de Judas, comestible, est l’espèce la plus commune en Europe, particulièrement sur sureau. Le champignon noir des restaurants chinois est un vicariant asiatique. On a décrit un syndrome toxique par consommation excessive de soupes comportant des Auriculariales (syndrome de Szechwan).
Auriculariaceae auriculariaceae Famille d’Auriculariales dont les sporophores, mous et élastiques, le plus souvent lignicoles, imitent fréquemment la forme d’une oreille.
Auriculothérapie auriculotherapie Pratique de médecine non conventionnelle. Repose sur l’hypothèse qu’il y aurait une correspondance entre l’oreille externe et les différents organes du corps. Consiste, sur cette base, à soigner certains organes en piquant le pavillon de l’oreille avec une aiguille stérile.
Aurine aurine Colorant phénolique, à structure quinoïde, dérivé du triphénylméthane. Certains dérivés de laurine, en particulier laurine tricarboxylate dammonium (un dérivé salicylé), sont utilisés comme antiseptiques buccaux.
Auristatine auristatine
Aurone aurone Nom générique de substances naturelles de coloration jaune à rouge orangé, peu fréquentes ; présentes notamment dans les fleurs de diverses Scrophulariaceae et Asteraceae ex-Composées. Apparentées aux flavonoïdes, elles possèdent une structure de 2-benzylidène-benzofuranone.
Aurothiomalate sodique aurothiomalatesodique Antiarthritique anti-inflammatoire et immunomodulateur. Laction clinique prédominante de laurothiomalate de sodium semble être linhibition de la synovite au stade actif de la polyarthrite rhumatoïde. Le mécanisme exact de son action est inconnu, mais le produit pourrait agir par inhibition des mécanismes immunitaires humoraux et à médiation cellulaire. Les effets cliniques du produit se manifestent lentement. Il peut sécouler au moins 8 semaines avant quils ne deviennent significatifs, et ce nest quaprès 6 mois au moins quon atteint le niveau defficacité maximale.
Aurothiopropanol (sulfonate de sodium) aurothiopropanolsulfonatedesodium Complexe aureux (Au-S-CHNa) anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé par voie IM en chrysothérapie dans les affections rhumatismales (polyarthrite rhumatoïde). Agit en inhibant l’activité et la libération des enzymes lysosomales.
Aurotioprol aurotioprol
Autacoïde autacoide Qualifie ou désigne une substance spécifique sécrétée par les cellules d’un organe (par exemple une glande) et qui se déverse dans le sang ou la lymphe, afin de produire, sur d’autres organes, des effets physiologiques, pharmacologiques ou des réactions pathophysiologiques.
Autisme autisme Trouble envahissant du développement (TED) caractérisé par un développement anormal ou déficient, manifeste avant l’âge de trois ans, avec une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines : interactions sociales réciproques, communication, comportement de caractère restreint et répétitif (définition de l’OMS CIM 2006).
Auto-anticorps autoanticorps Anticorps dirigé contre un constituant propre de l’organisme (organes, tissus, constituants cellulaires), pouvant être responsable de maladies appelées maladies auto-immunes (MAI).
Auto-antigène autoantigene Substance capable dinduire la formation danticorps (auto-anticorps) ou lapparition de lymphocytes T réagissant contre les propres constituants de lorganisme dont elle est issue, au sein même de celui-ci.
Auto-assemblage autoassemblage Association d’entités organiques, inorganiques ou hybrides par exemple atomes, molécules, macromolécules ou nano-objets, sous forme de structures organisées de dimension nanométrique à micrométrique. En chimie supramoléculaire, désigne plus particulièrement le processus selon lequel des molécules s’organisent spontanément entre elles pour former des édifices plurimoléculaires dont la stabilité repose sur des interactions faibles non covalentes.
Autobronzant autobronzant qualifie ou désigne une substance incolore correspondant le plus souvent à un sucre ou son dérivé, par exemple la dihydroxyacétone qui, appliquée sur la peau, entre en contact avec les acides aminés des cornéocytes, provoque des réactions chimiques en chaîne (sorte de réaction de Maillard) et conduit à la formation de mélanoïdine de couleur brune.
Autocatalyse autocatalyse Processus par lequel une enzyme produite par une réaction enzymatique peut elle-même catalyser cette réaction.
Autochorie autochorie Dissémination d’un fruit, d’une graine (par exemple par déhiscence explosive du fruit), ou d’une autre diaspore par la plante elle-même, sans intervention d’un élément étranger comme le vent, l’eau, un animal, un homme...
Autoclave autoclave
Autocrine autocrine Caractère dune cellule qui sécrète une substance, comme un facteur de croissance, un médiateur ou un modulateur, agissant sur ses propres récepteurs ou ceux de cellules voisines de même nature.
Autodidaxie en matière de santé autodidaxieenmatieredesante Capacité, pour une personne qui n’a pas de formation dans le domaine de la santé, d’accéder à l’information dans ce domaine, ainsi que de la comprendre, de l’évaluer et de l’utiliser de manière à préserver et à améliorer sa santé ou celle de ses proches.
Autogamie autogamie Fécondation de l’ovule par le pollen de la même fleur (exemples : Renouée des oiseaux, certaines Primulaceae).
Autogestion de la santé autogestiondelasante Pratique qui consiste, pour un individu, à mettre en œuvre lui-même des mesures de prévention et des soins au bénéfice de son état de santé.
Autogreffe autogreffe Greffe dont le greffon est prélevé sur l’individu qui le reçoit (greffe où donneur et receveur sont la même personne). Le taux de réussite de ce type de greffe est maximal, étant donné que le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) du donneur et du receveur est le même. Aucune réaction immunitaire nest déclenchée.
Auto-immun autoimmun Se dit dun syndrome ou dune maladie due à une réponse immunitaire dun sujet vis-à-vis de ses propres constituants antigéniques, avec production dauto-anticorps ou de lymphocytes T.
Auto-immunisation autoimmunisation Induction dune réponse immunitaire (phénomène d’auto-immunité, avec production d’auto-anticorps), par un organisme contre un ou plusieurs de ses constituants habituels qui se comportent comme des antigènes (auto-antigènes).
Auto-immunité autoimmunite État d’immunisation d’un sujet vis-à-vis de ses propres constituants antigéniques cellulaires ou tissulaires, appelés auto-antigènes. Résulte dune auto-immunisation avec production dauto-anticorps et de lymphocytes autoréactifs. A lorigine de nombreuses maladies appelées maladies auto-immunes. Exemples : lupus érythémateux aigu disséminé, maladie de Biermer (de M. A. Biermer, 1827 – 1892, médecin allemand).
Auto-inducteur autoinducteur Les auto-inducteurs ou signaux de Quorum sensing (QS) sont de petites molécules diffusibles qui peuvent être considérées comme des hormones bactériennes.Il existe deux grandes familles dauto-inducteurs : des dérivés dacides gras chez les bactéries à Gram négatif tel que lacyl-homosérine lactone (AHL) et des dérivés doligopeptides chez les bactéries à Gram positif.
Auto-infection autoinfection maladie infectieuse due à des bactéries, des virus ou des parasites préexistant dans lorganisme à létat latent depuis plus ou moins longtemps, sans y provoquer, jusque là, de manifestations anormales et qui apparaît pour une cause occasionnelle par exemple augmentation de la virulence de lagent infectieux ou diminution de la résistance de lorganisme.
Autologue autologue Qui fait partie dun même individu. Se dit dun tissu ou de cellules provenant de l’organisme d’un patient auquel ce tissu est greffé (greffe autologue) ou ces cellules transfusées, s’il s’agit de sang (transfusion autologue).
Autolyse autolyse Dégradation dune matière organique ou dun organisme par l’action de ses propres enzymes (protéases en particulier).
Automate automate Dispositif assurant un processus d’automatisation par un enchaînement automatique et continu d’opérations mathématiques, logiques, mécaniques.En pratique, appareil hautement sophistiqué, déchargeant l’opérateur de manipulations répétitives, longues, fastidieuses et, par conséquent, sujettes à erreur humaine. Peut faire partie avec d’autres automates d’une chaîne, appelée système d’analyses automatisé, le tout permettant une analyse complète du début (« input » : introduction de l’échantillon) à la fin (« output » : résultat et archivage).
Automation automation Consiste en l’usage d’un appareil entièrement automatique dont le fonctionnement est autorégulé par un système de rétrocontrôle (« feedback control »).
Automatisation automatisation Dispositif ou processus fonctionnant sans intervention humaine et résultant d’un agencement de moyens mécaniques ou informatiques, en vue de l’exécution totale ou partielle d’une tâche ou d’une suite d’opérations techniques.
Automatose automatose Pathologie neurologique décrite par H. Zingerlé (1870 – 1935, neurologue autrichien), caractérisée par l’apparition épisodique de mouvements complexes : enroulement du corps autour de son axe longitudinal, opisthotonos, emprosthotonos, rotation de la tête ou des globes oculaires. Il résulterait de lésions cérébrales dans la région temporopariétale.
Automédication automedication Désigne le fait, pour un patient, davoir recours à un (ou plusieurs) médicament(s) de prescription médicale facultative (PMF), dispensé(s) dans une pharmacie d’officine et non effectivement prescrit(s) par un médecin. Certains médicaments d’automédication sont en accès direct dans l’officine.
Automesure connectée automesureconnectee Pratique consistant, pour une personne, à mesurer elle-même à l’aide d’objets connectés des variables physiologiques la concernant, relatives notamment à sa nutrition, à ses activités physiques ou à son sommeil.
Autonomisation du patient autonomisationdupatient Processus par lequel un patient est amené à renforcer sa capacité de décision et d’action en vue d’acquérir une meilleure autonomie dans la gestion de sa santé. Il devient ainsi un patient actif.
Autophagie autophagie Voie majeure du catabolisme intracellulaire par les lysosomes. Elle peut se résumer en trois étapes :3- dégradation du matériel séquestré par ces hydrolases.
Autophagosome autophagosome
Autopiqueur autopiqueur Dispositif médical muni d’une aiguille ou d’une lame et d’un système à ressort, destiné à réaliser un prélèvement sanguin capillaire par le patient lui-même.
Autoradiographie autoradiographie 1- Technique consistant à placer un objet ou une coupe de tissu biologique contenant un radionucléide, au contact ou à proximité dun film photographique sensible aux rayonnements ionisants et à étudier l’image ainsi obtenue. Lautoradiographie associe les techniques de la photographie et les propriétés physiques des éléments radioactifs ; 2- par extension, image obtenue par le procédé décrit ci-dessus.
Autorenouvellement autorenouvellement Capacité des cellules souches à se reproduire indéfiniment sous forme indifférenciée. Nécessité vitale liée au besoin constant de régénération de différents tissus (exemple le corps humain produit chaque jour 200 milliards de globules rouges).
Autorestriction insulinique autorestrictioninsulinique Pratique qui consiste, pour une personne diabétique insulinodépendante sestimant en surpoids, à limiter de sa propre initiative la dose dinsuline quelle sadministre afin de réduire sa prise de poids éventuelle.
Autorisation autorisation  1- Accord, agrément, permission, assentiment, approbation, consentement ; 2-acte, écrit par lequel une autorité autorise.
Autorité autorite
Autoscopie autoscopie
Autosome autosome Chromosome autre qu’un chromosome sexuel.
Autotest autotest
Autotransfusion autotransfusion Transfusion dun sujet avec son propre sang. Processus utilisé pour un patient qui doit subir une intervention chirurgicale programmée, potentiellement hémorragique. Le prélèvement est effectué dans les semaines qui précèdent l’acte opératoire ; le sang est conservé jusqu’au jour de l’intervention puis transfusé en cas de besoin. Au cours dune intervention chirurgicale, on peut employer aussi le sang du malade épanché par hémorragie après l’avoir traité convenablement (filtration, addition danticoagulants...).
Autotrophe autotrophe Qualifie un organisme capable de synthétiser sa propre matière organique à partir de sources uniquement minérales, soit par photosynthèse (végétaux à chlorophylle), soit par chimiosynthèse (certains groupes de bactéries).
Autotrophie autotrophie Mode d’assimilation et capacité de certains organismes vivants à synthétiser l’ensemble de leur structure carbonée à partir de matériaux simples de nature minérale.
Autovaccin autovaccin Vaccin préparé à partir de cultures de la ou des bactéries prélevées sur le sujet lui-même et à qui il sera administré, en général par voie parentérale, dans un but thérapeutique.
Auxanogramme auxanogramme Épreuve qui consiste à étudier leffet d’un élément limitant (un glucide par exemple) sur la croissance dun micro-organisme en milieu synthétique composé de divers substrats servant de sources uniques de carbone et dénergie : sucres, dérivés azotés ou toute autre substance de croissance.
Auxine auxine Hormone végétale stimulant l’élongation des cellules, provoquant la formation des racines et stimulant la croissance des fruits.
Auxochrome auxochrome Atome ou groupement d’atomes porté par une molécule colorée, ayant la propriété d’augmenter la couleur due à son groupement chromophore. En général, les groupements auxochromes participent à des équilibres prototropiques.
Avacincaptad pégol avacincaptadpegol Aptamère d’ARN, qui est un polynucléotide (38-mère) pégylé.Voir : Aptamère ; ARN ; Complément ; Inflammosome ; DMLA.
Avacopan avacopan
Avalglucosidase alfa avalglucosidasealfa Protéine recombinante, produite dans des cellules ovariennes de hamster chinois, constituée de la glucosidase acide humaine liée à un hexasaccharide de synthèse dont les résidus terminaux sont deux mannose-6-phosphates. Elle cible les lysosomes via le récepteur du mannose-6-phosphate ; après endocytose, l’enzyme fonctionnelle est libérée.
Avanafil avanafil Inhibiteur réversible, hautement sélectif et puissant, de la phosphodiestérase de type 5 (PDE‑5), utilisé dans le traitement de limpuissance sexuelle ; lavanafil bloque la dégradation enzymatique du guanosine monophosphate cyclique (GMPc) au niveau des corps caverneux et induit une relaxation des fibres musculaires lisses avec vasodilatation pénienne.Lorsque la stimulation sexuelle provoque la libération locale de monoxyde dazote, linhibition de la PDE‑5 entraîne une augmentation de GMPc dans les corps caverneux du pénis. Il en résulte un relâchement des muscles lisses et un afflux de sang dans les tissus péniens, produisant ainsi une érection.
Avapritinib avapritinib Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif et puissant des fonctions tyrosine kinases du récepteur C-KIT et des formes mutées du récepteur de type α du facteur de croissance dérivé des plaquettes, le PDGFRα (platelet-derived growth factor alpha), qui présente une forte homologie de séquence avec KIT. Les mutations de ces récepteurs favorisent le développement de tumeurs gastro-intestinales stromales (GIST, gastrointestinal stromal tumors) dans 85 % des cas. Ces mutations sont également prédictives de la réponse au traitement par les inhibiteurs de tyrosine kinase. Par exemple, les GIST ayant une mutation ponctuelle D842 V de PDGFRA  répondent à l’avapritinib mais sont résistantes à l’imatinib.
Avatrombopag avatrombopag Agoniste non peptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPOR, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines (thrombocytes). Il se lie au domaine transmembranaire à un site différent de la thrombopoïétine.
AVC avc
Avélumab avelumab Anticorps monoclonal complètement humanisé, de type IgG1, dirigé contre le ligand de type 1 du récepteur de mort programmée, PD-L1, impliqué dans le point de contrôle immunitaire PD-1 — PD-L1 (PD-1, programmed death-1, PD-L1, programmed death ligand 1). La protéine PD-1 est exprimée à la surface de lymphocytes T et la protéine PD-L1 à la surface de certaines cellules tumorales. Lorsque ces deux protéines interagissent entre elles, elles forment un « bouclier » biochimique pour empêcher la destruction des cellules tumorales par le système immunitaire.En inhibant l’interaction de PD-L1 avec son récepteur PD-1, l’avélumab est capable de restaurer l’activité des lymphocytes T cytotoxiques envers les cellules tumorales, via le mécanisme de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity).
Avermectine avermectine Nom générique désignant un groupe de lactones macrocycliques antiparasitaires (8 composés principaux, de structure voisine, désignés A, la série a étant très majoritaire) obtenues par fermentation de Streptomyces avermectinius (synonyme S. avermitilis).
Aviadenovirus aviadenovirus Genre de virus aviaire de la famille des Adenoviridae à huit sérotypes. Espèce-type : fowl adenovirus 1. Les plus importants sont les virus GAL (gallus adeno-like) et CELO (chick embryo lethal orphan) à effet antiapoptotique.
Avibactam avibactam Inhibiteur de β-lactamases et de carbapénèmases, sans motif β-lactame dans sa structure, utilisé en combinaison avec la ceftazidime dont il renforce leffet antibiotique vis à vis de certains bactéries Gram négatives présentant une résistance aux céphalosporines. Lavibactam inhibe, notamment, les carbapénèmases de Klebsiella pneumoniae (KPCs), les β-lactamases AmpC (Classe C) des bactéries de la famille des entérobactériaceae (par exemple la β-lactamase chromosomique inductible de Citrobacter freundii) ainsi que certaines β-lactamases de classe D mais pas la métallo-β-lactamase New Delhi, NMD1.
Avidine avidine Protéine tétramérique du blanc dœuf qui a la propriété de se combiner avec la biotine et de la rendre inactive.
Avidité avidite Intensité de liaison d’un ensemble d’anticorps dirigés contre un ensemble d’antigènes. Les IgG, par exemple, ont une faible avidité en début d’infection et une forte avidité en cas d’infection ancienne. Lavidité représente la somme des affinités de chaque anticorps pour chaque épitope de lantigène ; elle dépend du nombre et de la disposition des déterminants antigéniques (épitopes) engagés dans la liaison avec les anticorps et des conditions physicochimiques du milieu réactionnel (par exemple, force ionique, température, pH). Elle augmente généralement au cours de l’immunisation.
Avis aux demandeurs avisauxdemandeurs Document préparé, à titre de guide, par les Autorités en charge de l’enregistrement des médicaments. Il comporte, en général, une description des procédures ainsi que le plan de la documentation à fournir.
Avizafone avizafone Anticonvulsivant, prodrogue du diazépam.
AVK avk
Avocatier avocatier Arbre (Persea americana Mill., Lauraceae) originaire d’Amérique tropicale, abondamment cultivé pour la production de ses fruits oléagineux alimentaires (avocats). Fraction insaponifiable riche en hydrocarbures ramifiés et en stérols.
Avogadro (nombre d') avogadronombred Nombre de particules (molécules, atomes ou ions) égal à celui d’atomes contenus dans 12 g du nucléide .
Avoine avoine Céréale (Avena sativa L., Poaceae ex-Graminées) dont le fruit (caryopse) est riche en protides, lipides et polysaccharides.
Avortement avortement Interruption irréversible de la grossesse par destruction du produit de la conception, soit involontaire (avortement spontané), soit volontaire (avortement provoqué). L’avortement spontané est une pathologie qui peut survenir au cours d’une surveillance de la grossesse à risque. Il est d’étiologie endocrine (carence en progestatifs), par aberration chromosomique (avortement chromosomique), malformation fœtale qui rend l’œuf non-viable ou lorsqu’il se développe anormalement dans la trompe de Fallope (avortement tubaire).
Avulsion avulsion En chirurgie, désigne l’arrachement d’une pièce anatomique. En orthodontie, signifie l’extraction dune dent.
Axatilimab axatilimab Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G4-kappa (IgG4-κ) de glycoforme alfa, qui est dirigé contre le récepteur du facteur stimulant les colonies de macrophages (CSF-1R, c-fms, FMS, CD115).Après administration, il se trouve au domaine de liaison des ligands naturels du CSF-1R : l’interleukine-14 (IL-14) et le CSF-1R. L’inhibition de l’activation du CSF-1R perturbe l’activité des macrophages associés aux tumeurs (MAT, acronyme anglo saxon TAM, pour tumor associated macrophages), qui promeuvent l’initiation et le processus métastatique des cellules tumorales, inhibent les réponses des lymphocytes T et stimulent l’angiogenèse tumorale et la progression de la maladie. Le CSF-1R, est une tyrosine - protéine kinase qui joue un rôle essentiel dans la régulation, la prolifération, la survie et la différenciation des macrophages tissulaires ainsi que les TAM.
Axénique axenique Se dit dun animal nhébergeant aucun micro-organisme étranger ou de la culture dun organisme en labsence de tout autre organisme. Exemple : culture de cellules eucaryotes dans un milieu dépourvu de bactéries.
Axicabtagène ciloleucel axicabtageneciloleucel Thérapie cellulaire utilisant la technologie des cellules T-RAC (ou CAR-T cells, chimeric antigen receptor T cell) de deuxième génération ciblant spécifiquement le cluster de différenciation CD19. Un domaine de costimulation intracytoplasmique, le CD28, améliore l’expansion et la persistance des cellules ainsi modifiées. Ces cellules T anti-CD19 vont reconnaître les cellules exprimant le CD19 (lymphocytes B, cellules lymphomateuses B, lymphoblastes B) et les tuer par apoptose.
Axile axile Type le plus fréquent de placentation, correspondant à un ovaire pluriloculaire constitué de plusieurs carpelles fermés et soudés entre eux, ce qui fait que les placentas se retrouvent au centre de l’ovaire formant une sorte de colonne, autour de laquelle sont fixés les ovules.
Axitinib axitinib Petite molécule de synthèse, inhibiteur de lactivité tyrosine kinase des récepteurs du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGFR-1, VEGFR-2 et VEGFR-3). Ces récepteurs sont impliqués dans l’angiogenèse pathologique, la croissance tumorale et la progression métastatique de cancers.
Axone axone Prolongement de la cellule nerveuse (neurone) conduisant le signal électrique (potentiels d’action) vers les zones synaptiques. Laxone est caractérisé par la constance de son diamètre, pouvant atteindre une longueur très importante d’où l’importance des mécanismes de transport dans l’axoplasme. Il se détache, en formation unique, du corps cellulaire au niveau du cône axonique (caractérisé par une plus grande excitabilité), entouré ou non d’un gainage de myéline ; il ne donne qu’un nombre limité de branches sauf au niveau terminal où il y a formation d’un bouquet de ramifications. La propagation des potentiels d’action dans le sens orthodromique par le jeu d’ouvertures est assurée par des cellules gliales : les oligodendrocytes pour les axones du système nerveux central, les cellules de Schwann pour le système nerveux périphérique.
Axoplasme axoplasme Cytoplasme propre aux axones caractérisé par la présence de mitochondries, de réticulum endoplasmique, de microtubules, de microfilaments et protéines associées comme la protéine Tau. Siège de transports antérogrades et rétrogrades entre corps cellulaire et terminaisons axonales. Altérations en cause dans des processus dégénératifs.
Ayahuasca ayahuasca Liane ligneuse sud-américaine (Banisteriopsis caapi (Spruce ex Griseb.) C. V. Morton, Malpighiaceae) contenant des alcaloïdes indoliques de type β-carboline (par exemple  : harmine, harmol) ; écorce fournissant un breuvage psychodysleptique connu sous le même nom et utilisé historiquement dans des pratiques chamaniques. Il peut être à l’origine de soumission involontaire (soumission chimique) ; depuis 2005, il figure sur l’annexe IV de la liste des substances classées comme stupéfiants.
Ayre (spatule d') ayresspatuled Dispositif médical destiné à obtenir un frottis cervicovaginal pour dépister les cancers de l’utérus et du col. Le plus souvent en bois, plate, la spatule est de forme caractéristique, avec une extrémité arrondie pour les prélèvements vaginaux et avec une extrémité effilée pour le recueil des cellules de l’exocol.
Ayurvédique ayurvedique Qualifie un ensemble de conceptions médicales et de pratiques thérapeutiques très anciennes, en Inde, qui continuent dêtre appliquées dans ce pays ; elles sont la source de drogues explorées par la recherche pharmacognosique moderne.
Azacitidine azacitidine Analogue de la pyrimidine indiqué chez les patients adultes non éligibles à une transplantation de cellules souches hématopoïétiques, dans le cadre d’un syndrome myélodysplasique de risque intermédiaire ou élevé, d’une leucémie myélomonocytaire chronique ou d’une leucémie aiguë myéloblastique.
Azadirachta azadirachta
Azadirachtine azadirachtine Tétranortriterpène de la classe des limonoïdes à squelette hautement réarrangé et oxygéné, extrait des graines du margousier, Azadirachta indica A. Juss., Meliaceae, souvent désigné sous le nom de neem. Propriétés pesticides (insecticides) reconnues ; l’azadirachtine, en interférant chez les insectes avec l’activité de l’ecdysone, se comporte comme un régulateur de leur croissance (blocage de la métamorphose du stade larvaire à celui d’adulte). Également études pharmacologiques en cours, notamment en tant que substance potentiellement anticancéreuse et antipaludique.
Azalide azalide Nom générique désignant un sous-groupe de macrolides antibactériens hémisynthétiques caractérisés par l’insertion d’un atome d’azote dans le cycle lactonique. Un seul représentant est actuellement utilisé en thérapeutique, l’azithromycine.
Azasétron azasetron Petite molécule de synthèse de type azabicyclobenzoxazine, antagoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine 5-HT3. Cf granisétron, ondansétron.
Azathioprine azathioprine Dérivé de la purine et de l’imidazole, à propriétés antipurines, utilisé comme immunosuppresseur lors des transplantations d’organes et dans les maladies auto-immunes.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 0369).
AZD1222 azd
Azélaïque (acide) azelaique Diacide saturé linéaire, HOOC-(CH-COOH, obtenu par ozonolyse de l’acide oléique.
Azélastine (chlorhydrate d') azelastinechlorhydratede Antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1633).
Azelnidipine (chlorhydrate d’) azelnidipinechlorhydrated Diester dun acide dihydropyridine-dicarboxylique nitrophénylé. Classe des 1,4-dihydropyridines.
Azéotrope azeotrope Désigne un mélange liquide de composition bien déterminée dont la vapeur a la même composition que lui-même. Il bout à température fixe, sous une pression donnée, comme le ferait un corps pur. Exemple : mélange eau-éthanol, à 78,15° C, composition de l’azéotrope 96 % d’éthanol, 4 % d’eau.
Azépine azepine Hétérocycle azoté à sept chaînons et trois doubles liaisons. Présent sous forme réduite (exemple : azélastine) ou condensée (exemples : imipramine et autres dibenzazépines) dans de nombreux produits utilisés en thérapeutique.
Azétidine azetidine Hétérocycle monoazoté saturé à quatre chaînons.Très fragile car tendu, ce cycle présent dans les β-lactamines (pénicillines, céphalosporines, etc.) est indispensable à lactivité antibiotique de ces substances.
Azficel-T azficelt Produit de thérapie cellulaire esthétique autologue, composé de fibroblastes suspendus dans le milieu Eagle modifié de Dulbecco (DMEM, Dulbecco’s modified Eagle medium), qui est fabriqué à partir de fibroblastes de la peau prélevés par biopsie aseptique derrière l’oreille du (ou de la) patient(e), qui sont mis en expansion en culture stérile. Après des tests biologiques attestant de la stérilité du produit, ces fibroblastes sont réinjectés par voie intradermique pour améliorer l’apparence des rides nasolabiales modérées à sévères, chez les adultes.
Azide azide Groupement fonctionnel formé de trois atomes d’azote liés entre eux ; certains composés utilisés en thérapeutique, dont la zidovudine (ou azidothymidine), antiviral, possèdent une fonction azide RN dont lenchaînement N=N=N est stabilisé par mésomérie.
Azidothymidine (AZT) azidothymidineazt
Azilsartan médoxomil azilsartanmedoxomil Précurseur pharmacologique de lazilsartan (en bleu), qui est un Antagoniste du récepteur de langiotensine II , il appartient à la famille des sartans, médicaments modulateurs du système rénine-angiotensine (SRA).
Azine azine 1- Hétérocycle aromatique azoté à six chaînons dont le nombre d’azote peut aller jusqu’à 4 et dont le nom trivial peut varier, avec comme exemples, la pyridine pour azine, la pyrimidine pour 1,3-diazine ; 2- composé résultant de la condensation de deux molécules carbonylées (aldéhyde ou cétone) avec une molécule d’hydrazine.
Aziridine aziridine Hétérocycle monoazoté saturé à 3 chaînons, très réactif, présent dans les agents alkylants (exemple : thiotépa), dérivé de l’éthylène-imine (la plus simple des aziridines), et qui se forme transitoirement à partir d’amines β-chlorées (exemple : méchloréthamine).
Azithromycine azithromycine Antibiotique hémisynthétique de la classe des macrolides (groupe des azalides).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2018, 1649 corigé 9.6).
Azoïque azoique 1- adj. Qualifie un groupement constitué par deux azotes doublement liés entre eux ; 2- n. m. désigne une molécule comportant deux azotes doublement liés entre eux et liés chacun à un reste carboné aliphatique ou aromatique (Ar– N=N–Ar). Les colorants azoïques comportent un squelette azoïque aromatique conjugué type benzèneazobenzène. Ils comportent, en outre, des fonctions polaires fixées sur les noyaux aromatiques, en particulier –OH (oxyazoïques) ou –NR1R2 (aminoazoïques). Plusieurs ont des propriétés anti-infectieuses, certains oxyaminoazoïques sont carcinogènes (jaune de beurre).
Azoospermie azoospermie Absence de spermatozoïdes dans le sperme émis, qu’elle soit d’origine sécrétoire par labsence de leur bioformation (altération des chromosomes somatiques ou des gonosomes), ou excrétoire par obstruction sur les voies excrétrices du sperme (exemple : valve de l’urètre postérieur).
Azote azote , premier élément de la 15).
Azotémie azotemie Terme obsolète désignant la concentration plasmatique dazote sous forme de composés azotés, assimilée autrefois à la concentration durée.
Azoture azoture
AZT azt
Aztréonam aztreonam Bêta-lactamine du groupe des monobactames provenant de Chromobacterium violaceum, résistante aux β-lactamases et seulement active sur les germes Gram négatifs (dont Pseudomonas).
Azulène azulene Nom générique désignant des hydrocarbures bicycliques aromatiques d’origine sesquiterpénique, de couleur bleue, présents dans l’huile essentielle de certaines plantes, en particulier chez des Asteraceae ex-Composées (par exemple, le chamazulène de la matricaire). Formation, lors de l’hydrodistillation, par décomposition de précurseurs sesquiterpéniques lactoniques incolores (proazulènes), par exemple, la matricine de la matricaire. Propriétés anti-inflammatoires modestes.
Baar baar
Babesia babesia Genre de la famille des Babesiidae, parasite protozoaire de lhématie (2 à 4 µm). Sont à citer : Babesia bovis qui provoque la babésiose du bœuf (Amériques, Algérie, Australie) B. divergens qui est responsable, chez l’Homme, daffections à début brusque chez les sujets splénectomisés (fièvre, frisson, ictère, émission durines brunes, anémie, insuffisance rénale pouvant conduire à la mort) B. microti qui provoque, chez l’Homme, des myalgies avec début insidieux B. canis qui est responsable de la babésiose canine, grave pour le chien. Transmission par piqûre de tiques. Co-infections fréquentes avec dautres maladies à tiques, pouvant compliquer le diagnostic et également compliquer ou aggraver les symptômes. Linfection cause généralement une anémie hémolytique par destruction des globules rouges.
Babesiidae babesiidae Famille de Protozoaires dominée par les genres Babesia ou Piroplasma.
Babésiose babesiose Parasitose humaine par Babesia. Cet hématozoaire intra-érythrocytaire est transmis à l’homme par morsure d’ixodes, notamment de tiques. Le protozoaire Babesia microti provoque la babésiose européenne, le Babesia divergens la forme américaine.En médecine vétérinaire, ces parasitoses nommées piroplasmoses affectent bovidés, canidés, équidés et rongeurs.
Babinski-Fröhlich (syndrome de) babinskifrohlichsyndromede Pathologie de l’axe hypothalamo-hypophysaire marquée par une obésité sévère, un retard de croissance et du développement des glandes sexuelles avec atténuation du phénotype sexuel qui peut même être inversé. Aménorrhée et stérilité chez la femme et impuissance chez l’homme sont de règle. Ce syndrome peut compliquer une méningite de l’enfant ou un craniopharyngiome.
Babinski (signe de) babinskisignede Neuropathie du faisceau pyramidal provoquant l’extension du gros orteil sous l’influence d’une stimulation par frottement du bord externe de la plante du pied avec une pointe émoussée, allant du talon vers les orteils.
Baccifère baccifere Qualifie un végétal portant des baies.
Bacciforme bacciforme Désigne une structure charnue en forme de baie (par exemple, l’arille rouge entourant la graine de l’if).
Bacillaire bacillaire 1- adj. Qui se rapporte aux bacilles. Exemple : dysenterie bacillaire, maladie infectieuse due à Shigella dysenteriae ;2- adj. et n. m., se dit d’un malade atteint de tuberculose pulmonaire avec présence de bacilles tuberculeux visibles à l’examen microscopique (coloration différentielle de Zielh-Neelsen) à partir d’un produit de sécrétions respiratoires induisant une forte contagiosité du sujet malade (synonyme : bacillifère).
Bacille bacille Nom générique donné à toutes les bactéries de forme allongée ou en bâtonnet. Fait partie du nom vernaculaire de certaines bactéries : bacille dEberth, synonyme de Salmonella Typhi ; bacille du charbon, synonyme de Bacillus anthracis ; bacille de Koch, synonyme de Mycobacterium tuberculosis ; bacille de Calmette et Guérin, synonyme de souche atténuée de Mycobacterium bovis ou vaccin Bilié de Calmette et Guérin (BCG).
Bacillémie bacillemie 1- Présence de bacilles dans le sang ; 2- nom donné autrefois à la tuberculose généralisée dévolution rapide.
Bacillifère bacillifere Se dit d’un patient atteint de tuberculose pulmonaire avec présence de bacilles tuberculeux visibles à l’examen microscopique (coloration différentielle de Zielh-Neelsen) à partir d’un produit de sécrétions respiratoires. Les patients bacillifères sont très contagieux.
Bacillose bacillose Nom donné autrefois à la tuberculose pulmonaire par bacille de Koch.
Bacillurie bacillurie Présence de bacilles dans lurine.
Bacillus bacillus Genre de la famille des Bacillaceae, comprenant une grande variété de bactéries sporulantes (endospores résistantes aux températures extrêmes, à la dessiccation, aux produits chimiques, aux radiations, à loxygène), en forme de bâtonnets, à Gram positif en culture jeune, mobiles par des flagelles en position péritriche, aérobies strictes ou aérobies-anaérobies facultatives, basophiles à acidophiles. Habitat : sols de tout type, eaux douces et sales. Contamination (par les spores) par les produits alimentaires (exemple farines, épices, laits en poudre), leau, lair, les poussières.
Bacitracine bacitracine Antibiotique antibactérien du groupe des polypeptides constitué par un mélange de substances voisines (la bacitracine A étant le constituant principal) produites par certaines souches de Bacillus licheniformis et de B. subtilis ; inhibe la synthèse du peptidoglycane constitutif de la paroi de bactéries à Gram positif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2021, 0465 et 0466 (bacitracine-zinc) corrigé 10.6.
Backing film backingfilm
Baclofène baclofene Dérivé p-chlorophényle du GABA (acide (RS)-4-amino-3-(4-chlorophényl)-butanoïque) agoniste du récepteur GABAInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0653).
Bacopa bacopa Plante vivace des marais d’Asie (Bacopa monnieri [L.] Wettst., Plantaginaceae, précédemment Scrophulariaceae), riche en saponosides triterpéniques majoritairement à squelette dammarane (bacosides) qui semblent être les supports de l’activité pharmacologique. Propriétés neuroprotectrices attribuées à une action antioxydante et antineuroinflammatoire.
Bactéricide bactericide Se dit dune substance qui tue une bactérie. Le pouvoir bactéricide est la plus faible concentration dune substance capable dentraîner la destruction définitive de la vitalité dun microbe.
Bactéricidie bactericidie Mortalité bactérienne provoquée par un antibactérien (exemple antibiotique, antiseptique). Seffectue selon deux modalités essentielles, leffet étant soit proportionnel à la concentration de lagent antibactérien (bactéricidie concentration-dépendante, exemple aminosides), soit fonction de sa durée daction. La vitesse de mortalité est alors maximale dès que la concentration seuil de bactéricidie est atteinte (bactéricidie temps-dépendante, exemple bêta-lactamines).
Bactéridie charbonneuse bacteridiecharbonneuse
Bactérie bacterie Micro-organisme (de 0,3 à 2,5 µm) unicellulaire sans noyau (procaryote) dont le génome est constitué dADN en un seul chromosome et éventuellement dADN extrachromosomique porté par des plasmides. Les ribosomes comportent deux sous-unités (30S et 50S) et ont une structure différente de celle des ribosomes des cellules eucaryotes. Le cytoplasme est entouré dune membrane (membrane plasmique) trilamellaire formée de phospholipides et renfermant des enzymes respiratoires ou impliquées dans la production dénergie, doù son rôle métabolique majeur. À lextérieur, la paroi est une enveloppe rigide qui assure lintégrité de la cellule bactérienne et est responsable de sa forme. Sa structure et sa composition permet de distinguer les bactéries à Gram négatif, les bactéries à Gram positif et les mycobactéries. En plus de ces éléments constants, certaines structures sont particulières à certaines bactéries : capsule impliquée dans le pouvoir pathogène, formée de substances polysémiques hydrophiles ; flagelles conférant la mobilité, spores qui sont des formes de résistance, pili. Division par scissiparité. Dans certains cas, est observée la reproduction sexuée (conjugaison bactérienne). Il existe de très nombreuses espèces de bactéries dont la classification (taxonomie) repose sur de nombreux critères par exemple morphologiques, chimiques, moléculaires. Saprophyte dans divers milieux naturels, commensale ou pathogène opportuniste ou obligatoire chez lHomme, des animaux et des végétaux.
Bactériémie bacteriemie Présence de bactéries dans le sang. Une bactériémie peut être associée à un syndrome inflammatoire systémique ou sepsis.Le terme " septicémie " qui correspondait à lassociation dune infection généralisée et la présence de bactéries dans le sang, nest plus utilisé.
Bactériologie bacteriologie Science des bactéries. Longtemps limitée aux seules applications médicales et agronomiques, sétend aujourdhui à de nombreux domaines industriels, compte tenu des progrès en génétique bactérienne et à la fabrication de médicaments issus des biotechnologies.
Bactériolyse bacteriolyse Destruction dune bactérie par laction dun anticorps et du complément ou dun bactériophage ou dune substance antibactérienne dont des antibiotiques.
Bactériolysine bacteriolysine Anticorps, généralement une immunoglobuline M, capable, en association avec le complément, de dissoudre et détruire une bactérie.
Bactériolytique bacteriolytique Qui provoque la bactériolyse.
Bactériopause bacteriopause Disparition du pouvoir pathogène des bactéries due à laccumulation de certains antibiotiques appartenant à la famille des macrolides ou de produits apparentés (exemple : les synergistines) dans les cellules bactériennes et de la fixation prolongée sur leur cible. In vitro, arrêt de la croissance bactérienne en présence dun antibiotique, la croissance ne recommençant quaprès plusieurs heures lorsquon les place dans un milieu dépourvu dantibiotique.
Bactériopexie bacteriopexie Mécanisme de défense immunitaire non spécifique dans lequel les macrophages et les polynucléaires fixent les bactéries et les agglutinent.
Bactériophage bacteriophage Terme désignant les virus infectant les bactéries. Ubiquitaires, ils sont trouvés là où existent les bactéries. Composés dun assemblage de protéines externes qui protègent un acide nucléique (ADN double brin dans plus de 95% des phages connus), ils sont spécifiques dune ou plusieurs souches au sein dune espèce bactérienne, en se fixant à des récepteurs spécifiques à la surface bactérienne (Cf lysotypie). Il existe deux types de bactériophages correspondant à deux types de fonctionnement différents : les bactériophages virulents ou lytiques qui se reproduisent et se multiplient dans la bactérie cible et lysent la cellule bactérienne avec libération, dans lenvironnement, de nombreux bactériophages qui pourront à leur tour infecter de nouvelles bactéries cibles. Cest le cycle lytique. les bactériophages tempérés qui après injection de leur acide nucléique viral dans une bactérie hôte, ne se multiplient pas et ne lysent pas la bactérie cible. LADN viral injecté sintègre à un site précis du chromosome bactérien et est le support de propriétés nouvelles. Cest le cycle lysogénique. Un bactériophage tempéré peut, suite à certains stress environnementaux, devenir lytique (Cf lysogène, lysogénie).
Bactériophagogramme bacteriophagogramme
Bactériophagothérapie bacteriophagotherapie Utilisation des bactériophages pour traiter certaines maladies infectieuses dorigine bactérienne.Cette utilisation thérapeutique des bactériophages initiée par Félix dHérelle (bactériologiste français, 1873 – 1949, Institut Pasteur, Paris) a connu un développement important durant le seconde guerre mondiale, notamment en Union Soviétique, avant la disponibilité des antibiotiques récemment découverts. Cet usage des bactériophages comme médicament retrouve un regain dintérêt avec lapparition et la dissémination des bactéries multirésistantes aux antibiotiques.
Bactériorhodopsine bacteriorhodopsine Protéine de 248 acides aminés présente chez les halobactéries (Halobacterium salinarum, Natronomonas pharaonis), microorganismes chimioautotrophes qui se développent dans des milieux saturés ou quasi saturés en sels dissous tels que les marais salants. Cette protéine, sous forme d’homotrimère, fonctionne comme une pompe à protons en utilisant l’énergie lumineuse pour générer un gradient de protons à travers la membrane cellulaire, gradient qui permet la synthèse de l’ATP.Cf rhodopsine, opsine.
Bactériose bacteriose Nom général des maladies causées par les bactéries ou par leurs toxines.
Bactériostase bacteriostase Inhibition de la croissance et de la multiplication dune bactérie sans mort cellulaire.
Bactériostatique bacteriostatique Désigne ou qualifie un mécanisme ou une substance (antibiotiques, par exemple macrolides) qui inhibe le développement et la division bactérienne.
Bactériotoxémie bacteriotoxemie
Bactériurie bacteriurie Présence anormale de bactéries dans les urines.
Bacteroides bacteroides Genre de bacilles anaérobies stricts non sporulés, à Gram négatif, en forme de bâtonnets, non mobiles, commensaux des cavités naturelles de lHomme (flore de Veillon) et de l’animal. Peu ou non toxinogènes, agissent surtout par leurs enzymes protéolytiques avec formation dabcès.
Badge badge Mot emprunté à l’anglais ; dans le domaine de la santé, insigne porté par les professionnels au contact du public portant le nom et/ou la fonction, et éventuellement des informations codées lisibles par des appareils adaptés. Pour les pharmaciens peuvent être représentés la coupe d’Hygie ou le serpent d’Épidaure et le mortier pour les préparateurs en pharmacie.
Badiane badiane Fruit du badianier de Chine (Illicium verum Hook. f., Schizandraceae, précédemment Illiciaceae [Magnoliaceae]), composé de 8 à 12 follicules brun rougeâtre disposés radialement autour d’un pédicelle central. Teneur élevée en huile essentielle dominée par le E-anéthole (de 80 à 90 %) ; également, présence notable d’acide shikimique (de 6 à 8 %). Propriétés spasmolytiques et carminatives.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1153 corrigé 10.0 et 2108 (huile essentielle de).
Baguette baguette Dispositif de forme allongée destiné à la réalisation de colostomie ou iléostomie, permettant le maintien à la peau des deux sections intestinales.
Baie baie Fruit charnu indéhiscent dont les graines baignent dans le mésocarpe, qui peut être comestible et recherché ; la baie peut être monosperme (par exemple, datte) ou plus souvent polysperme, auquel cas les graines sont appelées pépins (par exemple, raisin).
Bain bain 1- Immersion dans un liquide, généralement de leau, d’un objet, d’une personne (corps ou partie du corps), d’un animal pour le soumettre à une action précise, par exemple à des fins d’hygiène, de loisir, en tant que soin thérapeutique (Cf balnéation), ou encore pour un traitement industriel ; 2- par extension, préparation liquide dans laquelle est plongé ce quelque chose.
Bain-marie bainmarie Bain dont le milieu intermédiaire est de l’eau, le plus souvent bouillante.
BAL bal
Balance balance Instrument de mesure fondé sur les lois de la mécanique. Fonctionne en réalisant l’équilibre entre deux forces qui peuvent être de natures différentes, mais dont au moins une est un poids. Si les deux forces sont des poids, la balance mesure des masses : c’est le cas des balances romaines ou à deux plateaux. Si l’une des forces est d’un autre type (force électromagnétique), la balance mesure des poids, qui sont convertis en masse pour l’affichage : c’est le cas des balances modernes (électroniques) qui ne présentent alors qu’un seul plateau.
Balantidiose balantidiose Parasitose intestinale cosmopolite due à Balantidium coli, seul protozoaire cilié parasite de lhomme, entraînant un syndrome dysentérique chronique et parfois une pyélonéphrite.
Balantidium balantidium Genre de la famille des balantidiidae, protozoaires ciliés, à corps ovale. Balantidium coli est un parasite du côlon du porc, de divers singes et de lHomme, à forme végétative ovoïde de 80 à 300 µm, kyste de 50 µm environ.
Ballonnet ballonnet Enveloppe élastomérique de forme oblongue destinée à être gonflée pour maintenir en place un dispositif telle une sonde vésicale ou compresser les parois d’un vaisseau sanguin (cathéter d’angioplastie…). Cf sondes endotrachéales.
Ballote ballote Herbacée rudérale malodorante indigène (Ballota nigra L., Lamiaceae ex-Labiées). Sommités fleuries contenant des esters de l’acide caféique, des hétérosides phénylpropaniques et des diterpènes labdaniques furaniques. Drogue réputée antispasmodique, antitussive, sédative et anxiolytique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1858 corrigé 10.0).
Balnéation balneation Administration de bains à des fins thérapeutiques (médicamenteux ou d’eau thermale). Par extension bain destiné à corriger les effets d’une maladie : bain chaud, bain froid.
Balneatrix balneatrix Bactérie pathogène émergente du groupe des Proteobacteria, proche du genre Oceanispirillum, à Gram négatif, aérobie. Balneatrix alpica (du latin alpicus, des Alpes) dont lépidémiologie est comparable à celle de Legionella.
Baloxavir marboxil baloxavirmarboxil Premier composé dune nouvelle classe dantiviraux qui sopposent à la réplication de virus, notamment des virus de la grippe influenza, en inhibant l’endonucléase coiffe-dépendante. La coiffe, ou 5’-cap, est un nucléotide modifié que l’on trouve à l’extrémité 5’ des ARN messagers dans les cellules eucaryotes. L’addition d’une telle structure sur des ARNm viraux est une étape essentielle pour la réplication de nombreux virus, car elle les protège de la dégradation par les nucléases cellulaires et neutralise leur détection par les mécanismes de l’immunité innée.
Balsalazide disodique balsalazide Prodrogue de mésalazine (acide 5-aminosalicylique).
Balsaminaceae balsaminaceae Famille de plantes de l’ordre des Éricales à fleurs zygomorphes, avec surtout les impatiences (genre Impatiens), caractéristisées par leur capsule charnue à déhiscence explosive (impatience ne-touchez-pas, Impatiens noli-tangere L., indigène, et plusieurs espèces invasives, I. glandulifera Royle, I. capensis Meerb., I. balfouri Hook.f.).
Balsamique balsamique Qui se rapporte à un baume ou en possède certains caractères (exemple : odeur balsamique).
Balsamite balsamite Grande herbacée (Tanacetum balsamita L. [Balsamita major Desf], Asteraceae ex-Composées) d’origine asiatique, naturalisée dans les régions tempérées, à odeur de menthe. Feuille et sommités fleuries contiennent une huile essentielle à menthol.
Balugrastim balugrastim Facteur de stimulation des colonies de granulocytes (GC‑SF, pour granulocyte colony‑stimulating factor) recombinant humain, de longue durée daction et fusionné à lalbumine humaine ; biomédicament immunostimulant qui régule la production et la sortie des neutrophiles fonctionnels de la moelle osseuse. Il est prescrit pour diminuer la sévérité des neutropénies et lincidence des neutropénies fébriles liées à la chimiothérapie anticancéreuse, chez ladulte (à lexception des leucémies myéloïdes et des syndromes myélodysplasiques).
Bambou bambou Herbe robuste de la famille des Poaceae (sous-famille des Bambusoideae) à tige creuse lignifiée de croissance très rapide et souvent invasive par des rhizomes traçants ; environ 1200 espèces présentes spontanément sur tous les continents à l’exception de l’Europe.
Bambutérol (chlorhydrate de) bambuterol Bis-carbamate et précurseur pharmacologique de la terbutaline dans laquelle les OH phénoliques sont sous forme d’esters diméthylcarbamiques. Adrénergique β-2-mimétique, bronchodilatateur à longue durée d’action.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1293).
Bamifylline (chlorhydrate de) bamifylline Antiasthmatique. Dérivé substitué en 7 et en 8 de la théophylline.
Bamlanivimab bamlanivimab Anticorps monoclonal humain recombinant, IgG1‑κ, qui se lie à un épitope de la protéine S ou spicule du coronavirus SRAS-CoV-2 lorsque la protéine S est liée à la sous-unité S1 du récepteur de l’angiotensine 2, ACE2, porte principale d’entrée du virus. Cf coronavirusIl est neutralisant et pourrait aussi jouer un rôle complémentaire par induction d’une réponse mémoire lymhocytaire T.
Banane banane Baie généralement rassemblée en grappes ou « régimes » issus de l’inflorescence du bananier ; la banane sauvage, diploïde, contient de nombreux pépins, alors que les variétés du commerce, triploïdes, sont parthénocarpiques et donc dépourvues de graines ; la chair est très nourrissante, riche en sucres ainsi qu’en potassium.
Bananier bananier Herbe robuste de la famille des Musaceae dont les fruits sont les bananes ; environ 60 espèces, originaires des régions situées entre l’Inde et les îles mélanaisiennes et cultivées dans toutes les régions tropicales ; entre les grandes feuilles, émerge une inflorescence nommée « régime » formée de spathes colorées portant à leur base des fleurs femelles à l’origine des bananes ; dans les variétés cultivées, les fleurs mâles sont stériles, il n’y a donc pas fécondation et les fruits sont parthénocarpiques.
Bande bande 1- Longue lanière servant à lier, maintenir, recouvrir ou border, par extension tout objet ayant cette forme allongée et étroite ; 2- groupe de personnes réunies dans un même but.
Bandelette bandelette Structure sécrétrice spécifique des diakènes des Apiaceae.
Banisteriopsis banisteriopsis
Banque banque Organisme centralisé permettant des dons et des échanges.
Bar bar Unité de pression égale à 105 Pascals. Symbole b. Son sous-multiple, le millibar (1mb = 100 Pa) est particulièrement utilisé en météorologie.
Barbiturique barbiturique Dérivé de l’acide barbiturique ou 2, 4, 6,-(1H, 3H, 5H)-pyrimidinetrione substitué en position 5, généralement caractérisé par la désinence –al., favorisant l’ouverture du canal chlorure, ce qui conduit à une hyperpolarisation des membranes du neurone (effet dépresseur).
Bar (clamp de) barclampde Dispositif médical destiné à clamper (interrompre temporairement la circulation du sang dans) le cordon ombilical. L’intérieur cranté assure la fixation autour du cordon.
Bardane bardane Herbacée indigène (Arctium lappa L., Asteraceae ex-Composées). Racine riche en inuline et contenant des composés insaturés (polyènes et polyines) à propriétés antimicrobiennes et antifongiques.
Bariatrique bariatrique Qualifie les interventions chirurgicales dans le domaine des obésités sévères, réalisées chez des sujets présentant un indice de masse corporelle égale ou supérieure à 40. La chirurgie bariatrique fait appel à diverses techniques. Ainsi on distingue :3- les interventions mixtes : Court-circuit gastrique (synonyme by-pass gastrique, anglais gastric bypass surgery, espagnol bypass gástrico), technique restrictive et malabsorptive permettant, grâce à un court-circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin, de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés et leur assimilation par l’organisme. Les aliments vont directement dans la partie moyenne de l’intestin grêle et sont donc assimilés en moindres quantités. Dautres techniques dérivées du même principe existent.
Baricitinib baricitinib Immunosuppresseur agissant par inhibition sélective des fonctions kinases portées par les protéines JAK-1 et JAK-2 (Janus-associated kinases), enzymes qui jouent un rôle important dans la voie de signalisation JAK-STAT (Signal transducer and activator of transcription), conduisant à la biosynthèse de cytokines et de facteurs de croissance impliqués dans la prolifération cellulaire, à l’hématopoïèse, la réponse immunitaire (auto-immunité) et l’inflammation. Les JAK kinases peuvent être surexprimées dans les maladies inflammatoires, notamment la polyarthrite rhumatoïde, les désordres myéloprolifératifs et diverses tumeurs malignes.
Barnidipine (chlorhydrate de) barnidipine Antihypertenseur. Antagoniste calcique à structure dihydropyridine.
Barochorie barochorie Dissémination d’un fruit, d’une graine ou de toute autre diaspore par la seule gravité.
Barorécepteur barorecepteur Zone sensible à la tension artérielle.
Barotraumatisme barotraumatisme Lésion de l’organisme provoquée par un changement rapide de la pression ambiante (exemple : barotraumatisme auditif).
Barouk (chaussure de) baroukchaussurede Chaussures permettant à la zone plantaire antérieure d’être dans le vide.
Barrette de diodes barrettedediodes Dispositif instrumental consistant en plusieurs centaines voire de milliers de photodiodes miniaturisées, à temps de réponse très faible, placées sur une puce électronique. A chacune d’elles correspond un étroit faisceau de longueurs d’onde reçues du disperseur qu’il n’est donc pas nécessaire de déplacer pour analyser la lumière polychromatique de toute une plage du spectre.
Barrière barriere Obstacle s’opposant à un passage.
Bartonella bartonella Genre fait de petites bactéries intracellulaires facultatives appartenant au groupe γ des protéobactéries à côté du genre Brucella, faiblement colorées par la coloration de Gram (Gram négatif). Responsables d’infections appelées bartonelloses. Parmi la vingtaine d’espèces composant le genre, sept sont pathogènes pour l’Homme. Deux espèces sont principalement retrouvées en France, B. henselae, agent principal de la maladie des griffes du chat et B. quintana, agent historique de la fièvre des tranchées. Ces deux espèces peuvent être également à l’origine d’endocardites chez des sujets immunocompétents et d’angiomatose bacillaire ou de péliose chez les patients immunodéprimés.
Bartonellose bartonellose Dénomination des maladies infectieuses par Bartonella. Infection par Bartonella hanselae, provoque la maladie des griffes du chat synonyme lymphoréticulose bénigne d’inoculation, granulolymphome bénin. Elle est marquée par une papule au niveau de la griffure ou de la morsure puis après quelques semaines, par une lymphadénite suivie éventuellement de myalgies, de fièvre avec angiomatose infectieuse et vascularite affectant notamment le foie. Des complications par endocardites et même encéphalites sont à redouter dans les formes graves. Infection par Bartonella quintana, provoque la « fièvre des tranchées » synonyme fièvre de wolhynie, fièvre des cinq jours, fièvre tibialgique ang trench fever ou quintan fever esp fiebre de las trincheras / fiebre quintana, transmise par les poux. Elle est caractérisée par une incubation de une à deux semaines puis un épisode fébrile de un à deux jours ; après quatre à six jours de normothermie cet épisode cyclique se renouvelle durant un mois et demi environ. Il peut y avoir alors guérison spontanée. Elle peut aussi se compliquer par une angiomatose infectieuse et même une endocardite ou une péliose hépatique bacillaire. Infection par Bartonella bacilliformis, transmise à l’Homme par piqûre d’un phlébotome infecté (Lutzomyia synonyme Phlebotomus verrucarum), des puces ou des tiques surtout dans les régions andines; provoque la maladie de Carrión. Le patient développe une anémie hémolytique fébrile (fièvre dOroya) due à la colonisation des érythrocytes par la bactérie. Mortalité de 40% en labsence de traitement.
Bartter (syndrome de) barttersyndromede Pathologie génétique des canaux ioniques de la branche ascendante de l’anse du néphron, antérieurement nommée anse de Henlé, transmise sur le mode autosomique récessif pour quatre de ses cinq variants, le cinquième l’étant sur le mode dominant. Les mutations invalident les transporteurs membranaires NKCC2 et ROMK1 pour le type I et II, le transporteur ClC-Kb pour le type III, la sous-unité barttin du transporteur des chlorures dans le type IV, tandis qu’elle suractive celle du canal calcique CaSR dans le type V.- Le type IV est une forme néonatale avec une surdité en plus des symptômes communs à ce syndrome.<br /- Le type V est aussi une forme néonatale avec surdité sensoneurinale, hypocalcémie, hypercalciurie et un taux bas de parathormone, en plus des autres biomarqueurs du syndrome.
Baryte baryte Dihydroxyde de baryum, Ba(OH), base forte.
Baryum baryum , Elément alcalino-terreux (2 période de la classification périodique, blanc, présentant l’éclat de l’argent, s’oxydant facilement à l’air et décomposant l’eau à froid, dont les sels solubles dans l’eau (nitrate, chlorure, notamment) sont très toxiques.
Bas bas Orthèse de compression destinée à favoriser le retour veineux.
Basale basale Désigne un type de placentation correspondant à un ovaire uniloculaire avec en principe un seul ovule orthotrope positionné dans le prolongement de l’axe de la fleur (par exemple chez les Amaranthaceae, les Polygonaceae).
Base base
Basedow (maladie de) basedowmaladiede Hyperthyroïdie par hypersécrétion permanente des hormones thyroïdiennes. Cette maladie auto-immune produit des anticorps anti-glande thyroïdienne qui activent simultanément les récepteurs de la thyréostimuline ou thyréotropine, TSH (thyroid-stimulating hormone), et ceux de l’hypertrophie de la glande thyroïdienne.Cest la cause la plus fréquente des hyperthyroïdies.
Basicité basicite Propriété d’une substance affichant les caractères d’une base.
Basifixe basifixe En botanique, qualifie un élément fixé par sa base ; mode le plus fréquent de fixation de l’anthère au filet de l’étamine.
Basilic basilic Herbacée (Ocimum basilicum L., Lamiaceae ex-Labiées) d’origine asiatique, cultivée sur le pourtour méditerranéen. Feuille contenant une huile essentielle de composition variable selon le chimiotype, le plus important étant riche en estragole (composé allylalkoxybenzénique) ; également présence de géraniol, linalol, limonène, cinéole, méthyleugénol...
Basiliximab basiliximab Inhibiteur des interleukines. Anticorps monoclonal chimérique murin/humain dirigé contre la chaîne α du récepteur de l’interleukine-2 (antigène CD25), récepteur exprimé à la surface des lymphocytes T en réponse à une stimulation antigénique. Il bloque la liaison de l’interleukine-2, signal critique de prolifération des lymphocytes T au cours de la réponse immunitaire dans le rejet de l’allogreffe.
Basophile basophile Qualifie une substance ou une cellule qui a de laffinité pour les réactifs dont la fraction basique est lagent colorant. Cette qualification concerne particulièrement les granulocytes du sang et les mastocytes des tissus. Les granulations de ces éléments sont riches en médiateurs tels que sérotonine et histamine.
Bassin de lit bassindelit Dispositif médical destiné aux personnes confinées au lit et qui ne peuvent utiliser les toilettes.
Bathmotrope bathmotrope Qui concerne l’excitabilité du myocarde. Un effet bathmotrope négatif sur le cœur, comme celui des hétérosides cardiotoniques, consiste en un ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire.
Bathochrome bathochrome Qualifie un effet qui, dans un composé donné, tend à déplacer une bande du spectre dabsorption UV ou visible dun composé de référence de structure suffisamment proche vers les plus grandes longueurs donde.
Bâton baton Morceau de bois rond et allongé servant dappui, darme ou doutil par exemple bâton daveugle, de berger, de pèlerin. Objet rigide de forme allongée par exemple bâton de craie, dencens; bâton de sucre, bâton de rouge à lèvres, comprimé bâton.
Batonnet interdentaire batonnetinterdentaire Tige en bois tendre avec une face plate et une face bombée se ramollissant au contact de la salive, ou en matière plastique plus ou moins rigide, par exemple le polyéthylène, de forme adaptée utilisée pour les mêmes indications dhygiène bucco-dentaire que les fils.
Battement battement
Baume baume Oléorésine renfermant des proportions importantes d’acide benzoïque, d’acide cinnamique et de leurs esters. Obtention par incision du tronc de certains arbres à canaux sécréteurs désignés sous le nom générique de baumier.
Baumier baumier Nom générique désignant, sensu stricto, des arbres dont on retire par incision du tronc une sécrétion qui constitue un baume (exemples : baume du Pérou, baume de Tolu, utilisés en pharmacie).
Bavituximab bavituximab Anticorps monoclonal chimérique, de type IgG3, dirigé contre des phospholipides anioniques. En se liant à la phosphatidylsérine, par exemple, exposée à la surface de cellules tumorales, il déclenche une réaction du système immunitaire en stimulant la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity) et ralentit ainsi la croissance tumorale.
Bayésienne bayesienne Se dit des méthodes utilisées en pharmacocinétique pour estimer certains paramètres (clairance, volume de distribution…) dun individu sachant à quelle population il appartient (sexe, âge, poids ...), en particulier lorsque le nombre de prélèvements sanguins est faible.
Bayes (théorème de) bayestheoremede Théorème permettant de calculer la probabilité P(B) = P(AB)/P(A) où P(AB) est la probabilité pour que les deux événements surviennent.
Bazédoxifène bazedoxifene Modulateur sélectif de l’activation des récepteurs des œstrogènes (agoniste ou antagoniste suivant les tissus).
BCG bcg Souche de Mycobacterium bovis dont la virulence a été atténuée de façon stable par repiquages successifs (230 effectués par Calmette et Guérin entre 1908 et 1920), sur milieu de culture contenant de la bile. Cette souche a conservé ses propriétés antigéniques et immunisantes, elle est dénommée "vaccin Bilié de Calmette et Guérin" (BCG).La recherche de nouveaux vaccins plus efficaces s’oriente notamment vers la compréhension des mécanismes responsables de l’immunité cellulaire spécifique et l’étude des facteurs de virulence (gènes responsables de la pathogénicité) des bacilles tuberculeux.
BCG-thérapie bcgtherapie Traitement non spécifique du cancer localisé, non invasif de la vessie ; son mécanisme d’action est probablement en rapport avec l’inflammation vésicale qu’il provoque et fait rejeter les cellules anormales cancéreuses de la paroi vésicale, en recrutant des lymphocytes T-helper CD4+, T-cytotoxiques CD8+, des cellules NK (natural killer) et des macrophages ; elle peut générer des complications locales (pollakiurie, dysurie, hématurie), de la sphère urogénitale et systémiques (fièvre, infections).
BCS bcs Cf Système de classification biopharmaceutique.
BDDCS bddcs Cf système de classification biopharmaceutique.
Bdellosome bdellosome Nanoparticule obtenue en greffant des chaînes latérales d’acide polylactique sur de l’alcool polyvinylique et en contrôlant la longueur des chaînes par addition de fluorénylméthyloxycarbonyl (FMOC)-β-alanine.
BDNF bdnf Cf facteur neurotrophique issu du cerveau.
Bécaplermine becaplermine Facteur humain recombinant de croissance des plaquettes à effet cicatrisant percutané.
Béchique bechique Se dit d’un produit, généralement d’origine végétale, utilisé contre la toux.
Béclométasone beclometasone Corticoïde, dérivé chloré de la prednisolone.Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0654 et 1709).
Bédaquiline bedaquiline Molécule de la famille des diarylquinoléines constituant le principe actif dun nouveau médicament antituberculeux ; agit en inhibant spécifiquement ladénosine‑5‑triphosphate synthétase mycobactérienne, une enzyme indispensable à lapprovisionnement énergétique de Mycobacterium tuberculosis .Inscrite sur la liste de médicaments essentiels de lOMS.
Beer-Lambert-Bouguer (loi de) beerlambertbouguerloide L’absorbance A d’un composé en phase gazeuse ou en solution est directement proportionnelle à sa concentration C et à la longueur du trajet optique b. Le coefficient de proportionnalité ε s’appelle coefficient d’absorption et est appelé coefficient dabsorption molaire lorsque la concentration est exprimée en mole par litre. (Cf absorbance, coefficient et intensité radiante). A = ε C b avec A = log (Po / P) ou A = log (Io / I), où Po est la puissance radiante de la radiation incidente et P celle de la radiation transmise.
Behçet (syndrome de) behcetsyndromede Vascularite de l’adulte jeune marquée par une symptomatologie associant uvéite et aphtose bipolaire des muqueuses génitales et buccales; des thromboses essentiellement veineuses, des arthralgies et plus dramatiquement des méningo-encéphalites lui sont parfois associées. Cette pathologie inflammatoire acquise, de description aristotélicienne est d’étiologie multifactorielle encore inconnue. Elle est plutôt répandue en Asie et le long des territoires de la « Route de la Soie » notamment en Turquie. Une susceptibilité génétique est avançée notamment en lien avec l’antigène HLA B51. Sa spécificité reste à démontrer.
Bejel bejel Syphilis endémique non vénérienne endémique des régions à climat chaud et sec (Sahel et Proche-Orient), due à Treponema pallidum subspecies endemicum. Transmission extragénitale, habituellement par un contact direct entre des lésions cutanées et des muqueuses et par l’intermédiaire dustensiles tels que couverts ou verres. Lésions cutanéomuqueuses de la période secondaire profuses et suintantes ressemblant au pian, très contagieuses, siégeant de préférence dans les régions humides de la peau (commissures labiales, aisselles, anus). Pas de formes nerveuses, mais atteintes vasculaires (aortite et anévrisme de laorte).
Bel bel Logarithme décimal du rapport des valeurs de deux puissances ou de deux grandeurs liées à la puissance (intensité, pression, tension, …). Symbole B. On utilise dans la pratique le décibel (dB).
Bélantamab mafodotine belantamabmafodotine Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, le bélantamab, conjugué à la monométhylauristatine F ou MMAF (en moyenne, 4 résidus cystéinyl par molécule d’anticorps, fixés à l’aide d’un bras espaceur maléimidocaproyl non clivable)). Le bélantamab est une immunoglobine G1-kappa, anti-Homo sapiens TNFRSF17, membre 17 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale, le TNF-1, antigène de maturation de cellules B (BCMA, B-cell maturation antigen). La MMAF est un agent antimitotique puissant qui inhibe la division cellulaire en bloquant la polymérisation des tubulines en microtubules.
Bélatacept belatacept Bloqueur sélectif de la costimulation, cest une protéine de fusion soluble constituée du domaine extracellulaire modifié de lantigène‑4 cytotoxique humain associé au lymphocyte T (CTLA‑4) et lié à la partie Fc (domaines charnière ‑CH2‑CH3) dune immunoglobuline G1 humaine (IgG1). Il est produit par la technologie de lADN recombinant et est exprimé dans des cellules de mammifères. Deux substitutions dacides aminés (L104 vers E ; A29 vers Y) ont été effectuées dans la région du CTLA‑4 liant le ligand. Il se lie aux récepteurs CD80 et CD86, à la surface des cellules présentatrices de lantigène. Il bloque ainsi la costimulation des lymphocytes T contrôlée par le CD28 et inhibe lactivation des lymphocytes T. Les lymphocytes T activés sont les principaux médiateurs de la réponse immunologique au rein transplanté.
Bélilumab belilumab Anticorps monoclonal humain, de type IgG1λ, spécifique du stimulateur des lymphocytes B (BlyS, aussi appelé cytokine BAFF et TNFSF13B) soluble. Il est produit, grâce à la technologie de l’ADN recombiné, dans un système d’expression au sein de cellules murines NS0.Chez les patients atteints de maladies auto-immunes systémiques comme le lupus érythémateux disséminé (LED) et la néphrite lupique (NL), on constate une augmentation du BlyS. Le bélilumab bloque la liaison du BlyS à ses récepteurs présents sur les lymphocytes B. De ce fait, il inhibe la survie prolongée de ces lymphocytes B, incluant les cellules B autoréactives et réduit la différenciation des cellules B en plasmocytes producteurs d’immunoglobulines.
Bélimumab belimumab Anticorps monoclonal humain dirigé contre la protéine BLyS, un facteur de survie des lymphocytes B.
Bélinostat belinostat Composé du groupe des hydroxamides (Cf panobinostat, vorinostat), inhibiteur des histones désacétylases (HDAC, histone deacetylases), enzymes qui catalysent l’élimination des groupements acétyle des résidus lysine N-terminaux des histones et de certaines protéines non histones telles que les facteurs de transcription. Lacétylation / désacétylation des histones constitue le principal mécanisme épigénétique qui, en remodelant le chromatine, contrôle lexpression des gènes. Laccumulation dhistones hyperacétylés, sous laction des inhibiteurs de désacétylase, entraîne des changements dans la transcription des gènes, se traduisant par une modulation de lexpression de certaines protéines du cycle cellulaire et induisant arrêt du cycle et apoptose, en particulier, de cellules tumorales.
Belladone belladone Herbacée d’Europe (Atropa belladonna L., Solanaceae) dont les feuilles et les racines renferment des alcaloïdes parasympatholytiques à squelette tropane (esters du tropanol : atropine, hyoscyamine et en faible quantité scopolamine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0221 corrigé 10.0 (feuille de), 07/2015, 1294 corrigé 9.2 (extrait sec titré de feuille de), 01/2008, 1812 corrigé 9.2 (teinture titrée de feuille de) et 08/2019, 0222 corrigé 10.0 (poudre titrée de).
Bélotécan belotecan Antinéoplasique. Dérivé de la camptothécine, le bélotécan est un analogue de l’irinotécan et du topotécan. Inhibiteur de l’ADN topoisomérase I.
Bélumosudil belumosudil Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif des sérine–thréonine kinases ROCK 2 (Rho-associated coiled-coil containing protein kinase), régulatrices du cytosquelette.Le bélumosudil régule négativement les réponses proinflammatoires via la régulation négative de la phosphorylation de l’association des protéines STAT3 – STAT5 activatrices de la transcription (STAT, Signal transducer and activator of transcription), impliquées dans la cancérogenèse. Dans le microenvironnement tumoral, il modifie également la balance entre les lymphocytes pro-inflammatoires Th17 et les lymphocytes T régulateurs impliqués dans le maintien de la tolérance immunitaire, empêchant l’apparition de maladies auto-immunes.
Belzutifan belzutifan Petite molécule de synthèse, inhibiteur sélectif du facteur-2α induit par l’hypoxie, (HIF-2α , Hypoxia-inducible factor-2 alpha).Lors de la maladie de Von Hippel – Lindau (VHL), affection rare et héréditaire due à une mutation ou altération de la protéine pVHL, ce contrôle fait défaut d’où une surexpression du facteur HIF-2α à l’origine d’une prolifération cellulaire et une hyper vascularisation des tissus (angiogenèse), prédisposant au développement de tumeurs bénignes ou malignes richement vascularisées (cancers du rein à cellules claires sporadiques, hémangioblastomes rétinien, cérébelleux, de la moelle épinière, phéochromocytomes). En se liant à HIF-2α, le belzutifan empêche l’assemblage de HIF-2α avec le facteur HIF-1β et, par suite, sa liaison à l’ADN, ce qui conduit à l’inhibition de la croissance cellulaire et de la survie des cellules tumorales exprimant HIF-2α.
Bempédoïque (acide) bempedoaqueacide Molécule de synthèse qui est une prodrogue qui sera activée, dans le foie, en un thioester du coenzyme A par une
Bénazépril (chlorhydrate de) benazepril Précurseur pharmacologique dun inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2388).
Bence-jones (protéine de) bencejonesproteinede Dimère de chaînes légères dimmunoglobuline d’un seul type, κ ou λ, présent dans lurine des sujets atteints de myélome multiple. Précipite à 60 °C et se redissout à 100 °C (propriété utilisée à lorigine pour sa mise en évidence, actuellement réalisée par immunologie).
Bendamustine bendamustine Antinéoplasique de la classe des alkylants. Moutarde à l’azote apparentée aux purines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Bendrofluméthiazide bendroflumethiazide Sulfamide diurétique (et anti-hypertenseur) à noyau thiazidique réduit.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0370).
Benfluorex (chlorhydrate de) benfluorex Dérivé N-alcoylé de lamphétamine à groupe CF en méta sur le noyau benzénique.
Bénidipine (chlorhydrate de) benidipine Antagoniste calcique à structure dihydropyridine. Propriétés voisines de celles de la nifédipine.
Benjoin benjoin Résine balsamique obtenue par incision du tronc darbres (Styrax spp., Styracaceae) du sud-est asiatique.
Bénorilate benorilate Ester de l’acide acétylsalicylique (par sa fonction acide) et du paracétamol (par sa fonction phénol).
Benpéridol benperidol Butyrophénone neuroleptique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 1172).
Benralizumab benralizumab Anticorps monoclonal anti-éosinophile, dirigé contre la chaîne α du récepteur de l’interleukine-5 (CD125). Il déclenche une déplétion directe, rapide et presque totale des éosinophiles qui, en stimulant linflammation, entraînent une réponse exagérée des voies respiratoires chez environ 50 % des patients atteints dasthme.
Bensérazide (chlorhydrate de) benserazide Hydrazide benzylique inhibiteur de la dopa-décarboxylase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1173).
Benthique benthique Relatif au fond des mers. Se dit notamment de la faune et de la flore qui sont liées au fond des mers et océans ou qui en sont proches.
Bentonite bentonite Formée de montmorillonite et dargile, la bentonite est principalement constituée de silicate d’aluminium et de magnésium mais il existe plusieurs variétés notamment des bentonites dites de sodium et de calcium. Elle a la propriété de gonfler au contact de l’eau.
Benzalkonium (chlorure de) benzalkonium Ammonium quaternaire comportant un reste alkyle R à longue chaîne (entre CInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 0372)
Benzamide benzamide Amide aromatique nucléaire, C, dérivé de l’acide benzoïque et de l’ammoniac.
Benzathine benzathine CExemple : la benzathine benzylpénicilline, DCI, inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0373).
Benzbromarone benzbromarone Dérivé du benzofurane, uricosurique, antigoutteux.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1393)
Benzène benzene (C) Hydrocarbure cyclique aromatique, de structure plane hexagonale et à 6 électrons π conjugués.
Benzénisme benzenisme Intoxication par le benzène et ses homologues (toluène, xylène…), généralement d’origine professionnelle. Absorbé surtout par voie respiratoire, le benzène sélimine par voie pulmonaire et est métabolisé par oxydation en époxyde puis en dérivés phénoliques et quinoniques libres ou sulfo-conjugués excrétés par les reins Le benzène se distribue surtout dans la moelle osseuse, où il est métabolisé et où il exerce, ainsi que ses métabolites phénoliques et quinoniques, sa toxicité vis à vis des cellules-souches et de l’ensemble des cellules hématologiques (hémopathie benzolique). Symptômes de lintoxication : asthénie, pâleur, anémie, leucopénie, thrombopénie.Après administration réitérée de benzène, la mort peut survenir du fait d’une aplasie médullaire et d’accidents hémorragiques. Le benzène est neurotoxique par exposition aiguë de fortes doses. Le benzène est cancérogène pour l’homme, il induit principalement des leucémies aiguës myéloblastiques. Les métabolites du benzène sont des agents génotoxiques, aneugènes et clastogènes.
Benzéthonium (chlorure de) benzethonium Sel d’ammonium quaternaire à propriétés tensioactive et antiseptique.
Benzgalantamine benzgalantamine Petite molécule de synthèse qui est un précurseur pharmacologique de la galantamine (3-O-benzoylgalantamine), pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. Bien que le mécanisme d’action précis ne soit pas connu, on pense que la benzgalantamine agit par deux voies distinctes pour améliorer l’activité des neurotransmetteurs et protéger la santé neuronale, conduisant à de meilleurs résultats cognitifs et fonctionnels. C’est un inhibiteur de l’acétylcholinestérase (AChEI), qui est censé exercer son effet thérapeutique en empêchant la dégradation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur cérébral important impliqué dans les fonctions de mémoire, de motivation et d’attention. Il s’agit également d’un potentialisateur allostérique des récepteurs nicotiniques α-7 de l’acétylcholine et α 4β2. Cette action facilite la libération d’acétylcholine par les neurones présynaptiques, ce qui confère une signification clinique à son double mode d’action.
Benzhydrol benzhydrol Alcool secondaire, C.
Benzile benzile Diphényléthanedione, C.
Benzilique (acide) benzilique Acide carboxylique comportant une fonction alcool, (CC(-OH)-C(=O)-OH, obtenu en milieu alcalin à partir du benzile, par la transposition benzilique.
Benznidazole benznidazole Dérivé nitré de l’imidazole, antiprotozoaire.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Benzo-alpha-pyrone benzoalphapyrone Cf coumarine.
Benzocaïne benzocaine Anesthésique local.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015, 0011).
Benzodiazépine (BDZ) benzodiazepinebdz Nom de tous les composés formés par l’accolement d’un noyau benzène à un noyau diazépine à 7 atomes dont deux azotes. En fonction de la position des atomes d’azote on répertorie principalement : les benzodiazépines-1,4, les plus courantes dans l’arsenal thérapeutique (exemple diazépam, bromazépam, clorazépate dipotassique, flumazénil, alprazolam ce dernier avec un cycle supplémentaire), dans lesquelles un seul azote du cycle azépine est accolé au noyau phényle. les benzodiazépines-1,5 (exemple clobazam) dans lesquelles les deux atomes d’azote sont accolés au noyau phényle ; on trouve dans cette série de nombreux et puissants agents tranquillisants, anxiolytiques, antiépileptiques, hypnotiques, myorelaxants, voire un antagoniste de ces produits, le flumazénil utilisé dans les intoxications par les benzodiazépines et, en anesthésiologie, pour interrompre les effets de ces dernières. La plupart de ces molécules agissent sur le système GABAergique, en exerçant un effet agoniste, via des sites spécifiques qui font partie du complexe récepteur GABA A post-synaptique, facilitant ainsi la fixation du transmetteur et louverture du canal à l’ion chlorure.
Benzododécinium (bromure de) benzododecinium Ammonium quaternaire comportant un reste alkyle R à longue chaîne (CCf chlorure de benzalkonium.
Benzo-gamma-pyrone benzogammapyrone Cf chromone.
Benzoïque (acide) benzoique Acide carboxylique aromatique nucléaire C-C(=O)-OH. Son pK (4,2) est inférieur à celui de l’acide acétique (4,78). Antiseptique faible par voie locale. Son sel de sodium est un expectorant et un fluidifiant bronchique léger.
Benzolisme benzolisme Cf benzénisme.
Benzophénone benzophenone Cétone bicyclique de formule brute CO.
Benzopyrène benzopyrene Carbure aromatique à cinq noyaux phényle condensés. Il existe plusieurs isomères ; le plus répandu est le benzo[α]pyrène. Présent dans les goudrons de houille, les fumées et tous les produits de pyrolyse, le benzopyrène est le paradigme des hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérogènes. Il est métabolisé par des cytochromes P450 (principalement 1A1) en dérivés époxydes et ol-époxydes qui réagissent avec les protéines et les acides nucléiques. Le benzo[α]pyrène est mutagène et cancérogène pour l’homme (cancer des goudronneurs et des ramoneurs par exemple). Le benzopyrène est également un puissant inducteur enzymatique.
Benzopyrylium benzopyrilium Cation bicyclique à caractère aromatique dont la charge positive est portée par l’oxygène (cation oxonium).
Benzothiazépine benzothiazepine Reste carboné de type acyle, C-C(=O)-, dérivant de l’ acide benzoïque.
Benzoyle benzoyle Reste carboné de type acyle, C-C(=O)-, dérivant de l’acide benzoïque.
Benzydamine (chlorhydrate de) benzydaminechlorhydratede Dérivé du pyrazole (sous forme de benzopyrazole) à propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.
Benzyle benzyle Reste carboné C-.
Benzylidène benzylidene Reste carboné de type C6H5-CH=.
Benzylique (alcool) benzylique COH, antiseptique antibactérien par voie locale.
Benzylisoquinoléine benzylisoquinoleine Squelette constitué d’un noyau isoquinoléine substitué sur le carbone-1 par un reste benzyle. Squelette présent dans la structure de nombreux alcaloïdes (par exemple papavérine), le plus souvent sous forme de dérivés 1,2,3,4-tétrahydrogénés (benzyltétrahydroisoquinoléines). Celles-ci ont pour précurseur biogénétique la tyrosine et résultent de la condensation de la dopamine avec le 4-hydroxyphénylacétaldéhyde. À l’origine de nombreux types structuraux d’alcaloïdes parmi lesquels bisbenzyltétrahydroisoquinoléine (par exemple tubocurarine), aporphine (exemple boldine), protoberbérine (exemple berbérine), phtalyltétrahydroisoquinoléine (exemple noscapine), morphinane (exemple morphine).
Benzylpénicilline benzylpenicilline Cf pénicilline.
Benzylthiouracile benzylthiouracile Dérivé soufré de l’uracile. Antithyroïdien dérivé du thiouracile qui freine la synthèse des hormones thyroïdiennes en bloquant l’incorporation de l’iode oxydé sur la thyroglobuline.
Bépotastine (bésilate de) bepotastinebesilate Antihistaminique de deuxième génération ; sta­bilisateur de mastocytes topique et antagoniste des récepteurs de lhistamine H1.
Béquille bequille Accessoire d’orthopédie, généralement utilisé par paire, prenant appui sous l’aisselle, pour faciliter la marche des blessés ou handicapés des membres inférieurs. La béquille est munie d’une barre située entre les deux montants permettant à la main de l’agripper.
Béquillée bequillee Se dit d’une sonde vésicale dont l’extrémité est coudée afin d’en faciliter l’introduction en cas d’obstacle prévisible ; utilisation, par exemple, chez l’homme, en cas d’hypertrophie de la prostate.
Béraprost sodique beraprost Antiagrégant plaquettaire. Leffet de cet analogue de lépoprosténol (prostacycline PGI.
Berberidaceae berberidaceae Famille de l’ordre des Ranunculales rassemblant environ 700 espèces des régions tempérées de l’hémisphère nord ainsi que de la Cordillère américaine, surtout des arbustes, à feuilles caduques ou persistantes, épineux (Berberis) ou non (Mahonia, Nandina), mais aussi quelques herbes (Podophyllum).
Berbérine berberine Alcaloïde isoquinoléique quaternaire à squelette protoberbérine, de couleur jaune intense, présent en particulier dans de nombreuses espèces de Ranunculales (Berberidaceae, Menispermaceae, Ranunculaceae) et justifiant les emplois larges et convergents de ces espèces en médecine traditionnelle (genres Berberis, Coptis…).Propriétés antibactériennes, antifongiques, toxicité vis-à-vis de certains protozoaires ; effets pharmacologiques observés sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux, immunitaire et sur le métabolisme ; nombreuses recherches pharmacologiques et cliniques en cours, en particulier comme antidiabétique et hypolipidémiant. Des interactions médicamenteuses pharmacocinétiques sont connues pour la berbérine et les plantes en contenant. Des cas dictère avec atteinte neurologique chez le nourrisson ont été décrits, à la suite d’une exposition prénatale.
Berberis berberis Cf épine-vinette.
Berce berce Nom vernaculaire pour des Apiaceae ex-Ombellifères du genre Heracleum. Grandes herbacées renfermant des furocoumarines linéaires (psoralène, bergaptène, xanthotoxine) à propriétés photodynamisantes, pouvant provoquer une dermite aiguë par contact avec la peau humide exposée à la lumière solaire. Deux espèces sont communes dans les prairies humides de l’Europe : la berce commune et la berce du Caucase.
Berdazimère sodique berdazimeresodique La structure chimique du berdazimère sodique comprend trois unités distinctes répétitives de silane, dont l’une contient la partie N-diolate de diazénium (nitrosohydroxylamine), qui libère du monoxyde d’azote (NO), lorsque le polymère,  polysodique, partiellement hydrolysé, est exposé à un donneur de protons, comme l’eau.Le NO est produit naturellement par le corps humain et exerce de multiples fonctions, y compris la défense immunitaire. Il agit comme un produit antimicrobien par nitrosylation protéique qui affecte l’immunomodulation, l’apoptose, la production de cytokines et l’inflammation. Il peut également perturber la réplication virale par l’intermédiaire de molécules réactives cytotoxiques d’oxygène et d’azote.
Bergamote bergamote Fruit du bergamotier, récolté pour son huile essentielle qui est utilisée comme aromate alimentaire (par exemple certains thés, bergamotes de Nancy, tajine marocain), en parfumerie-cosmétologie (par exemple eau de Cologne) et en aromathérapie.
Bergamotier bergamotier Arbuste (Citrus aurantium L. ssp. bergamia (Wight et Arnott) Engl., Rutaceae), cultivé principalement en Calabre, dont le fruit (bergamote) est riche en une huile essentielle contenant des furocoumarines (bergaptène) à propriétés photodynamisantes.
Bergaptène bergaptene Furocoumarine linéaire monométhoxylée faisant partie des psoralènes, présente notamment dans l’huile essentielle des fruits de Citrus (Rutaceae), en particulier celle de bergamote à partir de laquelle elle est obtenue. Comme les autres psoralènes, le bergaptène possède des propriétés photodynamisantes, activatrices de la mélanogenèse.
Béribéri beriberi Syndrome associant polynévrite invalidante, insuffisance cardiaque, œdèmes, perte d’appétit avec amaigrissement, du à une carence d’apport en thiamine (vitamine B
Bérotralstat berotralstat Petite molécule de synthèse, inhibiteur de la kallicréine, enzyme à activité protéolytique qui scinde le kininogène, molécule de haut poids moléculaire (HMWK, high-molecular-weight-kininogen), en bradykinine ; la bradykinine est un puissant vasodilatateur qui augmente la perméabilité vasculaire, elle provoque une constriction lente des muscles lisses autres que vasculaires (intestin, bronches). Dans l’angioœdème héréditaire (AOH). maladie génétique rare due à une déficience en inhibiteur de la C1-estérase, la libération accrue de bradykinine joue un rôle déterminant dans le développement des symptômes cliniques (œdème sous-cutané et/ou sous-muqueux des voies respiratoires supérieures et du tractus gastro-intestinal, gonflements, douleurs). En diminuant la production de bradykinine, le bérotralstat réduit ces symptômes.
Bérylliose berylliose Pneumopathie allergique par inhalation chronique de particules de béryllium et de ses dérivés.
Bésifloxacine besifloxacine Antibactérien. Fluoroquinolone réservée à l’usage local en ophtalmologie afin de limiter l’émergence de résistances couramment observées avec les autres fluoroquinolones dans cette indication.
Bésilate besilate Abréviation de benzène sulfonate. C (exemple bésilate d’amlodipine, de clopidogrel).
Besnier-Boeck-Schaumann (maladie de) besnierboeckschaumannmaladiede
Bêta-adrénergique betaadrenergique Caractérise ou désigne une substance qui agit sur les récepteurs bêta-1 et bêta-2-adrénergiques du système sympathique, d’où le terme presque synonyme de bêta-sympathomimétique (abréviation bêta-mimétique). Un médicament bêta-adrénergique dérive de l’adrénaline par allongement et ramification de la chaine azotée (exemple isoprénaline).
Bêta-alanine betaalanine Acide β-aminé naturel, isomère de position de lalanine. Dans cette molécule, le groupe amine est en position β (3) du groupe carboxyle, alors quil est en α sur lalanine. Nexiste pas dans les protéines. Entre dans la constitution de dipeptides comme la carnosine (β-alanyl-L-histidine) et lansérine (β-alanyl-L-NH-méthylhistidine), ainsi que dans lacide panthothénique (vitamine B5) sous forme amide.
Bêta-amyloïde betaamyloide Groupe de peptides de 36 à 43 acides aminés localisés surtout au niveau du cerveau, issus du clivage de la protéine transmembranaire APP (Amyloid Precursor Protein) par action séquentielle de β et γ sécrétases. Les peptides Aβ1-40 et Aβ1-42 sont les formes les plus fréquentes. Aβ1-42 a une tendance particulière à l’agrégation et forme des plaques au sein du parenchyme cérébral au cours de la maladie d’Alzheimer (plaques séniles extracellulaires).
Bêta-bloqueur betabloqueur Classe chimiquement homogène de substances de synthèse capables de bloquer les récepteurs bêta-adrénergiques. Molécule de structure rattachée à celle de ladrénaline soit directement (sotalol, labétalol), possèdant, comme ladrénaline, le groupe Ar-CHOH-CH.
Bêta-carboline betacarboline Cf carboline.
Bêta-carotène betacarotene Cf carotène.
Bétadex betadex Cycloheptakis-(1->4)-(α-D-glucopyranosyl) ou β-cyclodextrine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1070)
Bêta-dicarbonylé betadicarbonyle Composé comportant deux carbonyles séparés par un atome de carbone. Lorsque ce carbone porte au moins un substituant hydrogène, celui-ci est fortement mobile. Les effets électroattracteurs dus aux deux carbonyles fragilisent la liaison CH et, la mésomérie de l’anion qui se forme après le départ du proton le stabilise. La pentane-2,4-dione a ainsi un pK de 9. La structure de ce type de molécules permet l’établissement d’une liaison hydrogène intramoléculaire qui stabilise la forme tautomère céto-énolique à double liaison conjuguée et la rend majoritaire.
Bêta-endorphine betaendorphine Décapeptide dorigine hypophysaire issu par clivage enzymatique dun polypeptide à 31 aminoacides, la pro-opiomélanocortine. Son activité est en rapport avec une structure en T rigide. Cf molécule en T.
Bêta-galactosidase betagalactosidase Famille d’hydrolases catalysant l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le galactose est engagé dans une liaison bêta ; elles agissent sur une grande variété de substrats (glycoprotéines, ganglioside GM1, lactosylcéramide, lactose...) à des pH optimum d’activité différents. Exemples : la β-galactosidase lysosomale qui dégrade le GM1 et dont le déficit conduit à la gangliosidose à GM1 ; la lactase intestinale qui hydrolyse le lactose apporté par l’alimentation et dont le déficit est responsable de « lintolérance au lactose ».Une β-galactosidase est codé par le gène lacZ de l’opéron lactose d’ Escherichia coli et d’autres bactéries de la flore intestinale. Cf lactase.
Bêta-glucosidase betaglucosidase Famille d’hydrolases catalysant l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le glucose est engagé dans une liaison bêta. Exemples : la cellobiase qui hydrolyse le cellobiose, D-Glc- β (1-4) D-Glc, produit de dégradation de la cellulose chez les ruminants grâce à leur microbiote intestinal et dont l’Homme est dépourvu ; la glucocérébrosidase (ou bêta-1,4-glucosidase acide, glucosylcéramidase) qui hydrolyse la liaison entre le résidu de glucose dun glucocérébroside et lunité céramide, et dont le déficit conduit à la maladie de Gaucher. Cf imiglucérase, maladie de Gaucher.
Bêta-glucuronidase betaglucuronidase Enzyme catalysant lhydrolyse des β-glucuronides, présente chez les espèces animales et bactériennes. Au niveau du duodénum, libère des composés glucuronoconjugués éliminés par la bile. La partie non osidique, l’aglycone, peut repasser dans la circulation générale, exemple la bilirubine conjuguée.
Bêta-herpesvirinae betaherpesvirinae Sous-famille des Herpesviridae subdivisée en 4 genres : Cytomegalovirus, Roseolovirus, Muromegalovirus et Proboscivirus.D’autres mammifères (souris, rats, porcs, singes) sont infectés par des espèces de cette sous-famille.
Bêta-histine betahistine Dérivé aminé pyridinique à propriétés agoniste de type H et vasodilatatrices sur la microcirculation labyrinthique.
Bêta-hydroxyacide betahydroxyacide Terme générique pour des substances proches des alpha-hydroxyacides, qui se caractérisent par la présence, entre la fonction alcool et la fonction acide, d’un chaînon carboné supplémentaire.
Bêta-hydroxybutyrique (acide) betahydroxybutyrique CH-COOH, un des trois corps cétoniques formés dans lhépatocyte à partir de lacétylcoenzyme A.
Bétaïne betaine (DCI) Composé zwitterionique ammonium quaternaire hydrosoluble s’accumulant dans le cytosol de plantes soumises à une pression osmotique élevée où il assure la fonction d’osmorégulateur. Proposé sous forme d’hydrate ou de sel (citrate) comme protecteur hépatique et dans le traitement des troubles dyspeptiques.
Bêta-lactamase betalactamase Enzymes présentes chez de nombreuses bactéries, responsables de la résistance de celles ci aux antibiotiques de la famille des β-lactamines qui comprend des pénicillines et des céphalosporines. Ces β-lactamases, portées par des gènes de résistance (plasmides, transposons ou intégrons), chromosomiques ou acquis, hydrolysent la liaison amide du cycle β-lactame de la molécule dantibiotique, entraînant la perte dactivité.On dénombre plus de 400 β-lactamases dont plus de 200 sont dits « à spectre étendu » (BLSE), capables d’hydrolyser les pénicillines, les céphalosporines de première, deuxième, troisième et quatrième génération, ainsi que l’aztréonam. Certaines β-lactamases ont plus d’affinité pour les pénicillines et sont désignées sous le nom de pénicillinases, d’autres pour les céphalosporines et appelées céphalosporinases. Les carbapénèmases sont des bêtalactamases ayant une activité hydrolytique vis à vis des carbapénèmes (imipénème, ertapénème, méropénème).
Bêta-lactame betalactame Cf lactame, bêta-lactamine.
Bêta-lactamine betalactamine Nom générique pour des antibiotiques formant une classe très importante caractérisée par la présence dun cycle β-lactame, tendu et fragile. Obtention par fermentation de champignons du genre Penicillium (pénicillines naturelles), par hémisynthèse (pénicillines hémisynthétiques, céphalosporines) et par synthèse totale (carbapénèmes, monobactames). Action bactériostatique ou bactéricide selon l’espèce bactérienne ; fixation sur des protéines cibles (PLP, protéines de liaison aux pénicillines) entraînant la perturbation de la synthèse du peptidoglycane constitutif de la paroi bactérienne. Activité préférentielle sur des germes à Gram positif pour les pénicillines naturelles, élargie à des germes à Gram négatif pour les dérivés d’hémisynthèse et de synthèse.
Bétalaïne betalaine Pigment azoté dérivé de la phénylalanine, conférant aux plantes qui en contiennent une coloration rouge-violet typique ; remplace les anthocyanes chez la plupart des familles de l’ordre des Caryophyllales (par exemple Amaranthaceae auxquelles appartient la betterave rouge), à l’exception notable des Caryophyllaceae ; ce pigment donne aussi leurs couleurs à certains champignons (par exemple amanite tue-mouches, Amanita muscaria, Hygrocybes).
Bêta-lipotropine (bêta-LPH) betalipotropine Hormone peptidique hypophysaire de 90 acides aminés correspondant à la partie C-terminale du précurseur, la proopiomélanocortine (POMC). Stimule la lipolyse dans ladipocyte par activation de la lipase hormonosensible. Son clivage enzymatique conduit à la β-endorphine et à la β-MSH (melanocyte stimulating hormone).
Bêta-LPH betalph Cf bêta-lipotropine.
Bétaméthasone betamethasone Dérivé cortisonique se différenciant de lhydrocortisone (ou cortisol) par la présence dune liaison éthylénique en 1,2, dun fluor en 9-alpha et surtout par celle dun reste méthyle en 16-bêta ce qui renforce très fortement lactivité glucocorticoïde.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0312 et 0810 (phosphate sodique de), 0975 (acétate de), 01/2009, 0811 (valérate de), 04/2012, 0809 (dipropionate de).
Bêta-2 microglobuline betamicroglobuline Chaîne polypeptidique de 99 acides aminés constituant la chaîne légère des antigènes dhisto-compatibilité humains HLA de classe I présents à la surface de toutes les cellules nucléées.
Bêtanéchol betanechol Carbamate de bêtaméthylcholine, ammonium quaternaire cholinergique. Parasympathomimétique.
Bêta-oxydation betaoxydation Processus de dégradation de chaînes hydrocarbonées associant plusieurs étapes chimiques dont une oxydation sur le carbone β permettant lélimination dune unité dicarbonée, exemple dégradation complète des acides gras en molécules dacétylcoenzyme A.
Bêta-propiolactone betapropiolactone Lactone utilisée en particulier pour inactiver les virus en vue de la préparation de vaccins et comme désinfectant. Susceptible dêtre cancérigène pour l’Homme.
Bêta-stimulant betastimulant Cf bêta-sympathomimétique.
Bêta-sympathomimétique betasympathomimetique Cf sympathomimétique.
Bétaxolol (chlorhydrate de) betaxololchlorhydratede Bêta-bloqueur adrénergique cardiosélectif de type aryloxypropanolamine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011,1072).
Bétel betel Plante grimpante (Piper betle L., Piperaceae) originaire de Malaisie, cultivée en Inde et dans l’Asie du Sud-Est. Feuille utilisée pour envelopper un fragment de noix d’arec fournie par l’aréquier, en présence d’un alcalinisant (chaux, cendre végétale) et éventuellement de tabac, servant de masticatoire («chique de bétel») provoquant une salivation rouge abondante (hypersalivation due à l’action cholinergique de l’arécoline de la noix d’arec, coloration rouge due à l’oxydation de ses polyphénols). Sensation de bien-être et effet stimulant provoqués par cette mastication ; habitude très répandue s’inscrivant dans des pratiques socio-culturelles très anciennes.
Bétibéglogène autotemcel (beti-cel) betibeglogeneautotemcelbeticel Thérapie génique [6] autologue qui est basée sur l’utilisation d’un vecteur lentiviral auto-inactivant dérivé du virus de l’immunodéficience humaine 1 (VIH-1) [7] codant une forme mutée (TQ-globine est conçue pour corriger le déséquilibre β/α globine dans les cellules érythroïdes des patients atteints de β-thalassémie et a le potentiel d’augmenter l’HbA fonctionnelle adulte et l’Hb totale à des niveaux normaux et d’éliminer la dépendance à l’égard des globules rouges normaux.
Bétotastine (bésilate de) betotastine Antiallergique. Antagoniste non sédatif des récepteurs histaminique H apparenté à la chlorphéniramine et à l’ébastine.
Bétrixaban betrixaban Anticoagulant oral direct de la classe des inhibiteurs du facteur Xa (classe des xabans). Il agit en bloquant sélectivement le site actif de facteur Xa et inhibe, ainsi, la coagulation en empêchant laction du facteur sur la génération de la thrombine (facteur IIa).
Betula betula Cf bouleau.
Betulaceae betulaceae Famille de plantes arborescentes de l’ordre des Fagales, à fleurs rassemblées en chatons unisexués, se distinguant par des fruits généralement entourés de bractées (par exemple noisetier, charme) ou des samares (par exemple bouleau).
Beurre beurre
Bévacizumab bevacizumab Anticorps monoclonal IgG1 humanisé se liant au facteur VEGF-A (vascular endothelial growth factor A), inhibant la liaison de ce dernier à ses récepteurs à la surface des cellules endothéliales et réduisant ainsi l’angiogenèse et la croissance tumorale.Inscrit sur la liste des médicaments essentiels de lOMS.
Béxagliflozine bexagliflozine Composé de la classe des gliflozines, cette petite molécule est un antidiabétique : il inhibe sélectivement le cotransporteur sodium - glucose de type 2 (SGLT2, sodium/glucose cotransporter 2), responsable de la réabsorption d’au moins 90 % du glucose par le tubule rénal proximal. Son action se traduit par une augmentation de l’élimination urinaire du glucose avec, pour conséquence, une baisse de la glycémie (sans risque d’hypoglycémie).Voir : Gliflozine ; Antidiabétique ; Cotransporteur ; Glucose ; Glycémie ; Hypoglycémie ; Diabète. (Cf. canagliflozine, dapagliflozine, empagliflozine, ertugliflozine, gliflozine, tofogliflozine)
Bézafibrate bezafibrate
Bezlotoxumab bezlotoxumab Anticorps monoclonal humain dirigé contre la toxine B de Clostridium difficile. La liaison sur la toxine B se situe sur un épitope de l’un des trois domaines de la toxine, plus précisément dans la partie N-terminale du domaine CROP (Combined repetitive oligopeptides).
BFU-E bfue Progéniteur érythroblastique (unité érythroblastique, départ « jaillissant » de lignée) précoce, proche de la cellule souche pluripotente. En culture, les colonies sont multicentriques et ainsi appelées burst (éclatées). Présentes dans le sang et la moelle, les BFU-E les plus tardives sont sensibles à l’érythropoïétine qui, à partir de ce stade, devient obligatoire pour que la différenciation se poursuive.
BHE bhe Cf barrière hémato-encéphalique.
BHL bhl Balance hydrophile - lipophile.Cf équilibre hydrophile – lipophile.
Biais biais Notion statistique, écart, volontaire ou non, entre une valeur exacte et sa détermination expérimentale. La cause de cet écart peut venir de la méthode de calcul à partir des observations comme dans les conditions de recueil de celles-ci.
Biap biap Bureau International dAudiophonologieCf audiophonologie.
Biapénem biapenem Antibactérien. 1-β-Méthylcarbapénème apparenté à l’imipénème et à l’ertapénème.
Biberon biberon Récipient de forme variable, en verre (stérilisable) ou en matière plastique rigide et transparente, en forme de bouteille à large col permettant la fixation d’une tétine (en caoutchouc ou en silicone), destiné à l’alimentation des nouveau-nés et des jeunes enfants pour remplacer le sein maternel.
Bicalutamide bicalutamide Anti-néoplasique ; anti-androgène non stéroïdien qui inhibe laction de la testostérone et de la dihydrotestostérone par liaison compétitive au niveau du récepteur aux androgènes.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 2196).
Bicarbonate bicarbonatehco HCO éliminé par les poumons.
Bicisate bicisate Dérivé de la cystéine ayant la propriété de chélater Tc et d’en réduire la toxicité.
Biclotymol biclotymol Dérivé chloré du thymol, antiseptique buccopharyngé, respiratoire et cutanéomuqueux.
Bictégravir bictegravir Molécule de synthèse inhibitrice de l’intégrase du virus de l’immunodéficience humaine, actif contre le VIH-1.Cet inhibiteur de transfert de brins de l’intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) se lie au complexe intégrase-ADN viral après que ce dernier ait subi l’étape du processus (3’processing) au cours duquel deux ou trois nucléotides sont retirés d’une (ou des deux) extrémité(s)-3’ pour exposer un dinucléotide CA invariant aux deux extrémités 3’ de l’ADN viral. Linhibiteur possède une affinité plus élevée pour le site catalytique de l’enzyme et déplace l’ADN viral de ce dernier. Le transfert de brin indispensable à la réplication virale ne peut plus se produire.
Biermer (maladie de) biermermaladiede Anémie hyperchrome mégalocytaire avec mégaloblastes dans la mœlle osseuse. L’étiologie est l’absence de sécrétion du facteur intrinsèque gastrique (suite à une gastrite d’origine auto-immune) qui rend impossible l’absorption de cyanocobalamine (vitamine B) alimentaire par lintestin et provoque ainsi un défaut à chaque stade de la division cellulaire des hématies. Les divisions sont alors perturbées, raréfiées, les érythroblastes plus grands.
Bifidobacterium bifidobacterium Genre de bactéries de la famille des Actinomycetaceae, bâtonnets immobiles de forme bifide (en doigt de gant), à Gram positif, anaérobies non stricts, comportant 27 espèces de morphologie variable selon les souches et la nature des milieux de culture. Saprophyte présent particulièrement dans lintestin du nourrisson et dans les fèces.
Bifonazole bifonazole Antimycosique imidazolé dérivé du diphénylméthane, non chloré, à large spectre comprenant les dermatophytes (activité fongicide), les levures, les moisissures, certains champignons et des bactéries à Gram positif (exemple Corynebacterium, Staphylococcus).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012,1395).
Bigaradier bigaradier
Bignoniaceae bignoniaceae Famille rassemblant environ 800 espèces ligneuses des régions tropicales surtout américaines. On cultive fréquemment le catalpa pour sa floraison blanche, ainsi que des espèces du genre Campsis sous le nom de "bignone". Le fruit du saucissonnier, Kigelia africana (Lam.) Benth, est remarquable par sa taille, jusqu’à 60 cm de long ; la calebasse d’Amérique est un fruit provenant du genre Crescentia L.
Biguanide biguanide Composé H qui résulte théoriquement de la condensation de deux molécules de guanidine, avec élimination dune molécule dammoniac.
Bilabié bilabie En botanique, qualifie un calice ou une corolle dont les pièces se soudent en deux ensembles, formant chacun une lèvre ; la famille des Lamiaceae (ex-Labiées) doit son nom à cette caractéristique fréquente, avec une corolle ayant souvent une lèvre supérieure formée de deux pétales, et une lèvre inférieure formée de trois pétales.
Bilan bilan -1) état des comptes indiquant, à un moment donné, la balance de l’actif et du passif d’une entreprise industrielle ou commerciale ;-2) Résultat global ; évaluation d’ensemble. Exemples : le bilan énergétique d’une explosion nucléaire, le bilan thermique d’une réaction chimique, le bilan de santé.
Bilastine bilastine Antiallergique. Antagoniste sélectif des récepteurs histaminique H.
Bile bile Liquide légèrement alcalin sécrété (environ un litre par jour) par les hépatocytes dans les canalicules biliaires, stocké et concentré dans la vésicule biliaire avant d’être excrété dans le duodénum par le canal cholédoque et d’être recyclé vers le foie.
Bilharzie bilharzie Cf schistosoma, bilharziose.
Bilharziose bilharziose Parasitose systémique humaine par l’une des cinq formes pathogènes de Schistosoma. Elle est transmise par pénétration transcutanée de la forme infectante en milieu aqueux contaminé, notamment lors de baignades. Après maturation et migration du germe dans l’organisme, ses œufs se concentrent en granulomes qui déclenchent une forte réaction inflammatoire avec fibrose et réarrangements tissulaires compressifs, notamment au niveau du foie avec hypertension portale (varices œsophagiennes). Fréquente dans les pays tropicaux, cette parasitose qui affecte, dans le monde, près de 200 millions de malades peut provoquer, selon le Schistosome infectant, une forme intestinale avec ou sans complications artério-veineuse, urogénitale, rectale ou génitale.
Bilirubine bilirubine Pigment biliaire jaune rougeâtre résultant de la réduction de la biliverdine issue de la dégradation de lhème de lhémoglobine et autres hémoprotéines.
Bilirubinémie bilirubinemie Concentration plasmatique de la bilirubine qui est inférieure à 17 µmol/L dans les conditions physiologiques. Augmente au cours de diverses affections dorigine extrahépatique (débordement des capacités de transport) ou hépatique (choléstase), ce qui se traduit souvent par un ictère.
Biliverdine biliverdine Pigment biliaire vert formé dans les tissus, majoritairement dans la rate, résultant de louverture et de loxydation de la fraction porphyrinique de lhémoglobine et de la perte du fer et de la globine. Est ensuite réduite en bilirubine qui est éliminée dans lintestin avec la bile.
Biloculaire biloculaire En botanique, caractérise un élément végétal comportant deux loges (par exemple l’ovaire de nombreuses Astéridées est biloculaire, chaque loge correspondant à chacun des deux carpelles).
Bimatoprost bimatoprost Antiglaucomateux. Cet analogue des prostaglandines apparenté à PGF n’agit pas par lintermédiaire de récepteurs aux prostaglandines connus mais mime de façon sélective les effets des prostamides. Il abaisse la tension intraoculaire par diminution de la sécrétion de l’humeur aqueuse.
Bimékizumab bimekizumab Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline IG1‑κ, qui se lie et neutralise, à la fois et de façon synergique, l’interleukine‑17A (IL‑17A) et linterleukine‑17F (IL‑17F). Ces deux interleukines, via leurs récepteurs présents sur les kératinocytes, les synoviocytes analogues à des fibroblastes, les cellules endothéliales, les chondrocytes et les ostéoblastes, engendrent des processus inflammatoires chroniques qui endommagent de nombreux tissus (psoriasis, arthrite psoriasique…).
Binding binding Terme anglais signifiant « liaison », utilisé internationalement dans le langage scientifique courant.
Binimétinib binimetinib Inhibiteur sélectif des protéine kinases MEK1 et MEK2 (MAPK/ERK kinase) qui jouent un rôle central dans la cascade des MAP kinases MAPK (Mitogen-activated protein kinase) impliquée dans la prolifération et la survie cellulaires et l’angiogenèse (Cf tramétinib).
Bioaccumulation bioaccumulation Processus biologique de concentration d’une substance minérale ou organique (polluante ou non) intégrant, pour un organisme vivant, l’ensemble de ses voies d’exposition à partir de l’air, des eaux, des sols et des aliments.
Bioadhésion bioadhesion Phénomène d’adhésion impliquant une surface biologique, par exemple une muqueuse (mucoadhésion).
Bioalléthrine bioallethrine Cf alléthrine.
Bioamplification bioamplification Processus biologique de transfert et d’accumulation, par voie alimentaire, d’une substance minérale ou organique, polluante ou non, entraînant un accroissement progressif de sa concentration dans les organismes vivants tout au long d’une chaîne trophique.
Biocapteur biocapteur Type particulier de capteur chimique dont le fonctionnement est fondé sur un processus de reconnaissance biochimique. Sa surface se caractérise par la présence d’un composant biologique, le transducteur pouvant être électrochimique (potentiométrique ou ampérométrique) ou colorimétrique.
Biocénose biocenose Ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace naturel défini (le biotope) par exemple lhôte, ses parasites, la microflore et la microfaune commensale ou symbiote quil héberge. Elle concerne des communautés structurées (microorganismes, végétaux, animaux) en relatif équilibre biologique.
Biocharge biocharge Contamination microbienne. Population initiale de microorganismes dans un objet ou une préparation avant sa stérilisation. La biocharge, pour laquelle une valeur limite dépendant de l’efficacité de la méthode de stérilisation choisie a été fixée, doit être déterminée avant toute stérilisation.
Biochimie biochimie Discipline scientifique qui étudie la constitution moléculaire des structures du vivant et les réactions chimiques qui régissent leurs différentes fonctions. A linterface de la biologie et de la chimie, est en relation étroite avec dautres disciplines (biologie cellulaire, physiologie animale et végétale, microbiologie, immunologie, pharmacologie, toxicologie, génétique).
Biocide biocide 1- adj. Se dit dun effet physique ou dune substance chimique capable de supprimer la vie. 2- n.m. Substance active ou préparation contenant une ou plusieurs substances actives destinée à détruire, repousser ou rendre inoffensifs des organismes nuisibles, à en prévenir l’action ou à les combattre de toute autre manière, par une action chimique ou biologique.
Biocompatibilité biocompatibilite Qualité dun produit ou dispositif qui, administré ou implanté dans un organisme vivant (interaction sang-biomatériaux, tissu-biomatériaux) nentraîne chez ce dernier aucune réaction, effet nocif ou rejet, ou les limite au maximum.
Bioconcentration bioconcentration Processus biologique se traduisant par une augmentation de la concentration d’une substance minérale ou organique (polluante ou non) au sein d’un organisme vivant en milieu aquatique par rapport à sa concentration hydrique.
Biodégradabilité biodegradabilite Aptitude d’un produit à la dégradation par des mécanismes et des réactions de nature biologique.
Biodégradable biodegradable Qualifie toute substance ou matériau pouvant être détruit par laction de micro-organismes vivants extérieurs et se décomposer ainsi en éléments divers dépourvus deffets dommageables sur le milieu naturel (JO du 12 avril 2009).
Biodégradation biodegradation Processus complexe et progressif de dégradation et de simplification moléculaire que subit un produit généralement de nature organique, sous laction de systèmes enzymatiques ou chimiques présents au sein des organismes vivants. Il se traduit par une diminution progressive du nombre datomes de carbone de la molécule.
Biodisponibilité biodisponibilite Quantité et vitesse selon lesquelles une substance active est absorbée, à partir d’une forme pharmaceutique et devient disponible au(x) site(s) daction envisagé(s). Les sites étant peu accessibles et parfois inconnus, l’effet étant le plus souvent systémique, la biodisponibilité est habituellement définie comme la quantité et la vitesse selon lesquelles la substance active atteint la circulation générale ou, plus rarement, selon lesquelles elle est excrétée dans l’urine.
Biodistribution biodistribution Distribution in vivo d’un médicament ou d’un produit à visée diagnostique après son administration.
Biodiversité biodiversite Désigne la diversité biologique, autrement dit la diversité du monde vivant à différents niveaux d’intégration : écosystème, biocénose et ses subdivisions, espèces, individus d’une même espèce, gènes...
Bioénergétique bioenergetique Branche de la biochimie et de la physiologie qui étudie les processus de création, transformation et utilisation de lénergie dans les tissus vivants, notamment dans les cellules. Ces processus sont conformes aux lois de la thermodynamique.
Bioéquivalence bioequivalence Se dit de deux formes pharmaceutiques d’une même substance active, contenant des quantités molaires identiques et présentant la même biodisponibilité, par exemple un médicament princeps et un médicament générique, un médicament de référence et son biosimilaire.
Bioérodable bioerodable Se dit d’une matière qui se dégrade par sa surface selon des processus faisant intervenir des enzymes et/ou dautres agents présents chez les êtres vivants.
Bioéthique bioethique Étude des problèmes moraux posés par les progrès scientifiques dans le domaine de la vie et, particulièrement, dans le domaine médical, tels que la procréation médicalement assistée, les transferts de gènes et modifications du génome humain, les transplantations dorganes.
Bioexemption bioexemption Terme utilisé pour désigner une exemption (dispense) d’étude de bioéquivalence accordée à certaines spécialités.
Biofilm biofilm Communauté multicellulaire structurée plus ou moins complexe, souvent symbiotique, de micro-organismes (bactéries, champignons, algues, protozoaires) adhérant entre eux et à une surface inerte ou vivante, et sécrétant une matrice extracellulaire adhésive et protectrice composée de polymères.
Bioflavonoïde bioflavonoide
Biogalénique biogalenique Terme peu usité. Cf biopharmacie
Biogenèse biogenese Cf biosynthèse.
Bioindicateur bioindicateur Organisme, groupe d’organismes ou écosystème dont la présence, l’état ou le changement d’état renseignent sur certaines caractéristiques de leur environnement physique, chimique, biologique ainsi que sur leurs altérations d’origines naturelle et/ou anthropique.
Bioinformatique bioinformatique Correspond à l’approche in silico de la biologie traditionnelle, c’est-à-dire à l’utilisation de l’outil informatique pour traiter les données de la biologie moléculaire. Ces moyens sont utilisés pour le stockage, la gestion et l’interprétation des données. En l’absence dexpériences, le traitement informatique des séquences peut, par exemple, déceler la fonction biologique potentielle dun gène par la recherche de critères spécifiques (signaux, structures secondaires ou tertiaires...) ou par la recherche de similitudes entre séquences.
Bioisostère bioisostere Qualifie ou désigne, en chimie médicinale, des composés chimiquement différents mais comportant des substituants ou des groupes chimiques suffisamment voisins physiquement et chimiquement pour qu’ils produisent des effets biologiques similaires. Ces substituants (ion, atome, molécule) ont généralement le même nombre d’électrons de valence et sont de même encombrement stérique. ou encore Ar-NH-CO-R et Ar-CO-NH-R (lidocaïne et procaïne).
Bioisostérie bioisosterie
Biologie biologie Science qui étudie les êtres vivants et tous les mécanismes et phénomènes qui régissent leur vie (naissance, croissance et développement, nutrition, reproduction et destruction, rapports avec le milieu ambiant).
Biologiste biologiste Qui pratique la biologie.
Biolot biolot Lot de médicaments destinés aux études de bioéquivalence (ou aux essais cliniques). Doit être fabriqué selon les Bonnes pratiques de fabrication (BPF) et correspondre à 1/10 de la taille du lot final ou à 100 000 unités minimum pour les formes orales solides.
Bioluminescence bioluminescence Phénomène de chimiluminescence se produisant dans des organismes vivants, exemple : émission de radiations lumineuses observée chez quelques bactéries, mollusques, crustacés et certains insectes (lampire, luciole) due à un mécanisme de transformation de l’énergie issue d’un phénomène redox dorigine enzymatique, en énergie lumineuse.
Biomarqueur biomarqueur Caractéristique biologique mesurable liée à un processus normal ou pathologique chez un organisme vivant.
Biomasse biomasse Quantité totale d’une ou de différentes espèces vivantes caractérisant une population ou un milieu (volume, surface) donnés, dans des conditions naturelles ou artificielles.
Biomédicament biomedicament
Biomicrosystème électromécanique biomicrosystemeelectromecanique Type particulier de microsystème électromécanique (MSEM) destiné à l’analyse de matériels biologiques et à diverses applications en biologie et dans le domaine biomédical. Exemple : les biopuces (puce à ADN, puce à protéine) et les laboratoires sur puce, intégrant plusieurs étapes telles que pré-concentration, séparation et détection au sein d’un même dispositif.
Biomimétique biomimetique Cf biomimétisme, synthèse biomimétique.
Biomimétisme biomimetisme Démarche consistant à reproduire artificiellement des propriétés essentielles dun ou plusieurs systèmes biologiques. Lobjectif peut être :4- de sinspirer de lorganisation des écosystèmes ou plus généralement du fonctionnement des êtres vivants pour mieux y intégrer lorganisation et les technologies humaines.
Bionanocapsule bionanocapsule Nanocapsule dont l’enveloppe est à base de L protéine (antigène de surface du virus de l’hépatite B). A leur surface, les bionanocapsules expriment le peptide pré-S1, un ligand spécifique des hépatocytes humains.
Bionique bionique Cf biomimétisme.
Biopharmacie biopharmacie Branche de la pharmacie galénique plus particulièrement concernée par l’influence des caractéristiques physicochimiques de la substance active et des excipients ainsi que par celle de la forme pharmaceutique sur la biodisponibilité, l’efficacité et les effets indésirables éventuels des médicaments.
Bioprécurseur bioprecurseur 1- Précurseur biologique dun constituant endogène. Exemple : le tryptophane est le bioprécurseur de la sérotonine ;2- Substance médicamenteuse ne devenant active quaprès une transformation dans lorganisme (bioactivation). Exemple : la L-DOPA est le bioprécurseur de la dopamine, après transformation par la DOPA-décarboxylase. Le terme prodrogue est à proscrire.
Biopsie biopsie Prélèvement dun fragment de tissu ou dorgane effectué sur un corps vivant en vue dun examen biologique, en particulier histologique (nécropsie : idem sur un organisme mort).
Bioptérine biopterine Cofacteur enzymatique de structure ptéridique synthétisé par l’organisme, actif sous sa forme tétrahydrogénée (5,6,7,8-tétrahydrobioptérine, BH). Cofacteur de monoamine-oxygénases des acides aminés aromatiques, qui catalysent notamment la transformation de la phénylalanine en tyrosine, de la tyrosine en L-dopa, du tryptophane en 5-hydroxytryptophane. Cofacteur des NO-synthases intervenant dans la synthèse endogène du monoxyde d’azote.
Biopuce biopuce
Biorésorbable bioresorbable Se dit d’une matière dont la biodégradation conduit, chez les êtres vivants, à des molécules susceptibles d’être éliminées par les voies naturelles.
Biosimilaire biosimilaire Médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active que le biomédicament de référence déjà autorisé (AMM). Un médicament biosimilaire est censé avoir le même profil de sécurité et defficacité clinique que le médicament de référence et est en général utilisé pour combattre les mêmes maladies. Seul le médecin prescripteur dun médicament biologique de référence peut, après information du patient, le remplacer par un médicament biologique figurant sur la liste des biosimilaires (Cf interchangeabilité).La liste de référence des groupes biologiques similaires est établie et mise à jour par l’ANSM (Article R.5121-9-1 du Code de la santé publique). Cette liste précise, pour chacun de ces médicaments, son nom, son dosage, sa forme pharmaceutique (comprimé ou solution injectable par exemple), le nom du titulaire de lautorisation de mise sur le marché, et, sil diffère de ce dernier, le nom de lentreprise ou de lorganisme exploitant le médicament, sa ou ses indications thérapeutiques, sa posologie et, le cas échéant, les excipients à effets notoires quil contient.
Biosimilarité biosimilarite Terme réglementaire utilisé dans lUnion européenne pour désigner la comparabilité entre un médicament biosimilaire et son médicament de référence. La comparabilité entre eux est le principe scientifique de base du développement dun biosimilaire qui doit être équivalent au médicament de référence sur le plan de la qualité, de la sécurité et de lefficacité.
Biosome biosome Inclusion ou organite à l’intérieur d’une cellule, se perpétuant dans le protoplasme. Exemples : le chromonème, filament axial du chromosome composant chacune des chromatides sœurs, lappareil de Golgi.
Biosphère biosphere Ensemble des compartiments du globe terrestre habités et entretenus par des êtres vivants ; elle comprend la lithosphère (partie superficielle de l’écorce terrestre) et sa surface, l’hydrosphère, et les couches basses de l’atmosphère ; c’est le niveau le plus élevé d’intégration de toutes les échelles du vivant.
Biosynthèse biosynthese Élaboration d’une substance organique, voire minérale, au sein d’un être vivant, en général sous la dépendance d’un réseau de réactions enzymatiques nécessitant une source d’énergie telle que l’adénosine triphosphate (ATP). Le terme s’applique aussi bien aux grandes voies de la biochimie qu’à la formation des substances naturelles.
Biote biote et subst. Ensemble des organismes vivants (plantes, champignons, micro-organismes, animaux…) que l’on trouve dans un biotope (région ou secteur donné) ou chez les humains (par exemple microbiote).
Biotechnologie biotechnologie Ensemble des méthodes ou techniques utilisant des éléments du vivant (organismes, cellules, éléments subcellulaires ou moléculaires, enzymes...) pour rechercher, produire ou transformer des produits ou des processus dans un but spécifique (production de connaissances, de biens, de services).
Biothèque biotheque Collection organisée déchantillons biologiques constituée à des fins dapplications médicales et de recherches scientifiques. Peut être une collection de cellules (cellulothèque), tissus (tissuthèque), tumeurs (tumorothèque), sérums (sérothèque), plasma (plasmathèque), acides nucléiques (ARN, ADN), substances et liquides biologiques divers.
Biothérapie biotherapie Toute forme de traitement faisant intervenir des produits d’origine biologique : thérapie moléculaire, thérapie cellulaire et greffes, thérapie génique ex vivo et in vivo, immunothérapie et vaccins.
Biotine biotine Uréine imidazolique à noyau thiophène synthétisée uniquement par les plantes et les bactéries. La biotine est la vitamine hydrosoluble de petite masse moléculaire, vitamine B8 ou vitamine H. Agissant principalement comme coenzyme de certaines carboxylases (par exemple, pyruvate carboxylase dans la gluconéogenèse hépatique, acétylCoA carboxylase et propionylCoA carboxylase dans la synthèse d’acides gras) elle joue un rôle essentiel dans le métabolisme énergétique des cellules.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1073)
Biotique biotique 1- En rapport avec la vie ou les êtres vivants ; en écologie qualifie une partie des facteurs écologiques intervenant dans un écosystème : ressources alimentaires, prédation, compétition, parasitisme…n.f. 2- Terme proposé par J. de Rosnay (Directeur de la prospective et de l’évaluation, Cité des sciences et de l’industrie, Paris) pour désigner la discipline carrefour résultant du mariage entre biologie et informatique (anglais bioinformatics). Actuellement en plein développement, son domaine concerne principalement les applications de l’informatique aux biotechnologies : machines à traiter l’information génétique (banque de données, programmation et « édition » du langage de la vie), machines à analyser et synthétiser les gènes ou les protéines, compteurs de cellules, trieurs de molécules, ultramicrocircuits à base de semiconducteurs biologiques.
Biot (lois de) biotloisde Lois s’appliquant aux substances capables de faire tourner le plan de polarisation dune lumière polarisée (substances appelées chirales). La première loi stipule que l’angle de rotation du plan de polarisation de la lumière polarisée α est, pour une longueur donde donnée, proportionnel à la concentration de la substance optiquement active c ou à la densité du liquide optiquement actif d : α = [α].l.c ou α = [α].l.d. [α] est un coefficient de proportionnalité (appelé rotation spécifique de la substance) qui dépend de la longueur donde ; l est la longueur du trajet optique ou longueur (épaisseur) de la cellule de mesure. Cette première loi est le fondement de la polarimétrie qui est utilisée pour le dosage de substances optiquement actives telles que les polyols. La deuxième loi indique que l’angle de rotation du plan de polarisation de la lumière polarisée α est inversement proportionnel au carré de la longueur d’onde. D’où l’intérêt de faire des mesures à une longueur d’onde aussi courte que possible.
Biotope biotope Territoire offrant à une ou plusieurs espèces vivantes (microorganismes, animaux, végétaux) des conditions d’habitat (physiques, chimiques, climatiques) adaptées relativement stables, homogènes et équilibrées.
Biotransformation biotransformation Toute modification métabolique dun composé réalisée par un système biologique, essentiellement de nature enzymatique.
Biotropisme biotropisme Propriété de certains organismes (virus, bactéries...) de ne pouvoir se développer que sur des êtres vivants.
Biotype biotype Ensemble des caractères permettant la classification et l’identification de souches bactériennes appartenant à une même espèce bactérienne en fonction de leurs caractéristiques biochimiques.
Biovigilance biovigilance .
Biowaiver biowaiver
Bipéridène biperidene Dérivé de la phénylpropylamine chimiquement voisin du trihexiphénidyle. Anticholinergique.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1074).
Biphasique biphasique Qui comprend deux états ou deux périodes successives.
Bipolaire bipolaire Qui comporte deux pôles.
Biréfringence birefringence Propriété de certains matériaux (cristaux de calcite, quartz) de décomposer un faisceau de lumière naturelle en deux faisceaux polarisés perpendiculaires, dénommés ordinaire et extraordinaire.
Birinapant birinapant Molécule peptidomimétique de synthèse (fondée sur le deuxième activateur de caspases dérivé de mitochondries ou SMAC, pour second mitochondrial-derived activator of caspases), inhibitrice des protéines inhibant elles‑mêmes lapoptose (IAP pour Inhibitor of Apoptosis Proteins) et douée de propriétés antinéoplasiques. En tant que mime de SMAC et inhibiteur des IAP, ce composé peut restaurer et promouvoir lapoptose des cellules tumorales. Les IAP sont surexprimées dans de nombreux types de cellules cancéreuses et exercent leur action antiapoptotique, en se liant aux caspases‑3, ‑7, et ‑9 via leurs domaines IAP répétés du baculovirus (BIR pour baculoviral IAP repeats).
Bisabolène bisabolene Terme désignant trois carbures sesquiterpéniques isomères (α-, β- et γ-bisabolènes) présents dans l’huile essentielle d’une grande variété de plantes.
Bisacodyl bisacodyl Dérivé apparenté au triphénylméthane (avec un noyau pyridine à la place dun noyau benzène) qui augmente la motricité colique et la rétention intestinale deau, délectrolytes et de protéines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0595).
Bisannuel bisannuel En botanique, qualifie une plante qui effectue son cycle de vie sur deux ans, ne développant la première année que ses feuilles, fleurissant et fructifiant la deuxième année, et mourant à la fin de celle-ci (par exemple la betterave, la digitale pourpre).
Bismuth bismuth , élément métallique blanc jaunâtre de la 15Lorganisme humain, en absence de traitement, renferme très peu de bismuth ; sa concentration plasmatique est inférieure à 1 μg/L.
Bisoprolol (fumarate de) bisoprolol Bêta-1 bloqueur sans activité sympatho-mimétique intrinsèque, cardiosélectif de type aryloxypropanolamine.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 1710).
Bisphénol A (BPA) bisphenolabpa Composé chimique de synthèse utilisé dans la fabrication des plastiques alimentaires, polycarbonates et résines époxy qui entrent principalement dans la composition des biberons, canettes, boîtes de conserve et bouteilles d’eau.Le BPA appartient au groupe de substances chimiques dénommées xénoœstrogènes ou perturbateurs endocriniens (endocrine disruptors) qui, selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, sont « des substances ou des mélanges exogènes, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)-populations. »
Bisphosphonate bisphosphonate Analogue structural de synthèse du pyrophosphate : motif de type phosphate-carbone-phosphate avec 2 chaines latérales R. Les bisphosphonates ont la propriété dinhiber lactivité des ostéoclastes, réduisant ainsi la résorption osseuse ; ils stabilisent le cristal osseux en inhibant la dissolution des cristaux d’hydroxyapatite.
Bistorte bistorte Herbacée indigène (Bistorta officinalis Delarbre [= Persicaria bistorta L. = Polygonum bistorta Samp.], Polygonaceae). Rhizome (forme tordue, d’où le nom) riche en tanins. Propriétés veinotoniques, antidiarrhéiques, astringentes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2384 corrigé 10.0 (rhizome de).
Bistouri bistouri Instrument chirurgical tranchant.
Bithionol bithionol Anthelmintique.
Biuret biuret 1- Composé obtenu par condensation de 2 molécules durée avec élimination dune molécule de NH et les liaisons peptidiques Identique à celui formé avec le biuret.
Bivalirudine bivalirudine Peptide synthétique de vingt amino-acides conçu sur le modèle de la structure de l’hirudine (résidus 53-64) ; antithrombotique, inhibiteur direct de la thrombine.
Bixaceae bixaceae Famille de plantes tropicales de l’ordre des Malvales, avec en particulier le genre Bixa qui rassemble de petits arbres ou arbustes originaires d’Amérique centrale dont le rocouyer (Bixa orellana L.).
Blanc blanc
Blanchiment blanchiment Faire en sorte que quelque chose (objet, groupe...) devienne plus blanc.
Blaste blaste Suffixe indiquant le caractère jeune, immature dune cellule (exemple : myéloblaste) ou encore le caractère de construction dun tissu (exemple : ostéoblaste).
Blastique blastique Qui se rapporte à un blaste ou qui indique la transformation en une cellule plus jeune. Cf transformation blastique.
Blastocyste blastocyste Stade du développement embryonnaire précoce des Mammifères, au moment de la nidation (fin de la 1 semaine chez lHomme), au cours duquel la morula se creuse d’une cavité, le blastocèle. Comporte des cellules du trophoblaste, à lorigine des structures extra-embryonnaires et des cellules formant le bouton embryonnaire qui donne naissance à lembryon.
Blastocystis blastocystis Protozoaire discret, cosmopolite, saprophyte de la région cæcale de lhomme, devenant parasite en cas dimmunodéficience (B. hominis). Est également isolé à partir déchantillons fécaux de nombreux mammifères, dans les déjections de volailles et dans le tube digestif de certains serpents.
Blastocyte blastocyte
Blastomère blastomere Cellule qui résulte des premières divisions de l’œuf fécondé ou zygote.
Blastomyces blastomyces Genre de micromycète classé dans les Gymnoascaceae, la forme sexuée étant connue. En culture, filaments cloisonnés avec conidies.Blastomyces dermatitidis (téléomorphe Ajellomyces dermatitidis) est lagent de la blastomycose nord-américaine. Dans sa forme parasitaire, aspect de cellules levuriformes sphériques, plurinucléées. Contamination le plus souvent par inhalation.
Blastomycètes blastomycetes Classe de champignons levuriformes se reproduisant par bourgeonnement (exemple levure de bière et Candida), du sous-embranchement des Deuteromycotina.Deux familles Cryptococcaceae (exemple genres Candida, Cryptococcus) à lorigine de maladies parasitaires. Sporobolomycetaceae, genre Sporobolomyces, dont deux espèces, S. roseus et S. salmonicolor, sont très répandues sur les feuilles des arbres et utilisées en homéopathie.
Blastomycose blastomycose Mycose causée par un champignon de la classe des blastomycètes.
Blastospore blastospore Spore fongique naissant par bourgeonnement dun élément préexistant.
Blé ble Céréale (Triticum aestivum L., Poaceae ex-Graminées) dont le fruit (caryopse) est un constituant majeur de l’alimentation dans de nombreuses régions du globe.
Blennoragie blennoragie Infection sexuellement transmissible (IST) par Neisseiria gonorrhoeae. Chez la femme elle se manifeste par une vulvite, cervicite, voire métrite indolores pouvant se compliquer de salpingite, chez lhomme par un écoulement urétral purulent et douloureux.Ces symptômes sont similaires et à différencier de ceux provoqués par Chlamydia, Trichomonas ou par des parasites fongiques (Candida) transmis eux aussi par voie sexuelle.
Bléomycine bleomycine Antibiotique cytostatique obtenu par fermentation de souches de Streptomyces verticillus ; mélange de plusieurs glycopeptides basiques apparentés parmi lesquels la bléomycine AInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0976 (sulfate de).
Blépharite blepharite Pathologie des paupières, marquées par une rougeur, un gonflement et des dépôts de croûtes de mucus à la racine des cils. L’étiologie peut être allergique, infectieuse ou traumatique.
Blépharospasme blepharospasme Spasme involontaire des muscles orbiculaires qui se manifeste par la fermeture unilatérale ou bilatérale des paupières, plus longue qu’un simple clignement des yeux. Les causes sont diverses (trouble du sommeil, stress, complications de maladies) ; il peut être aussi d’origine médicamenteuse (benzodiazépines, antiparkinsoniens).
Bleu bleu
Bleuet bleuet Herbacée messicole indigène (Cyanus segetum Hill, = Centaurea cyanus L., Asteraceae ex-Composées). Capitule floral contenant des anthocyanosides et un polyoside galacturonique ; propriétés anti-inflammatoires modestes.
Blinatumomab blinatumomab Anticorps monoclonal bispécifique recombinant, à simple chaîne anti‑CD19/anti‑CD3, avec des propriétés immunostimulantes et antinéoplasiques. Il possède, en effet, deux sites de reconnaissance antigénique, lun visant le complexe CD3, groupe de glycoprotéines présentes à la surface des cellules T et qui se lient au récepteur des cellules T (TCR pour T‑cell receptor), dune part, lautre, le CD19, antigène associé à la tumeur surexprimé à la surface des cellules B, dautre part. Le rapprochement des cellules B (CD 19) et des cellules T cytotoxiques des lymphocytes T helper, provoque la mort des lymphocytes B CD19‑positifs.
Blister blister
Bloc bloc Masse pesante, constituée dun seul tenant. Instrument de torture en bois à charnières dans lequel on serrait les pieds des condamnés.
Blocage de l’expression d’un gène blocagedelexpressiondungene Ensemble de mécanismes épigénétiques qui aboutissent à l’absence d’expression d’un gène, indépendamment de sa propre régulation.
Blonansérine blonanserine Antipsychotique. Appartient au groupe des antipsychotiques de seconde génération (encore appelés antipsychotiques atypiques) et se comporte comme un antagoniste mixte des récepteurs D à la sérotonine.
Blush blush
BNP bnp
Bocal d'aspiration bocaldaspiration Dispositif permettant de recueillir les fluides intracorporels par dépression. Généralement constitué d’un bol rigide contenant une poche à usage unique (réservoir). Cf redon, Cf drainage.
Bocéprévir boceprevir Inhibiteur de la protéase NS3/4A du virus de lhépatite C de génotype 1.
Bois bois Tissu conducteur de la sève brute ou sève ascendante, qui circule depuis les racines jusqu’aux bourgeons et aux feuilles ; le bois caractérise les plantes vasculaires (Ptéridophytes et Spermaphytes) ; il est issu du cambium ; le bois assure également un rôle de soutien grâce à ses constituants lignifiés (trachéides, vaisseaux, fibres) ; la lignine est colorée en vert par la méthode de double coloration.
Boisson boisson Tout liquide pris par la bouche.
Boîte de branchement d’un intron boitedebranchementdunintron Courte séquence de nucléotides qui est reconnaissable par l’épissosome autour du point de branchement d’un intron.
Boîte quantique boitequantique
Bol bol
Bolaamphiphile bolaamphiphile Qualifie ou désigne un composé amphiphile possédant deux extrémités très polaires hydrophiles, séparées par une longue chaîne, en principe hydrophobe. Ces molécules, capables de s’auto-assembler sous forme de sphères, disques ou vésicules sont des tensioactifs.
Boldine boldine Alcaloïde isoquinoléique à squelette aporphine présent dans le boldo, principalement dans les écorces à partir desquelles il est extrait. Puissantes propriétés antioxydantes ; antagoniste non sélectif des récepteurs dopaminergiques DInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2020, 2971.
Boldo boldo Petit arbre dioïque du Chili (Peumus boldus Molina, Monimiaceae). Feuille contenant de nombreux alcaloïdes isoquinoléiques dont la boldine (qui contrairement à une opinion encore répandue n’y est pas l’alcaloïde majoritaire), des composés polyphénoliques abondants (flavonoïdes, oligomères proanthocyanidoliques) et une huile essentielle (potentiellement toxique en raison de la présence en quantité notable d’un peroxyde monoterpénique convulsivant, l’ascaridole). Activités cholérétique et spasmolytique imparfaitement démontrées ; action puissamment antioxydante, inhibitrice de l’action peroxydante des radicaux libres, hépatoprotectrice. Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1396 corrigé 10.0 (feuille de) et 04/2016, 1816 (extrait sec de feuille de).
Boletus boletus Genre de champignons contenant de nombreuses variétés comestibles et savoureuses, les cèpes, dont fait partie le groupe des Boletus edulis (Cèpe de Bordeaux). Contient aussi des espèces au goût amer et immangeables tel le Boletus calopus. Contient enfin des espèces toxiques quoique rarement mortelles tel le Bolet Satan (Boletus satanas)
Boltzmann (constante de) boltzmannconstantede Relation proposée entre l’entropie thermodynamique S et W, le nombre de configurations microscopiques supposés équiprobables (micro-états) réalisant un macro-état observable à l’échelle macroscopique. Cette relation s’écrit S = k.lnW, k étant le facteur de Boltzmann égal à 1,38.10 (joule par kelvin).
Boltzmann (loi de) boltzmannloide Loi exprimant, dans un système en équilibre, la probabilité pour qu’une molécule occupe, du fait de l’agitation thermique et à la température T, un niveau d’énergie donné.
Bolus bolus
Bombésine bombesine Neuropeptide de 14 acides aminés, extrait de la peau de certains batraciens et dont l’équivalent chez l’Homme est le peptide libérant la gastrine (GRP, gastric releasing peptide) localisé principalement dans le système nerveux et le tube digestif et qui intervient dans la régulation de la satiété, de la motricité digestive et des sécrétions endocrines et exocrines digestives.
Bonain (mélange de) bonainmelangede Mélange à parties égales de cocaïne, lévomenthol et phénol rendu liquide par la formation d’un eutectique.
Bonnes pratiques bonnespratiques Concept d’apparition relativement récente recouvrant des normes et des règles destinées à améliorer la qualité de lexécution des diverses activités professionnelles. En pharmacie, ensemble d’exigences ou de recommandations sappliquant à toutes les étapes qui précèdent lobtention d’un produit de santé par l’utilisateur final (essais pré-cliniques, fabrication ou préparation, distribution en gros, dispensation...) et à toutes celles relatives à son utilisation (pharmacovigilance, essais cliniques…).
Bon usage des médicaments bonusagedesmedicaments D’un point de vue clinique et pharmacologique, le bon usage des médicaments peut s’entendre comme l’ensemble des conditions garantissant a priori, tant au niveau de l’individu que de la société, des rapports bénéfice/risque et coût/efficacité optimisés. Cette optimisation implique :- le respect de la prescription et/ou des règles d’usage par le patient (observance).
Boraginaceae boraginaceae Famille rassemblant 2 650 espèces surtout herbacées, annuelles (par exemple, bourrache) ou vivaces (par exemple, consoude), ainsi que quelques ligneuses dans les régions tropicales (par exemple Cordia) ; plantes souvent couvertes de poils rugueux, et caractérisées par une inflorescence généralement en cyme scorpioïde ; fleurs à corolle gamopétale souvent bleue mais dont la couleur varie selon la maturité de la fleur ; de nombreuses espèces (par exemple, consoude, héliotropes...). Certaines élaborent des alcaloïdes pyrrolizidiniques hépatotoxiques ; quelques-unes sont tinctoriales par la présence de naphtoquinones (par exemple, orcanette, Alkanna tinctoria Tausch) ; beaucoup sont très mellifères.
Borax borax Tétraborate de sodium décahydraté (NaO). Tampon primaire de l’échelle NBS (National Bureau of Standards), pH (25 °C, 0,01 mol/kg) = 9,18. Antiseptique léger, doué en outre de propriétés astringentes et détergentes.
Bordetella bordetella Genre de bactéries constitué des espèces Bordetella pertussis, Bordetella parapertussis, Bordetella bronchoseptica et Bordetella avium. Coccobacilles immobiles, à Gram négatif (coloration bipolaire), asporulés, capsulés, aérobies, de culture délicate sur milieu gélosé au sang.
Bordet-Wassermann (réaction de) bordetwassermannreactionde Réaction de fixation du complément avec hémolyse.
Bore bore , seul élément non-métal de la 13 période de la classification périodique.
Borique (acide) borique B(OH)
Bornholm (maladie de) bornholmmaladiede Myalgie épidémique par infection à Coxackie B. Sémiologie clinique avec fièvre, céphalée, douleurs articulaires et thoraciques intenses par nécrose des muscles intercostaux.
Borrelia borrelia Genre de bactérie de lordre des Spirochaetales, en hélice, mobile, microaérophile, se colorant facilement par la fuchsine, par le colorant de Giemsa et après imprégnation argentique, cultivable uniquement sur des milieux spéciaux. Principales espèces responsables dinfections endémiques ou épidémiques, en particulier des fièvres récurrentes, transmises à lHomme par des arthropodes vecteurs : Borrelia burgdorferi transmis par des tiques et responsable de la maladie de Lyme, espèce cosmopolite isolée en 1983, ayant pour réservoir les oiseaux et les mammifères de forêt parasités par les tiques.
Borréliose borreliose Nom générique pour des affections dues à plusieurs espèces de Borrelia. La borréliose tropicale (synonyme fièvre récurrente) à Borrelia recurrentis qui est transmise par les morsures de tiques ou des poux. Épidémique en Afrique sub-saharienne et en Amérique Latine, sa sémiologie clinique est marquée par des crises récurrentes avec fièvre, frissons, anorexie, nausées, vomissements, anémie, photophobie, myalgies et arthralgies. La crise intercurrente persiste généralement de trois à six jours, puis la rechute intervient 7 à 10 jours plus tard. La borréliose par Borrelia burgdorferi qui provoque la maladie de Lyme marquée par une éruption inflammatoire accompagnée de fièvre avec un érythème, des arthrites affectant les grosses articulations et plus rarement par des atteintes nerveuses. Elle est transmise aux chasseurs ou promeneurs par les morsures de tiques notamment en forêt de Belgique, de France ou de Suisse où elle constitue une pathologie épidémique. En Alsace, la maladie de Lyme est endémique.
Bortézomib bortezomib Dérivé dipeptidique de l’acide boronique (acide borique porteur dun groupe alkyle ou aryle), inhibiteur réversible du protéasome 26 S, un complexe protéasique de grande taille qui dégrade les protéines ubiquitinylées. En bloquant la protéolyse ciblée, le bortézomib perturbe différentes voies de signalisation conduisant à l’arrêt du cycle cellulaire, à l’apoptose et à l’inhibition de l’angiogenèse. Il inhibe également le facteur NF-κB, une protéine activée constitutivement dans certains cancers.
Bosentan bosentan Antagoniste mixte des récepteurs dendothéline-1 de type A (ET.
Bosutinib bosutinib Dérivé synthétique de quinolone qui est un inhibiteur de tyrosine kinases de 3ème génération, visant à prévenir l’autophosphorylation des kinases Abl (Abelson) et Src (sarcoma) notamment pour conduire à l’arrêt de la croissance cellulaire et à l’apoptose de cellules tumorales (hémopathies et tumeurs solides). Il posséderait également des propriétés inhibitrices vis-à-vis des histones-désacétylases.
Bothridie bothridie Nom de chacune des deux ventouses allongées, lune dorsale, lautre ventrale que possède le scolex (extrémité céphalique) du bothriocéphale et qui constituent lorgane de fixation du cestode à la paroi intestinale de lhôte.
Bothriocéphale bothriocephale Parasite de lintestin appartenant à la classe des Cestodes. Cf Diphyllobothrium et Diphyllobothriaceae. Adultes pouvant atteindre plus de 10 m de long avec plus de 3000 proglottis. Œufs immatures émis par les proglottis (plus d’un million d’œufs par jour et par parasite.
Botulique botulique
Botulisme botulisme Affection neurologique grave provoquée par Clostridium botulinum, consécutive à lingestion daliments contaminés par la toxine de cette bactérie. Des 8 types toxiniques identifiés, désignés de A à H , 4 sont pathogènes pour l’Homme, les types A, B , E et F. Après une incubation variable, 18 heures à 8 jours, le botulisme est marqué par des symptômes de nature anticholinergique ; une paralysie flasque, atonie musculaire propre au botulisme, se développe progressivement avec troubles visuels, dysphagie, dysarthrie, dysphonie, asthénie. En labsence de traitement, la paralysie progressive des muscles respiratoires entraîne la mort.A côté du botulisme d’étiologie alimentaire, par ingestion de toxine préformée, forme la plus courante, existent dautres modes de contamination, une forme infantile due par exemple à l’ingestion de miel ou d’aliments contenant des spores, une forme par contamination de plaies par la bactérie (rare, blessures de guerre), une forme par inhalation de toxine, très rare.
Bouchon bouchon
Bougie bougie
Bouillaud (maladie de) bouillaudmaladiede Maladie décrite en 1836, complication grave dune angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A non traitée ou mal traitée, survenant 15 à 20 jours après linfection amygdalienne initiale. Symptômes : polyarthrite aiguë migratrice guérissant sans séquelles, oligo-arthrite ou mono-arthrite inflammatoire. Complications cardiaques possibles (endocardite, myocardite et/ou péricardite) soit demblée, soit plus souvent lors dune rechute avec risque dinsuffisance cardiaque et de séquelles valvulaires, voire risque vital.
Bouillon blanc bouillonblanc Grande plante herbacée cosmopolite (Verbascum thapsus L., V. densiflorum Bertol. [= V. thapsiforme Schrad.], V. phlomoides L., Scrophulariaceae). Fleur contenant un mucilage.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1853 corrigé 10.0 (fleur de).
Bouleau bouleau Nom désignant des arbres de l’hémisphère nord (Eurasie, Amérique du Nord) appartenant au genre Betula, de la famille des Betulaceae, caractérisés par leur écorce blanchâtre. Feuilles, écorces, bourgeons, sève de deux espèces, le bouleau verruqueux (B. pendula Roth) et le bouleau pubescent (B. pubescens Ehrh.) ont des emplois pharmaceutiques. Présence, en quantités variables selon l’organe, de polyphénols (flavonoïdes, tanins), de triterpènes pentacycliques à squelette lupane (surtout dans l’écorce : acide bétulinique, bétulinol [= bétuline]), d’une huile essentielle riche en salicylate de méthyle (particulièrement abondant dans l’écorce d’une espèce nord-américaine, B. lenta L.). Propriétés diurétiques (emploi traditionnel de la feuille), anti-inflammatoires, cicatrisantes ; l’acide bétulinique a des propriétés cytotoxiques et des dérivés présentent une activité vis-à-vis du virus HIV-1. La feuille de bouleau ne présente pas de toxicité particulière ; en revanche le pollen de bouleau manifeste un potentiel allergisant très important et il est responsable chaque année en France, entre mars et mai selon la région, de nombreux cas de conjonctivites, de rhino-conjonctivites et de crises d’asthme allergiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1174 corrigé 10.0 (feuille de).
Boulimie boulimie Psychonévrose consistant en lingestion excessive et répétitive daliments, au-delà des besoins physiologiques et sans éprouver nécessairement la sensation de faim. Les phases d’ingestion sont suivies de vomissements volontaires ou involontaires. Ce trouble de conduite alimentaire peut intervenir au cours de l’anorexie mentale.
Bourdaine bourdaine Arbuste européen (Frangula alnus Mill. = Rhamnus frangula L., Rhamnaceae) à fleurs blanc verdâtre et à fruits (drupes) rouges puis noirs à maturité. Présence dans l’écorce séchée de la tige et des branches d’anthracénosides à génine anthraquinonique (frangulosides et glucofrangulosides). Propriétés laxatives stimulantes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0025 corrigé 10.0 et 07/2015, 1214 (extrait sec titré de).
Bourdalou bourdalou Terme historique désignant un pot de chambre de forme oblongue pour femme, transportable au cours des déplacements.
Bourgeon bourgeon En botanique, désigne une structure constituée d’un méristème au repos qui est protégé par des feuilles réduites à des écailles ; un bourgeon peut évoluer soit en rameau feuillé, soit en fleur.
Bourrache bourrache Herbacée rudérale indigène (Borago officinalis, Boraginaceae). Limbe des feuilles couvert de poils rudes ; fleur bleu vif. Présence dans les parties aériennes de mucilage et de faibles quantités d’alcaloïdes déhydropyrrolizidiniques (plus abondants dans la feuille). Fleur bénéficiant d’une réputation, non démontrée, de sudorifique, dadoucissant et de diurétique. Graine contenant une huile riche en glycérides d’acides gras insaturés, en particulier acide γ-linolénique.L’huile de bourrache raffinée est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2020, 2105) .
Bourse-à-pasteur bourseapasteur Plante herbacée cosmopolite (Capsella bursa-pastoris (L.) Medik., Brassicaceae ex-Crucifères), dont le fruit (silique) a une forme triangulaire et aplatie rappelant les anciennes sacoches des bergers, d’où le nom de l’espèce. Composition mal connue ; propriétés vasoconstrictrices.
Bout de sein boutdesein Accessoire en matière plastique terminé par une tétine, destiné à être appliqué sur le sein pour faciliter la tétée du nourrisson, en cas de malformation ou de crevasse du mamelon.
Bouteille bouteille
Bouton bouton
Bouveret (maladie de) bouveretmaladiede Cardiopathie avec tachycardie supraventriculaire paroxystique (palpitations ± 190 battements par minute) de survenue et d’arrêt brusque, sans causes particulières. Elle peut compliquer une hyperthyroïdie ou être confondue avec le syndrome de Wolff – Parkinson – White.
Bouveret (syndrome de) bouveretsyndromede Pathologie obstructive de l’estomac ou du bulbe duodénal par migration d’un calcul biliaire le long d’une fistule biliogastrique ou bilioduodénale.
BP bp
BPA bpa Cf bisphénol A.
BPCO bpco
BPF bpf
BPML bplm Cf logiciel de modélisation de processus.
Bracketing bracketing
Bractée bractee Feuille modifiée associée à un pédoncule floral ou à une fleur ; généralement différente des autres feuilles par la taille ou par la pigmentation : son aspect souvent coriace et brillant explique l’étymologie. Une petite bractée est une bractéole ; insérées par plusieurs en un même point, les bractées forment un involucre, les bractéoles un involucelle.
Bradycardie bradycardie Rythme cardiaque lent (inférieur à 60 battements par minute). Symptôme traduisant un désordre circulatoire, une atteinte du système nerveux central ou un effet secondaire du traitement aux β-bloquants.
Bradykinine bradykinine Nonapeptide identifié dans le plasma sanguin danimaux traités par des protéases de venin de serpent. Synthétisé par protéolyse du kininogène sous laction de la kallicréine. Puissant vasodilatateur endothélium-dépendant (récepteurs B qui ne sexpriment quen cas de lésions tissulaire).
Bradypnée bradypnee Rythme anormalement lent de la respiration. L’une de ses étiologies est le froid, l’autre une forte concentration de l’air inspiré en CO.
Bradyzoïte bradyzoite
Brahmi brahmi
Branhamella branhamella Genre monospécifique de la famille des Neisseriaceae. Branhamella catarrhalis : diplocoques immobile, Gram négatif, aérobie strict, agent dotites, sinusites, infections respiratoires basses.
Brassicaceae brassicaceae Importante famille riche de plus de 4000 espèces, principalement des herbes, caractéristiques par leurs fleurs à 4 pétales en croix (d’où l’ancien nom de crucifères), leur androcée tétradyname, et leur fruit qui est une silique ou une silicule. Un autre caractère homogène est l’élaboration de glucosinolates qui, sous l’action d’une enzyme (la myrosinase) sont transformés en isothiocyanates ou sénévols, volatils et responsables de l’odeur forte et du goût prononcé de ces plantes.
Brémélanotide bremelanotide Heptapeptide cyclique de synthèse, analogue de lhormone mélanotrope, la mélanocortine (ou α-MSH, melatonine-stimulating hormone). Agoniste non sélectif des 5 récepteurs identifiés de la mélanocortine, à lexception du récepteur MC2, il reproduit les diverses actions physiologiques de lhormone (synthèse de mélanine, implication dans le désir sexuel,...).
Brentuximab védotine brentuximabvedotine Composé obtenu par couplage (liaison peptidique) d’un anticorps monoclonal qui se lie au cluster de différenciation CD30 présent à la surface de cellules lymphomateuses, et d’une molécule cytotoxique, la monométhylauristatine E.Après internalisation, le complexe est hydrolysé dans les lysosomes, libérant l’auristatine qui interagit avec le systèmes tubulines – microtubules. Cf dolastatine, védotine.
Brevet brevet Titre de propriété industrielle délivré par lÉtat à lauteur dune invention pour lui en assurer la protection et le droit exclusif dexploitation pendant un temps donné (20 ans en France).
Brévétoxine brevetoxine Phycotoxine produite par une Dinophyceae originaire du Golfe du Mexique, Karenia brevis (Davis) G. Hansen and Moestrup ; propagée par les invertébrés marins mais aussi par les embruns, elle est responsable d’intoxications, chez les oiseaux marins mais aussi chez l’Homme, se manifestant par des troubles neurologiques. Son action touche, en particulier, la fibre nerveuse myélinisée et la jonction neuromusculaire squelettique des vertébrés. Sa structure la classe dans les polyéthers cycliques.
Brevibacterium brevibacterium Genre de bacilles à Gram positif, aérobies stricts non pigmentés, apparenté aux corynébactéries. Bactéries de l’environnement, exceptionnellement pathogènes pour l’homme.
Brevundimonas brevundimonas Genre de bacilles à Gram négatif, non fermentaires, mobiles, oxydase positive, exceptionnellement pathogènes pour l’homme.
Brexanolone brexanolone Dénomination du produit pharmaceutique constitué de 3α,5α-tétrahydroprogestérone (3α,5α-THP) ou alloprégnanolone, le principal métabolite endogène de la progestérone., en exerçant un effet modulateur allostérique positif sur l’action de l’acide γ-aminobutyrique (activités anxiolytique, sédative, anticonvulsivante). Un déficit en THP se traduit par des troubles de lhumeur et un risque majoré de dépression.
Brexpiprazole brexpiprazole Analogue structural de laripiprazole, neuroleptique, modulateur de l’activité de la sérotonine et de la dopamine, agoniste partiel des récepteurs 5-HT.
Brexucabtagène autoleucel brexucabtageneautoleucel Thérapie cellulaire utilisant la technologie des Cellules T-RAC (ou CAR-T cells,chimeric antigen receptor T cells) de deuxième génération. La partie externe, correspondant à la chaîne unique d’un anticorps monoclonal dirigé contre l’antigène CD19 présent notamment sur les cellules de lymphome B et les lymphoblastes B. Le domaine de stimulation intracytoplasmique est le CD28. Le brexucabtagène autoleucel se différencie notamment des autres cellules T-RAC dirigées contre le CD19 (axicabtagène ciloleucel, tisagenlecleucel par le fait que les cellules B contaminant possiblement le produit de leucophérèse sont éliminées avant la modification génétique des lymphocytes.
Brigatinib brigatinib Inhibiteur des fonctions tyrosine kinase à la fois du lymphome anaplasique ALK (Anaplastic lymphoma kinase) et du récepteur du facteur de croissance épidermique EGFR (Epidermal growth factor receptor).Le brigatinib peut être actif dans des cellules cancéreuses résistantes à l’osimertinib caractérisées par la mutation C797S de l’EGFR. Il est coprescrit avec un anticorps monoclonal (cétuximab ou panitumumab) qui cible également l’EGFR.
Brillantine brillantine Produit de coiffage à base huileuse, destiné à faire briller les cheveux. Liquide, la brillantine est constituée d’un mélange d’hydrocarbures (par exemple, paraffine liquide), d’huile végétale (par exemple, ricin) ou d’esters et d’alcools gras; solide, elle est formée d’un mélange d’hydrocarbures (vaseline blanche) et de cires (par exemple, carnauba…).
Brimonidine (tartrate de) brimonidinetartratede Antiglaucomateux. Agoniste αInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 2760). .
Brinzolamide brinzolamide Antiglaucomateux. Puissant inhibiteur de l’anhydrase carbonique à fonction sulfamide et apparenté au dorzolamide.
Brivaracétam brivaracetam Antiépileptique de la classe des racétams, composés à noyau pyrrolidone avec, ici, un groupe 4-n-propyle.De mécanisme daction mal élucidé, ces composés agiraient sur les concentrations calciques intraneuronales en bloquant les canaux calciques et en réduisant la libération du calcium des réserves intraneuronales ; ils agiraient aussi par lintermédiaire de la protéine vésiculaire SV2A qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et lexcrétion cellulaire des neurotransmetteurs.
Broche broche Dispositif médical implantable utilisé en chirurgie orthopédique, constitué d’une tige métallique et destiné à consolider une fracture osseuse ou fixer une articulation.
Brocoli brocoli Plante potagère (Brassica oleracea var. italica Plenck, Brassicaceae ex-Crucifères) d’origine italienne. Présence de glucosinolates décomposables sous l’influence d’une enzyme (myrosinase) en isothiocyanates (sulforaphane) à l’origine d’un effet protecteur à l’encontre de substances cancérogènes.
Brodalumab brodalumab Anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur A de l’interleukine 17 (IL-17RA), empêchant la fixation de l’interleukine et bloquant ainsi son action inflammatoire. Mécanisme différent de celui d’autres anticorps qui se lient à linterleukine 17 utilisés pour le traitement du psoriasis, tel que l’sécukinumab et lixékizumab.
Brodimoprin brodimoprin Antibactérien. Inhibiteur de la dihydrofolate réductase apparenté au triméthoprime.
Brolucizumab brolucizumab Anticorps monoclonal monocaténaire, qui est une immunoglobuline scFv (single‑chain variable fragment), produit dans Escherichia coli, après recombinaison de l’ADN et clonage. Cette protéine de fusion a une très forte affinité pour toutes les isoformes du facteur de croissance de l’épithélium vasculaire de type A (VEGF-A, vascular epithelial growth factor A).Elle est composée de fragments de chaînes lourdes et de chaînes légères, connectés entre eux par un bras de liaison constitué d’un peptide de 21 acides aminés, de 112 à 132 : 21-mère glycyl-tétrakis(tétraglycyl-séryl. La glycine assure la flexibilité nécessaire à la formation de deux ponts disulfures et la sérine, la solubilité. Cette structure permet d’atteindre des concentrations tissulaires en anticorps beaucoup plus élevées quavec des molécules telles que laflibercept, par exemple.
Bromate bromate Base conjuguée de l’acide bromique HBrOO. Réaction très utilisée pour l’analyse des composés organiques par bromométrie.
Bromatologie bromatologie Étude générale, analytique et réglementaire des aliments. Rôle ancien des pharmaciens dans ce champ d’activités, notamment dans le domaine militaire pour l’étude de l’état de fraîcheur des aliments donnés aux armées.
Bromatométrie bromatometrie Méthode titrimétrique fondée sur l’utilisation du bromate de potassium où l’élément brome à l’état d’oxydation +V agit comme oxydant puissant. Le bromate de potassium sert également à générer extemporanément du brome.
Bromazépam bromazepam Cf benzodiazépine.
Brome brome , élément halogène de la 17 période de la classification périodique.
Bromélaïne bromelaine
Bromeliaceae bromeliaceae Importante famille de monocotylédones, riche d’environ 2 000 espèces tropicales et subtropicales presque toutes originaires d’Amérique. Ce sont des herbes acaules, terrestres ou souvent épiphytes (par exemple Tillandsia). Les fleurs vivement colorées sont visitées par des insectes, des oiseaux, parfois des chauves-souris. L’espèce la plus connue est l’ananas.
Bromfénac bromfenac Anti-inflammatoire non stéroïdien. Analogue du kétoprofène et du diclofénac, inhibiteur de la cyclooxygénase avec réduction de la synthèse de prostaglandines.
Bromhexine (chlorhydrate de) bromhexinechlohydratede Aniline dibromée, expectorant, mucolytique par activation de la synthèse des sialomucines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0706).
Bromhidrose bromhidrose Sécrétion d’une sueur nauséabonde.
Bromhydrate bromhydrate Composé résultant de l’action de l’acide bromhydrique sur une amine, selon la réaction :
Bromhydrique (acide) (HBr) bromhydrique Gaz incolore, acide fort dans l’eau. La base conjuguée est l’ion bromure.
Bromocriptine bromocriptine Dérivé hémisynthétique (2-bromo-α-ergocryptine) préparé par bromation de l’α-ergocryptine, un alcaloïde peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle. Agoniste dopaminergique des récepteurs DInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2016, 0596 (mésilate de).
Bromoforme bromoforme Nom usuel du tribromométhane CHBr. Liquide odorant très dense, de saveur douceâtre, altérable à lair.
Bromométrie bromometrie Méthode titrimétrique dans laquelle l’agent titrant est le brome BrLes types de réactions de titrage en cause sont soit une réaction d’oxydation par le brome, soit une substitution électrophile par celui-ci de certains composés organiques aromatiques (phénols, amines, etc.) ou son addition sur une double liaison.
Brompéridol bromperidol Butyrophénone à propriétés voisines de celles de lhalopéridol.
Bromphéniramine (maléate de) brompheniraminemaleatede Antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0977).
Brompton (potion de) bromptonpotionde Préparation d’origine anglaise.
Bromure (Br-) bromurebr Ion, base conjuguée de l’acide bromhydrique.
Bronche bronche Chacun des deux conduits cartilagineux qui, pour apporter lair extérieur, vont de la trachée aux poumons dans lesquels ils se subdivisent en bronches lobaires, segmentaires puis en canaux de plus en plus petits appelés, avec la perte du cartilage, bronchioles ; lensemble formant larbre bronchique. Avec les voies aériennes supérieures et la trachée, les bronches jouent un rôle essentiel dans l’humidification et l’épuration de l’air inspiré.
Bronchiole bronchiole
Bronchiolite bronchiolite Pathologie infectieuse du tractus respiratoire inférieur, survenant plutôt chez le nouveau-né ou le jeune enfant. Elle est marquée par une fièvre modérée, une rhinite avec toux sèche puis grasse, un encombrement bronchique se compliquant par une détresse respiratoire. Elle est souvent d’étiologie virale. Il est décrit une bronchiolite oblitérante chez l’adulte ayant subi une transplantation pulmonaire.
Bronchite bronchite Pathologie pulmonaire inflammatoire de l’épithélium des bronches d’étiologie infectieuse. Elle peut être aiguë ou chronique. Cette dernière fait partie avec lasthme et lemphysème du groupe des bronchopneumopathies chroniques obstructives.
Bronchodilatateur bronchodilatateur Qualifie ou désigne une substance provoquant une relaxation des muscles bronchiques, l’augmentation du diamètre des bronches et permet ainsi d’accroitre le débit aérien. Les bronchodilatateurs comprennent: des agonistes spécifiques des récepteurs bêta-2 adrénergiques des muscles lisses des bronches, à action rapide et brève (par exemple salbutamol, terbutaline) ou prolongée (par exemple formotérol, salmétérol ), administrés sous forme inhalée (dans ce cas pratiquement dépourvus d’effets cardiovasculaires), en injectable SC ou IV ou orale à action prolongée des anticholinergiques (par exemple ipratropium, tiotropium) à action rapide sur les récepteurs muscariniques bronchoconstricteurs et pro-inflammatoires, administrés en inhalation, seuls ou associés à un bêta-2 stimulant les bases xanthiques (théophylline et dérivés) et les inhibiteurs spécifiques des phosphodiestérases de type IV (par exemple roflumilast) agissant sur la contraction des cellules musculaires lisses bronchiques et sur l’inflammation.
Bronchopneumonie bronchopneumonie Inflammation aiguë du parenchyme des bronches et des poumons en réponse à une infection bactérienne ou virale. Elle est marquée par une fièvre avec frissons, une respiration superficielle, une toux et des douleurs thoraciques.
Bronchopneumopathie chronique obstructive bronchopneumopathiechroniqueobstructive Expression générique désignant les pathologies inflammatoires des bronches et des alvéoles pulmonaires qu’elles distendent, provoquant progressivement leur obstruction avec une insuffisance respiratoire chronique.L’étiologie est le tabagisme, l’asthme chronique, les fumées et la pollution atmosphérique.
Bronchospasme bronchospasme Convulsion constrictive et spasmodique de la musculature lisse des bronches, notamment par inhibition des récepteurs adrénergiques α rendant la phase d’expiration respiratoire difficile, sifflante et bruyante (exemple bronchospasme de la crise dasthme, de la bronchite).
Brönsted (théorie de) bronstedtheoriede
Bronzage bronzage Pigmentation naturelle de la couche cornée et de l’épiderme sous l’action des radiations solaires.
Brorphine brorphine Petite molécule de synthèse comprenant trois parties : un groupe 4-bromophénéthyl, une pipérazine et un groupe 1,3-dihydro-2H-benzoimidazole-2-one. Sa structure a quelques ressemblances avec le benzylfentanyl, ou avec le bézitramide, mais ce n’est pas un analogue du fentanyl.Opioïde synthétique puissant récemment découvert à la fois comme substance unique et en association avec d’autres substances, tel le fentanyl et l’héroïne. La disponibilité de la brorphine pose un danger imminent pour la santé publique, avec de graves préoccupations.
Brossette interdentaire brossetteinterdentaire Petite brosse à poils synthétiques, cylindrique ou cylindro-conique, en matière plastique par exemple le chlorure de polyvinyle, utilisée pour les mêmes indications dhygiène bucco-dentaire que les fils.
Brotizolam brotizolam Benzodiazépine à demi-vie courte. Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2197).
Brou brou Désigne chez divers fruits le péricarpe de couleur verte avant de brunir. Par exemple le brou de la noix, fruit du noyer, ou le brou épineux du fruit du marronnier.
Broyage broyage Terme couramment employé pour désigner l’ensemble des opérations permettant de fragmenter des solides. Englobe les termes de concassage (broyage grossier), pulvérisation (broyage intermédiaire et fin) voire micronisation (broyage ultra-fin). Réalisé à l’aide de différents types de broyeurs, le broyage met en œuvre plusieurs mécanismes tels que percussion, section, attrition, cisaillement.
Broyeur broyeur Outil ou machine utilisé pour l’opération de broyage.
Brucella brucella Genre de la famille des Parvobacteriaceae dont trois espèces pathogènes pour l’Homme (Brucella melitensis, B. abortus, B. suis). Coccobacille très petit, immobile, à Gram négatif, aérobie strict, asporulé, de culture lente sur milieux adaptés. Responsable de la brucellose, véritable anthropozoonose cosmopolite touchant plus volontiers le monde rural. B. melitensis contamine surtout les caprins et les ovins, B. abortus les bovins et B. suis le porc et le lièvre. Souvent inapparente, la maladie animale se manifeste par des avortements chez les femelles et latteinte des glandes génitales chez les mâles. Plusieurs biotypes pour chaque espèce. Contamination de lHomme soit au contact des animaux malades (maladie professionnelle), soit par ingestion de produits laitiers ou de crudités contaminés par du fumier.
Brucellose brucellose Infection aux cent visages due à une espèce du genre Brucella. Anthropozoonose transmise à partir de diverses espèces animales à lhomme qui est un hôte accidentel, soit par voie cutanéo-muqueuse (contact avec un animal infecté ou un objet contaminé), soit par voie digestive (ingestion daliments contaminés par exemple produits lactés, fromages, crudités). Il n’y a pas de transmission interhumaine. Le germe gagne le premier relais ganglionnaire par voie lymphatique, sy multiplie et essaime partout. Premiers symptômes : fièvre intermittente (ondulante), sueurs nocturnes profuses, algies pendant plusieurs mois, provoquant une asthénie intense. Puis phase subaiguë focalisée (ostéite, ostéo-arthrite suppurée, orchite), enfin phase chronique invalidante avec douleurs sacro-iliaques. La gravité de la maladie peut être atténuée par une forte défense immunitaire.
Brugia brugia Genre de nématodes de la famille des Onchocercidae comprenant les espèces Brugia malayi et B. timori pathogènes pour lHomme (agents de filarioses lymphatiques).
Brugia malayi brugiamalayi
Bruit bruit
Brûleur bruleur Appareil assurant la combustion d’un combustible après mélange avec un comburant le plus souvent gazeux par exemple l’oxygène de l’air.
Brûlure brulure Lésion cutanée produite par l’action d’une flamme ou de la chaleur (brûlure thermique), ou d’une substance chimique (brûlure chimique).
Bruton (maladie de) brutonmaladiede
Bruyère bruyere Plante indigène des landes (Erica cinerea L., Ericaceae). Présence, dans les sommités fleuries, de polyphénols (flavonoïdes, proanthocyanidols) ; propriétés diurétiques et modérément antiseptiques urinaires.
Bryologie bryologie Désigne la partie de la botanique qui a pour but l’étude des bryophytes.
Bryone bryone Herbe de la famille des Cucurbitaceae, vivace par une grosse racine fourchue et grimpant par des vrilles opposées aux feuilles et s’enroulant successivement dans un sens puis dans l’autre ; feuilles velues palmatilobées, fleurs verdâtres (espèce dioïque), petites baies rouge-pourpre à maturité.
Bryophyte bryophyte Nom d’un embranchement du règne végétal rassemblant les hépatiques (Hepaticophyta), les mousses (Bryophyta) et les anthocérotes (Anthocerophyta). Tous ces organismes, qui sont souvent pionniers dans les écosystèmes, sont dépourvus de véritables tissus vasculaires et de vraies racines. Ils sont capables de tirer leurs nutriments de l’air et des aérosols. L’alternance de génération montre une dominance du gamétophyte, qui correspond à la partie feuillée ou thalloïde, sur le sporophyte, qui se développe en parasite sur le précédent.
Bubble liposome bubbleliposome Cf liposome chargé de gaz.
Bubon bubon Terme ancien désignant une inflammation ganglionnaire due à une infection tuberculeuse, gonococcique ou de la peste.
Bubonique bubonique Cf peste bubonique.
Büchner (entonnoir de) buchnerentonnoirde Entonnoir en porcelaine muni d’une plaque perforée devant recevoir un papier-filtre et le supporter lorsqu’est appliquée une pression négative à son orifice inférieur.
Buchu buchu Arbuste originaire dAfrique du Sud, Agathosma betulina Pillans (synonyme Barosma betulina Bartl.& Wendl. et espèces voisines, Rutaceae). Présence dans la feuille de flavonoïdes et d’une huile essentielle dont l’odeur spécifique est due à des dérivés soufrés ; propriétés diurétiques et faiblement antiseptiques urinaires.
Budd-Chiari (syndrome de) buddchiarisyndromede Pathologie hépatique multifactorielle non cardiogénique, par obstruction veineuse du flux sanguin hépatique. Cette obstruction d’étiologie thrombotique ou non des veines hépatiques et de la veine cave peut parfois concerner la veine porte. Elle n’est pas à rattacher à une famille de syndromes veino-occlusifs. Le déficit en drainage efférent veineux d’un territoire hépatique conduit à : - sa congestion - sa nécrose cellulaire avec fibrose puis cirrhose - une hypertension portale avec développement d’une circulation collatérale du foie - une ascite. Le foie douloureux peut être le siège d’une ischémie aiguë transitoire conduisant à une insuffisance hépatique souvent associée à une insuffisance rénale fonctionnelle.
Budésonide budesonide Cétal cyclique de la 16α-hydroxy-prednisolone, glucocorticoïde de synthèse anti‑inflammatoire.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS (seul et associé au formotérol) et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 1075).
Budipine budipine Antiparkinsonien. Diphénylpipéridine qui agirait par blocage des transmissions muscarinique et glutamatergique des récepteurs NMDA.
Bufadiénolide bufadienolide Structure stéroïdienne à 24 atomes de carbone substituée en C-17 par une lactone à six chaînons (δ-lactone) di-insaturée (pentadiénolide). Squelette des génines (par exemple scillarigénine, synonyme scillarénine) de certains hétérosides cardiotoniques présents notamment dans la scille et les hellébores.
Buflomédil (chlorhydrate de) buflomedil Dérivé de léther triméthylique du phloroglucinol, à chaîne aminée et cétonique. Doué de propriétés spasmolytiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1398).
Bufoténine bufotenine Alcaloïde indolique dérivé de la tryptamine présent dans la peau de certains batraciens (crapauds), dans des champignons et dans les graines d’arbres sud-américains, en particulier Anadenanthera colubrina (Vell.) Brenan et A. peregrina (L.) Speg., Fabaceae ex-Légumineuses ; également présente dans le sang et l’urine de patients souffrant de certaines maladies mentales (schizophrénie). Propriétés hallucinogènes.
Bugrane bugrane Herbacée épineuse indigène (Ononis spinosa L., Fabaceae ex-Légumineuses). Présence dans la racine d’isoflavonoïdes (formononétine, génistéine…) et de triterpènes ; propriétés diurétiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1879 corrigé 10.0 (racine de).
Buis buis Nom d’arbustes (environ 50 espèces) de la famille des Buxaceae à feuilles persistantes coriaces dégageant une odeur caractéristique, petites fleurs verdâtres (plante monoïque) ; le fruit est une capsule se terminant par 3 cornes.
Bulaquine bulaquine Antipaludique, dérivé de la primaquine.
Bulbe bulbe Organe végétatif renflé, en général souterrain, comprenant une tige très courte (le plateau) dont le bourgeon terminal est protégé par des feuilles charnues non chlorophylliennes : ces dernières sont dites tuniquées lorsqu’elles sont charnues (par exemple oignon) ou écailleuses dans le cas contraire (par exemple lis) ; il existe enfin des bulbes pleins, correspondant à la base renflée de la tige (par exemple colchique). La présence de ce type d’organe caractérise les géophytes à bulbe.
Bulbeux bulbeux En botanique, qualifie un végétal qui possède un véritable bulbe ou un organe renflé comme un bulbe (par exemple, renoncule bulbeuse).
Bulle bulle Cf point de bulle.
Bulletin bulletin
Bumétanide bumetanide Sulfamide acide, diurétique de l’anse. Comme le furosémide, ce n’est pas un thiazidique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1076).
Bungarotoxine bungarotoxine Puissante neurotoxine du venin de Bungare, serpent dInde, qui provoque, même à très faibles doses, une paralysie neuromusculaire par blocage irréversible des récepteurs à lacétylcholine.
Bunsen (brûleur) bunsen Fait partie des nombreux dispositifs de chauffage (produisant des flammes) d’un laboratoire de chimie. Permet d’atteindre des températures modérément élevées (800 °C à 1400 °C). La température atteinte peut être régulée en partie par une arrivée d’air plus ou moins importante. Les combustibles sont le plus souvent le gaz de ville et le gaz naturel.
Bunyaviridae bunyaviridae Famille du groupe des arbovirus, à ARN monocaténaire, à génome circulaire et de longueur comprise entre 11 et 19 kilobases. Plus de deux cents Bunyaviridae groupés en trente groupes sérologiques et rattachés à quatre genres : Bunyavirus, Nairovirus, Phlebovirus, Uukavirus. Les plus redoutables sont les virus de lencéphalite de Californie, de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, des fièvres à phlébotomes et de la fièvre de la vallée du Rift.
Buparlisib buparlisib Inhibiteur spécifique et actif, par voie orale, de la famille des phosphatidylinositol‑3‑kinases (PI3K) de classe I, ayant un potentiel antinéoplasique. Il inhibe plus spécifiquement la PI3K de classe I qui forme le nœud de communication dans la signalisation intracellulaire PI3K/AKT, en entrant en compétition avec le cofacteur ATP, ce qui stoppe la production du messager secondaire, le phosphatidylinositol-3,4,5‑triphosphate, conduisant à larrêt de la croissance tumorale et à la mort des cellules tumorales visées.
Bupivacaïne bupivacaine Anesthésique local le plus puissant actuellement utilisé. Réservée à lusage hospitalier, elle est indiquée dans les rachianesthésies, les anesthésies péridurales et certains blocs périphériques. Il est également possible de linjecter en infiltration dans les sites opératoires pour diminuer les douleurs jusquà vingt heures après la chirurgie.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2013, 0541 (chlorhydrate de).
Buprénorphine buprenorphine Dérivé morphinique obtenu par hémisynthèse à partir de la thébaïne ; agoniste partiel des récepteurs opioïdes μ. Puissant analgésique morphinique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2009, 1180 et 1181 (chlorhydrate de).
Bupropion bupropion (RS)-1-(3-chlorophényl)-2-(tertbutylamino) propan-1-one. Inhibiteur sélectif de la recapture neuronale de la noradrénaline et de la dopamine.
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) bureauderecherchesgeologiquesetminieresbrgm Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle des ministères chargés de la Recherche, de l’Écologie et de l’Économie. Il a été créé, en 1959, à la suite de la fusion de plusieurs établissements géologiques et miniers français, en faisant l’établissement public français de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol, dans une perspective de développement durable. Aujourd’hui, dénommé Service géologique national, ses missions sont de comprendre les phénomènes géologiques et les risques associés, de développer des méthodologies et des techniques nouvelles, de produire et de diffuser des données, pour la gestion du sol, du sous-sol et des ressources, et pour mettre à disposition les outils nécessaires à la gestion du sol, du sous-sol et des ressources, à la prévention des risques et des pollutions, et aux politiques de réponse au changement climatique. Le BRGM mène à la fois des travaux de recherche scientifique, d’expertise et d’innovation, en partenariat avec de nombreux acteurs publics et privés.
Burette burette En chimie, dispositif permettant de délivrer des volumes connus d’une solution donnée à une température donnée.
Burkholderia burkholderia Genre de bacilles à Gram négatif non fermentaires, présents dans l’environnement et renfermant des espèces pathogènes pour l’homme, l’animal ou les plantes. Autrefois inclus dans le genre Pseudomonas.
Burkitt (lymphome de) burkittlymphomede Lymphome malin pratiquement toujours associé au virus Epstein-Barr qui déclenche la prolifération maligne d’un clone de lymphocytes B. Fréquence d’une translocation t (8 ; 14) qui active l’oncogène C-myc impliqué dans la prolifération cellulaire. Rencontré surtout chez les enfants africains, il est en France le plus fréquent des lymphomes malins non hodgkiniens de l’enfant. Caractérisé sur le plan clinique par des tumeurs de la face.
Burnett (syndrome de) burnettsyndromede Insuffisance rénale aiguë provoquée par la consommation chronique, simultanée et excessive de lait et boissons alcalines ou une thérapie au long cours par le carbonate de calcium. Il se manifeste par des lithiases calciques articulaires et intra-rénales. La séméiologie biologique montre une alcalose métabolique, une hypercalcémie sans hypercalciurie sans hyperparathyroïdisme ni hypophospsorémie. Non décelée précocement, cette pathologie provoque une insuffisance rénale aiguë qui peut être mortelle dans un tableau de coma urémique.
Burn-out burnout
Burosumab burosumab Anticorps monoclonal recombinant humain, de type IgG1, dirigé contre le facteur de croissance des fibroblastes de type 23, le FGF23 (Fibroblast growth factor 23)), protéine de régulation de l’homéostasie du phosphate et du métabolisme de la vitamine D. Des mutations sur le gène FGF23 situé sur le chromosome X augmentent son expression, conduisant à un rachitisme vitamine-résistant avec hypophosphatémie.
Burseraceae burseraceae Famille de plantes subtropicales et tropicales de l’ordre des Sapindales, comprenant des arbres et arbustes aromatiques, dont l’écorce est caractérisée par des exsudats de résine blanche : c’est la source de l’encens ou oliban (Boswellia carterii Birdw.), de l’opoponax (Boswellia erythraea Engl.), de la myrrhe (Commiphora myrrha (Nees) Engl.) ; c’est aussi la source du guggul (Commiphora mukul (Hook. et Stocks) Engl.), utilisé dans la médecine ayurvédique et dont le principe ou guggulstérone agit sur le récepteur hormonal contrôlant le métabolisme du cholestérol.
Bursite bursite Pathologie rhumatismale par inflammation d’un saccule séreux ou d’une bourse séreuse qui limite la mobilité d’une articulation, le glissement de tendons ou de muscles. Elle concerne les épaules, les coudes, les poignets, les hanches et les genoux. Elle provoque des douleurs brûlantes avec raideurs articulaires et périarticulaires. Son étiologie peut être infectieuse (borrélioses), traumatique ou inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde).
Burst effect bursteffect Cf décharge disruptive.
Buséréline busereline 5-oxo-L-prolyl-L-histidyl-L-tryptophyl-L-séryl-L-tyrosyl-D-O-tert-butylséryl-L-leucyl-L-arginyl-L-prolin-éthylamid.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1077).
Buspirone (chlorhydrate de) buspirone Imide pipéridinique spiranique agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HTInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1711).
Busserole busserole Petit arbrisseau rampant (Arctostaphylos uva-ursi (L.) Spreng., Ericaceae) des régions montagneuses de l’hémisphère nord. Feuille contenant des flavonoïdes, des acides phénoliques, des tanins et des hétérosides phénoliques (en particulier l’arbutoside libérant par hydrolyse de l’hydroquinone à activité antibactérienne).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1054 corrigé 10.0 (feuille de).
Busulfan busulfan Diméthanesulfonate de butane-1,4-diyle :Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0542).
Butacaïne butacaine Dérivé de la procaïne à chaîne latérale allongée, anesthésique local de surface du groupe des amino-esters.
Buténafine butenafine Antifongique topique. Ce dérivé de la benzylamine, apparenté à la terbinafine, bloque létape dépoxydation du squalène lors de la synthèse des stérols chez les champignons. Antifongique à large spectre.
Buténolide butenolide Lactone à cinq chaînons (γ-lactone) α,β-insaturée.
Butibufène butibufene Dérivé analgésique et anti-inflammatoire appartenant à la série des acides arylcarboxyliques. Il est lhomologue supérieur de libuprofène.
Butoconazole butoconazole Dérivé de l’imidazole, antifongique.
Butoforme butoforme Anesthésique local du groupe des orthoformes.
Butyle butyle Désigne exclusivement, en nomenclature systématique moderne, le reste carboné correspondant à la perte d’un hydrogène porté par le carbone terminal du butane, reste autrefois nommé n-butyle ou butyle normal. Le sec-butyle devient alors le 1-méthylpropyle, l’iso-butyle, le 2-méthylpropyle, et le tert-butyle, le 1,1-diméthyléthyle.
Butylhydroxyanisole (BHA) butylhydroxyanisolebha Conservateur antioxydant. 2-tert-butyl-4-méthoxyphénol.
Butylhydroxytoluène (BHT) butylhydroxytoluenebht Conservateur antioxydant. 2,6-di-tert-butyl-p-crésol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0581)
Butylméthoxydibenzoylméthane butylmethoxydibenzoylmethane Substance figurant sur la liste positive des filtres UV que peuvent contenir les produits cosmétiques, constituant l’annexe VI du Règlement européen des produits cosmétiques.
Butyrique (acide) butyriqueacide Acide carboxylique saturé de formule CH-COOH
Butyrophénone butyrophenone Abréviation de fluorobutyrophénone, classe de composés neuroleptiques de formule générale N-CH-F (atome de fluor en para), l’atome d’azote faisant partie d’un hétérocycle pipéridinique lui-même substitué en 4.
Buxaceae buxaceae Petite famille de plantes dicotylédones, appartenant à l’ordre des buxales ; ce sont des plantes ligneuses ou parfois herbacées à feuilles persistantes, des régions tempérées à tropicales ; c’est la famille des buis.
BW bw
Byssinose byssinose Forme de bronchopneumopathie chronique obstructive par exposition professionnelle à des poussières végétales (coton, lin, sisal). Elle peut évoluer par crises d’intensité croissante et provoquer un syndrome pulmonaire obstructif avec distension alvéolaire. Survient chez les travailleurs du textile peignant, cardant et filant le coton.
Bywaters (syndrome de) bywaterssyndromede Insuffisance rénale aiguë consécutive à un écrasement musculaire important. Le relargage humoral de myoglobine par écrasement musculaire provoque une insuffisance glomérulo-tubulaire majeure. Ce syndrome se voit chez les victimes incarcérées ou ensevelies (glissement de terrains, séismes, accident du travail ou de la circulation).
CAARUD caarud
Cabazitaxel cabazitaxel Substance antimitotique hémisynthétique de la classe des taxanes, proche du docétaxel (7,10-O-diméthyldocétaxel) préparée à partir de la 10-désacétylbaccatine III extraite des aiguilles de l’if ; agit en stabilisant le fuseau mitotique par inhibition du désassemblage des microtubules conduisant à un blocage de la mitose et à la mort cellulaire.
Cabergoline cabergoline Composé non naturel à squelette ergoline de structure dérivée des alcaloïdes de l’ergot de seigle. Agoniste dopaminergique DInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1773).
Cabosse cabosse Fruit du cacaoyer ; baie cortiquée à paroi durcie ; il est en position caulinaire (collé sur la tige) et d’assez grande taille (15-20 cm de long sur 10-12 cm de large), sa paroi est colorée en jaune à rouge à maturité et possède des côtes longitudinales verruqueuses. Ce fruit contient 20 à 40 graines ovoïdes ou fèves enveloppées d’une pulpe blanche.
Cabotégravir cabotegravir Petite molécule de synthèse, inhibiteur de l’intégrase du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Il présente une structure carbamoyl pyrimidone lié via un amide à un substituant difluorobenzène, similaire à celle du dolutégravir. En bloquant cette intégrase , le cabotégravir maintient la quantité de VIH dans le sang à un faible niveau. Il ne guérit pas l’infection, mais il peut retarder l’atteinte du système immunitaire et le développement d’infections et de maladies associées au SIDA.
Cabozantinib cabozantinib Inhibiteur de multiples tyrosine kinases (exemple c-MET ou récepteur du facteur de croissance hépatocytaire, VEGFR-2 ou récepteur de facteurs de croissance endothéliale vasculaire-2, RET ou récepteur à fonction tyrosine kinase de facteurs neurotrophiques dérivés de cellules gliales), dont l’action pharmacologique se traduit par une réduction de la croissance tumorale, des processus métastatiques et de la néovascularisation autour de la tumeur.
Cacao cacao Produit obtenu à partir des graines ou fèves du cacaoyer par fermentation (développement de l’arôme) et dessiccation. Appelé aussi cacao marchand. Aromatisant, correctif du goût.
Cacaoyer cacaoyer Petit arbre tropical (Theobroma cacao L., Malvaceae, précédemment Sterculiaceae) fournissant des graines (fèves) qui, après traitements divers, conduisent au cacao, puis au chocolat.
Cachectine cachectine
Cachet cachet Forme galénique solide unitaire décrite dans un brevet, pour la première fois en 1875, par S. Limousin, formée de deux cupules en pain azyme cylindriques et aplaties, soudées par voie humide ou emboîtées l’une dans l’autre.
Cachou cachou Extrait aqueux concentré par ébullition, obtenu à partir d’espèces asiatiques : bois de l’acacia à cachou (synonyme cachoutier), Acacia catechu Willd., Fabaceae, également feuilles et tiges du gambir (synonyme gambier), Uncaria gambir Roxb., Rubiaceae. Très riche en dérivés polyphénoliques du groupe des flavanes, monomères (catéchol et épicatéchol) et polymères de degré de condensation variable (tanins condensés, synonyme tanins catéchiques). Propriétés astringentes et antibactériennes.
Cadavérine cadaverine (NH), diamine toxique du groupe des ptomaïnes, formée par décarboxylation de la lysine par des décarboxylases bactériennes lors de la putréfaction cadavérique ou lors de fermentations intestinales.
Cadhérine cadherine
Cadier cadier Arbuste méditerranéen (Juniperus oxycedrus L., Cupressaceae) dont le bois fournit par pyrogénation un goudron, dit abusivement huile de cade, riche en carbures sesquiterpéniques (δ-cadinène) et en phénols (gaïacol, crésols).
Cadmium (Cd) cadmiumcd Le cadmium est l’élément chimique de numéro atomique 48, de symbole Cd. Le corps simple cadmium est un métal. Le cadmium possède 38 isotopes connus, de nombre de masse variant entre 95 et 132. Le plus abondant est le 114Cd (28,73 % du cadmium naturel) et le moins abondant, le 108Cd (0,89 %).Dans la classification et étiquetage des produits chimiques, CLP (règlement CE no 1272/2008), le cadmium est classé : Cancérogène de catégorie 1B (cancérogène supposé), Mutagène de catégorie 2 (mutagène suspecté), Reprotoxique de catégorie 2 (reprotoxique suspecté).
Cadre cadre Bordure carrée ou non limitant une surface.
Caduc caduc En botanique, se dit généralement des feuilles des arbres qui tombent au sol en automne (arbres à feuilles caduques par opposition aux arbres à feuilles persistantes), mais se dit aussi des pièces du calice des fleurs de certaines plantes se détachant prématurément (exemple : sépales caducs du coquelicot).
Caducée caducee Baguette autour de laquelle s’enroulent deux serpents affrontés et surmontée de deux ailes. Emblème d’Hermès, messager des dieux dans le panthéon grec, ou Mercure, dieu du commerce chez les Romains.
Caduque caduque Membrane provenant de la transformation de la muqueuse utérine secondaire à l’implantation de l’œuf, expulsée avec le placenta pendant la délivrance qui suit l’accouchement.
Caecum caecum Segment initial du côlon (gros intestin), dilaté, en cul de sac, situé au-dessous de l’abouchement iléo-colique. Il reçoit de l’iléon le bol alimentaire. L’appendice iléo-cæcal est appendu au cæcum.
Café cafe Obtenu à partir du fruit du caféier (café en « cerise ») contenant deux graines fournissant le grain de café vert après élimination du tégument. Présence dans le café vert séché de glucides, lipides, protides, acides-phénols (acide caféique, acide chlorogénique) et de caféine (1 % à 3 % et même davantage dans Coffea canephora variété robusta). Café alimentaire obtenu après torréfaction du café vert entraînant en particulier le développement de l’arôme.
Cafédrine cafedrine Analogue de la caféine obtenu à partir de la théophylline par substitution de l’azote-7 par une chaîne correspondant à l’éthylnoréphédrine.
Caféier cafeier Nom générique pour des arbustes ou petits arbres des régions tropicales humides appartenant au genre Coffea, Rubiaceae. Principales espèces : C. arabica L., C. canephora Pierre ex Fröhner, ainsi que des hybrides et dans une moindre mesure C. liberica Bull. ex Hiern. Très largement cultivé pour fournir le café alimentaire.
Caféine cafeine Base purique dérivée de la xanthine (1,3,7-triméthylxanthine) présente dans les graines de caféiers, de kolatiers, du guarana, dans les feuilles du théier et du maté et donc dans les boissons en résultant. Action principalement au niveau du système nerveux central (stimule l’état d’éveil et diminue la sensation de fatigue, mais peut induire à trop fortes doses nervosité et insomnie ; stimule aussi le centre respiratoire bulbaire), sur le système cardiovasculaire (actions inotrope et chronotrope positives) et sur le rein (actions vasodilatatrice rénale et diurétique), notamment par action antagoniste compétitive sur les récepteurs à l’adénosine (analogie de structure).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l’OMS (citrate de) et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2020, 0267 et 0268 (caféine monohydratée).
Caféique (acide) cafeique Acide - phénol (acide 3,4-dihydroxycinnamique) très répandu dans le monde végétal, initialement isolé du café vert. Existe également sous forme d’esters (exemples : acides chlorogéniques, cynarine). Antioxydant et piégeur de radicaux libres.
Cage moléculaire cagemoleculaire Arrangement d’entités moléculaires liées de façon à définir un espace clos pouvant contenir un atome, un ion ou une petite molécule.
Cahier cahier Ensemble constitué par la réunion de plusieurs feuilles.
Cahn-Ingold-Prelog (règles de) cahningoldprelogreglesde Règles de nomenclature qui permettent de déterminer un ordre de préséance arbitraire entre les substituants d’un site stéréogène, utilisée pour l’expression de la stéréochimie des composés chiraux R ou S et des isomères géométriques E et Z. Dans le système CIP, la préséance est accordée au substituant lié au site par l’atome de numéro atomique Z, le plus élevé et ainsi de suite pour les autres substituants. Lorsque deux substituants sont liés au site par un atome identique, on compare entre eux les numéros atomiques des atomes auxquels ils sont eux-mêmes liés. En cas de liaison multiple, on considère que l’atome est lié à autant d’atomes identiques qu’il y a de liaisons (deux pour une double liaison, trois pour une triple).
Caillot caillot Masse spongieuse résultant de l’action de la thrombine sur le fibrinogène soluble qu’elle transforme en fibrine insoluble, à fibres associées par l’action du facteur XIII et enserrant les éléments figurés du sang qui lui donne sa couleur. Parmi eux, au croisement des fibres, les plaquettes, par leurs constituants élastiques, opèrent ensuite la rétraction du caillot avec exsudation du sérum. La coagulation du sang limite et même arrête les hémorragies externes (cutanées ou muqueuses) ou internes. Cf thrombose.Une lyse du caillot peut intervenir par destruction de la fibrine du caillot à la suite d’une protéolyse enzymatique due à la plasmine. In vitro, une rétraction rapide du caillot peut être observée avec expulsion d’une importante quantité de sérum. Elle est due à l’action de la thrombosthénine, protéine contractile des plaquettes fonctionnellement intactes.
Caisse caisse 1- Coffre servant à différents usages ; 2- comptoir dun magasin où sont payés les achats ; 3- organisme disposant dune certaine autonomie financière.
Cajeput cajeput
Caking caking 1- Agglomération indésirable d’une poudre à écoulement libre (« free-flowing ») en une masse compacte sous l’effet de la chaleur, de la pression ou de l’eau ; 2- formation d’un sédiment compact difficile à redisperser au sein d’une suspension défloculée.
Calabar calabar
Calament calament Genre de la famille des Lamiaceae (ex Labiées) ; possède les caractéristiques des Lamiaceae avec un calice bilabié dont la forme peut varier.
Calamine calamine Oxyde de zinc impur contenant entre autres des traces d’oxyde ferrique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Calaspargase pégol calaspargasepegol Forme pégylée dasparaginase issue d’Escherichia coli. La déplétion de cellules tumorales en asparagine sous laction de lasparaginase, par hydrolyse en acide aspartique et ion ammonium, bloque la synthèse protéique au sein de ces cellules et freine la prolifération tumorale. La pégylation décroît l’antigénicité de l’enzyme modifiée et augmente sa demi-vie plasmatique.
Calcémie calcemie Concentration plasmatique du calcium (de 2,30 à 2,60 mmol/L). Le calcium est présent dans le plasma sous deux formes, l’une ultrafiltrable (50 à 58 %) dont 90 % de calcium ionisé (forme active), l’autre non ultrafiltrable liée principalement à l’albumine.
Calcicole calcicole Qualifie les plantes vivant sur des terrains calcaires (Papaver somniferum). Cette qualité peut être seulement une préférence, exemple le centranthe préférant les sols calcaires.
Calciédétate disodique calciedetatedisodique Dérivé de l’acide éthylène diamine dans lequel deux fonctions acides sont salifiées par du sodium, tandis que les deux autres sont unies par covalence avec un atome de calcium complexé (liaison de coordinence avec les deux azotes). A de ce fait l’avantage de former des complexes solubles dans l’eau avec les métaux lourds sans fixer le calcium ionisé.
Calcifédiol calcifediol Composé dihydroxylé formé dans les hépatocytes par l’hydroxylation en 25 du calciférol. Considéré comme le meilleur indicateur du statut en vitamine D de l’organisme.
Calciférol calciferol Vitamine D dont les deux formes principales sont l’ergocalciférol ou vitamine D.
Calcification calcification Dépôt de sels de calcium.
Calcimimétique calcimimetique Qualifie ou désigne une substance qui reproduit les effets du calcium. Nouvelle classe de composés qui stimulent le récepteur extracellulaire du calcium exprimé dans divers tissus dont les cellules parathyroïdiennes, d’où un effet antiparathyroïdien par diminution de la sécrétion de l’hormone et hypocalcémie.
Calcination calcination Processus consistant à calciner. En gravimétrie, elle est réalisée par ignition. L’ignition permet d’éliminer l’eau adhérente à un précipité et d’obtenir un résidu de nature inorganique nommé cendres, par exemple des cendres végétales.
Calciner calciner Étymologiquement transformer le calcaire en chaux par l’effet de la chaleur, par extension brûler complètement une matière minérale ou organique, en la soumettant à une température très élevée, supérieure à 400 °C, en présence d’air.
Calcineurine calcineurine Sérine-thréonine phosphatase majeure de l’encéphale. Hétérodimère composé d’une sous-unité catalytique (calcineurine A) et d’une sous-unité régulatrice (calcineurine B).
Calcinose calcinose Dépôt anormal de cristaux de sels de calcium décelable visuellement, au sein du derme, des tendons (calcinose cutané : nodule, papule ou plaque de consistance dure et de couleur blanche à jaunâtre) ou radiologiquement, au sein dun tissu ou parenchyme d’un organe. Peut avoir une étiologie primitive (calcinose de Winer) ou secondaire, due à un dérèglement de l’homéostasie phosphocalcique (hyperparathyroïdies, calcinose tumorale de Teuschlander), ou à une altération tissulaire (calcinose vasculaire).
Calcipexie calcipexie Fixation du calcium dans les tissus.
Calcipotriol calcipotriol Dérivé de la vitamine D2 ou ergostérol, hydroxylé en 1 et 24, et dont la chaîne latérale se termine en 25, 26, 27 par un noyau cyclopropane. N’a pratiquement pas de propriétés hypercalcémiantes, mais, comme le calcitriol, inhibe la prolifération des kératinocytes et favorise leur différenciation, d’où son emploi comme topique dans le traitement du psoriasis.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2013, 2011 (calcipotriol anhydre) et 2284 (calcipotriol monohydraté).
Calcitétracémate calcitetracemate
Calcitonine calcitonine Hormone polypeptidique hypocalcémiante hypophosphorémiante sécrétée par les cellules C parafolliculaires de la thyroïde.
Calcitriol calcitriol Forme biologiquement active de la vitamine D résultant de son hydroxylation en 25 dans le foie et en 1α dans le rein. Hypercalcémiante, elle agit principalement sur labsorption active du calcium ionisé et sur le métabolisme osseux en favorisant la fixation du calcium sur la matrice protéique. Elle joue également un rôle dans le renouvellement osseux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0883).
Calcium (Ca) calcium , métal le plus commun des alcalino-terreux (colonne 2), appartenant à la 4 période de la classification périodique, indispensable à la vie.
Calciurie calciurie Concentration urinaire du calcium. Très faible chez le jeune enfant, l’excrétion journalière chez l’adulte est de l’ordre de 3,75 à 7,5 mmol (150 à 300 mg) selon l’alimentation.
Calculose calculose
Calebasse calebasse Baie à paroi durcie (cortiquée) de dimension variable ; fruit de certaines Cucurbitaceae et de Bignoniaceae du genre Crescentia. Les calebasses de Bignoniaceae se présentent sous forme de petites gourdes dans lesquelles étaient coulés les curares préparés en Guyane, Venezuela et Colombie.
Caléfaction calefaction Phénomène physique correspondant à l’évaporation de l’eau, lorsque celle-ci se trouve brusquement mise en contact avec une surface métallique très chaude. L’eau se vaporise subitement en formant une mince pellicule de gaz entre le métal et le liquide.
Calendrier calendrier Système recensant les jours, les semaines, les mois et les années.
Calendula calendula
Calibration calibration Terme anglais utilisé improprement en chimiométrie.
Calice calice Coupe, vase.
Calichéamicine calicheamicine Nom désignant plusieurs antibiotiques de la classe des ènediynes, produits par fermentation de souches de l’actinobactérie Micromonospora echinospora. Propriétés antibactériennes, mais surtout anticancéreuses très puissantes ; produits cytotoxiques qui, en se liant au petit sillon de l’ADN, entraînent des cassures irréversibles de l’ADN aboutissant à la mort cellulaire par apoptose. Toxicité très élevée, interdisant l’emploi direct de ces substances en thérapeutique anticancéreuse. L’une de ces calichéamicines, la calichéamicine γ1, après transformation en un dérivé hémisynthétique (ozogamicine), est intégrée dans des immunoconjugués (antibody-drug conjugate = ADC), constitués de l’ozogamicine cytotoxique et d’un anticorps monoclonal choisi en fonction de la cible visée ; ils sont unis par un bras de liaison stable, clivable à pH acide, permettant de délivrer après internalisation un dérivé de la calichéamicine (le diméthylhydrazide de la N-acétyl-γ-calichéamicine) directement à l’intérieur des cellules cancéreuses ciblées (pH acide), augmentant ainsi l’efficacité thérapeutique et diminuant la toxicité générale.
Calicivirus calicivirus Virus de la famille des Caliciviridae, petits virus sphériques de 30 nm de diamètre avec 32 facettes concaves en forme de calices visibles en microscopie électronique, à ARN simple brin, non enveloppés, difficiles à cultiver. Deux genres, Norovirus (synonyme désigne « Norwalk-like virus ») et Saporovirus (synonyme désigne « Sapporo-like virus ») responsables de gastro-entérites sporadiques chez l’Homme. Transmission féco-orale par l’eau et les aliments contaminés.
Calixarène calixarene Composé macrocyclique capable d’adopter une conformation en panier. En général, un calixarène est formé à partir d’un phénol para-hydrocarbylé et de formaldéhyde. Il constitue une cavité hydrophobe pouvant inclure de petites molécules ou des ions. Le terme s’applique aussi maintenant aux dérivés de ces molécules ; ils peuvent comporter de manière générale 4, 5, 6 ou 8 cycles aromatiques.
Calleux calleux
Callune callune Sous-arbrisseau buissonnant (Calluna vulgaris Hull, Ericaceae) des landes et des tourbières. Sommité fleurie contenant des polyphénols (flavonoïdes, proanthocyanidols).
Calmette et Guérin calmetteetguerin
Calmoduline calmoduline Protéine cytosolique de 148 acides aminés, capable de fixer les ions Ca/calmoduline n’a pas d’activité enzymatique propre, mais agit en se liant à d’autres protéines par suite de changements conformationnels.
Calnexine calnexine Protéine chaperonne transmembranaire du réticulum endoplasmique, résidente, possédant un domaine lectine. Fixe les ions Ca et s’associe à de nombreuses sous-unités protéiques. Joue un rôle de contrôle des glycoprotéines en cours de synthèse (adressage vers l’appareil de Golgi ou dégradation).
Calomel calomel Nom trivial, à éviter, de l’espèce complexe dichlorodimercure. Autre nom incorrect : chlorure mercureux. Très insoluble dans l’eau, produit de solubilité (Ks = 10). Entre dans la composition de l’électrode de référence secondaire dite électrode au calomel.
Calophylle calophylle Arbre tropical (Calophyllum inophyllum L., Calophyllaceae ex-Clusiaceae) présent en Asie du sud-est, en Polynésie, à Madagascar. Fruit drupacé fournissant par expression une oléorésine pâteuse, improprement appelée baume, renfermant des triglycérides et des composés 4-arylcoumariniques, réputée cicatrisante et anti-ulcéreuse.
Calorie calorie Ancienne unité d’énergie, correspondant à la quantité de chaleur nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 14,5 °C à 15,5 °C sous une pression constante d’une atmosphère (101 325 Pa). Symboles cal et kcal (1 kcal = 4,1855 kJ).
Calorimétrie calorimetrie Méthode de mesure des transferts de chaleur à l’aide d’un calorimètre. Celui ci peut fonctionner soit à pression constante et, dans ce cas, les chaleurs (Q) mises en jeu au sein du calorimètre sont égales à une variation d’enthalpie (ΔH = Q).
Calorimétrique calorimetrique Qualifie toute détermination réalisée par une mesure de la chaleur dégagée au cours du processus étudié.
Calpaïne calpaine Famille de thiol-protéases non lysosomiques dont l’activité est dépendante du Ca et s’exerce à pH neutre, ce qui les différencie des cathepsines.
Calprotectine calprotectine Protéine de 36,5 kDa appartenant à la famille des protéines S-100 fixant le calcium et le zinc, composé d’une chaîne légère et de deux chaînes lourdes. Présente en grande quantité dans le cytosol des polynucléaires neutrophiles, elle est impliquée dans la régulation des réactions inflammatoires.
Calréticuline calreticuline Protéine chaperonne présente dans la lumière du réticulum endoplasmique, prenant la suite de la calnexine pour s’associer au complexe chaîne lourde – peptide – β2-microglobuline, au cours de la maturation des molécules du CMH de classe I dans le réticulum endoplasmique.
Calvin (cycle de) calvincyclede Suite de réactions transformant, chez les organismes végétaux, le dioxyde de carbone en composés organiques. Grâce à l’ATP et au NADPH,H synthétisés au cours de la photosynthèse, la fixation de l’oxyde de carbone sur le ribulose-1,5-bisphosphate conduit à la formation de trioses - phosphates qui subissent des réactions de réduction avec régénération du ribulose-1,5-bisdiphosphate à nouveau disponible.
Calvitie calvitie Absence plus ou moins complète ou définitive des cheveux. L’allégation d’un produit cosmétique revendiquant une action sur la calvitie (repousse des cheveux) est considérée comme excessive.
Calymmatobacterium granulomatis calymmatobacteriumgranulomatis Ancienne dénomination de Klebsiella granulomatis. Bactérie à Gram négatif en diplobacille capsulé, responsable d’une infection sexuellement transmissible, la donovanose ou granulome ulcéreux des parties génitales, à lésions ulcéro-végétantes des organes génitaux et des plis inguinaux, surtout en pays tropicaux et sous-développés. Mise en évidence par examen direct après coloration et PCR. Culture et sérodiagnostic non contributifs.
Camomille camomille Nom commun de plusieurs plantes appartenant à des genres différents de la famille des Asteraceae ex-Composées ; trois espèces, de composition et d’activités pharmacologiques différentes ont des emplois en pharmacie : la camomille romaine, la camomille matricaire (synonyme matricaire ou camomille allemande) et la grande camomille (synonyme partenelle).
Campagne de masse campagnedemasse Opération d’une durée déterminée, à l’initiative d’une organisation généralement sanitaire, le plus souvent publique, nationale ou territoriale, destinée à promouvoir une action préventive et un comportement bénéfique pour la santé (vaccinations, dépistage, éducation pour la santé…).
Campanulé campanule Qualifie une corolle en forme de cloche.
Camphosulfonique (acide) camphosulfonique Acide sulfonique dérivé du camphre, possédant de légères propriétés psychostimulantes et dont il existe plusieurs isomères, en particulier l’isomère β, utilisé sous forme de sel (camsilate DCI) et comme anion salifiant de bases pharmacologiquement actives (exemple camsilate de codéine).
Camphre camphre Cétone monoterpénique obtenue à partir du bois de camphrier sous forme dextrogyre et par synthèse sous la forme racémique utilisée aujourd’hui. Masse cristalline blanche, d’odeur pénétrante caractéristique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0655 (camphre racémique) et 01/2015, 1400 (d-camphre).
Camphrier camphrier Grand arbre du Japon et de la Chine (Cinnamomum camphora (L.). J. Presl., Lauraceae) dont on tire le camphre dextrogyre par hydrodistillation de l’huile essentielle du bois suivie de refroidissement.
Camptothécine camptothecine Alcaloïde pentacyclique indolizino-quinoléique à fonction lactone isolé d’un arbre de Chine et du Tibet, Camptotheca acuminata Decne., Cornaceae, à partir duquel il est extrait industriellement ; également obtention à partir d’une Icacinaceae de l’Inde, Nothapodytes nimmoniana (Graham) Mabb. ; méthodes complémentaires de production par approche biotechnologique (culture de tissus végétaux) en cours d’évaluation. Propriétés cytotoxiques et antitumorales par action inhibitrice des topoisomérases I.
Campylobacter campylobacter Bacille de la famille des Campylobacteraceae comprenant 2 genres : Campylobacter avec 18 espèces et Arcobacter avec 4 espèces. Campylobacter est un Bacille de forme incurvée ou hélicoïdale à Gram négatif, très mobile, micro-érophile pour la plupart des espèces, métabolisme oxydatif, non sporulé. Les principales espèces pathogènes pour l’Homme sont Campylobacter jejuni, C. coli et C. fetus, retrouvés dans l’intestin et les muqueuses de l’Homme et des animaux et dans l’environnement (eaux, aliments crus). - C. fetus est pathogène pour les animaux (avortements) et opportuniste pour l’homme chez qui il est responsable d’atteintes profondes (septicémies, arthrites, endocardites chez les sujets affaiblis (diabétiques, cardiaques, cirrhotiques, femmes enceintes).
Camrélizumab camrelizumab Anticorps monoclonal recombinant (IgG4 kappa) dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée, PD‑1 (ou PCD-1, programmed cell death‑1), présents à la surface des lymphocytes T activés, des cellules B et des cellules tueuses NK.L’anticorps empêche la liaison des récepteurs PD-1 avec ses ligands de type 1, PD‑L1 (programmed death ligand 1) surexprimés sur certaines cellules tumorales, ainsi que de type 2, PD­L-2 exprimés sur les cellules présentatrices d’antigènes (CPA). L’activation de PD‑1 et les voies de signalisation en aval sont annihilées ; ce blocage restaure l’activation des lymphocytes T cytotoxiques, ainsi que les réponses immunes à médiation cellulaire contre les tumeurs ou les pathogènes.
Camsilate camsilate
Camsirubicine camsirubicine
Camu-camu camucamu Arbre (Myrciaria dubia (Kunth) McVaugh, Myrtaceae) des régions amazoniennes, cultivé au Brésil et au Pérou pour ses fruits comestibles contenant de l’acide ascorbique à une teneur très élevée et des polyphénols à propriétés antioxydantes.
Camylofine camylofine Dérivé atropinique de synthèse à fonction ester d’alcool isoamylique et d’un acide aromatique avec deux fonctions amine aliphatique. Spasmolytique anticholinergique.
Canagliflozine canagliflozine Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium-glucose de type 2, SGLT2, (sodium-glucose linked transporter 2), responsable de la réabsorption dau moins 90 % du glucose par le rein. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose.
Canakinumab canakinumab Anticorps monoclonal humain dirigé contre l’interleukine-1β (IL-1β). Il inhibe son interaction avec ses récepteurs et, par suite, la synthèse des médiateurs inflammatoires.
Canal canal Conduit naturel faisant communiquer un organe avec un autre ou avec l’extérieur. Également nom de différentes parties configurées comme des canaux.
Canaliculé canalicule Creusé en gouttière, exemple feuille du pin sylvestre.
Canal-rhodopsine canalrhodopsine Sous-famille de rhodopsines présentes dans les algues vertes unicellulaires. Identifiées dans Chlamydomonas reinhardtii, la canal-rhodopsine-1 (ChR1) et la canal-rhodopsine-2 (ChR2) ont une structure semblable à celle des autres rhodopsines et fonctionnent comme des canaux ioniques sous l’effet de la lumière. La canal-rhodopsine-2 (type sauvage) absorbe la lumière bleue avec une longueur d’onde de 480 nm. L’absorption d’un photon par le complexe ChR2 – rétinal provoque le changement conformationnel de la forme tout-trans vers la forme 11-cis, ce qui permet l’ouverture du pore accessible aux ions H. En quelques millisecondes, le rétinal retourne à son état relaxé et provoque la fermeture du pore.
Cancer cancer Pathologie caractérisée par la présence d’une ou de plusieurs tumeurs malignes formées à partir de la transformation d’une cellule initialement normale, à la suite d’une mutation ou/et à une instabilité génétique. La transformation cellulaire tumorale se traduit par une perte de contrôle du cycle cellulaire avec prolifération anarchique, une insensibilité à l’apoptose, des anomalies de la réparation de l’ADN.Selon leur localisation, on distingue les épithéliomas, tumeurs des revêtements épithéliaux et glandulaires et les sarcomes, tumeurs reproduisant des tissus mésenchymateux. Certaines tumeurs primaires peuvent progresser vers un envahissement plus global de l’organisme par échappement de cellules tumorales issues de cette tumeur primitive, formant alors des métastases.
Cancérisation cancerisation Transformation d’un tissu sain ou de cellules non cancéreuses en tumeur maligne.
Cancérogène cancerogene Qui peut provoquer la formation de tumeurs cancéreuses, en favoriser le développement, en augmenter la fréquence, en raccourcir le délai d’apparition et/ou en augmenter la malignité (exemple goudron de houille).Cf cancérogenèse.
Cancérogenèse cancerogenese Ensemble des étapes conduisant une cellule normale à engendrer une population de cellules cancéreuses sous l’action de facteurs internes de nature génétique et/ou épigénétique et/ou de facteurs externes (dits environnementaux).De nombreux facteurs interviennent à ce stade : alcool, tabac, hormones, alimentation. Après croissance tumorale, apparaît l’angiogenèse avec néo-vascularisation intratumorale, envahissement des tissus avoisinants, puis développement important de la tumeur. Dans un stade ultime, des cellules cancéreuses peuvent essaimer vers d’autres tissus et donner naissance à des métastases.
Candéla candela Unité de base SI (symbole cd) de l’intensité lumineuse d’une source qui émet, dans une direction donnée, un rayonnement monochromatique de fréquence 5,40.10 hertz (correspondant à une longueur d’onde dans le vide de 555 nm) et dont l’intensité énergétique dans cette direction est de 1/683 watt par stéradian.
Candésartan cilexétil candesartancilexetil Antihypertenseur, dérivé de la famille des sartans et prodrogue dont le métabolite actif est un antagoniste de l’angiotensine II au niveau des récepteurs de type ATInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 2573).
Candida candida Genre de levures de la famille des Cryptococcaceae. Plusieurs espèces sont les agents des candidoses ou moniliases. Principales espèces : Candida albicans, C. tropicalis, C. pseudotropicalis, C. guilliermondii, C. kruse, C. glabrata.
Candidose candidose Nom générique donné aux maladies déjà décrites par les auteurs grecs, provoquées par plusieurs levures du genre Candida, particulièrement C. albicans.
Canéficier caneficier
Cangrélor cangrelor Inhibiteur du récepteur P2Y12 plaquettaire. Administré par voie parentérale, cet antiagrégant a une action rapidement réversible. Donné, en association avec laspirine, peu avant un geste d’angioplastie coronaire avec mise en place d’une prothèse endocoronaire (stent), il diminue le taux de thrombose de lendoprothèse et la mortalité sans augmenter les saignements. Un relais, par voie orale, par le clopidogrel qui utilise le même récepteur, doit ensuite être instauré.
Canitie canitie Présence plus ou moins importante de cheveux blancs dans une chevelure normale, résultant de la dégénérescence, congénitale ou acquise, des mélanocytes du bulbe pileux.
Cannabidiol cannabidiol Cannabinoïde naturel (phytocannabinoïde) de nature terpénophénolique, présent dans les inflorescences du chanvre (Cannabis sativa L., Cannabaceae), dérivé de l’acide cannabidiolique, formé en particulier lors du chauffage. Dénué des propriétés psychoactives caractéristiques du tétrahydrocannabinol (THC), il agit sur de multiples cibles et manifeste de nombreuses propriétés pharmacologiques dominées par des effets anticonvulsivants, antiépileptiques, neuroprotecteurs, relaxants musculaires, anxiolytiques. À partir de chimiotypes sélectionnés de chanvre, préparation d’extraits dont le mélange (nabiximols, nom adopté aux États-Unis) contient des quantités équivalentes de cannabidiol (abréviation CBD) et de tétrahydrocannabinol (THC).
Cannabidivarine cannabidivarine
Cannabinoïde cannabinoide Nom générique pour des substances de nature terpénophénolique (plus de 80 sont connues) présentes dans le cannabis. Certains cannabinoïdes sont psychoactifs, en particulier le Δ-THC ou plus simplement THC) ; d’autres sont dénués des propriétés psychotropes indésirables du THC : cannabinol (CBN), cannabidiol (CBD très étudié actuellement), cannabidivarine (CBDV), cannabigérol, cannabichromène... Effets pharmacologiques, notamment psychotropes, observés après inhalation ou prise per os. Le THC particulièrement lipophile est rapidement absorbé ; il interagit avec les récepteurs des cannabinoïdes : ce sont des récepteurs physiologiques de ces substances, dont il existe deux sous-types chez l’Homme (CB1 dans le système nerveux central en particulier le système limbique, CB2 dans le système immunitaire), l’anandamide étant l’un des ligands endogènes. Les cannabinoïdes ont également d’autres cibles pharmacologiques.
Cannabis cannabis Grande herbacée dioïque (Cannabis sativa L., appartenant au genre monospécifique Cannabis, Cannabaceae) à tige cannelée dressée et feuilles palmatiséquées (5 à 7 lobes à bords dentés) bien reconnaissables ; fleurs femelles en cymes compactes mêlées de bractées foliacées ; fruit ovoïde lisse et grisâtre (akène : chènevis). Très grande plasticité botanique et chimique de la plante selon son environnement (terrain, climat). Présence de nombreux cannabinoïdes, certains psychoactifs (Δ-tétrahydrocannabinol = THC) et dautres (en particulier cannabidiol = CBD) dénués des propriétés psychotropes indésirables du THC. Plusieurs types selon les teneurs respectives en THC et CBD.
Canne canne En botanique, terme populaire désignant des plantes herbacées élevées telles que des roseaux et des bambous (par exemple canne à sucre, canne à balais, canne de Provence).
Canneberge canneberge Sous-arbrisseau tapissant (Vaccinium macrocarpon Aiton, Ericaceae), des États-Unis et du Canada. Fruit (baie rouge acidulée et astringente) contenant des oligomères proanthocyanidoliques présentant des liaisons interflavaniques de type A (dimères et trimères de l’épicatéchol) ; effet bactériostatique vis-à-vis de souches uropathogènes d’Escherichia coli, lié à une inhibition de l’adhérence des bactéries sur l’épithélium des voies urinaires (activité attribuée de façon habituelle mais non consensuelle aux proanthocyanidols trimères).
Cannelé cannele Qualifie un organe présentant des côtes longitudinales régulières séparées par des sillons.(exemple la tige cannelée d’angélique).
Cannelier cannelier Nom commun d’arbres asiatiques du genre Cinnamomum, Lauraceae, dont lécorce (cannelle) contient une huile essentielle très riche en aldéhyde cinnamique (isomère E). C. verum J. Presl (synonyme C. zeylanicum Blume) fournit la cannelle officinale, dite de Ceylan (Sri Lanka) ; trois autres espèces fournissent également une écorce de valeur économique importante : C. cassia (L.) J. Presl (synonyme C. aromaticum Nees) donne la cannelle dite de Chine ; C. burmannii (Nees & T.Nees) Blume, la cannelle dite de Java ou d’Indonésie ; C. loureiroi Nees, la cannelle dite de Saïgon ou du Vietnam. L’huile essentielle provenant des feuilles du cannelier de Chine est également très riche (70 – 90 %) en (E)-cinnamaldéhyde ; en revanche, celle des feuilles du cannelier de Ceylan est pauvre en cinnamaldéhyde, mais contient une quantité importante (70 – 85 %) d’eugénol.Sont inscrits à la Pharmacopée Européenne : le cannelier (de Chine = C. cassia), monographie 08/2019, 1496 corrigé 10.0 (huile essentielle de) et le cannelier dit de Ceylan (C. verum) monographie 01/2008, 1608 (huile essentielle de feuille de).
Cannelle cannelle Écorce fournie par plusieurs espèces de canneliers, en particulier le cannelier dit de Ceylan, Cinnamomum verum J. Presl, contenant une huile essentielle renfermant très majoritairement (jusqu’à 90 %) du (E)-cinnamaldéhyde ; huile essentielle antibactérienne, antifongique, spasmolytique et réputée stimulante du système nerveux central. Mise en évidence controversée de propriétés anti-ulcéreuses gastriques et hypoglycémiantes de la cannelle de Chine.La cannelle dite de Ceylan est inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0387 et 1501 corrigé 10.0 (huile essentielle de) ; la monographie de sa teinture a été supprimée (prise d’effet au 01/04/2016).
Canrénoate (de potassium) canrenoate Stéroïde antagoniste de l’aldostérone transformé dans l’organisme en substance active, la canrénone, diurétique d’épargne potassique.
Cantharide cantharide Insecte coléoptère (Lytta vesicatoria L., Meloidae) caractérisé par ses élytres de couleur vert brillant à reflets cuivrés ; large distribution géographique. Propriétés vésicantes dues à la présence de cantharidine ; réputation abusive et dangereuse d’aphrodisiaque à l’origine d’accidents graves potentiellement mortels. Poudre de cantharide autrefois utilisée en topique vésicatoire ; actuellement disponible sur internet et dans des sex-shops comme stimulant sexuel ; emploi ancien, mais très fortement déconseillé en raison de la toxicité.
Cantharidine cantharidine Substance de nature sesquiterpénique produite par certains insectes coléoptères, notamment la cantharide. Propriétés inhibitrices des protéines phosphatases 1 et 2A ; localement, intense effet vésicant ; par ingestion, dangereuse réputation d’aphrodisiaque ; toxicité élevée.
Canthaxanthine canthaxanthine Dérivé dicétonique du β-carotène. Pigment rose violet, très répandu dans la nature, employé comme additif alimentaire et pharmaceutique.
Canule canule Sonde courte inférieure à 40 cm, destinée à pénétrer un orifice naturel, dans un but d’évacuation, d’instillation d’un médicament ou de passage d’un gaz.
Caoutchouc caoutchouc Produit issu de la coagulation du latex de l’hévéa (Hevea brasiliensis (Willd. ex A.Juss.) Müll.Arg., Euphorbiaceae) et secondairement d’autres plantes tropicales. Matière élastique résultant d’une polymérisation d’unités terpéniques (dont les doubles liaisons sont majoritairement de configuration cis). Par divers traitements (additifs, chauffage…) constituant la vulcanisation, des propriétés mécaniques variables lui sont conférées.
CAP cap
Capabilité capabilite Mesure établissant le rapport entre la performance réelle d’un procédé industriel ou d’une machine (en tant que composante d’un procédé industriel) et sa performance supposée.
Capacité capacite Propriété de contenir quelque chose ou une certaine quantité de substance.
Cape cape Dispositif biodégradable ou non, destiné à être introduit dans une cavité naturelle de l’organisme en agissant comme obturateur. Utilisée dans le vagin comme dispositif contraceptif pour obturer le col de l’utérus avec ou sans spermicide.
Capécitabine capecitabine Carbamate de fluoropyrimidine, substance antinéoplasique utilisable par voie orale, conduisant en plusieurs étapes métaboliques à la libération de doxifluridine (5-desoxy-5-fluorouridine) puis de fluorouracil (5-FU).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 2762).
Capillaire capillaire Relatif aux cheveux.
Capillaria capillaria Genre de nématodes parasites de la famille des Trichuridae. C. philippinensis, parasite de certains poissons, trouvé dans l’intestin humain dans les Philippines, provoque une capillariose intestinale sous la forme de diarrhée sévère ou de malabsorption, avec une mortalité élevée. C. aerophila est responsable la capillariose pulmonaire. C. hepatica, trouvé dans le foie des rats et d’autres mammifères, humains compris, provoque une capillariose hépatique.
Capillarité capillarite Effet des interactions entre les molécules d’un liquide et celles d’une paroi solide avec laquelle elles sont en contact. Ceci se traduit, lorsqu’on plonge verticalement dans un liquide un tube de diamètre réduit (tube capillaire) et ouvert à chaque extrémité, par un niveau d’équilibre du liquide généralement plus élevé à l’intérieur du tube qu’à l’extérieur de celui-ci.
Capitule capitule Inflorescence indéfinie composée de fleurs sessiles, caractéristique par exemple de la famille des Asteraceae (Composées). On distingue les capitules homogames (un seul type de fleurs ligulées comme le pissenlit ou tubulées comme les chardons) et les capitules radiés (fleurs ligulées et tubulées de la pâquerette).
Capivasertib capivasertib Petite molécule de synthèse dérivée de la pyrrolopyrimidine, qui est un puissant inhibiteur compétitif de l’adénosine triphosphate (ATP), cofacteur de la fonction de phosphorylation par la sérine – thréonine kinase AKT (protéine kinase B), et qui inhibe ainsi toutes les isoformes de l’AKT (AKT1, AKT2 et AKT3).L’inhibition de l’AKT empêche la phosphorylation des substrats de l’AKT qui interviennent dans les processus cellulaires (division cellulaire, apoptose, métabolisme du glucose et des acides gras) et perturbe le nœud clé du réseau de signalisation PI3K – AKT – mTOR.
Caplacizumab caplacizumab Anticorps à domaine unique, humanisé, obtenu par la technologie de l’ADN recombinant, et dirigé contre le facteur de von Willebrand (vWf)  ; il cible spécifiquement le domaine A1 de la protéine, partie qui se fixe sur les plaquettes par lintermédiaire de la glycoprotéine membranaire GP1b ; il soppose ainsi à laction du vWf.Cette inhibition du facteur von Willebrand est mise à profit dans le traitement dune maladie autoimmune rare, le purpura thrombotique thrombocytopénique acquis (PTTa), due à un déficit de lenzyme, la métalloprotéase ADAMTS13 (a disintegrin and metalloprotease with thrombospondin type I repeats-13) qui clive et dégrade le facteur de von Willebrand, composé multimérique ; ce déficit se traduit par une agrégation plaquettaire excessive, des microthromboses avec thrombocytopénie, anémie hémolytique et ischémie.
Capmatinib capmatinib Petite molécule de synthèse constituée d’un squelette quinoléinyl-6-imidazotriazine, inhibiteur puissant et sélectif du protoconcogène c-MET (mesenchymal endothelial transition factor), le récepteur membranaire à fonction tyrosine kinase du facteur de croissance des hépatocytes, HGFR (hepatocyte growth factor receptor) impliqué dans la croissance tumorale et l’angiogenèse.Cf crizotinib, cabozantinib.
Capnocytophaga capnocytophaga Genre de la famille des Flavobacteriaceae, comportant des bactéries à Gram négatif, oxydase et catalase négatives, microaérophiles, cultivables en atmosphère enrichie en dioxyde de carbone (capnophiles), à métabolisme fermentatif et mobiles par glissement. Comprend 7 espèces. Capnocytophaga gingivalis, C. granulosa, C. haemolytica, C. ochracea et C. sputigena sont présentes dans la cavité buccale de l’Homme. C. canimorsus et C. cynodegmi, sont des saprophytes de la gueule des chiens et des chats. Bactéries souvent associées, chez l’Homme, à des lésions du parodonte, mais pouvant provoquer des septicémies, des endocardites, des méningites, des ostéites, des troubles respiratoires, des abcès du médiastin, des adénites cervicales, des ostéomyélites, etc.
Capote anglaise capoteanglaise Nom populaire du préservatif masculin, enveloppe de latex ou de polyuréthane destinée à être posée sur le pénis avant un rapport sexuel.
Capréomycine capreomycine Antibiotique antibactérien constitué par un mélange de cyclopeptides de structure voisine (les capréomycines I, principalement la capréomycine IB, étant les constituants majoritaires) produit par fermentation de certaines souches d’une actinobactérie, Streptomyces capreolus. Inhibe la synthèse protéique des bactéries sensibles, essentiellement des mycobactéries dont Mycobacterium tuberculosis (activité bactériostatique), en agissant à l’étape de translocation. Toxicité au niveau du rein et de l’oreille interne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l’OMS.
Câprier caprier Arbuste méditerranéen cultivé dès l’Antiquité, connu des Grecs et des Romains. À l’origine, muni d’épines. Actuellement, la culture concerne une nouvelle variété obtenue par greffage sans épine (inerme. Les boutons floraux constituent ce qu’il est convenu d’appeler les « câpres » et les fruits les « cornichons des câpriers ». Les deux sont des condiments très appréciés.
Capripoxvirus capripoxvirus Genre de virus de la famille des Poxviridae, sous-famille des Chordopoxvirinae qui infectent les mammifères et les oiseaux. Gros virus à ADN bicaténaire, à structure ovoïde complexe. Responsable de maladies aiguës ou chroniques chez les ruminants domestiques en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.
Caprique (acide) caprique CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1142000).
Caproïque (acide) caproique CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1142100).
Caprylique (acide) caprylique CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1142200).
Capsaïcine capsaicine Principal représentant dun groupe de substances de structure voisine, les capsaïcinoïdes. Amide lipophile entre la vanillamine et lacide 8-méthyl-non-6-énoïque présent à des teneurs variables dans les fruits despèces des piments forts et enragés (Capsicum spp., Solanaceae) responsable de leur saveur piquante et brûlante ; également reproduit par synthèse. Substance active fortement irritante, conférant la sensation de brûlure par activation des « récepteurs aux vanilloïdes » (TRPV1 Transient Receptor Potential Vanilloid) présents dans la membrane de certains neurones primaires afférents des fibres nociceptives C. L’activation des récepteurs TRPV1 par la capsaïcine provoque initialement une douleur et ensuite, par contact prolongé, une désensibilisation des récepteurs entraînant un effet analgésique modeste auquel participerait une déplétion en substance P.
Capsiate capsiate Principal représentant dun groupe de substances naturelles, les capsinoïdes, de structure analogue à celle des capsaïcinoïdes (capsaïcine et substances apparentées), mais dans lesquels la fonction amide des capsaïcinoïdes est remplacée par un ester. Formé par estérification de l’alcool vanillique par lacide 8-méthyl-non-6-énoïque, il est présent dans les fruits de cultivars (en particulier le CH-19 sweet pepper) du piment Capsicum annuum L., Solanaceae ; également obtenu par synthèse. Comme la capsaïcine, il active les « récepteurs aux vanilloïdes » (TRPV1 : Transient Receptor Potential Vanilloid type 1), mais, contrairement à elle, il est dénué de saveur piquante et brûlante ; il stimule la thermogenèse et l’oxydation des graisses dans les tissus adipeux de l’organisme, diminue l’appétit, augmente la dépense énergétique.
Capside capside Structure protéique entourant et protégeant le génome des virus, l’association du génome et de la capside formant la nucléocapside. Constituée de capsomères, sous-unités protéiques identiques ou non, ces protéines de structure ont des fonctions antigéniques spécifiques.
Capsomère capsomere Unité morphologique de nature protéique formée d’un petit nombre (un à trois) de polypeptides distincts. L’assemblage des capsomères forme la capside.
Capsosome capsosome Nanocapsule obtenue en plusieurs étapes : recouvrement d’une nanoparticule de silice par un ou plusieurs films de polyélectrolytes puis par une ou plusieurs couches de liposomes et enfin par un nouveau film de polyélectrolytes ; élimination du cœur de silice. Le système obtenu est une nanocapsule dont la paroi est faite à l’extérieur comme à l’intérieur de films perméables de polyélectrolytes avec, entre ces derniers, une ou plusieurs couches de liposomes.
Capsule capsule Nom donné à diverses enveloppes ou récipients ; coiffe recouvrant le bouchon ou le goulot dune bouteille.
Capteur capteur Dispositif qui mesure une propriété du monde extérieur et qui traduit l’information reçue en une grandeur directement mesurable.
Captodiame (chlorhydrate de) captodiame Dérivé soufré du diphénylméthane apparenté aux antihistaminiques H. Antihistaminique sédatif, anxiolytique.
Captopril captopril Dérivé soufré de la proline, antihypertenseur, inhibiteur de l’enzyme de conversion.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1079).
Capture capture Action de prendre.
Capucine capucine Grande herbacée (Tropaeolum majus L., Tropaeolaceae) originaire du Pérou, cultivée comme plante ornementale. Feuille renfermant des flavonoïdes et un glucosinolate (glucotropéoline) libérant par hydrolyse de l’isothiocyanate de benzyle à propriétés antibactériennes et antifongiques.
Caractères caracteres Rubrique de monographies de substances à usage pharmaceutique de la pharmacopée européenne, contenant des indications qui ne sont pas à interpréter de manière stricte et qui ne constituent pas des exigences. Cette rubrique énumère des propriétés organoleptiques, des solubilités approximatives, éventuellement des constantes physiques et signale, par exemple, l’existence d’un possible polymorphisme.
Caractérisation caracterisation Processus analytique permettant d’établir l’identité d’un produit par la détermination de certains de ses caractères physiques et chimiques. Fait appel dans sa réalisation à des opérations d’analyse immédiate et d’analyse fonctionnelle.
Carbachol carbachol NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1971).
Carbamate carbamate Sel ou ester de l’acide carbamique hypothétique NH-COOH, inconnu à l’état libre, car immédiatement décomposé en ammoniac et dioxyde de carbone. Le carbamate d’ammonium est l’un des principaux constituants du carbamate commercial.
Carbamazépine carbamazepine Dérivé de l’urée à noyau dibenzazépine. Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 0543).
Carbamide carbamide Classe de composés organiques de formule générale R. .
Carbamoylant carbamoylant Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance réagissant avec les groupes amines ou thiols des protéines.
Carbanion carbanion Espèce chimique caractérisée par une charge négative portée par un atome de carbone. Il est stabilisé par des effets électroattracteurs ou par une mésomérie incluant le doublet et déstabilisé par des effets électrorépulsifs.
Carbapénèmase carbapenemase Bêta-lactamase ayant une activité hydrolytique vis à vis des carbapénèmes (imipénème, ertapénème, méropénème). Ces enzymes constituent une famille très hétérogène, définie sur la base d’un spectre enzymatique (hydrolyse d’au moins un carbapénème existant) et non sur une base structurale.
Carbapénème carbapeneme Antibiotique bactéricide de la famille des bêta-lactamines dans lequel le noyau accolé au cycle azétidine est un noyau pyrroline substitué par une chaîne soufrée sur le carbone voisin de celui qui porte la fonction acide. Les carbapénèmes (doripénème, ertapénème, imipénème, méropénème) inhibent la synthèse de la paroi bactérienne des bactéries à Gram positif et à Gram négatif, aérobies et anaérobies, après fixation sur les protéines liant les pénicillines (PLP).
Carbasalate calcique carbasalate Complexe d’acétylsalicylate de calcium et d’urée, soluble dans l’eau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 1185).
Carbazole carbazole Système aromatique tricyclique formé de deux benzènes encadrant un azole.
Carbène carbene Espèce chimique très réactive où un carbone globalement neutre ne porte que deux substituants. Il peut être soit à l’état sp2 et simultanément porteur d’une charge positive et d’une charge négative (carbène singulet) soit à l’état d’hybridation sp et biradicalaire (carbène triplet).
Carbétocine carbetocine Octapeptide cyclique, analogue de synthèse de l’ocytocine, à durée d’action supérieure, se liant de façon sélective aux récepteurs de l’ocytocine du muscle lisse de l’utérus avec une durée d’action prolongée. Elle augmente la régularité, la fréquence et la force des contractions utérines en stimulant les récepteurs de l’ocytocine.
Carbidopa carbidopa Antiparkinsonien dérivé de l’alpha méthyldopa par remplacement du groupe -NHInscrit sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 0755).
Carbimazole carbimazole Dérivé soufré de l’imidazole, antithyroïdien actif per os, rapidement métabolisé en méthymazole biologiquement actif.
Carbinoxamine (maléate acide de) carbinoxaminemaleateacidede Antihistaminique H sédatif et anticholinergique, dérivé de l’éthanolamine comme la diphénhydramine dont elle est chimiquement proche.
Carbocation carbocation Espèce chimique caractérisée par une charge positive portée par un atome de carbone. Est stabilisé par des effets électrorépulsifs ou par une mésomérie et déstabilisé par des effets électroattracteurs.
Carbocistéine carbocisteine HOOC-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0885).
Carbodiimide carbodiimide Espèce chimique réactive où un carbone, à l’état d’hybridation sp, est engagé simultanément dans deux doubles liaisons avec des atomes d’azote (R-N=C=N-R).Utilisé en synthèse pour activer des acides carboxyliques vis-à-vis de nucléophiles, notamment dans la synthèse peptidique où il active la fonction carboxylique d’un acide aminé pour la faire réagir avec la fonction amine d’un autre.
Carbogène carbogene Mélange d’oxygène (90 %) et de gaz carbonique (10 %) utilisé pour stimuler la respiration des asphyxiés, dans les surdités graves, dans la maladie de Ménière, les acouphènes.
Carboline carboline Molécule tricyclique résultant de l’accolement d’une pyridine à un indole. Existence de plusieurs isomères dont la bêta-carboline (9H-pyrido[3,4-b]indole) biosynthétiquement formée par une réaction de Pictet-Spengler entre une tryptamine et un groupement carbonyle suivie d’oxydations. Certaines bêta-carbolines sont capables de se fixer sur les récepteurs des benzodiazépines en induisant un effet antagoniste.
Carbomère carbomere Nom générique des polymères carboxyvinyliques, (-CH], à propriétés gélifiantes.
Carbonate carbonate Ion formé d’un atome de carbone et de trois atomes d’oxygène portant une double charge électrique négative (CO), ou composé chimique comprenant cet anion. Le bicarbonate de sodium, soluble dans l’eau, les carbonates neutres d’aluminium, de magnésium et surtout de calcium, insolubles dans l’eau, sont utilisés comme antiacides gastriques.
Carbone carbone , élément de la colonne 14 (IVB), 2 période de la classification périodique. Corps pur simple présentant plusieurs variétés allotropiques telles que le diamant (non-métal), les graphites α et β (métaux), les fullerènes… Tétravalent le plus souvent, beaucoup plus rarement bivalent. Donne essentiellement des liaisons de covalence. Le carbone, avec l’hydrogène, est l’élément essentiel des organismes vivants et, partant, de la chimie organique.
Carbonique (acide) carbonique Acide faible de formule brute H, se formant par réaction entre l’eau et le dioxyde de carbone. Il n’existe pas à l’état pur à cause de son instabilité. Combiné avec un cation, il forme des sels nommés carbonates et bicarbonates.
Carbonyle carbonyle Groupement fonctionnel présent chez les cétones et les aldéhydes, caractérisé par un carbone doublement lié à un oxygène (C=O).
Carboplatine carboplatine Complexe organique du platine, cis-diammine(cyclobutane-1,1-dicarboxylate-O,O»)platine(II), CInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1081).
Carboxyamidotriazole (orotate de) carboxyamidotriazoleorotate Sel du carboxyamidotriazole (CAI) formé avec lacide orotique, administrable par voie orale, avec un potentiel antiangiogénique et antiprolifératif. Le CAI inhibe les canaux calciques non voltage‑dépendants et, ainsi, bloque, à la fois, linflux calcique (ions Ca Le CAI inhibe également lactivité du phosphatidylinositol‑3 (PI3) et les facteurs de croissance endothéliale vasculaire (VEGF). In fine, il freine la prolifération cellulaire, la croissance de la tumeur, linvasion et le processus métastatique.
Carboxyhémoglobine carboxyhemoglobine Complexe stable de monoxyde de carbone et d’hémoglobine présent dans les hématies.
Carboxylase carboxylase Enzyme qui catalyse l’incorporation du CO dans une molécule, par exemple la carboxylation du pyruvate en oxaloacétate par la pyruvate-carboxylase. Le cofacteur des carboxylases est la biotine. La réaction nécessite un apport d’énergie sous forme d’ATP.
Carboxymaltose ferrique carboxymaltoseferrique Complexe glucidique stable dhydroxyde de fer utilisé, en particulier, pour le traitement intraveineux de la carence martiale, lorsque les préparations orales ne peuvent être employées ou sont inefficaces.
Carboxyméthylamidon carboxymethylamidon Nom générique donné aux sels sodiques d’un amidon de pomme de terre réticulé et partiellement O-carboxyméthylé. La Pharmacopée européenne distingue les types A, B et C selon le degré de salification. Peuvent être également caractérisés par leur degré de substitution et de réticulation.
Carboxyméthylcellulose carboxymethylcellulose Nom générique donné à des dérivés de la cellulose dans lesquels plusieurs groupes hydroxyles sont remplacés par des chaînes -O-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2360).
Carboxypeptidase carboxypeptidase Exopeptidase qui libère l’acide aminé C-terminal des peptides et protéines.
Carboxypolyméthylène carboxypolymethylene Cf carbomère.
Carbure carbure Composé binaire comprenant le carbone et un autre élément. Exemple : carbures métalliques (carbure de calcium CaC), hydrocarbures.
Carbutamide carbutamide Sulfamide aromatique de type sulfonylurée, hypoglycémiant, antidiabétique oral.
Carcinoïde carcinoide Tumeur maligne des cellules neuroendocrines notamment du tube digestif. Le carcinoïde se développe plus fréquemment au sein de l’appendice, mais peut aussi avoir son siège initial au niveau du grêle, du côlon, des bronches et plus rarement de l’œsophage ou, chez la femme, des ovaires. Selon le territoire, la cellule cancéreuse sera ou non de type argentaffine.
Carcinomateux carcinomateux Relatif à la nature d’une tumeur maligne, d’un cancer.
Carcinome carcinome Tumeur maligne qui se développe à partir d’une cellule épithéliale cancéreuse.
Cardénolide cardenolide Structure stéroïdienne à 23 atomes de carbone dont la liaison des cycles C et D est cis et qui est caractérisée par une lactone à cinq chaînons (γ-lactone) αβ-insaturée (buténolide) fixée en 17β.
Cardiobacterium hominis cardiobacteriumhominis Bacille immobile, à Gram négatif, polymorphe à extrémités bulleuses qui retiennent le violet de gentiane, groupé en rosette, de croissance lente et difficile, de la famille des Cardiobacteriaceae.
Cardiolipine cardiolipine Lipide spécifique des membranes des bactéries et des mitochondries, dont la fonction est de fournir un potentiel électrochimique pour le transport des électrons et la synthèse d’ATP. Sert d’antigène non spécifique à des réactions d’agglutination in vitro utilisées pour le sérodiagnostic des tréponématoses.
Cardiomyopathie cardiomyopathie Terme générique des maladies du muscle cardiaque d’étiologie non inflammatoire.
Cardiosélectif cardioselectif Qualifie une substance affectant préférentiellement le cœur, en raison de ses propriétés pharmacologiques ou pharmacocinétiques ou de sa vectorisation par exemple un bêta-bloqueur cardiosélectif inhibant surtout les récepteurs adrénergiques cardiaques de type β-1, sans influencer de façon marquée les récepteurs β-2 bronchiques (sélectivité pharmacologique).
Cardiotonique cardiotonique Qui renforce la force contractile du cœur (effet inotrope positif) et peut augmenter ainsi le débit cardiaque. Les cardiotoniques actuellement utilisés comprennent : les hétérosides cardiotoniques, famille de substances naturelles hétérosidiques constituées par une génine stéroïdienne de type cardénolide ou plus rarement bufadiénolide, liée par un hydroxyle en 3β à une partie osidique comportant 1 à 4 oses dont un desoxysucre directement lié à la génine. Puissants inhibiteurs de la NaATPase membranaire (ou « pompe à sodium » responsable de la polarisation des cellules), ils élèvent le calcium ionisé intracellulaire par un mécanisme d’échange avec le sodium et augmentent ainsi la contraction cardiaque. Chez l’insuffisant cardiaque, ils améliorent le débit cardiaque, en ralentissant (effet chronotrope négatif), renforçant (effet inotrope positif) et régularisant (effets bathmotrope et dromotrope négatifs) les contractions. Ils diminuent les symptômes de l’insuffisance sans améliorer le pronostic vital. En outre, effets sur les troubles du rythme de l’étage supraventriculaire (fibrillation, flutter auriculaire, tachycardie paroxystique). Index thérapeutique étroit et nombreuses interactions médicamenteuses. La digoxine (DCI), extraite de la digitale laineuse (Digitalis lanata Ehrh., Plantaginaceae précédemment Scrophulariaceae), est aujourd’hui en France le seul hétéroside cardiotonique utilisé en thérapeutique. Le surdosage conduit à l’intoxication digitalique. Des hétérosides cardiotoniques sont actuellement étudiés dans d’autres indications thérapeutiques potentielles (cancérologie). des inhibiteurs de phosphodiestérase III, substances (par exemple milrinone, enoximone) inotropes positives et vasodilatatrices par inhibition sélective de la dégradation de l’AMP cyclique (cardiomyocytes) et du GMP cyclique (cellules musculaires lisses vasculaires). Utilisés en perfusion IV dans le traitement à court terme de l’insuffisance cardiaque aiguë congestive. des sympathomimétiques analogues de la noradrénaline, possédant un effet inotrope positif puissant par stimulation des récepteursβ-1 adrénergiques (dobutamine, dopamine), accompagné d’un effet bronchodilatateur par stimulation des récepteurs β-2 dans le cas de l’isoprénaline et de l’adrénaline et, en outre dans le cas de cette dernière, d’un effet vasoconstricteur par stimulation des récepteurs α. Utilisés en perfusion IV comme traitement d’urgence des syndromes de bas débit cardiaque (dobutamine, dopamine) ou les états de choc dans lesquels le processus vital est engagé (adrénaline). Cf sympathomimétique.
Cardiotoxicité cardiotoxicite Propriété toxique d’un xénobiotique susceptible d’endommager le muscle cardiaque ou d’altérer le fonctionnement électrophysiologique du cœur. Les effets cardiotoxiques peuvent notamment se manifester par différents troubles du rythme cardiaque, dont la tachycardie, la bradycardie et la fibrillation ventriculaire.
Carence carence Manque de quelque chose.
Carfentanil carfentanil Agoniste opioïde synthétique, analogue du fentanyl, analgésique considéré comme le plus puissant des dérivés de cette classe (Cf sufentanil, rémifentanil) ; il a un effet 100 fois plus intense que le fentanyl, 10 000 fois plus que la morphine.
Carfilzomib carfilzomib CLe carfilzomib inhibe l’activité de type chymotrypsine du cœur catalytique 20S du protéasome conduisant à l’arrêt du cycle cellulaire, l’apoptose et donc à la diminution de la croissance tumorale. Cf bortézomib.
Carglumique (acide) carglumique Analogue structural du N‑acétylglutamate qui est lactivateur naturel de la carbamoyl phosphate synthétase, première enzyme du cycle de lurée. Lacide carglumique stimule in vitro la carbamoyl phosphate synthétase hépatocytaire. Bien que lenzyme ait une plus faible affinité pour lacide carglumique que pour le N‑acétylglutamate, il a été démontré que lacide carglumique, in vivo, stimulait la carbamoyl phosphate synthétase et constituait une protection des rats soumis à une intoxication ammoniacale, de façon bien plus efficace que le N‑acétylglutamate. Deux actions sont constatées : une perméabilité de la membrane mitochondriale à lacide carglumique plus importante quau N‑acétylglutamate, et une résistance plus grande de lacide carglumique à lhydrolyse par laminoacylase cytosolique.
Carie carie 1- Terme générique désignant, chez lHomme et chez les animaux, une ostéite chronique qui affecte la trame protéique des os et des dents et entraîne leur destruction ; 2- terme désignant certaines maladies affectant les plantes.
Cariprazine cariprazine Médicament antipsychotique atypique ; il fonctionne comme un antagoniste des récepteurs de dopamine D2 et D3, avec une forte préférence pour les récepteurs D3.
Carmellose carmellose Cf carboxyméthylcellulose.
Carminatif carminatif Se dit d’une substance ayant la propriété de faciliter l’expulsion des gaz de l’intestin, par exemple les espèces carminatives à base d’anis.
Carmustine carmustine Nitrosourée, agent carbamoylant, apparenté aux agents alkylants antitumoraux ou antinéoplasiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1187).
Carnauba carnauba Palmier du nord-est du Brésil (Copernicia prunifera (Mill.) H.E. Moore, Arecaceae) dont les feuilles fournissent la cire de carnauba utilisée en pharmacotechnie et dans diverses industries. Additif alimentaire autorisé (ELa cire de carnauba est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0597).
Carnet à souche carnetasouche Nom générique pour les carnets d’usage obligatoire pour les pharmaciens et les médecins permettant le suivi et le contrôle des mouvements de substances, préparations ou médicaments classés comme stupéfiants. Ne subsiste plus que le carnet à souches destiné à la commande de stupéfiants par les grossistes répartiteurs auprès des laboratoires industriels.
Carnitine carnitine (CH-COOH, bétaïne comprenant une fonction ammonium quaternaire et une fonction alcool secondaire estérifiable par les acides gras pour former les acylcarnitines.
Caroncule caroncule Excroissance annexe succulente du tégument de la graine souvent de teinte vive. Cette annexe attire certains animaux et facilite ainsi la dispersion des graines, par exemple la graine de ricin.
Carotène carotene Nom générique désignant des substances naturelles tétraterpéniques; il existe quatre carotènes principaux (α-, β-, γ- et δ-carotènes). Présence abondante dans certains fruits et légumes (carotte, épinard, tomate, poivron…) et dans quelques produits animaux (œufs, foie, poissons). Ce sont des provitamines A qui, dans l’alimentation, jouent le rôle de précurseurs de cette vitamine qui se forme par dégradation des carotènes au niveau de la muqueuse intestinale.Le β-carotène est inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1069).
Caroténoïde carotenoide Nom générique désignant des substances naturelles tétraterpéniques biosynthétisées surtout par des végétaux ou des micro-organismes. Structures caractérisées par un nombre important de doubles liaisons conjuguées leur conférant une couleur vive (jaune à rouge). On y trouve des molécules linéaires (par exemple lycopène des tomates), des molécules comportant un cyclohexène à chaque extrémité : carotènes proprement dits (hydrocarbures) et xanthophylles (dérivés oxygénés tels que la capsanthine des piments, l’astaxanthine de la carapace des crustacés). Extraction des caroténoïdes à partir de leurs sources naturelles (carotte, tomate, rose d’Inde, luzerne, ...) ; certains peuvent être produits par synthèse. Considérés comme de bons antioxydants pouvant exercer une activité préventive vis-à-vis des affections cardiovasculaires et dégénératives (intérêt récent et discuté de la lutéine pour la prévention de la dégénérescence maculaire liée à lâge (DMLA) ou du lycopène dans la prévention du cancer de la prostate).
Caroubier caroubier Arbre à feuilles persistantes du pourtour méditerranéen (Ceratonia siliqua L., Fabaceae) dont la graine fournit la farine de caroube (improprement nommée gomme de caroube), constituée d’un D-galacto-D-mannane presque pur ; fort pouvoir épaississant en solution aqueuse.
Carpelle carpelle Feuille modifiée dont l’ensemble forme le gynécée (pistil) composé typiquement d’un ovaire protégeant les ovules, d’un style et de stigmates.
Carpipramine carpipramine Antidépresseur de la famille des dibenzazépines, antagoniste puissant et sélectif des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2.
Carragaheen carragaheen Petite algue rouge (Rhodophyceae), Chondrus crispus Lingby, Gigartinaceae, fréquente sur les côtes de l’océan Atlantique et de la Manche. Constitue l’une des sources naturelles pour l’obtention des carraghénanes.
Carragénine carragenine Cf carraghénane.
Carraghénane carraghenane Nom générique désignant des polysaccharides hétérogènes linéaires constitués d’unités de D-galactose et de 3,6-anhydro-D-galactose diversement sulfatés, obtenus à partir de diverses algues Rhodophyceae. Sept types de carraghénanes sont connus (ι, κ, λ, μ, υ, τ, ξ), différant par la nature des enchaînements mais présentant toujours une forte affinité pour l’eau. Les plus importants sur le plan industriel sont : d’une part les carraghénanes κ et ι, à propriétés gélifiantes et produits principalement en Asie du sud-est et en Tanzanie à partir des espèces Kappaphycus alvarezii (= Eucheuma cottonii), Solieriaceae pour le type κ et Eucheuma denticulatum (= Eucheuma spinosum), Solieriaceae pour le type ι ; d’autre part les carraghénanes λ, à propriétés épaississantes et produits principalement à partir de différentes espèces des genres Chondrus et Gigartina, Gigartinaceae.Les carraghénanes sont inscrits à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2138).
Carraghénate carraghenate Cf carraghénane.
Carré (maladie de) carremaladiede Maladie virale très contagieuse, mais non transmissible à l’Homme, due à un paramyxovirus du genre Morbillivirus, apparenté à l’agent responsable de la rougeole humaine, qui affecte essentiellement les carnivores terrestres.
CAR-T cells cartcells
Carte carte Feuille de carton ordinairement imprimée.
Cartéolol (chlorhydrate de) carteololchlorhydratede Bêta-bloqueur non cardiosélectif à activité sympathomimétique intrinsèque, de type aryloxypropanolamine, à noyau quinoléine partiellement réduit.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1972).
Carthame carthame Herbacée à aspect de chardon (Carthamus tinctorius L., Asteraceae ex-Composées) originaire d’Égypte. Fleur jaune orangé fournissant un pigment tinctorial (jaune de carthame). Actuellement cultivé (Mexique, Inde, États-Unis) pour les graines, sources d’une huile riche en acide oléique (type I) ou linoléique (type II) d’intérêt alimentaire, cosmétique et industriel (peintures).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 2386 corrigé 10.0 (fleur de) et 01/2020, 2088 (huile raffinée de).
Cartilage cartilage Tissu conjonctif de consistance solide, formant le squelette de l’embryon avant l’ossification et persistant chez l’adulte, essentiellement à l’extrémité des os (cartilage articulaire, cartilage costal), dans la paroi des bronches, dans le larynx et le pharynx.
Cartographie cartographie 1- En génétique, ensemble des méthodes permettant de déterminer, sur les chromosomes, les positions des gènes et, par extension, représentation de ces positions. 2- En anatomie, représentation des voies nerveuses.
Cartouche cartouche Petit récipient ayant la forme d’un grand dé à coudre dont la paroi est perméable à certains solvants. Utilisée pour l’analyse d’un mélange de solides en continu par une méthode physique basée sur la dissolution fractionnée. Le mélange est disposé dans la cartouche, elle-même placée dans des appareils extracteurs en continu du type Soxhlet et Kumagawa.
Carvacrol carvacrol Monoterpène phénolique (2-méthyl-5-isopropylphénol) isomère du thymol, obtenu à partir de l’huile essentielle de certains chimiotypes de plusieurs espèces de Lamiaceae (origans, sarriettes, thyms…) ; également produit par synthèse. Le carvacrol a les mêmes propriétés anti-infectieuses que le thymol.
Carvédilol carvedilol Alpha-1 et bêta-bloqueur non sélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, mais, comme le propranolol, avec un effet stabilisant de membrane. Dérivé de l’éthanolamine, c’est un mélange racémique de deux stéréo-isomères.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1745).
Carvi carvi Herbacée (Carum carvi L., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire d’Afrique du Nord et d’Asie, largement cultivée en régions tempérées. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en carvone et en limonène.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2021, 1080 et 01/2008, 1817 (huile essentielle de).
Carvone carvone Cétone monoterpénique présente en quantité importante dans certaines huiles essentielles. Existe à l’état naturel sous deux formes énantiomères d’odeur différente, la S -(+)-carvone (huiles essentielles d’aneth et de carvi) et la R -(-)-carvone (huile essentielle de menthe douce), obtenues par extraction à partir de ces huiles essentielles ou par hémisynthèse à partir du limonène.
Caryolyse caryolyse Disparition du noyau cellulaire par dissolution progressive de la chromatine dans le cytoplasme caractérisé par une perte de fixation des colorants. Ce processus témoigne de la mort cellulaire.
Caryolytique caryolytique Caractérise tout événement (ischémie) ou substance (antitumorale ou antinéoplasique) qui provoque la mort du noyau cellulaire par caryolyse.
Caryopse caryopse Fruit sec simple indéhiscent des Poaceae (exemple Graminées). Akène dont le péricarpe est intimement soudé au tégument séminal exemple grain de maïs, de blé.
CAS cas
CASA casa
Cascara cascara Arbre (Frangula purshiana (DC.) J.G. Cooper = Rhamnus purshiana DC., Rhamnaceae) originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord. Présence dans l’écorce séchée d’anthracénosides, majoritairement sous forme de C-hétérosides d’anthrones (cascarosides). Propriétés laxatives stimulantes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0105 corrigé 10.0 et 01/2017, 1844 (extrait sec titré de).
Caséine caseine Terme générique pour désigner les protéines du lait qui précipitent par acidification ou par l’action de protéases comme la présure (fabrication des fromages).
Casimersen casimersen Oligomère morpholinophosphorodiamidate (22-mère) conçu pour se lier à l’exon 45 du pré-ARN messager de la dystrophine ; cette liaison entraîne le « saut  » de cet exon, lors de l’épissage de l’ARN messager, chez les patients présentant des mutations génétiques susceptibles d’entraîner l’exclusion de lexon 45 ; lexon ainsi masqué par le « morpholino » antisens ne sera pas transcrit. La protéine biosynthétisée est légèrement plus courte que la dystrophine normale, mais reste fonctionnelle.
Casirivimab casirivimab Anticorps monoclonal humain recombinant, IgG1‑κ, qui se lie à un épitope de la protéine S ou spicule du coronavirus SRAS-CoV-2 lorsque la protéine S est liée à la sous-unité S1 du récepteur de l’angiotensine 2, ACE2, porte principale d’entrée du virus. Cf coronavirusL’anticorps est neutralisant et pourrait aussi jouer un rôle complémentaire par induction d’une réponse mémoire lymhocytaire T.
Caspase caspase Famille de cystéine-protéases cytosoliques qui clivent, spécifiquement du côté C-terminal d’un résidu aspartate, de nombreuses protéines impliquées dans l’intégrité de la cellule. Existent sous forme de proenzymes activées par clivage et oligomérisation et agissent en cascade activatrice.
Caspofungine caspofungine Antibiotique lipopeptidique macrocyclique antifongique, tête de file de la classe des échinocandines, préparé par hémisynthèse à partir de la pneumocandine B obtenue par fermentation de souches du champignon Glarea lozoyensis Bills & Peláez (précédemment Zalerion arboricola Buczacki). Activité vis-à-vis de souches pathogènes de Candida et d’Aspergillus, par inhibition spécifique et non compétitive d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation du 1,3-ß-D-glucane, constituant essentiel de la paroi cellulaire de nombreux champignons filamenteux et de levures.
Casse casse Longue gousse cylindrique noire dun arbre des régions tropicales, le canéficier (Cassia fistula L., Fabaceae ex-Césalpiniacées). Renferme une pulpe riche en pectines et mucilages, contenant également de faibles quantités d’anthracénoïdes.
Cassis cassis Arbuste (Ribes nigrum L., Grossulariaceae), cultivé notamment en France (Bourgogne) et en Pologne. Fruit (baie noire) contenant des polyphénols (anthocyanes, flavonoïdes) et de l’acide ascorbique. Préparation d’extraits enrichis en anthocyanosides préconisés comme protecteurs capillaro-veineux (propriétés « vitaminiques P »).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2528 corrigé 10.0 (feuille de).
Cassissier cassissier
Castanea castanea Cf châtaignier.
Castoréum castoreum Sécrétion à partir des glandes à parfum situées entre l’anus et l’appareil génital des deux sexes d’un rongeur amphibie (Castor fiber, C. canadensis, Castoridés).
Castration castration En médecine légale, amputation d’un organe nécessaire à la procréation. Exérèse chirurgicale ou stérilisation par radiations de l’une ou des deux glandes génitales mâles ou femelles
Catabolisme catabolisme Ensemble des réactions de dégradation par lesquelles un organisme utilise les nutriments ingérés pour en tirer l’énergie nécessaire à ses différentes fonctions ou pour obtenir des molécules de taille plus réduite, directement utilisables ou nécessaires à la biosynthèse des constituants propres de cet organisme.
Catalase catalase Enzyme porphyrinique à fer trivalent, catalysant la décomposition du peroxyde d’hydrogène en eau et oxygène et jouant ainsi un rôle de protection contre cet oxydant.
Catalepsie catalepsie Perte de la capacité d’effectuer tout mouvement, volontaire ou réflexe, avec maintien du tonus musculaire et conservation des attitudes imposées.
Catalyse catalyse Action qui consiste le plus généralement à accélérer la vitesse d’une réaction chimique ou enzymatique à l’aide d’une substance appelée catalyseur. La catalyse peut également orienter le cours d’une réaction ex la catalyse asymétrique qui conduit à un seul énantiomère.
Catalyseur catalyseur Toute substance qui accélère la vitesse d’une réaction chimique ou enzymatique et que l’on retrouve inchangée en fin de réaction, mais qui n’intervient pas dans sa stœchiométrie.
Cataplasme cataplasme Selon la Pharmacopée européenne, préparation faite d’un excipient hydrophile rétenteur de chaleur dans lequel sont dispersées des substances actives solides ou liquides. Généralement étalé en couche épaisse sur un pansement approprié et chauffé avant application sur la peau.
Cataplexie cataplexie Etat physique caractérisé par une perte brutale du tonus musculaire, sans perte de conscience. Elle est généralement déclenchée par une émotion vive ou une sensation brusque (colère, joie, surprise) ; elle peut durer plusieurs minutes, peut concerner quelques muscles, le sujet ne pouvant ni parler, ni bouger, ou être beaucoup plus globale, entraînant sa chute. Elle constitue, avec lhypersomnolence, un des deux symptômes majeurs de la narcolepsie.
Cataracte cataracte Pathologie oculaire par perte de transparence du cristallin ou de sa capsule entraînant la baisse progressive de la vision par réduction de la lumière atteignant la rétine. Elle aboutit sans traitement à la cécité. Selon la localisation de l’opacification, il faut distinguer la cataracte lenticulaire, capsulo lenticulaire ou capsulaire, corticale ou nucléaire, équatoriale ou polaire.
Catarrhe catarrhe Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de l’arbre respiratoire ou du complexe otorhinolaryngé avec hypersécrétion et écoulement de mucus sans pus.
Catatonie catatonie Syndrome psychiatrique marqué dans sa forme la plus typique par des troubles de l’humeur, une tension musculaire, des troubles mentaux (stupeur, négativisme, excitation) et des paroles abracadabrantesques.
Catéchine catechine Dérivé 3-hydroxylé du flavane (flavan-3-ol) comportant en positions 2 et 3 des carbones asymétriques (les deux stéréo-isomères les plus fréquents étant la (+)-catéchine et la (-)-épicatéchine). Par extension, dérivés de la catéchine (par exemple motif de base des tanins condensés = tanins catéchiques). Apparentés aux flavonoïdes, au sens large, dont ils présentent les propriétés biologiques. Le gallate d’épigallocatéchine (ester entre l’hydroxyle en 3 de l’épigallocatéchine et un acide gallique) du thé vert est particulièrement étudié pour une multitude de propriétés biologiques revendiquées.Depuis juin 2020, la (+)-épicatéchine bénéficie du statut de médicament orphelin pour le traitement de la dystrophie musculaire de Becker.
Catéchol catechol Cf catéchine.
Catécholamine catecholamine Terme générique désignant des composés ayant le squelette de la phényléthylamine , avec deux fonctions ortho-diphénol, libres ou potentielles, en 3,4 sur le noyau benzénique (noyau catéchol). Synthétisés dans les médullosurrénales et les neurones du système nerveux orthosympathique, ces composés jouent un rôle d’hormone (adrénaline) ou de neurotransmetteur central (noradrénaline, dopamine, adrénaline) ou périphérique (noradrénaline principalement).
Catéchol-O-méthyltransférase (COMT) catecholomethyltransferasecomt Enzyme principalement hépatique catalysant le transfert du groupement méthyle de la S-adénosyl-méthionine sur le groupement hydroxyle en 3 des catécholamines ou de leurs métabolites acides.
Caténane catenane Composé macromoléculaire constitué d’anneaux (macrocycles) entrelacés à la manière des maillons dun chaîne. Résulte du concept de chimie supramoléculaire (utilisation d’interactions faibles par des liaisons mécaniques non covalentes) et de techniques de synthèse fondées sur l’effet de matrice.
Caténine catenine Protéine assurant le lien entre cadhérines et filaments d’actine au sein de structures membranaires, les ceintures d’adhérence.
Catgut catgut Fil résorbable pour ligatures et sutures.
Cath cath Cf khat.
Catharanthus catharanthus Cf pervenche.
Catharomètre catharometre Détecteur utilisé en chromatographie gazeuse dont le fonctionnement est fondé sur le fait que la température d’un fil chauffé électriquement dépend, à énergie électrique constante, de la nature du gaz qui l’entoure. Tous les autres facteurs restant constants, sa résistance est sous la dépendance de la composition gazeuse puisqu’elle est reliée linéairement à sa température. Les variations de résistance sont mesurées à l’aide d’un pont de Wheatstone. Détecteur universel, non destructeur, mais peu sensible.
Cathartique cathartique Qui purifie.
Cathepsine cathepsine Endopeptidase localisée principalement dans les lysosomes et participant à la dégradation intracellulaire des protéines.
Cathéter catheter Dispositif médical de matériau et de diamètre variables, destiné à être introduit par effraction dans le système vasculaire, pendant un certain temps, pour introduire ou évacuer un liquide. On distingue le cathéter court (inférieur à 8 cm), le cathéter long et les cathéters spécialisés (cathéter à chambre implantable).
Cathinone cathinone Alcaloïde actif de la feuille du cath, L-cathinone (3-phényl-2-aminopropane-3-one ou benzoyl-éthanamine), proche de l’amphétamine dont elle ne diffère que par une fonction cétone en β. Substance dopante et stupéfiante.
Cathode cathode Électrode où se produit une réduction, quel que soit le type de cellule électrochimique où elle est incorporée ou de site générateur d’électrons.
Cation cation Ion porteur d’une ou plusieurs charges positives, se dirigeant vers la cathode au cours d’une électrolyse. Cf ion.
Cationique cationique qualifie une espèce ionique dont la charge est positive.
Catumaxomab catumaxomab Anticorps monoclonal hybride rat-souris, bi-spécifique trifonctionnel (trAb) ciblant la protéine Ep-CAM (antigène de surface surexprimé par certaines tumeurs) et l’antigène CD3 des cellules T.Le caractère trifonctionnel du catumaxomab est lié à la présence de la région Fc intacte qui permet une liaison sélective au récepteur FCγ de cellules telles que les macrophages, les cellules dendritiques, les cellules NK (natural killer) qui induisent phagocytose et cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps.
Caulinaire caulinaire Qui naît sur la tige. Exemple : le fruit du cacaoyer.
Causalité causalite Rapport unissant une cause à son effet.
Caustique caustique Qualifie ou désigne une substance (par exemple les hydroxydes alcalins et les acides) qui désorganise, attaque, corrode les tissus animaux et végétaux.
Cautère cautere 1- Instrument métallique porté à haute température ou agent chimique utilisé pour assurer une hémostase ou détruire une portion de tissu ; 2- plaie résultant de l’application d’un instrument métallique ou d’un agent chimique.
Cavéole caveole Cavité résultant d’une invagination de la membrane plasmique, caractérisée par la présence de cavéoline et enrichie en cholestérol, glycosphingolipides, glycophosphatidyl inositol (GPI) et protéines membranaires fonctionnelles (récepteurs, transporteurs).
Cavéoline caveoline Famille de protéines membranaires constitutives des cavéoles. Existent sous plusieurs isoformes, les cavéolines-1 et -2, fortement exprimées dans les cellules épithéliales et les fibroblastes et la cavéoline-3 spécifique du tissu musculaire.
CCK cck
CClin cclin
CCMH ccmh Cf hématie, numération globulaire.
CCNE ccne
CDAG cdag
CDT cdt
Cécité cecite Absence ou inaptitude à percevoir correctement l’information reçue par les yeux.
CECOS cecos
Cédazuridine cedazuridine Molécule de synthèse, inhibitrice de la cytidine désaminase (CDA), enzyme qui catalyse la dégradation de la cytidine et de la désoxycytidine en uridine et désoxycytidine respectivemenent.Son administration concomitante à un analogue nucléosidique de la 2’-désoxycytidine, la décitabine, un antimétabolite, permet d’augmenter significativement la biodisponibilité de ce dernier et; donc, son action cytotoxique envers les cellules tumorales.
Cedecea cedecea Nouveau genre bactérien (1980) appartenant à la famille des Enterobacteriaceae, sur la base de l’hybridation des ADN et des caractéristiques phénotypiques. Deux espèces, Cedecea davisae et Cedecea zapagei, pathogènes opportunistes infectant des sujets immunodéprimés, rarement isolées en pratique clinique.
Cédiranib cediranib , inhibiteur de fonctions tyrosine kinases, notamment celles des trois récepteurs des facteurs de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR), lui conférant ainsi des propriétés antiangiogéniques. Il est administré per os et les études de distribution tissulaire ont montré son aptitude à franchir la barrière hématoencéphalique, qui pourrait être mise à profit pour le traitement de tumeurs cérébrales (glioblastomes). Il provoque une hypertension, des diarrhées, de la fatigue et une anémie.
Cèdre cedre Conifère dont l’huile essentielle est utilisée notamment comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans les produits cosmétiques.
CEESP ceesp
Céfaclor cefaclor (DCF) , céphalosporine, antibiotique bactéricide de la famille des β-lactamines, sous-famille des céphalosporines de première génération, actif per os. Cf céphalosporine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0986).
Céfadroxil (monohydrate de) cefadroxil Céphalosporine hémisynthétique de première génération. Antibiotique bactéricide actif per os.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0813).
Céfalexine cefalexine Céphalosporine hémisynthétique de première génération, antibiotique à spectre antibactérien relativement peu étendu, actif per os (forme anhydre et monohydrate).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0708).
Céfalotine sodique cefalotine Céphalosporine de première génération, active par voie parentérale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 0987).
Céfamandole (nafate de) cefamandole Céphalosporine de deuxième génération, active par voie parentérale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1402).
Céfapirine sodique cefapirine Céphalosporine de première génération, active par voie intramusculaire.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1650).
Céfatrizine propylèneglycol cefatrizinepropyleneglycol Céphalosporine hémisynthétique de première génération, active per os, antibiotique antibactérien.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1403).
Céfazoline sodique cefazoline Céphalosporine hémisynthétique de première génération, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 0988).
Cefcapène pivoxil (chlorhydrate de) cefcapenepivoxilchlorhydratede Antibactérien de la famille des β-lactamines. Cette céphalosporine est une prodrogue sous forme d’ester de pivaloyloxyméthyle utilisable par voie orale.
Cefditoren pivoxil cefditorenpivoxil Antibactérien de la famille des β-lactamines. Cette céphalosporine de troisième génération est une prodrogue de céfditoren sous forme d’ester de pivaloyloxyméthyle. Elle est utilisable par voie orale, présente un large spectre d’activité et est résistante aux β-lactamases.
Céfépime (dichlorhydrate de) cefepime Céphalosporine de troisième génération à large spectre d’activité antimicrobienne.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 2126).
Céfétamet pivoxil (chlorhydrate de) cefetametpivoxil Céphalosporine de troisième génération, prodrogue de céfétamet sous forme d’ester de pivaloyloxyméthyle, utilisable par voie orale.
Céfidérocol cefiderocol Molécule de synthèse à fonction sidérophore, constituée d’une partie « céphalosporine » conjuguée à une partie « catéchol ». C’est la première molécule d’une nouvelle classe de céphalosporines dites « sidérophores » qui ont la particularité dêtre très stables vis-à-vis des carbapénémases.Ces composés pénètrent dans la membrane externe des bactéries à Gram négatif grâce aux transporteurs de fer ou par les porines (protéines membranaires formant des canaux), arrivent au niveau du périplasme et tuent la bactérie en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire. Leur activité n’est pas affectée par les protéines d’efflux.
Céfixime cefixime Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération, active per os, antibiotique antibactérien.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1188).
Céfoselis (sulfate de) cefoselis Céphalosporine de quatrième génération.
Céfotaxime sodique cefotaxime Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération à large spectre d’activité, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0989).
Céfotétan disodique cefotetan Céphalosporine de troisième génération, active par voie parentérale.
Céfotiam (chlorhydrate de) cefotiam
Céfoxitine sodique cefoxitine Céphalosporine hémisynthétique de deuxième génération, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0990).
Céfozopran (chlorhydrate de) cefozopranchlorhydratede Céphalosporine de troisième génération à large spectre et résistant aux β-lactamases.
Cefpirome (sulfate de) cefpiromesulfatede Céphalosporine de troisième génération à très large spectre.
Cefpodoxime proxétil cefpodoximeproxetil Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération actif per os.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2341).
Cefprozil cefprozil Céphalosporine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2342).
Céfradine cefradine Céphalosporine hémisynthétique de première génération, active per os, antibiotique antibactérien.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0814).
Cefsulodine sodique cefsulodinesodique Céphalosporine de première génération, active par voie parentérale.
Ceftaroline ceftaroline Céphalosporine à large spectre, active sur Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM, anglais MRSA Methicillin-resistant Staphylococcus aureus) et sur les microorganismes communs Gram négatifs. Son cycle 1,3-thiazole serait à l’origine de cette activité anti-SARM.
Ceftaroline fosamil (acétate de) ceftarolinefosamilacetatede Céphalosporine de cinquième génération, active par voie parentérale. Large spectre incluant les Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM).
Ceftazidime (pentahydrate de) ceftazidime Céphalosporine hémisynthétique de troisième génération, inactive per os, antibiotique antibactérien.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Céftazoline fosamil ceftazolinefosamil Précurseur pharmacologique (prodrogue) hydrosoluble de type phosphoramide de la ceftaroline, céphalosporine à large spectre, active sur Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM, anglais MRSA, Methicillin-resistant Staphylococcus aureus) et sur les microorganismes communs Gram négatifs.
Ceftibuten ceftibuten Céphalosporine.
Ceftobiprole médocaril sodique ceftobiprolemedocarilsodique Nouvel antibiotique de synthèse, céphalosporine de génération avancée, qui agit en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne.Il possède une activité bactéricide rapide contre un large éventail de bactéries Gram-positives, telles que le Staphylococcus aureus y compris les souches résistantes à la méticilline et les bactéries Gram-négatives. Il se lie à la protéine de liaison à la pénicilline PLP2a du Staphylococcus aureus, à la protéine PLP2b chez Streptococcus pneumoniae, à la protéine PLP2x chez S. pneumoniae (souche résistante à la pénicilline), et à la PLP5 chez Enterococcus faecalis.
Ceftolozane ceftolozane Antibiotique du groupe des céphalosporines de 5 génération, famille des β-lactamines. Il agit en interférant avec la production de certaines molécules dont les bactéries ont besoin pour constituer leurs parois cellulaires protectrices, provoquant un affaiblissement des parois des cellules bactériennes et, finalement, la mort de bactéries Gram négatif.
Ceftriaxone sodique ceftriaxonesodique Céphalosporine de troisième génération, active par voie parentérale. Sa demi-vie d’élimination élevée autorise une seule administration par 24 heures.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0991).
Céfuroxime cefuroxime Antibiotique de la famille des céphalosporines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0992).
CeGIDD ceidd
CEIP ceip
Celastraceae celastraceae Petite famille de plantes arborescentes des régions tempérées. Genre Evonymus (ou Euonymus, du grec εὖ eû bien et ὄνομα ônoma nom = bien nommé), dont E. atropurpureus Jacq est officinal et E. europaeus L. (Fusain). Les fruits de cette famille sont toxiques.
Célécoxib celecoxib Anti-inflammatoire non stéroïdien antiarthritique de la famille des inhibiteurs de Cyclooxygénase-2 (coxib). Le célécoxib appartient à la classe des 1,5-diarylpyrazoles et est un inhibiteur sélectif de la COX-2, forme inductible de cycloxygénase-2 exprimée lors du processus inflammatoire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2591).
Céliprolol (chlorhydrate de) celiprolol Bêta-bloqueur du groupe des aryloxypropanolamines, avec une fonction uréine, très cardiosélectif, antiangoreux, antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1632).
Cellobiase cellobiase Βêta-glucosidase hydrolysant le cellobiose en deux molécules de glucose. Est présente dans les microorganismes cellulolytiques de la flore digestive des ruminants.
Cellobiose cellobiose Dioside réducteur, β-D-glucopyranosyl(1→4)D-glucopyranose, formé au cours de l’hydrolyse de la cellulose par les cellulases et lui-même hydrolysé en glucose par la cellobiase.
Cellodextrine cellodextrine Mélange d’oligosides de longueur variable, constitué d’unités glycopyranose liées en β1→4. Provient de l’hydrolyse partielle de la cellulose par voie chimique ou enzymatique.
Cellule cellule Chambre où l’on vit isolé.
Cellule T-RAC celluletrac Cf. Cellule T-RAC sous la bannière "Biologie".
Cellulite cellulite Inflammation du tissu cellulaire sous-cutané.
Cellulose cellulose Substance macromoléculaire, polymère du glucose.
Cellulothèque cellulotheque
Celsius celsius
Cémiplimab cemiplimab Anticorps monoclonal recombinant humain dirigé contre les récepteurs de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (Programmed cell death 1), points de contrôle immunorégulateurs. La liaison du cémiplimab au récepteur inhibe la fixation du ligand PD-L1 (Programmed cell death ligand 1) et bloque ainsi l’activation des signaux cellulaires en aval.
Cénapse cenapse Terme ancien, aujourd’hui abandonné, donné parfois à certaines structures complexes comme les lipoprotéines.
Cendre cendre Résidu pulvérulent résultant de la combustion de certaines matières.
Cénégermine cenegermine Facteur de croissance bêta des cellules nerveuses - (β‑NGF)-(1-118)-peptide - humain, produit par Escherichia coli, analogue du facteur de croissance du tissu nerveux NGF (Nerve growth factor) qui, entre autres, joue un rôle important dans la croissance et la survie des cellules à la surface de l’œil.
Cénobamate cenobamate Molécule à action antiépileptique. Son mécanisme d’action n’est pas totalement élucidé ; elle agirait par deux mécanismes distincts, diminution des courants excitateurs via le blocage de canaux sodium voltage-dépendants et amélioration des courants inhibiteurs par la modulation positive allostérique des récepteurs GABAergiques de type A (GABA-A).
Centaurée centauree
Centigrade centigrade
Centrale centrale Établissement qui est au centre.
Centre centre Point de convergence, lieu où sont regroupées des activités pour une fin commune.
Centrifugation centrifugation Méthode permettant la séparation des constituants d’un mélange en fonction de leurs masses par application de la force centrifuge développée au cours d’une rotation à vitesse définie et pendant une durée déterminée. Cette force est fonction des caractéristiques de l’appareil et s’exprime en g, l’accélération de la pesanteur.
Centrifugeur centrifugeur Appareil permettant la réalisation d’une centrifugation. La pièce principale est un rotor (partie mobile) tournant autour d’un axe principal. Il est pourvu de cavités régulièrement espacées, en nombre pair, destinées à recevoir les récipients contenant les échantillons à centrifuger disposés par paires de même masse et diamétralement opposés de manière à équilibrer le système. Certains appareils sont automatisés pour éventuellement effectuer des dilutions préalables, permettre l’addition de réactifs, voire la lecture spectrophotométrique de l’avancement de la séparation. g.
Centriole centriole Arrangement cylindrique court de microtubules.
Centrosome centrosome Organite localisé au centre des cellules animales. Principal centre organisateur des microtubules, agit comme pôle de fuseau pendant la mitose. Contient deux centrioles dans la plupart des cellules animales.
Cénure cenure Larve à un seul protoscolex d’un cestode, Taenia multiceps, qui vit à l’état adulte dans l’intestin grêle du chien. Se développe dans l’encéphale du mouton et provoque le tournis du mouton.
Cénurose cenurose Parasitose due au cénure, très rare chez l’Homme où elle détermine une forme cérébrale souvent mortelle avec lésions pluriviscérales.
Cephaelis cephaelis
Céphaline cephaline Nom donné à un mélange de phosphatidyléthanolamine et de phosphatidylsérine, réactif utilisé in vitro pour la réalisation d’un test de coagulation du plasma, le temps de céphaline activée (TCA).
Céphalorachidien cephalorachidien
Céphalosporine cephalosporine Groupe d’antibiotiques de la famille des β-lactamines avec un noyau dihydrothiazide accolé au noyau bêta-lactame (l’ensemble constituant le noyau céphem) et avec une fonction acide carboxylique portée par le carbone voisin de l’azote commun aux deux cycles. Les céphalosporines sont soit naturelles (céphalosporine C, isolée du champignon Cephalosporum acremonium), soit hémisynthétiques, et de structure complexe. Elles se différencient par la nature de l’acide amidifiant le groupe NH2 fixé sur le noyau azétidine et par la nature de la chaîne carbonée toujours fixée en 5 sur le noyau thiazidine.Les céphalosporines sont inscrites sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Céphem cephem
CEPS ceps
Céramide ceramide Famille de lipides résultant de l’amidification de la sphingosine par un acide gras. Intermédiaire dans la synthèse des sphingolipides.
Cérat cerat Préparation de consistance semi-solide, riche en cire, destinée à la voie cutanée. Exemple cérat de Galien (de Galien ou Claudius Galenus, environ 129 – 201) dont la formule originale contient notamment de la cire d’abeille, de l’huile d’amande douce, du borate de sodium et de l’eau de rose.
Ceratonia ceratonia
Cercaire cercaire Stade larvaire des trématodes (douve, schistosome), formé dans un mollusque aquatique puis émis dans l’eau.
Cérébroside cerebroside Sphingolipide membranaire présent notamment dans le tissu nerveux, comportant un ose ou un oligosaccharide fixé à la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Cérimétrie cerimetrie Méthode titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant fort de l’ion Ce) de 1,44 V à 1,62 V suivant la nature de l’acide.
Cerisier du Brésil cerisierdubresil
Céritinib ceritinib Inhibiteur des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK, receptor tyrosine kinase), agissant sur la kinase ALK (anaplastic lymphoma kinase).
Cérium cerium Ce, Lanthanide le plus commun, dur, présentant l’aspect du fer, s’oxydant facilement à l’air et décomposant lentement l’eau, soluble dans les acides dilués.
Cérivastatine cerivastatine Hypolipidémiant inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
Cerliponase alfa cerliponasealfa Forme recombinante de la tripeptidyl-peptidase I humaine, TPP1 (ou tripeptidyl-aminopeptidase), enzyme lysosomale qui clive des tripeptides à lextrémité N-terminale de polypeptides. La carence de cette enzyme, par suite dune mutation du gène, est responsable dune forme clinique de maladies neurodégénératives, la céroïde lipofuscinose neuronale de type 2, CLN2 (ou NCL2 neuronal ceroid lipofuscinosis) ou maladie de Jansky-Bielschowsky, forme infantile tardive de la maladie, à transmission autosomique récessive, débutant, entre 2 et 4 ans, par des crises dépilepsie généralisée, des convulsions myocloniques, avec régression intellectuelle, apparition de signes pyramidaux, extrapyramidaux, cérébelleux et de cécité, et issue fatale entre 10 et 12 ans.
Certificat certificat Document attestant un fait.
Certification certification Procédure permettant d’établir, au regard d’exigences spécifiées (référentiel), la conformité de produits et de services, de processus, de systèmes ou de personnes. Elle ne doit pas être confondue avec laccréditation.
Certolizumab pégol certolizumabpegol Fragment Fab danticorps humanisé recombinant, dirigé contre le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα), exprimé dans Escherichia coli, et conjugué à du polyéthylène glycol (PEG) ; il a une affinité élevée pour le TNFα auquel il se lie avec une constante de dissociation (KD) de 90 pmol. Il linhibe de manière sélective dose-dépendante, mais ne neutralise pas la lymphotoxine α (ou TNFβ).
Céruléoplasmine ceruleoplasmine Chromoprotéine chélatant le cuivre dont elle assure le transport. Glycoprotéine d’origine hépatique appartenant au groupe des α2-globulines, présente dans le plasma sanguin et fixant réversiblement 90 % du cuivre sanguin.
Cervical cervical Qui se rapporte au cou (exemple : vertèbre cervicale) et, par extension, au col de certains organes, de l’utérus ou de la vessie en particulier.
Césium cesium , métal alcalin. Le radioisotope Cs, largement produit lors de la fission de l’uranium est particulièrement dangereux pour l’homme et l’environnement du fait de ses caractéristiques: demi-vie de 30 ans et énergie de son émission β.
Cespharm cespharm
Cestode cestode Classe de plathelminthes, parasites dont les adultes vivent dans le tube digestif des vertébrés. L’extrémité antérieure ronde (scolex) comporte des crochets et des ventouses lui permettant de s’accrocher. Derrière le scolex, cou en croissance constante, puis strobile terminé par les proglotti (immatures, matures, gravides) contenant de nombreux œufs. Osmotrophe dépourvu de tube digestif, absorbe de la nourriture prédigérée par l’hôte. Exemple taenia, bothriocéphale.
Cestodose cestodose Maladie parasitaire causée par un cestode, cest-à-dire provoquée : Par les parasites adultes à la suite de l’ingestion de larves. Exemple: les Cyclophyllidés (Tænia saginata (transmis par le bœuf), Tænia solium (transmis par le porc), Hymenolepis nana) et les Pseudophyllidés (Diphyllobothrium latum synonyme bothriocéphale). cénurose
Cétalkonium cetalkonium Ammonium quaternaire, antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthexonium cethexonium Sel d’ammonium quaternaire à noyau cyclohexane et à chaîne alcoylée normale à 16 carbones. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.
Céthromycine cethromycine
Cétimine cetimine Imine dont le carbone est substitué par deux restes carbonés.
Cétirizine (dichlorhydrate de) cetirizine Antihistaminique H1 de seconde génération du groupe des cyclizines, métabolite de lhydroxyzine. Cest un antagoniste puissant et sélectif des récepteurs H1 périphériques. Outre ces propriétés, elle inhibe la phase retardée de recrutement des éosinophiles au niveau de la peau et du tissu conjonctif des sujets atopiques, après tests de provocation allergénique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1084).
Cétogène cetogene Qualifie 1- un processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques ; 2- le composé à l’origine du processus (acides gras, certains acides aminés).Cf cétogenèse.
Cétogenèse cetogenese Processus métabolique, exclusivement hépatique, conduisant, à partir de l’acétylCoA issu de la β-oxydation des acides gras, à la formation des corps cétoniques : lacétylacétate, le β-D-hydroxybutyrate, lacétone.
Cétolyse cetolyse
Cétose cetose 1- Ose possédant une fonction cétonique. Exemple: fructose ; 2- état de l’organisme caractérisé par la présence de concentrations élevées de corps cétoniques dans le sang. Cf acidocétose.
Cétostéroïde cetosteroide Stéroïde possédant une fonction cétone sur le carbone 17 ou 20 du squelette des stéroïdes. Les progestatifs (exemple progestérone, cyprotérone), les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes, naturels ou d’origine synthétique, sont tous des 20-cétostéroïdes, le groupe carbonyle étant indispensable à leur activité. Parmi les 17-cétostéroïdes figurent des androgènes (exemple androstérone) et des œstrogènes (exemple œstrone) et surtout les produits d’oxydation de différents stéroïdes, notamment des androgènes, éliminés dans l’urine à l’état libre ou conjugué.
Cétrimide cetrimide Ammonium quaternaire à trois restes méthyle et à chaîne comptant de 12 à 16 atomes de carbone. Antiseptique inhibant la croissance des bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Antifongique, mais non sporicide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0378).
Cétrimonium cetrimonium
Cétrorélix cetrorelix Antagoniste de la Gn-RH (Gonadotropin releasing hormone). Le cétrorélix entre en compétition avec la gonadolibérine endogène au niveau de ses récepteurs hypophysaires, contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) et retarde le pic de libération de LH et par conséquent l’ovulation.
Cétugex cetugex Version « humanisée » du cétuximab, anticorps monoclonal chimérique qui a pour cible le récepteur 1 du facteur de croissance épidermique humain HER1 (human epidermal growth factor receptor-1) dont le ligand naturel est le facteur de croissance épidermique (EGF,epithelial growth factor).
Cétuximab cetuximab Anticorps monoclonal murin humanisé de type IgG1 qui présente une forte affinité pour le récepteur de croissance épidermique EGRF (epidermal growth factor receptor, également dénommé HER1), très souvent surexprimé à la surface de cellules tumorales. Il empêche la dimérisation de l’EGFR et la liaison des ligands, notamment l’EGF, et bloque la transduction des signaux cellulaires qui conduisent à la croissance tumorale, à l’antiapoptose et à la dissémination métastatique.
Cétylpyridinium (chlorure de) cetylpyridinium Sel d’ammonium quaternaire à azote pyridinique, antiseptique local, buccopharyngé, ophtalmique, antibactérien et antifongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0379).
Céviméline cevimeline Mélange racémique de cis-oxathiolanes représentant un analogue conformationnel rigide de l’acétylcholine, à propriétés agonistes des récepteurs muscariniques M1/M3. Sans effet sur la maladie d’Alzheimer, les propriétés sialagogues de la céviméline ont été retenues dans le traitement des symptômes de la bouche sèche (xérostomie) chez les patients atteints du syndrome de Sjögren’s.
CFTR cftr
CFU cfu
CGMH cgmh
Chagas (maladie de) chagasmaladiede Parasitose provoquée par Trypanosomiæ cruzii. Elle est transmise lors de piqûres par les réduves de la sous-famille des Triatominæ qui déposent simultanément leurs déjections riches en trypomastigotes que l’hôte fera pénétrer dans sa circulation au cours de grattage du nodule (chogoma) induit par cette piqûre.
Chaîne chaine Succession d’anneaux engagés les uns dans les autres.
Chalcone chalcone Nom générique désignant des substances naturelles polyphénoliques colorées dérivant de la voie de l’acide shikimique et de celle des polyacétates, caractérisées par deux cycles aromatiques reliés par une cétone conjuguée. Les chalcones o-hydroxylées sont des intermédiaires dans la biosynthèse des flavonoïdes (par exemple la naringénine chalcone précurseur de la naringénine).
Challenge-test challengetest En cosmétologie, méthode de contrôle de l’efficacité d’un conservateur consistant à contaminer un produit cosmétique par un inoculum déterminé de micro-organismes tests, puis à suivre l’évolution de la population viable dans le produit contaminé par dénombrement des germes revivifiables dans des échantillons prélevés à intervalles de temps donnés.
Chalone chalone Substance organique, biosynthétisée par les glandes à sécrétion interne, qui a pour effet de freiner ou d’inhiber le fonctionnement des organes récepteurs, contrairement aux hormones qui, par définition, stimulent les organes sur lesquels elles agissent. Leur rôle, par exemple, est de ralentir, au moment opportun, la cadence des divisions cellulaires (mitoses) de telle sorte que le tissu en cours de développement atteigne sa taille optimale.
Chamaemelum chamaemelum
Chamazulène chamazulene
Chambre chambre Pièce d’habitation.
Champ champ Étendue, portion d’espace
Chancre chancre Ulcération de la peau et des muqueuses.
Chancrelle chancrelle
Chancroïde chancroide
Changement d'échelle changementdechelle Étape de la fabrication d’un médicament correspondant au passage du stade pilote au stade industriel. Se doit d’assurer une adaptation proportionnelle, à la fois, des caractéristiques dimensionnelles des équipements de fabrication et des paramètres évoluant de façon dépendante.
Chanvre chanvre
Chaperonne chaperonne Terme générique désignant de nombreuses protéines cellulaires des procaryotes et des eucaryotes, dont la fonction est d’assister d’autres protéines dans leur maturation, par exemple en leur assurant un repliement tridimensionnel adéquat ou en participant à leur transport transmembranaire.
Charbon charbon Matière combustible solide, de couleur noire, d’origine végétale faite, pour une bonne proportion, de carbone.
Charcot (maladie de) charcotmaladiede Neuropathie par dégénérescence neuronale avec composante génétique probable, mais d’étiologie mal connue. Elle est marquée par une paralysie spasmodique labio-glosso-pharyngée avec risque de fausses-routes, atrophie musculaire progressive, paralysie des muscles de la respiration, cachexie et évolution inexorablement mortelle en deux à quatre ans.
Charcot-Marie-Tooth (maladie de) charcotmarietoothmaladiede Maladie neurologique héréditaire dont la transmission se fait selon différents modes. Elle est membre de la famille des neuropathies héréditaires motrices et sensitives marquées par une faiblesse et une atrophie musculaire, des troubles sensitifs à tous les modes, une abolition des réflexes ostéotendineux, une déformation osseuse type « pied creux », une paralysie des cordes vocales, une surdité, une scoliose majeure.
Chardon chardon Nom commun désignant de nombreuses plantes à feuilles ou bractées épineuses, appartenant principalement à la famille des Asteraceae ex-Composées. Deux espèces intéressent la pharmacie et la santé publique, l’une médicinale, le chardon-Marie, l’autre toxique, le chardon à glu.
Charge charge Ce qui pèse.
Charlatan charlatan Historiquement, opérateur ambulant qui débite des drogues sur les places publiques et dans les foires et prétend posséder des secrets merveilleux pour soigner les malades. Usuellement, personne non qualifiée, qui prétend détenir des connaissances lui permettant de soigner des malades, le plus souvent selon des conceptions non reconnues par les disciplines médico-pharmaceutiques officielles. Par analogie, celui qui exploite la crédulité du public et en tire des avantages.
Charpentier-Volhard (méthode de) charpentiervolhardmethodede
Charrière (CH) charrierech Unité qui exprime le diamètre extérieur des sondes (digestives, urinaires, rectales…). Une unité CH représente environ 1/3 de mm.
Châtaignier chataignier Très bel arbre décoratif Castanea vulgaris L. (Fagaceae). Feuilles grandes, coriaces, luisantes, bordées de dents correspondant aux nervures. Inflorescences en épis. La bogue ou cupule issue de la transformation et soudure des bractées de l’inflorescence femelle recouvre le fruit (akène). Elle est couverte de piquants et s’ouvre par quatre valves libérant un à trois fruits à face aplatie et base blanche avec un sommet en touffe, vestige des stigmates ; l’écorce contient 10 % de tanins galliques et est une source de tanins astringents.
Chaux chaux Nom usuel de l’oxyde de calcium et de son hydrate.
Check-up checkup Bilan du fonctionnement de quelque chose. En médecine, bilan de santé.
Chef de produit chefdeproduit Responsable du développement d’un produit ou d’une gamme de produits depuis sa conception jusqu’à sa commercialisation. Il a en charge son adaptation permanente à l’évolution et aux opportunités du marché. Il dépend du responsable du service marketing, mais exerce sa mission avec une certaine autonomie.
Chéilite cheilite Réaction inflammatoire des lèvres.
Chélate chelate Complexe particulier formé par un ion métallique et un ou plusieurs agents chélateurs (ligands) qui en formant au moins un cycle contractent chacun plusieurs liaisons avec l’ion métallique, ce dernier se trouvant enserré comme dans une pince entre deux atomes coordinateurs ou dents. La caractéristique des chélates est leur très grande stabilité, beaucoup plus élevée que celle des complexes ordinaires de structures proches, dans lesquels le ligand ne contracte qu’une seule liaison avec l’ion métallique. Cette propriété est dite effet chélate.
Chélater chelater Inclure un élément (métal, hydrogène) ou un ion dans un agent chélateur pour former un chélate.
Chélateur chelateur Qualifie ou désigne un agent complexant particulier qui se lie par plusieurs points de sa molécule à un ion métallique en donnant un chélate. Exemple : EDTA, DMSA.
Chélation chelation Réaction d’un agent chélateur avec un ion métallique. Se dit aussi du traitement des intoxications ou surcharges en métaux.
Chélatométrie chelatometrie Ensemble des méthodes titrimétriques fondées sur la formation de chélates. Concerne essentiellement l’analyse des ions métalliques.
Chélidoine chelidoine Herbacée indigène vivace (Chelidonium majus L., Papaveraceae). Présence d’alcaloïdes à squelette isoquinoléique (benzophénanthridines, protoberbérines, …) contenus dans un latex jaune orangé (suc de chélidoine) ; modestes propriétés antivirales, antibactériennes et cytotoxiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1861 corrigé 10.0).
Chemical Abstracts Service (CAS) chemicalabstractsservice Division de la société américaine de chimie (American Chemical Society), elle produit les bases de données dinformations chimiques les plus vastes et les plus complètes reconnues dans le monde entier (CAS Registry, CAS References, CAS Patents, etc.). Le registre CAS (CAS registery) est la plaque tournante de la collection des substances CAS. Plus de 250 millions de substances y sont enregistrées. Chaque substance de cette base de données reçoit un numéro (CAS Registry Number, CAS RN) ; chaque numéro CAS est un identifiant numérique unique qui désigne une seule substance et ne dépend daucun système de nomenclature chimique. Ces numéros servent donc de ressource internationale pour les scientifiques, lindustrie, les organismes de réglementation, etc.
Chemin de l'effet néfaste (AOP) chemindeleffetnefasteaop Il s’agit d’une construction conceptuelle décrivant une chaîne d’événements liés entre eux de manière causale, amorcée par un mécanisme initiateur et conduisant à un effet néfaste sur la santé de l’homme ou de l’environnement. Les événements identifiés le sont généralement à différents niveaux de l’organisation biologique, de la molécule, à la protéine, à la cellule, à l’organe, jusqu’aux effets sur les individus et les populations. Les relations entre les différents événements sont modélisées à partir d’observations et d’inférences ou bien basées sur des corrélations.
Chêne chene Nom commun de nombreux arbres du genre Quercus (Fagaceae). Chêne pédonculé (Q. robur L.), chêne rouvre (Q. petraea Liebl.), chêne tauzin (Q. pubescens Willd.) et dautres espèces de chênes fournissent l’écorce de chêne riche en tanins et Q. infectoria Olivier, les noix de galle sources du tanin officinal (tanin dit « à l’éther ») constitué d’un mélange de tanins hydrolysables. Q. suber L. fournit le liège.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1887 corrigé 10.0 (écorce de).
Chènevis chenevis Fruit protéagineux (akène, improprement souvent désigné sous le terme de graine) du chanvre, Cannabis sativa L., Cannabaceae, dépourvu de cannabinoïdes, mais riche en une huile siccative constituée principalement par les glycérides d’acides gras polyinsaturés (acides linoléique et α-linolénique majoritaires).
Chénique (acide) chenique
Chénodésoxycholique (acide) chenodesoxycholique Principal acide biliaire primaire, avec l’acide cholique, synthétisé par les hépatocytes à partir du cholestérol. Est en majorité sous forme conjuguée à la glycine ou à la taurine.
Chénopode chenopode Genre de la famille des Amaranthaceae ex Chenopodium L. Chenopodiaceae.
C-hétéroside cheteroside Hétéroside dans lequel la liaison entre l’aglycone et l’ose se fait entre le carbone anomérique du sucre et un atome de carbone de l’aglycone. Les C-hétérosides se rencontrent en particulier dans les flavonoïdes et aussi dans les anthracénoïdes. À la différence des O-hétérosides, ils sont résistants à l’hydrolyse classique en milieu acide.
Chevauchement d'ordonnance chevauchementdordonnance Etablissement et exécution d’une prescription médicale par les mêmes praticiens pendant la période déjà couverte par une précédente ordonnance prescrivant le même médicament.
Chevillère chevillere Orthèse élastique de contention destinée à soutenir l’articulation de la cheville.
Chèvrefeuille chevrefeuille Nom commun d’arbustes ou lianes du genre Lonicera L. Caprifoliaceae. Les chèvrefeuilles communs sont des arbustes grimpants et parfumés à feuilles opposées, parfois munis de lianes, très répandus à l’état sauvage. Le fruit est une baie. Il existe de nombreuses variétés ornementales.
Cheyne-Stockes (respiration de) cheynestockesrespirationde Rythme anormal de la respiration s’installant en compensation de modifications des pressions partielles en oxygène (pO) qui modifient la régulation nerveuse de la respiration. Elle est caractérisée par une alternance de séquences d’hyperpnée d’abord superficielle et lente puis profonde et rapide, avec des pauses d’apnées de 15 à 20 secondes.
Chia chia
Chicorée chicoree Herbacée cosmopolite (Cichorium intybus L., Asteraceae ex-Composées) à capitules de fleurs bleues. Racine contenant de l’inuline (50 à 60 %) ainsi que des lactones sesquiterpéniques amères (lactucopicrine).
Chidamide chidamide Dérivé du benzamide, administrable par voie orale, le chidamide est un inhibiteur des histones désacétylases (HDAC), plus précisément des isoenzymes 1, 2, 3, et 10, avec une activité antinéoplasique. Il se lie sélectivement aux HDAC, conduisant à une augmentation des niveaux dacétylation, notamment, de lhistone H3. Il diminue également lexpression des kinases des voies de signalisation intracellulaire faisant intervenir les couples PI3K/Akt et MAPK/Ras, conduisant à larrêt du cycle cellulaire et à linduction de lapoptose.
Chiendent chiendent Herbacée vivace adventice très répandue dans l’hémisphère nord (Elymus repens (L.) Gould (= Agropyron repens (L.) P. Beauv., = Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski) Poaceae ex-Graminées). Rhizome riche en sels minéraux et en fructanes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1306 corrigé 10.0 (rhizome de).
Chilomastix chilomastix Protozoaire flagellé de la famille des Chilomastigidae, à trophozoïte très mobile en forme de poire. Extrémité postérieure effilée, trois flagelles antérieurs et un petit flagelle récurrent libre, très mobile dans la fossette cystostomale antérieure. Trophozoïte de 12 à 18 µm sur 5 à 6 µm, kyste de 6 à 8 µm sur 4 à 6 µm, dans les selles molles ou les diarrhées.
Chimie chimie Science de la constitution des divers corps, de leurs propriétés et de leurs interactions.
Chimie clic chimieclic Ensemble de réactions qui permettent de réaliser de manière sélective et stéréospécifique une liaison forte entre deux espèces chimiques dans des conditions douces, idéalement dans l’eau ou un solvant peu toxique et facilement éliminable età l’air ambiant, sans former de produit secondaire, avec un rendement élevé et des procédés d’isolement et de purification simples (cristallisation par exemple).
Chimiluminescence chimiluminescence Phénomène physique se matérialisant par l’émission d’une lumière UV ou visible par une molécule promue dans un état excité par une réaction chimique.
Chimioembolisation chimioembolisation Embolisation à l’aide d’un embol contenant une substance active, par exemple une microparticule contenant un agent antitumoral ou antinéoplasique et éventuellement un agent anti-angiogenèse.
Chimiokine chimiokine Cytokine chimiotactique impliquée dans la migration et l’activation des cellules, ainsi que dans l’angiogenèse. Les chimiokines sont des petites protéines qui constituent 4 familles structurales définies par la présence d’un (famille C) ou deux (famille CC) ponts disulfures intracaténaires avec des cystéines juxtaposées séparées par 1 acide aminé (famille CXC) ou 3 acides aminés(famille CX3C). Se lient à des récepteurs à 7 domaines transmembranaires associés aux protéines Gi.
Chimiométrie chimiometrie Ensemble des méthodes statistiques et mathématiques permettant l’extraction d’informations pertinentes à partir de données physicochimiques et destiné à améliorer la qualité des analyses chimiques et l’interprétation des résultats.
Chimiorécepteur chimiorecepteur Terminaison nerveuse sensible aux modifications chimiques du milieu (pH, pO...). Ces informations participent à l’homéostasie.
Chimiotactisme chimiotactisme Processus d’attraction ou de répulsion déclenché par la présence d’une molécule reconnue par un élément unicellulaire ou une partie de cellules.
Chimiothèque chimiotheque Collection d’échantillons de substances chimiques, molécules disponibles en poudre, accompagnés dune description, sous un format électronique, de leurs caractéristiques (structure, propriétés). Une chimiothèque peut contenir de plusieurs dizaines à plusieurs millions de molécules. Certaines chimiothèques sont virtuelles, cest à dire comportent seulement la description des molécules (banque de données).
Chimiothérapie chimiotherapie Méthode de traitement des maladies faisant appel à des substances chimiques.
Chimiotrophe chimiotrophe
Chimiotype chimiotype Terme désignant au sein d’une espèce végétale un ensemble d’individus qui ne diffèrent des autres individus que par leur contenu en un ou plusieurs métabolites secondaires, sans différence morphologique entre eux. Ce phénomène existe chez de nombreuses plantes médicinales, en particulier celles à huiles essentielles par exemple le thym.
Chimisorption chimisorption Fixation à la surface d’un solide de molécules présentes dans un fluide (liquide ou gaz), par des forces d’interaction de forte énergie. Cette fixation généralement irréversible entraîne l’activation des molécules adsorbées et il peut s’ensuivre, pour elles, une modification chimique par réaction avec d’autres molécules présentes dans le fluide considéré. Lorsque la chimisorption a lieu à la surface d’un catalyseur, les molécules produites par cette réaction chimique ne restent pas adsorbées. La surface du catalyseur est ainsi régénérée.
Chiral chiral Se dit d’une substance présentant le phénomène de chiralité.
Chiralité chiralite Propriété de tout objet qui, comme la main, est dépourvu de tout élément de symétrie et non superposable à son image dans un miroir. La chiralité est une caractéristique essentielle des constituants cellulaires et moléculaires des organismes vivants.La chiralité conduit à des énantiomères (deux molécules chirales) dont l’un déviant la lumière polarisée à droite, appelé dextrogyre est représenté par le signe (+) et l’autre la déviant à gauche avec la même valeur absolue, appelé lévogyre est représenté par le signe (-). Le mélange des énantiomères en quantités égales appelé racémique, représenté par le signe (±), ne dévie pas la lumière polarisée.
Chiropracteur chiropracteur
Chiropractie chiropractie
Chiropraticien chiropraticien Professionnel de santé exerçant la chiropraxie.
Chiropraxie chiropraxie Méthode thérapeutique mettant en jeu des manipulations ou des instruments, intéressant essentiellement les vertèbres.
Chirurgie chirurgie Spécialité médicale comprenant des actes opératoires sur un corps vivant, utilisant la main et des instruments, traitant des maladies et des traumatismes ou corrigeant des malformations.
Chirurgien chirurgien Médecin spécialisé en chirurgie.
Chitine chitine Polyoside linéaire composé d’unités de N-acétylglucosamine reliées par des liaisons β1→4 ; homoglycane biodégradable et biocompatible. Constituant majeur de l’exosquelette des arthropodes auquel il confère sa rigidité, plus rarement présent chez des lichens et des champignons. Extrait industriellement des carapaces de crustacés marins.
Chitosamine chitosamine
Chitosane chitosane Produit obtenu par désacétylation plus ou moins poussée de la chitine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2017, 1774 (chlorhydrate de).
Chlamydia chlamydia Genre bactérien comprenant trois espèces, dont une de transmission strictement humaine, C. trachomatis, largement répandue et possédant un tropisme tout particulier pour les cellules des muqueuses génitales et oculaires. C. trachomatis est divisée en 2 biovars, trachoma et lymphogranuloma venereum (LGV), et 19 sérovars. Le diagnostic dinfection se fait par PCR qui constitue la méthode de référence. La sérologie est réservée aux atteintes chroniques profondes.
Chlamydiacae chlamydiacae Famille de bactéries intracellulaires obligatoires de très petite taille dont la structure ressemble à celle des bactéries à Gram négatif. Incapables de se multiplier sur des milieux non cellulaires. Deux genres, Chlamydia renfermant une espèce pathogène pour l’homme, C. trachomatis, et Chlamydophila avec deux espèces principales pouvant infecter l’homme, C. pneumoniae et C. psitacci.
Chlamydiose chlamydiose Terme générique pour des maladies infectieuses très contagieuses provoquées par les espèces du genre Chlamydia, bactéries au développement strictement intracellulaire. Les sérovars A, B, Ba, C de Chlamydia trachomatis provoquent un trachome, L1, L2, L3 provoquent des lymphogranulomes vénériens, D à K une salpingite ou urétrite. Cette dernière infection sexuellement transmissible (IST), souvent asymptomatique, sauf chez les sujets immunodéprimés, détruit l’épithélium de la trompe utérine chez la jeune femme, cause majeure d’infertilité ou de grossesse extra-utérine.
Chlamydophila chlamydophila Genre bactérien regroupant 6 espèces parmi lesquelles deux peuvent toucher l’homme, C. pneumoniae et C. psitacci.
Chloral (hydrate de) chloral CClInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0265).
Chloralose chloralose Nom donné à diverses combinaisons du glucose et du chloral.
Chlorambucil chlorambucil Agent antitumoral ou antinéoplasique de la famille des moutardes à l’azote bisalkylantes. Cf alkylant.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 0137).
Chloramine chloramine Dérivé du benzène (chloramine B) ou du toluène (chloramine T, la plus utilisée). Antiseptique oxydant.
Chloramphénicol chloramphenicol Antibiotique du groupe des phénicolés. Inhibe la synthèse protéique par fixation sur la sous-unité 50S des ribosomes. Large spectre et propriétés pharmacocinétiques intéressantes, mais toxicité hématologique (aplasie médullaire, syndrome gris chez le nouveau-né). Inscrit sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0071).
Chloration chloration Traitement biocide de divers milieux (eaux et surfaces notamment) par addition de chlore ou de générateurs de chlore solides (chlorocyanurates…) ou liquides (eau de Javel).
Chlorbutol chlorbutol
Chlordécone chlordecone Pesticide organochloré de la famille des bishomocubanes, de formule brute CSuite à des troubles neurologiques et hépatiques observés chez des travailleurs dune usine de production, exposés à de fortes doses, par contact direct et pendant une longue période, le chlorédecone a été interdit, dès 1976, aux Etats-Unis ; il a été reconnu, en 1979, comme perturbateur endocrinien et cancérigène potentiel pour l’Homme.
Chlordiazépoxide chlordiazepoxide La plus ancienne des benzodiazépines, utilisée comme anxiolytique et myorelaxant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0656)
Chlore chlore , Élément halogène, 17 période de la classification périodique.
Chlorétone chloretone
Chlorhexidine (digluconate de) chlorhexidinedigluconatede Composé possédant deux groupements biguanide liés chacun à un noyau benzène p-chloré et unis par une chaîne saturée à six carbones (d’où le nom). Antiseptique bactéricide sur les bactéries à Gram positif et, à un moindre degré, sur les bactéries à Gram négatif. Antifongique sur Candida albicans, non sporicide.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2013, 0658 (digluconate de), 01/2015, 0657 (diacétate de) et 04/2015, 0659 (dichlorhydrate de).
Chlorhydrate chlorhydrate Sel obtenu lors de la réaction du chlorure d’hydrogène sur une base azotée (ou phosphorée), exemple chlorures d’ammonium primaires (R-NH), existant sous forme dissociée.
Chlorhydrique (acide) chlorhydrique Solution du gaz HCl dans l’eau. Principal acide gastrique sécrété par les cellules pariétales de l’estomac.
Chlorine chlorine Les chlorines sont des dihydroporphyrines substituées, constitutives de pigments photosynthétiques tels que les chlorophylles.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Chlormadinone (acétate de) chlormadinone Dérivé chloré de la 17α-hydroxyprogestérone.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 2702).
Chlorméthine chlormethine Premier agent bisalkylant à être utilisé en thérapeutique (1942), dérivé du gaz moutarde ou ypérite.
Chlorobutanol chlorobutanol Alcool butylique tertiaire trichloré, sédatif, hypnotique, antalgique et antiseptique d’efficacité modeste.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0382).
Chlorocrésol chlorocresol Antiseptique oxydant halogéné actif contre les bactéries à Gram positif, les virus, les champignons et, à un moindre degré, les spores.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0384).
Chloroforme chloroforme Nom usuel du trichlorométhane, CHCl. Liquide dense, ébullition. 60,5 °C, non inflammable.
Chlorogénique (acide) chlorogenique Substance naturelle de type acide-phénol, ester caféique de l’acide quinique (acide 3-caféylquinique). Présent dans de nombreux végétaux, particulièrement dans l’artichaut et le café. Nombreuses propriétés biologiques revendiquées, dont un pouvoir antioxydant important.
Chloro-iodoquine chloroiodoquine Cf clioquinol.
Chloromycétine chloromycetineacide Cf chloramphénicol.
Chlorophénol chlorophenol Cf parachlorophénol.
Chloroquine chloroquine Antipaludique du groupe des amino-4 quinoléines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0544, 0545).
Chlorothiazide chlorothiazide N’est plus commercialisé en France.
Chlorphénamine (maléate de) chlorphenamine Antihistaminique H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0386).
Chlorpromazine (chlorhydrate de) chlorpromazine Historiquement le premier antipsychotique neuroleptique. Cf phénothiazine.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 0475).
Chlorquinaldol chlorquinaldol Nom usuel de la 5,7-dichloro-8-hydroxy-quinaldine (2-méthyl-quinoléine). Antiseptique polyvalent par voie locale, antibactérien, antifongique, anti-trichomonas, désinfectant.
Chlortalidone chlortalidone Sulfamide apparenté aux thiazidiques, diurétique, antihypertenseur.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0546).
Chlortétracycline chlortetracycline Antibiotique de la classe des cyclines élaboré par fermentation de certaines souches de lactinobactérie Streptomyces aureofaciens.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 11/2019, 0173 corrigé 10.1 (chlorhydrate de).
Chlorthalidone chlorthalidone
Chlorure (Cl-) chlorurecl Anion, base conjuguée de l’acide chlorhydrique, acide fort. Les chlorures sont largement répandus dans la nature, généralement sous forme de sels de sodium (NaCl) et de potassium (KCl).
CHN analyzer chnanalyzer
Choc choc Heurt entre des corps.
Chocolat chocolat Produit obtenu à partir de la pâte de cacao (Cf cacaoyer) mélangé à du saccharose, du lait, des lécithines (ajouté par la suite par les Anglo-saxons), des aromates.
Cholagogue cholagogue Qualifie ou désigne une substance qui entraîne la contraction de la vésicule biliaire, provoquant ainsi sa vidange, et secondairement la contraction des autres voies biliaires extrahépatiques avec relâchement du sphincter d’Oddi (de R. Oddi, 1864 – 1913, anatomiste et physiologiste italien).
Cholangite cholangite Inflammation des voies biliaires d’étiologie infectieuse ou auto-immune. Peut aussi être provoquée par une lithiase biliaire.
Cholécalciférol cholecalciferol Une des formes de la vitamine D apportée à l’organisme par l’alimentation et synthétisée dans la peau à partir du déhydrocholestérol sous l’action des rayons UV. Elle est transformée par hydroxylation dans le foie et le rein, en métabolite actif, la 1,25-dihydroxy-vitamine D ou calcitriol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Cholécystite cholecystite Inflammation aiguë ou chronique de la vésicule biliaire d’étiologie lithiasique ou bactérienne.
Cholécystokinine (CCK) cholecystokininecck Hormone peptidique sécrétée par les cellules épithéliales des muqueuses du duodénum lors de l’arrivée du bol alimentaire. Également produite par les neurones du système nerveux entérique et abondamment distribuée dans le cerveau.
Choléra cholera Infection entérique aiguë et virulente par le biovar El Tor du vibrion cholérique. Se manifeste par des diarrhées aqueuses profuses, vomissements, déshydratations hypertoniques massives à l’origine de crampes musculaires, hypothermie, collapsus et anurie, mort possible en 12 à 36 heures.
Cholérèse cholerese Excrétion de la bile du foie dans les voies biliaires.
Cholérétique choleretique Qualifie ou désigne une substance qui favorise la cholérèse, c’est-à-dire la production de bile par le foie.
Cholérique cholerique Cf Vibrio.
Cholestane cholestane Composé stéroïdien saturé à 27 atomes de carbone dont une chaîne latérale en C17, ramifiée à 8 atomes de carbone. Squelette de base et précurseur des stéroïdes.
Cholestase cholestase Diminution, voire quasi arrêt de la sécrétion de bile s’accompagnant du reflux sanguin de ses constituants en acides biliaires et autres catabolites. L’étiologie est soit intrahépatique par blocage du flux acide biliaire-dépendant (cholestase métabolique), soit par obstruction des voies biliaires extrahépatiques (cholestase mécanique). Une cholestase mécanique est le plus souvent ictérique (lithiase du cholédoque, cancer du foie, cancer du pancréas). Une cholestase métabolique peut être anictérique (maladie de Byler).
Cholestérol cholesterol Stéroïde à noyau cholestane à 27 atomes de carbone, possédant une fonction alcool en 3β et une liaison éthylénique en 5-6. Synthétisé dans le cytoplasme à partir de l’acétylCoA, c’est un constituant fondamental des membranes cellulaires et le précurseur des hormones stéroïdiennes et de la vitamine D. Chez l’Homme, 75 % du cholestérol sont synthétisés par l’hépatocyte et 25 % sont apportés par l’alimentation.
Cholestérolémie cholesterolemie Concentration du cholestérol total transporté par les lipoprotéines dans le sang.
Cholestéryle (benzoate de) cholesterylebenzoatede Composé utilisé comme émollient et pour le traitement des dermites irritatives.
Cholestyramine cholestyramine Résine échangeuse d’anions, synthétique, hydratée, fortement basique, contenant des groupes fonctionnels ammonium quaternaires attachés à un copolymère styrène-divinylbenzène (les ions chlorure constituant l’anion salifiant). Fixe les acides biliaires dans l’intestin, bloque le cycle entéro-hépatique du cholestérol, et en facilite ainsi l’excrétion.
Choline choline Molécule faisant partie de la structure des lécithines des membranes cellulaires.
Cholinergie cholinergie Ensemble des phénomènes et mécanismes mettant en jeu l’acétylcholine.
Cholinergique cholinergique Qui se rapporte à l’acétylcholine. Qualifie ou désigne les produits naturels ou de synthèse dont les effets pharmacologiques mettent en jeu l’acétylcholine et par voie de conséquence le système nerveux parasympathique d’où l’appellation ancienne de parasympathomimétiques, presque synonyme de cholinergiques. On distingue : Les cholinergiques vrais (ou directs) utilisés comme antiglaucomateux, acétylcholine ou produits apparentés (exemple carbachol), pilocarpine. Les cholinergiques indirects à effet soit réversible (exemple ésérine, pyridostigmine, soit irréversible (exemple malathion, insecticide).
Cholinestérase cholinesterase Enzyme qui catalyse l’hydrolyse d’un ester de la choline, par exemple l’acétylcholine.
Cholique (acide) cholique Acide biliaire primaire synthétisé par le foie à partir du cholestérol, présent dans la bile en majorité sous forme conjuguée à la glycine et la taurine.
Chondroblaste chondroblaste Cellule d’origine mésenchymateuse à l’origine de la formation de la substance fondamentale et des fibres du cartilage. Arrivé à maturité, il devient un chondrocyte.
Chondrocalcinose chondrocalcinose Dépôt anormal de microcristaux de pyrophosphate de calcium au sein du tissu cartilagineux d’une ou plusieurs articulations, provoquant sa calcification avec inflammation articulaire aiguë. Diagnostiquée par son liseré caractéristique visible en radiologie, la chondrocalcinose peut être asymptomatique, mais le plus souvent provoque des arthralgies handicapantes.
Chondrocyte chondrocyte Cellule présente dans les différents types de cartilage (hyalin, fibreux et élastique) qui synthétise et dégrade les composants de la matrice extracellulaire (collagène, glycosaminoglycanes...) résultant de la différenciation de cellules mésenchymateuses.
Chondrodendron chondrodendron Genre de la famille des Menispermaceae plantes tropicales généralement lianescentes. Il fournit certains curares.
Chondroïtine chondroitine Glycosaminoglycane présent dans différents tissus conjonctifs (cartilage, cornée, parois des vaisseaux…), composant majeur de la matrice extracellulaire. Longue chaîne formée par la répétition d’une unité de base disaccharidique constituée d’un acide glucuronique lié β1→3 à une N-acétylgalactosamine, chaque unité disaccharidique étant unie à la suivante par une liaison β1→4. Présence dans les tissus sous forme de chondroïtine sulfate, le polymère étant diversement sulfaté (variation selon le nombre et la position des groupements sulfate).
Chondrome chondrome Excroissance ou tumeur bénigne d’évolution lente se développant aux dépens d’un tissu cartilagineux hyalin.
Chondrosarcome chondrosarcome Tumeur maligne des chondrocytes proliférant le plus souvent sur les os longs ou l’omoplate.
Chorée choree Trouble neurologique caractérisé par une incoordination motrice des mouvements du corps, principalement des membres. Mouvements incontrôlables, brusques, saccadés, de courte durée, de fréquence et intensité variables, associés à une hypotonie.
Choriocentèse choriocentese Geste invasif qui consiste à prélever in utero des villosités choriales placentaires. Elle s’effectue par biopsie ou aspiration par voie trans-abdominale, parfois trans-cervicale, sous guidage échographique. Le prélèvement, qui comporte un risque de fausse couche, est pratiqué entre 11-14 semaines d’aménorrhée ; il permet d’accéder au chorion placentaire, tissu situé entre l’amnios (face fœtale du placenta) et la decidue (face maternelle du placenta). Le chorion est constitué de villosités choriales placentaires comprenant un axe de mésenchyme extra-embryonnaire bordé par le tissu trophoblastique. L’analyse de ces deux tissus permet principalement le dépistage précoce des anomalies chromosomiques et génétiques fœtales par différentes techniques (technique FISH, hybridation in situ en fluoescence ; ACPA, analyse chromosomique sur puce à ADN ; caryotype).
Choriogonadotropine alfa choriogonadotropinealpha Gonadotrophine produite par la technique de l’ADN recombinant. Sa séquence d’acides aminés est identique à celle de l’hCG urinaire. Elle se lie aux cellules de la thèque (et de la granulosa) de l’ovaire par l’intermédiaire d’un récepteur commun à l’hormone lutéinisante LH (récepteur LH/hCG).
Chorionique gonadotrophine chorioniquegonadotrophine Cf gonadotrophine chorionique humaine (hCG).
Christmas christmas Cf facteur IX antihémophilique B.
Chromane chromane Nom désignant un hétérocycle bicyclique (2,3-dihydro-1-benzopyrane) et, par extension, les composés possédant ce squelette. Présent dans de nombreuses substances naturelles telles que les flavanes et les tocophérols.
Chromatide chromatide Copie d’un chromosome formée par la réplication de l’ADN, qui est encore jointe à l’autre copie par le centromère.
Chromatine chromatine Complexe d’ADN, d’histones et de protéines non-histones, trouvé dans le noyau d’une cellule eucaryote.
Chromatogramme chromatogramme Enregistrement obtenu à la sortie du détecteur d’un appareil de chromatographie. Il s’agit d’un diagramme réponse du détecteur liée à la concentration instantanée du soluté séparé dans l’effluent (mélange soluté plus phase mobile) en fonction du temps ou du volume de phase mobile utilisé, depuis l’introduction de l’échantillon sur la colonne. Les solutés séparés apparaissent sous la forme de pics d’allure gaussienne.
Chromatographie chromatographie Terme générique utilisé pour désigner un ensemble de méthodes physiques de séparation dans lesquelles des composants d’un mélange sont séparés par distribution entre deux phases, l’une stationnaire et l’autre mobile qui percole à travers la précédente. Les solutés à séparer participent à une suite continue d’un nombre considérable d’équilibres de distribution entre ces deux phases. Il en résulte que chaque soluté, suivant son coefficient de distribution entre ces deux phases, finit par migrer à une vitesse qui lui est propre. L’appareillage comprend schématiquement d’amont en aval : un dispositif d’introduction de l’échantillon, la phase stationnaire immobilisée à l’intérieur ou à la surface d’un support pouvant avoir la forme d’un tube dit alors colonne chromatographique, un détecteur pour repérer les solutés séparés. Il comprend également un dispositif assurant la percolation à débit régulé de la phase mobile liquide (chromatographie liquide) ou gazeuse (chromatographie en phase gazeuse) ainsi que divers programmes la concernant (gradients de composition) ou relatifs à ses échanges avec la phase fixe (gradients de température).
Chrome (Cr) chromecr , Élément de la colonne 6 (VIA) et de la quatrième période de la classification périodique. Métal de la première série des métaux de transition. Possède les états d’oxydation (0), (+II), (+III), (+IV), (+V) et (+VI). Les plus importants sont les états (+ II), auquel correspondent les ions chromeux Cr et un pH situé entre 1 et 6,5, le chrome à l’état d’oxydation (+VI) est essentiellement sous forme de dichromate.
Chromimétrie chromimetrie Méthode de l’analyse titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de l’ion dichromate Cr) = 1,33 V). Exemple: dosage de l’éthanol dans le sang après distillation ou évaluation par alcootest.
Chromoblastomycose chromoblastomycose Dermatite chronique d’étiologie fongique par Phialophora verrucosa, caractérisée par une éruption de nodules pareils à des verrues ayant tendance à s’ulcérer.
Chromocarbe chromocarbe Chromone proposée comme protecteur vasculaire.
Chromogène chromogene Qualifie ou désigne un composé qui fournit une coloration du fait d’une transformation chimique.
Chromone chromone Nom désignant un hétérocycle bicyclique (4H-chromèn-4-one) correspondant à une forme oxydée du chromane et, par extension, les composés possédant le squelette chromone. Celui-ci est présent notamment dans de nombreuses substances naturelles d’origine végétale (flavonoïdes, furochromones), également dans des substances synthétiques (par exemple cromoglycate).
Chromonème chromoneme Filament central spiralé au cœur des chromosomes condensés, formé de la succession des gènes et de protéines non-histones. Cette structure filamenteuse, qui compose chacune des chromatides sœurs, est constituée, sur toute sa longueur, dune succession de granules, les chromomères, liées les unes aux autres sous forme de perles de chapelet.
Chromophore chromophore Atome ou groupement d’atomes dans lesquels les transitions électroniques sont responsables de l’apparition de la couleur. Groupement porté par toute molécule colorée. Les chromophores sont des restes insaturés dont les doubles liaisons sont conjuguées.
Chromoprotéine chromoproteine Hétéroprotéine colorée par la présence d’un métal (cuivre, fer, magnésium) et pouvant faire partie d’un groupe prosthétique porphyrinique. Exemples : hémoglobine, chlorophylle, catalase.
Chromosome chromosome Brin filamenteux présent dans les cellules eucaryotes, composé de l’ADN et des protéines associées, support de l’information génétique.
Chronaxie chronaxie Terme introduit le 24 Juillet 1909 par le neurophysiologiste Louis Lapicque (1886-1952) lors de la présentation, devant la Société de Biologie, de ses travaux sur l’excitabilité nerveuse et musculaire par le courant électrique. La chronaxie est définie comme la durée nécessaire pendant laquelle un courant doit être appliqué pour obtenir la contraction dune cellule d’une intensité double de la rhéobase (Lapicque 1909 : « intensité minimale d’un courant brusque déclenchant l’excitation »).
Chronergie chronergie Variation liée au temps des effets de médicaments sur l’organisme, qu’ils soient désirés ou non. Ses effets résultent à la fois des rythmes de susceptibilité des cibles biologiques du médicament (chronesthésie) et des variations liées au temps de la pharmacocinétique (chronocinétique).
Chronicité chronicite État de ce qui est chronique.
Chronique chronique Qui dure pendant une longue période ; exemple : maladie chronique : maladie évoluant lentement, sans tendance à la guérison.
Chronoampérométrie chronoamperometrie Méthode électrochimique consistant à porter brusquement le potentiel de l’électrode de travail à une valeur élevée dans une plage où l’analyte est électroactif et à mesurer l’intensité en fonction du temps pendant que le système revient à l’équilibre, le seul phénomène de transport étant la diffusion.
Chronobiologie chronobiologie Discipline scientifique qui étudie l’ensemble des phénomènes rythmiques et cycliques des organismes vivants (circadiens, circamensuels et circannuels), leurs mécanismes moléculaires, leurs contrôles par les facteurs environnementaux et génétiques ainsi que les maladies liées à un dysfonctionnement de l’horloge interne et leurs traitements.
Chronobiotique chronobiotique Substance chimique capable de remettre à lheure une horloge interne désynchronisée en agissant directement sur celle-ci ou sur dautres systèmes biologiques participant à son contrôle (exemple : la mélatonine).
Chronocinétique chronocinetique Étude de la variation en fonction du moment de ladministration (habituellement du nycthémère), des paramètres pharmacocinétiques (absorption, distribution, clairance…) contrôlant les concentrations dun médicament dans lorganisme.
Chronocoulométrie chronocoulometrie Méthode électrochimique fondée sur un principe analogue à celui qui sous-tend la chronoampérométrie, mais où la variable mesurée est la quantité de courant à la place de lintensité.
Chronopathologie chronopathologie Variation périodique et prévisible dans le temps dun processus pathologique.
Chronopharmacologie chronopharmacologie Étude des variations de laction dun médicament en fonction du moment de son administration. Son objectif principal est de choisir le moment optimal pour la meilleure réponse thérapeutique (efficacité maximale et toxicité minimale).
Chronopotentiométrie chronopotentiometrie Méthode électrochimique peu utilisée en analyse, dans laquelle un courant constant est appliqué à lélectrode de travail, le potentiel variable de cette dernière étant enregistré en fonction du temps, le seul phénomène de transport étant la diffusion.
Chronothérapeutique chronotherapeutique Correspond à lheure/aux heures optimale(s) dadministration dun agent thérapeutique permettant daugmenter les effets désirés et/ou den diminuer les effets non désirés.
Chronotoxicologie chronotoxicologie Étude de la cinétique et de la dynamique des réponses toxicologiques et des effets secondaires des médicaments, des poisons ou des substances toxiques par rapport aux rythmes biologiques se produisant chez les organismes vivants. Lheure du pic de toxicité dun médicament correspond au moment de la plus mauvaise tolérance.
Chronotrope chronotrope Adjectif qui, associé à un facteur, peut être positif ou négatif. Il représente la variation du rythme cardiaque. Un médicament chronotrope-positif accélère la fréquence cardiaque. Sil est chronotrope-négatif, il la ralentit.
Chrysanthellum chrysanthellum Nom désignant un genre d’Asteraceae ex-Composées et de façon habituelle et restrictive l’espèce Chrysanthellum indicum DC. ssp. afroamericanum B.L. Turner ; herbacée originaire d’Amérique du Sud et commune en Afrique, renfermant des flavonoïdes et des saponosides triterpéniques.
Chrysanthème insecticide chrysanthemeinsecticide
Chrysanthémique (acide) chrysanthemique Monoterpène cyclopropanique à fonction carboxylique et à chaîne éthylénique. Les esters de l’isomère dextrogyre 1R,3R (forme trans) avec différents alcools font partie des pyréthrines, substances responsables de l’activité insecticide et plus généralement antiparasitaire des capitules du pyrèthre de Dalmatie (ou chrysanthème insecticide).Cf pyrèthre de Dalmatie et pyréthrine.
Chryseobacterium chryseobacterium Genre bactérien provenant de la subdivision du genre Flavobacterium et composé de bactéries pathogènes opportunistes. Lespèce Chryseobacterium meningosepticum peut être responsable de méningites nosocomiales et néonatales.
Chrysopogon chrysopogon
Chrysothérapie chrysotherapie Thérapeutique anti-inflammatoire de fond et antirhumatismale par des complexes aureux.
Chyle chyle Liquide lactescent véhiculé par les vaisseaux lymphatiques intestinaux (les vaisseaux chylifères) résultant de la digestion. Il se distingue de la lymphe par la présence de gouttelettes de triglycérides et de cholestérol en émulsion stable, les chylomicrons.
Chylomicron chylomicron Cf lipoprotéine.
Chyme chyme Bouillie délivrée dans le duodénum, résultant de la digestion buccale et gastrique du bol alimentaire.
Chymopapaïne chymopapaine
Chymotrypsine chymotrypsine
Chymotrypsinogène chymotrypsinogene Zymogène (proenzyme) inactif, synthétisé et sécrété par le pancréas, transformé en alpha-chymotrypsine par la trypsine dans le duodénum.
Cibenzoline (succinate de) cibenzoline Dérivé du dihydro-4,5 imidazole et du diphénylcyclopropane, antiarythmique cardiaque de la classe Ic de Vaughan-Williams,
Ciblage pharmacologique ciblagepharmacologique Action qui consiste à augmenter, à laide dun vecteur, la concentration dune substance pharmacologiquement active au sein dun site particulier de lorganisme, lorgane cible, tout en réduisant ses concentrations au sein dautres sites. Un ciblage met en oeuvre des processus chimiques et physicochimiques et seffectue au niveau tissulaire ou cellulaire. Il est dit passif lorsque le devenir du vecteur ne dépend que dun processus endogène de nature immunologique ou physiologique ; il est dit actif lorsque le vecteur est dirigé par une « tête chercheuse » chimique (ligand).
Cible cible Localisation anatomique (organe-cible, tissu, cellule, compartiment pluricellulaire) ou entité biochimique (système enzymatique) sensible à laction dun agent physique ou pharmacologique.
Cicatrice cicatrice Tissu fibreux néoformé compensant une perte de substance ou raccordant des parties divisées.
Cicatrisant cicatrisant Qualifie ou désigne une substance favorisant la réparation des lésions des tissus et des organes (plaies, brûlures…).
Cicatrisation cicatrisation Ensemble des processus effectuant la restauration des tissus lésés par traumatisme (plaie, blessure, brûlure…) qui peut être totale donnant lieu à une cicatrice discrète seffaçant avec le temps, imparfaite (fistule) ou pathologique (chéloïde).
Cichorium cichorium Genre à latex de la famille des Asteraceae (ex Composées) comprenant les chicorées dont Cichorium intybusL. La racine de chicorée est riche en inuline.
Ciclésonide ciclesonide Glucocorticoïde antiasthmatique. Prodrogue de la 16-α-prednisolone obtenue par estérification en 21 par lacide isobutyrique et acétalisée en 16α/17α par le cyclohexane carboxaldéhyde. Lhydrolyse de la fonction ester libère le métabolite actif desisobutyryl ciclésonide, puissant agoniste des récepteurs aux glucocorticoïdes.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2703).
Ciclétanine (chlorhydrate de) cicletanine Substance apparentée à la pyridoxine (vitamine B 6).
Ciclopirox ciclopirox Antifongique à large spectre de la famille des pyridones, actif sur les Candida, levures et dermatophytes, entre autres, sous forme de ciclopiroxolamine. A usage topique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2010, 1407 et 1302 (ciclopirox olamine).
Ciclosporine ciclosporine Cyclopeptide dorigine fongique obtenu par fermentation de souches de Beauveria nivea (O. Rostr.) Arx (synonymes Tolypocladium inflatum Gams, T. niveum Bissett). Initialement étudiée pour ses propriétés antifongiques, elle sest révélée être un puissant immunosuppresseur ; après liaison à la cyclophiline, le complexe ciclosporine-cyclophiline inhibe lactivité de la calcineurine, provoquant une réduction de la production par les lymphocytes T4 de plusieurs cytokines, dont linterleukine-2, doù leffet immunosuppresseur.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 11/2021, 0994, corrigé 10.7).
CICR cicr
Cicuta cicuta
Cidofovir cidofovir Antiviral analogue phosphorylé de la cytidine : (S)-l-[3-hydroxy-2-(phosphonyl-méthoxy) propyl] cytosine. Formule : C8H14N3O6P. Après diphosphorylation par des kinases cellulaires, sa forme active inhibe la multiplication du cytomégalovirus (CMV), des virus de l’herpès simplex (HSV-1 et HSV-2), des papillomavirus, des adénovirus et du BK virus. Une longue demi-vie de la forme active permet une administration hebdomadaire par voie intraveineuse.
Cigarette cigarette Cylindre de tabac enveloppé dans du papier fin.
Ciguatera ciguatera Communément appelé gratte. Intoxication dabord observée dans les mers des Antilles, puis dans le Pacifique, due à lingestion de la chair de certains poissons (carangue, congre, barracuda...) qui sont infestés par un flagellé. Symptômes : apparition brutale de troubles nerveux, digestifs, douloureux, altération de létat général. La guérison survient au bout de trois semaines, avec souvent des séquelles douloureuses.
Ciguë cigue Nom générique pour plusieurs plantes dangereuses de la famille des Apiaceae ex-Ombellifères, aux inflorescences en ombelles et aux feuilles généralement très découpées (à limbe pennatiséqué), responsables dintoxications potentiellement graves par confusion avec des plantes sauvages comestibles (carottes, navets, panais...).
Cil cil Poil des paupières protégeant lœil.
Cilastatine sodique cilastatine Dérivé de la cystéine dans lequel la fonction thiol est substituée par une longue chaîne à fonctions acide et amide, terminée par un noyau cyclopropyle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 1408).
Cilazapril cilazapril Précurseur dun inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine 1.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1499).
Cilié cilie Eucaryote unicellulaire (Ciliophora ou Ciliata), très complexe, caractérisé par la présence de cils vibratiles à sa surface. Possède deux noyaux, un macronucleus qui règle la vie végétative du cilié et un micronucleus qui intervient dans la reproduction du protozoaire. Balantidium coli, seul protozoaire cilié parasite de lHomme, est responsable dun syndrome dysentérique chronique et parfois dune pyélonéphrite.
Cilnidipine cilnidipine Antihypertenseur. Antagoniste du calcium appartenant à la famille des dihydropyridines.
Cilostazol cilostazol Vasodilatateur et antiagrégant plaquettaire. Inhibiteur des phosphodiestérases III.
Ciltacabtagène autoleucel ciltacabtageneautoleucel Thérapie cellulaire [8] utilisant la technologie des cellules T-RAC [9] (ou CAR-T cells, chimeric antigen receptor T cells) de deuxième génération, ciblant deux épitopes du BCMA (B-cell maturation antigen), antigène présent à la surface des lymphocytes B [10] matures, et particulièrement surexprimé à la surface des plasmocytes [11]du myélome [12]. Un domaine de costimulation intracytoplasmique, le CD137 (4-1BB), améliore l’expansion et la persistance des cellules ainsi modifiées. Ces cellules T-RAC, anti-BCMA, vont reconnaître les cellules plasmocytaires et les détruire.
Ciment ciment Matériau pulvérulent formant, avec leau, une pâte plastique liante.
Cimétidine cimetidine Dérivé soufré de la guanidine et de limidazole, antihistaminique HInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2010, 0756 et 1500 (chlorhydrate de).
Cimex cimex Nom scientifique de la punaise des lits (Cimex lectularius), ectoparasite de lhomme de la famille des Cimicidés, sous-ordre des Hétéroptères.
Cimicifuga cimicifuga
Cinacalcet (chlorhydrate de) cinacalcetchlorhydratede Calcimimétique, agoniste du récepteur sensible au calcium (CaSR, calcium-sensing receptor) de la glande parathyroïde, entraînant une diminution de la production de la parathormone et une baisse de la calcémie.
Cinchocaïne (chlorhydrate de) cinchocainechlorhydratede Anesthésique local à fonction amide et amine, dérivé de lacide quinoléine-4-carboxylique ou acide cinchonique, doù le nom.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1088).
Cinchona cinchona Genre constitué darbres tropicaux, les quinquinas, dont les écorces sont riches en alcaloïdes dont la quinine antimalarique. Exemple le quinquina rouge,Cinchona pubescens Vahl, Cinchona succirubra Pavon.
Cinéole cineole Éther-oxyde monoterpénique présent dans lhuile essentielle de nombreuses plantes, en particulier dans celle de plusieurs espèces deucalyptus (Eucalyptus sp., Myrtaceae).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1973).
Cinétique cinetique Étude descriptive du mouvement et dans le temps dun système de particules dans lorganisme (par exemple pharmacocinétique) ou dune réaction chimique (par exemple cinétique enzymatique).
Cinnamique cinnamique Qualifie une structure d’origine naturelle en C (phénylpropanoïde) issue biogénétiquement de la voie de l’acide shikimique via l’acide chorismique, et à l’origine de diverses classes de substances naturelles (par exemple flavonoïdes, coumarines…)
Cinnamomum cinnamomum Genre comportant de nombreuses espèces tropicales dont les cannelles possédant des écorces aromatiques. Exemple : Cinnamomum verum J.Presl, Cinnamomum zeylanicum, cannelier de Ceylan et Cinnamomum camphora, camphrier.
Cinolazépam cinolazepam 1,4-benzodiazépine, hypnotique.
Ciprofibrate ciprofibrate Normolipémiant par inhibition de la biosynthèse hépatique du cholestérol : acide (RS)-2-[4-(2,2-dichlorocyclopropyl)phénoxy]-2-méthyl propanoïque. Cf fibrate.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2013).
Ciprofloxacine ciprofloxacine Antibiotique de la famille des fluoroquinolones de troisième génération. Son activité bactéricide résulte de l’inhibition des topo-isomérases de type II et IV, nécessaires à la réplication, la transcription, la réparation et la recombinaison de l’ADN bactérien.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2015, 1089 et 0888 (chlorhydrate de).
CIR cir
CIRC circ
Circa circa Préfixe signifiant environ, qui précède le terme désignant la durée de la période d’un rythme : circhoral désigne un rythme dont la période est d’environ 1 heure ; circadien : période d’environ 24 heures ; circaseptidien : période d’environ 7 jours (hebdomadaire) ; circamensuel : période d’environ 30 jours ; circannuel : période d’environ 1 an.
Circadien circadien
Circuit de ventilation circuitdeventilation Dispositif qui permet l’assistance médicale respiratoire (respiration artificielle) d’un patient au cours d’une opération chirurgicale ou lors d’une insuffisance respiratoire aiguë.
Circulation extracorporelle circulationextracorporelle Dérivation hors du corps humain d’une partie de la circulation sanguine (cœur-poumon artificiel, rein artificiel). Technique de suppléance temporaire d’apport sanguin aux organes, permettant la chirurgie cardiaque à cœur ouvert.
Cire cire Au sens exact du terme, nom générique de substances dorigine naturelle, végétale (cires de candelilla, carnauba et jojoba) et animale (lanoline du suint de mouton, cire dabeille), de composition complexe, constituées principalement desters dacides gras et dalcools gras à longue chaîne. Apparentées aux lipides, elles sont insolubles dans leau.La cire d’abeille est inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0069 (blanche) et 0070 (jaune) ainsi que la cire de carnauba. Cf Carnauba.
Cirrhose cirrhose Fibrose inflammatoire chronique du foie avec des nodules de régénération. Se complique d’hypertension portale, d’insuffisance hépatocellulaire, de dénutrition, de varices œsophagiennes. Étiologies multiples : le plus souvent alcoolisme chronique, mais aussi malnutrition protéique, cholangite sclérosante primitive, maladie de Wilson, déficit en α1-antitrypsine, glycogénose de type III , schistosomose, hépatites virales cirrhogènes, hémochromatose.
Cis cis Terme de nomenclature chimique qui désigne une molécule comportant deux substituants placés du même côté d’une structure rigide, par exemple une double liaison, ou plus ou moins rigide, par exemple un cycle. Exemple cis-but-2-ène, ou cis-1,4-diméthylcyclohexane.
Cisaillement cisaillement Mouvement au cours duquel un matériau présente une structure en lamelles ou couches adjacentes infiniment minces, en déplacement relatif les unes sur les autres, sans transfert de matière d’une couche à une autre.
Cisapride (monohydrate de) cisapridemonohydratede Anisamide dérivé de laniline et à noyau benzylpipéridine. Autrefois utilisé comme antirégurgitant et stimulant de la vidange gastrique.
Cisatracurium (bésilate de) cisatracuriumbesilatede Relaxant musculaire. Isomère pur 1R cis,1R cis de latracurium qui est un mélange de dix isomères. Il sagit dun agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2763).
Cisplatine cisplatine Sel de platine (PtInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0599).
Citalopram citalopramchlorhydrateetbromhydratede Antidépresseur du groupe des dérivés arylés de la butanolamine, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2009, 2203 (chlorhydrate de) et 04/2011, 2288 (bromhydrate de).
Citicoline citicoline Diester naturel de l’acide pyrophosphorique avec la choline et la cytidine. Oxygénateur cérébral.
Citral citral Aldéhyde naturel à squelette de monoterpène acyclique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1020800).
Citrique (acide) citrique HOOC-CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1021000).
Citrobacter citrobacter Genre de bactéries mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatives, de la famille des Enterobacteriaceae, qui peuvent être présentes dans leau, les égouts, les aliments et le tube digestif des humains et des animaux. Sept espèces dont Citrobacter diversus, C. intermedius, C. koseri et surtout C. freundii, commensal, hôte normal du tube digestif, mais pouvant être responsable d’infections urinaires, d’infections de plaies ou encore de septicémies.
Citroflavonoïde citroflavonoide Nom générique désignant des flavonoïdes abondants dans les péricarpes de certains fruits de Citrus qui en constituent une source d’obtention industrielle ; composés principalement d’hétérosides de flavanones (par exemple hespéridine, néo-hespéridine, naringine) et en plus faible quantité d’hétérosides de flavones (diosmine).
Citronellol citronellol 3,7-diméthyloct-6-èn-1-ol, constituant de nombreuses huiles essentielles (rose, géranium, citronnelle…) utilisé comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans les produits cosmétiques.
Citronnelle citronnelle Nom désignant des herbacées vivaces d’origine asiatique du genre Cymbopogon, Poaceae ex-Graminées, dont les huiles essentielles à odeur citronnée sont réputées insectifuges et entrent dans la formulation de cosmétiques et de produits d’hygiène. Principales espèces : C. citratus (DC.) Stapf (citronnelle indienne), C. flexuosus Stapf (verveine des Indes ou herbe de Malabar), C. martini (Roxb.) Wats. (palmarosa ou géranium des Indes), C. nardus (L.) Rendl (citronnelle de Ceylan), C. winterianus Jowitt (citronnelle de Java) ; plusieurs de ces espèces sont connues sous le nom de lemon-grass (ou lemon grass, ou lemongrass).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1609 (huile essentielle de).
Citronnier citronnier Cf Citrus.
Citrulline citrulline NH)-COOH, acide α-aminé formé dans la mitochondrie par la condensation de l’ornithine et du carbamyl-phosphate, première étape de la formation de l’urée.
Citrus citrus Important genre de Rutaceae dont plusieurs espèces, variétés et hybrides sont cultivés pour leurs fruits comestibles (agrumes) riches en acides organiques (acide ascorbique), huiles essentielles (contenues dans des poches schizolysigènes situées dans l’épicarpe), flavonoïdes (citroflavonoïdes) et pectines. Principales espèces : C. aurantium L. ssp. aurantium (bigaradier ou oranger amer), C. aurantium L. var. dulcis (oranger doux), C. aurantium L. ssp. bergamia (Wight et Arnott) Engl. (bergamotier), C. limon (L.) Burm. f. (citronnier), C. x paradisi Macfad (pamplemoussier), C. reticulata Blanco (mandarinier).Cf mandarine et oranger.Le citron est inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2022, 0620 (huile essentielle de).
CIVD civd Cf coagulation intravasculaire disséminée.
Civette civette Mammifère (Viverra civeta, V. orientala, V. zibetha, Viverridés) possédant une poche glandulaire située sous la queue, qui sécrète la civettone obtenue par curetage.
Cixutumumab cixutumumab Anticorps monoclonal totalement « humanisé » (IgG1) dirigé contre le récepteur du facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline, IGF‑1R (insulin-like growth factor-1 receptor), et présentant un potentiel antinéoplasique. Une fois fixé sélectivement sur ce récepteur, il empêche larrimage du ligand naturel IGF‑1 et ce blocage retentit sur la signalisation intracellulaire (PI3K/Akt). Le couple IGF-1 – IGF-1R est impliqué dans la cancérogenèse et les processus métastatiques.
CK ck Cf créatine-kinase.
Clade clade Dans la systématique des végétaux, ancêtre commun et ses descendants.
Cladistique cladistique Étude des parentés entre espèces, fondée sur l’analyse génétique. Elle permet la recherche des clades de lignées pour reconstituer la généalogie.
Cladode cladode Lame foliacée formée par la concrescence d’un rameau et de la feuille ou du pédoncule floral né à son aisselle. Exemple : le petit houx chez qui les rameaux sont aplatis ressemblant à des feuilles (fausses feuilles).
Cladribine cladribine Antinéoplasique de la classe des antimétabolites ; analogue purique non métabolisé par l’adénosine désaminase. C’est un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui doit être phosphorylé en 2-chloro-2’-desoxyadénosine-5’-triphosphate qui bloque l’élongation de l’ADN en inhibant la ribonucléotide réductase et l’ADN polymérase α.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2174).
Clairance clairance Capacité d’un tissu, d’un organe ou d’un organisme à épurer un liquide biologique (plasma le plus souvent) d’une substance endogène ou exogène. Correspond au volume virtuel de liquide totalement débarrassé de la substance par unité de temps (exemple clairance de la créatinine). S’exprime en mL/min, L/h ou mL/s. En pharmacocinétique, correspond au rapport entre la quantité de médicament ou de métabolite éliminé d’un organe ou de l’organisme par unité de temps, et la concentration dans la circulation pénétrant dans le ou les organes épurateurs (exemple clairance hépatique, clairance rénale).
Clapeyron (loi de) clapeyronloide Loi qui s’énonce ainsi : lorsque deux phases d’une seule substance sont en équilibre à une température et une pression données, l’enthalpie libre molaire de la substance est la même dans chaque phase.
Clarithromycine clarithromycine Antibiotique antibactérien hémisynthétique de la classe des macrolides. Ce dérivé O-méthylé de l’érythromycine résulte de l’optimisation de cette dernière pour être stable dans le milieu acide stomacal et ainsi être mieux toléré. Son action antibactérienne est due à sa fixation sur la sous-unité 50S des ribosomes bactériens, inhibant ainsi l’étape translationnelle.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2018, 1651).
Clascotérone clascoterone Ester propanoïque en C17 du 11‑désoxycortisol, antiandrogène antagoniste du récepteur des androgènes, testostérone et dihydrotestostérone. Plus puissant que le finastéride, son action est équivalente à celle de l’acétate de cyprotérone.
Classe classe Catégorie ou ensemble dindividus ou dobjets regroupés en fonction de caractères communs.
Classification classification Répartition méthodique d’un ensemble en diverses catégories.
Clathrate clathrate Cas particulier de complexe entre deux types de molécules dans lequel l’un se loge dans les lacunes du réseau cristallin de l’autre et également au sein d’une molécule-hôte.
Clathrine clathrine Complexe protéique constituant temporairement l’enveloppe ou « manteau » des vésicules de transport intracellulaire et les puits de la membrane plasmique des cellules eucaryotes. Cet hétérodimère est composé d’une chaîne lourde et d’une chaîne légère, associés dans le cytosol en trimères de chaînes lourdes, chacune étant associée à une chaîne légère, d’où une structure en étoile à trois branche appelée triskélion (ou triskèle)
Claudine claudine Terme générique désignant une série de protéines transmembranaires de 20 à 27 kDa.
Clavelée clavelee Variole ovine due à un Poxvirus, transmise par contamination directe (croûtes cutanées).
Claviceps claviceps Nom d’un genre de champignons de la famille des Clavicipitaceae parasitant l’ovaire de différents végétaux, le plus souvent des Poaceae ex-Graminées. C. purpurea (Fries) Tulasne, parasite du seigle et d’autres céréales (ergot de seigle) et C. paspali, parasite de Paspalum sp. (Poaceae), sont utilisés pour la production de substances actives dérivées de l’acide lysergique (groupe des « alcaloïdes de l’ergot »).
Clavulanique (acide) clavulanique Substance naturelle à cycle bêta-lactame obtenue par fermentation de souches de lactinobactérie Streptomyces clavuligerus. Inhibiteur irréversible de bêta-lactamases dénué d’activité antibiotique.Inscrit (en association avec lamoxicilline) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS. Le clavulanate de potassium est inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2010, 1140 et 1653 (dilué).
Clearance clearance Cf clairance.
Cléistogame cleistogame Qualifie une fleur ne s’ouvrant pas à maturité et à l’intérieur de laquelle la pollinisation ne peut s’effectuer que par autogamie. Exemple : la violette.
Clématite des haies clematitedeshaies Herbe aux gueux, Liane commune en France dans les haies. (Clematis vitalba L. Ranunculaceae).
Clenbutérol (chlorhydrate de) clenbuterol Composé bêta-adrénergique sans fonction phénol, bronchodilatateur uniquement employé en médecine vétérinaire. Ses effets secondaires (anti-cataboliques) en ont fait une substance dopante pour les sportifs (liste I), dont il accroît la capacité respiratoire et augmente la masse musculaire en réduisant la masse graisseuse.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1409).
Clévidipine clevidipine Antihypertenseur. Cet inhibiteur des canaux calciques lents appartenant à la famille des phényl-dihydropyridines est un vasodilatateur à délai d’action très court.
Clévudine clevudine Antiviral. β-L-nucléoside fluoré qui est métabolisé en dérivé actif triphosphate. Celui-ci se comporte comme un inhibiteur non compétitif de l’ADN polymérase de HBV et inhibe sa réplication sans incorporation dans l’ADN viral. La clévudine 5-triphosphate n’est ni inhibiteur ni substrat des ADN polymérases humaines.
CLHP clhp Cf chromatographie liquide à haute performamce.
Clidinium (bromure de) clidiniumbromurede Sel d’ammonium quaternaire d’une quinuclidine à fonction alcool estérifiée par l’acide benzilique (acide carboxylique dérivé du benzhydrol).
Climatère climatere Période précédant la ménopause liée aux modifications hormonales associées à l’arrêt de la fonction ovarienne. S’accompagne de troubles comme des bouffées de chaleur, des palpitations, un dessèchement cutané (troubles climatériques). 
CLIN clin
Clindamycine clindamycine Antibiotique antibactérien de la classe des lincosamides (apparentés aux macrolides), obtenu par hémisynthèse à partir de la lincomycine ; activité en particulier vis-à-vis des bactéries à Gram-positif et des bactéries anaérobies.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0582 corrigé 10.0 (chlorhydrate de) et 01/2015, 0996 (phosphate de).
Clinique clinique 1. Qualifie tout ce qui peut être effectué (exemple enseignement) ou constaté par le médecin, au lit du patient (signes cliniques par opposition aux signes biologiques ou radiologiques) 2. Établissement de soins privé.
Clioquinol clioquinol Antiseptique et antifongique dérivé chloré et iodé de l’oxine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2111).
Clip clip Dispositif médical résorbable ou non, destiné à obstruer par serrage une artère, un organe pour effectuer un marquage, arrêter un saignement…
Clivage clivage Division mécanique suivant un plan préférentiel, de la masse d’un corps cristallisé ou aggloméré. En pharmacie, le clivage est un défaut dans le cas des comprimés.
Clobazam clobazam Benzodiazépine de type 1-5.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1974).
Clobétasol (propionate de) clobetasol Ester propionique en 17-α de la bétaméthasone dans lequel l’hydroxyle en 21 est remplacé par un chlore.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2127).
Clodronique (acide) clodronique Acide (dichloro-phosphonométhyl) phosphonique (CH) de la classe des bisphosphonates qui simulent par leur structure le pyrophosphate et sont utilisés pour traiter l’ostéoporose et l’hypercalcémie paranéoplasique, car ils inhibent la résorption osseuse pathologique, par inhibition de l’activité des ostéoclastes, sans effet sur la minéralisation osseuse.
Clofarabine clofarabine Antinéoplasique de la classe des antimétabolites ; prodrogue dont le métabolite actif est le clofarabine-5’-triphosphate qui résiste à l’action de l’adénosine desaminase. Ce triphosphate inhibe : l’ADN polymérase α, entraînant la terminaison de l’élongation de l’ADN la ribonucléotide réductase.Il rompt l’intégrité de la membrane mitochondriale entraînant l’apoptose.
Clofazimine clofazimine Colorant phénazinique antibactérien. Activité bactériostatique sur Mycobacterium leprae par liaison à l’ADN entraînant l’inhibition de la réplication et de la croissance bactérienne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2054).
Clofibrate clofibrate Un des premiers composés de la classe médicamenteuse des fibrates utilisés comme normolipidémiants. Cf fibrate.
Clofibrique (acide) clofibrique Cf clofibrate.
Clofoctol clofoctol Antibiotique bactériostatique actif sur les bactéries à Gram positif.
Clomifène (citrate de) clomifenecitratede Dérivé chloré du triaryléthylène, dont la structure a une parenté avec celle des œstrogènes stéroïdiens. Inducteur d’ovulation qui, en neutralisant leffet rétroinhibiteur des oestrogènes endogènes, stimule directement la sécrétion des gonadotrophines et la production des oestrogènes.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0997).
Clomipramine (chlorhydrate de) clomipraminechlorhydratede Dibenzazépine imipraminique, antidépresseur tricyclique d’activité dite intermédiaire (entre psychostimulante et sédative), utilisé dans le traitement de divers types d’états dépressifs, particulièrement quand anxiété et inhibition sont intriquées.Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0889).
Clonage clonage Obtention d’êtres vivants monocellulaires ou pluricellulaires dont le génome est identique à celui de l’original ou, par extension, d’une série de molécules d’acides nucléiques (ADN ou fragment d’ADN) identiques à l’original.
Clonazépam clonazepam Benzodiazépine nitrée. Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0890).
Clone clone Ensemble des êtres vivants issus d’un géniteur unique et possédant le même patrimoine génétique.
Clonidine (chlorhydrate de) clonidinechlorhydratede Guanidine dérivée de l’imidazoline et de l’aniline o,o-dichlorée, agoniste alpha-2 sympathomimétique, historiquement premier antihypertenseur d’action centrale, agissant sur le centre vasomoteur bulbaire (possiblement comme agoniste d’un récepteur I1 aux imidazolines). Indiquée dans les urgences hypertensives (par voie IV). Également disponible sous formes orale et transdermique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0477).
Clonorchis clonorchis Ver trématode plathelminthe, famille des Opistorchidés, de petite taille (10 à 25 mm sur 3 à 5 mm). Clonorchis sinensis (Douve de Chine) est l’agent d’une distomatose hépatique chez le porc, le chien et le chat sévissant en extrême orient ; il peut également infester l’Homme lors de la consommation du poisson cru ou peu cuit.
Clopamide clopamide Sulfamide salidiurétique à fonction hydrazide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 1747).
Clopidogrel (hydrogénosulfate de) clopidogrel Hydrogénosulfate de thiénopyridine, prodrogue antithrombotique dont le métabolite actif inhibe de façon sélective la fixation de l’adénosine diphosphate (ADP) à son récepteur plaquettaire P2Y12 et, par conséquent, l’activation du complexe GPIIb/IIIa provoquée par l’ADP, de sorte que l’agrégation plaquettaire est inhibée.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 2531).
Clorazépate dipotassique clorazepatedipotassique Benzodiazépine anxiolytique, myorelaxante.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0898).
Clostridium clostridium Genre bactérien de l’ordre des Clostridiales, famille des Clostridiaceae. Bacilles anaérobies stricts très sensibles à l’oxygène, souvent mobiles, à Gram positif, à spores déformantes thermorésistantes. Nombreuses espèces pathogènes, mais également espèces sans danger pour l’Homme et utilisées pour des fermentations dans l’industrie par exemple C. acetobutylicum, C. butyricum.
Clotiazépam clotiazepam Composé thiophénique apparenté aux benzodiazépines. Anxiolytique.
Clotrimazole clotrimazole Dérivé de l’imidazole et du triphénylméthane chloré.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0757).
Clou clou Petite pointe de métal à tête, utilisée pour fixer ou assembler.
Cloxacilline sodique cloxacillinesodique Pénicilline du groupe M (résistant aux bêta-lactamases), à noyau isoxazole.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0661).
Clozapine clozapine Dibenzodiazépine, neuroleptique ou antipsychotique polyvalent doué d’activité anticholinergique qui en limite les effets extrapyramidaux.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1191).
CLP clp
Club club Cercle association, réunion de membres.
CLUD clud
Cluster informatique clusterinformatique Architecture informatique regroupant en réseau plusieurs ordinateurs indépendants, formant des nœuds, afin de permettre une gestion globale et de dépasser les limitations dun ordinateur pour augmenter la disponibilité (faciliter la montée en charge) et permettre une répartition de la charge, chacun des nœuds restant capable de fonctionner indépendamment des autres (en cas de défaillance dun nœud par exemple).
Cmax cmax Concentration maximale en substance active observée dans un fluide biologique après administration d’un médicament.
CME cme
CMR cmr
CMV cmv
CNAMTS cnamts
CNEDiMTS cnedimts
CNIL cnil
CNOP cnop
CNRH cnrh Cf Centre de recherche en Nutrition
CNRS cnrs
Coacervation coacervation Formation dun coacervat par séparation en deux phases de certaines solutions macromoléculaires.
Coagulation coagulation Transformation d’une substance liquide en une masse solide ou semi-solide, de consistance plus ou moins molle et gélatineuse.
Coalescence coalescence Phénomène observé lors de la rencontre de deux gouttelettes (ou plus) de phase dispersée suivie de la rupture du film interfacial les séparant, les gouttes fusionnant alors pour n’en former qu’une.
Coaltar coaltar Goudron obtenu à partir de la distillation de la houille.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Coaptation coaptation Opération pour deux surfaces ou deux parties de sajuster.
Cobalamine cobalamine Nom générique des différentes formes de la vitamine B12 : hydroxycobalamine, cyanocobalamine, méthylcobalamine, adénosylcobalamine. La vitamine B12 a une structure chimique proche de lhème, constituée d’un noyau tétrapyrrolique porteur de chaînes latérales complexes avec, au centre, un atome de cobalt. Particulièrement abondante dans le foie, elle est essentielle au fonctionnement normal du cerveau, du système nerveux et à la formation du sang. Sous ses formes actives, méthylcobalamine, adénosylcobalamine, elle est impliquée dans la synthèse de lADN, des acides gras et dans le métabolisme de divers acides aminés. Les besoins journaliers, de 2 à 5 µg/j, sont assurés par la ration alimentaire normale. Sa carence (par défaut de facteur intrinsèque, glycoprotéine sécrétée par les cellules pariétales du corps et du fundus de lestomac, indispensable au franchissement de la paroi intestinale par la vitamine) entraîne une anémie macrocytaire avec mégaloblastose médullaire. Cf anémie de Biermer.
Cobalt cobalt Élément de transition, Co, groupe 9 de la classification périodique. Le cobalt joue un rôle biologique important sous forme de dérivés naturels tels que la vitamine B12 et les autres cobalamines, car il change facilement de degré d’oxydation. Les sels de cobalt (chlorure, sulfate et surtout gluconate) ont des propriétés biocatalytiques et antianémiques. Le tétracémate de cobalt est un antidote des cyanures.
Cobicistat cobicistat Un des composants entrant dans la quadruple association à doses fixes : cobicistat + elvitégravir + emtricitabine + ténofovir, destiné au traitement des patients porteurs du VIH ; cest un inhibiteur puissant des cytochromes P450 3A, et notamment du 3A4, ainsi que des protéines de transport au travers la paroi intestinale ; il est donc à lorigine dinteractions médicamenteuses, mais ici favorables, parce quil permet une augmentation des concentrations sanguines des autres composés.
Cobimétinib cobimetinib
Coca coca Nom désignant la feuille du cocaier et par extension le cocaier lui-même, correspondant à deux espèces voisines (Erythroxylum coca Lam. et E. novogranatense (Morris) Hieron, Erythroxylaceae) et à plusieurs variétés. Arbuste largement cultivé en Amérique latine (Colombie, Pérou, Bolivie). Feuille contenant des alcaloïdes dérivés du pseudotropanol, en particulier la cocaïne, extraite à partir d’elle ; inscrite sur la liste des stupéfiants.
Cocaier cocaier Cf coca.
Cocaïne cocaine Alcaloïde extrait de la feuille de coca, à squelette pseudotropanol, comportant deux fonctions ester (benzoïque et méthylique : méthyl-benzoyl-ecgonine). Anesthésique local de surface, par fixation sur des récepteurs placés au sein de canaux sodiques membranaires, bloquant l’influx nerveux affectant préférentiellement les fibres sensitives. Inhibiteur de la capture neuronale de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine ; elle a des propriétés sympathomimétiques (vasoconstriction, hypertension, tachycardie, hyperthermie, mydriase) et elle produit, au niveau central, une brève sensation d’euphorie avec stimulation intellectuelle, désinhibition, hyperactivité, suivie d’un effet dépresseur. Installation rapide d’une intense dépendance psychique, d’où inscription sur la liste des stupéfiants.
Cocarboxylase cocarboxylase Ester pyrophosporique de la thiamine, coenzyme des décarboxylases et des trancétolases.
Coccidie coccidie Sporozoaire Apicomplexa, parasite intracellulaire de nombreux animaux invertébrés et vertébrés et parfois de l’homme, formant des spores ou des ookystes. Parasite fréquent de l’intestin, en particulier chez les sujets immunodéficients. Parmi les Coccidies intestinales sont classées plusieurs espèces des genres Isospora, Cyclospora et Cryptosporidium, parasites opportunistes. Chez les animaux de basse-cour, genre Eimeria connu pour provoquer des maladies digestives.
Coccidioïdes immitis coccidioidesimmitis Champignon du sol, d’abord considéré comme un Protozoaire puis rattaché aux Moniliales (Deuteromycotina).
Coccidioïdome coccidioidome Nodule granulomateux de localisation pulmonaire, séquelle d’une coccidioïdomycose.
Coccidioïdomycose coccidioidomycose Infection pulmonaire par coccidioides immitis. Provoque rhinite, syndrome grippal et peut se compliquer d’une granulomatose virulente pouvant affecter les viscères, le tissu cérébral, les poumons.
Coccidioïdose coccidioidose Mycose provoquée par Coccidioides immitis. Généralement bénigne (connue en Californie sous le nom de fièvre de la vallée de Saint-Joachim), mais aussi maladie grave et parfois mortelle.
Coccidiose coccidiose Maladie parasitaire atteignant souvent les animaux de basse-cour (poules, dindons, lapins) et les ruminants, provoquant des troubles intestinaux et hépatiques altérant leur croissance. Mort possible. Transmission oro-fécale.
Coccobacille coccobacille Nom générique donné à des petits bacilles courts de forme ovoïde intermédiaire entre le grain et le bâtonnet. Exemple genre Brucella.
Cochléaire cochleaire Herbacée halophyte (Cochlearia officinalis L., Brassicaceae ex-Crucifères) riche en vitamine C (« herbe au scorbut »).
Cochléate cochleate Structure lipidique supramoléculaire enroulée sous forme de spirale obtenue en précipitant un phospholipide chargé négativement (exemple phosphatidylsérine) par un cation (exemple calcium).
Coco coco Noix de coco, graine du cocotier, drupe à enveloppe fibreuse (Cocos nucifera L., Arecaceae exemple Palmiers).
Cocon vaccinal coconvaccinal
Cocooning cocooning
Cocotier cocotier Plante ligneuse à port d’arbre des régions littorales tropicales (Cocos nucifera L., Arecaceae, précédemment Palmaceae), dont la graine et son endocarpe constituent la « noix de coco » ; la partie solide de l’albumen de la graine est le coprah, solide fondant vers 25 °C fournissant l’huile de coco, riche en acides gras saturés (principalement acide laurique).L’huile de coco raffinée est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 1410).
Cocristal cocristal Cristal fait de plusieurs composés réunis dans une même structure cristalline et possédant des propriétés uniques. Les solvates et les clathrates peuvent être considérés comme des cocristaux.
Code code Ensemble des lois et des dispositions régissant un domaine déterminé.
Codéine codeine Alcaloïde isoquinoléique à squelette morphinane du pavot somnifère, Papaver somniferum L., Papaveraceae ; éther méthylique de la fonction phénolique de la morphine. Obtenue par extraction à partir de l’opium ou de la paille de pavot, mais surtout par hémisynthèse à partir de la morphine ou secondairement de la thébaïne. Propriétés analgésiques inférieures à celles de la morphine et antitussives ; dans l’organisme, déméthylation partielle en morphine sous l’influence de l’enzyme CYP2D6. Peu toxicomanogène, mais inscrite sur la liste des stupéfiants, car largement utilisée par des toxicomanes pour pallier le manque de drogues dures.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2021, 0076 (monohydratée) corrigé 10.5 et 0074 (phosphate de, hémihydraté) corrigé 10.5, 08/2019, 1412 (chlorhydrate de, dihydraté) corrigé 10.5 et 07/2021, 075 (phosphate de, sesquihydraté).
Codergocrine codergocrine Association de quatre composés hémisynthétiques (dihydroergocornine, dihydroergocristine, α- et β-dihydroergocryptines), préparée par hydrogénation de l’ergotoxine, mélange naturel de quatre alcaloïdes indoliques dérivés de l’acide lysergique, obtenu à partir de l’ergot de seigle, Claviceps purpurea (Fries) Tulasne, Clavicipitaceae.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2060 corrigé 10.0 (mésilate de).
Codéthyline codethyline
Codex codex Nom ancien, encore employé parfois pour désigner la Pharmacopée Française.
Codification codification 1- Rassemblement en un seul corps de textes législatifs et/ou réglementaires voire parfois des coutumes. Application systématique des règles selon un code préétabli. On parle aussi de codification d’une technique lorsqu’on la décrit de manière détaillée en vue de reproduction aussi fidèle que possible ; 2- Attribution d’un code à un objet, une pathologie, par exemple groupe homogène de séjour.
Codon codon Triplet de nucléotides de l’ARNm codant spécifiquement un des 20 acides aminés naturels.
Coefficient coefficient Facteur multiplicatif ou rapport appliqué à une quantité quelconque.
Cœliaque coeliaque
Cœlioscopie coelioscopie Endoscopie appliquée à l’abdomen permettant l’exploration visuelle des organes et/ou une intervention.
Cœnurose coenurose Maladie parasitaire des herbivores (moutons) due à la forme larvaire d’un cestode (Taenia multiceps, parasite du chien à l’état adulte). Chez l’Homme, rare parasitose à cœnures marquée par des kystes cérébraux avec hypertension intracrânienne, paralysies, méningite, lésions oculaires douloureuses et baisse de la vision.
Coenzyme coenzyme Molécule non protéique intervenant dans une réaction enzymatique en association avec l’apoenzyme protéique. Il existe une grande variété de coenzymes suivant le type de réaction catalysée (oxydo-réduction, transfert, isomérisation...).
Coffea coffea Genre de la famille des Rubiaceae à caféine constitué de nombreuses espèces de caféiers cultivées (Coffea arabica L. et C. canephora Pierre).
Cofondu cofondu
Cofrac cofrac
Cohésive cohesive
Cohorte cohorte Ensemble de personnes présentant des caractéristiques communes au cours d’une période donnée et suivies dans le temps, la date précise de l’observation pouvant varier d’une personne à l’autre.
Coiffe racinaire coifferacinaire Sorte de capuchon recouvrant le point végétatif de la racine. Également pièce recouvrant la capsule du sporophyte des mousses.
Co-ion coion Ion de même signe qu’un ion considéré.
Co-isogénique coisogenique Se dit de deux individus ou deux organismes génétiquement identiques à l’exception d’un locus.
Col col 1- Portion rétrécie d’un organe reliant deux parties plus volumineuses: exemple col du fémur ; 2- Portion d’un organe creux qui circonscrit l’orifice d’entrée de la cavité: exemple col de l’utérus.
Cola cola
Colamine colamine
Colaspase colaspase
Colatier colatier
Colature colature Solution extractive obtenue par différents procédés tels que macération, décoction, lixiviation ou percolation puis filtrée.
Colchicine colchicine Substance naturelle azotée à structure tricyclique comportant un cycle tropolone, présente dans le colchique ; classiquement rattachée aux alcaloïdes en raison de son origine biogénétique, mais de très faible basicité (atome d’azote extracyclique engagé dans une fonction amide et non amine), d’où des propriétés physico-chimiques particulières (solubilité dans l’eau, difficile formation de sels). Obtenue par extraction à partir des graines de colchique (Colchicum automnale L., Colchicaceae, précédemment Liliaceae) et surtout d’autres Colchicaceae (Gloriosa superba L.). Par inhibition de la polymérisation de la tubuline en microtubules, provoque le blocage de la mitose au stade de la métaphase, empêchant la formation du fuseau (« poison du fuseau ») ; il en résulte également une activité anti-inflammatoire en cas de crise de goutte, par action sur les granulocytes neutrophiles (diminution de la mobilité, de l’adhésivité, de la phagocytose et de la dégranulation lysosomale responsable de la libération d’un contenu phlogogène entretenant l’inflammation liée à la présence de cristaux d’urates dans les articulations). Toxicité élevée (aplasie médullaire, perturbations électrolytiques, neuromyopathies, atteinte rénale, détresse respiratoire, défaillance cardiaque).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2018, 0758).
Colchicoside colchicoside Dérivé hétérosidique naturel de la colchicine (glucoside de la 3-déméthylcolchicine), présent en faible quantité dans les graines de colchique à partir desquelles il est extrait ainsi que d’autres Colchicaceae (Gloriosa superba L.).
Colchique colchique Herbacée bulbeuse vivace (Colchicum autumnale L., Colchicaceae, précédemment Liliaceae) des prairies humides des régions tempérées ; cycle biologique inhabituel : floraison en automne, ovaire de la fleur restant souterrain l’hiver, apparition des feuilles au printemps et du fruit (capsule) l’été. Les graines sont utilisées pour l’extraction de la colchicine. Toxicité élevée de l’ensemble de la plante, d’où le surnom « tue-chien ».
Colésévélam (chlorhydrate de) colesevelamchlorhydratede Hypolipidémiant. Cet hydrogel cationique, administré par voie orale et non absorbable, est obtenu par condensation du chlorhydrate de 2-propène -1-amine et de la N-(2-propenyl) décanamine avec le chlorure d’hexanaminium et l’épichlorhydrine. Il agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d’acides biliaires et la cholestérolémie peut ainsi être abaissée.
Colestimide colestimide Hypolipidémiant, copolymère de méthylimidazole et d’épichlorhydrine à propriété échangeuse d’anion qui agit en séquestrant les acides biliaires avec augmentation de leur élimination fécale. Le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d’acides biliaires et la cholestérolémie peut ainsi être abaissée.
Colestipol colestipol Résine cationique, copolymère de diéthylènetriamine et d’un époxyde chloré, séquestrant les acides biliaires.
Colestyramine colestyramine
Coleus coleus
Colforsine colforsine
Colforsine daropate (chlorhydrate de) colforsinedaropatechlorhydratede Cardiotonique. Ester diméthylaminopropionique (daropate) de la forskoline, dérivé diterpénique isolé des racines de Coleus forskohli. Ce dérivé stimule l’adénylate cyclase, augmente la concentration intracellulaire de cAMP et inhibe la mobilisation du calcium, avec comme conséquences une vasodilatation et un effet initrope et chronotrope.
Colfoscéril (palmitate de) colfoscerilpalmitatede Lécithine de synthèse dont la structure correspond à celle d’un des composants essentiels du surfactant pulmonaire naturel.
Colibacille colibacille Nom vernaculaire d’Escherichia coli.
Colibacillose colibacillose Infection par colibacilles ou Enterobacteriaceae le plus souvent du type Escherichia coli, affectant les voies urinaires ou les intestins. Par extension, ce terme désigne les affections dues à d’autres Enterobacteriaceae.
Colibactine colibactine Toxine non protéique, découverte en 2006 par l’équipe du Pr Oswald, synthétisée par certaines souches d’E. coli du microbiote intestinal de l’homme et des animaux (commensales ou pathogènes) et par d’autres entérobactéries (K. pneumoniae, E. aerogenes et C. koseri). Sa structure n’est pas encore connue, mais elle serait constituée de composés hybrides de polycétides et de peptides non ribosomaux. Ces souches possèdent en effet un « un îlot génomique » qui code pour des complexes multienzymatiques connus sous les acronymes anglo-saxons « PKS » pour polyketide synthase  et « NRPS » pour non ribosomal polypeptides synthetase. 
Colique colique Douleur abdominale résultant de contractions intestinales.
Colisage colisage Action de coliser, de préparer un colis de marchandises pour expédition. Par extension, décrit toute la procédure de la réception de la demande denvoi à la livraison du colis aux différents destinataires.En biologie médicale: préparation des colis déchantillons biologiques et modalités de transfert aux différents destinataires, soit plusieurs sites dun laboratoire géographiquement distincts, soit des laboratoires sous-traitants.
Colistiméthate sodique colistimethatesodique Antibiotique hémisynthétique polypeptidique antibactérien, préparé à partir de la colistine dont elle constitue une prodrogue inactive (les fonctions amine libres des acides L-α,γ-diaminobutyrique [NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2020, 0319 corrigé 10.3).
Colistine colistine Antibiotique polypeptidique cyclique, antibactérien, constitué par un mélange de substances voisines (par exemple colistine A, synonyme polymyxine EInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0320 corrigé 10.3 (sulfate de).
Colite colite Inflammation du côlon.
Collagénase collagenase Enzyme capable de rompre les liaisons peptidiques du collagène par hydrolyse. Elle facilite la destruction des structures extracellulaires lors de la pathogenèse bactérienne. Cette métalloprotéine à zinc est en partie responsable du développement des ulcères de la cornée. Elle intervient au cours des gangrènes dues à des bactéries anaérobies (par exemple Clostridium).
Collagène collagene Nom dune très grande famille de protéines fibreuses sécrétées majoritairement par les cellules des tissus conjonctifs, ayant en commun une forte proportion de proline et de glycine et une structure à trois brins (chaîne alpha) enroulés les uns autour des autres en une superhélice régulière. On distingue 3 types principaux. Tous sont synthétisés dans la cellule sous forme de procollagène. les dernières étapes sont extracellulaires et sont spécifiques des divers types cités : les collagènes fibrillaires présents dans la matrice extracellulaire dont le collagène de type I présent préférentiellement dans los et le cartilage. Les procollagènes sont transformés en molécules de collagène par des modifications post-traductionnelles et par l’établissement de liaisons covalentes entre les fibrilles pour former les fibres. Cet ensemble assure la résistance mécanique du collagène. les collagènes associés aux collagènes fibrillaires, types IX et XII. Les collagènes formant des réseaux tridimensionnels non organisés en fibrilles par suite de ruptures régulières dans la chaîne alpha et dont le type même est le collagène de type IV de la lame basale.
Collagénose collagenose Terme générique désignant des maladies du collagène, soit héréditaires par modification post-traductionnelle de sa biosynthèse, soit par une anomalie de sa dégradation extracellulaire. La lésion est typiquement vasculaire en induisant une fibrose interstitielle diffuse qui affecte tout le tissu conjonctif de l’organisme.
Collecteur collecteur Personne ou dispositif qui recueille, collecte.
Collection de souches collectiondesouches Ensemble de souches bactériennes ou fongiques parfaitement purifiées dont les caractères morphologiques, biochimiques et enzymatiques sont rigoureusement définis. Souches de référence entretenues et délivrées par quelques laboratoires, utilisées soit pour l’identification d’une souche inconnue, soit pour la fabrication ou le contrôle d’activité de substances telles que des antibiotiques : SSI Statens Serum Institut (Copenhague)
Colle moléculaire collemoleculaire Classe de composés chimiques ou de molécules qui jouent un rôle crucial dans la liaison et la stabilisation des interactions protéines — protéines dans les systèmes biologiques. Ces glus agissent comme « colle » en augmentant l’affinité entre les protéines, influençant finalement divers processus moléculaires.
Colle tissulaire colletissulaire Hémostatique à statut de médicament ou de dispositif médical, utilisé dans le collage, l’obtention d’étanchéité et le renfort de sutures, soit pour la fermeture des plaies cutanées en rapprochant les berges d’une plaie superficielle par simple polymérisation, soit réservée aux blocs opératoires dans le traitement du risque hémorragique pour un usage chirurgical sur des plaies internes (foie, poumon…).
Collier cervical colliercervical Orthèse de petit appareillage de série destiné à limiter les mouvements de flexion, extension et rotation de la colonne cervicale, placé autour du cou.
Colligative colligative Qualifie les propriétés d’une solution qui dépendent uniquement du nombre et non de la nature des particules de soluté. Elles sont la conséquence de la dilution de la solution par le solvant. En font partie : l’abaissement de la température de congélation (cryoscopie), l’élévation de la température de fusion (ébullioscopie), la diminution de sa pression de vapeur (tonométrie) et la pression osmotique (osmolalité). De natures différentes, ces propriétés sont appelées colligatives.
Collinsella collinsella Genre de bacilles à Gram positifs non sporulés, anaérobies stricts, anciennement classés dans le genre Eubacterium.
Colloïdal colloidal
Colloïde colloide Dispersion de petites particules, de diamètre légèrement inférieur à 500 nm, d’un composé dans une autre substance. En général, ce sont des agrégats de nombreux atomes ou molécules trop petits pour être visibles avec un microscope optique. Passent à travers la plupart des papiers filtres. Peuvent être détectés par leur diffusion de la lumière, leur sédimentation possible et les phénomènes d’osmose auxquels ils donnent lieu.
Colloïdosome colloidosome Émulsion stabilisée par la construction d’un assemblage micrométrique de nanoparticules au niveau des interfaces.
Collutoire collutoire Forme galénique liquide visqueuse constituée d’une ou plusieurs substances actives dissoutes ou dispersées dans l’eau, additionnée le plus souvent d’épaississants de type glycol, éventuellement d’adjuvants (exemple aromatisants).
Collyre collyre Solution, suspension ou émulsion (Pharmacopée européenne) stérile, aqueuse ou huileuse, contenant une ou plusieurs substances actives, destinée à l’instillation oculaire. Pression osmotique et pH sont adaptés afin de permettre une bonne tolérance.
Cologarithme cologarithme Logarithme décimal ou népérien de l’inverse du nombre x considéré : log(1/x) ou ln(1/x).
Colombo colombo Plante herbacée grimpante d’origine tropicale Jateorhiza palmata (Lam.) Miers (Menispermaceae) ; la racine renferme des alcaloïdes et des principes amers.
Côlon colon Partie du gros intestin comprise entre le segment distal de l’intestin grêle (iléon) et le rectum. Il est parcouru par des ondes péristaltiques qui font progresser son contenu vers le rectum.
Colonie colonie Groupe de microorganismes vivant à la surface ou à l’intérieur d’un milieu de culture solide, généralement cultivés à partir d’une cellule unique.
Colonne colonne Support cylindrique vertical et, par extension, tous objets dont la forme allongée évoque une colonne.
Colopathie colopathie Maladie organique ou fonctionnelle chronique, inflammatoire ou non du côlon avec douleurs abdominales, malabsorption et troubles du transit intestinal.
Colorant colorant Substance capable de se fixer sur un support en lui communicant une couleur durable. Toutes les molécules colorées possèdent un groupement chromophore responsable de la couleur. En plus des chromophores, les colorants possèdent des groupements auxochromes. La réduction d’un chromophore conduit à un composé appelé leucodérivé, incolore. Dans l’alimentation, certains colorants sont classés parmi les additifs alimentaires autorisés par des décisions communautaires et ministérielles.
Coloration coloration Action de colorer ou état de ce qui est coloré.
Colorimétrie colorimetrie Au sens large, méthode d’analyse quantitative permettant de déterminer la concentration d’une substance en mesurant son absorption de la lumière et en comparant le résultat à celui obtenu avec une concentration connue de la même substance. Au sens restreint, le terme ne devrait qualifier que l’absorption de la lumière visible. Mais les concepts d’application sont les mêmes pour les lumières IR et UV.
Colorimétrique colorimetrique Qualifie un objet ou une méthode faisant appel à la colorimétrie.
Colostrum colostrum Liquide jaunâtre et visqueux sécrété par les glandes mammaires des mammifères, en fin de gestation et dans les 3 à 5 jours suivant laccouchement. Appelé parfois «  premier lait », cette sécrétion chez la femme contient de nombreuses substances : minéraux, protéines (caséine,enzymes), hormones et facteurs de croissance (insuline, prolactine,oestrogènes), lipides, vitamines (β carotène, vitamine E), lactose, oligosaccharides, immunoglobulines et cellules immunitaires.
Colour Index colourindex Marque déposée, Colour Index® est une base de données répertoriant les « colorants essentiels » (teinture ou pigment responsable de la couleur du produit en l’absence d’additifs) dans des domaines très variés : textiles, peintures, plastiques, cosmétiques, produits de soins personnels, etc.
Colportage colportage En pharmacie, se dit de la vente au public en dehors des officines, dans des lieux publics ou privés, sur les foires et marchés ou par correspondance, de produits considérés ou présentés comme des médicaments humains ou vétérinaires, au sens de l’Article L.5111-1 du Code de la Santé publique.
Coma coma Perte de conscience durable avec suppression des fonctions cognitives et sociorelationnelles, conservation parfois altérée des fonctions végétatives. Conséquence d’une atteinte vasculaire cérébrale d’étiologie métabolique, toxique ou traumatique. Longtemps décrit en 4 stades.
Comamonas comamonas Genre de bactéries de la famille des Pseudomonadaceæ à Gram négatif, mobiles par ciliature polaire, aérobies stricts, capables de se développer sur milieux usuels et comportant trois espèces : Comanonas acidovorans, C. testosteroni et C. terrigena. Saprophytes de l’eau, du sol et du milieu hospitalier. C. acidovorans est responsable d’ulcères de la cornée, de septicémies et d’endocardites chez les sujets en période post-opératoire.
Combrétastatine combretastatine Nom générique désignant plusieurs substances voisines, de structure cis-stilbénique, isolées d’une espèce de Combretaceae sud-africaine, Combretum caffrum (Eckl. & Zeyh.) Kuntze. La combrétastatine A-4 (pentasubstituée monophénolique) et la combrétastatine A-1 (hexasubstituée ortho-diphénolique), sont de puissants antimitotiques par inhibition de l’assemblage de la tubuline en microtubules ; action cytotoxique et antivasculaire par destruction des néovaisseaux irriguant la tumeur, favorisant ainsi la nécrose tumorale.
Combretum combretum
Combustion combustion Action de brûler entièrement les constituants organiques d’un produit complexe (combustible), sous l’effet de l’oxygène ou de l’air (comburant), à une température variable en laissant des cendres comme résidu.
Comedim comedim
Comédogène comedogene Effet de certains corps gras ou produits lipophiles qui excitent la sécrétion des glandes sébacées, d’où l’apparition ou l’aggravation d’une acné (comédon, microkyste et bouton rouge) et d’une hyperkératose.
Comédon comedon Petite lésion des glandes sébacées se traduisant par une accumulation de sébum blanchâtre obstruant les pores de la peau. Le sébum, en soxydant au contact de lair, forme un point noir. Les comédons se forment principalement aux endroits où les glandes sébacées sont les plus importantes (visage, haut du dos).
Comibétinib comibetinib Inhibiteur de la protéine MEK1 (ou MAP2K1, mitogen-activated protein kinase kinase 1), appartenant à la famille des protéines kinases kinases activées par des mitogènes et qui interviennent dans la stimulation de la division cellulaire normale par activation des protéines ERK (extracellular signal-related kinases). Certaines mutations au sein du domaine kinase, lors de cancers, se traduisent par une suractivation de la protéine MAP2K1, ce qui favorise une division incontrôlée des cellules tumorales. Cest le cas de la mutation de la protéine kinase BRAF VE, (remplacement en position 600 de la valine V par lacide glutamique E) qui est observée dans près de 40 % des mélanomes.
Comité comite Groupe limité de personnes chargé de mission sur un sujet déterminé.
Commensal commensal Personne qui mange à la même table que les autres.
Commensalisme commensalisme Interaction biologique entre deux êtres vivants dans laquelle (à la différence du parasitisme où la relation se fait au détriment de l’un deux) l’hôte fournit de quoi se nourrir ou se déplacer au commensal, sans gain réciproque, et n’en pâtit pas. 
Commission commission Groupe, réunion de personnes chargée de mission sur un sujet ou une affaire déterminée.
Communauté communaute Caractère de ce qui est commun, groupe de personnes vivant ensemble.
Commutation isotypique commutationisotypique Processus par lequel un lymphocyte B peut associer, à une recombinaison VDJ donnée, de nouveaux gènes codant les parties constantes des chaînes lourdes d’immunoglobulines pour produire un anticorps ayant la même chaîne légère et la même spécificité mais des régions constantes de chaînes lourdes différentes; donc un anticorps appartenant à une classe ou à une sous-classe différente (isotype différent). Exemple : commutation observée au cours de la maturation d’une réponse immunitaire avec apparition d’IgM puis d’IgA et d’IgG.
Comorbidité comorbidite Terme usité, au singulier ou au pluriel, pour signifier les affections (par exemple diabète, hypertension) associées à une maladie principale, pouvant (ou non) interférer avec elle. Au singulier, le terme est plutôt générique et fait référence au fait de souffrir de plusieurs maladies en même temps ; au pluriel, il désigne l’ensemble précis de ces affections associées.
Compactage compactage Opération mécanique visant à accroître la densité d’une poudre en la transformant en agrégats, plaques, ou compacts.
Compacteur compacteur Presse formée de deux cylindres d’acier horizontaux et parallèles tournant en sens inverse. La poudre est apportée par une vis entre les deux cylindres qui assurent son compactage en une plaque très dure.
Compatibilité compatibilite Qualité de ce qui est compatible, qui peut s’accorder avec un autre.
Compérage comperage Terme courant qualifiant des ententes illégales ou des partages de rémunérations entre professionnels de santé, à leur seul profit, mais contraires au libre choix et à l’intérêt réel du malade.
Compétence competence Aptidude ou droit à faire telle ou telle chose.
Compétent competent Qui a laptitude ou le droit de faire telle ou telle chose.
Compétition competition Rivalité à propos d’un même objectif. Exemple : compétition de plusieurs molécules pour une même cible, un même récepteur.
Complément complement Ce qui sajoute ou doit être ajouté.
Complémentation complementation Opération de founiture, dapport dun complément.
Complexant complexant Qualifie ou désigne des espèces capables de complexer des ions métalliques.
Complexation complexation Phénomène chimique, usuellement une réaction, par lequel un ion métallique se trouve engagé dans un complexe dont la stabilité est définie par sa constante d’association appelée aussi constante de stabilité ou a contrario par sa constante de dissociation qui est l’inverse de la précédente.
Complexe complexe Ensemble à finalité définie, dont les éléments constitutifs sont enchevêtrés.
Complexométrie complexometrie Au sens large, méthode titrimétrique d’analyse par formation de complexes.
Complexon complexon Terme générique pour les quelques acides aminocarboxyliques doués d’excellentes propriétés chélatantes, par exemple l’EDTA.
Compliance compliance Anglicisme improprement utilisé pour désigner l’observance.
Comportement comportement Ensemble des actions et réactions exprimées par un être vivant en réponse à des motivations internes ou à des stimulations externes, mettant en jeu les systèmes nerveux et endocrinien comme source d’incitation, de perception et comme voies de réponses.
Composant sécrétoire composantsecretoire Polypeptide produit par clivage protéolytique du récepteur d’immunoglobulines polymériques dans certaines cellules épithéliales par exemple les entérocytes, et permettant le transport intracellulaire des immunoglobulines A (IgA) dimériques sécrétoires par endocytose latérobasale puis exocytose apicale dans la lumière intestinale, ce qui les protège de la digestion dans le tractus digestif.
Compost compost Mélange fermenté de débris organiques principalement d’origine végétale utilisable comme engrais.
Compostage compostage Processus lent de fermentation biologique anaérobie et de décomposition des matières organiques principalement d’origine végétale, aboutissant à un compost plus ou moins stabilisé.
Compresse compresse Pièce destinée au nettoyage des plaies ou de la peau saine, à la confection de pansements et à la manipulation-désinfection de dispositifs (robinets 3 voies, valve…).
Compression compression Action de presser pour réduire le volume, résultat de cette action.
Comprimé comprime Préparation solide contenant une unité de prise d’une (ou de plusieurs) substance(s) active(s). Obtenue en agglomérant un volume constant de particules par compression ou par tout autre procédé approprié tel que l’extrusion ou le moulage (Pharmacopée européenne).Outre la (ou les) substance(s) active(s), les comprimés contiennent généralement un ou plusieurs excipients : diluants, liants, désagrégeants, agents d’écoulement, lubrifiants, colorants autorisés, aromatisants, composés pouvant modifier la libération de la substance active dans le tube digestif. Quand ils sont administrés par voie orale, les comprimés sont destinés à être soit avalés, soit croqués, soit dissous ou désagrégés dans de l’eau avant leur administration. Certains doivent séjourner dans la bouche pour y libérer la substance active. Les comprimés se présentent généralement sous forme d’un cylindre droit dont les faces inférieures et supérieures peuvent être plates ou convexes et les bords biseautés. Ils peuvent porter des barres de cassure, un sigle ou une autre marque.
Comprimeuse comprimeuse Machine utilisée pour la fabrication des comprimés, le plus souvent par compression d’un grain (granulé).
Compteur de Geiger-Müller compteurdegeigermuller
COMT comt
Concanavaline A concanavalinea Lectine végétale tétramérique exerçant un effet mitogène sur certains lymphocytes T. Réactif de laboratoire en immunologie. Son aptitude à se lier à des structures glucidiques la fait utiliser en chromatographie d’affinité, combinée à un support insoluble.
Concassage concassage Cf broyage.
Concatémère concatemere Longue molécule dADN constituée dun même monomère répété et formant un multimère linéaire.
Concentration concentration 1- Opération qui consiste à rassembler les molécules d’une substance en diminuant la proportion du solvant, par l’action de la chaleur, de la distillation ou autre ; 2- rapport entre la quantité d’une substance et le produit final résultant de son mélange ou de sa dissolution. Pour définir une concentration (symbole C), l’expression « pour cent » est employée, selon les circonstances, avec plusieurs significations.
Conciliation médicamenteuse conciliationmedicamenteuse Pratique consistant à assurer la transmission d’informations complètes sur les traitements médicamenteux en cours d’un patient, entre professionnels de santé, aux points de transition du parcours de soins : admission à l’hôpital, transfert d’un service à l’autre, sortie vers le domicile ou un autre établissement de soins.
Concombre concombre Baie durcie à l’extérieur dont la partie charnue est comestible, fruit de la famille des Cucurbitaceae, Cucumis sativus L.
Concrète concrete Produit pâteux odorant, solide ou semi-solide, obtenu à partir d’une matière première fraîche d’origine végétale (jasmin, rose, vétiver, mousse de chêne…) par extraction au moyen d’un solvant lipophile volatil (par exemple hexane), puis élimination du solvant.
Conditionnement conditionnement Action de placer dans certaines conditions, par exemple influencer quelqu’un, emballer une marchandise, régler une température.
Conditionneuse conditionneuse Machine manuelle, semi-automatique ou automatique, conçue pour réaliser les différentes étapes d’un processus de conditionnement, par exemple désempilage, remplissage, operculage…
Condition sink conditionsink Etre en condition sink signifie, pour une forme galénique placée dans un milieu donné, que la concentration en substance active dans ce milieu n’est pas supérieure à 20-30 % (selon les auteurs) de sa solubilité (la limite pour la condition perfect sink est 10 %).
Conditions standard conditionsstandard Paramètres physiques et chimiques définissant un état thermodynamique qui sert de référence lors de la détermination de fonctions thermodynamiques accompagnant un processus. Usuellement, il s’agit de valeurs particulières, choisies arbitrairement, de quelques paramètres tels que la pression (1 bar), la valeur de l’activité d’une espèce (par exemple pH = 0 i.e. a = 1), l’état physique d’une espèce. L’état dans lequel toutes ces conventions sont respectées s’appelle l’état standard.
Condom condom Enveloppe cylindrique en latex ou en polyuréthane très mince qui se glisse sur le pénis pour empêcher le sperme de pénétrer à l’intérieur du corps de la femme. Méthode de contraception et de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST).
Conduction conduction Progression des potentiels d’action, qualifiée d’antérograde ou orthodromique en allant du corps cellulaire vers les terminaisons de l’axone et d’antidromique ou rétrograde en sens inverse.Résulte de l’ouverture de canaux sodium et potassium tout le long de la membrane des axones non myélinisés et seulement au niveau des nœuds de Ranvier dans les neurones myélinisés (d’où une conduction saltatoire et la mise en jeu de canaux sodium et calcium dans les dendrites).
Conductivité conductivite Grandeur physique qui chiffre l’aptitude que possède un milieu, le plus souvent une solution ou une espèce, à conduire le courant. Unité : siemens par mètre S.m. Sa mesure constitue le fondement de la conductométrie.
Conductométrie conductometrie Méthode titrimétrique d’analyse avec indication électrochimique du point équivalent consistant à suivre la conductivité de la solution en fonction du volume de solution titrante ajouté. L’enregistrement obtenu est constitué, en principe, de segments de droite et le point équivalent est indiqué par une rupture de pente. Méthode fondée sur les différences de conductivité molaire des différents ions et sur des variations de leurs concentrations. Ne peut être mise en œuvre que lorsqu’un (ou plusieurs) ion(s) sont mis en cause, car eux seuls peuvent conduire le courant. Méthode sensible, ayant permis de déterminer de nombreuses constantes d’équilibre y compris en milieu non aqueux peu polaire.
Condurango condurango Arbuste lianescent de la Cordillière des Andes (Marsdenia condurango ou [cundurango] Rchb.f., Apocynaceae, précédemment Asclepiadaceae) ; présence dans lécorce de tronc et de tige de condurangines (mélange dhétérosides stéroïdiens estérifiés) ; action stimulante des sécrétions salivaires et gastriques.
Cône cone Élément de forme conique, liée à la reproduction chez certains végétaux sans fleur, comme les conifères (« pomme de pin ») ou les Cycas.
Conestat alfa conestatalfa Analogue recombinant de l’inhibiteur de la C-estérase humaine, produit à partir de lapines transgéniques.
Conférence conference Réunion, conversation entre personnes, communication faite devant elles.
Confiance confiance Probabilité pour que soit vraie une assertion faite sur une valeur inconnue à partir d’observations, dans le cas, parfois hypothétique, où on répéterait les observations.
Configuration configuration Partie de la structure d’une molécule liée à son identité et non soumise à variation. Un changement de configuration nécessite la rupture et la reformation de liaisons et engendre obligatoirement un nouveau composé.
Confinement confinement Ensemble de mesures visant à maintenir, à l’intérieur d’un espace délimité ne comportant aucun risque de fuite, tout organisme vivant ou tout agent (physique, chimique, biologique…) pathogène ou supposé pathogène. Les procédures de confinement sont pratiquées dans de nombreux domaines : ingénierie nucléaire (centrales...), physique nucléaire (produis radioactifs...), bâtiment (sol pollué...), pollution atmosphérique (en cas d’accident, Tchernobyl, Fukushima).Dans les laboratoires de biologie travaillant sur des agents pathogènes, les procédures de confinement sont soit un confinement reposant sur l’utilisation de récipients fermés ou d’espaces clos, soit un confinement secondaire reposant sur des dispositifs plus sophistiqués équipés de sas, de stérilisateurs, de systèmes de traitement d’air appropriés (laboratoires de types P3 et P4).
Conformation conformation Partie de la structure d’une molécule qui peut varier, par le jeu de rotations intramoléculaires autour des axes constitués par les liaisons, sans qu’elle perde son identité. Une molécule change de conformation sans rupture de liaison.
Conformère conformere Désigne des isomères conformationnels. En général on ne peut pas isoler des conformères, cependant certains sont identifiables et isolables à basse température (exemple : peptides). Toutefois, l’un d’entre eux peut être particulièrement dominant, en raison de la plus grande stabilité de sa conformation. C’est le cas lorsque tous les substituants d’un cyclohexane occupent une position équatoriale (exemple : trans-1-méthyl-4-tertiobutylcyclohexanone).
Conformité conformite 1- Caractère de ce qui est conforme aux besoins ou aux spécifications ; 2- état de plusieurs choses s’accordant ensemble.
Confusion confusion Situation dans laquelle la mesure de la relation entre un facteur de risque et un phénomène de santé est biaisée, faussée par l’existence d’un tiers facteur, dit facteur de confusion, lié à la fois au facteur de risque et au phénomène de santé.
Congélation congelation Passage de l’état liquide à l’état solide par l’action du froid.
Congestion congestion Accumulation pathologique de sang dans les vaisseaux dilatés d’un organe ou de l’un de ses segments. On distingue la congestion active d’origine artérielle de la congestion passive par obstacle sur la circulation veineuse.
Conium conium Cf ciguë.
Conivaptan (chlorhydrate de) conivaptanchlorhydratede Antagoniste de la vasopressine, par son action niveau des récepteurs V1a et V2 de lhormone. Le conivaptan régule les résistances vasculaires systémiques en agissant sur les récepteurs V1a de la musculature lisse des vaisseaux, des cardiomyocytes, des hépatocytes et des plaquettes et en bloquant les récepteurs V2 rénaux, induisant diurèse, hypernatrémie et diminution du volume sanguin total.
Conjonctif conjonctif Se dit d’un tissu intermédiaire de jonction entre d’autres tissus et contenant une substance dite fondamentale, des fibres et divers types de cellules.
Conjonctive conjonctive Membrane muqueuse transparente, normalement lisse, située sur la face postérieure des paupières (palpébrale) et se repliant sur la face antérieure du globe oculaire (bulbaire) en dehors de la cornée.
Conjonctivite conjonctivite Inflammation de la conjonctive résultant d’une irritation mécanique, d’une infection microbienne (présence d’un pus riche en polynucléaires) ou d’un état allergique (présence de polynucléaires éosinophiles).
Conjugaison conjugaison Action d’unir.
Connecteur connecteur Extrémité de raccordement d’un dispositif médical (seringue, aiguille, cathéter, sonde, prolongateur, robinet...) de forme généralement conique, qui est devenue normalisée et spécifique à chaque voie d’administration.Ce moyen peut être complété par un code couleur usuel, mais non normalisé. Certains connecteurs sont munis d’un système de verrouillage permettant une meilleure sécurité du raccordement : leur usage doit être privilégié.
Connectivite connectivite Terme générique des pathologies auto-immunes d’un tissu conjonctif.
Connectome connectome Le connectome est défini comme l’ensemble des connexions neuronales dans le cerveau.Le connectome donne naissance à des atlas de connectivité distribuée au niveau de la population et permet d’évaluer les perturbations de connectivité dans les échantillons cliniques. Les données démographiques, génomiques et cognitives, comportementales, peuvent être superposées au connectome pour permettre des inférences concernant les influences génétiques, et autres, sur la connectivité. L’information concernant la connectivité est essentielle pour comprendre les opérations cognitives fondamentales, l’activité du cerveau au niveau des systèmes, les modèles conditionnels de structure – fonction du cerveau et développement cérébral. L’étude de l’organisation de ces connexions, le connectome, est donc fondamentale pour mieux comprendre les pathologies neurologiques et psychiatriques, et pouvoir plus tard améliorer leur prise en charge.
Connectomique connectomique 1. Établissement et étude du connectome, c’est-à-dire de l’ensemble des connexions neuronales du cerveau ;2. Science qui s’intéresse à l’assemblage et l’analyse de données de connectomes.
Connexine connexine Famille de protéines transmembranaires qui s’associent en un connexon, structure constituée par l’assemblage de 6 molécules de connexines. Les connexons présents dans les membranes de deux cellules voisines se placent en vis-à-vis et forment ainsi une jonction percée par un pore de 1,25 nm de diamètre reliant les cytoplasmes de deux cellules contiguës.
Conotoxine conotoxine Nom générique pour désigner des peptides de 10 à 30 acides aminés, possédant un ou plusieurs ponts disulfure, présents sous forme de mélanges complexes dans le venin des cônes marins du genre Conus. Intense neurotoxicité due à un blocage de multiples canaux ioniques (calciques ou sodiques, selon la conotoxine). L’intérêt pharmacologique pour ces substances a conduit à l’introduction en thérapeutique de l’une d’entre elles, une ω-conotoxine, le ziconotide (DCI), inhibiteur sélectif des canaux calciques de type N.
Conscience conscience En morale, jugement de valeur sur ses propres actes, d’où le sentiment du bien et du mal par référence à une morale et l’expression « cas de conscience ».
Conscient conscient 1- adj. Qui a sa conscience. 2- n.m. En psychanalyse et en psychologie, totalité de ce qu’un sujet perçoit de son activité psychique. Cf conscience.
Conseil conseil 1- Avis, recommandation ; 2- assemblée de personnes chargées de fonctions particulières.
Conservateur conservateur Substance utilisée pour prolonger la conservation d’un médicament ou d’un produit cosmétique en évitant les altérations chimiques et/ou en inhibant le développement de microorganismes.
Consolidation consolidation Action de donner plus de solidité, de rendre durable, plus résistant, d’affermir.
Consoude consoude Grande herbacée indigène des zones humides (Symphytum officinale L., Boraginaceae) vivace par un rhizome volumineux. Parties souterraines contenant des polysaccharides (fructanes) et de l’allantoïne, à l’origine de leur réputation non démontrée de propriétés cicatrisantes ; également présence d’alcaloïdes déhydropyrrolizidiniques présentant des propriétés hépatotoxiques (syndrome veino-occlusif), génotoxiques, tératogènes et potentiellement cancérogènes. À ce titre, la racine est désignée comme toxique dans la liste des plantes médicinales de la pharmacopée française.
Constante constante Quantité de valeur invariable, introduite dans des calculs où interviennent des facteurs de quantité variable.
Constipation constipation Évacuation difficile ou retardée de fèces dures et sèches ou scybales ; moins de trois selles par semaine. Peut être d’origine fonctionnelle ou organique. Peut provoquer des diarrhées sécrétoires ou fausses diarrhées.
Constringence constringence Grandeur mesurant la dispersion d’un verre. Si nLa dispersion chromatique est d’autant plus grande que la constringence est faible.
Contage contage Transmission d’agents pathogènes ou d’une maladie infectieuse par une exposition indirecte, le support pouvant être vêtement, boisson, aliment, postillons, squames, eaux usées ou matières d’élimination infectées (urines, excréments), literie, instrument (exemple : brosse à dents).
Contagieux contagieux Transmissible par contagion (une maladie contagieuse) ou qui est atteint d’une maladie transmissible par contagion (une personne, un animal contagieux).
Contagion contagion Transmission d’une maladie de façon directe par contact ou indirecte par un intermédiaire.
Contagiosité contagiosite Propriété de ce qui est contagieux.
Contaminant contaminant 1- adj. Qui contamine ; 2- n.m. agent apte à contaminer. Substance, élément ou organisme susceptible de nuire à la santé des êtres vivants ou d’altérer la qualité de l’environnement. Un contaminant peut être une matière solide, un liquide ou un gaz, une radiation, un son, une vibration, une odeur ou un agent biologique.
Contamination contamination Souillure d’un milieu inerte ou d’un organisme vivant par un élément étranger.
Contaminer contaminer 1- Souiller par un contact impur. 2- En médecine, infecter (par une bactérie ou un virus) ou infester (par un parasite) un organisme vivant ou un milieu et contribuer, de ce fait, à propager une infection ou une infestation microbienne. 3- Par extension, dans l’environnement, polluer un milieu inerte ou un organisme vivant ou un biotope par une substance (ou un mélange) chimique ou radioactive.
Conteneur conteneur Boîte métallique ou en matière plastique, de dimensions normalisées, servant d’emballage pour l’instrumentation lourde.
Continence continence Absence d’évacuation involontaire des selles ou de lurine. Liée à la présence d’un sphincter assurant la rétention et empêchant le passage (transit). Se dit le plus souvent des sphincters de la vessie ou de l’anus dont le bon fonctionnement empêche une miction ou une défécation involontaire.
Contorté contorte Tordu en spirale (par exemple, le bouton floral d’hibiscus).
Contraceptif contraceptif Qualifie ou désigne une méthode, un objet ou une substance permettant d’empêcher de manière réversible la conception.
Contraception contraception Ensemble des moyens employés pour éviter une grossesse.
Contrainte de cisaillement contraintedecisaillement Rapport entre la force de cisaillement et la surface sur laquelle cette force s’applique. La force de cisaillement est une force de frottement qui s’exerce tangentiellement à la surface du matériau lors d’un mouvement de cisaillement. Unité SI : le pascal (Pa).
Contraste contraste
Contrefaçon contrefacon Atteinte à un droit exclusif de propriété intellectuelle (Article L.335-2 Code de la propriété intellectuelle) qu’il s’agisse de propriété littéraire ou artistique (droit d’auteur ou droits voisins) ou de propriété industrielle (brevet, marque, dessin, modèle...).
Contre-indication contreindication Présence d’une pathologie ou d’une situation exposant un patient à un risque accru d’effet indésirable. Une contre-indication absolue devra être impérativement respectée, une contre-indication relative tiendra compte du rapport bénéfice-risque pour le patient.
Contre-ion contreion Ion qui accompagne un autre ion de charge opposée de manière à assurer l’électroneutralité. Par exemple, l’ion chlorure est le contre-ion du sodium dans NaCl et vice-versa.
Contribution contribution Part apportée par un individu à un travail ou à une dépense commune.
Contrôle controle Vérification, examen s’effectuant au cours d’un processus de fabrication.
Convection convection Mode de transport des espèces en solution dû à des différences de densité en son sein et à leur entraînement par les molécules de solvant.
Convolution convolution En mathématiques et en physique, notion qui trouve son origine dans le fait que le signal issu d’un processus physicochimique (et permettant en principe l’obtention du résultat cherché) n’est pas exactement identique à celui émis.L’expression f(t)h(t) s’appelle le produit de convolution des deux fonctions f(t) et g(t). À l’évidence, le symbole n’est pas l’opérateur x habituel. La fonction h(τ) peut être interprétée comme étant une fonction qui pondère (f(t). Au plan physique, le point important est de régénérer la fonction f(t) à partir de g(t). C’est l’objet de la déconvolution qui est réalisée à l’aide d’algorithmes divers, qui sont d’autant plus parfaits que la fonction f(t) et son positionnement sont mieux connus. Cependant, elle ne peut jamais, en toute rigueur, être parfaite. La déconvolution est intéressante, par exemple, pour s’affranchir du bruit de fond.
Cooley (maladie de) cooleymaladiede
Coombs (test de) coombstestde Artifice sérologique permettant de détecter des anticorps non agglutinants (anticorps incomplets) grâce à l’action d’un sérum antiglobulines humaines qui provoque une agglutination. L’épreuve directe a pour but de rechercher la présence d’anticorps incomplets fixés in vivo sur les hématies du sujet par leur mise en contact avec l’antiglobuline. L’épreuve indirecte permet de révéler la présence d’anticorps incomplets dans le plasma du sujet en fixant dans un premier temps ces anticorps sur des hématies-tests que l’on met secondairement en contact avec le sérum antiglobulines.
Coordinat coordinat Atome ou groupe d’atomes appartenant à un agent complexant et lié à l’ion central d’un complexe organométallique.
Coordinence coordinence Notion mise en évidence par Werner (de A. Werner, 1866 – 1919, chimiste suisse, Prix Nobel 1913) qui indique que, dans un complexe, le métal coordinateur (complexé) possède deux types de valence, la principale, qui est l’habituelle ionique, et une valence secondaire non ionique. Cette vision, périmée, permet néanmoins de définir la coordinence comme la somme du nombre de valences principales et du nombre de valences secondaires. C’est le nombre maximal de ligands possédant un seul point d’attache qui peuvent être fixés à l’ion métallique. La coordinence la plus courante est 6.
Copanlisib copanlisib Inhibiteur sélectif de toutes les isoformes des phosphoinositol-3 kinases (PI3K) de classe I, avec une action inhibitrice prédominante sur les isoformes PI3Kδ et PI3Kα. La voie des PI3K (contrôle de la croissance, de l’initiation de la transcription et du métabolisme) est la voie de signalisation la plus souvent altérée dans les cancers.
Copolymère copolymere Polymère constitué d’au moins deux unités monomères différentes.
Coprah coprah Albumen solide séché de la noix de coco Cocos nucifera L. (Arecaceae exemple Palmiers).
Coprécipitation coprecipitation Cf contamination dun précipité.
Coprécipité coprecipite Cf contamination dun précipité, dispersion solide.
Coproculture coproculture Examen consistant à effectuer l’ensemencement sur des milieux de culture sélectifs de matières fécales, pour y mettre en évidence d’éventuelles bactéries pathogènes (exemple : salmonelles, shigelles, Campylobacter, Yersinia enterocolitica, certains pathotypes dEscherichia coli, Vibrio cholerae) responsables de diarrhées et d’infections digestives. La coproculture peut être complétée par la recherche de virus entériques dans les selles et par lexamen parasitologie des selles.
Coprolithe coprolithe Excrément fossile. Concrétions pierreuses dans les matières fécales.
Coprologie coprologie Étude du milieu fécal par observation macroscopique et microscopique, techniques physiques et biochimiques. Elle explore : les phénomènes hydro-électrolytiques (diarrhées motrices, sécrétoires, osmotiques, chimio-induites, résections et constipations), les phénomènes métaboliques (diarrhées graisseuses de maldigestion et de malabsorption ex stéatorrhée et élastase, et surveillance des traitements), les pertes énergétiques globales et différenciées (lipides, azote, calorimétrie totale afin d’explorer le statut nutritionnel), le caractère somatique ou fonctionnel des prélèvements, les phénomènes inflammatoires locaux (maladies inflammatoires intestinales avec présence de mucus, de leucocytes, de cristaux de Charcot-Leyden, d’hématies, de sang occulte, dosages du TNFα et de la calprotectine), les phénomènes d’exsudation protéique (hypoalbuminémie par perte de la continuité muqueuse ou par blocage lymphatique d’origine inflammatoire ou tumorale par détermination de la clairance de l’α1- antitrypsine), les diarrhées acides de fermentation.
Coquelicot coquelicot Herbacée indigène jadis messicole (Papaver rhoeas L., Papaveraceae). Pétale rouge contenant des anthocyanes et une faible quantité d’alcaloïdes dérivés du squelette isoquinoléique (rhoeadine) ; réputation non démontrée de sédatif doux et d’antitussif léger.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1881 corrigé 10.0 (pétales de).
Coqueluche coqueluche Maladie infectieuse contagieuse respiratoire due à Bordetella pertussi. Contamination interhumaine par projection de mucus au cours de la toux. Incubation de 7 à 10 jours, puis période catarrhale de 7 à 15 jours avec éternuements, rhinite, toux et fébricule. La toux devient progressivement spasmodique, émétisante, surtout la nuit. La période paroxystique, caractérisée par des quintes de 3 à 5 paroxysmes (série de secousses de toux sonores, interdisant de respirer, jusqu’à la survenue d’une reprise inspiratoire longue, bruyante, appelée le chant du coq), parfois 10 ou 15, dure 4 à 5 semaines.
Cordon cordon 1- Petite corde ; 2- formation cylindrique et pleine.
COREVIH corevih
Coriandre coriandre Herbacée (Coriandrum sativum L., Apiaceae ex-Ombellifères) d’origine méditerranéenne, largement cultivée (Europe centrale, Proche-Orient, Inde...). Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en linalol, à propriétés modestement spasmolytiques et facilitant la digestion.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1304 corrigé 10.0 et 07/2014, 1820 (huile essentielle de).
Coricide coricide Désigne et qualifie un topique pour la destruction des cors.
Corifollitropine alfa corifollitropinealfa Gonadotrophine recombinante dérivée de l’hormone folliculostimulante (FSH) avec une demi-vie allongée. Agoniste du récepteur de la FSH. Cf follitropine.La corifollitropine est produite en réalisant une transfection de cellules ovariennes dhamster chinois (CHO) par les gènes codant les sous-unités alpha et bêta de la FSH et ceux codant la partie peptidique C terminale de la sous-unité bêta de lhormone gonadotropine chorionique (hCG) ; celle ci est à lorigine de lallongement de la demi-vie plasmatique de la molécule sans modification de lactivité.
Cormus cormus Plante à organe végétatif dressé : axe (tige) plus ou moins ramifié, prolongé souvent par les feuilles et les racines. D’où le nom de Cormophytes donné aux plantes terrestres.
Cornée cornee Structure fibreuse (trois couches de cellules et deux membranes) en forme de calotte sphérique, résistante, transparente, dépourvue de vascularisation sanguine, faisant suite à la sclérotique et qui constitue la paroi avant de la chambre antérieure de l’œil.
Cornéométrie corneometrie Méthode de mesure indirecte de l’hydratation cutanée. Le principe est la mesure de la capacitance (inverse de la résistance) du stratum corneum, laquelle augmente proportionnellement à son contenu en eau.
Cornouiller cornouiller Nom commun d’un genre constitué par environ 60 espèces des régions tempérées de l’hémisphère nord. Deux espèces sont indigènes en France, le cornouiller mâle Cornus mas L., Cornaceae, petit arbre à fleur jaune et le cornouiller sanguin C. sanguinea L., arbuste des haies. Le premier possède des drupes rouges comestibles (corne ou cornouille), le second des drupes noires toxiques.
Corolle corolle Ensemble des pétales d’une fleur. La corolle peut être à pétales libres ou dialypétales. Exemple : fleur de rose et à pétales soudés ou gamopétales, fleur de campanule.
Coronaire coronaire Qui s’applique aux artères qui forment une couronne, particulièrement celles du cœur. Les artères coronaires (ou coronaires) naissent de l’aorte et irriguent le myocarde, tissu musculaire du cœur.
Coronarographie coronarographie Méthode radiologique permettant de rendre visibles les deux artères coronaires par injection d’un produit de contraste.
Coronaropathie coronaropathie Maladie, au sens large, touchant les artères coronaires, artères qui irriguent le cœur et dont l’obstruction soit progressive, une des conséquences de l’athérosclérose, soit brutale par suite dun spasme ou dune rupture de la plaque dathérome, aboutit à une ischémie, puis à la nécrose du myocarde (infarctus) si lobstruction n’est pas levée rapidement (thrombolyse, angioplastie, chirurgie).
Coronavirus coronavirus Virus à ARN simple brin de polarité positive (type ARNm) de la famille des Coronaviridae, sous-famille Orthocoronavirinae, Ordre (avec deux autres familles, les Arteriviridae et les Roniviridae) des Nidovirales.Le terme coronavirus, proposé en 1968, vient de la forme des particules virales quasi-sphériques d’environ 20 nm observées au microscope électronique, présentant des projections appelées péplomères ou spicules ou protéine S (glycoprotéine prenant la forme dun "clou"), présents à la surface de l’enveloppe virale et donnant la forme d’une couronne. Les spicules se composent de deux sous-unités S1 et S2 et sont essentiels à la fois pour la spécificité de lhôte et linfectiosité virale. Les coronavirus humains se lient spécifiquement à lenzyme de conversion de langiotensine (ACE).
Corossol corossol Fruit du corossolier, arbre tropical (Antilles, Amérique du sud) Annona muricata L., Annonaceae.
Corps corps 1- Partie matérielle de tout être ; 2- Partie principale d’une chose ; 3- Ensemble de personnes rassemblées autour d’un point commun.
Correcteur correcteur
Correction correction 1- Rectification des erreurs ; 2- Compensation artificielle d’une déficience ; 3- Facteur appliqué à une grandeur quelconque.
Corrélation correlation Rapport existant entre deux phénomènes qui évoluent en fonction l’un de l’autre.
Corrosion corrosion Destruction progressive d’un matériau.
Cortex cortex Ensemble cellulaire ou substance grise déployée à la surface des hémisphères cérébraux ou cérébelleux, comportant de très nombreux replis. Caractérisé par une répartition cellulaire bien ordonnée, en couches, avec des connexions intrinsèques et extrinsèques extrêmement nombreuses.
Corticoïde corticoide Nom générique des différentes hormones stéroïdiennes, sécrétées par la couche glomérulée ou fasciculée des capsules surrénales, et des composés hémisynthétiques apparentés. Les corticoïdes possèdent le squelette du prégnane avec obligatoirement une fonction cétone en 20, une fonction cétone en 3, une double liaison en 4,5 et presque toujours un groupe OH en 21. On distingue : les glucocorticoïdes sécrétés par la zone fasciculée, cortisone et surtout hydrocortisone (cortisol) beaucoup plus active, qui ont une action hyperglycémiante, augmentent le catabolisme protidique et constituent des anti-inflammatoires et immunosuppresseurs naturels. Indiqués en thérapeutique dans le traitement des insuffisances surrénaliennes. Les glucocorticoïdes de synthèse sont indiqués comme anti-inflammatoires, antiallergiques et immunosuppresseurs. les minéralocorticoïdes sécrétés par la zone glomérulée, comprenant l’aldostérone, la corticostérone et la desoxycorticostérone qui régulent le métabolisme de l’eau et des électrolytes en favorisant la rétention tubulaire rénale des ions Na+, donc de l’eau, et l’excrétion des ions K. Indiqués en thérapeutique dans le traitement de la maladie d’Addison et des déficiences surrénaliennes graves.
Corticolibérine corticoliberine Hormone hypothalamique qui agit sur l’antéhypophyse, provoquant la formation de la pro-opiomélanocortine qui, sous l’action d’endopeptidases, donne naissance à l’ACTH.
Corticoréline corticoreline Polypeptide de synthèse de 41 acides aminés, de composition identique à celle de l’hormone hypothalamique, la corticolibérine ou CRH (corticotropin releasing hormone). Capable de stimuler la sécrétion de l’ACTH par l’hypophyse et, indirectement, celle du cortisol par la glande corticosurrénale.
Corticostéroïde corticosteroide
Corticostérone corticosterone
Corticotrophine corticotrophine
Corticotropine corticotropine Hormone polypeptidique (39 acides aminés) synthétisée par le lobe antérieur de l’hypophyse sous l’action de la corticoréline. Stimule la glande surrénale entraînant la formation des hormones corticoïdes.
Cortisol cortisol Cf hydrocortisone.
Cortisone cortisone Corticoïde naturel avec une fonction cétone en 11 qui a donné son nom à la série, mais n’est plus utilisé en thérapeutique.
Cortisonique cortisonique Qualifie et désigne un composé ayant le squelette du cortisol et doué de propriétés de type glucocorticoïde. Lorsqu’ils sont dépourvus de liaison éthylénique en 1,2, les dérivés cortisoniques ont, en plus, d’importantes propriétés de type minéralocorticoïde (exemple fludrocortisone), source d’incidents fréquents (hypertension) obligeant à un régime sans sel.
Cortivazol cortivazol Anti-inflammatoire stéroïdien. Glucocorticoïde de synthèse.
Corylus corylus
Corymbe corymbe Ensemble de fleurs (inflorescence) en grappe dans laquelle les pédicelles portent toutes les fleurs sur le même plan. Les corymbes peuvent être simples (cerisier), composés (valériane), des capitules (achillée millefeuille).
Corynebacterium corynebacterium Genre principal des Corynebacteriaceae, bacilles droits ou légèrement incurvés, renflés en massue, avec ébauches de ramifications, immobiles, non sporulés, se disposant facilement en palissades, à Gram positif, aérobies ou anaérobies facultatifs.
Cosinor cosinor Méthode statistique d’analyse des rythmes biologiques par la méthode des moindres carrés permettant une quantification des valeurs des paramètres caractéristiques de ces rythmes (période, acrophase, amplitude, mésor).
Cosmetic Ingredient Review cosmeticingredientreview Conseil créé par la Fédération des entreprises cosmétiques américaines CTFA (Cosmetic Toiletry and Fragrance Association), devenue aujourd’hui Personal Care Products Council, pour donner un avis scientifique autorisé sur les ingrédients cosmétiques.
Cosmétique cosmetique
Cosmétovigilance cosmetovigilance
Cosmopolite cosmopolite En botanique, qualifie une espèce répandue par l’homme dans toutes les parties du monde. Exemple : plantes de la famille des Polygonaceae.
Cosolvant cosolvant Solvant miscible à un autre solvant ajouté à ce dernier pour en modifier les propriétés, le plus souvent pour augmenter son aptitude à dissoudre une substance donnée.
COSPIN cospin
Cotinine cotinine Métabolite de la nicotine, principal alcaloïde du tabac. Ayant une demi-vie d’environ 20 heures, elle est détectable plusieurs heures après imprégnation tabagique.
Coton coton Nom des poils soyeux issus des téguments de la graine du cotonnier Gossypium herbaceum L. Malvaceae.
Cotonnier cotonnier Arbuste ou arbrisseau du genre Gossypium, Malvaceae, dont quatre espèces (G. arboreum L., G. barbadense L., G. herbaceum L. et G. hirsutum L.) sont cultivées en Amérique, Asie et Afrique. Graine oléagineuse portant des poils cellulosiques ; grande importance économique (source de coton, de cellulose et dérivés, d’huile à usages alimentaire et pharmaceutique et de tourteaux pour l’alimentation animale).L’huile de coton hydrogénée est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2020, 1305) ainsi que le coton hydrophile (monographie 01/2008, 0036).
Cotransport cotransport
Cotransporteur cotransporteur
Cotrimoxazole cotrimoxazole Anti-infectieux. Association de triméthoprime (diaminopyrimidine à activité antifolinique) et de sulfaméthoxazole (sulfamide à activité antifolique), dans la proportion 5/1. Pouvoir antibactérien et spectre d’action plus large que ceux des deux composants.
Cotton (effet) cottoneffet
Coudrier coudrier
Coulabilité coulabilite Aptitude intrinsèque d’une poudre à s’écouler ; à distinguer de l’écoulement d’une poudre qui dépend de la coulabilité, mais aussi des conditions extrinsèques et de l’appareil ou du dispositif dans lequel la poudre s’écoule.La meilleure approche est donnée par la fonction d’écoulement (anglais flow function) et l’indice de coulabilité (anglais flow index) déduits des mesures de résistance au cisaillement, effectuées en cellule de cisaillement.
Coulomb (C) coulombc Unité de quantité d’électricité. C’est la quantité d’électricité transportée par un courant de 1 ampère en 1 seconde.
Coulométrie coulometrie Méthode électrochimique d’analyse quantitative, le plus souvent en solution, fondée sur la réalisation d’une électrolyse totale. La coulométrie est dite directe (anglais direct coulometry espagnol culombimetría directa) lorsqu’elle est fondée sur l’électrolyse totale du soluté. Elle est dite indirecte (anglais indirect coulometry espagnol culombimetría indirecta) lorsqu’elle est fondée sur la formation du titrant par électrolyse totale.
Coumarine coumarine Nom désignant la 2 H-1-benzopyran-2-one, substance naturelle d’origine phénylpropanique, d’odeur agréable (foin fraîchement coupé), isolée initialement de la fève tonka, présente dans certaines plantes (cannelle, mélilot...) et également produite par synthèse. Par extension, désigne les composés possédant ce squelette qui est présent dans des substances naturelles d’origine végétale (esculoside, scopolétol, ombelliférone, furocoumarines…).
Coupe-fil coupefil Instrument chirurgical utilisé pour couper des fils de suture.
Couplage couplage Assemblage d’éléments, en principe. deux à deux. Groupage, association.
Couple couple Union de deux êtres ou de deux choses.
Courbe courbe Lieu des positions successives d’un point qui se meut selon une loi déterminée.
Courge courge Herbacée anuelle (Cucurbita pepo L., Cucurbitaceae) à longues tiges rampantes pourvues de vrilles, grandes fleurs jaunes unisexuées, feuilles poilues à cinq lobes. Le fruit est une grosse baie globuleuse charnue renfermant de nombreuses graines aplaties, riches en huile insaturée ; dans l’insaponifiable de certaines variétés de courge, présence de Δ-stérols auxquels est attribué, sans preuve formelle, un effet bénéfique sur la symptomatologie de lhypertrophie bénigne de la prostate.
Covid-19 covid Acronyme de Corona virus disease-19
Coxib coxib
Coxiella coxiella Genre du groupe gamma des protéobactéries, avec une seule espèce, Coxiella burnetii, bacille à Gram négatif, intracellulaire strict, agent de la fièvre Q, zoonose, décrite en 1935 chez des employés d’un abattoir de Brisbane (Queensland, Australie).
Cpcasa cpcasa Acronyme désignant le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale.
CPDPN cpdpn
C-peptide cpeptide Cf peptide C.
CPG cpg
CPias cpias
CPK cpk Cf créatine-kinase.
C-protéine cproteine Cf protéine C.
Crack crack Produit obtenu par action d’une base (ammoniaque ou bicarbonate de sodium) sur un chlorhydrate de cocaïne non purifié contenant de nombreux résidus de solvants organiques. On obtient alors une cocaïne base impure qui se présente sous la forme d’une « galette » solide, dure et blanchâtre dont on tire des « rochers » ou « cailloux ». Vaporisable sans dégradation à 260°, ce qui permet sa consommation par inhalation après chauffage dans un dispositif approprié par exemple dans une pipe. Sous cette forme, la drogue est aussi fumée. Elle est plus toxique et présente un pouvoir addictif plus important que la poudre de chlorhydrate de cocaïne. L’effet psychique très brutal résulte du passage extrêmement rapide de la drogue dans la circulation sanguine à travers la surface pulmonaire avec atteinte immédiate d’un pic de concentration sanguine puis cérébrale. De plus, la présence d’impuretés lui confère une toxicité particulière.
Crampe crampe Contracture temporaire d’un muscle ou d’un groupe musculaire, causant une impotence et une sensation douloureuse.
Cranberry cranberry
Crâne crane Partie du squelette postéro-supérieure de la tête, surplombant la face et contenant l’encéphale.
Crânien cranien
Crase crase En médecine hippocratique, juste équilibre entre les quatre humeurs.
Craving craving
Crayon crayon Produit solide anhydre de forme cylindrique comprenant une mine plus ou moins grasse incluse généralement dans du bois.
C-réactive protéine (CRP) creactiveproteinecrp Cf protéine C-réactive.
Créatine creatine Composé synthétisé par lorganisme principalement dans le foie, à partir dacides aminés (glycine, arginine, méthionine), mais apporté également par lalimentation ; elle est présente essentiellement dans les muscles où elle est stockée sous forme de phosphate de créatine (phosphocréatine). La phosphocréatine constitue une importante réserve et source d’énergie rapidement utilisable par la cellule, en cédant son groupement phosphate à l’ADP pour former lATP nécessaire à la contraction musculaire. La dégradation de la créatine dans la fibre musculaire se fait par déshydratation spontanée en donnant naissance à la créatinine éliminée dans l’urine.
Créatine-kinase (CK) creatinekinaseck Enzyme catalysant de façon réversible la phosphorylation de la créatine par l’ATP pour former la phosphocréatine. Constituée de deux sous-unités dont il existe deux formes, M, musculaire et B, cérébrale (brain), d’où trois isoenzymes, CK-MM (muscle squelettique et myocarde), CK-MB (myocarde) et CK-BB (cerveau).
Créatine-phosphokinase (CPK) creatinephosphokinasecpk
Créatinine creatinine Composé cyclique (hydantoïne) résultant de la déshydratation de la créatine dans le muscle. Est formée à taux constant pour un individu donné en fonction de sa masse musculaire. Sauf en cas d’atteinte rénale, son élimination urinaire est indépendante de la diurèse et du régime protéique.
Crémage cremage Phénomène physique d’instabilité des émulsions huile dans eau ou encore des mousses. Se traduit par une migration en surface dans le sens contraire du champ d’accélération des globules dispersés, avec, dans les cas sévères, une séparation visible des phases dispersée et dispersante.
Crème creme Fraction grasse onctueuse du lait qui, du fait de sa faible densité, se sépare soit spontanément, soit, mieux encore, par centrifugation du milieu liquide en formant un surnageant semi-solide.Par extension, est appelé crème tout produit notamment alimentaire ayant un aspect ou un toucher gras et une viscosité plus ou moins élevée, voire toute substance apparaissant au cours d’une réaction chimique et surnageant dans le milieu de formation, par exemple crème de tartre ou bitartrate de potassium.
Crésol cresol Nom général donné aux trois méthylphénols (ortho, méta, para).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1022700).
Crésomycine cresomycine Petite molécule d’hémisynthèse, antibiotique de la famille des oxépanoprolinamides qui ont des similitudes avec les lincosamides (lincomycine, clindamycine).Elle est produite à base d’iboxamycine, en rigidifiant la molécule avec un pontage de dix chaînons qui forme un macrocycle transannulaire du résidu aminooctose de l’iboxamycine, afin d’améliorer sa liaison au ribosome bactérien (bactéries Gram-positives et Gram-négatives, telles que Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa).L’interaction entre la crésomycine et le ribosome perturbe les gènes codant la méthylase ribosomale impliqués dans la résistance à des antibiotiques, en visant le centre peptidyltransférase du ribosome.
Cresson cresson Nom commun de plusieurs plantes dont le cresson de jardin ou de terre et le cresson de fontaine.
Creuset creuset Récipient de matière appropriée utilisé pour la calcination. Ceux en porcelaine, silice, quartz et platine conservent une masse constante aux erreurs expérimentales près. Principalement utilisés pour amener les précipités dans l’état où ils doivent être pesés. Ceux en nickel, fer, argent et or sont employés comme récipients pour la fusion à haute température d’échantillons insolubles dans les réactifs aqueux.
Creutzfeldt-Jakob (maladie de) creutzfeldtjakobmaladiede Affection neurodégénérative marquée par une multitude de syndromes : pyramidal, extrapyramidal et cérébelleux, des troubles de la coordination avec déficit progressif des fonctions cognitives. La sédimentation dans les neurones d’une protéine insoluble de structure β feuillet et apoptotique est associée à celle d’un prion. L’évolution d’abord lente de cette maladie s’accélère vers une démence et une cachexie précédant la mort.
CRF crf
Criblage criblage 1- Action de trier et sélectionner avec un matériel percé de trous ; 2- tester des objets, des matériaux, des personnes dans le but d’identifier ceux ou celles ayant des caractéristiques particulières.
Cridanimod cridanimod Sous sa forme saline, le cridanimod (sel de sodium) est une molécule qui conduit à la surexpression du récepteur de la progestérone (RP). Lexpression des récepteurs de la progestérone est souvent abaissée dans les cancers de lendomètre et dans les cellules résistantes à lhormonothérapie. Par son action, le cridanimod possède une activité antinéoplasique. De plus, ce composé est capable de stimuler la production dinterférons‑α et ‑β.
Crigler-Najjar (maladie de) criglernajjarmaladiede Maladie néonatale génétique transmise sur le mode autosomique récessif, marquée, dans les 1 à 3 premières semaines de vie, par un ictère très sévère à bilirubine non conjuguée pouvant se compliquer d’une encéphalopathie bilirubinique dite ictère nucléaire, avec graves lésions neurologiques, souvent mortelles. Elle est liée au déficit congénital en bilirubine UDP-glucuronosyl-transférase (UDP-GT1).
Crin de Florence crindeflorence Fil pour ligatures chirurgicales non résorbable dans les tissus vivants, obtenu en étirant la glande séricigène du ver à soie Bombyx mori. Introduit dans le trajet infecté que l’on veut traiter, il ressort à ses deux extrémités.
Crisaborole crisaborole Dérivé phénoxybenoxaborole comportant un atome de bore qui facilite la pénétration du composé dans la peau et est indispensable à sa fixation sur la phosphodiestérase-4 (principalement -4B). Cette phosphodiestérase-4B est impliquée dans le processus inflammatoire (eczéma) de la dermatite atopique. Son inhibition par le crisaborole freine la libération du facteur de nécrose tumorale, TNFα, des Interleukines IL-12 et IL-23 et autres cytokines impliquées dans linflammation et dans la réponse immune.
Crisantaspase crisantaspase
Crise crise Situation imprévue et complexe, présentant un caractère de gravité potentiel ou avéré et nécessitant des actions immédiates avec des moyens de gestion exceptionnels, le plus souvent transversaux.
CRISPR–Cas9 crisprcas Cf réécriture génomique.
Cristal cristal Corps solide dont le diffractogramme est constitué de pics fins et discrets, ce qui traduit une répartition régulière des atomes dans les trois directions de l’espace. Cet empilement atomique régulier en parallélépipèdes unitaires (maille élémentaire) conduit le plus souvent à une morphologie polyédrique à l’échelle macroscopique. Selon les conditions de cristallisation, un même composé peut se présenter sous différentes formes cristallines aux propriétés différentes, phénomène très fréquent pour les molécules organiques.
Cristallin cristallin Qualifie un état organisé de la matière présentant des éléments de symétrie spécifiques d’un système ou réseau. Cf cristal.
Cristallinité cristallinite Correspond au degré de l’organisation structurale des cristaux et matériaux cristallisés. Concerne aussi bien l’écart à une structure idéale parfaitement régulière dans les trois directions de l’espace pour un cristal que la proportion de cristaux par rapport aux particules amorphes pour une substance qui se présente sous forme de mélange de phases.
Cristallisation cristallisation Processus physique correspondant au passage de la matière, quel que soit son état initial, à l’état cristallin. Phénomène spontané, le plus souvent. La cristallisation peut aussi être obtenue à partir d’un composé liquide ou gazeux par refroidissement (passage de l’eau liquide à la glace) ou bien à partir d’une solution par évaporation (sel dans les marais salants) ou refroidissement. On distingue : la cristallisation simple, cas où le corps qui cristallise est unique la cristallisation simultanée, cas où le corps qui cristallise est fait de plusieurs composés.
Cristallographie cristallographie Science ayant pour objet la description géométrique, dans l’espace, des éléments constituant un cristal et de la forme géométrique de ce dernier ainsi que l’étude des lois présidant à leur agencement. Englobe l’étude de la morphologie macroscopique des cristaux et de leur structure à l’échelle atomique (symétrie, nature et dimension des mailles élémentaires, arrangement spatial des atomes/ions/molécules), les deux aspects étant liés.
Cristalloïde cristalloide Terme utilisé, dans le domaine médical, pour désigner, au sein des solutions de remplissage, les solutions d’électrolytes et les distinguer ainsi des solutions de macromolécules appelées colloïdes
Critère critere Principe qui sert de base à un jugement.
Criticité criticite Outil de l’AMDEC (Analyse du mode de défaillance et de la criticité), la criticité est une méthode de discrimination fondée sur l’analyse de risque destinée à apprécier l’impact de l’événement, de l’effet ou de l’incident en termes de santé publique.Il s’agit de la quantification du mode de défaillance, combinant plusieurs critères tels que la gravité, la fréquence et la détectabilité de l’incident. Chacun de ces facteurs est noté sur une échelle numérique arbitraire définie pour la circonstance.
Crizanlizumab crizanlizumab Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre la sélectine P présente à la surface des membranes des cellules endothéliales vasculaires et des plaquettes. La sélectine P est impliquée dans les interactions entre les leucocytes et les plaquettes ou les cellules endothéliales activées. Elle contribue à la pathogenèse des processus vaso-occlusifs, comme ceux provoqués par les hématies en faucille de la drépanocytose.
Crizotinib crizotinib Inhibiteur de tyrosine kinases qui possède dans sa structure un noyau aminopyridinique ; il entre en compétition avec le domaine de la kinase de la protéine chimère codée par le gène de fusion EML4-ALK (echinoderm microtubule-associated protein-like 4/anaplastic lymphoma kinase) qui est oncogénique (cancers du poumon non à petites cellules et lymphomes anaplasiques à grandes cellules). C’est aussi un inhibiteur du récepteur C Met/HGFR (mesenchymal endothelial transition factor/hepatocyte growth factor receptor) qui, par sa fonction tyrosine kinase, est impliqué dans la croissance tumorale et l’angiogenèse. Ces interactions/inhibitions, interférant avec les voies de signalisation, se traduisent par une diminution de la croissance tumorale et un effet sur la dissémination métastatique.
Crocétine crocetine
Crocine crocine
Crocus crocus Genre botanique de la famille des Iridaceae, qui comprend 90 espèces, dont un tiers fleurit en automne. Les espèces sont en majorité originaires des montagnes de la région méditerranéenne.
Crofelemer crofelemer Terme désignant un mélange purifié de monomères et d’oligomères proanthocyanidoliques, extrait du latex provenant de l’écorce d’un arbre d’origine sud-américaine, Croton lechleri Müll.Arg., Euphorbiaceae. Très peu absorbé après administration orale ; propriétés antisécrétoires par une action locale intestinale, en inhibant les deux principaux canaux chlorure prosécrétoires dans la membrane luminale des entérocytes, s’opposant ainsi aux diarrhées sécrétoires.
Crohn (maladie de) crohnmaladiede Inflammation chronique d’un segment de l’intestin, notamment le côlon, l’intestin grêle, ou le rectum. D’étiologie probablement auto-immune suite à une infection bactérienne, cette maladie multifactorielle atteint les sujets à risque reconnus par des marqueurs génétiques. La mutation de plusieurs dizaines de gènes est suspectée, notamment celle du gène IRGM, ou NOD2. Le microbiote des sujets atteints montre un ratio firmicutes/bactéroïdetes modifié. Des facteurs environnementaux liés au mode de vie (tabac, alimentation) interviennent dans la survenue de cette maladie.
Croissance croissance Augmentation des dimensions, extension.
Croix croix 1- Instrument de supplice formé d’un poteau et d’une traverse de bois ; 2- insigne en forme de croix.
Cromoglycique (acide) cromoglyciqueacide Dérivé de la chromone antiallergique préventif, inhibiteur de la libération des médiateurs de l’inflammation par les mastocytes.
Cronobacter sakazakii cronobactersakazakii Entérobactérie appelée initialement Enterobacter sakazakii, reclassée en 2007, après séquençage complet du gène de lARNr 16S, hybridation ADN-ADN et étude des réactions chimiques, dans un nouveau genre : Cronobacter, famille des Enterobacteriaceae, comprenant 6 espèces.
Croscarmellose croscarmellose
Crospovidone crospovidone Protecteur de la muqueuse intestinale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 0892).
Crossing-over crossingover
Crosslaps crosslaps
Cross-match crossmatch
Cross-over crossover En français « étude croisée », étude expérimentale dans laquelle on administre à un même groupe de patients, d’animaux deux ou plusieurs traitements expérimentaux l’un après l’autre dans un ordre déterminé ou au hasard.
Crotamiton crotamiton Dérivé de l’acide crotonique ; antiprurigineux par voie externe, en particulier contre les prurits engendrés par la gale.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1194).
Croton croton Petit arbre d’origine asiatique (Croton tiglium L., Euphorbiaceae) ; graines (graines de Tilly) renfermant une huile à propriétés purgatives drastiques, vésicantes et co-cancérogènes dues à la présence d’une résine renfermant des esters diterpéniques dérivés du phorbol.
Crotonique (acide) crotonique Acide carboxylique insaturé de formule CH-CH=CH-COOH, décrit autrefois comme ayant été isolé par saponification de lhuile de croton, ce qui semble aujourdhui erroné.
Croup croup Diphtérie maligne aiguë compliquant une infection à corynébactéries voire une allergie. Caractérisée par une dyspnée laryngée avec bradypnée inspiratoire (respiration difficile et striduleuse), tirage et cornage ; secondaire à une angine diphtérique grave ou primitive ; provoquée principalement chez le jeune enfant par les fausses membranes qui obstruent le larynx et provoquent l’asphyxie.
Crovalimab crovalimab Anticorps monoclonal humanisé, conçu avec la technologie de recyclage séquentiel des anticorps monoclonaux avec un mécanisme de commutation aux extrémités 5′ de la méthode basée sur la transcription de l’ARN (SMART, acronyme anglo-saxon pour Switching Mechanism At 5’ end of RNA Transcript), qui est dirigé contre la protéine C5 de la voie du complément, avec des activités potentielles d’inhibition et d’immunomodulation de la voie du complément.Après son administration, le crovalimab se lie à un épitope C5 spécifique, empêchant ainsi le clivage du C5 opéré par la convertase C5, et inhibe la formation de C5a et C5b et le dépôt de C5b6 sur les membranes. Il inhibe également la transduction du signal opérée via C5, la formation du complexe d’attaque membranaire (CAM ; en anglais, MAC, pour membrane attack complex), et l’activation de la voie terminale du complément. Cela aboutit à la prévention et/ou à l’inhibition à la fois de l’inflammation sous la médiation du complément et de la destruction cellulaire des globules rouges (GR), comme on l’observe dans l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN).
CRP crp Cf protéine C-reactive.
Cryobroyage cryobroyage Opération de broyage consistant à utiliser un liquide cryogénique (azote liquide) pour refroidir, avec précision, un matériau jusqu’à son point de fragilisation (jusqu’à -196 °C) afin de faciliter la réduction, par un broyeur approprié, de la taille de ses particules. Permet d’obtenir des tailles allant de 100 μm à plusieurs mm.
Cryochirurgie cryochirurgie Technique chirurgicale consistant à appliquer un froid extrême sur un tissu que l’on veut détruire. Elle utilise lazote liquide permettant de descendre la température entre -30 °C et -50 °C en moins de 30 secondes, ou encore le gaz argon, ou le protoxyde d’azote pour atteindre les cibles profondes. La cryosonde placée au contact du tissu à détruire va entraîner sa congélation très brutale, suivie d’un réchauffement lent durant lequel l’action destructrice envers les cellules visées va se prolonger. La destruction s’opère par un double processus de cristallisation de l’eau tissulaire et d’ischémie par le biais de thromboses vasculaires, entraînant la nécrose du tissu.
Cryodessiccation cryodessiccation
Cryoglobuline cryoglobuline Immunoglobuline présente dans le sang, ayant la propriété de précipiter à une température inférieure à 37 °C et capable de se redissoudre à cette température. On distingue les cryoglobulines monoclonales et les cryoglobulines mixtes constituées de plusieurs immunoglobulines, IgM et IgG, l’IgG jouant en général le rôle d’antigène et l’IgM l’anticorps anti-IgG.
Cryoglobulinémie cryoglobulinemie Présence de cryoglobuline dans le sang.
Cryométrie cryometrie Étude des points de congélation des solutions ; mesure de l’abaissement de la température de congélation d’une solution par rapport à celle du solvant pur. Le point de congélation d’une solution contenant un seul soluté non volatil est plus bas que celui du solvant pur. La loi de Van’t Hoff (de J.H. Van’t Hoff, 1852 – 1911, chimiste hollandais, Prix Nobel de chimie 1901), appelée aussi lois de Raoult(de F. Raoult, 1830 – 1901, physicochimiste français) régit le phénomène. Résultant d’un raisonnement de thermodynamique classique, elle s’écrit : θ = K mLa cryométrie permet d’obtenir la masse molaire du soluté via celle de la molalité – d’atteindre le coefficient d’activité du solvant et indirectement celui du soluté – l’osmolalité d’une solution.
Cryoscopie cryoscopie Méthode permettant de mesurer, dans le cas de solutions micromoléculaires, la masse molaire M d’un soluté neutre, à l’aide de l’abaissement cryoscopique ∆T exprimé par la loi de Raoult : ΔT = T-T est la constante cryoscopique du solvant, c la concentration en g/L du soluté et M sa masse molaire.
Cryothérapie cryotherapie Terme générique désignant les traitements par le froid sous différentes formes (glace, gaz carbonique liquide, azote liquide, protoxyde dazote, gaz argon...) dans diverses applications médicales et chirurgicales. Selon les modalités de réfrigération et dutilisation, le froid engendre des effets analgésiques, anti-inflammatoires (vasoconstriction), vasomoteurs, neurologiques (relâchement musculaire) tout en préservant les tissus, ou, au contraire, détruit les cellules.
Cryptand cryptand Désigne un type particulier d’agent complexant organique = hétérocycle polycyclique, polyazoté et polyoxygéné, formant une cavité où peut s’insérer un métal à l’état de cation (Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie 1987).
Cryptate cryptate Composé résultant de l’inclusion de certains ions métalliques dans un agent cryptant. Cf cryptand.
Cryptococcose cryptococcose
Cryptococcus cryptococcus Genre de levure rattaché à la famille des Filobasidiaceae depuis la découverte de la forme sexuée.
Cryptorchidie cryptorchidie Absence de l’un ou des deux testicules dans les bourses par blocage de leur descente de l’abdomen vers le scrotum au cours du développement fœtal.
Cryptosporidium cryptosporidium Genre faisant partie des protozoaires opportunistes à spores (oocystes) de 3 à 5 µm de diamètre, infectant le veau et l’Homme surtout en cas d’immunodéficience. Chez l’enfant de moins de 5 ans, peut provoquer un retard staturo-pondéral et un déficit cognitif.
CSAPA csapa
CSF csf
CSI csi
CTD ctd
CTX ctx
Cubosome cubosome Nanoparticules qui sont très stables, formées à partir de la phase cubique lipidique et stabilisées par une couronne externe à base de polymère. Les phasescubiques lipidiques sont constituées d’une bicouche lipidique unique qui formeune structure continue en réseau membranaire périodique avec des pores forméspar deux canaux d’eau entrelacés.Les particules cubosomiques sont obtenues par la fragmentation mécanique de laphase lipidique – eau cubique dans une région triphasée contenant unedispersion liposomale, et on les appelle cubosomes pour les distinguer desliposomes. Sa structure diffère des liposomes en ce qu’elle peut accueillirsimultanément des molécules liposolubles, hydrosolubles et amphiphiles. Lescubosomes sont thermodynamiquement stables et peuvent persister indéfiniment.Les cubosomes sont une plateforme polyvalente d’administration demédicaments novateurs, avec un fort potentiel de charge d’actifs et leur libérationsoutenue, possédant des propriétés physicochimiques différentes. Il s’agitd’entités nanostructurées à symétrie cristallographique cubique, dont la structureest semblable à celle de la phase mère, mais avec une surface sensiblement plusélevée et une viscosité plus faible. Cette nanodispersion est une méthode viablepour surmonter les principaux inconvénients de la phase cubique. Des lipidesamphiphiles tels que le monooléate de glycérol ayant la capacité de s’auto-assembler en conditions liquides sont utilisés pour créer des cubosomes. Ils ontune structure tridimensionnelle comparable à un nid d’abeilles (100 – 500 nm).Les phases cubiques bicontinues amphiphiles (PCB) s’agrègent dans dessolvants choisis pour former une grande variété de morphologies, y compris dessphères, des cylindres, des vésicules (polymersomes), des rubans, des fims, desfibres, des tubules, des nanoparticules multigéométriques entraînées par laréduction des interactions segment/solvent énergétiquement défavorables.La composition des cubosomes peut être adaptée à la taille des pores ou incluredes lipides bioactifs, la couronne externe du polymère peut être utilisée pour leciblage et ils sont très stables dans des conditions physiologiques.Les applications sont l’administration de médicaments, les bioréacteursmembranaires, les cellules artificielles et les biocapteurs.Le mécanisme de libération du médicament à partir des cubosomes repose sur leprincipe de diffusion du médicament, où le gradient de concentration dumédicament à travers les cubosomes est la forme motrice de la diffusion.Par conséquent, le taux de libération du médicament à partir des cubosomescoïncide généralement avec l’équation de diffusion de Higuchi ou de Fick. Denombreux facteurs influent sur la vitesse de libération du médicament, tels que lasolubilité du médicament, le coefficient de diffusion, le coefficient de partage, lagéométrie liquide-cristalline, la taille et la distribution des pores, la courbure del’interface, la température, le pH et la force ionique du milieu de libération.
Cucurbita cucurbita Nom du genre central des Cucurbitaceae, à gros fruits habituellement comestibles (baies globuleuses charnues nommées péponides). Cf courge.
Cucurbitacine cucurbitacine Nom générique désignant des triterpènes tétracycliques fortement oxygénés, présents dans diverses plantes, en particulier de la famille des Cucurbitaceae (bryone, coloquinte, concombre d’âne). Substances très amères et fortement toxiques ; propriétés cytotoxiques et purgatives drastiques. Notable toxicité des plantes qui en contiennent, à l’origine d’intoxications dues à des confusions ou à des utilisations thérapeutiques hasardeuses, par exemple dans le cas des baies rouges de la bryone.
Cu (II) DOTA-TATE cudotatate
Cueillette cueillette 1- Action de détacher de leur tige des fruits, des fleurs ; 2- collecte, ramassage.
64Cu (II) DOTA-TATE cuiidotatate Radiopharmaceutique composé d’une molécule organique de synthèse résultant de l’association covalente d’un octapeptide analogue de la somatostatine, l’octréotate ou [Tyr et par capture électronique.
Cuivre cuivre , Métal de transition, 12 période de la classification périodique. Métal noble, car peu oxydable. Présent dans les oxydases et dans certaines protéines (hémocupréine, céruléoplasmine), il est nécessaire à la vie, joue un rôle dans le maintien de l’intégrité cellulaire, dans la synthèse des prostaglandines. L’accumulation de cuivre dans l’organisme conduit à la maladie de Wilson]
Culex culex Genre de diptère de la famille des Culicidae. Seule la femelle est hématophage. Il peut être vecteur de filariose lymphatique, du paludisme aviaire et de viroses, par exemple l’encéphalite japonaise, la fièvre du Nil occidental (West Nile), l’encéphalite de Saint Louis, l’encéphalite de la Murray Valley.
Culot culot Dépôt, par densité ou par centrifugation, de matières diverses (cristaux, cellules...) en suspension dans un liquide par exemple culot globulaire obtenu par sédimentation du sang ou culot urinaire obtenu par centrifugation de l’urine et permettant de rechercher la présence de sédiments et de les identifier.
Cultivar cultivar Chez une espèce végétale, variété améliorée n’existant pas dans la nature et sélectionnée en vue de sa culture, en fonction d’objectifs divers souhaités (par exemple teneur en une substance active).
Cultiver cultiver 1- Travailler la terre pour lui faire produire des plantes utiles ; permettre cette production sur un milieu approprié ; 2- maintenir vivant des cellules ou des microorganismes (bactérie Micromycète, virus) et permettre leur multiplication dans un milieu approprié.
Culture culture 1- Action de cultiver la terre en vue de la production de plantes ; 2- ensemble de connaissances acquises dans un domaine donné ; 3- ensemble de coutumes et de comportements caractérisant un groupe, une société.
Cumin cumin Herbacée (Cuminum cyminum L., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire d’Asie Mineure, cultivée dans le bassin méditerranéen et en Inde. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle habituellement riche en aldéhyde cuminique, mais dont la composition est variable selon l’origine géographique. En médecine populaire, réputation de stimulant de la digestion ; en médecine populaire, réputation de favoriser la digestion.
Cunningham (clamp de) cunninghamclampde Dispositif formé de 2 barrettes reliées par un système de fixation métallique ou du velcro qui clampe le pénis en compressant l’urètre et prévient ainsi les pertes involontaires d’urine.
Cupressus cupressus Genre de la famille des Cupressaceae.
Curare curare Historiquement, nom désignant des extraits complexes préparés par les Amérindiens d’Amérique du Sud, utilisés comme poison de flèche. Classification selon des caractères ethnobotaniques, en particulier la forme du récipient utilisé pour la conservation (en tube, en pot, en calebasse…) et surtout selon la nature des alcaloïdes qu’ils contiennent : alcaloïdes bis-indoliques très toxiques (par exemple toxiférine I) de plusieurs espèces de Loganiaceae du genre Strychnos, alcaloïdes bis-benzylisoquinoléiques, par exemple (+)-tubocurarine, de plusieurs espèces de Menispermaceae du genre Chondrodendron ; dans tous ces alcaloïdes, présence constante d’au moins une fonction ammonium quaternaire, deux le plus souvent. Provoquent, par blocage des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, une paralysie des muscles striés, notamment respiratoires.
Curarisant curarisant substance capable d’inhiber la contraction du muscle strié en réponse à la stimulation de son nerf moteur. Les curarisants sont caractérisés chimiquement par une structure parfois très compliquée (curares naturels), possédant toujours deux fonctions ammonium quaternaires, dont l’une peut être potentielle (D-tubocurarine), avec une distance entre les deux azotes comprise entre 1,0 et 1,4 nm. Dans les curarimimétiques non dépolarisants (atracurium), il existe des noyaux aromatiques ou cyclaniques au voisinage des azotes quaternarisés, tandis que les curarisants dépolarisants sont des composés aliphatiques. Ils agissent par fixation sur les récepteurs de l’acétylcholine (de type nicotinique) de la plaque motrice et s’opposent ainsi à la transmission nerveuse synaptique. Leur action s’exerce soit par compétition avec l’acétylcholine au niveau des récepteurs de la plaque motrice (curarisants dits acétylcholino-compétitifs, D-tubocurarine, pancuronium, vecuronium, atracurium, mivacurium etc…), soit en dépolarisant la membrane post-jonctionnelle,(succinylcholine (ou suxaméthonium), à action beaucoup plus brève, sauf en cas d’anomalies génétiques).
Curcas curcas
Curcuma curcuma Herbacée rhizomateuse vivace (Curcuma longa L.,synonyme C. domestica Val.), Zingiberaceae] originaire de l’Inde et du Sud-Est asiatique. Rhizome de section orangée contenant, outre une huile essentielle, des diarylheptanoïdes phénoliques (dérivés du cinnamoylméthane) appelés curcuminoïdes dont le principal est la curcumine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2543 corrigé 10.0 (rhizome de).
Curcumine curcumine Principal représentant des curcuminoïdes présents dans les curcumas. Nombreuses propriétés pharmacologiques mises en évidence : antioxydante et piégeuse de radicaux libres, anti-inflammatoire, immunomodulatrice, inductrice de l’apoptose et s’opposant à la cancérisation chimio-induite, hépatoprotectrice et stimulante de la sécrétion biliaire... La curcumine fait l’objet de très nombreuses allégations de santé, mais sa faible biodisponibilité laisse planer des doutes sur la réalité clinique de telles revendications.
Cure cure traitement d’une maladie ou d’une lésion.
Curiethérapie curietherapie Traitement par des sources radioactives émettrices de rayons γ ou β, placées au voisinage ou au sein de la masse tumorale ; l’irradiation (césium, iridium) affecte seulement une zone très localisée autour des sources de rayonnement : il y a donc une réduction de l’exposition aux radiations des tissus sains. Le terme initialement appliqué au traitement par le radium (radiumthérapie) a été étendu aux autres radioéléments. On peut préciser le mode d’application selon que les sources sont introduites dans une cavité naturelle (plésiocuriethérapie ou curiethérapie endocavitaire) ou implantées dans les tissus (endocuriethérapie ou curiethérapie interstitielle).
Cushing (maladie de) cushingmaladiede Hypercorticisme par tumeur hypophysaire sécrétrice d’adrénocorticotrophine (ACTH) qui stimule la sécrétion surrénalienne de cortisol en perdant son rythme nycthéméral de sécrétion. Les signes cliniques associent un faciès d’aspect « lunaire » dit cuhsinoïde, un cou en « bosse de bison », une hypertrichose, un diabète sucré type 2, une obésité abdominale, une ostéoporose, une fatigue, une dépression.
Cushing (syndrome de) cushingsyndromede Hypercorticisme par adénome antéhypophysaire sécrétant un excès de corticolibérine : adénome basophile hypophysaire (Cf maladie de Cushing) ou tumeur surrénalienne. Il peut aussi être consécutif à l’administration en excès de glucocorticoïdes (cause iatrogène). Sa séméiologie bioclinique est identique à celle de la maladie de Cushing.
Cuticule cuticule Partie externe de la membrane extérieure des cellules épidermiques constituée par une couche continue de cutine d’épaisseur variable. Exemple cuticule de la feuille d’Allium Cepa.
Cutiréaction cutireaction Réaction cutanée inflammatoire survenant au point où l’on a déposé, par une légère scarification, une très petite quantité de substances microbiennes ou d’origine protéique (animale ou végétale) quand le sujet récepteur est sensibilisé ou allergique à cette substance.
Cuve cuve Grand récipient à usage domestique ou industriel.
Cyamémazine cyamemazine Phénothiazine à chaîne latérale ramifiée, neuroleptique sédatif.
Cyamopsis cyamopsis
Cyanhydrique (acide) cyanhydrique Nom courant du cyanure d’hydrogène, HCN, acide conjugué de l’ion cyanure CNIl se forme par synthèse directe dans les réactions de combustion incomplète des matières organiques contenant à la fois carbone et azote (fabrication du gaz de houille, fumée de cigarette, incendies de matières plastiques telles que les polyuréthanes).
Cyanoargentimétrie cyanoargentimetrie Méthode titrimétrique de détermination des ions cyanure par l’ion argent. Conçue initialement par Liebig (J. von Liebig, 1803 – 1873, chimiste allemand) puis améliorée par Denigés (G. Denigés, 1859 – 1951, chimiste et biochimiste français). Dans un premier temps, il y a formation de l’ion complexe argentocyanure, puis précipitation au point équivalent de l’argentocyanure d’argent.
Cyanobactérie cyanobacterie Procaryote à matériel nucléaire diffus, photosynthétique et autotrophe du fait de la possession de chlorophylle. Capable de produire de l’oxygène à partir de l’eau.
Cyanocobalamine cyanocobalamine
Cyanogène cyanogene
Cyanophyte cyanophyte
Cyanose cyanose Coloration bleutée des téguments (peau, muqueuse) due à une concentration excessive d’hémoglobine réduite dans le sang capillaire, témoin d’un déficit d’oxygénation de l’hémoglobine. Peut être localisée ou généralisée.
Cyanure cyanure Cf acide cyanhydrique.
Cyathium cyathium Inflorescence unitaire de certaines Euphorbiaceae formée d’une fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles et de glandes nectarifères disposées en cymes.
Cyberknife cyberknife Système de radiothérapie stéréotaxique robotisé qui permet de traiter de nombreuses tumeurs d’accès difficiles avec une très grande précision. Les faisceaux produits par cet appareil sont assez petits, mais ils peuvent être multipliés quasiment à l’infini et varier tous les angles de tir. Cela permet de focaliser la dose d’irradiation en minimisant l’impact sur les tissus sains avoisinants.
Cybernétique cybernetique À l’origine, art de naviguer entre les récifs. Actuellement science des machines automatiques et des servomécanismes.
Cybersanté cybersante Utilisation sécurisée économiquement avantageuse des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de la santé.La cybersanté recouvre toutes les prestations sanitaires utilisant les moyens électroniques afin daméliorer les processus et les flux d’informations et donc optimiser la mise en réseau des personnes et organisations concernées : patients, professionnels de santé, assurés et assureurs, établissements de soins, laboratoires d’analyses médicales et pharmacies d’officine. L’objectif est d’améliorer la sécurité, la qualité et l’efficacité et, à plus long terme, de contribuer à stabiliser les coûts dans le secteur de la santé.
Cyclamate cyclamate Sel sodique de l’acide cyclohexylsulfamique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0985).
Cyclamed cyclamed Association créée en 1993 par les professionnels de l’industrie pharmaceutique et les officines de pharmacie pour collecter, trier et recycler les emballages et médicaments non utilisés (MNU).
Cyclandélate cyclandelate Ester mandélique du 3,3,5-triméthylcyclohexanol, à propriétés antispasmodiques, non atropiniques.
Cycle cycle Suite de phénomènes se déroulant selon un ordre immuable.
Cycline cycline Terme générique désignant une famille de protéines qui, associées à des protéines kinases (CDK, cycline-dependent kinases), jouent un rôle clef dans la régulation du cycle cellulaire. Sont identifiées par des lettres. La cycline A est un marqueur de la prolifération cellulaire, la cycline S stimule la réplication de l’ADN, la cycline M stimule la vitesse de la mitose.
Cyclizine cyclizine Molécule Antihistaminique H1, retirée du marché, car tératogène à forte dose., substitué sur le C central par la pipérazine (donc dérivé de l’éthylène-diamine). Ces cyclizines sont des antihistaminiques H1 (exemple hydroxyzine, cétirizine), mais pas toujours (exemple almitrine, flunarizine).
Cyclodextrine cyclodextrine Oligosaccharide cyclique obtenu par hydrolyse de l’amidon par une transférase, notamment celle de Bacillus macerans. Trois familles sont principalement utilisées : les α, β (la plus employée en pharmacotechnie) et γ cyclodextrines dont le cycle comporte respectivement 6, 7 et 8 sous-unités glucopyranose liées en α-(1,4).
Cyclohexane cyclohexane Hydrocarbure de formule brute constituant un cycle à six chaînons, le cyclohexane peut adopter une infinité de conformations, mais la conformation chaise et la conformation chaise inverse sont les plus stables, car elles respectent l’angle de 109° 28’ entre les liaisons et elles sont peu encombrées. La conformation chaise fait apparaître deux types de liaisons : axiales (a) perpendiculaires au plan moyen de la molécule et équatoriales (e), proches du plan moyen. La présence d’un substituant axial est plus énergétique que celle d’un substituant équatorial. Le passage d’une conformation chaise à une autre inverse les substituants axiaux et équatoriaux. Les conformations possédant un substituant équatorial sont donc plus stables que celles ayant un substituant axial. C’est un solvant non miscible à l’eau.
Cyclohexène cyclohexene Hydrocarbure de formule brute , comportant un cycle carboné et une double liaison intracyclique.
Cyclo-oxygénase (COX) cyclooxygenasecox Enzyme catalysant, à partir de l’acide arachidonique, la formation d’un acide cyclopentanique en C20, l’acide prostanoïque, précurseur des prostaglandines, des prostacyclines et des thromboxanes. Inhibée par l’aspirine et les AINS.2- la COX2, inductible par de multiples facteurs pro-inflammatoires (interférons, cytokines...) dans les macrophages, les polynucléaires neutrophiles, les mastocytes et les synoviocytes, responsable de la formation de prostaglandines au site de l’inflammation et des lésions tissulaires, et la seule qu’il est nécessaire d’inhiber pour un effet anti-inflammatoire.
Cyclopamine cyclopamine Alcaloïde stéroïdien d’un type structural particulier (C-nor-D-homo-stéroïde), extrait des racines du vératre des Montagnes rocheuses (Veratrum californicum Durand, Melanthiaceae, précédemment Liliaceae), espèce présente dans plusieurs régions des États-Unis. Toxicité élevée ; propriétés fortement tératogènes en raison d’un effet inhibiteur de la voie de signalisation Hedgehog ; survenue d’avortements et de malformations craniofaciales (en particulier cyclopie découverte lors de la naissance dagneaux à œil unique dans une ferme des États-Unis où des brebis avaient brouté ce vératre).
Cyclopentolate (chlorhydrate de) cyclopentolatechlorhydratede Amino-ester atropinique, anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1093).
Cyclopeptide cyclopeptide Peptide cyclisé soit par formation d’une liaison peptidique entre les deux acides aminés terminaux, soit par formation d’une liaison covalente entre un groupement carboxyle ou amine d’un résidu et la chaîne latérale d’un autre ou entre les chaînes latérales de deux résidus, soit encore par la formation d’un pont disulfure. Pour la plupart, les cyclopeptides proviennent de microorganismes. Certains sont préparés par synthèse.
Cyclophosphamide cyclophosphamide
Cycloplégie cycloplegie Paralysie du muscle ciliaire, entraînant celle de l’accommodation. Elle peut être induite par des parasympatholytique.
Cyclosérine cycloserine Dérivé cyclisé de la sérine, à noyau isoxazole.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Cyclospora cyclospora Genre de protozoaire, Apicomplexa, de la famille des Eimeriidae comportant 17 espèces. Seul Cyclospora cayetanensis est retrouvé chez l’Homme et est à l’origine d’une cyclosporose. Cycle parasitaire mal connu chez l’Homme. Endémique en Amérique centrale et du Sud et en Asie du Sud et du Sud-est. Contamination par la consommation de fruits et de légumes crus. Principale manifestation : diarrhée aqueuse.
Cyclosporine cyclosporine
Cyclosporine A cyclosporinea
Cyclotron cyclotron
Cyclovalone cyclovalone Dérivé de la vanilline.
Cyclozoonose cyclozoonose Maladie infectieuse animale dont la première étape du cycle évolutif se déroule chez l’animal et doit être transmise à l’Homme pour compléter son cycle de vie. (exemple coccidioses à Sarcocystis sp).
Cymbopogon cymbopogon
Cyme cyme Inflorescence définie dans laquelle les membres latéraux dépassent le sommet du membre d’ordre précédent. Exemples : cyme multipare (rosier), bipare (œillet), scorpioïde (myosotis).
Cynarine cynarine Diester de l’acide caféique avec l’acide quinique (acide 1,3-dicaféylquinique), présent en particulier dans la feuille de l’artichaut (Cynara scolymus L., Asteraceae ex-Composées) où il est accompagné de plusieurs isomères. Propriétés modestement cholérétiques, hypocholestérolémiantes et hépatoprotectrices vis-à-vis de toxiques (tétrachlorure de carbone).
Cynorrhodon cynorrhodon
Cyprès cypres Arbre méditerranéen à feuillage persistant, Cupressus sempervirens L., Cupressaceae, dont les cônes femelles, également appelés noix ou galbules de cyprès, renferment des dimères et oligomères proanthocyanidoliques leur conférant des propriétés veinotoniques et vasculo-protectrices.
Cyproheptadine (chlorhydrate de) cyproheptadinechlorhydratede Dérivé de la triptyline et de la pipéridine à propriétés antihistaminiques H1 dominantes, mais aussi anticholinergique (à l’origine d’effets indésirables), adrénolytique (risque d’hypotension orthostatique) et antisérotonine (effets urétrotoniques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0817).
Cyprotérone (acétate de) cyproteroneacetatede Dérivé progestatif antiandrogène qui s’oppose à l’action périphérique des androgènes par inhibition compétitive de leur liaison au récepteur cytosolique de la testostérone et par inhibition de la sécrétion de la gonadolibérine (GnRH), donc secondairement celles des gonadostimulines puis de la testostérone.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1094).
Cystatine C cystatinec Cystéine protéase de masse moléculaire 13 kDa, appartenant à la grande famille des protéases inhibitrices des protéases à cystéine, elle inhibe en particulier les cathepsines et les caspases. Produite par la plupart les cellules nucléées, elle est librement filtrée par la glomérule, réabsorbée par les cellules du  tubule proximal où elle est catabolisée. Sa concentration plasmatique ne dépend donc que du débit de filtration glomérulaire.
Cystéamine cysteaminechlorhydrateetbitartratede , radioprotecteur et antidote de plusieurs substances médicamenteuses, utilisée sous forme de chlhorhydrate et bitartrate, la cystéamine réduit l’accumulation de cystine dans les leucocytes, myocytes et hépatocytes des patients atteints de cystinose néphropathique. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine et des disulfures de cystéamine et de cystéine qui sont transportés hors des cellules par le système de transport d’un autre acide aminé, la lysine. La quantité de cystine dans les organes est réduite, limitant ainsi les lésions sur ces organes.
Cystéine (Cys, C) cysteinecysouc Acide aminé à fonction thiol isolé de calculs urinaires, . Joue un rôle important dans l’acquisition des structures tridimensionnelle et quaternaire des protéines par la formation de ponts disulfure et intervient dans la formation de thioesters.
Cysticercose cysticercose Parasitose due à l’infestation par des cysticerques, formes larvaires de Tænia. Seules les larves de T. solium (ténia armé) peuvent parasiter l’Homme, celles de T. saginata parasitent seulement les Bovidés.
Cysticerque cysticerque Larve de taenias au cours du stade d’évolution (vésicule formée par la larve du Tænia saginata ou du T. solium) ne contenant qu’un seul scolex chez l’hôte intermédiaire (respectivement le bœuf et le porc).
Cystine cystine Acide aminé soufré constitué de deux molécules de cystéine unies par un pont disulfure, . Impliquée souvent dans le développement de lithiase urinaire.
Cystinose cystinose Maladie métabolique d’étiologie génétique, transmise sur le mode autosomique récessif affectant le métabolisme de la cystine. Le plus fréquemment il y a délétion du gène CTNS qui altère la biosynthèse de la cystinosine, protéine nécessaire au trafic lysosomial de la cystine. Cette thésaurismose par accumulation intralysosomiale de cystine peut se présenter sous forme rénale ou extrarénale. Dans la forme rénale, cliniquement la plus sévère, la lithiase cystinique est responsable des manifestations cliniques chez l’enfant : néphropathie complexe par tubulopathie avec insuffisance rénale, glycosurie avec normoglycémie, hyperaminoacidurie, diabète phosphocalcique, rachitisme vitaminorésistant, retard de croissance avec nanisme, déshydratation hypotonique sévère avec acidose métabolique et hypokaliémie. Sa morbidité impose de prévenir toute déshydratation et un collapsus. La forme extracellulaire est marquée par une photophobie, à l’exclusion de tout autre signe clinique.
Cystinurie cystinurie Élimination urinaire de cystine pouvant être à l’origine de calculs urinaires.
Cystite cystite Famille de pathologies urologiques marquées par des étiologies diverses induisant une inflammation aiguë ou chronique des tissus de la vessie et de l’urètre.
Cystocèle cystocele Descente de la vessie faisant saillie dans le vagin. Elle fait généralement suite à des grossesses et accouchements multiples ou difficiles, entraînant des déchirures  de la paroi fibreuse entre la vessie et le vagin. Elle peut aussi être engendrée par l’altération, avec l’âge, des tissus de soutien ou des muscles du périnée.
Cystolithe cystolithe Concrétion de sel de calcium (carbonate, oxalate) déposée à la base de certaines cellules de la périphérie des feuilles. Exemple : poils cystolithiques du chanvre.
Cytarabine cytarabine Antinéoplasique de la classe des antimétabolites. Analogue pyrimidinique, cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est en partie inactivé par la cytidine-déaminase notamment dans l’intestin (ce qui rend impossible une administration per os). Dans le milieu intracellulaire, la cytarabine est métabolisée par des kinases en cytarabine-5’-triphosphate, le métabolite actif. Ce métabolite endommage alors l’ADN par des mécanismes multiples : inhibition de l’ADN- polymérase α, inhibition de la réparation de l’ADN par un effet sur l’ADN polymérase β, incorporation dans l’ADN avec arrêt de l’élongation. Sa cytotoxicité est fortement spécifique de la phase S du cycle cellulaire.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0760).
Cytidine cytidine Riboside de la cytosine.
Cytidine-diphosphocholine cytidinediphosphocholine
Cytise cytise Petit arbre spontané ou ornemental (Cytisus laburnum L., Fabaceae ex Légumineuses) à feuilles trifoliolées, fleurs jaune clair en grappes pendantes, gousses allongées velues. Toutes les parties de la plante sont très toxiques en raison de la présence de cytisine, alcaloïde quinolizidinique (confusion possible des enfants avec les fleurs d’acacias ou les gousses de haricot).
Cytochrome cytochrome Famille de coenzymes constituées d’un groupement porphyrinique complexant un atome de fer ou de cuivre et liées de façon covalente à leur apoprotéine. Leur fonction est due à leur changement de valence (par exemple Fe).
Cytodiérèse cytodierese Division du cytoplasme d’une cellule animale ou végétale en deux, indépendamment de la division du noyau.
Cytofluorométrie cytofluorometrie Méthode miniaturisée de dosage de constituants des cellules par la mesure de la fluorescence émise par divers organites et constituants de la cellule.
Cytokératine cytokeratine Famille d’environ 20 protéines, de masse moléculaire comprise entre 40 et 65 kDa, caractéristiques des épithéliums kératinisants ou non. Organisées en paires, elles s’expriment en fonction de la position des cellules dans l’épithélium, du type d’épithélium et des organes.
Cytokine cytokine Terme général désignant un vaste groupe de substances, de nature protéique ou glycoprotéique (masse moléculaire 8 à 50 kDa), impliquées dans la signalisation cellulaire au cours des réactions immunitaires et, de façon plus générale, dans la communication entre cellules. Elles sont sécrétées par de nombreux types cellulaires en réponse à un stimulus et agissent sur leurs cellules cibles en se liant à des récepteurs spécifiques de façon autocrine, paracrine ou endocrine. Leurs effets sont souvent redondants, car un même stimulus entraîne la sécrétion de diverses cytokines qui, en agissant sur la même cible cellulaire, conduisent aux mêmes effets biologiques. Ils sont aussi pléiotropiques, car une même cytokine peut avoir plusieurs cibles cellulaires.
Cytolyse cytolyse Destruction de la cellule.
Cytomégalovirus cytomegalovirus
Cytométrie cytometrie Analyse et mesure des cellules.
Cytopénie cytopenie Diminution du nombre des cellules. Peut être globale, atteignant toutes les lignées sanguines (pancytopénie) ou partielle (mono- ou bi-cytopénie).
Cytoplasme cytoplasme Contenu des cellules, à l’exclusion du noyau et de la membrane plasmique, comprenant le cytosol, les organites et les inclusions, structures temporaires contenant des sécrétions de la cellule et des produits stockés.
Cytoprotecteur cytoprotecteur Qualifie ou désigne une substance ou un processus protégeant les cellules des atteintes toxiques (atteintes radicalaires, ischémiques ou hypoxiques, dommages génotoxiques). S’applique aussi aux substances protégeant sélectivement les tissus sains, mais pas les tumeurs, contre la cytotoxicité des radiations ionisantes, des agents de chimiothérapie (agents alkylants classiques tels que le cyclophosphamide et non-classiques tels que la mitomycine C) et les analogues du platine. Le prototype en est l’amifostine (thiophosphate organique).
Cytose cytose Transfert de matériel entre une cellule et le milieu extracellulaire et inversement, par fusion ou bourgeonnement de membranes.
Cytosine (C) cytosinec Base pyrimidique oxygénée sur le carbone 2 et aminée sur le carbone 4.
Cytosol cytosol Partie semiliquide du cytoplasme dans laquelle les organites et les inclusions sont en suspension.
Cytosquelette cytosquelette Réseau interactif composé de 3 structures filamenteuses, les microtubules, les microfilaments et les filaments intermédiaires. Ces éléments : forment une charpente interne responsable du positionnement des différents organites à l’intérieur de la cellule ; produisent la force nécessaire au déplacement des cellules ; font partie du mécanisme nécessaire au déplacement des organites dans les cellules ; transmettent les signaux et font passer les informations de la membrane cellulaire vers l’intérieur.
Cytostatique cytostatique Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui stoppe ou ralentit la prolifération des cellules.
Cytotoxicité cytotoxicite Se dit d’altérations métaboliques et/ou morphologiques de la cellule, dues à un toxique, pouvant la conduire à la mort cellulaire par apoptose ou par nécrose.
Cytotoxique cytotoxique Qualifie ou désigne une substance ou un processus qui a un pouvoir toxique à l’égard des cellules (génotoxique, oncogène, mutagène, tératogène). Par extension désigne ou qualifie, en chimiothérapie antitumorale ou antinéoplasique, un médicament qui détruit les cellules par inhibition de leur division ou de leur fonction.
Dabigatran dabigatran Anticoagulant, inhibiteur direct, puissant, compétitif et réversible de la thrombine, sérine protéase qui assure la conversion du fibrinogène en fibrine et la formation du thrombus. Il est administré sous forme de précurseur pharmacologique (prodrogue), létexilate de dabigatran, qui est hydrolysé par une estérase en dabigatran. Son élimination est majoritairement rénale.
Dabrafénib dabrafenib Inhibiteur de la protéine kinase B‑Raf mutée dans 35 % à 50 % des mélanomes. La protéine B‑Raf sauvage régule les protéines MAP/ERK kinases (MAP, microtubule‑associated protein kinase, ERK, extracellular signal‑regulated kinase) et, de ce fait, elle joue un rôle important dans les processus de division cellulaire, en aval des voies de signalisation du récepteur du facteur de croissance épithélial et des protéines Ras. La protéine mutée BRAF V600 possède une activité kinase fortement augmentée et une activité transformante in vitro.
Dacarbazine dacarbazine Antinéoplasique de la famille des triazènes, agent méthylant (Cf alkylant). La molécule doit d’abord être hydroxylée par les cytochromes P450 (1A1, 1A2, 2E1) en 5-(3-hydroxyméthyl-3–méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (HMMTIC) qui se décompose, avec la perte d’une molécule de formaldéhyde (HCHO), en 5-(3-méthyl-1-triazényl)imidazole-4-carboxamide (MTIC). La MTIC, instable, génère le 5-aminoimidazole-4-carboxamide (AIC) et le cation méthyldiazonium pour libérer enfin le méthylium (CH3Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1691).
Dacistéine dacisteine Mucolytique.
Daclatasvir daclastavir Antiviral inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale 5A (NS5A) du virus de l’hépatite C. Le daclatasvir inhibe la réplication de l’ARN viral et l’assemblage et libération des virions.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Daclizumab daclizumab Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps anti-Tac humanisé de type IgG1 produit par la technologie de l’ADN recombinant. Il agit comme un antagoniste du récepteur de l’interleukine-2 (IL-2). Il se fixe de manière hautement spécifique à la sous-unité alpha (ou Tac) du complexe récepteur à haute affinité pour l’IL-2, inhibant ainsi la fixation d’IL-2 à son récepteur et son activité biologique. Son administration inhibe l’activation IL-2 dépendante des lymphocytes, voie-clé de la réponse immunitaire cellulaire à l’origine du rejet de l’allogreffe.
Dacomitinib dacomitinib Petite molécule de synthèse, inhibiteur des récepteurs de facteurs de croissance épidermique EGFR (epidermal growth factor receptor) appelés aussi HER (human epidermal growth factor receptor) qui sont au nombre de 4 (HER1, HER2, HER3, HER4). Ces récepteurs sont impliqués dans les mécanismes de signalisation intracellulaire contrôlant la croissance, la survie, l’adhésion, la migration ainsi que la différenciation de la cellule. Le dacomitinib inhibe la fonction tyrosine kinase des récepteurs présentant une mutation activatrice de la protéine (délétion de l’exon 19 ou substitution L858R de l’exon 21).
Dacryadénite dacry Inflammation aiguë ou chronique de la glande lacrymale, d’étiologie bactérienne, traumatique ou virale.
Dacryocystite dacryocystite Inflammation aiguë ou chronique du sac lacrymal d’étiologie bactérienne ou virale.
Dacryocyte dacryocyte Hématie anormale, en forme de larme, avec une extrémité arrondie et l’autre allongée, plus ou moins effilée. Cette anomalie est observée fréquemment en cas de fibrose médullaire et est donc présente tout particulièrement dans les cas de myélofibrose idiopathique.
Dactinomycine dactinomycine Cf Actinomycine.
Dalantercept dalantercept Protéine de fusion soluble composée, dune part, du domaine extracellulaire de la protéine ALK1 (activin receptor‑like kinase‑1) et, dautre part, du fragment Fc humain, lui conférant un potentiel antiangiogénique et antinéoplasique. Le dalantercept piège ainsi plusieurs ligands variés de ALK1, empêchant lactivation des récepteurs de ALK1 présents sur les cellules tumorales et interrompant les signaux cellulaires qui, normalement, conduiraient à la division cellulaire et à la croissance de la tumeur.
Dalbavancine dalbavancine Antibiotique antibactérien de la classe des lipoglycopeptides obtenu par hémisynthèse à partir de l’antibiotique naturel A 40926, produit par fermentation dune souche de l’actinobactérie Nonomuraea gerenzanensis (ex Actinomadura sp., souche ATCC 39727). Spectre antibactérien semblable à celui des autres glycopeptides ; activité bactéricide s’exerçant uniquement sur des bactéries à Gram positif.
Dalfampridine dalfampridine 4-aminopyridine bloqueur des canaux potassiques voltage-dépendants. Chez le patient atteint de sclérose multiple, elle atteint rapidement le système nerveux central, augmente la conduction et la durée du potentiel daction au niveau des fibres nerveuses améliorant notamment la vitesse de marche.Cf Amifampridine.
Dalfopristine dalfopristine Antibiotique hémisynthétique appartenant, comme la quinupristine, à la classe des streptogramines (encore appelées synergistines). Les deux dérivent des pristinamycines de type I et II, qui, lorsquelles sont associées, ont une action synergique au niveau du ribosome bactérien et conduisent à une inhibition de la synthèse protéique. Les modifications structurales apportées visent à leur conférer une meilleure hydrosolubilité nécessaire à la voie injectable.
Dalotuzumab dalotuzumab Anticorps monoclonal inhibiteur du récepteur du facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline (IGF‑1R pour insulin‑like growth factor‑1 receptor). Il empêche la fixation du ligand IGF‑1 sur son récepteur et, de ce fait, bloque la propagation des signaux cellulaires normalement transmis par la voie PI3K/Akt. Il en résulte une inhibition de la prolifération des cellules tumorales et de lapoptose.
Daltéparine dalteparine Cf héparine (HBPM).
Daltonisme daltonisme Anomalie qui peut être héréditaire, transmise sur le mode récessif liée au sexe, ou acquise suite à une lésion nerveuse ou oculaire d’étiologie toxique ou traumatique. Elle est marquée par l’absence de perception par les cônes rétiniens des couleurs composant la lumière blanche reçue par l’œil.
Damiana damiana
Danaparoïde danaparoide Cf héparinoïde.
Danazol danazol Antigonadotrope dérivé synthétique de l’androstane et de l’isoxazole à activité androgénique et anabolisante modérée et dénuée de propriétés estrogéniques et progestatives. En inhibant la synthèse et la libération des gonadotrophines hypophysaires (FSH et LH), il entraîne une suppression de lovulation, atrophie de lendomètre et hypoestrogénie.
Dane (particule de) daneparticulede Virus de lhépatite B (VHB) complet, infectieux, observé en microscopie électronique. Constituée du génome à ADN circulaire partiellement bicaténaire associé à lADN- polymérase virale, entouré dune capside à symétrie cubique et dune enveloppe glucido-lipido-protéique.
Danger danger Potentiel de préjudice ou de dommage portant atteinte aux personnes, pouvant se caractériser objectivement par exemple par des études de toxicité. A différencier du risque.
Dangereux dangereux Qui constitue ou présente un danger, autrement dit propriété intrinsèque d’un équipement, d’une substance, d’une méthode de travail, d’un organisme, d’un micro-organisme, ou d’une situation, susceptible de provoquer une atteinte à la santé de l’Homme ou à l’environnement
Dangerosité dangerosite Terme utilisé pour exprimer le caractère dangereux de quelque chose ou de quelqu’un.
Danicopan danicopan Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur du facteur D (FD) du complément, sérine-protéase qui clive le FD. Lorsqu’il est administré, par voie orale, le danicopan cible le FD et bloque son activité de clivage du FD en Ba et Bb dans la voie alterne du complément (VAC). Il en résulte une inhibition de la signalisation modulée par le FD et de l’activation de la VAC, et il s’en suit un blocage du complément dans l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) et prévient les lésions tissulaires induites par la VAC.
Danshen danshen Cf sauge.
Dansyle dansyle Substituant organique fluorophore pouvant être fixé dans un but analytique sur une molécule organique quil rend fluorescent (dansylation).
Dantrolène sodique dantrolenesodique Semicarbazone à noyau hydantoïne d’un dérivé du furfural sous forme de dérivé sodique. Myorelaxant direct du muscle squelettique dérivé de l’hydantoïne qui inhibe la libération du calcium par le réticulum sarcoplasmique (sans effet sur la transmission neuromusculaire et le myocarde). Indiqué par voie orale et intraveineuse dans l’hyperthermie per-anesthésique.
Dapabutan dapabutan Antiseptique, bactériostatique, actif uniquement sur les bactéries à Gram positif.
Dapagliflozine dapagliflozine Inhibiteur du co-transporteur sodium-glucose de type 2, utilisé :• dans le traitement de la maladie rénale chronique, en addition dun traitement standard.
Dapivirine dapivirine Molécule de synthèse, très lipophile, élaborée à partir d’une diarylpyrimidine, qui se lie de façon covalente à la transcriptase inverse du virus de l’immunodéficience humaine VIH. C’est un inhibiteur non nucléosidique (NNRTI, non-nucleoside reverse transcriptase inhibitor) qui empêche la transformation de l’ARN viral en ADN proviral. Le principe actif est inséré dans une matrice polymérique (silicone) en forme d’anneau flexible, qui libère la dapavirine. Le dispositif est inséré dans le vagin et doit être remplacé tous les mois.
Dapoxétine (chlorhydrate de) dapoxetinechlorhydratede Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) à courte durée daction. En bloquant la recapture de la sérotonine au niveau présynaptique, elle améliore la concentration en sérotonine dans la fente synaptique. En se liant aux récepteurs 5-HT2c et 5HT1a, elle conduit à un retard de léjaculation (acte réflexe sous divers contrôles sensitifs et nerveux parmi lesquels la sérotonine joue un rôle primordial).
Daprodustat daprodustat Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur des prolyl-hydroxylases PHD 1, PHD 2 et PHD 3 (PHD, prolyl hydroxylase) des facteurs HIF 1α et HIF 2α induits par l’hypoxie (HIF, hypoxia-inducible factor).Voir : Inhibiteur ; Hypoxie ; Oxoglutarate ; Érythropoïétine ; Anémie ; Insuffisance rénale ; Dialyse ; Roxadustat.
Dapsone dapsone Antibiotique (antituberculeux et antilépreux) de la famille des sulfones.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0077).
Daptomycine daptomycine Antibiotique antibactérien de structure lipopeptidique cyclique obtenu par fermentation de souches de lactinobactérie Streptomyces roseosporus. Activité bactéricide par dépolarisation de la membrane bactérienne aboutissant à une inhibition de la synthèse protéique et des acides nucléiques ; efficace seulement sur les bactéries à Gram positif (en particulier staphylocoques multi-résistants).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Daratumumab daratumumab Anticorps monoclonal humain anti‑CD38 ayant un large spectre ; sa cible est le cluster de différenciation CD38 (glycoprotéine encore appelée cyclic ADP ribose hydrolase) qui est surexprimé et retrouvé à la surface des cellules tumorales du myélome multiple. Toute autre cellule portant ce CD38 peut également être la cible de ce nouvel anticorps monoclonal (lymphome diffus à grandes cellules B, leucémie lymphocytaire aiguë, leucémie lymphoblastique aiguë , leucémie myéloïde aiguë , lymphome folliculaire, lymphome du manteau).
Darbépoétine alfa darbepoetinalfa Facteur de croissance produit par la technique de l’ADN recombinant à partir de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO-K1). Son mécanisme d’action est strictement identique à celui de l’érythropoïétine, hormone naturelle produite par les reins et qui stimule la production de globules rouges.
Daridorexant daridorexant Molécule de synthèse, puissant antagoniste compétitif mixte, équipotent, des récepteurs de l’orexine A (ROX1) et l’orexine B (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11. Les orexines, appelées également hypocrétines, sont des neurotransmetteurs polypeptidiques excitateurs (stimulation de l’appétit et de l’état de veille : un déficit d’activation des ROX est en cause dans la narcolepsie). Voir : Antagoniste ; Orexine ; Protéine G ; Neurotransmetteur ; Narcolepsie ; Lemborexant ; Suvorexant.
Darmous darmous Le darmous ou maladie de Velu et Speder est une maladie touchant les hommes et les animaux dans les zones dexploitation du phosphate dAfrique du Nord. Se caractérisant par des anomalies dentaires et osseuses, elle est liée à lintoxication fluorée par leau dorigine tellurique riche en fluor.
Darolutamide darolutamide Petite molécule de synthèse, antagoniste non stéroïdien sélectif du récepteur des androgènes (RA), doué d’activité antinéoplasique. En se liant au récepteur RA, le darolutamide prévient son activation en facilitant la formation de complexes inactifs qui, ensuite, ne peuvent plus être transloqués vers le noyau cellulaire. Il en résulte une inhibition de la traduction de gènes qui interviennent dans la prolifération des cellules cancéreuses prostatiques.
DARPin darpin Acronyme anglais désignant des protéines conçues par répétition de motifs ankyrine qui interviennent dans des interactions protéine-protéine de haute affinité.Obtenus par biologie moléculaire, modifiés par génie génétique, les DARPins (DARPines en français) forment une classe de protéines mimétiques d’anticorps. Ils sont constitués dau moins trois protéines à motifs ankyrine, motifs de répétition d’une trentaine dacides aminés, qui peuvent être modifiées pour être dirigées vers des cibles spécifiques, voire des organes spécifiques. Ils peuvent être utilisés in vivo en imagerie ou pour délivrer des toxines et, compte tenu de leur relative petite taille et de leur bonne stabilité, constituer des agents thérapeutiques. Exemple : labicipar pégol dans le traitement de la DMLA.
Dartre dartre Affection cutanée résultant d’une altération de l’épiderme, se manifestant par de petites desquamations fines, blanchâtres, siégeant essentiellement au niveau du visage, sous la forme de plaques arrondies, sèches et squameuses.
Darunavir darunavir Inhibiteur de protéases, de deuxième génération, utilisé contre les infections liées au virus de limmunodéficience humaine (VIH), générant moins deffets secondaires que ceux observés avec les inhibiteurs précédents (indinavir...), devenus inefficaces par chimiorésistance due aux mutations de la cible.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Darvadstrocel darvadstrocel Produit de thérapie cellulaire somatique basée sur l’utilisation de cellules progénitrices humaines allogéniques du stroma adipeux (eASC, expanded adipose-derived stem cells), provenant de donneurs adultes et mises en culture d’expansion.Les eASC expriment les marqueurs de surface CD29, CD73, CD90 et CD105 et sont capables d’exprimer les facteurs comme le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGF, vascular endothelial growth factor), le facteur de croissance transformant bêta 1 (TGFβ1, transforming growth factor beta 1), l’ interleukine 6 (IL6), l’inhibiteur tissulaire des métalloprotéinases de type 1 (TIMP1, tissue inhibitor of metalloproteinases-1) et l’indoléamine2,3dioxygénase (IDO) induite par l’interféron gamma (IFNγ). Il en résulte une activité immunorégulatrice qui réduit l’inflammation, facilitant ainsi la cicatrisation.
Dasabuvir dasabuvir Antiviral, inhibiteur non nucléosidique de la protéine non structurale NS5B qui se fixe sur différents sites allostériques, ce qui entraîne des changements conformationnels de la polymérase bloquant la mise en place du complexe fonctionnel délongation.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Dasatinib dasatinib Composé inhibiteur de l’activité de la kinase de la protéine BCR-ABL (Breakpoint Cluster Region-Abelson), des kinases des récepteurs de facteurs de croissance tumorale dont c-Kit et PDGF-βR (Platelet Derived Growth Factor) et des kinases présentes dans diverses voies de signalisation intracellulaires (kinases de la famille Src).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Dasiglucagon dasiglucagon
DASRI dasri
Date date Indication du jour, du mois, de l’année.
Datte datte Baie monosperme fruit du palmier-dattier, Phoenix dactylifera L., famille des Arecaceae (Palmiers); l’épicarpe est mince, percheminé, le mésocarpe est succulent et sucré, l’endocarpe très fin. A maturité, la datte est allongée ou ovoïde de 4 à 8 cm de long, jaune, rougeâtre ou brunâtre dont la pulpe est plus ou moins molle, la graine est très dure à albumen corné.
Datura datura Herbacée annuelle (D. stramonium L., Solanaceae) répandue en Europe (terrains incultes), dont le fruit est une capsule tétraloculaire épineuse. Présence, notamment dans les feuilles et les graines, dalcaloïdes tropaniques parasympatholytiques (atropine, hyoscyamine, scopolamine). Feuille autrefois utilisée sous forme de préparations galéniques (poudre titrée, extrait, teinture).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, sous la dénomination de stramoine, monographies 08/2019, 0246 corrigé 10.0 (feuille de) et 0247 corrigé 10.0 (poudre titrée de).
Daunorubicine daunorubicine Antibiotique antitumoral ou néoplasique de la classe des anthracyclines produit par fermentation de souches de différents Streptomyces, en particulier S. coeruleorubidus et S. peucetius ; substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II. Toxicité élevée, notamment cardiaque et hématologique. Cf anthracycline. Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0662 (chlorhydrate de).
DaxibotulinumtoxineA daxibotulinumtoxinea Médicament biosimilaire de la toxine botulique A, qui se compose de la toxine hautement purifiée et d’un peptide stabilisateur exclusif synthétique (RTP004) de 35 acides aminés, avec deux domaines, un domaine central de 15 lysines et de deux extrémités, chacune avec 10 aminoacides du domaine de transduction des protéines. La toxine botulique bloque la libération de l’acétylcholine au niveau de la plaque motrice du système nerveux parasympathique, en se liant, par son domaine HC de la toxine, au complexe transmembranaire SNARE (Soluble N-ethylmaleimide sensitive factor attachment protein receptor) des jonctions neuromusculaires. Le peptide est fortement chargé positivement au pH physiologique, et forme une liaison électrostatique forte avec la daxibotulinumtoxineA). Il permet au produit d’être formulé sans albumine sérique humaine et d’être stable à température ambiante avant reconstitution. Voir : Toxine (botulique) ; Peptide ; Acide (aminé) ; Aminoacide ; Lysine ; Transduction ; Protéine ; Acétylcholine ; Système (nerveux) ; SNARE ; Jonction (neuromusculaire) ; Électrostatique ; Albumine.
DCI dci
DDC ddc Agent antiviral analogue nucléosidique de la cytosine, inhibiteur de la transcriptase inverse du VIH-1.
DDI ddi Cf didanosine.
D-dimère ddimere Nom de produits de dégradation spécifiques de la lyse de la fibrine, constitués de deux sous-ensembles identiques. Leur quantification occupe une place de choix dans l’approche diagnostique de la maladie thrombo-embolique veineuse. Une concentration normale de D-dimères (inférieure au seuil de positivité autour de 500 ng/mL ) permet d’exclure le diagnostic dans 95 à 98 % des cas.
Déanol (pidolate de) deanolpidolatede Abréviation de diméthylaminoéthanol, HO-CH.
Débilité debilite Faiblesse extrême et permanente.
Debye-Hückel (équations de) debyehuckelequationsde Équations publiées en 1923 permettant de calculer les coefficients d’activité des ions en solvants dissociants et par là-même leurs activités en vertu de la relation a = γ C où a, C et γ sont respectivement l’activité, la concentration de l’ion et le coefficient dactivité. Les équations de Debye et Hückel ne s’appliquent que dans des domaines de force ionique I faible (I ). Au-delà, n’existent que des relations empiriques.
Décalée (conformation) decalee Cf conformation.
Décaline decaline Molécule résultant de l’hydrogénation totale du naphtalène. La cis et la trans décaline différent par la stéréochimie de la jonction des deux cycles cyclohexane. Les décalines constituent les cycles A et B du squelette des stéroïdes. La trans décaline, moins encombrée, partie du squelette des 5-α stéroïdes, est plus stable que la cis décaline, du squelette des 5-β stéroïdes.
Décalottage decalottage Défaut de fabrication des comprimés dont la partie supérieure se clive, par exemple en raison d’une humidité résiduelle trop faible.
Décanoïque (acide) decanoique Cf acide caproïque.
Décantation decantation Méthode de séparation de deux liquides non miscibles basée sur le fait qu’un liquide dispersé par le seul effet de l’agitation au sein d’un autre liquide non miscible sen sépare quand cesse la cause de la dispersion. Le temps de séparation est fonction de l’intensité de la poussée d’Archimède des viscosités des liquides et des poids spécifiques respectifs.
Décanter decanter Dans le domaine scientifique, opération physique qui consiste à réaliser une décantation.
Décarboxylase decarboxylase Terme générique désignant des enzymes catalysant une réaction de décarboxylation, cest-à-dire la perte dun groupe carboxylique par élimination de dioxyde de carbone. Ces enzymes nécessitent lintervention dun coenzyme, par exemple le thiamine pyrophosphate (TPP) pour la décarboxylation des acides α-cétoniques et le phosphate de pyridoxal pour celle des acides aminés.
Décharge decharge Dans le cadre de l’environnement, site agréé (décharge « contrôlée » maintenant dénommée «centre d’enfouissement technique») ou non agréé (décharge «sauvage ») où sont accumulés des déchets ménagers ou d’autre nature. Les décharges contrôlées sont installées sur des sites choisis selon divers critères, notamment hydro-géologiques, et font l’objet d’une gestion rigoureuse (accessibilité, recouvrement, compactage). La récupération de gaz issus des fermentations anaérobies (biogaz) est réalisée au niveau des centres les plus importants et constitue alors une source d’énergie renouvelable.
Décharge disruptive dechargedisruptive Cf effet de décharge.
Déchet dechet Littéralement ce qui tombe d’une matière que l’on travaille, résidu gazeux, liquide ou solide issu de l’élaboration ou de l’utilisation d’un objet. Sa gestion implique des processus contrôlés d’élimination, de stockage et/ou, autant que possible, de récupération à des fins de recyclage ou réutilisation dans un cadre différent. Selon leurs sources et leur nature, on distingue les déchets ménagers (ordures ménagères), industriels, agricoles, d’activités de soins, les déchets radioactifs, électriques et électroniques, etc.
Décibel (dB) decibel Sous-multiple du bel, le décibel qui se note dB est particulièrement utilisé en métrologie (niveaux sonores).
Décidual decidual Qui qualifie la caduque ou décidue.
Décision médicale partagée decisionmedicalepartagee Décision concernant la santé individuelle d’un patient, prise en concertation et dun commun accord par le patient et le professionnel de santé, après échange dinformations et délibération. Que ce soit dans le domaine de la prévention, du diagnostic ou du traitement, le patient reçoit linformation médicale appropriée et le soutien nécessaire pour envisager les différentes options possibles et exprimer ses préférences, y compris celle de ne pas agir. Le choix est accepté mutuellement par le patient et le professionnel de santé.
Décitabine decitabine Antinéoplasique appartenant à la classe des antimétabolites, analogue nucléosidique (5-aza-2’-désoxy-cytidine) de la 2’-désoxycytidine. Elle agit comme un antimétabolite qui est une prodrogue du 5’-triphosphate correspondant : incorporation dans l’ADN, inhibition de l’ADN méthyl-transférase, résultant en une hypométhylation de l’ADN pouvant provoquer des altérations épigénétiques et induire l’apoptose.
Déclaration declaration Action de déclarer, de porter à la connaissance d’une entité (par exemple une autorité, une administration, le public).
Décoction decoction Procédé de dissolution et dextraction partielles, par exemple par l’eau ou l’alcool, consistant à maintenir la matière première en contact avec le solvant, à l’ébullition. Le produit est un décocté.
Décommissionnement decommissionnement
Décompensation decompensation Rupture brusque de l’homéostasie d’une voie métabolique (exemple : acidocétose du diabète sucré de type 1 ou d’une fonction d’organe (exemple : décompensation cardiaque), maintenue, jusque-là, physiologiquement efficace par ses voies régulatrices. En psychiatrie, désigne des troubles psychiques par défaillance de la personnalité. Cf névrose.
Décompensé decompense Qualifie la rupture brusque de l’homéostasie d’un organe (exemples : néphropathie, hépatopathie) ou d’un métabolisme (exemple : diabète sucré).
Déconcentration deconcentration Opération consistant à réduire la teneur (le titre) d’un produit.
Déconditionnement deconditionnement En pharmacie, action consistant à retirer une spécialité pharmaceutique de son conditionnement d’origine. Peut être rendu nécessaire pour la préparation des doses à administrer ou dans le cadre d’importations parallèles. En France, il est interdit à un pharmacien dofficine de déconditionner une spécialité pharmaceutique relevant de la législation des substances vénéneuses en vue de son incorporation dans une préparation magistrale, sauf à titre exceptionnel et dans le respect des conditions prévues par les bonnes pratiques de préparation (Article R.5132-8 du Code de la Santé publique).
Déconfinement deconfinement Action de déconfiner. Cf confinement.
Décongestionnant decongestionnant Qualifie ou désigne une substance supprimant les signes dhyperémie dun tissu ou dun organe (congestion). On utilise surtout à cet effet des dérivés oxygénés non phénoliques de la phényléthylamine (exemple éphédrine) ou des dérivés de l’imidazoline (exemple naphazoline) à effet vasoconstricteur.
Décontamination decontamination Action de décontaminer un milieu inerte ou vivant.
Décontaminer decontaminer Éliminer partiellement ou totalement d’un milieu inerte ou vivant, grâce à un processus approprié, des agents de nature physicochimique ou (micro)biologique, afin de faire disparaître ou de minimiser leur nocivité, toxicité ou infectiosité selon les cas.
Décontracturant decontracturant Qualifie ou désigne une substance supprimant les contractures, relâchant les muscles. On utilise entre autres des alcools (exemple, méphénésine), des amides (exemple, idrocilamide), des uréthannes (exemple, méprobamate), des benzodiazépines (exemple, tétrazépam).
Déconvolution deconvolution Opération mathématique.
Découplant decouplant Qualifie ou désigne un agent chimique qui dissocie les oxydations phosphorylantes, laissant subsister la réoxydation des cofacteurs réduits et la respiration cellulaire mais sans production d’énergie sous forme dATP (exemples : dinitrophénol, hormones thyroïdiennes).
Décurrent decurrent Se dit d’une feuille dont le limbe se prolonge, sur sa partie inférieure, en aile foliacée sur le pétiole et parfois la tige et les rameaux (exemples : feuille décurrente de bourrache officinale, de consoude).
Décussé decusse Se dit de feuilles opposées dont les paires qui se succèdent se croisent à angle droit (feuilles opposées décussées de l’olivier, du lamier blanc).
DEET deet
Défaillance defaillance Abandon, absence ou perte, le plus souvent subite et momentanée, de la qualité d’un objet (défaillance technique), d’un individu (forces physiques, morales, intellectuelles).
Défaut defaut Manque, absence, insuffisance.
Défécation defecation Expulsion des matières fécales par l’anus, fonction s’exerçant périodiquement et volontairement chez l’adulte par un acte complexe, nécessitant la coordination des sphincters anaux, interne (automatique) et externe (sous le contrôle de la volonté).
Défensine defensine Famille de peptides antimicrobiens (PAM) isolés initialement chez les mammifères et sécrétés par les macrophages et les neutrophiles humains. Les défensines sont des peptides cationiques non glycosylés, amphiphiles, de 29 à 34 acides aminés ; leur structure compacte leur confère une grande stabilité vis-à-vis des protéases. Impliquées dans limmunité innée, elles exercent leur cytotoxicité vis à vis des bactéries à Gram positif, bactéries à Gram négatif, champignons et virus.
Déférasirox deferasirox Chélateur du fer. Ce ligand tridentate forme un complexe de haute affinité avec le fer dans un rapport ligand:fer 2:1.
Défériprone deferiprone Puissant chélateur du fer dans un rapport molaire de 3:1.
Déféroxamine (mésilate de) deferoxaminemesilatede Polyamide à fonctions amide et acide hydroxamique, extrait de Streptomyces pilosus, chélateur spécifique et antidote du fer.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 0896).
Défibrillateur defibrillateur Appareil destiné à rétablir, en cas de tachycardie ou de fibrillation ventriculaire, un rythme cardiaque normal en envoyant un choc électrique. Le dispositif peut être :2- externe, envoyant des chocs électriques externes au niveau du thorax via des électrodes placées sur la peau. Deux types existent, utilisables par des personnes non médecins (Décret n° 2007-705 du 4 mai 2007) : totalement automatisé ou semi-automatique, lopérateur devant déclencher le choc. Dans les 2 cas, il faut éviter tout contact avec la victime.
Défibrination defibrination Disparition de la fibrine du sang qui devient incoagulable. Elle peut être provoquée, in vitro, par battage et élimination du réseau de fibrine. Elle peut survenir au cours de certaines maladies, soit par destruction (fibrinolyse ou protéolyse), soit par consommation excessive (coagulation intravasculaire disséminée), soit par insuffisance de synthèse hépatique (cirrhose).
Défibrotide sodique defibrotidesodique Sel de sodium d’un mélange d’oligodésoxyribonucléotides simple brin, extrait de muqueuse porcine. Il exerce un effet protecteur sur l’endothélium vasculaire, notamment en réponse aux agressions induites par les chimiothérapies anticancéreuses (mécanisme d’action encore mal compris) et a une activité pro-fibrinolytique en augmentant l’activité de l’activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) et en diminuant le taux d’inhibiteur-1 de l’activateur du plasminogène (PAI-1).
Déficience deficience Faiblesse, défaillance, épuisement mental, moteur ou sensitif, insuffisance d’une fonction physiologique ou d’un métabolisme.
Déficient deficient Qualifie une personne porteur d’une insuffisance.
Déficit deficit Ce qui manque.
Déflazacort deflazacort Glucocorticoide dérivé de la prednisolone, prodrogue se transformant rapidement en un composé actif 21-désacétylé, le 21-désacétyl-déflazacort.
Défloculation defloculation En pharmacie galénique, mécanisme de déstabilisation d’une suspension lorsque les forces répulsives entre particules prédominent, favorisant le phénomène de caking.
Déformation deformation Action de déformer, fait dêtre déformé.
Dégarélix (acétate de) degarelixacetatede
Dégénérescence degenerescence Destruction progressive dun tissu.
Dégranulation degranulation Sortie, par exocytose, de granules à lextérieur de cellules (exemple : dégranulation des basophiles sous laction de lallergène).
Degré degre Rang ou échelon occupé dans une hiérarchie.
Dehiscent dehiscent Qualifie l’ouverture spontanée d’une partie d’un végétal comme la capsule des mousses, le sporange des fougères, l’anthère d’une étamine ou le fruit des angiosperme,s dont le péricarpe mûr s’ouvre pour laisser échapper les graines. Il existe plusieurs variétés de fruits déhiscents : le fruit peut s’ouvrir au niveau d’un couvercle, de pores, de fentes. Cf denticide.
Déhydroémétine dehydroemetine Cf émétine.
Déhydroépiandrostérone (DHEA) dehydroepiandrosteronedhea Hormone androgène sécrétée par la zone réticulée du cortex surrénalien, principalement sous forme de sulfate. Sa sécrétion décroit avec l’âge. Son dosage dans le sang est un bon index de la fonction androgénique surrénalienne. Elle est réputée pour avoir des effets antivieillissement, mais son efficacité est controversée.
Dékystement dekystement Ouverture dun kyste lorsque les conditions de milieu sont favorables avec libération de son contenu (exemple : kyste damibe dysentérique libérant quatre trophozoïtes).
Délafloxacine delafloxacine Antibiotique anionique de la classe des fluoroquinolones, actif par voie intraveineuse et par voie orale.La délafloxacine est active, de façon concentration-dépendante, aussi bien sur des organismes Gram positifs (Staphylococcus aureus incluant des souches résistantes et sensibles à la méticilline, Staphylococcus haemolyticus, Staphylococcus lugdunensis, Streptococcus agalactiae, Streptococcus anginosus, Streptococcus pyogenes, Enterococcus faecalis), que sur des organismes Gram négatifs (Escherichia coli, Enterobacter cloacae,  Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa).
Délamanide delamanide Molécule de type nitrodihydroimidazo-oxazole, médicament antituberculeux agissant en inhibant spécifiquement et sélectivement la biosynthèse de l’acide méthoxymycolique et de l’acide cétomycolique, composants de la paroi cellulaire de Mycobacterium tuberculosis.Inscrit sur la liste de médicaments essentiels de lOMS.
Délandistrogène moxéparvovec delandistrogenemoxeparvovec Thérapie génique se basant sur un vecteur adéno-associé (VAA ; en anglais AAV, pour adeno-associated virus) de sérotype rh74 (AAVrh74) recombiné, non répliquant, code la microdystrophine humaine aux codons optimisés – une version fonctionnelle raccourcie de la dystrophine humaine, (138 kDa versus 427 kDa) –, sous le contrôle d’un promoteur hybride MHCK7 consistant en des régions activatrices / promotrices de la créatine-kinase (CK) de muscle murin et des gènes de la chaîne lourde de l’alphamyosine, suivi d’un intron chimérique (incluant les signaux d’épissage SV40 tardifs 16S / 19S et une région non traduite (RNT ; en anglais UTR, pour untranslated region) courte en 5′, et d’une petite séquence signal synthétique de polyadénylation (polyA), flanquée de répétitions terminales inversées (RTI ; en anglais ITR, pour inverted terminal repetition) du virus adéno-associé 2 (AAV2).La micro-dystrophine se localise dans le sarcolemme.
Délavirdine (mésilate de) delavirdinemesilatede Antirétroviral, la délavirdine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) de HIV-1, membre de la classe des bis(hétéroaryl)pipérazines. Elle agit comme inhibiteur allostérique de la transcriptase et ninhibe pas la RNase H.
Délégation delegation Transfert d’un pouvoir d’agir, d’une charge.
Délétère deletere Qui altère la santé ou qui met la vie en danger. Dabord employé uniquement pour des gaz, cette expression est maintenant plus largement appliquée à de nombreuses substances.
Délétion deletion En biologie, perte de matériel génétique pouvant aller dune seule paire de nucléotides à une fraction plus importante du chromosome.
Delgocitinib delgocitinib Petite molécule dérivée d’une 7H-pyrrolo[2,3-d]-pyrimidine substituée par un groupe (3S,4R)-1-(cyanoacétyl)-3-méthyl-1,6-diazaspiro[3.4]octan-6-yl en position 4, un inhibiteur topique de pan-Janus kinases (JAK : JAK1, JAK2, JAK3 et la tyrosine kinase 2 ou TYK2). Une structure cristalline aux rayons X a permis d’identifier le mode de liaison du delgocitinib à JAK3.Il agit en bloquant l’activation de la voie JAK-STAT.L’inhibition de la voie JAK-STAT atténue la signalisation de plusieurs cytokines pro-inflammatoires, régulant à la baisse les réponses immunitaires et inflammatoires dans les cellules concernées (lymphocytes T, les lymphocytes B, les monocytes et les mastocytes) par la pathologie de l’eczéma chronique des mains (ECM ; acronyme anglo-saxon CHE, pour chronic hand eczema).
Deliquescent deliquescent Qualifie les lames de certains champignons qui à maturité perdent leur consistance et se transforment en encre (coprin noir d’encre).
Délire delire Trouble de la raison, état de surexcitation sans liaison avec le monde réel.
Delirium tremens deliriumtremens Manifestation aiguë dune décompensation d’un alcoolisme chronique, suite à une ingestion massive de boissons alcoolisées ou d’un sevrage brutal en alcool. Se traduit par un état confuso-onirique avec des troubles moteurs et végétatifs (agitation violente, tremblements).
Délistage delistage Passage du statut de médicament de prescription médicale obligatoire à celui de médicament de prescription médicale facultative (délivrance en officine possible sans ordonnance).
Délitant delitant
Délitement delitement
Délivrance delivrance Action de rendre libre.
Delta (agent) deltaagent
Démaquillant demaquillant 1- Qualifie un effet ou désigne une préparation cosmétique qui a comme objectif principal d’éliminer en douceur les salissures, les traces de maquillage et autres impuretés telles que les cellules mortes, le film gras laissé par le sébum, etc. présents notamment sur la peau et sur les muqueuses. 2- n.m. Produit cosmétique d’hygiène dont la fonction est définie ci-dessus.Ces huiles sont appliquées telles quelles sur la peau à démaquiller et lajout dune petite quantité deau permet denlever en douceur les impuretés indésirables.
Déméclocycline demeclocycline Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines obtenu par fermentation de souches de Streptomyces aureofaciens. Outre son activité antibiotique, la déméclocycline s’oppose aux effets de l’hormone antidiurétique au niveau rénal ; cette activité semble lui être spécifique dans la classe des cyclines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 11/2019, 0176 corrigé 10.1 (chlorhydrate de).
Démégestone demegestone Dérivé 17α-méthylé et insaturé en 11,12 de la 19-norprogestérone.
Démélange demelange
Démence demence Trouble résultant d’une perte des capacités cognitives (mémoire, attention, langage, raisonnement) s’aggravant par désorientation spatio-temporelle et délire.
Demi-vie demivie Moitié d’une vie.
Demodex demodex Genre d’acarien dont Demodex folliculorum, acarien vermiforme, parasite de lhomme, localisé dans les glandes sébacées et les follicules pileux, plus couramment appelés « points noirs ». Toute personne en héberge, quelle que soit son hygiène. Rôle pathogène insignifiant.
Dénaturation denaturation Opération consistant à altérer une chose, un produit…
Dendrimère dendrimere Nom générique de polymères à structure tridimensionnelle arborescente, synthétisés par des processus itératifs, et de forme globulaire. Les dendrimères sont caractérisés par trois régions particulières : le cœur central polyvalent, les branches dendritiques qui y sont connectées et la périphérie avec des propriétés de surface bien spécifiques. La taille uniforme et contrôlable des dendrimères, la monodispersité et la fonctionnalité maîtrisable à souhait de leurs propriétés de surface en font des vecteurs potentiels de médicaments ou des outils pour la transfection de gènes ou l’imagerie médicale.
Dendrisome dendrisome Vésicule résultant de lassociation de certains dendrons (polymères dont la structure est partiellement de type dendrimère) rendus plus lipophiles par le greffage dun groupement approprié. Le nom de dendrisome est également donné à des vésicules résultant de linteraction dune bicouche de substance amphiphile avec les molécules dun dendrimère. Linteraction se traduit, en réalité, par la formation dun liposome incluant un certain nombre de molécules du polymère.
Dendrite dendrite Expansion multiple et très ramifiée présentant un diamètre décroissant en s’éloignant du corps cellulaire des neurones. Assure un rôle de réception des informations transmises par les jonctions synaptiques et les transmet au corps cellulaire par effet électrotonique ou par des potentiels d’action dendritique avec intervention d’ions calcium.
Dendritique dendritique Qui porte ou émet des efflorescences, des arborisations, des ramifications.
Dendrologie dendrologie Science de l’étude des arbres et plus généralement des végétaux ligneux incluant la morphologie, la reconnaissance, la classification et la biologie.
Dengue dengue Arbovirose la plus répandue dans le monde, due à un Flavivirus, le virus de la dengue, dont il existe 4 sérotypes. Endémique dans les régions intertropicales y compris les départements français d’Outre-mer, elle peut donner lieu à des épidémies importantes explosives. Quelques cas de dengue autochtone ont été rapportés dans le sud de la France. Transmise par piqûre dun moustique hématophage, Aedes aegypti, le principal vecteur, et Aedes albopictus, vecteur secondaire présent dans le sud de la France depuis 2004.
Dénileukine diftitox denileukinediftitox Protéine recombinante associant les fragments A et B de la toxine diphtérique (Met1-Thr387), fusionnés avec un fragment (Ala1-Thr133) de linterleukine-2 humaine (IL-2). Au total, la structure primaire comprend 521 acides aminés, la jonction entre les deux fragments, toxine diphtérique et IL-2, étant assurée par une histidine (His388). In vivo, le fragment IL-2 de cette protéine chimère se lie aux cellules tumorales des lymphomes cutanés à cellules T exprimant le cluster de différenciation CD25, sous-unité α du récepteur de l’IL-2. Après internalisation, le fragment toxine diphtérique est libéré, par protéolyse, dans le cytoplasme et détruit la cellule.
Dénombrement denombrement Action consistant à faire le compte des unités.
Dénomination denomination Désignation par un nom.
Dénosumab denosumab
Denrée denree Aliment, produit.
Densimètre densimetre Cf aréomètre.
Densimétrique densimetrique Qualifie la mesure de la composition d’une solution par la mesure de sa densité.
Densité densite Exprime ce qui a une certaine consistance. Par extension, terme retenu en physique pour définir des rapports de grandeurs, rapport entre la masse volumique d’un corps et la masse volumique d’un corps de référence (eau pure pour les solides et les liquides, air pour les gaz). Selon l’IUPAC, cette définition est celle de densité relative. Existe aussi la densité massique qui est la masse volumique et qui s’exprime en kg m (symbole ρ).
Densitomètre densitometre Appareil utilisé pour des mesures semi-quantitatives en chromatographie sur couche mince et en électrophorèse de zone.
Denticide denticide Qualifie une déhiscence particulière où la dissémination des graines se réalise entre les dents de l’ouverture du fruit (écartement des petites dents du sommet du fruit : capsule denticide de l’œillet)
Dentifrice dentifrice Les dentifrices sont pour la plupart des produits cosmétiques, tels que définis par les articles L658 et suivants du Code de la Santé publique.Les formes les plus courantes sont conditionnées en tube ou en flacon pompe.
Dentine dentine Tissu calcifié, appelé également « ivoire », constituant de la dent, recouvert de lémail à la couronne et de cément à la racine.
Dentition dentition Processus de formation, croissance, calcification, éruption à travers la gencive et mise en place de la dent sur larcade (maxillaire). Chez l’Homme, une dentition primaire, lactéale ou temporaire (dents déciduales ou de lait) précède la dentition permanente de l’adulte.
Denture denture Ensemble des dents disposées symétriquement sur le bord des deux maxillaires qui, chez l’adulte, comptent chacun quatre incisives, deux canines, quatre prémolaires et six molaires. Sexprime par la formule dentaire de lenfant (20 dents de lait) ou de ladulte (32 dents), représentation conventionnelle pour situer les actes dodontologie et de stomatologie.
Dénutrition denutrition État pathologique dun organisme dont le catabolisme excède sur lanabolisme soit par réduction des ingesta, soit par augmentation des dépenses énergétiques, soit par production de cytokines anorexigènes avec dérèglement du centre hypothalamique de l’appétit et abolition de la sensation de faim. Le déséquilibre calorique et azoté qui en résulte se traduit par une perte de poids globale dont la forme extrême est lathrepsie (ex athrepsie du nourrisson) ou la cachexie (cachexie hypophysaire). Ne doit pas être confondue avec malnutrition.
Déodorant deodorant
Déontologie deontologie 1- Ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession ; 2- conduite de ceux qui lexercent.
Déontologique deontologique Relatif ou conforme à la déontologie.
Déorphanisation deorphanisation Processus qui conduit à identifier les ligands endogènes et le rôle physiologique de récepteurs « orphelins », dont seule leur structure moléculaire est jusqu’alors connue.
Dépalléthrine depallethrine Insecticide de la famille des pyréthrines. A été utilisée pour le traitement des poux du cuir chevelu.
Dépendance dependance Situation d’être sous la dépendance, sous l’autorité, sous l’influence, à la merci de quelqu’un, d’une chose...
Dépigmentant depigmentant Qualifie un effet ou désigne une préparation qui atténue voire supprime des hyperpigmentations diverses, toutes liées à des troubles de la biogenèse de la mélanine. Les termes « antitache » ou « éclaircissant » sont également utilisés.Sont strictement interdites en cosmétologie, bien que très efficaces, les substances suivantes notamment : hydroquinone, dérivés mercuriels, dérivés phénoliques, acide rétinoïque (ou vitamine A acide), corticoïdes.
Dépigmentation depigmentation
Dépilation depilation Élimination chimique des poils d’une partie du corps, par exemple avec un dépilatoire. A ne pas confondre avec l’épilation qui est une élimination mécanique des poils, par exemple avec une cire à épiler.
Dépilatoire depilatoire 1- Qualifie un effet ou désigne une préparation cosmétique, dont l’objectif principal est l’élimination par un procédé chimique des poils jugés inesthétiques. 2- Produit cosmétique d’hygiène présenté le plus souvent sous forme de gel ou de crème, dans lequel les substances actives sont des composés thiols (ou mercaptans), comme l’acide thioglycolique, qui détruisent les ponts disulfure de la kératine. La concentration maximale autorisée en acide thioglycolique est de 5 %, pour un pH compris entre 7 et 12,7. L’alcalinité obligatoirement élevée est obtenue, par exemple, par des hydroxydes de calcium ou de strontium, à des concentrations maximales autorisées de 7 et 3,5 %, respectivement. Afin de diminuer leur fort pouvoir irritant, sont souvent introduits des surgraissants (par exemple, huile d’amande douce), des hydratants (par exemple, Aloe vera), des adoucissants (extrait de jojoba).Du fait de leur pH élevé, ce type de produits est le plus souvent conditionné dans des tubes en matière plastique spécifique. Un rinçage à l’eau est nécessaire après usage.
Dépistage depistage Démarche visant à identifier, détecter, à un stade précoce, chez un sujet apparemment en bonne santé, les signes d’une maladie, une anomalie ou encore des facteurs de risques. Le dépistage peut présenter un caractère systématique, en étant appliqué à tous les sujets d’une collectivité ou dune population (nouveaux-nés, travailleurs, femmes enceintes, sujets dun groupe dâge ...). Exemples : dépistage à la naissance de cinq maladies génétiques pour lesquelles un traitement existe : hypothyroïdie congénitale, mucoviscidose, hyperplasie congénitale des surrénales, phénylcétonurie, drépanocytose. Le dépistage peut également correspondre à une demande individuelle ou familiale. Exemples : dépistage prénatal, facteurs de risque cardio-vasculaire, anomalie génétique, cancer).
Déplacement deplacement Action de changer de place quelque chose ou quelquun. Résultat de cette action.
Déplétion depletion Diminution ou suppression d’un engorgement.
Dépolarisation depolarisation En physiologie, diminution, annulation ou inversion du potentiel électrique mesurable de part et dautre dune membrane biologique. Peut être de courte durée, comme lors de la survenue du potentiel daction au cours de la contraction musculaire, ou plus durable par leffet d’agents pharmacologiques ou dun catélectrotonus. Exemple : effet d’un courant infraliminaire cathodique d’intensité constante sur l’excitabilité de la fibre nerveuse.
Dépositaire depositaire Personne à qui l’on confie un dépôt, commerçant qui vend des marchandises qui lui ont été confiées par un déposant.
Dépression depression Enfoncement produit par la pression.
Deptropine (citrate de) deptropinecitratede Antihistaminique à propriétés anticholinergiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1308).
Dépyrogénation depyrogenation Opération utilisée en pharmacie pour éliminer les substances pyrogènes. Pour des surfaces inertes et le matériel, il est fait appel à un chauffage à température élevée pendant une longue période (225 à 250 °C pendant une heure). Pour la dépyrogénation de l’eau, il est fait appel à la distillation.
DEQM deqm
Déqualinium (chlorure de) dequaliniumchlorurede Ammonium quaternaire antiseptique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1413).
De Quervin (ténosynovite de) dequervin Douleur inflammatoire du long adducteur et du court extenseur du pouce et de leurs gaines synoviales avec fréquente douleur du bord externe du poignet pouvant devenir invalidante.
De Quervin (thyroïdite de) dequervinthyroiditede Pathologie subaiguë nodulaire pseudofolliculaire de la thyroïde avec fièvre, douleurs et signes d’hyperthyroïdie.
Dératisation deratisation Action de dératiser, c’est-à-dire d’éliminer d’un environnement déterminé (local en général) les rats et, par extension, d’autres rongeurs nuisibles, tels les souris.
Dératiser deratiser Piéger ou éliminer d’un lieu donné (habitat, local de restauration ou de stockage alimentaire...) des rongeurs nuisibles, notamment rats et souris.
Dérivation derivation Action de détourner de son chemin initial.
Dérivatisation derivatisation Cf dérivation.
Dérive derive Variation continue d’une grandeur ayant pour effet de s’écarter de la norme ou d’un cadre imposé.
Dermabacter dermabacter Genre de bacilles à Gram positif irrégulier, aéro-anaérobies facultatifs, catalase positif, proches du genre Corynebacterium. L’espèce retrouvée chez l’homme est D. hominis qui fait partie de la flore commensale cutanée et a été isolée de pus et d’hémoculture chez des patients atteints de pathologies sous-jacentes sévères.
Dermabrasion dermabrasion Usure mécanique de la peau dans un but thérapeutique. Cette technique invasive ne relève pas du domaine cosmétique.
Dermanyssus dermanyssus Genre dacariens parasites hématophages aviaires. D. gallinae, pou rouge des volailles, provoque la gale des volailles, responsable de pertes économiques importantes en élevage avicole.
Dermatane dermatane Glycosaminoglycane sulfaté présent surtout dans la peau, constitué par la répétition de diosides composés de N-acétylgalactosamine sulfatée en position 4 et dacide iduronique. Ces longues chaînes polyosidiques à caractère anionique sont liées par covalence à des protéines en formant des protéoglycanes.
Dermatite dermatite Inflammation du derme.
Dermatomycose dermatomycose Mycose superficielle kératinophile de la peau ou des phanères causée par un micromycète dont la croissance dans lépiderme corné de la peau glabre ou duveteuse se traduit par une lésion circinée tandis que lenvahissement des poils ou des cheveux conduit à leur fragilisation et à leur cassure, provoquant la formation de plaques dalopécie.
Dermatophagoïde dermatophagoide Genre dacariens dont plusieurs espèces (Dermatophagoides pteronyssus et D. farinae) sont allergisantes par leurs déjections et responsables dallergies respiratoires dues à linhalation de poussières.
Dermatophilus dermatophilus Genre de bactéries à Gram positif, non acidorésistantes, aéro-anaérobies facultatives, catalase positive. Comprend deux espèces, Dermatophilus congolensis et D. chelonae. D. congolensis est responsable d’infections de l’épiderme de nombreux mammifères. L’homme peut se contaminer au contact d’animaux infectés ou par des bains prolongés en pays tropical, entraînant une dermite qui prédomine à la plante des pieds et dans les paumes des mains.
Dermatophyte dermatophyte Nom de micromycètes filamenteux à mycélium cloisonné, de la famille des Gymnoascaceæ, attaquant la kératine de la couche cornée de la peau, des poils, des cheveux, des ongles. Possèdent des antigènes spécifiques de groupes et despèces. Sensibles à laction fongistatique de la griséofulvine. Les dermatophytes sont habituellement classés en trois genres, Epidermophyton, Microsporum et Trichophyton.
Dermatophytie dermatophytie Manifestation allergique à distance du foyer infectieux mycosique cutané donnant un aspect comparable à celui d’une dyshidrose.
Dermatose dermatose Nom générique pour désigner une affection de la peau.
Dermite dermite Inflammation de la peau détiologies diverses : actinique, allergique, de contact, microbienne, mycosique, parasitaire, radiologique.
Dermoclyse dermoclyse Cf nutrition artificielle.
Dermocorticoïde dermocorticoide Terme générique pour désigner des dérivés cortisoniques dont l’action locale est augmentée par estérification en 17α ou addition d’un atome de fluor en 9α.
Dermopigmentation dermopigmentation Technique consistant à introduire sous la peau, au niveau du derme, des pigments tels que les oxydes de fer pour en modifier la couleur. Elle est utilisée par exemple pour la reconstruction d’aréoles après un cancer du sein, la pigmentation de zones d’alopécie limitées post-traumatiques. Cette technique invasive ne relève pas du domaine cosmétique.
Derris derris Cf roténoïde.
Déruxtécan deruxtecan
Désacétylation desacetylation Perte d’un reste acétyle.
Désagrégation desagregation Séparation des parties qui composent un corps. Fragmentation d’un corps en ses éléments.
Désagrégeant desagregeant Terme choisi par la Pharmacopée européenne pour désigner un excipient ayant pour fonctionnalité de provoquer la désagrégation d’une forme pharmaceutique solide et d’assurer ainsi la libération de la substance active.
Désamination desamination Élimination d’une fonction amine.
Désaturase desaturase Famille d’enzymes catalysant la formation d’une double liaison entre 2 carbones contigus d’acide gras, exemple transformation du stéarylCoA en oléylCoA.
Descendant descendant En botanique, qualifie un organe (exemple : anneau des champignons) se dirigeant vers la terre, vers le bas.
Désensibilisant desensibilisant Qualifie ou désigne une substance capable de diminuer ou supprimer la sensibilité de lorganisme à certains produits. Ce peut être des immunosuppresseurs (exemple corticostéroïdes) ou des antiallergiques de type préventif (exemple cromoglycate).
Désensibilisation desensibilisation Diminution de sensibilité à un allergène, à un agent pharmacologique.
Désensibilisé desensibilise Qualifie un sujet dont la sensibilité est atténuée ou qui a perdu son hypersensibilité à un agent pharmacologique ou à un allergène.
Desflurane desflurane Anesthésique par inhalation, structuralement proche de lisoflurane (remplacement dun atome de chlore par un atome de fluor).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 1666).
Déshydratation deshydratation Élimination, d’un corps, de tout ou partie de son eau.
Déshydrogénase deshydrogenase Enzyme oxydant un substrat par élimination dhydrogène. La réaction se fait par transfert dun ou deux ions H, ou flavinique FAD, FMN.
Désinfectant desinfectant Qualifie ou désigne un produit chimique ou physique qui tue ou inactive des micro-organismes tels que les bactéries, les virus et les protozoaires, sur des surfaces inertes comme le matériel à usage médical, les surfaces (sols, murs, conduites deau, sièges, poignées de porte, brancards, intérieurs dambulance…). Il se distingue en cela de lantiseptique, plus spécifiquement destiné aux applications aux patients.
Désinfecter desinfecter Détruire ou éliminer les micro-organismes pathogènes ou opportunistes d’un milieu donné, inerte (surface, local, atmosphère, matériel, eaux,..) ou vivant (plaie, peau).
Désinfection desinfection Action de désinfecter, opération au résultat momentané, visant à diminuer ou faire disparaître le risque d’infection microbienne. Elle recourt à des procédés physiques (exemple : rayonnements UV…) ou chimiques de nature minérale ou organique.
Désinhibition desinhibition Fin dune inhibition, arrêt de fonctionnement d’un organe.
Désinsectisation desinsectisation Action de désinsectiser, à l’échelle individuelle ou collective. Elle recourt à des procédés physiques (moustiquaire), chimiques (insecticides naturels ou de synthèse principalement) voire biologiques (Bacillus thuringiensis contre les moustiques, introduction de mutations).
Désinsectiser desinsectiser Procéder à l’éloignement ou, mieux, à la destruction d’insectes et, par extension, d’acariens nuisibles en termes de confort ou de risques microbiens d’infection ou d’infestation, soit dans l’environnement, soit chez les êtres vivants (Homme ou animal).
Désintégrant desintegrant
Désintégration desintegration Destruction spontanée ou provoquée, partielle ou totale, d’une structure préexistante.
Désintoxication desintoxication Procédé visant à éliminer de lorganisme les substances responsables d’une intoxication aiguë ou chronique.
Désipramine (chlorhydrate de) desipraminechlorhydratede Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0481).
Désirudine desirudine Cf hirudine.
Desloratadine desloratadine Antihistaminique. La desloratadine (descarboethoxyl-oratadine), métabolite actif de la loratadine, est un antihistaminique non sédatif, daction prolongée, exerçant un effet antagoniste sélectif sur les récepteurs H1 périphériques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 2570).
Desmopressine desmopressineacetatetrihydratede Nonapeptide synthétique analogue structural de la vasopressine naturelle avec un effet antidiurétique majeur et prolongé.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0712).
Desmoside desmoside Terme faisant apparaître dans un hétéroside le nombre de sites de l’aglycone sur lesquels sont fixés des oses, le plus souvent par des liaisons osidiques : dans un monodesmoside, un seul site de liaison (par exemple glycyrrhizine de la réglisse) ; dans un bidesmoside, deux sites de liaison, dont l’un peut concerner un ester (par exemple sénégines du polygala). Quelques tridesmosides sont également connus. Parfois, la molécule monodesmosidique n’est pas un hétéroside mais un ester (par exemple asiaticoside de l’hydrocotyle : liaison ester entre le carboxyle d’un acide triterpénique et un ose d’une chaîne osidique).
Desmosome desmosome Jonction intercellulaire formée habituellement entre deux cellules épithéliales, caractérisée par des plaques denses de protéines d’adhérence (cadhérines) et de liaison dans lesquelles sinsèrent les filaments intermédiaires de cytokératine de deux cellules adjacentes.
Désobstruction desobstruction Suppression d’un obstacle.
Désodorant desodorant 1- Qualifie un effet ou désigne une préparation dont l’objectif principal est la diminution des odeurs corporelles dues le plus souvent à la présence de germes proliférant principalement dans la sueur apocrine et secondairement dans la sueur eccrine. 2- Produit cosmétique dhygiène ayant pour fonction de diminuer les odeurs corporelles qui proviennent, outre de la décomposition du sébum, surtout de la décomposition de la sueur, due à la présence sur la peau, au niveau des zones axillaires (les aisselles surtout) des mains et des pieds, de certains microorganismes tels que Propionibacterium, Corynebacterium, Micrococcus...Ne pas confondre avec le terme « désodorisant » qui se dit dun effet ou dun produit destiné à modifier ou à dissimuler une odeur désagréable émise dans un lieu.
Désogestrel desogestrel Stéroïde progestatif de synthèse de type 19-nor.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1717).
Désolvatation desolvatation Dissociation des solvates, phénomène inverse de la solvatation. Cf solvatation.
Désonide desonide Glucocorticoïde de type acétonide dérivé de la prednacinolone.
Désorption desorption Libération par un solide des gaz qu’il a fixés par absorption ou adsorption.
Désoxycholique (acide) desoxycholique Acide biliaire secondaire synthétisé par les bactéries intestinales par déshydroxylation en 7 de lacide cholique. Subit le cycle entérohépatique. Est présent dans la bile en majorité sous forme conjuguée à la glycine et à la taurine.
Désoxycorticostérone desoxycorticosterone
Désoxycortone (acétate de) desoxycortonebaseetacetatede Minéralocorticoïde utilisé sous forme d’ester acétique (DOCA) contre les déficiences corticosurrénaliennes graves, par exemple la maladie d’Addison.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 0322).
Désoxyose desoxyose Ose dans lequel un des groupements hydroxyle est remplacé par un atome dhydrogène. Les désoxyoses les plus courants à létat naturel sont les 2-désoxyoses (exemple : désoxyribose) et les 6-désoxyhexoses appelés encore méthylpentoses(exemples : rhamnose, fucose).
Désoxyribonucléase desoxyribonuclease Cf nucléase.
Désoxyribonucléique (acide) - (ADN) desoxyribonucleique Macromolécule support de lhérédité résultant de la polycondensation de nucléotides par le 2-désoxyribose dans laquelle le reste phosphorique en 5 dun nucléotide estérifie lhydroxyle en 3 du désoxyribose du nucléotide suivant. La biosynthèse est réalisée par des polymérases spécifiques. Deux chaînes complémentaires s’associent par des liaisons hydrogène entre les bases puriques (adénine, guanine) et les bases pyrimidiques (cytosine, thymine) des nucléotides, ce qui réalise une structure bicaténaire (double brin). Chez certains virus, l’ADN est simple brin.
Désoxystreptamine (2-) desoxystreptamine Cf aminoside, streptamine.
Désoxysucre desoxysucre Molécule d’ose comportant un atome d’oxygène de moins que l’ose correspondant. Correspond au remplacement d’un groupement alcool secondaire de l’ose par un groupe méthylène. Exemple : le fucose est un désoxygalactose.
Desquamation desquamation État physiologique qui désigne la perte des couches superficielles du stratum corneum, sous forme de petites lamelles, de squames pulvérulentes ou de plaques étendues. La desquamation peut devenir pathologique après notamment des agressions de la peau (coup de soleil, brûlure, irradiation aiguë), des maladies infectieuses (rougeole, rubéole) ou certaines maladies chroniques (icthyose).
Desséchant dessechant Substance dont l’addition à un matériau ou la mise en sa présence en atmosphère confinée en absorbe l’humidité. Exemple : gel de silice, anhydride phosphorique, tamis moléculaire.
Dessiccateur dessiccateur Appareil permettant d’effectuer la dessiccation d’un échantillon par maintien prolongé sous pression normale ou réduite en atmosphère maintenue sèche par la présence d’un desséchant.
Dessiccation dessiccation Opération consistant à éliminer d’un produit ou d’un objet, l’eau ou tout autre liquide volatil présent à l’état libre ou adsorbé. En pharmacie galénique, la dessiccation est principalement effectuée à l’aide de séchoirs recourant entre autres à l’air chaud, par nébulisation ou par lyophilisation. En bromatologie, une dessiccation est utilisée pour le dosage de l’eau. On procède par pesée de l’échantillon après élimination de l’eau sous vide plus ou moins partiel à température plus ou moins élevée. Reste l’extrait sec. On obtient ainsi une donnée empirique fondée sur la complémentarité teneur en eau-extrait sec. Notion arbitraire en partie fausse car, entre autres imperfections, l’eau n’est pas forcément le seul composant volatil. De plus, la valeur obtenue est variable suivant les conditions opératoires.
Desulfovibrio desulfovibrio Genre de bacilles à Gram négatif, droits ou incurvés ou pouvant avoir une forme sigmoïde, anaérobies préférentielles, mobiles grâce à un unique flagelle polaire ou parfois grâce à une ciliature lophotriche. Une quarantaine d’espèces a été identifiée. Utilisent les sulfates ou dautres composés soufrés comme accepteur final délectrons.
Desvenlafaxine desvenlafaxine antidépresseur. La desvenlafaxine (O-déméthylvenlafaxine) est le métabolite actif majeur de la venlafaxine. Comme celle-ci, il sagit dun inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA).
Désynchronisation desynchronisation Phénomène résultant dune altération de la perception des synchroniseurs par lhorloge interne comme dans le travail posté, le travail de nuit, les vols transméridiens, la cécité. La désynchronisation saccompagne de fatigue persistante, de perturbations du sommeil, de troubles de lhumeur, de baisse de la vigilance et des performances.
Détartrer detartrer En odontologie, éliminer le tartre dentaire qui s’est formé par minéralisation de la plaque dentaire.
Détecteur detecteur Dispositif ou substance qui indique l’existence d’un phénomène sans fournir, obligatoirement, une valeur chiffrée d’une grandeur qui lui est associée. Un détecteur n’est sensible qu’à l’existence ou non du phénomène. Il doit être considéré comme un capteur qualitatif et non pas quantitatif.
Détection du quorum detectionduquorum Mécanisme de coordination de lexpression de gènes au sein dune population bactérienne en fonction de la densité de cette population. Les bactéries produisent des signaux moléculaires appelés auto-inducteurs (AI) qui diffusent dans le milieu et donnent un signal à la population bactérienne quand la concentration de lauto-inducteur dépasse un seuil critique signifiant que le quorum est atteint. Ces auto-inducteurs, différents selon les bactéries, interagissent avec des systèmes régulateurs entraînant lexpression spécifique dun groupe de gènes.
Détente detente Diminution de la tension, relâchement.
Déterminant determinant Qui détermine, fixe, décide.
Détermination determination Action permettant de connaître avec précision.
Détermination d’une signature ADN determinationdunesignatureadn Choix d’une signature ADN dans le génome d’un individu ou d’un taxon.
Détersion detersion En médecine, nettoyage dune plaie, dun organe à laide dun détergent. Lobjectif est de permettre la cicatrisation en facilitant le bourgeonnement de la plaie puis la migration cellulaire à partir de ses berges.
Détrusor detrusor Ensemble des fibres musculaires lisses de la paroi de la vessie. Sa compliance permet le stockage de l’urine à basse pression et sa contractilité lui permet de l’évacuer rapidement lors de la miction.
Deucravacitinib deucravacitinib Petite molécule de synthèse, qui se lie sélectivement au domaine régulateur de la tyrosine kinase 2 (TYK2), stabilisant une interaction inhibitrice entre les domaines régulateur et catalytique de l’enzyme. Il en résulte une inhibition allostérique de l’activation par l’intermédiaire des récepteurs de TYK2 et de son activation en aval des transducteurs de signaux et des activateurs de transcription (STAT), comme le montrent les tests cellulaires. Les Janus kinases fonctionnent comme des paires d’homodimères ou d’hétérodimères dans les voies JAK-STAT. TYK2 s’apparie avec JAK1 pour ouvrir plusieurs voies cytokiniques, et s’apparie aussi avec JAK2 pour transmettre des signaux, comme le montrent les tests cellulaires. Le mécanisme précis reliant l’inhibition de l’enzyme TYK2 à l’efficacité thérapeutique dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère, chez l’adulte, n’est pas actuellement connu. Voir : Molécule ; Tyrosine ; Kinase ; Enzyme ; Inhibition ; Allostérie ; Récepteur ; Activation ; Transcription ; Janus kinase ; Psoriasis ; Thérapie ; Photothérapie.
Deuruxolitinib deuruxolitinib Petite molécule de synthèse octadeutériée, analogue du ruxolitinib, qui est un inhibiteur puissant de Janus kinases (JAK : JAK1, JAK2 et TYK2). Les JAK interviennent dans la signalisation d’un certain nombre de cytokines et de facteurs de croissance importants pour l’hématopoïèse et la fonction immunitaire. La signalisation via les JAK implique le recrutement de transducteurs de signaux et d’activateurs de transcription STAT, pour signal transducers and activators of transcription) aux récepteurs de cytokines, l’activation et la localisation ultérieure des STAT au noyau cellulaire, menant à la modulation de l’expression génique.Le but de l’inhibition des JAK est de freiner l’activation immunitaire défectueuse de la voie JAK/STAT, et l’attaque des follicules pileux dans l’alopécie areata (AA) où sont impliquées les cytokines interféron γ et interleukine-15 ; cette action inverse la perte de cheveux inflammatoire provoquée par les cellules T, et la dystrophie des ongles chez les patients atteints d’AA et contribue à la repousse des cheveux.
Deutérié deuterie Qualifie toute espèce chimique possédant dans sa structure au moins un atome de deutérium. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit d’espèces organiques.
Deutérium deuterium Isotope stable de lhydrogène O.
Deutétrabénazine deutetrabenazine Médicament du système nerveux central, analogue structural hexadeutéré de la tétrabénazine (6 atomes de deutérium sur les deux groupes méthoxyles). Son mécanisme d’action est encore imprécis (déplétion réversible des monoamines comme la dopamine, la sérotonine ?). Le développement de ce médicament deutéré est basé sur le concept de l’effet isotopique lié à la présence d’atomes de deutérium. En effet, du fait de la masse atomique plus élevée du deutérium comparativement à celle de l’hydrogène, la coupure de la liaison carbone - deutérium est plus difficile, d’un point de vue énergétique, que celle de la liaison carbone - hydrogène. Ceci est directement applicable à l’oxydation des groupes méthyles via les cytochromes P450, où le métabolisme oxydatif serait plus lent avec les composés deutérés quavec les composés hydrogénés. Il en résulte des modifications pharmacocinétiques pour la deutétrabénazine, comparé à la tétrabénazine : les métabolites actifs deutérés ont des demi-vies deux fois plus longues que leurs analogues hydrogénés. Il est donc envisageable de diminuer les doses et d’obtenir ainsi un meilleur index thérapeutique.Cf Tétrabénazine.
Développement developpement Action de sortir de son enveloppe, d’étendre, de déployer.
Déviation deviation Fait de s’écarter d’une ligne de conduite, ou son résultat.
Dévignetter devignetter Supprimer, enlever une affiche, une étiquette, un timbre.
Dexaméthasone dexamethasone Dérivé cortisonique de synthèse à activité glucocorticoïde renforcée, se différenciant de lhydrocortisone par la présence dune liaison éthylénique en 1,2, dun fluor en 9 et dun reste méthyle en 16 alpha.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2014, 0388 et 01/2008, 2237 (isonicotinate de), 04/2010, 548 (acétate de), 04/2014, 0549 (phosphate sodique de).
Dexamphétamine dexamphetaminebasesulfatedeetdimesilatede Isomère dextrogyre de l’amphétamine plus actif que l’amphétamine racémique et de ce fait, à effets toxicomanogènes et dopants plus marqués.
Dexchlorphéniramine (maléate de) dexchlorpheniraminemaleatede Isomère dextrogyre de la chlorphénamine, antihistaminique H1 très sédatif.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1196).
Dexfenfluramine (chlorhydrate de) dexfenfluraminechlorhydratede Isomère dextrogyre de la fenfluramine de la famille des amphétamines, anorexigène et antiobésité.
Dexibuprofène dexibuprofene Antiinflammatoire non stéroïdien. Le dexibuprofène est lénantiomère S-(+) de libuprofène (racémique) et est considéré comme le médiateur de leffet antiinflammatoire par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Il a été démontré que lénantiomère R est converti in vivo en son antipode S via un intermédiaire thioester du CoA. Les situations où le métabolisme hépatique et la fonction mitochondriale sont perturbés pourraient justifier lutilisation préférentielle de lénantiomère S pur.
Dexkétoprofène trométamol dexketoprofene Sel de trométhamine de l’acide S-(+)-2(3-benzoylphényl) propionique, énantiomère du composé racémique, le kétoprofène, molécule analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Dexlansoprazole dexlansoprazole Antisécrétoire gastrique, inhibiteur de la pompe à protons (IPP). Il sagit de lénantiomère dextrogyre du lansoprazole.
Dexmédétomidine (chlorhydrate de) dexmedetomidinechlorhydratede Sédatif dérivé imidazolé de configuration S. La dexmedetomidine est un agoniste sélectif des récepteurs adrénergiques α2 versus α1.
Dexméthylphénidate (chlorhydrate de) dexmethylphenidatechlorhydratede Psychostimulant. Le dexméthylphénidate [(+)-(1R,2R)-méthylphénidate] est lénantiomère actif du méthylphénidate (isomère thréo racémique). Il agit principalement en augmentant la concentration de dopamine dans les vésicules de stockage (en favorisant le passage intravésiculaire de la dopamine) et par inhibition de la recapture de la dopamine (liaison au transporteur). Action qui contribue à maintenir une concentration élevée de dopamine dans la fente synaptique.
Dexpanthénol dexpanthenol HOCHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0761).
Dexrazoxane dexrazoxane Cardioprotecteur pour traitement antinéoplasique. Le dexrazoxane est lisomère dextrogyre du razoxane, composé bisdioxopipérazine, chélateur du fer. Après hydrolyses (par la dihydropyrimidine-amidohydrolase ou dihydropyrimidinase ou DHPase, puis par la dihydroorotase ou DHOase) générant un produit actif ressemblant à l’acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), il est capable de lier le fer, ce qui limite la formation de complexes anthracyclines-fer responsables de la formation de radicaux libres conduisant à la cardiotoxicité des anthracyclines. Il est également inhibiteur des topoisomérases II. Est indiqué dans la prévention de la cardiotoxicité chronique cumulative liée à lutilisation de la doxorubicine ou de lépirubicine. Les effets indésirables sont des affections gastro-intestinales, hématologiques et du système lymphatique, des infections des voies respiratoires, des accidents thrombo-emboliques veineux (phlébites, embolies pulmonaires).
Dextran dextrane Terme générique désignant des polymères d’α-D-glucose liés très majoritairement 1→6 avec quelques ramifications par des liaisons 1→2, 1→3 ou 1→4. La production des dextrans commerciaux (masse moléculaire de 40 000 à 70 000 daltons) est réalisée en deux étapes : obtention d’un polymère de haute masse moléculaire par fermentation de souches de Leuconostoc mesenteroides dans un milieu riche en saccharose, puis hydrolyse partielle du polymère formé, conduisant à des dextrans possédant différentes masses moléculaires..Les dextrans 1, 40, 60 et 70 pour préparations injectables sont inscrits à la Pharmacopée Européenne (monographies respectives 04/2018, 1506 et 01/2017, 0999, 1000 et 1001). Le dextran 70 est inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Dextrogyre dextrogyre Qualifie une substance qui dévie le plan de polarisation de la lumière vers la droite.
Dextrométhorphane (bromhydrate de) dextromethorphanebromhydratede Isomère dextrogyre du méthorphane, opiacé de synthèse, ne possédant aucune action opioïde contrairement au lévométhorphane. Il exerce une action antagoniste sur les récepteurs NMDA (acide N-méthyl-D-aspartique).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 0020).
Dextromorphane dextromorphane Cf dextrométhorphane.
Dextropropoxyphène (chlorhydrate de) dextropropoxyphene Antalgique de niveau II dans la classification de l’OMS, ayant un effet inférieur à celui de la codéine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 0713).
Dextrose dextrose Cf glucose.
DFASP dfasp
DFGSP dfgsp
DGAL dgal Cf Direction générale de lalimentation.
DGAT dgat Cf dénombrement des germes aérobies totaux.
DGCCRF dgccrf Cf Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.
DGCS dgcs
DGOS dgos
DGS dgs
DHEA dhea
DHOS dhos
Diabésité diabesite Désigne le diabète sucré de type 2 associé à l’obésité et ses complications, particulièrement cardiovasculaires et oncologiques. Ses symptômes constituent le syndrome métabolique (obésité abdominale, résistance à l’insuline, dyslipidémie).
Diabète diabete Nom générique désignant une pathologie par fuite urinaire anormale ou excessive dune substance physiologiquement régulée au niveau du néphron (glucose, eau, calcium...). Sans qualificatif particulier, le mot diabète désigne habituellement « diabète sucré ».
Diacéréine diacereine Dérivé diacétylé de la rhéine, anthraquinone existant à l’état libre et sous forme de glucosides dans les sénés et la rhubarbe. Antiarthrosique dit « d’action lente », à rapport bénéfice – risques très discuté, et de mécanisme mal connu ; agirait par inhibition de l’interleukine-1 et favoriserait la synthèse des constituants du cartilage.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2020, 2409).
Diacylglycérol diacylglycerol Produit de dégradation du triacylglycérol soit par des lipases peu spécifiques qui agissent sur le triacylglycérol libre soit par des phospholipases C qui clivent spécifiquement le triacylglycérol au sein de divers phospholipides. Le diacylglycérol libéré à partir du phosphatidylinositol, phospholipide constituant des membranes cellulaires, est un activateur des protéines kinases C.
Diagnose diagnose Méthode rapide et simple didentification dun produit chimique, dune préparation galénique, dun végétal, dun champignon ou dune drogue, par lobservation des signes diagnostiques et de méthodes simples de lanalyse qualitative.
Diagnostic diagnostic Identification de la nature d’une situation, d’un mal, d’une difficulté grâce à l’interprétation de manifestations, de signes. Par exemple, diagnostic de performance énergétique, diagnostic d’une panne de moteur. En médecine, détermination de la nature dune maladie daprès létude des signes et symptômes cliniques observés chez un malade et des résultats dexamens physiques, physiologiques, biologiques.
Diagramme diagramme Représentation (schéma, tracé) visuelle simplifiée et structurée de concepts, d’idées, de constructions, dans tous les aspects des activités humaines. Permet aussi de décrire des phénomènes.
Dialyse dialyse Méthode de séparation de certains solutés fondée sur le fait que certains d’entre eux, pourvu que la taille de leur molécule ne soit pas trop élevée, peuvent passer à travers une membrane poreuse (type parchemin), tandis que les particules colloïdales ne peuvent le faire. La membrane ne joue pas seulement le rôle de crible par la taille de ses pores, elle joue aussi celui d’une phase adsorbante.
Diamètre diametre Ligne droite passant par le centre d’un cercle, d’une courbe fermée ou d’une sphère et limité par les points de la sphère ou du cercle.
Diamine oxydase diamineoxydase Oxydase dont le substrat physiologique est lhistamine qui est inactivée en acide imidazole acétique, doù la dénomination parfois utilisée dhistaminase.
Diamorphine diamorphine Cf héroïne.
Diapause diapause Phase génétiquement déterminée durant laquelle est observé un arrêt temporaire de lactivité ou de la croissance, en particulier chez les insectes en hiver, à la saison sèche ou en cas de carence alimentaire.
Diapédèse diapedese Passage de leucocytes dans les tissus à travers les parois minces des capillaires. Joue un rôle essentiel dans les phénomènes inflammatoires.
Diaphragme diaphragme Muscle strié en forme de voûte convexe vers le haut, séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale dont la contraction entraîne son abaissement ainsi qu’un élargissement de la cage thoracique, provoquant une entrée d’air permettant l’inspiration.
Diaphyse diaphyse Partie moyenne, cylindrique, des os longs. Elle renferme la moelle osseuse rouge hématogène chez le jeune enfant et la moelle jaune adipeuse chez l’adulte.
Diarrhée diarrhee Excrétion fréquente de selles liquides, aqueuses et souvent muqueuses avec augmentation de la vitesse du transit intestinal. Elle peut être d’étiologie alimentaire (exemple : pruneaux), métabolique (exemple : sprue), infectieuse (exemples : choléra, souches entérotoxigènes d’Escherichia coli, « tourista »), parasitaire (exemple : amibiase), éventuellement cancéreuse ou iatrogène.
Diarsenic (trioxyde de) diarsenic AsO.
Diastéréoisomère diastereoisomere Désigne ou qualifie des stéréoisomères qui ne sont pas des énantiomères. Exemples: D-érythrose et D-thréose.
Diatomée diatomee Algue unicellulaire brune du groupe des Chrysophycophytes, à deux valves protectrices, riche en silice. Vit dans les océans parmi le phytoplancton, même dans les zones froides, et dans les eaux douces et saumâtres. Les dépôts de diatomées fossiles fournissent la « terre dinfusoires » ou diatomite.
Diauxie diauxie Phénomène mis en évidence par Jacques Monod, en 1942. Courbe de croissance exponentielle biphasique avec arrêt intermédiaire de la croissance, observée lorsquune population bactérienne est mise dans un milieu de culture minimum contenant deux glucides, par exemple dans un milieu contenant du glucose et du lactose. Certaines espèces utilisent le glucose dans un premier temps grâce à des enzymes constitutives. Après lépuisement du premier glucide, la répression de lopéron est levée et le second peut être utilisé. Les bactéries utilisent le lactose et donnent une nouvelle phase de croissance exponentielle après un temps de latence intermédiaire. La latence entre la phase I et II sexplique par le temps nécessaire à la synthèse des gènes de lopéron.
Diazépam diazepam Activateur des récepteurs aux benzodiazépines.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0022).
Diazépine diazepine Noyau hétérocyclique à 7 atomes, 5 C et 2 N en position variable, à létat dinsaturation maximale.
Diazine diazine Noyau hétérocyclique aromatique à 6 atomes (4 C et 2 N ), à l’état d’insaturation maximale Il existe trois diazines, la pyridazine ou ortho-diazine, la pyrimidine ou méta-diazine (1,3-diazine) et la pyrazine ou para-diazine.
Diazocine diazocine Hétérocycle à huit chaînons (6 C et 2 N) à l’état d’insaturation maximale. Structure hétérocyclique retrouvée dans la spartéine.
Diazoïque diazoique Molécule comportant un anion minéral ainsi que deux atomes d’azote liés entre eux et liés à un reste carboné. Les diazoïques d’amines aliphatiques sont instables. Les diazoïques sont des intermédiaires de synthèse des colorants azoïques.
Diazolidine urée diazolidineuree Substance antimicrobienne qui figure sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques, constituant l’annexe V du Règlement cosmétique européen (sous le terme Diazolidinyl Urea).. La concentration maximale autorisée est de 0,5 %. Elle possède un large spectre, mais est surtout active sur les bactéries à Gram positif ou négatif. C’est un donneur de formol ou formaldéhyde.
Diazométhane diazomethane Molécule de formule brute CH.
Diazonium diazonium Cation du diazoïque.
Diazotation diazotation Réaction de formation d’un diazoïque par action de l’acide nitreux naissant sur une amine primaire aromatique.
Diazote diazoten N). Délivré par l’industrie dans des bouteilles à corps noir (avec prévision de changement pour des bouteilles à corps blanc et ogive noire entre 2015 et 2019).
Diazoxide diazoxide dérivé thiazidique agoniste des canaux potassiques.
Dibécacine dibecacine
Dibencozide dibencozide
Dibenzazépine dibenzazepine Nom donné aux molécules résultant de l’accolement de deux noyaux benzène à un cycle central azépine. Structure tricyclique de base des antidépresseurs tricycliques comprenant :2- les dibenzazépines-b,e dont fait partie la miansérine, antidépresseur anxiolytique.
Dibenzodiazépine dibenzodiazepine Nom donné aux molécules tricycliques à noyau central hepta-atomique avec deux noyaux benzène latéraux unis, d’une part par un atome d’azote et d’autre part, par un groupe -C=N.
Dibenzothiazine dibenzothiazine Cycle thiazine accolé à deux noyaux benzéniques.
Dibenzothiépine dibenzothiepine Nom donné aux molécules tricycliques à noyau central hepta-atomique (6 C et 1 S) avec deux noyaux benzène latéraux.
Dibenzoxazépine dibenzoxazepine Nom donné aux molécules tricycliques à noyau central hepta-atomique (5C, 1O, 1N) avec deux noyaux benzène latéraux. Agent lacrymogène.
Dibenzoxépine dibenzoxepine Nom donné aux molécules à noyau central oxépine avec deux noyaux benzène latéraux.
Dibenzoylméthane (DBM) dibenzoylmethanebmdm 1,3-dicétone aromatique utilisée ainsi que certains de ses dérivés (azobenzone ou butyl méthoxydibenzoylméthane) comme filtre pour ultraviolets A. Figure sur la liste positive des filtres ultraviolets constituant l’annexe VI du Règlement cosmétique européen. C’est le composé le plus anciennement utilisé. Peu stable, il est associé à d’autres molécules filtrantes. Sa concentration maximale est de 5 %.
Dibotermine alpha diboterminealpha Protéine-2 ostéogénique humaine recombinante rhBMP-2. Cette protéine ostéoinductrice induit la formation de nouveaux tissus osseux au site dimplantation. Par liaison à des récepteurs de surface des cellules mésenchymateuses, elle provoque la différenciation de ces dernières en cellules formant du cartilage et du tissu osseux.
Dibrome dibromebr Br, corps simple liquide dans les conditions usuelles, rouge foncé, très dense, d’odeur désagréable, toxique par contact, absorption et inhalation.
Dichlore dichlorecl Cl, gaz dans les conditions usuelles. Utilisé industriellement pour ses propriétés oxydantes, décolorantes, antiseptiques. D’emploi peu pratique et dangereux car toxique (gaz de combat), d’où son remplacement pour les mêmes applications par des générateurs d’acide hypochloreux
Dichlorobenzylique (alcool) dichlorobenzylique Alcool 2,4-dichlorobenzylique.
Dichlorométhane dichloromethane Dérivé dichloré géminé du méthane de formule CH. C’est un solvant très volatil, longtemps largement utilisé comme décapant des peintures et vernis, composant d’aérosols, agent d’extraction dans les industries alimentaire et pharmaceutique, etc. D’autres procédés sont maintenant préférés en raison de ses effets nocifs sur la santé et l’environnement.
Dichotomie dichotomie Division en deux.
Dichotomique dichotomique Cf méthode de Villiers.
Dichroïsme dichroisme Propriété de certaines substances d’afficher deux teintes suivant la direction de la lumière incidente.
Diclofénac diclofenac Anti-inflammatoire non stéroïdien aminé dérivé de l’aniline (o,o’-dichlorée) et de l’acide phénylacétique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2014, 1508 (diclofénate potassique) et 1002 (diclofénate sodique).
Dicoumarol dicoumarol Dérivé bis-coumarinique à action anticoagulante.
Dicrocoelium dicrocoelium Dicrocoelium lanceolatum ou petite douve et Dicrocoelium hospes sont pathogènes pour divers mammifères herbivores, surtout le mouton, rarement pour lHomme. Symptômes : constipation, diarrhée, flatulence, vomissements, hépatomégalie, toxémie ; atteinte des voies biliaires chez le mouton. Infestation par ingestion dune fourmi, second hôte intermédiaire.
Didanosine didanosine Analogue nucléosidique de linosine (sans fonction alcool en 2 et 3), inhibiteur de la trancriptase inverse du VIH-1, actif sur les souches résistantes à la zidovudine (AZT).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2200).
Didésoxyinosine didesoxyinosine
Dieffenbachia dieffenbachia Nom désignant plusieurs espèces et cultivars de la famille des Araceae (dont D. seguine Schott) proposés par l’horticulture comme plantes ornementales d’intérieur (feuillage décoratif, marbré ou tacheté). Plantes dangereuses par la présence de longs cristaux acérés (raphides) d’oxalate de calcium et probablement aussi d’une phytotoxine non encore identifiée. L’introduction de la tige ou de la feuille dans la bouche provoque brûlure, inflammation bucco-pharyngée, œdème lingual, entraînant une gêne de l’élocution (d’où le nom populaire de « canne du muet », en anglais « dumb cane »); risque d’accident oculaire en cas de projection dans l’œil du jus de la tige brisée; possibilité de dermite de contact. Traitement symptomatique.
Diélectrique dielectrique Qualifie ou désigne un milieu, un constituant, un matériau ne contenant pas de charges libres susceptibles de transporter un courant électrique ; il se comporte donc comme un isolant électrique, par exemple le vide, le verre. le bois.
Diencéphale diencephale Cf encéphale.
Diénogest dienogest Progestatif de synthèse dérivé de la 19-nortestostérone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2732).
Diététique dietetique 1- n. m. Science de l’alimentation équilibrée de l’être humain. Elle décrit l’ensemble de principes, méthodes et règles dhygiène alimentaire, des valeurs nutritives et du pouvoir calorifique des aliments. La diététique a pour objectif de permettre aux êtres humains de conserver ou retrouver leur poids, de préserver ou améliorer leur santé.2- adj. Relatif à un régime alimentaire propre à conserver ou à rétablir une bonne santé.
Diéthanolamine diethanolamine Amine secondaire où l’azote est substitué par deux groupes -CH-OH.
Diéthylcarbamazine (citrate de) diethylcarbamazinecitratede Dérivé de la pipérazine dont un des azotes appartient à une fonction urée substituée (uréine).Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0271).
Diéthylène glycol diethyleneglycol Cf glycol.
Diéthylstilbestrol (DES) diethylstilbestrol Composé œstrogénique de synthèse non stéroidien, dérivé du trans-stilbène, ayant des propriétés œstrogéniques puissantes liées à l’inhibition de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique se traduisant par une castration chimique par inhibition de la synthèse testiculaire de la testostérone. Ses effets secondaires, découverts tardivement chez les femmes chez lesquelles il était administré afin de prévenir les avortements à répétition et les accouchements prématurés (« enfants distilbène »), sont la tératogénicité et la cancérogénicité qui ont amené son interdiction pour ces indications. Selon une étude publiée en 2016 (Réseau DES France), les effets nocifs peuvent se répercuter sur la 3 génération d’enfants.
Difélikéfaline difelikefaline Tétrapeptide de synthèse [acide 4-amino-1-(d-phénylalanyl-d-phénylalanyl-d-leucyl-d-lysyl)-pipéridine-4-carboxylique]), agoniste spécifique hautement sélectif des récepteurs opioïdes périphériques de type κ, ne franchissant pas la barrière hématoencéphalique.
Différenciation differenciation Action aboutissant à la création d’une différence entre deux choses, d’une spécificité pour l’une et pour l’autre.
Diffraction diffraction Modification du trajet dune onde au voisinage dun obstacle. La diffraction existe pour toutes les ondes électromagnétiques. Elle se retrouve également en acoustique.
Diffuseur diffuseur Appareil capable de diffuser ou propager dans toutes les directions une substance ou un objet.
Diffusion diffusion Action de (se) répandre dans toutes les directions, selon plusieurs phénomènes physiques différents.
Diffusométrie diffusometrie Méthode de mesure de lintensité lumineuse diffusée à partir dun rayon incident, soit par de fines particules, soit par des macromolécules (effet Tyndal) présentes dans un liquide.
Diflucortolone (valérate de) diflucortolonevaleratede Glucocorticoïde fluoré en 6α dérivé de la dexaméthasone, sans fonction alcool en 17α, mais cependant actif (classe II, activité forte).
Difluorodiphénylbutane (dérivés du) difluorodiphenylbutane Neuroleptiques de type désinhibiteur et antihallucinatoire (pimozide, penfluridol), proches des butyrophénones, mais à action plus prolongée. Ils sen différencient chimiquement par le remplacement de loxygène fixé sur le carbone voisin du noyau fluorobenzène par un autre noyau benzène parafluoré (modification du substituant A de la formule générale des neuroleptiques).
Difluprednate difluprednate Glucocorticoïde anti-inflammatoire stéroïdien de classe II; ester acétique (en 21) et butyrique (en 17α) de la prednisolone difluorée en 6α et 9α.
Digesté digeste Cf digestion.
Digesteur digesteur Appareil utilisé en chimie, servant à entraîner les parties solubles de certaines substances à des fins analytiques.
Digestion digestion Ensemble de phénomènes physiques, chimiques et enzymatiques qui transforment les aliments ingérés en nutriments assimilables ou non par l’organisme.
Digitale digitale Nom d’un genre de Plantaginaceae, précédemment Scrophulariaceae, comptant une vingtaine d’espèces essentiellement européennes renfermant toutes des hétérosides cardiotoniques à génine cardénolide.
Digitaline digitaline Cf digitoxine.
Digitalique digitalique Qualifie ou désigne une substance qui possède l’action pharmacologique des hétérosides cardiotoniques, en particulier ceux issus des digitales.
Digitoxine digitoxine Hétéroside cardiotonique obtenu par extraction de la feuille de digitale pourprée et de celle de digitale laineuse. Sa génine, la digitoxigénine, est liée par son hydroxyle en 3β à une partie osidique constituée d’une chaîne linéaire de trois unités d’un 2,6-didésoxy-hexose, le D-digitoxose.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0078).
Diglycéride diglyceride
Digoxine digoxine Hétéroside cardiotonique obtenu par extraction de la feuille de digitale laineuse. Sa génine, la digoxigénine, est liée par son hydroxyle en 3β à une partie osidique constituée d’une chaîne linéaire de trois unités d’un 2,6-didésoxy-hexose, le D-digitoxose. Dans la feuille fraîche de certaines variétés de digitale laineuse, l’hétéroside majoritaire est le lanatoside C fournissant la digoxine après hydrolyse enzymatique puis alcaline ménagée.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0079) .
Dihexyvérine (chlorhydrate de) dihexyverinechlorhydratede Amino-ester anticholinergique de synthèse à cycle pipéridine.
Dihydralazine (mésilate de) dihydralazinemesilatede Antihypertenseur de structure dihydrazino-1,4 phtalazine, vasodilatateur artériolaire (action directe sur la musculature lisse) entraînant une diminution de la pression artérielle (essentiellement diastolique). Les effets indésirables liés à laction vasodilatatrice et à la stimulation sympathique réflexe (tachycardie) peuvent être prévenus par lassociation systématique au labétalol (propriétés alpha et bêtabloquantes) et par un remplissage vasculaire, si nécessaire.
Dihydroartémisinine dihydroartemisinine Cf artémisinine.
Dihydrocodéine dihydrocodeine Dérivé hémisynthétique de la codéine. Analgésique de puissance très inférieure à celle de la morphine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1776 (hydrogénotartrate de).
Dihydroergocristine dihydroergocristine Un des composants de la codergocrine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2016, 1416 (mésilate de).
Dihydroergocryptine dihydroergocryptine Un des composants de la codergocrine existant sous deux formes isomères (α- et β-dihydroergocryptines).
Dihydroergotamine dihydroergotamine Substance obtenue par hydrogénation de l’ergotamine, alcaloïde indolique dérivé de l’acide lysergique, produit par l’ergot de seigle , Claviceps purpurea (Fries) Tulasne. Vasoconstricteur des vaisseaux crâniens par effet sur les récepteurs sérotoninergiques 5-HTInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2016, 0551 (mésilate de).
Dihydroergotoxine dihydroergotoxine Cf codergocrine.
Dihydrofolate réductase dihydrofolatereductase Enzyme qui convertit le dihydrofolate en tétrahydrofolate essentiel à la synthèse des purines et de certains acides aminés. Cette voie est la cible dantimétabolites antitumoraux ou antinéoplasiques,(antipurines) et d’antibiotiques (triméthoprime). Cf antifolique.
Dihydrofolique (acide) dihydrofolique Cf acide folinique.
Dihydrogène dihydrogeneh H, Gaz, autrefois appelé « hydrogène », incolore, inodore, inflammable, voire explosif. Certains voient en lui le combustible de l’avenir.
Dihydrogénophosphate dihydrogenophosphatehpo H dans l’alimentation animale.
Dihydropyridine dihydropyridine Dérivé non aromatique de la pyridine avec un hydrogène sur lazote dont il existe deux types : a) les 1,2-dihydropyridines avec un groupe CH éventuellement substitué sur le carbone le plus éloigné de l’azote. Les 1,4-dihydropyridines substituées en 3 et en 5 par des chaînes carboxylate, en 2 et 6 par des restes méthyle et en 4 par un noyau aromatique parfois nitré, constituent une classe importante de composés bloquant les canaux calciques.
Dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD, DPYD) dihydropyrimidinedeshydrogenasedpddpyd Enzyme du catabolisme des pyrimidines (uracile, thymine) qui métabolise également les médicaments analogues des bases pyrimidiques comme le 5-FU et ses dérivés (fluoropyrimidines ou FP), molécules majeures dans le traitement des cancers digestifs, des cancers du sein et des cancers ORL.Lenzyme dégrade environ 90% de la dose de 5-FU administrée en dihydro-5-FU peu actif. Des mutations dans le gène DPYD codant l’enzyme expliquent des variations interindividuelles importantes dans l’activité enzymatique. Un déficit de l’activité DPD va se traduire par une surexposition plasmatique en 5-FU pouvant entraîner, en cas de déficit partiel, des toxicités sévères hématologiques et digestives (3-10% des patients), voire des décès toxiques en cas de déficit complet (0,1-0,5% des patients).
Dihydroquinidine dihydroquinidine Cf quinidine.
Dihydroxyacétone dihydroxyacetone Cétose produit naturellement par bioconversion bactérienne du glycérol. Sous forme dester phosphorique, est un intermédiaire dans les voies de la glycolyse, la gluconéogenèse et la photosynthèse.Les dérivés cortisoniques comportent presque tous une chaîne dihydroxyacétone fixée sur le carbone 17.
Diiode diiodei I) (solutions violettes).
Dilatation dilatation Augmentation des dimensions dun objet.
Diltiazem (chlorhydrate de) diltiazemchlorhydratede benzothiazépine antagoniste calcique cardiosélectif. Utilisé comme antiangoreux, antiarythmique cardiaque (classe IV), antihypertenseur et vasodilatateur coronarienInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1004)..
Diluant diluant En pharmacotechnie excipient inerte utilisé pour la dilution d’une substance active de manière à obtenir une masse ou un volume compatible avec la forme galénique envisagée.
Diluer diluer Diminuer la concentration d’un mélange par ajout de solvant s’il est liquide ou d’un composant inerte s’il est gazeux ou pulvérulent
Diluteur diluteur Appareil de mesure servant à réduire la concentration dune solution par ajout de solvant.
Dilution dilution Action consistant à réduire la concentration d’une solution initiale par ajout de solvant.
Dimécrotique (acide) dimecrotique Cholagogue et cholérétique, dérivé de lacide cinnamique, à fonctions éther-oxyde en ortho et para. Utilisé sous forme de sel de magnésium comme cholérétique contre la dyspepsie.
Diménhydrinate dimenhydrinate Sel de la diphénhydramine avec le dérivé chloré en 8 de la théophylline.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0601).
Dimépranol dimepranol
Dimercaprol dimercaprol HSCHInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0389).
Dimère dimere Résultat de l’addition de deux monomères. Exemple : les D-dimères, produits de dégradation spécifiques de la lyse de la fibrine, constitués de deux sous-ensembles identiques. Cf D-dimère.
Dimérisation dimerisation Addition de deux monomères.
Diméthylsulfoxyde (DMSO) dimethylsulfoxydedmso Solvant aprotique polaire de formule (CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0763).
Diméticone dimeticone Polysilane, substance de la famille des silicones, utilisée comme antiflatulent et anti-acide, formant une couche protectrice homogène tapissant la muqueuse gastrique, et comme pansement protecteur et lubrifiant de lœil par formation dun tapis moléculaire entraînant une hydrophobie plus grande de lassise superficielle épithéliale (troubles de la cicatrisation cornéenne).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 0138).
Dimorphique dimorphique Se dit, par exemple, de certains champignons pathogènes dont la forme in vitro et in vivo à 37 °C diffère de la forme saprophyte en culture à 25 °C. Histoplasma est un champignon dimorphique.
Dimorphisme dimorphisme Propriété de certains corps, espèces animales ou végétales de se présenter sous deux formes. Exemples : dimorphisme sexuel à lintérieur dune espèce, feuilles triangulaires des rameaux stériles et feuilles pentagonales des rameaux florifères du liège, propriété du soufre de cristalliser sous deux formes différentes.
Dinalbuphine dinalbuphine
DINCH dinch Plastifiant destiné à remplacer les phtalates dans différents articles en contact avec le public, tels que les emballage alimentaires, les jouets pour enfants ou encore les dispositifs médicaux.
Dinitrophénol (2,4-) - (DNP) dinitrophenoldnp Dérivé dinitré 2,4- du phénol, poison du métabolisme cellulaire. En captant les protons, il inhibe la phosphorylation oxydative mitochondriale, inhibant ainsi la formation d’ATP, avec perte de lénergie sous forme de chaleur (thermogenèse) et augmentation de la consommation d’oxygène.
Dinoprost trométamol dinoprost Ocytocique de la famille des prostaglandinesInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1312).
Dinoprostone dinoprostone Prostaglandine naturelle de type E à propriété ocytocique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1311).
Dinutuximab dinutuximab Anticorps monoclonal murin dirigé contre le ganglioside GD2 , molécule présente à des niveaux élevés dans les cellules tumorales de neuroblastome. En se fixant sur ce ganglioside, le dinutuximab marque ces cellules et les désigne comme des cibles pour le système immunitaire qui peut alors les attaquer. Il contribue, de cette manière, à lélimination des cellules cancéreuses qui peuvent subsister à d’autres traitements.
Dioctylsulfosuccinate dioctylsulfosuccinate Cf sodium (dioctylsulfosuccinate de).
Diode diode Nom générique pour des dispositifs électroniques (dipôles) munis de deux bornes A et B, plus particulièrement sils laissent passer le courant électrique dans un seul sens, dit passant.
Diosgénine diosgenine Sapogénine stéroïdienne à squelette spirostane, existant à l’état naturel liée à des sucres sous forme d’hétérosides (saponosides) ; présente dans diverses plantes, en particulier dans les tubercules de Dioscoreaceae originaires du Mexique et cultivées dans ce pays, en Inde et en Chine ; obtention par extraction des hétérosides suivie de leur hydrolyse.
Diosmectite diosmectite (DCF) Silicate d’aluminium hydraté à structure en feuillets de type smectique, d’où un fort pouvoir couvrant.
Diosmine diosmine Hétéroside de flavone (7-O-rutinosyl-diosmétol) existant à l’état naturel dans les péricarpes de certains Citrus, mais obtenu industriellement par hémisynthèse à partir d’un citroflavonoïde abondant, l’hespéridine. Propriétés veinotoniques et vasculoprotectrices.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 1611).
Diosmoside diosmoside Cf diosmine.
Dioxane dioxane Hétérocycle saturé à six chaînons comportant deux atomes d’oxygène intracycliques. Le 1,4-dioxane est un solvant aprotique basique (base de Lewis).
Dioxéthédrine (chlorhydrate de) dioxethedrinechlorhydratede Bêta-sympathomimétique dérivé de ladrénaline.
Dioxine dioxine Nom générique d’une famille de molécules hétérocycliques insaturées à six chaînons comportant deux atomes d’oxygène intracycliques. Les dioxines sont très stables et extrêmement bio-accumulables; ce sont des polluants très persistants qui s’accumulent dans l’environnement et le long des chaînes alimentaires jusqu’à l’Homme. Les plus stables sont les 1,2 et les 1,4 dioxines. Par extension, les dioxines comprennent les dibenzodioxines et les polychlorodibenzo-p-dioxines (PCDD). Le terme est parfois utilisé pour désigner la seule 2,3,7,8 tétrachlorodibenzo-paradioxine (TCDD) hautement toxique pour l’Homme, les animaux et l’environnement, formée lors de l’accident industriel de Seveso, le 10 juillet 1976, et à l’origine de la législation des industries à risque.
Dioxygène dioxygene O, gaz présent dans lair (environ 20 % en volume) indispensable à la vie de la plupart des êtres vivants. Permet la respiration et plus généralement les oxygénations.
Dipeptidase dipeptidase
Dipeptide dipeptide
Dipeptidyl-peptidase (DPP) dipeptidylpeptidasedpp Famille d’enzymes catalysant l’hydrolyse doligopeptides en libérant des dipeptides N-terminaux.
Dipetalonema dipetalonema Genre de plusieurs filaires tropicales (Dipetalonema perstans et D. streptocerca) peu pathogènes, importantes à identifier dans le diagnostic différentiel des microfilaires dans les zones où elles coexistent avec des filaires pathogènes.
Diphénhydramine diphenhydramine antihistaminique H1 d’ancienne génération et anticholinergique, sédatif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2016, 0023 (chlorhydrate de).
Diphénoxylate (chlorhydrate de) diphenoxylatechlorhydratede Dérivé morphinique de synthèse, du groupe de la norméthadone.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 0819).
Diphénylbutane diphenylbutane Squelette d’une classe de neuroleptiques à action prolongée, par ailleurs fluorés en para sur chacun des noyaux, qui n’est plus représentée que par le pimozide.
Diphénylhydantoïne diphenylhydantoine Cf phénytoïne.
Diphtérie diphterie Toxi-infection due à Corynebacterium diphteriae, bactérie strictement humaine, dont la gravité est liée à la toxine (mortalité autour de 10 %). Se manifeste par une pharyngite aiguë fébrile (40°C), très contagieuse, avec formation, en 24 à 48h, de fausses membranes fortement adhérentes qui envahissent les amygdales, les piliers du voile du palais et la luette en "doigt de gant". Cause daphonie, dobstruction respiratoire et de vives douleurs locales. Les souches porteuses du gène Tox produisent une toxine à lorigine de manifestations cardiaques, rénales et neurologiques (névrite diphtérique) susceptibles dentraîner la mort. Diagnostic par prélèvement immédiat à la périphérie de la fausse membrane et isolement du germe avec mise en évidence de la toxine.
Diphyllobothrium diphyllobothrium Genre de la famille des Diphyllobothriidae dont Diphyllobothrium latum (bothriocéphale) est lun des plus grands Cestodes. Le bothriocéphale compte jusquà 4 000 anneaux (synonyme proglottis). Scolex parcouru sur toute sa longueur par deux bothridies (fossettes, ventouses). Après contamination par la consommation de poissons mal cuits, provoque chez lHomme une infestation intestinale. Symptômes : douleurs abdominales, diarrhée, vomissements, déficience en cyanocobalamine, anémie mégaloblastique et occlusion intestinale. Diagnostic par recherche des œufs dans les selles.
Diplobacille diplobacille Bactérie en forme de bâtonnet qui forme un groupement par paire après division (exemple Moraxella parmi les Neisseriaceae).
Diplocoque diplocoque Bactérie en forme de coques associées par deux, se faisant face par une face plane (aspect en grains de café, par exemple gonocoque et méningocoque) ou ovalaires et associés par une extrémité (par exemple pneumocoque) ou sphériques (par exemple Staphylococcus aureus).
Diploïde diploide Qualifie une cellule qui contient un nombre pair de chromosomes, l’un hérité du père, l’autre de la mère.
Diplôme diplome Titre délivré par un corps enseignant, une société, pour sanctionner un niveau d’études, certifier une capacité du récipiendaire ou reconnaître la dignité de ce dernier.
Diplopie diplopie Perception, les yeux ouverts, de deux images dun objet unique. Elle peut être mono ou binoculaire. Son étiologie peut relever d’une cataracte débutante, d’une paralysie d’un nerf optique (VI, IV ou III), des suites d’un traumatisme crânien, d’une hypertension intracrânienne ou d’une tumeur cérébrale. Une diplopie intermittente peut survenir lors de l’atteinte auto-immune de la plaque motrice des muscles oculaires et palpébraux et peut constituer le signe précoce dune myasthénie. Cf Ptosis.
Dipolaire dipolaire Qualifie une distribution de charges électriques dont la somme est nulle mais dont les barycentres des charges positives et négatives ne sont pas confondus. Le produit de la distance entre les barycentres par la valeur absolue de leur charge définit le moment dipolaire de cette distribution de charges.
Dipôle dipole Ensemble de deux charges électriques, pouvant être fractionnaires, de signes opposés et de somme nulle.
Dipraglurant dipraglurant Modulateur allostérique inhibant spécifiquement le récepteur métabotrope du glutamate 5, mGluR5 (metabotropic glutamate receptor 5). Ces récepteurs mGlu5 se trouvent dans le cortex, le striatum ventral et des parties de l’hippocampe, de l’amygdale et du thalamus. Ils sont couplés aux protéines Gq et aux phospholipases C, ces dernières catalysant la formation du diacylglycérol et de l’inositol triphosphate.
Diprophylline diprophylline Dérivé synthétique de la théophylline.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 0486).
Dipropylacétique (acide) dipropylacetique Cf acide valproïque
Dipropyline dipropyline
Dipylidium dipylidium Genre de plathelminthe de la famille des Dilepididae (Cestodes) présentant des pores génitaux bilatéraux. Dipylidium caninum : parasite commun du chien et du chat, dont la puce est lhôte intermédiaire, pouvant exceptionnellement infecter lHomme, en particulier lenfant, après absorption accidentelle de puces infectées. Symptômes : infestation intestinale avec douleurs épigastriques, perte dappétit, indigestion, diarrhée, prurit anal.
Dipyridamole dipyridamole Dérivé guanidinique à deux noyaux pyrimidine accolés, antiagrégant plaquettaire et vasodilatateur coronarien à forte dose, inhibiteur de la recapture de l’adénosine et faible inhibiteur de phosphodiestérases.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1199).
Dipyrone dipyrone
Diquafosol diquafosol Le diquafosol tétrasodium agit comme agoniste du récepteur purinique P2Y à la surface de lœil conduisant à une sécrétion accrue deau, de lipides et de mucine.
Direction direction 1- Personne, groupe de personnes ou organe à la tête d’une entreprise ou d’un service ; 2- action de guider le fonctionnement ; 3- sens de la marche.
Directive directive Instruction générale donnée par une autorité reconnue et destinée à traiter un problème particulier.
Dirithromycine dirithromycine Antibiotique. Macrolide de seconde génération dérivé de lérythromycine, actif par voie orale.Inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 01/2008, 1313).
Dirofilaria dirofilaria Genre au sein duquel on trouve la filaire cardiaque du chien, du chat et de divers carnivores sauvages (Dirofilaria immitis). Infestation dans les pays tropicaux consécutive à la piqûre dun culicidé contaminé.
Diroximel (fumarate de) diroximel Précurseur pharmacologique du fumarate de monométhyle, neuroprotecteur anti-inflammatoire. Il a la même efficacité que le fumarate de diméthyle, autre précurseur, mais présente une meilleure tolérance (moins dirritation gastro-intestinale).
Disaccharide disaccharide
Dismutase dismutase Enzyme catalysant une réaction doxydoréduction au cours de laquelle un groupe fonctionnel ou un atome présent à un seul degré doxydation se retrouve, après la réaction, sous forme de deux degrés doxydation différents. Exemple : sous laction de la superoxyde dismutase, lanion superoxyde O.
Dismutation dismutation Désigne une réaction redox dans laquelle une espèce possédant un élément à un degré d’oxydation intermédiaire conduit à deux composés où le même élément se trouve respectivement à un degré d’oxydation supérieur et inférieur à l’initial.
Disoprofol disoprofol Cf propofol.
Disopyramide disopyramidebaseetphosphatede Dérivé de la pyridine apparenté aux anesthésiques locaux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1006 et 1005 (phosphate de)
Dispensation dispensation Acte pharmaceutique associant à la délivrance dun médicament ou dun dispositif médical, l’analyse pharmaceutique de l’ordonnance médicale, la préparation éventuelle des doses à administrer, la mise à disposition des informations et conseils nécessaires à un bon usage. (article R.4235-48 du Code de la santé publique).
Dispersion dispersion Action de séparer les éléments d’un ensemble, fait d’être dans cet état.
Dispersoïde dispersoide Qualifie un système constitué de deux phases mais semblant homogène, les grains étant invisibles à l’ultramicroscope et de taille inférieure au nanomètre. 
Dispositif dispositif 1- ensemble de pièces constituant un mécanisme, un instrument, une machine, un système ; 2- ensemble de mesures et/ou de moyens mis en œuvre en vue d’une intervention.
Disque disque Objet plat et circulaire, palet rond et pesant que les Anciens s’exerçaient à lancer.
Dissolution dissolution Action de mettre en solution un soluté dans un solvant. La dissolution est pratiquée pour la préparation de solutions; elle a lieu dans lorganisme lors de ladministration dune forme solide soluble (comprimés par voie orale par exemple). La vitesse de dissolution est une caractéristique pharmacologique importante du soluté.
Dissolvant dissolvant Qualifie ou désigne un produit qui a la propriété de dissoudre.
Distal distal Qui est le plus éloigné de son point de référence. Se dit dune partie d’un membre ou d’un objet (sonde, cathéter) la plus éloignée de sa base.
Distance distance Intervalle séparant deux points de l’espace.
Distillateur distillateur Appareil comprenant, au minimum, un évaporateur et un condenseur (réfrigérant) dans lequel la vapeur se condense. Dans lindustrie, il est fait appel à des distillateurs en continu tels que ceux dits à effets multiples ou à thermocompression.
Distillation distillation Opération de vaporisation dun produit liquide, pratiquée à la pression normale ou réduite dans un distillateur, sous laction de la chaleur, suivie dune condensation de la phase vapeur. La distillation est une méthode de séparation de phases (liquide devenant gazeux puis redevenant liquide). En pharmacie sont utilisées les distillations à la pression normale, sous pression réduite, avec entraînement à la vapeur deau, fractionnée et moléculaire.
Distomatose distomatose Parasitose due aux distomes ou douves, plathelminthes de la classe des trématodes à deux ventouses antérieures. Infestation passive, par voie alimentaire, de végétaux semi-aquatiques crus (exemple cresson) ou de poissons deau douce. La forme adulte localisée, selon les espèces, sur les épithéliums biliaire, intestinal ou pulmonaire de lhôte définitif est le stade responsable de la maladie. Les symptômes varient selon la localisation. Le diagnostic repose sur lexamen microscopique des selles ou des expectorations visant à mettre en évidence des œufs et sur le sérodiagnostic.
Distomère distomere Qualifie ou désigne l’énantiomère dont l’activité biologique principale est la moins forte, voire nulle ou différente, ou dont l’affinité relative de fixation à un récepteur biologique ou une enzyme est la plus faible, voire nulle.
Distributeur distributeur 1- personne, structure qui assurent la répartition de quelque chose ; 2- appareil automatique qui délivre des produits.
Distribution distribution Action de répartir, de classer, résultat de cette action.
Disulfirame disulfirame Dérivé soufré, inhibiteur de l’aldéhyde déshydrogénase qui convertit l’acétaldéhyde en acide acétique non dangereux. Lorsquil est associé à une consommation d’alcool, le disulfirame provoque un blocage du catabolisme de cet alcool au stade acétaldéhyde. Il sensuit des effets désagréables (dits « antabuse ») dus à l’accumulation de laldéhyde, notamment, une vasodilatation du visage (syndrome flush), des difficultés respiratoires, nausées, vomissements.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0603).
Disulfure disulfure Structure chimique formée par oxydation ménagée des fonctions thiol (-SH) de deux molécules de cystéine appartenant à des séquences peptidiques. Représentée par R-S-S-R, cette liaison covalente peut se réaliser, soit sans intervention enzymatique entre deux cystéines contiguës, soit sous l’action de la disulfide isomérase entre deux cystéines situées à distance sur une même chaîne peptidique ou sur deux chaînes.
Diterpène diterpene Nom générique pour des substances naturelles terpéniques en C, le géranyl-géranyldiphosphate. Souvent douées de propriétés biologiques marquées, on y compte des substances actives importantes en thérapeutique : ginkgolides, paclitaxel.
Dithranol dithranol Phénol à noyau anthracène utilisé principalement contre le psoriasis.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1007).
Diurétique diuretique Désigne ou qualifie une substance qui augmente la diurèse et notamment, lexcrétion du sodium. La plupart des diurétiques possèdent un noyau benzénique avec une fonction sulfamide non substituée sur l’azote et, en ortho de celle-ci, un atome ou un groupe électro-attracteur (exemples : Cl, CF). Les diurétiques sont utilisés comme antihypertenseurs, dans le traitement de linsuffisance cardiaque ou celui d’œdèmes de diverses origines.
Dixénique dixenique Se dit dun animal dont le microbiote digestif est réduit à deux souches de bactéries.
DLVO (théorie) dlvotheorie Décrit les forces s’exerçant entre deux surfaces chargées séparées par un liquide en prenant en compte les forces de répulsions électrostatiques de double-couche et les forces d’attraction de van der Waals
DM dm
DMDIV dmdiv
DMF (Drug master file) dmf Dossier déposé directement, pour des raisons de confidentialité, par le fabricant de matière première, sur une base volontaire, auprès de l’autorité d’enregistrement (FDA Food and Drug Administration) aux États-Unis ; un demandeur d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament contenant la substance active ou l’excipient décrit dans le DMF peut y faire référence. Aux États-Unis, le DMF peut comporter plusieurs parties concernant à la fois les matières premières, les produits intermédiaires, le produit fini, les sites, les procédés et le personnel de fabrication.
DMI dmi
DMLA dmla Cf dégénérescence maculaire liée à lâge.
DMLT dmlt
DMO dmo
DMOS dmos
DMP dmp
DMSO dmso
DNA dna
Dobésilate dobesilate Dérivé phénolique à action voisine de celle des facteurs vitaminiques P.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1183).
Dobutamine (chlorhydrate de) dobutaminechlorhydratede Catécholamine dérivée de la dopamine, substituée par une chaîne phénylbutyle secondaire sur l’azote, d’où des propriétés β-adrénergique de type β1 sélectif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1200).
Docarpamine docarpamine Cardiostimulant, prodrogue de la dopamine active par voie orale. Après conversion in vivo en dopamine, elle conduit à une vasodilatation rénale et un effet natridiurétique par activation des récepteurs rénaux DA1 à la dopamine et à un effet inotrope positif par activation des récepteurs cardiaques β1.
Docétaxel docetaxel Taxane hémisynthétique obtenu à partir du paclitaxel ou de la désacétylbaccatine III, elle-même extraite des feuilles (aiguilles) de diverses espèces d’ifs, parmi lesquels l’if européen, Taxus baccata L., Taxaceae. Substance antimitotique ; elle agit en promouvant l’assemblage des tubulines α et β en microtubules qu’elle stabilise en inhibant leur désassemblage (« poison fusorial »), conduisant à un blocage de la mitose et à la mort cellulaire.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 2593 et 2449 (trihydraté).
Dociparstat sodique dociparstatsodique Sel de sodium de la 2,3-di-O-désulfohéparine, obtenu à partir d’héparine non-fractionnée (HNF) de la muqueuse intestinale porcine. Ce composé, de masse moléculaire relative de lordre de 12 000 daltons (40 % compris entre 8 000 et 16 000), de degré de sulfatation d’environ 2,0 par unité disaccharidique, est dépourvu de toute activité anticoagulante significative.
Docosanol docosanol Alcool gras saturé linéaire en COH.
Docteur junior docteurjunior Statut accordé aux étudiants de troisième cycle des études de médecine ou de pharmacie ayant validé la phase 2 du diplôme d’études spécialisées (DES) de la spécialité suivie et obtenu le diplôme d’État de docteur en médecine ou en pharmacie.
Doctorat doctorat Haut grade auquel une personne se trouve promue, dans une université ou un établissement denseignement supérieur public habilité, après soutenance d’une thèse ou d’un ensemble de travaux. En France, par un Décret du 5 juillet 1984, le doctorat dUniversité qui correspond au « Doctor of Philosophy (Ph D) » est délivré sous le sceau de l’Université où il a été obtenu. Il est préparé dans le cadre d’une école doctorale, au sein d’un laboratoire habilité et après validation d’un master recherche.
Document document Renseignement écrit.
Docusate sodique docusatesodique Sulfonate agissant sur la tension superficielle.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1418).
Dodéclonium (bromure de) dodecloniumbromurede Sel d’ammonium quaternaire, de type savon cationique, à fonction éther de phénol chloré (X = Cl).
Döderlein (bacille de) doderleinbacillede Cf Lactobacillus.
Dofétilide dofetilide Antiarythmique. Le dofétilide est un dérivé bisarylsulfonamide appartenant à la classe III des agents antiarythmiques. Il se caractérise par linhibition sélective du seul canal potassique IKr, avec prolongation de la période réfractaire effective.
Doigtier doigtier Fourreau en latex ou matière plastique destiné à recouvrir un ou deux doigts afin de le protéger en cas de blessure, d’infection ou en vue d’un examen de toucher (rectal, vaginal…).
Dolasétron (mésilate de) dolasetronmesilatede Dérivé indolique de synthèse doué de propriétés antiémétiques, antagoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine 5-HT situés sur les voies afférentes du vague, ce qui déclenche le réflexe du vomissement.
Dolastatine dolastatine Nom désignant un groupe d’une trentaine d’oligopeptides linéaires ou cycliques, les dolastatines, notamment la dolastatine 10 et la dolastatine 15, isolées à l’origine dans l’océan Indien à partir d’un nudibranche (mollusque marin), le « lièvre de mer », Dolabella Auricularia Lightfoot, Aplysiidae. Puissants agents antimitotiques, ils agissent en s’opposant à l’assemblage des tubulines α et β en microtubules et en induisant un désassemblage des microtubules préformés. Toxicité élevée empêchant leur emploi direct en thérapeutique anticancéreuse.
Dolutégravir dolutegravir Inhibiteur de lintégrase du VIH, le dolutégravir est actif sur certaines souches résistantes au raltégravir, le premier inhibiteur dintégrase découvert.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Doluxétine doluxetine Inhibiteur à la fois de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Elle inhibe faiblement la recapture de la dopamine et na pas daffinité significative pour les récepteurs histaminiques, dopaminergiques, cholinergiques et adrénergiques. La duloxétine augmente, de façon dose-dépendante, les concentrations extracellulaires de sérotonine et de noradrénaline dans différentes zones du cerveau chez lanimal.
Domaine domaine Propriété, espace, région d’une étendue quelconque. Ensemble de ce qui constitue lobjet dune science, par exemple le domaine des sciences biologiques.
Dominance dominance Caractère de ce qui a la prépondérance.
Domiphène (bromure de) domiphenebromurede Sel dammonium quaternaire à fonction éther de phénol non chloré, différence avec le bromure de dodéclonium.
Domisme domisme Ensemble des actions de nature préventive et curative portant sur la conception, la construction, l’aménagement et le fonctionnement de l’habitation, qui sont propres à assurer un habitat salubre. L’hygiène de l’habitation porte en particulier sur la lutte contre l’humidité, sur l’aération, l’éclairement, l’isolation thermique et phonique, les servitudes sanitaires (eau potable, eaux résiduaires, déchets ménagers et autres).
Dompéridone domperidone Antagoniste de la dopamine, répondant à la formule générale des neuroleptiques mais sans action centrale (pas de franchissement de la barrière hémato-encéphalique). Agit au niveau bulbaire et par son activité anti-reflux du contenu gastrique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2011, 1009 et 01/2008, 1008 (maléate de)
Don don Toute libéralité à titre gratuit. Dans le domaine de la santé, le don, qui est toujours sans contrepartie, peut porter sur le sang, le lait, un organe, le sperme, des cellules. Il peut sagir aussi dun don post mortem du corps « à la science ».
Donépézil (chlorhydrate de) donepezilchlorhydratede Inhibiteur non-compétitif et réversible de lacétylcholinestérase.
Donislecel donislecel Thérapie cellulaire allogénique, qui est une suspension cellulaire d’îlots pancréatiques (îlots de Langerhans provenant d’un pancréas donneur unique), dans un milieu tamponné de greffe contenant du chlorure de sodium, du dextrose, des minéraux, des acides aminés, des vitamines et d’autres composés complétés par de l’acide 4 2-[4-(2-hydroxyéthyl)-1-pipérazinyl]éthanesulfonique (HEPES, 10 mM) et de l’albumine sérique humaine (0,5 % de concentration finale).Voir : Thérapie (cellulaire) ; Langerhans (îlot) : Pancréas ; Diabète (sucré de type 1).
Donnan (équilibre de) donnanequilibrede Équilibre qui s’établit par diffusion dions à travers une membrane hémiperméable (par exemple les électrolytes du sang à travers la membrane des capillaires). Il se produit lorsqu’une solution, contenant un sel (par exemple NaCl) constitué par deux ions diffusibles à travers une membrane, est séparée par cette membrane d’une autre solution contenant les mêmes ions et aussi un autre ion non diffusible tel qu’un polyélectrolyte, une protéine chargée. Il s’avère que le sel (NaCl) se distribue d’une manière inégale dans les deux compartiments. En s’opposant partiellement à la diffusion, la membrane permet l’établissement d’une différence de potentiel, dit potentiel de Donnan.
Donnan (potentiel de) donnanpotentielde Différence de potentiel résultant d’une différence de concentration de particules chargées de part et d’autre dune membrane hémiperméable.
Donnée donnee Information donnée, connue, dans l’énoncé d’un problème. Élément qui sert de base à un raisonnement, de point de départ pour une recherche.
Données (protection des) donneesprotectiondes
Donneur donneur Qui aime donner, faire un présent, un don.
Dopa dopa Cf lévodopa.
Dopage dopage Au sens pharmacologique du terme, administration dun produit destiné à améliorer les performances physiques et intellectuelles, en intervenant sur les capacités mécaniques et fonctionnelles musculaires, les possibilités de transport d’oxygène par la circulation sanguine, la nociception et les fonctions cérébrales. Utilisé, en particulier, lors de compétitions sportives, chez l’homme et l’animal, ou pour améliorer les capacités intellectuelles dans diverses activités professionnelles, prohibé dans tous les cas.
Dopamine dopamine Catécholamine, précurseur de la noradrénaline, mais s’en différencie par labsence de fonction alcool secondaire. Médiateur dans le système nerveux central, présent dans la rétine, l’hypothalamus et les voies nigro-striatales, mésolimbiques et mésocorticales, reconnu par des récepteurs couplés aux protéines Gs, types DInscrite sur la liste complémentaire des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0664 (chlorhydrate de).
Dopaminergie dopaminergie Ensemble des phénomènes et mécanismes mettant en jeu la dopamine.
Dopaminergique dopaminergique Qui fait intervenir la dopamine.
Dopant dopant Produit généralement stimulant utilisé pour le dopage, particulièrement employé de façon illicite dans le sport. Le dopant intervient sur les capacités mécaniques et fonctionnelles musculaires, les possibilités de transport d’oxygène par la circulation sanguine, et les fonctions cérébrales comme la nociception, la motivation, la sensation de fatigue.
Dopexamine (chlorhydrate de) dopexaminechlorhydratede Catécholamine dérivée de la dopamine, substituée par une longue chaine sur l’azote. Agoniste des récepteurs β2-adrénergiques et des récepteurs DA1 et DA2 de la dopamine, inhibe le recaptage préjonctionnel de la noradrénaline, inotrope positive.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1748).
Doppler doppler
Doramectine doramectine
Doravirine doravirine Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH‑1.
Doripénème doripeneme Agent antibactérien de synthèse de la classe des carbapénèmes. Exerce son activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi bactérienne. Lintroduction dun groupe méthyle en 1β sur le noyau carbapénème améliore la stabilité métabolique vis-à-vis de la déhydropeptidase-1 rénale et augmente lactivité antibactérienne.
Dornase alfa dornasealfa Désoxyribonucléase I recombinante humaine qui réduit la viscoélasticité de la sécrétion bronchique, en clivant l’ADN extracellulaire lorsque ce dernier est produit massivement au cours de la dégradation de polynucléaires neutrophiles. Cf nucléase.
Dorzolamide (chlorhydrate de) dorzolamidechlorhydratede sulfamide non substitué à noyau thiophène, anti-glaucomateux. Le dorzolamide est un inhibiteur puissant de lanhydrase carbonique capable, par administration topique, dabaisser la tension intraoculaire par diminution de la sécrétion d’humeur aqueuse.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008; 2359).
Dosage dosage Terme de l’analyse quantitative. Désigne la détermination d’un soluté dans une solution ou la quantité d’un composant présente dans un échantillon ou une unité de prise de médicament. Prend de plus en plus le sens d’une détermination titrimétrique
Dose dose Au sens strict, quantité unitaire dune substance, dun médicament, dun rayonnement, administrée ou absorbée. Signification élargie par adjonction dun adjectif qualificatif.
Dosimétrie dosimetrie Détermination, par évaluation ou par mesure, de la dose de rayonnement absorbée par une substance, un organisme, un individu, un groupe dindividus.
Dosmalfate dosmalfate Antiulcéreux. Le dosmalfate est un dérivé de la diosmine estérifiée par sept résidus dhydrogénosulfate daluminium. Plusieurs mécanismes daction sont évoqués pour cet agent cytoprotecteur avec pour partie un rôle des prostaglandines endogènes.
DOSS doss
Dossier dossier Ensemble de documents ou fichiers sur un même sujet, leur contenant physique ou numérique.
Dostarlimab dostarlimab Anticorps monoclonal humanisé, de type IG1‑κ, dirigé contre le récepteur de mort cellulaire programmée de type 1, PD-1 (programmed death-1). En inhibant l’activité des récepteurs PD-1 présents à la surface des lymphocytes T , le dostarlimab restaure leur activité immunitaire en bloquant la liaison PD-1 / récepteur PD-L1 des cellules tumorales. 
Dosulépine (chlorhydrate de) dosulepinechlorhydratede Antidépresseur tricyclique de type imipraminique à noyau dibenzothiépine, thymo-analeptique central. Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1314).
Double aveugle doubleaveugle
Double couche doublecouche Cf Stern (couche de).
Double faisceau doublefaisceau Montage optique caractérisant les spectrophotomètres mesurant simultanément ou en alternance rapide les intensités lumineuses I et I/I) de la solution.
Double insu doubleinsu
Double placebo doubleplacebo
Double réfraction doublerefraction
Douce-amère douceamere Cf morelle.
Douleur douleur Perception sensorielle ou émotionnelle désagréable, chronique ou aiguë, dintensité variable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. Un influx nerveux émis au niveau d’un nocicepteur se propage par les fibres nerveuses périphériques jusqu’au cerveau où il est transformé en un message conscient qui provoque une sensation de souffrance.
Douve douve Nom générique des trématodes responsables de distomatoses, parasitoses qui mettent en jeu des hôtes intermédiaires (certains mollusques). La contamination se fait toujours par voie orale (végétaux semi-aquatiques crus tel le cresson, poissons d’eau douce, crustacés ,selon les espèces). La localisation des formes adultes se fait au contact des épithéliums biliaire, intestinal ou pulmonaire de lhôte définitif. Les douves à localisation hépatobiliaire sont principalement la Grande Douve du foie (Fasciola hepatica), la Douve géante (Fasciola gigantica), la Douve de Chine (Clonorchis sinensis), la Douve du Viverrin (Opisthorchis viverrini) et la Douve des Félidés (Opistorchis felineus). La symptomatologie, essentiellement digestive pour les Douves hépatobiliaires et intestinales, est similaire à une tuberculose pulmonaire pour les Douves pulmonaires.
Dovitinib dovitinib Composé benzimidazole – quinolinone, administrable par voie orale sous forme de lactate, doué de propriétés antinéoplasiques. Il se lie, de façon très forte, au récepteur du facteur de croissance fibroblastique de type 3 (FGFR3, fibroblast growth factor receptor 3) et, de ce fait, il inhibe la phosphorylation (fonction de la tyrosine kinase), ce qui conduit à linhibition de la croissance tumorale et provoque la mort cellulaire.
Doxapram (chlorhydrate de) doxapramchlorhydratede Dérivé de la pyrrolidone et de la morpholine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1201).
Doxazosine doxazosine Dérivé de la quinazoline, doué dun effet vasodilatateur par inhibition sélective et compétitive des récepteurs alpha-1 post-synaptiques.
Doxépine (chlorhydrate de) doxepinechlorhydratede Antidépresseur tricyclique à noyau dibenzoxépine. Formule identique à celle de la dosulépine, O remplaçant S.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2009, 1096).
Doxercalciférol doxercalciferol Provitamine D, analogue synthétique de la vitamine D2. Inactif par lui-même, il doit être métabolisé par le foie en 1,24-dihydroxyvitamine D2 qui est la forme active.
Doxorubicine doxorubicine Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique de la classe des anthracyclines. Se distinguant de la daunorubicine par une hydroxylation en C-14, elle est produite soit par fermentation de souches de Streptomyces peucetius var. caesius (souches mutées exprimant l’enzyme d’hydroxylation), soit par hémisynthèse à partir de la daunorubicine. Substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II ; toxicité élevée, notamment cardiaque et hématologique. Cf anthracycline.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0714 (chlorhydrate de).
Doxycycline doxycycline Antibiotique antibactérien hémisynthétique de la classe des cyclines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0272 (hyclate de) et 0820 corrigés 10.0 (monohydratée).
Doxylamine (hydrogénosuccinate de) doxylaminenitratede Antihistaminique H1 à noyau pyridine, dérivé de l’amino-éthanol. Antiallergique, il possède également des propriétés atropiniques qui expliquent certains effets secondaires.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 1589).
Doyen doyen Le plus ancien suivant lâge ou suivant lordre de réception dans un corps, dans une compagnie. Au sein des universités, jusqu’en 1968, administrateur élu dune Faculté, depuis 1968, directeur élu d’une Unité denseignement et de Recherche (U.E.R.), puis d’une Unité de Formation et de Recherche (U.F.R.).
DP dp
DPC dpc
DPD dpd
DPYD dpyd
Dracunculose dracunculose Filariose cutanéodermique provoquée par la Filaire de Médine (Dracunculus medinensis ou ver de Guinée), transmise par lingestion dun petit crustacé d’eau douce présent dans les collections d’eau et les puits, le Cyclops. Touche les zones rurales des régions chaudes et sèches d’Afrique et d’Asie autour des points d’eau.
Dragéification drageification Méthode d’enrobage la plus ancienne (de moins en moins utilisée) qui consiste à revêtir un comprimé d’une couche épaisse de sucre.
Drain drain Dispositif médical (tube, mèche, lame souple ou rigide en matière plastique, caoutchouc, métal…) introduit par effraction et destiné à évacuer d’une cavité les produits liquides sécrétés, source d’infection possible. Il agit soit passivement par gravité ou capillarité soit par aspiration.
Drainage drainage Opération destinée à favoriser lévacuation de liquide (eau des sols trop humides,drainage dune plaie...).
Drapage drapage Ensemble d’accessoires généralement en non-tissé destinés à protéger tout ou partie du corps.
Drastique drastique Qualifie un médicament agissant de manière énergique, par exemple un purgatif.
Drépanocyte drepanocyte Hématie déformée en faucille ou en fuseau, spécifique d’une anémie hémolytique héréditaire et familiale, la drépanocytose.
Drépanocytose drepanocytose Anémie hémolytique héréditaire, de transmission autosomique récessive, affectant surtout les sujets de race noire, due à lexistence chez ceux-ci dune hémoglobine anormale, dite HbS (acide glutamique remplacé par la valine en position 6 sur la chaîne β), mise en évidence par électrophorèse ou HPLC, avec absence concomitante dhémoglobine A dans la forme homozygote. Souvent mortelle dès la petite enfance.
Drogue drogue Nom générique donné à des matières premières et à divers produits principalement utilisés en pharmacie. Terme prêtant à confusion car recouvre des significations différentes.3- Par anglicisme (anglais drug, mot polysémique), toute substance à vocation médicamenteuse ou tout médicament dont l’administration provoque un effet pharmacologique ou thérapeutique (par exemple « drogue anticancéreuse »). L’utilisation du mot « drogue » dans ce sens, malheureusement trop répandue actuellement, doit être bannie au profit, suivant le cas, de « substance active » ou de « médicament ».
Droit droit Ensemble des règles qui gouvernent les relations entre les membres d’une même société.
Droite droite Ligne symbolisée par un fil tendu.
Droloxifène droloxifene Analogue du tamoxifène, antiœstrogène de la famille des modulateurs sélectifs des récepteurs des œstrogènes (SERM, Selective estrogen receptor modulators). Cf tamoxifène.
Dromotrope dromotrope Qualifie, en électrophysiologie cardiaque, l’effet d’une substance sur la vitesse de conduction du potentiel d’action au niveau du nœud auriculo-ventriculaire.
Dronabinol dronabinol Cf cannabis, tétrahydrocannabinol.
Dronédarone dronedarone Antiarythmique, dérivé de lamiodarone par suppression des atomes diode responsables deffets sur la thyroïde et par addition du groupe sulfonamide réduisant la demi-vie et laccumulation dans les tissus (diminution de la lipophilie). Inhibiteur multicanal qui inhibe les courants potassiques en prolongeant le potentiel daction cardiaque et les périodes réfractaires (classe III), les courants sodiques (classe Ib) et les courants calciques (classe IV). Est également un antagoniste adrénergique non compétitif (classe II).
Dropéridol droperidol Neuroleptique à fonction urée cyclisée, du groupe des butyrophénones, à action brève et intense. Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2011, 1010).
Dropropizine dropropizine Antitussif dérivé de la pipérazine, non opiacé, non antihistaminique.
Droséra drosera Nom générique désignant de petites herbacées des marais tourbeux, appartenant au genre Drosera, Droseraceae. Utilisation pharmaceutique autrefois de plusieurs espèces indigènes dont D. rotundifolia L., D. intermedia Hayne, D. anglica Huds. (synonyme D. longifolia L.), actuellement remplacées par des espèces africaines et malgaches. Propriétés antispasmodiques et antibactériennes dues à des naphtoquinones (plumbagone, 7-méthyljuglone…).
Drospirénone drospirenone Contraceptif, analogue de la spironolactone (antagoniste de laldostérone) présentant un profil de liaison aux récepteurs stéroïdes très voisin de celui de la progestérone. Dénuée d’activité estrogénique, glucocorticoïde et antiglucocorticoïde, elle possède à dose thérapeutique des propriétés anti-androgéniques et une légère activité anti-minéralocorticoïde.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2404).
Drostanolone drostanolone Stéroïde anabolisant.
Drotrécogine alpha drotrecoginealpha Inhibiteur de la coagulation par réduction de la formation de thrombine en inactivant les facteurs Va et VIIIa. Antithrombotique produit par génie génétique.
Droxidopa droxidopa Acide aminé synthétique, précurseur pharmacologique (prodrogue) des neurotransmetteurs, noradrénaline, adrénaline. Contrairement à ces derniers, la droxidopa est capable de franchir la barrière hémato-encéphalique.
Drug design drugdesign Expression anglaise désignant une voie de recherche pharmacologique partant d’une modélisation de la structure moléculaire et spatiale d’une cible (exemple récepteur, site enzymatique) pour construire ou modifier la structure d’une molécule afin d’obtenir une activité biologique nouvelle ou améliorer ses capacités précédentes.
DSC dsc
D série dserie En stéréochimie, ensemble des molécules chirales dont le premier atome de carbone asymétrique situé à la base de la représentation de Fischer a la même configuration que le glycéraldéhyde dextrogyre, ou une configuration analogue. Chez un ose, se traduit par un OH à droite sur la représentation de ce carbone. Chez un amino-acide, se traduit par un NH à droite. Appartenir à la série D ne préjuge en rien de l’activité de la molécule sur la lumière polarisée.
DT dt Abréviation de diphtérie – tétanos pour désigner le vaccin combiné associant les anatoxines diphtérique et tétanique.
Dtcoq dtcoq Abréviation de diphtérie – tétanos – coqueluche pour désigner le vaccin combiné associant les anatoxines diphtérique et tétanique et des antigènes coquelucheux.
Dualisme dualisme Rapport entre le corps et l’esprit discuté dès l’antiquité par les philosophes grecs puis repris au fil du temps. Actuellement, la tendance va dans le sens d’une vision unitaire bien que le dualisme ait été défendu au cours du XX siècle par des neurophysiologistes comme Sherrington et Eccles.
Duboisia duboisia Nom désignant plusieurs espèces de Solanaceae appartenant au genre Duboisia, dont D. leichhardtii F. Muell. et D. myoporoides R.Br., ainsi que des hybrides, cultivés en Australie pour leurs feuilles riches en alcaloïdes tropaniques (atropine, hyoscyamine et scopolamine, en proportions variables selon l’espèce et l’époque de la récolte) ; utilisation pour l’extraction industrielle de ces alcaloïdes.
Duchenne (maladie de) duchennemaladiede
Duitage duitage Nombre de fils de trame par cm de tissu. Utilisé pour la gaze, les compresses, les bas de contention.
Dulaglutide dulaglutide Médicament de la classe des incrétinomimétiques, agoniste du récepteur du peptide-1 ressemblant au glucagon (GLP1R, glucagon-like peptide 1 receptor). Cet agoniste, résistant à la dipeptidyl-peptidase (DDP-4), enzyme de dégradation du GLP-1, stimule la sécrétion glucose-dépendante dinsuline, inhibe la sécrétion de glucagon, ralentit la vidange gastrique et a un effet anorexigène central.
Duloxétine (chlorhydrate de) duloxetine Antidépresseur. Inhibe simultanément la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Appartient à la classe des IRSNA.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2594).
Duodénum duodenum Segment initial et fixe de l’intestin grêle qui fait suite au pylore de l’estomac et est suivi par le jéjunum. Reçoit le canal cholédoque et les canaux du pancréas.
Dupilumab dupilumab Anticorps monoclonal recombinant totalement humanisé se fixant sur la sous-unité alpha commune aux récepteurs de l’interleukine 4 (IL4) et de l’interleukine 13 (IL13). Ces deux interleukines sont impliquées dans l’inflammation causée par les cellules T auxiliaires de type 2, responsables des symptômes représentatifs de la dermatite atopique, de l’asthme, de la sinusite chronique.
Duplication duplication Mettre en double.
Dupuytren (maladie de) dupuytren Fibrose rétractile de l’aponévrose palmaire, membrane située entre la peau et les tendons fléchisseurs de la main. Cet épaississement de la couche fibreuse, au niveau de la face palmaire des doigts et de la main, entraîne progressivement une rétraction et une flexion irréductible de certains doigts.
Durabilité durabilite Qualité de ce qui est destiné à se maintenir en l’état, à se maintenir plus ou moins longtemps.
Durée duree Espace de temps pendant lequel persiste une chose, a lieu un événement, une action...
Dureté durete Qualité de ce qui ne laisse ni entamer ni pénétrer facilement..
Durlobactam durlobactam Antibiotique de synthèse, de type diazacyclooctane, qui est un nouveau membre de la classe des inhibiteurs de β-lactamases, possédant un large spectre d’action notamment sur les β-lactamases que sont les sérine-protéases A, C et D, de la classification d’Ambler. Son mécanisme d’action est basé sur la liaison chimique (par carbamylation), qui se forme entre l’urée cyclique du durlobactam et la sérine présente dans le site actif de la β-lactamase. Cependant, cette réaction de carbamylation est réversible du fait de l’amine sulfatée qui permet la cyclisation de l’urée du durlobactam, conduisant à la dissociation du carbamate.  Voir : Antibiotique ; Inhibiteur ; Bêta-lactamase ; Carbamate ; Sulbactam sodique ; Nosocomial ; Acinetobacter.
Durvalumab durvalumab Anticorps monoclonal humain dirigé contre le ligand 1 de récepteur de mort programmée, PD-L1 (Programmed death- ligand 1) impliqué dans le point de contrôle immunitaire PD-1 - PD-L1. La protéine PD-1 (Programmed death-1) est exprimée à la surface de lymphocytes T et la protéine PD-L1 à la surface de certaines cellules tumorales. Lorsque ces deux protéines interagissent entre elles, elles forment un « bouclier » biochimique pour empêcher la destruction des cellules tumorales par le système immunitaire. En inhibant l’interaction de PD-L1 avec son récepteur PD-1, le durvalumab est capable de restaurer l’activité des lymphocytes T cytotoxiques envers les cellules tumorales, via le mécanisme de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps, ADCC (Antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity).
Dutastéride dutasteride Inhibiteur de 5α-réductase, il bloque la transformation périphérique de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 2641).
Dutéplase duteplase Anticoagulant. Protéine recombinante à activité thrombolytique agissant par conversion du plasminogène (proenzyme) en plasmine et permettant ainsi la fibrinolyse.
Duvélisib duvelisib Composé inhibiteur des 2 isoformes des phosphoinositides-3 kinases, PI3Kδ et PI3Kγ, impliquées dans différentes voies dactivation et de régulation du cycle et du métabolisme cellulaires, par exemple la voie PI3K/AKT/mTOR. Linhibition de PI3Kδ et PI3Kγ par le duvésilib bloque lactivation des signaux doù une diminution de la prolifération cellulaire, notamment dans les hémopathies malignes et les maladies inflammatoires et auto-immunes. (Cf voie des phosphoinositides).
Dydrogestérone dydrogesterone Rétrostéroïde proche de la progestérone.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 2357).
Dynamisation dynamisation Concept et procédé proposés par S. Hahnemann (1755 – 1843, médecin allemand) à la base de la thérapeutique homéopathique. Selon ce dernier, ce nest pas la dose finale qui produirait leffet, mais la présence de la substance et sa présentation (la dilution en étant lélément principal).
Dynéine dyneine Complexe protéique d’environ 2 MDa comportant 2 chaînes lourdes, 7 ou 8 chaînes intermédiaires et plusieurs chaînes légères. Assurent le déplacement de vésicules et d’organites le long des microtubules et se dirigeant vers leur extrémité «-». Est également responsable du glissement des cils et des flagelles dans les axonèmes.
Dynode dynode Élément se trouvant en plusieurs exemplaires dans certains tubes photomultiplicateurs. Une dynode est formée d’une plaque d’un métal capable après l’impact d’un électron d’en émettre plusieurs autres.
Dynorphine dynorphine Neuropeptide opioïde endogène formée au niveau présynaptique par clivage enzymatique d’un précurseur, reconnue principalement par les récepteurs opioïdes κ. Rôles multiples dans la physiologie de la douleur, le stress et l’humeur, les régulations thermiques, circadiennes et alimentaires
Dysautonomie dysautonomie Syndrome marqué par l’expression de divers symptômes, avec une intensité variable selon les sujets, dû à une dérégulation de lactivité des composantes, sympathique et parasympathique, du système nerveux autonome.Le symptôme le plus courant est une hypotension orthostatique. Il peut se produire aussi des troubles du rythme cardiaque, de la thermorégulation et du péristaltisme intestinal dont les expressions les plus sévères pourront nécessiter un traitement symptomatique.
Dysbiose intestinale dysbiose Modification du microbiote intestinal aboutissant à un déséquilibre des espèces qui le composent. Elle est caractérisée par une diminution plus ou moins importante de la biodiversité microbienne, responsable de lapparition de pathologies intestinales et / ou extra-intestinales.
Dyschromatopsie dyschromatopsie
Dysenterie dysenterie Maladie inflammatoire du côlon caractérisée par des exonérations de selles afécales, parfois mêlées de sang et par des douleurs abdominales. Elle est causée soit par des entérobactéries (dysenterie bacillaire) provoquant une toxi-infection contagieuse endémo-épidémique soit par une parasitose (dysenterie amibienne par Entamoeba histolytica).
Dysésthésie dysesthesie Modification du seuil de perception de la sensibilité. Il peut être augmenté ou diminué.
Dysgueusie dysgueusie Altération, anomalie du goût. Exemple : effet indésirable de lhydroxychloroquine, consommation dartichaut qui conduit à trouver un goût sucré à leau, miraculine qui fait paraître sucré un goût acide.
Dyshématopoïèse dyshematopoiese Trouble dans la production de cellules sanguines. Son étiologie peut être congénitale ou acquise.
Dyshidrose dyshidrose Variété deczéma avec éruption vésiculeuse et douloureuse, siégeant aux mains et aux pieds, sur les paumes, les plantes et les faces latérales des doigts et des orteils, évoluant par poussées. Lésions sans tendance au suintement, très prurigineuses, non érythémateuses et évoluant en desquamation.
Dysidrose dysidrose
Dyskinésie dyskinesie Pathologie motrice handicapante touchant surtout les membres et caractérisée par l’expression involontaire, phasique et anarchique de mouvements, ne correspondant pas au répertoire normal (incoordination, spasmes, tics, mouvements choréiques ou athétosiques, tremblements). Est la conséquence d’un dysfonctionnement au niveau des ganglions de la base. Peut également être une complication tardive des traitements par des neuroleptiques ou par les antiparkinsoniens dopaminergiques.
Dyslexie dyslexie Perturbation de la capacité d’apprentissage de la lecture et de compréhension du texte lu, pouvant entraîner des difficultés décriture, chez des sujets sans déficit sensoriel ou moteur et dun niveau intellectuel normal.
Dyslipidose dyslipidose
Dyslipoïdose dyslipoidose Ensemble de maladies génétiques transmises sur le mode autosomique récessif caractérisées par laccumulation de sphingolipides ou de cérébrosides dans le système réticulo-endothélial de certains organes et notamment dans la rate.
Dysménorrhée dysmenorrhee Cycle menstruel irrégulier avec menstruations douloureuses.
Dysmyélopoïèse dysmyelopoiese Groupe de syndromes hétérogènes caractérisés par une ou plusieurs cytopénies diversement associées, les cellules présentant des anomalies morphologiques. C’est ainsi que l’on parle selon les cas de dysérythropoïèse, de dysgranulopoïèse ou de dysthrombopoïèse. L’évolution se fait soit vers un tableau d’insuffisance médullaire, soit vers l’émergence d’un clone de cellules plus immatures, signant un tableau de leucémie aiguë. Primitive dans 90 % des cas (elle se rencontre alors surtout chez les sujets âgés), elle peut être aussi acquise (chimiothérapie, irradiation).
Dyspepsie dyspepsie Trouble digestif fonctionnel, notamment gastrique, sans rapport direct avec une altération organique de lestomac.
Dysphagie dysphagie Difficulté à avaler, d’origine fonctionnelle (trouble moteur de l’œsophage) ou organique (sténoses, obstructions). A distinguer des troubles de la déglutition.
Dysphasie dysphasie Difficulté à coordonner et à structurer son langage.
Dysphonie dysphonie Trouble de la phonation dû à un dysfonctionnement des effecteurs orolaryngés.
Dysplasie dysplasie Trouble du développement d’un tissu ou dorgane, survenant avant ou après la naissance. La dysplasie est à lorigine de malformations, déformations, voire monstruosités, compatibles ou non avec lexistence. Il existe un grand nombre de qualificatifs précisant leur siège et leur nature.
Dyspnée dyspnee Respiration difficile ou pénible par posture ou par pathologie pulmonaire ou cardiaque.
Dystasie dystasie Difficulté à se tenir debout.
Dystaxie dystaxie Difficulté à contrôler ses mouvements volontaires.
Dystrophie dystrophie Affection résultant de troubles nutritionnels dune cellule, dun organe, dun système organique, se traduisant généralement par une altération morphologique de lélément atteint. Exemples : dystrophies myotonique, œdémateuse, osseuse, musculaire.
Dystrophine dystrophine Famille de protéines intracellulaires codées par le gène DMD (Duchenne muscular dystrophy gene), le plus grand gène humain séquencé. La forme la plus longue, la M-dystrophine, est associée à la membrane plasmique des muscles striés squelettiques et cardiaques et interagit avec le cytosquelette. Son rôle est de maintenir l’intégrité de la fibre musculaire et d’assurer sans rupture les phases de contraction-relaxation.
Dysurie dysurie Miction douloureuse ou difficile.
E2 e Réaction d’élimination dont la loi de vitesse est d’ordre 2. Se produit en une seule étape qui passe par un état de transition à cinq centres. La stéréochimie est anti. Exemple : déshydrohalogénation d’un halogénure d’alkyle, en milieu alcalin fort.
Eau eau HO, solvant dipolaire dont les molécules ont une forte tendance à s’associer par des liaisons hydrogène. A l’état de glace, sa structure est celle de tétraèdres liés les uns aux autres par des liaisons hydrogène. A l’état liquide, la structure est moins nettement connue. Certains pensent que la fusion de la glace se traduit par une simple distorsion des liaisons hydrogène. D’autres estiment qu’une partie seulement des molécules est libérée de toute liaison. Dans le premier cas, le modèle qui semble le plus acceptable est un réseau dans lequel chaque molécule d’eau est encore liée à ses quatre voisines mais dans lequel les liaisons intermoléculaires sont plus ou moins courbes ou plus ou moins étirées. Dans le second cas, plusieurs modèles sont proposées mais le plus souvent admis est celui d’un « réseau tremblottant » (flickering cluster) de molécules d’eau dispersées dans un liquide composé de molécules d’eau libres (voir figure). Le mérite de cette dernière structure est de fournir une explication possible à la dissolution dans l’eau de substances faites de molécules non polaires ou pourvues de portions non polaires. Tout porte à croire que de telles molécules vont se localiser là où elles ont le moins de chance de perturber les liaisons hydrogène de l’eau c’est-à-dire là où il y a des espaces ouverts dans les régions riches en glace. Cf hydrophobicité.
Eau de laurier cerise eaudelauriercerise
Ébastine ebastine Antihistaminique dépourvu d’effets anticholinergiques. L’ébastine et son métabolite actif, la carébastine, sont des antihistaminiques sélectifs agissant sur les récepteurs H1 périphériques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2015).
Éberconazole eberconazole Antifongique. Léberconazole (dérivé racémique) appartient à la famille des antifongiques azolés et présente un mécanisme daction commun à cette famille par inhibition de la lanostérol 14α-déméthylase fongique.
Eberth (bacille d') eberthbacciled
EBMD ebmd
Ebolavirus ebolavirus Virus à ARN monocaténaire de la famille des Filoviridae, à capside hélicoïdale (80 nm de diamètre) couverte dune enveloppe portant des spicules. Il a été isolé pour la première fois en 1976 au cours dépidémies de fièvre hémorragique déclarées simultanément au Zaïre et au Soudan. Transmission par contact étroit et prolongé avec un malade en phase aiguë mais également par du matériel dinjection souillé. Il circule en permanence en Afrique tropicale et équatoriale, touchant surtout les habitants des zones forestières. Quatre espèces ont été identifiées : Zaire ebolavirus, Reston ebolavirus, Sudan ebolavirus et Tai Forest ebolavirus. Comme le virus Marburg, autre virus de la même famille, il provoque des fièvres hémorragiques sévères avec un taux de létalité de 25 % à 90 %, la mort survenant dans un état de choc, 6 à 9 jours après le début des signes cliniques. Pas de protection croisée entre les virus Ebola et le virus Marburg.
Ébrotidine ebrotidine Antiulcéreux. Lébrotidine est un antagoniste des récepteurs histaminiques H conduisant à une activité antisécrétoire.
Ébullioscopie ebullioscopie Méthode utilisant l’augmentation de la température d’ébullition d’une solution (θ) par rapport à celle du solvant pur (θ est la constante cryoscopique du solvant, c la concentration en g/L du soluté et M sa masse molaire.
Ébullition ebullition Phénomène accompagnant le passage de l’état liquide à l’état gazeux lorsque la vaporisation a lieu non seulement à la surface, mais au sein même du liquide sous une pression constante p.
Éburnamonine eburnamonine Cf vinburnine.
Éburnation eburnation Zone de surdensification pathologique d’un tissu osseux ou cartilagineux par des sels de phosphates de calcium, lui donnant laspect et la consistance de l’ivoire. Se traduit, à la radiographie, par une zone osseuse anormalement contrastée); elle est visible dans certaines tumeurs osseuses, au cours d’infections (ostéites, ostéomyélite), dans les suites de fractures ou dans la maladie osseuse de Paget.
EBV ebv
ECA eca
Écaille ecaille Lame en forme d’écaille de poisson enveloppant certains organes végétaux (macrosporophylles) devenant ligneux : écailles ligneuses de la pomme de pin); petite lame mince et coriace constituée d’une feuille modifiée (rhizomes, bulbes, bourgeons, par exemple écaille bicarénée située à la base des rameaux de bambous; bulbe d’oignon à feuilles externes écailleuses.
Écallantide ecallantide Protéine recombinante de 60 aminoacides, inhibitrice de la kallicréine. La kallicréine plasmatique intervient dans la libération de la bradykinine qui joue un rôle déterminant dans la constitution de l’œdème. Une glycoprotéine endogène, le C1-inhibiteur (C1-1NH), s’oppose à la libération de la bradykinine. L’angio-œdème héréditaire est dû à un déficit en C1-inhibiteur (ou à son caractère non-fonctionnel).
Écart ecart Action de sortir brusquement de son chemin, de sa position.
Ecchondrome ecchondrome Hyperplasie du tissu cartilagineux formant saillie à la surface d’un cartilage ou émergeant sous le périoste de l’os d’une articulation, du larynx, des côtes ou toute autre zone anatomique comportant du cartilage. Lecchondrome provoque les nodosités des arthrites chroniques.
Ecchymose ecchymose Plaque hémorragique dorigine souvent traumatique, résultant de lextravasion du sang au sein d’un tissu hypodermique ou sous-muqueux, évoluant d’une couleur rougeâtre à brun violacée. Elle est aseptique et peut être associée à un phénomène inflammatoire local. Elle s’estompe spontanément et diffère de la pétéchie ou du purpura par sa taille et son étiologie.
ECHA echa
Échafaudage echafaudage
Échancré echancre Qualifie une partie creusée ou entaillée au bord.
Échange echange Opération qui consiste à donner une chose et en recevoir une autre en contrepartie.
Échangeur echangeur Personne, dispositif ou système qui reçoit et renvoie à quelquun ou à quelque chose.
Échantillon echantillon Petite quantité d’un produit utilisée pour évaluer le tout. Spécimen remarquable dune espèce.
Échantillonnage echantillonnage Action déchantillonner par application d’un plan d’échantillonnage approprié permettant à l’échantillon résultant d’être représentatif de la masse ou de la population de laquelle il a été tiré.
Échantillonner echantillonner Constituer un échantillon.
Échantillothèque echantillotheque Néologisme créé pour désigner : 1- la collection déchantillons de matières premières (sauf solvants, gaz et eau), d’articles de conditionnements et de produits finis (dans leur conditionnement final) conservés pour tout médicament, dans l’industrie pharmaceutique, à l’intention des autorités de tutelle mais aussi de certains de ses propres services (assurance qualité, enregistrement dans de nouveaux pays, marketing…) ; 2- le local dans lequel ces échantillons sont conservés.
Échelle echelle Suite de degrés, de niveaux classés dans un ordre progressif et qui établit une hiérarchie. Moyen de comparaison ou d’évaluation. Série progressive de valeurs portées sur un axe orienté.
Échinacée echinacee Grande herbacée de la famille des Asteraceae ex-Composées, originaire d’Amérique du Nord, cultivée en Europe. La pharmacie utilise trois espèces : Echinacea angustifolia DC., E. pallida Nutt. et E. purpurea (L.) Moench. Si les feuilles sont toutes lancéolées, la distinction des espèces entre elles porte sur l’aspect velu ou glabre, denté ou non. L’inflorescence est un grand capitule décoratif avec des fleurs ligulées dont la couleur varie du violet-pourpre (E. purpurea) au rose ou blanc (E. pallida).
Échinocandine echinocandine Terme générique pour une classe d’antibiotiques antifongiques lipopeptidiques, constitués d’un hexapeptide cyclique lié par une fonction amide à une chaîne formée d’un acide gras particulier ; obtenus par hémisynthèse à partir d’antibiotiques naturels (pneumocandines, par exemple pneumocandine B) eux-mêmes d’origine fongique, ils agissent par inhibition spécifique et non compétitive d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation du 1,3-ß-D-glucane, constituant essentiel de la paroi du champignon.
Échinococcose echinococcose Parasitose de lHomme de pronostic sérieux, causée par des larves d’Echinocoques qui affectent notamment le foie et les poumons.
Echinococcus echinococcus Genre de vers de la famille des Taeniidae :- Echinococcus multilocularis : petit ténia (2 mm de long) du renard, du chat et du chien. Lhôte répand les œufs à la fin de la défécation puis se produit linfestation de petits rongeurs. L’Homme se contamine accidentellement en ingérant des embryophores provenant des selles du renard et souillant les fruits sauvages, fraises, framboises, myrtilles, ou en dépeçant les renards, et aboutissant à la formation dune larve multiloculaire dans le foie.
Echium echium Cf vipérine.
Échocardiographie echocardiographie Échographie appliquée à l’étude quasi totale des parois, des cavités et des valves du cœur.
Échographie echographie Technique dexploration utilisant les échos produits par une structure sur des ultrasons.
Échotomographie echotomographie Échographie en deux dimensions fournissant des images de différents plans de coupe de lorganisme.
Echovirus echovirus Virus à ARN monocaténaire de la famille des Picornaviridae et du genre Enterovirus. Capside icosaédrique non enveloppée (27 à 30 nm de diamètre). Désormais désignés simplement par des numéros de sérotype, les echovirus se trouvent répartis au sein des espèces Human enterovirus A, B, C. Responsables dinfections souvent asymptomatiques mais aussi de pathologies variées communes aux entérovirus non polyomyélitiques (1ère cause de méningite virale chez l’enfant, gastro-entérites, éruption cutanée, infections ORL et respiratoires).
Éclaircissant eclaircissant
Éclampsie eclampsie Complication convulsive de type tonicoclonique avec œdème, protéinurie et parfois coma qui survient au cours du troisième trimestre d’une grossesse avec hypertension artérielle mal contrôlée. Elle peut aussi survenir lors de l’accouchement ou des suites de couche. Cette pathologie de la grossesse expose à une forte morbi-mortalité fœtomaternelle.
Éclipsée eclipsee Cf conformation.
Éclipte blanche eclipte Plante annuelle (Eclipta alba L. Astéracées) à tige dressée ou couchée d’environ 50 cm de hauteur. Elle renferme de la lutéoline à activité dépigmentante faible et trois isoflavonoïdes dont la wédélolactone, utilisée en médecine traditionnelle chinoise pour traiter le choc septique, et qui possède une activité inhibitrice sur la déphosphorylatuion de la protéine STAT1 (signal transducers and activators of transcription 1), ce qui synergise laction de linterféron-γ dans linduction de lapoptose de cellules tumorales.
Écocide ecocide Crime contre lenvironnement lié à un acte de destruction du monde vivant, de la biosphère et des écosystèmes.
Écoindustrie ecoindustrie Activité industrielle qui produit des biens ou services capables de mesurer, prévenir, limiter ou corriger les impacts environnementaux et écosystémiques dus aux pollutions des eaux, de l’air ou des sols, au bruit ou à la production de déchets.
Écolabel ecolabel Label écologique correspondant à un signe, une marque distinctive ou un agrément donné par une autorité officielle (française, européenne…) en garantie de l’innocuité totale ou relative, pour l’environnement, d’un produit ou procédé ou service.
École ecole Lieu, structure où l’on enseigne.
Écologie ecologie Terme créé en 1866 par le zoologiste Ernst Haekel, littéralement « science de l’habitat » et, par extension, partie de la biologie étudiant les interactions entre les êtres vivants et entre ces derniers et leur milieu. Science à part entière et à vocation holistique, elle vise à analyser l’organisation, le fonctionnement, l’évolution et les perturbations des systèmes biologiques à leurs différents niveaux d’intégration, de l’individu à l’écosphère en passant par les écosystèmes. L’écologie est aujourd’hui en pointe sur les problèmes de mise en valeur des territoires et la protection et la conservation de la nature.
Écologique ecologique 1- qualifie ce qui est relatif à l’écologie et, par extension, à l’écologisme ; 2- en épidémiologie, caractérise des études ou des calculs portant sur des données agrégées, le plus souvent, à un niveau géographique.
Écologisme ecologisme Courant de pensée et mouvement sociopolitique ayant pour objectif de préserver la nature vis-à-vis des activités humaines. Il vise au respect des équilibres naturels et de la biodiversité ainsi qu’à la protection et à la restauration de l’environnement dans sa globalité. En particulier, il dénonce les nuisances et altérations d’ordre environnemental voire sanitaire résultant de la consommation et des productions industrielles et agricoles. Il promeut les produits, procédés et pratiques respectant les équilibres écologiques.
Écologiste ecologiste Qui se rapporte à lécologie. Partisan(e) de lécologisme ou, plus rarement, spécialiste en écologie scientifique.
Écologue ecologue Spécialiste de l’écologie scientifique.
Écomusée ecomusee Type de musée ethnographique présentant une collectivité humaine dans son contexte global. Par extension, institution visant à l’étude, la conservation et la mise en valeur du mode de vie, du patrimoine naturel et culturel d’un territoire.
Éconazole econazolenitratede Dérivé de l’imidazole non nitré.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2010, 2049 et 0665 (nitrate d)
E (configuration) econfiguration Affixe (E de l’allemand entgegen opposé) désignant la stéréochimie d’une molécule où les substituants prioritaires de chacun des deux atomes reliés par une double liaison sont situés de part et d’autre de cette structure rigide.
Écopharmacovigilance ecopharmacovigilance Surveillance organisée des risques liés à la dispersion des médicaments et produits de santé à usage humain ou animal et de leurs métabolites ou produits de transformation dans l’environnement. Partie intégrante de l’écovigilance, elle participe à la gestion globale des risques médicamenteux aux côtés du suivi thérapeutique, de la pharmacovigilance et de la pharmaco-épidémiologie.
Écoproduit ecoproduit Produit élaboré, utilisé et rejeté dans les conditions les moins nocives pour l’environnement, les équilibres écologiques et la santé humaine ou animale. Ce type de produit est jugé écologiquement satisfaisant sur l’ensemble de son cycle de vie, depuis sa production jusqu’à son éventuel recyclage, en passant par ses utilisations diverses.
Écorce ecorce Partie externe des plantes qui s’arrache facilement et qui est composée de tout le tissu situé à l’extérieur de l’assise libéro-ligneuse secondaire. Peut constituer la partie riche en substances actives d’une drogue, exemple écorce de bourdaine, de quinquina.
Écosphère ecosphere Ensemble indissociable formé par la biosphère et son environnement planétaire immédiat (atmosphère, lithosphère, hydrosphère).
Écosystème ecosysteme Unité de base de l’organisation écologique, constituée par l’association d’une communauté d’espèces vivantes en équilibre et interactives (biocénose) et d’un environnement physique bien défini (biotope).
Écotaxe ecotaxe Imposition portant sur les activités, procédés ou produits jugés trop polluants pour l’environnement et/ou trop fortement consommateurs d’énergie. Les écotaxes sont perçues par certains pays pour inciter producteurs et consommateurs à une meilleure prise en compte des effets négatifs des activités humaines sur l’environnement.
Écothiopate (iodure d’) ecothiopateiodured Ester triéthylique de lacide thiophosphorique (comportant un soufre à la place dun oxygène dans lacide phosphorique) possédant une fonction ammonium quaternaire dans la chaîne soufrée. Inhibiteur de l’acétylcholinestérase, parasympathomimétique, myotique.
Écotoxicité ecotoxicite Capacité d’une substance, d’une formulation ou d’un procédé à provoquer, à court ou long termes, des effets nocifs et/ou des déséquilibres pour les espèces vivantes, les écosystèmes, les processus écologiques fondamentaux.
Écotoxicologie ecotoxicologie Discipline née dans les années 1970, à la suite des grands épisodes de pollution de l’après-guerre. Son nom vient de l’hybridation de l’écologie et de la toxicologie. L’écotoxicologie étudie le devenir des polluants (systèmes chimiques, physiques ou biochimiques) dans les milieux et leurs effets aux différents niveaux d’organisation biologique des écosystèmes. L’écotoxicologie ne se réduit donc pas à une vision purement anthropique des pollutions environnementales. C’est une discipline qui connait un essor du fait de la prise de conscience croissante de l’importance de la protection environnementale pour notre génération et les générations futures.
Écotoxique ecotoxique Relatif à l’écotoxicité d’une substance, d’une formulation ou d’un procédé.
Écotype ecotype Ensemble des individus d’une même espèce occupant un même lieu particulier (biotope) et ayant acquis des caractéristiques nouvelles adaptées à ce milieu. Les modifications propres à lécotype sont héréditaires.
Écoulement ecoulement Mouvement d’un fluide qui abandonne progressivement l’endroit où il se trouve.
Écouvillon ecouvillon Petite brosse ou petite tige métallique ou plastique, à l’extrémité de laquelle est fixée une boule de coton stérile, destinée à nettoyer des cavités naturelles ou non.
Écouvillonnage ecouvillonnage Nettoyage dune cavité naturelle, prélèvement dun échantillon ou recueil de cellules et/ou de germes à laide dune petite brosse (écouvillon).
Écovigilance ecovigilance Surveillance organisée des risques de toute nature résultant des activités anthropiques ou de phénomènes naturels, affectant à court ou long termes les écosystèmes et les processus écologiques fondamentaux.
Écran ecran Dispositif qui protège.
Ecstasy ecstasy Surnom argotique dune amphétamine, la 3,4-méthylène-dioxy-méthylamphétamine (MDMA) préparée par synthèse dans des laboratoires clandestins. Structuralement apparentée à la fois à lamphétamine et à la mescaline, elle possède des propriétés excitantes et hallucinogènes qui la font utiliser en ingestion à des fins toxicomaniaques, comme succédané des amphétamines. Elle peut donner lieu à des surdosages et à des effets secondaires parfois graves (hypertension, tachycardie, déshydratation, confusion, dépression, coma).
Ectéinascidine ecteinascidine Cf trabectédine.
Ectoparasite ectoparasite Se dit dun arthropode tel que Demodex folliculorum, Dermanyssus gallinae, morpion, poux de tête et de corps, puces, punaises, sarcoptes et tiques qui parasitent les téguments.
Ectopie ectopie Localisation ou déplacement anormal dun organe par référence à son positionnement physiologique chez le sujet sain.
Ectopique ectopique Se dit d’un organe ou d’un tissu situé hors de sa position normale, par exemple grossesse ectopique.
Ectrodactylie ectrodactylie Maladie génétique transmise selon un mode attaché à la mutation du locus SHFM. Celle située sur SHFM1 est transmise sur le mode autosomique dominant, SHFM2 sur le mode récessif lié à l’X, SHFM3 et 4 sur le mode autosomique dominant, SHFM5 n’étant pas définitivement établie. Maladie marquée par une malformation affectant de manière aléatoire le rayon médian de la main ou du pied de l’un des quatre membres. Le membre touché souffre d’une syndactylie avec oligodactylie formant notamment pour la main une pince dite « pince de homard ». Elle peut parfois être associée à une surdité, à une absence d’iris ou à un syndrome d’Alport.
Ectromélie ectromelie Atrophie, hypoplasie ou aplasie de l’un ou de plusieurs des os d’un membre
Ectropion ectropion Éversion de la paupière inférieure, avec exposition de la conjonctive palpébrale (exemple ectropion atopique). On parle aussi dectropion du col utérin.
Éculizumab eculizumab Anticorps monoclonal dirigé contre la fraction C5 du complément. En se liant au facteur C5, il bloque la formation du complexe d’attaque membranaire (protéines C5 à C9) responsable de la lyse des membranes cellulaires.Il est utilisé pour diminuer l’hémolyse dans la maladie de Marchiafava-Micheli (hémoglobinurie paroxystique nocturne). En bloquant la formation de C5a, il exerce également une activité anti-inflammatoire, qui associée à la diminution des besoins transfusionnels, apporte une meilleure qualité de vie aux patients. Les risques infectieux (méningites en particulier) sont à prendre en compte dans la surveillance du traitement.
Eczéma eczema Maladie inflammatoire de la peau, successivement érythémateuse, vésiculeuse, suintante, puis desquamante, en nappes ou en placards. Il provoque un prurit dont le grattage peut être facteur de surinfections (eczéma impétiginisé). Nest pas contagieux.
ED ed
Édaphique edaphique Qui est relatif au sol en tant que substrat. Un facteur édaphique est un facteur abiotique lié au sol qui a une influence profonde sur la répartition des êtres vivants.
Édaphologie edaphologie Étude des sols en tant qu’habitat naturel pour les végétaux. Elle étudie les relations entre le sol et le vivant et est synonyme d’agrologie.
Édaravone edaravone Neuroprotecteur. Lédaravone est un des métabolites, chez lHomme, de lantipyrine (norantipyrine) et se comporte comme un piège à radicaux libres à propriétés antioxydantes. Cet agent lipophile diffuse dans le cerveau où il est capable de réduire lœdème consécutif à une ischémie.
Édétique (acide) edetique
Édition génomique editiongenomique
Édoxaban edoxaban Anticoagulant oral, antithrombotique inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas lantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.
EDQM edqm Cf Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé.
EDRF edrfendothelialcellderivedrelaxingfactor Facteur de relaxation d’origine endothéliale. Cf monoxyde dazote.
Édrophonium (chlorure d') edrophoniumchlorurede Ammonium quaternaire, inhibiteur réversible de la cholinestérase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2106).
EDTA edta Cf acide éthylènediaminetétracétique.
Éducation education Action d’instruire.
Édulcorant edulcorant Substance ou mélange de substances introduit dans un médicament ou un aliment pour lui donner une saveur sucrée. Les édulcorants diffèrent par leur origine (naturelle ou synthétique), leur pouvoir sucrant et leur sucrosité, leur pouvoir cariogène (incidence sur les caries dentaires) et leur pouvoir calorique (apport énergétique).Certains polyols, outre un pouvoir sucrant, ont un effet rafraîchissant qui serait dû à leur chaleur négative de dissolution.
Edwardsiella edwardsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae très répandu dans la nature en particulier dans les eaux douces, isolé des animaux à sang froid, très pathogène pour les Poissons. Lespèce Edwardsiella tarda est responsable de gastro-entérites chez lHomme.
EEG eeg
EEMCO eemco Groupe européen su;r la mesure et lévaluation de lefficacité des cosmétiques et autres produits. Groupement d’experts de différents états membres de l’Union européenne, fondé en 1994, dont l’objectif est l’évaluation et la mesure de l’efficacité et de la sécurité des produits cosmétiques et autres produits appliqués sur la peau.
Éfalizumab efalizumab Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie spécifiquement à la sous-unité CD11a du LFA-1 (antigène présent à la surface des lymphocytes T activés). Cette fixation empêche le LFA d’interagir avec les ICAM (Intercellular adhesion molecule) présents à la surface des cellules endothéliales et des kératinocytes dans les plaques de psoriasis, ce qui réduit l’importance des phénomènes inflammatoires et prolifératifs.
Éfanésoctocog alfa efanesoctocogalfa Protéine de fusion qui dérive du facteur de coagulation VIII humain (FVIII, facteur antihémophilique, AHF, composant procoagulant), dont le domaine B a été remplacé (746-1648) [domaines A1-a1-A2-a2 du FVIII (1-740) et fragment N-terminal du domaine B (741-745), fusionné via un peptide synthétique de 291 acides aminés, fait de 24 peptides de 12 acides aminés chacun, se répétant (4 types) (746-1033), et d’un tripeptide ASS (1034-1036), à la partie C-terminale des domaines a3-A3-C1-C2 1649-2332 du FVIII (1037-1720)], fusionné au fragment Fc C-terminal K>del de l’immunoglobuline G1 humaine (1721-1946), (1726-663:1729-666) lié par des ponts disulfure au fragment contenant le domaine TIL3-D3-TIL4 du facteur de von Willebrand humain 742-1218 (1-477) [(C1077>A336, C1120>A379) -mutant] fusionné via un peptide synthétique de 148 acides aminés, fait de 12 peptides de 12 acides aminés chacun, se répétant (4 types), plus un tétrapeptide GASS (478-625), à un fragment du FVIII clivable par la thrombine 712-743 (626-657) [région 2 acide clivable par la thrombine, plus le (1-3)-peptide du domaine B3] fusionné au fragment Fc C-terminal K>del de l’immunoglobuline G1 humaine (658-883). La séquence contient deux polypeptides XTEN insérés, le premier entre le N745 et le E1649 de FVIII, le second entre le domaine D’D3 et le fragment Fc (alternative à la pégylation permettant de modifier le rayon hydrodynamique de la protéine chimère), ce qui augmente la demi-vie plasmatique de la protéine. Voir : Protéine ; Facteur de coagulation (facteur VIII) ; Peptide ; Acide aminé ; von Willebrand (facteur de) ; Thrombine ; Immunoglobuline ; Pégylation ; Prophylaxie ; Hémophilie.
Éfavirenz efavirenz Antiviral, inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) appartenant à la classe des benzoxazinones. Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.Inscrit (seul et en association avec lemtricitabine ou la lamivudine + ténofovir) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Efbémalénograstim alfa efbemalenograstimalfa Dimère recombinant du facteur de stimulation des colonies de granulocytes humains (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor), le filgrastim [13]), qui est lié par un peptide au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine de sous-classe G2.En comparaison d’autres formulations de G-CSF recombinant monomèrique, le dimère de G-CSF permet une activation plus forte des G-CSFR et une réponse plus rapide des précurseurs myéloïdes [14], améliorant ainsi la récupération des neutrophiles après un traitement myélosuppresseur.
Effervescence effervescence
Effet effet Résultat d’une cause, d’un acte.
Efficacité efficacite Aptitude à atteindre un objectif, réaliser une performance ou produire un effet (par exemple effet clinique dans le cas dun médicament).
Efficience efficience Capacité de produire un effet,
Effluent effluent Qualifie ou désigne tout fluide qui sécoule de quelque source que ce soit et sen éloigne. Exemples : un cours deau issu dun lac, un éluat en chromatographie.
Efflux efflux Mécanisme par lequel les cellules ont la possibilité de rejeter à l’extérieur certains xénobiotiques. En thérapeutique, l’efflux est un des phénomènes à l’origine de la résistance qu’opposent certaines cellules à l’action de médicaments : résistance des bactéries aux antibiotiques, résistance des cellules cancéreuses aux agents antitumoraux ou néoplasiques.Chez les eucaryotes, les principales familles sont dites MDR (Multiple Drug Resistance Proteins) famille connue aussi sous le nom de P glycoprotéine, MTP (Monocarboxylate Transporters), PRP (Multidrug Resistance-associated Proteins), PEPTS (Peptide Transporters) et NTP (Na + Phosphate Transporters). Ces transporteurs sont exprimés dans un certain nombre de tissus normaux tels que le côlon, le jéjunum, les glandes surrénales, le foie et les reins dans lesquels ils jouent un rôle de transport, de protection et/ou de détoxification. Une expression anormale du gène codant pour la P glycoprotéine est retrouvée dans de nombreuses tumeurs.
Efgartigimod alfa efgartigimodalfa Produit recombinant dérivé du fragment cristallisable (Fc) de la chaîne lourde de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1), avec 5 mutations dans la séquence du monomère (correspondant au peptide humain [6-232] ; il est produit par des cellules ovariennes de hamsters chinois (CHO).F(214)]. Ce fragment d’anticorps est un antagoniste du Fc néonatal (FcRn, neonatal Fc receptors), qui freine le recyclage des anticorps IgG pathogènes, recyclage qui consiste à extraire les IgG de la voie du catabolisme endothélial des protéines plasmatiques, pour les restituer intactes dans la circulation. 
Éfinaconazole efinaconazole Dérivé triazole antifongique, qui inhibe la lanostérol-14α‑déméthylase fongique, bloquant ainsi la production dun composé que lon retrouve dans les parois cellulaires des champignons, lergostérol.
Éflapégrastim eflapegrastrim Analogue, non biosimilaire, du facteur de stimulation de colonies de granulocytes humain ou pluripoïétine (G-CSF, human granulocyte colony-stimulating factor) qui est couplé au dimère du fragment Fc de l’IgG4 humaine, produit par Escherichia coli, reliés par un radical substituant dérivé du polyéthylèneglycol : Nα.1,N1.9-[ω-(oxypropane-1,3-diyl)-α-(propane1,3-diyl)poly(oxyéthylène)] dès-(1-L-alanine,37-39)-[18-L-sérine(C>S)] du G-CSF, (1-174)-peptide et (11-11)-disulfure du dimère du dès-(1-8)-fragment Fc de l’immunoglobuline G4 humaine (IGHG401 H-CH2-CH3) (1′-221)-peptide. L’addition d’un fragment Fc, déjà utilisée dans d’autres biomédicaments, facilite la pénétration dans la moelle osseuse via les récepteurs natals de Fc (FcRn, neonatal Fc receptor) présents à la surface endothéliale vasculaire. La présence de polyéthylèneglycol prolonge la demi-vie du G-CSF (les administrations sont espacées de 3 semaines). Voir : Biosimilaire ; G-CSF ; Fc ; Fragment cristallisable ; IgG ; Immunoglobuline ; Polyéthylèneglycol ; Peptide ; Biomédicament ; Hémopathie ; Myéloïde ; Cytotoxique ; Neutropénie.
Éflornithine (chlorhydrate d') eflornithinechlorhydratede Petite molécule de synthèse racémique [15] dérivée de l’ornithine [16] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible transcriptionnelle du facteur oncogène [17] MYCN (il induit la synthèse de plusieurs types de micro-ARN [18] dans les neuroblastomes). Les polyamines participent à la différenciation et à la prolifération des cellules des mammifères et jouent un rôle important dans la transformation néoplasique.L’inhibition de la synthèse des polyamines par l’éflornithine rétablit l’équilibre de la voie LIN28/Let-7, impliquée dans la régulation des cellules souches cancéreuses et du métabolisme glycolytique, en diminuant les facteurs oncogènes MYCN et LIN28B dans le neuroblastome [19] amplifié par MYCN. Lin-28 est une protéine se liant à l’ARN, et caractérisée par une combinaison unique de motifs CSD (cold shock domains) et ZFM (zinc finger motifs), et Let-7 (lethal-7) est un micro-ARN suppresseur de tumeurs.
Efmoroctogog alfa efmoroctogogalfa Facteur VIII de coagulation humain recombinant, délété du domaine B, lié de façon covalente au fragment Fc de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1) fusionné au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine (rFVIIIFc) de 1 890 acides aminés. Il est produit par la technologie de l’ADN recombinant dans une lignée de cellules rénales embryonnaires humaines (HEK), sans aucun ajout de protéines exogènes d’origine humaine ou animale lors des étapes de culture cellulaire, de purification ou de formulation finale.Ce récepteur, rFVIIIFc, exprimé tout au long de la vie, est l’acteur principal d’une voie naturelle qui protège les immunoglobulines (IgG) contre la dégradation lysosomale, les maintenant plus longtemps dans la circulation sanguine, par un phénomène de recyclage et prolongeant ainsi leur demi-vie plasmatique. L’efmoroctocog alfa se lie au récepteur Fc néonatal, exploitant cette même voie naturelle qui retarde la dégradation lysosomale de la substance active et lui confère une demi-vie plasmatique plus longue que celle du facteur VIII endogène.
Éfonidipine (chlorhydrate d') efonidipinechlorhydratede Antihypertenseur, antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines.
EFPIA efpia EFPIA est l’abréviation de « European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations » et représente l’industrie biopharmaceutique opérant en Europe. Fondée en 1978, son siège est situé à Bruxelles. Elle rassemble 39 sociétés pharmaceutiques européennes adhérentes ainsi que les syndicats et associations professionnelles des pays membres au nombre de 36 (chiffres de 2021). L’association-membre pour la France est le LEEM (Les Entreprises du Médicament).
EFS efs Cf Établissement français du sang.
EFSA efsa
EGF egf
Églantier eglantier Rosier sauvage, Rosa canina Rosacées, à fleurs simples. Plante dont le faux fruit (cynorrhodon) comprend notamment du tanin, de la pectine, des caroténoïdes, de la vitamine C, des acides malique et citrique, et fournit un extrait utilisé surtout dans les produits cosmétiques pour ses propriétés astringentes et hydratantes.
Égualen (sodique) egualensodique Antiulcéreux, analogue sulfonate hydrosoluble du gaïazulène, azulène naturel à activité antiulcéreuse. Son mécanisme daction est mal défini.
EHESP ehesp
Ehlers-Danlos (syndrome d’) ehlersdanlossyndromed Groupe hétérogène de pathologies génétiques par mutation du gène COL3A1 (chr 2q31) transmises selon différents modes, notamment, le mode autosomique dominant ; des formes sporadiques sont décrites. Toutes affectent la qualité des fibrilles du collagène en provoquant une élastorrhexie et une dystrophie mésenchymateuse. Une dizaine de types sont décrits. En pratique on retient trois formes : - classique qui s’accompagne de d’hyperextensibilité cutanée, de fragilité tissulaire et d’hyperlaxité articulaire ; - hypermobile, la plus fréquente, elle se présente par une hyperlaxité articulaire, une peau fine, transparente et hyperélastique ; - vasculaire, forme marquée par l’importance des anévrysmes, des artères distensibles et minces, une atteinte colique et utérine chez la femme. Plus rare, cette dernière est plus sévère du fait de la gravité de ses complications artérielles, coliques ou utérines.
EHPAD ehpad
Ehrlichia ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.
EIAS eias
Eicosanoïde eicosanoide Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme, notamment dans le système nerveux central et le système cardiovasculaire, ainsi que dans des réponses physiopathologiques telles que l’inflammation et l’immunité. Des substances comme l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens agissent en diminuant leur synthèse.
Eikenella corrodens eikenellacorrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité buccale, du système digestif et des voies génitales de l’homme et de certains animaux. Impliquée en pathologie dans des surinfections de plaies dues à des morsures, dans certains abcès profonds et des cas d’endocardites.
Eimeria eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux biliaires du foie et de lintestin. E. zuernii et E. avium sont respectivement parasites des Bovidés et des Oiseaux de basse-cour. Infection exceptionnelle chez lHomme.
Élacestrant elacestrant Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ; Œstrogène ; Facteur (de croissance) ; Œstradiol ; Fulvestrant ; Kinase ; Cycline ; Ménopause.
Élacytarabine elacytarabine Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui permet à la cytarabine de traverser les membranes cellulaires, mais dont l’expression joue un rôle dans les succès ou échecs thérapeutiques de la cytarabine.
Éladocagène exuparvovec eladocageneexuparvovec Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.
Élafibranor elafibranor Petite molécule de synthèse qui est un agoniste des récepteurs activé par les proliférateurs de peroxysomes alfa/delta ou α,δ (ARPP ; en anglais PPAR, pour peroxysome proliferator-activated receptor). L’élafibranor est largement métabolisé en une molécule active (GFT1007), qui est 4 fois plus puissante que la molécule mère, via un enzyme cytosolique, la 15 kétoprostaglandine-Δ-réductase. Un conjugué acylglucuronide (GFT3351, composé de 4 stéréoisomères) est, par contre, inactif. L’élafibranor et son métabolite actif (GFT1007) sont des agonistes des ARPP, qui activent les ARPP-α, ARPP-γ et ARPP-δ, in vitro. Cependant, le mécanisme par lequel l’élafibranor exerce ses effets thérapeutiques, chez les patients atteints de cholangite primitive biliaire (CPB ; en anglais PBC, primary biliary cholangitis), n’est pas bien élucidé. L’activité pharmacologique inclut l’inhibition de la synthèse des acides biliaires par activation des ARPP-α et ARPP-δ. La voie de signalisation de ARPP-δ inclut une diminution dépendante du facteur de croissance des fibroblastes-21 (FGF21, fibroblast growth factor 21), et du cytochrome CYP7A1, l’enzyme-clé de la synthèse des acides biliaires à partir du cholestérol.
Élagolix elagolix Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.
Élapégadémase elapegademase Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.
Élasoméran elasomeran DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.
Élastase elastase Sérine protéase active sur l’élastine des fibres élastiques des tissus conjonctifs.
Élastine elastine Protéine fibreuse présente notamment dans les ligaments et les parois artérielles, douée de propriétés d’étirement et de rétraction. Synthétisée par les fibroblastes, les cellules musculaires lisses, les cellules endothéliales vasculaires sous forme de tropoélastine.
Élastofibrome elastofibrome Tumeur bénigne, ferme et encapsulée, formée par accumulation de fibres élastiques et de collagène formant une masse épaisse et irrégulière.
Élastome elastome Tumeur de la peau constituée de fibres élastiques et de collagènes anormales.
Élastomère elastomere Nom générique de polymères naturels ou synthétiques ayant des propriétés analogues à celles du caoutchouc. Les élastomères sont généralement obtenus par polymérisation ou copolymérisation de monomères insaturés. Ils peuvent contenir des additifs : vulcanisants (agents de réticulation), stabilisants, antioxydants, pigments, colorants.
Élastorrhéxie elastorrhexie Rupture congénitale ou acquise des fibres d’un tissu élastique.
Élastose elastose Dégénérescence de la composante élastique d’un tissu conjonctif du derme.
Elbasvir elbasvir Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C, modérément hydrophile, qui existe sous deux formes distinctes différant par leur degré de phosphorylation et qui participe à la régulation de l’activité de l’ARN polymérase dépendante de l’ARN. Le daclatasvir inhibe la réplication de l’ARN viral et l’assemblage des virions.
Eleagnaceae eleagnaceae Famille appartenant aux Rosales et au clade des Rosidae. Elle a les caractères généraux voisins de la famille des Thymeleaceae (exemple Daphne mezereum L.) avec quasi absence de corolle. Elle en diffère par l’absence de liber interne, la présence de poils peltés sur les feuilles et d’un disque nectarifère dans les fleurs. La famille des Eleagnaceae est représentée en France par l’argousier et l’olivier-de-Bohême ou chalef, Eleagnus angustifilolius L.. Seul l’argousier est utilisé en pharmacie (phytothérapie).
Électroactif electroactif Qualifie une substance qui peut s’oxyder ou se réduire par voie électrochimique. L’électroactivité d’un composé dépend de sa structure chimique, de la nature de l’électrode et autres facteurs expérimentaux.L’existence de l’électroactivité d’un composé ne constitue pas un prérequis à son analyse par voie électrochimique. En effet, bien que non électroactif, il peut réagir avec un partenaire électroactif ou être transformé en une espèce électroactive, ce qui permet de le doser.
Électroactivité electroactivite Propriété d’une espèce qui la rend oxydable ou réductible par voie électrochimique.
Électrocardiogramme (ECG) electrocardiogramme Enregistrement graphique de l’activité électrique du cœur, reflet de l’alternance des périodes de dépolarisation et de repolarisation du myocarde. L’électrocardiogramme est enregistré par un électrocardiographe à partir de dérivations standardisées. Le tracé normal comporte essentiellement cinq ondes successives pour lesquelles ont été adoptées les appellations P, Q, R, S, T. Il donne de précieux renseignements sur létat physiologique du cœur en relation avec les pathologies de l’organe.
Électroceutique electroceutique Terme désignant ou qualifiant l’utilisation thérapeutique de stimulations électriques ou magnétiques ayant pour objet d’agir sur les fonctions cérébrales, lors de diverses pathologies neurologiques ou psychiatriques telles que, par exemple, la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, les état dépressifs ou encore chez des patients présentant une perte de conscience plus ou moins sévère.
Électrochimie electrochimie Discipline qui étudie les phénomènes chimiques couplés à des échanges d’énergie électrique.
Électrochimiothérapie electrochimiotherapie Administration intracellulaire d’une substance cytostatique peu absorbable par injection intratumorale ou systémique suivie d’une application d’impulsions électriques de haut voltage au niveau de la tumeur.
Électrochimique electrochimique Qualifie tout ce qui a trait à l’électrochimie.Cf méthode électrochimique.
Électrochoc electrochoc Méthode de traitement empirique d’états psychotiques et surtout dépressifs majeurs pour lesquels elle conserve encore un intérêt. Dérive de la convulsivothérapie au cardiazol et du choc insulinique et repose sur le fait qu’un changement de comportement était observé après la crise convulsive.
Électrocinétique electrocinetique Partie de la physique qui se propose d’étudier les courants électriques associés aux déplacements d’ensemble de particules chargées.
Électrode electrode Phase à travers laquelle une charge est transportée par le mouvement des électrons. Une électrode est l’une des deux phases constituant une interface électrique, l’autre étant un électrolyte. Peut être un métal ou un semi-conducteur. Peut être solide ou liquide.
Électroencéphalogramme (EEG) electroencephalogramme
Électroencéphalographie (EEG) electroencephalographieeeg Méthode de recueil et denregistrement des activités électriques du cortex cérébral recueillies sur le cuir chevelu au moyen d’un ensemble d’électrodes et visualisées sur écran ou sous forme d’enregistrements graphiques. L’analyse de l’amplitude, de la fréquence, du rythme et de la forme des variations continues peut être corrélée à des changements de niveau de vigilance, à des états psychologiques, à la profondeur du sommeil. Elle permet la caractérisation de troubles tels qu’une pathologie épileptique. L’absence complète de signal constitue un élément déterminant pour définir un état de mort cérébrale.
Électroendosmose electroendosmose Phénomène physique qui se manifeste par le déplacement dans une même direction de l’ensemble d’une solution dun électrolyte contenue dans un tube capillaire en verre lorsque ce dernier est soumis à une différence de potentiel entre ses extrémités. Toutes les espèces de la solution sont soumises à ce déplacement, y compris celles qui sont neutres.
Électrogravimétrie electrogravimetrie Méthode électrochimique d’analyse quantitative reposant sur la gravimétrie, mesure de l’augmentation de poids de l’électrode de travail due au dépôt de métal à sa surface au cours d’une électrolyse totale.
Électrolyse electrolyse Opération consistant à transformer une substance grâce au passage d’un courant électrique, d’oxydation ou de réduction, appelé courant d’électrolyse ou courant faradaique. Les lois de Faraday stipulent que le passage d’une charge de 96485 coulombs libère 1/n mole d’un ion portant n charges électriques élémentaires.Les valeurs de E’° jouent un rôle déterminant dans les réactions métaboliques telles que chaînes respiratoires, photosynthèse, systèmes bioénergétiques en général.
Électrolyte electrolyte Toute espèce susceptible de se dissocier en anions et cations. Peut être une solution liquide, un sel fondu ou un solide conducteur de courant.
Électromagnétisme electromagnetisme Branche de la physique étudiant les phénomènes découlant de l’émission d’un champ électrique et d’un champ magnétique et de leurs interactions avec la matière.
Électron electron Particule élémentaire de charge électrique négative de 1,60207 ± 0,00007 x 10 C et de masse égale à 1/1837 fois celle de l’atome d’hydrogène. Les électrons compensent les charges positives des protons et assurent la neutralité électrique de l’atome.
Électronégativité electronegativite Aptitude d’un élément à attirer à lui les électrons d’une liaison où il est engagé, supposée covalente. Par extension, aptitude d’un groupe d’éléments. Concept qualitatif ne permettant pas des mesures directes. Plusieurs échelles d’électronégativité, issues de méthodes indirectes d’évaluation existent, notamment celles de Pauling (de L. Pauling, 1901 – 1994, chimiste américain, Prix Nobel de chimie 1954 et de la paix 1962) et de Mulliken (de R. Mulliken, 1896 – 1986, chimiste et physicien américain, Prix Nobel 1966).
Électronique electronique Branche de lélectromagnétisme dans laquelle interviennent des électrons libres. Terme utilisé plus généralement pour désigner un domaine où le courant électrique intervient essentiellement comme véhicule de linformation, spécialement grâce aux conducteurs et semiconducteurs.
Électron-volt electronvolt Unité de mesure dénergie (hors SI) représentant l’énergie acquise par une particule de charge égale à la charge élémentaire, accélérée par une différence de potentiel de 1 volt. Symbole eV. Exprimée en unités S.I., elle est égale à 1,60218 x10 J.
Électrophile electrophile Qualifie une espèce chimique qui est avide d’électrons. Se dit aussi d’une réaction dans laquelle un réactif commence par se fixer sur un site du substrat riche en électrons. Cas par exemple de réactions de substitution en série aromatique et de réactions d’addition en série aliphatique.
Électrophorèse electrophorese Méthode de séparation et d’identification et, dans certains cas, méthode d’analyse quantitative, basée sur la migration d’ions sous l’influence d’un champ électrique. On distingue l’électrophorèse capillaire et l’électrophorèse classique sur support. Quel que soit le type, les ions et espèces chargées, plus complexes, présentent une vitesse v dépendant de la valeur du champ électrique E qui, lorsque celui-ci intervient seul, lui est proportionnelle : v = µLe pH du milieu joue un rôle très important, car il conditionne souvent la charge des espèces par ionisation acide – base.
Électroporation electroporation Méthode utilisée pour faire pénétrer des molécules dans les cellules recourant à des impulsions électriques de haut voltage pour augmenter la perméabilité membranaire.
Électrostatique electrostatique Branche de lélectromagnétisme qui étudie les phénomènes engendrés par des charges électriques dans un repère où elles sont fixes.
Électrosynérèse electrosynerese Migration électrophorétique dérivée de limmunodiffusion radiale double dOuchterlony, dix fois plus sensible. Lapplication dun champ électrique accélère la migration de lantigène et de lanticorps dans un gel vierge, facilitant ainsi leur rencontre sous la forme de lignes de précipitation. Résultats en une heure.
Électrotransfert electrotransfert Transfert électrique.
Électrovalence electrovalence Aptitude dune espèce de former une liaison entre ions par l’intervention de forces électrostatiques en constituant un ensemble très stable au plan énergétique car chacun des ions constitutifs y possède une structure électronique semblable à celle d’un gaz rare.
Élément element Corps simple. Plus précisément, ensemble des atomes de même nombre atomique Z mais dont les nombres de masse A peuvent être différents. Dans ce cas l’élément possède des isotopes.
Élémi elemi Oléo-résine provenant d’un arbre des Philippines, Canarium luzonicum A.Gray, famille des Burseraceae. C’est une masse molle, blanc-jaunâtre, d’odeur forte et de saveur piquante et aromatique. Elle renferme une essence composée de dérivés terpéniques (élémol) et une résine constituée d’acides triterpéniques hydroxylés.
Éléosome eleosome Appendice alimentaire présent sur certaines graines et permettant leur dissémination par exemple par les fourmis (myrmécochorie). Exemple : violette sauvage, cyclamen, chélidoine.
Éléphantiasis elephantiasis Augmentation considérable du volume d’un membre ou d’une partie du corps, causée par un œœdème dur des téguments, d’évolution chronique, avec hyperkératose épidermique due à un blocage du système lymphatique.
Élesclomol cuivrique elesclomolcuivrique L’élesclomol (DCI) est une petite molécule de synthèse, le bis-(amide thiohydrazide) qui — lorsqu’il est complexé à l’ion cuivrique Cu dans des compartiments subcellulaires contenant des cuproenzymes (passage du cuivre au niveau intestinal et de la barrière hémato-encéphalique), a bénéficié d’un repositionnement pour le traitement de la maladie de Menkès.
Élétriptan (bromhydrate de) eletriptanbromhydratede Agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine (5-HT, récepteurs présynaptiques de rétrocontrôle qui sopposent à la libération de la sérotonine. Ses propriétés pharmacologiques incluent un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi la libération de médiateurs de la douleur et de linflammation, un effet inhibiteur au niveau du noyau caudé trigéminal situé dans le tronc cérébral, ce qui contribue à empêcher la transmission de la douleur.
Éleuthérocoque eleutherocoque Arbuste buissonnant épineux (Eleutherococcus senticosus Maxim., Araliaceae) dorigine asiatique (Sibérie orientale, Chine, Corée, Japon), possédant des feuilles palmées et des fleurs petites diversement colorées selon le sexe. Organes souterrains (racine et rhizome) contenant des coumarines, des acides phénylpropaniques, des lignanes, des saponosides triterpéniques ; substances actives non identifiées avec certitude. Propriétés « adaptogènes » revendiquées.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1419 corrigé 9.2).
Éléxacaftor elexacaftor Molécule de synthèse dite "correcteur" qui vise à corriger le défaut de maturation de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR.Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à son transport intracellulaire jusqu’au pôle apical pour rétablir les flux ioniques.
Éliglustat eliglustat Inhibiteur de la glucosylcéramide synthase , utilisé dans le traitement, par voie orale et à long terme, de la maladie de Gaucher de type 1. Il sagit dune maladie génétique qui touche moins de 10 000 personnes dans le monde, caractérisée par un déficit enzymatique en glucocérébrosidase (ou β‑glucosidase) qui dégrade le glucosylcéramide. Léliglustat en inhibant la synthase diminue la formation du glucosylcéramide, limitant ainsi sa concentration et son accumulation intralysosomale.
Éligobiotique eligobiotique Antibiotique de synthèse élaboré à partir de l’enveloppe d’un bactériophage reconnaissant spécifiquement un type de bactérie dans laquelle est placée une nucléase qui élimine la bactérie ainsi ciblée en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de la bactérie ciblée.
Élimination elimination Action d’écarter, de supprimer d’un groupe.
Elisa elisa Cf immuno-enzymologie.
Élivaldogène autotemcel elivaldogeneautotemcel Thérapie cellulaire qui est basée sur l’utilisation cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues transduites ex vivo avec un vecteur lentiviral dérivé du VIH-1 auto-inactivant (pLBP100 hALD) pseudotypé (glycoprotéine G de l’enveloppe du virus de la stomatite vésiculeuse ou VSV-G), codant la protéine humaine de l’adrénoleucodystrophie (ALD) (gène ABCD1), sous le contrôle d’un promoteur du virus du sarcome myéloprolifératif modifié (MND, dont la région de contrôle négatif a été supprimée et le site de liaison de l’amorce substitué par dl587rev). Voir : Thérapie (cellulaire) ; Autologue ; Cellule souche ; Hématopoïétique ; Autologue ; Vecteur ; Lentivirus ; Glycoprotéine ; Virus ; Stomatite vésiculeuse ; Adrénoleucodystophie ; Promoteur ; Sarcome.
Élixir elixir Préparation alcoolique, encore appelée alcoolé sucré, contenant du sucre en moindre proportion qu’un sirop et une ou plusieurs substances actives.
Elizabethkingia meningoseptica elizabethkingiameningoseptica Bactérie Gram négatif largement répandue dans la nature (sol, eau, poissons, plantes), isolée par la bactériologiste américaine Elizabeth O. King, en 1959, chez un enfant atteint dune méningite. Nommée d’abord Flavobacterium meningosepticum, elle fut classée en 1994 dans le genre  Chryseobacterium, puis, suite à une étude  phylogénétique de l’ARN 16S de chryseobactéries en 2005, reclassée dans le genre nouveau Elizabethkingia.
Ellagique (acide) ellagique Molécule biphénylique tétraphénolique dilactonique, provenant d’un couplage oxydatif entre deux unités d’acide gallique avec formation d’une liaison C-C. L’hydrolyse des ellagitanins (une des familles de tanins hydrolysables) libère de l’acide hexahydroxydiphénique qui subit une lactonisation spontanée en acide ellagique. Présence dans de nombreux fruits et légumes ; propriétés antioxydantes et antiprolifératives.
Ellagitanin ellagitanin Cf tanin.
Ellébore ellebore
Ellébore blanc elleboreblanc Cf veratrum.
Ellipticine ellipticine Alcaloïde à squelette pyridocarbazole d’origine indolomonoterpénique ; isolé d’Ochrosia elliptica Labill., Apocynaceae, originaire d’Australie, des îles Moluques et de Nouvelle-Calédonie. Activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.
Elliptinium (acétate de) elliptiniumacetatede Cf ellipticine
Elliptocytose elliptocytose
Élosulfase alfa elosulfasealfa Enzyme obtenue par transfection du gène codant la N‑acétylgalactosamine‑6-sulfatase dans des cellules de hamster chinois (cellules CHO), elle est prescrite dans le traitement du syndrome de Morquio (mucopolysaccharidose du type IV A), maladie lysosomale caractérisée par un déficit en cette enzyme et par labsence de dégradation du kératane‑sulfate qui, dès lors, saccumule dans les tissus.
Élotuzumab elotuzumab Anticorps monoclonal humanisé de type IgG kappa ; il cible la glycoprotéine de surface, une molécule appartenant à une famille de molécules de signalisation d’activation lymphocytaire, SLAMF7 (signaling lymphocyte activation molecule family 7), fortement et uniformément exprimée sur les cellules de myélome multiple et sur les cellules tueuses naturelles (NK cells, natural killer cells), mais non détectée sur les tissus solides sains ou sur les cellules souches hématopoïétiques. En recrutant ces cellules tueuses, l’élotuzumab peut déclencher la lyse des cellules tumorales, selon un mécanisme appelé cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity).
Elranatamab elranatamab Anticorps monoclonal humanisé bispécifique, immunoglobuline G2-kappa (IgG2-κ), qui cible à la fois le membre 17 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFRSF17 ou antigène de maturation des lymphocytes B, BCMA, pour B-cell maturation antigen), antigène associé aux tumeurs, et le groupe de différenciation CD3E (CD3 epsilon, Leu-4), présent sur les lymphocytes T.Voir : Anticorps monoclonal ; Immunoglobuline ; Lymphocyte ; Plasmocyte ; Cytolyse ; Cytokine ; Myélome ; Kahler (maladie de).
Elsulfavirine elsulfavirine Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du virus de l’immunodéficience humaine VIH-1. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) du composé VM-1500A qui bloque la réplication du VIH ; il présente une bonne biodisponibilité par voie orale, la demi-vie plasmatique du métabolite actif étant de 9 jours environ. Les globules rouges sanguines constituent un réservoir naturel du composé VM-1500A.
Eltrombopag eltrombopag Sel de diéthanolamine, antithrombocytopénique, antihémorragique.Leltrombopag est un agoniste non peptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPO‑R, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines ou thrombocytes.
Éluant eluant Qualifie ou désigne un solvant qui permet de réaliser l’élution en chromatographie.
Éluat eluat Solution recueillie à la sortie dune colonne chromatographique du fait de lélution, par la phase mobile.
Éluotropique eluotropique
Élution elution
Éluxadoline eluxadoline Agoniste des récepteurs μ et κ des opioïdes et antagoniste des récepteurs δ. Administrée par voie orale, elle agit localement, sur le système nerveux entérique.Il a été observé que les concentrations plasmatiques d’éluxadoline augmentent en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs des transporteurs biliaires et rénaux, notamment du polypeptide de type 1B1 transporteur d’anions organiques (OATP1B1, Organic anion transporter polypeptide 1B1) prenant en charge la bilirubine libre et conjuguée.
Elvitégravir elvitegravir Composé de la classe des anti‑intégrases utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH.
EMA ema Agence européenne des médicaments (AEM), agence de lUnion Européenne créée en 1995 dont le siège initial de Londres a été transféré à Amsterdam en 2019 en raison du BREXIT. L’EMA est chargée de l’évaluation scientifique, du contrôle, de la sécurité et de l’inspection des médicaments à usage humain et vétérinaire à travers l’union européenne et a pour principale mission la protection et la promotion de la santé publique et animale.
Émanation emanation Exhalation qui se dégage de certains corps.
Émapalumab emapalumab Anticorps monoclonal humain dirigé contre linterféron-γ (IFN-γ). Son action se traduit par une baisse des concentrations plasmatiques de la chimiokine ligand 9 à motif Cys-X-Cys (CXCL9) induite par l’IFN-γ, chimioattractante pour les cellules T.
Emballage emballage Enveloppe, récipient ou toute autre forme de conditionnement, boîte, sachet, dans lequel est placé le conditionnement primaire (Directive 92/27 CEE), destiné à protéger son intégrité dans un but de conservation, de transport ou de présentation. Les principaux matériaux demballage sont le papier-carton, le plastique, le verre, l’acier ou l’aluminium.
Embole embole Corps étranger provoquant une obstruction.
Embolie embolie Obstruction anormale et brusque de la circulation du fluide dans un vaisseau sanguin ou lymphatique par migration d’un fragment solide (caillot, plaque d’athérome, brisure de tissu cancéreux). Le tissu affecté en aval peut être notamment cérébral, pulmonaire ou cardiaque. Par extension, arrêt brusque dun corps étranger dans un vaisseau sans que l’obstruction en soit complète, au moins immédiatement (cas de bactéries). Une embolie peut empêcher loxygénation des tissus situés en aval et provoquer leur infarcissement.
Embolisation embolisation Oblitération accidentelle ou volontaire d’un vaisseau (formation dune embolie).
Embonate embonate 4,4-méthylènebis (3-hydroxy-2-naphtoate), sel de l’acide embonique ou pamoïque, acide phénol naphtalénique qui, en salifiant diverses substances pharmacologiquement actives, permet d’obtenir des produits à action prolongée (exemples : metformine embonate ou stagid, pyrantel , triptoréline).
Embranchement embranchement En botanique, catégorie hiérarchisée de rangement des taxons équivalente aux grandes divisions puis subdivisions en classes, ordres et familles. Exemple : les orchidées, embranchement des Spermaphytes, classe des Monocotylédones, ordre des Orchidales, famille des Orchidaceae.
Embryogenèse embryogenese Période pendant laquelle la cellule initiale fécondée se multiplie et se différencie en tissus et organes de plus en plus complexes. Le développement de lembryon comprend successivement la segmentation qui correspond aux premières mitoses de lembryon, la gastrulation avec la mise en place des feuillets embryonnaires qui vont former les tissus et organes, la neurulation et lorganogenèse.
Embryologie embryologie Étude de la croissance dun organisme durant toute la gestation, cest-à-dire pendant la période embryonnaire et la période fœtale, recouvrant ainsi la description morphologique des transformations de lœuf fécondé, le zygote, en organisme.
Embryon embryon Produit de la conception par conjugaison de deux gamètes, l’un mâle, l’autre femelle, correspondant à la première période du développement de l’œuf ou zygote après la fécondation, dans le règne animal et dans le règne végétal. Dans lespèce humaine, lembryon existe depuis la segmentation jusquà la huitième semaine du développement intrautérin pour passer ensuite au stade de fœtus.
Embryonnaire embryonnaire 1- qui est relatif à lembryon (exemple tissu embryonnaire) ; 2- qui est encore en germe, à l’état naissant, en voie de formation. Les annexes embryonnaires comprennent lamnios, lallantoïde et le chorion.
Embryonné embryonne Chez les Oiseaux et les Reptiles, se dit dun œuf fécondé contenant un embryon, par opposition à un œuf clair. En parasitologie, chez les Helminthes, se dit dun œuf de segmentation très précoce, par exemple œuf doxyure, dans lequel lobservation microscopique fait voir lembryon peu dheures après la ponte.
Embryopathie embryopathie Malformation congénitale due à des agressions physiques (exemple radiations ionisantes), à des substances chimiques (exemple thalidomide) ou à des agents infectieux (exemple virus de la rubéole), exerçant leurs effets, dits tératogènes, sur lembryon depuis la conception jusquau quatrième mois de la vie intra-utérine.
Embryotoxicité embryotoxicite Propriété toxique d’un xénobiotique qui entraîne des effets néfastes sur le développement de l’embryon.
EMCDDA emcdda
Émédastine (difumarate d') emedastinedifumaratede Antiallergique et antiasthmatique. Lémédastine est un antagoniste des récepteurs histaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2242).
Émergence emergence Apparition d’un phénomène. En hydrogéologie,le point d’émergence est la sortie d’une source d’eau.
Émergent emergent Qui émerge.
Émétine emetine Principal alcaloïde des parties souterraines d’ipécacuanha (Carapichea ipecacuanha (Brot.) L. Andersson, Rubiaceae), de nature isoquinoléino-monoterpénique. Propriétés émétiques, antiparasitaires et cytotoxiques.
Émétique emetique Qualifie ou désigne une substance qui entraîne un rejet brutal par la bouche du contenu de lestomac.
Éméto-cathartique emetocathartique Qualifie une substance vomitive et purgative. Exemple les euphorbes indigènes.
Éméxiptiline emexiptiline Cf triptyline.
Emicizumab emicizumab Anticorps monoclonal humanisé bispécifique produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois. Un paratope se lie au  facteur de coagulation IX activé (facteur antihémophilique B), l’autre au facteur X. L’emicizumab se substitue donc au facteur VIII (antihémophilique A) pour rapprocher les facteur IX activé et facteur X à la surface des phospholipides.
Émission emission Action d’émettre, de produire, de diffuser (radiations, lumière, images, sons, polluants …).
Emménagogue emmenagogue Qualifie ou désigne une substance, généralement d’origine végétale, qui stimule lapparition des règles.
Émollient emollient Qualifie ou désigne une substance qui relâche, détend, amollit, en particulier les tissus, par exemple cataplasmes à base de dérivés aluminiques, compresses chaudes, alcoolisées ou non, mucilage de guimauve, substances grasses comme l’huile d’amande douce, molécules hydrophiles comme les alginates.
Émonctoire emonctoire Organe ou ouverture (par exemple foie, intestins, rectum, anus, reins, voies respiratoires, narines, peau) permettant l’émonction, c’est à dire l’évacuation, à l’extérieur de l’organisme, des déchets de son fonctionnement.
Émonder emonder En pharmacie, opération mécanique visant à éliminer les parties superflues ou impropres des drogues, notamment végétales.
Émotion emotion Réponse psychique et physiologique s’exprimant par un ensemble complexe et multiple de réactions à la perception d’un événement externe ou à son évocation. Fait appel à l’histoire individuelle et se traduit par des réponses motrices, endocriniennes, végétatives et viscérales. Ces dernières renforcent la réponse émotionnelle. Les modifications d’expression faciale sont suffisamment caractéristiques pour que leur tonalité soit identifiable par autrui. Cf empathie.
Empagliflozine empagliflozine Inhibiteur du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT-2). Indiquée chez les adultes :• dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique symptomatique avec fraction d’éjection ventriculaire gauche réduite (FEVG ≤ 40%).
Empathie empathie Capacité fondamentale dans l’établissement de relations sociales, de percevoir les sentiments de la personne observée et de prévoir ses réactions.
Emphysémateux emphysemateux se dit dun malade atteint demphysème pulmonaire.
Emphysème emphyseme Infiltration gazeuse diffuse d’un tissu ou organe provoquant son gonflement.
Emplâtre emplatre Selon la Pharmacopée européenne, préparation souple, adhésive, contenant une ou plusieurs substances actives et destinée à être placée sur la peau en vue de maintenir un contact étroit entre la peau et les substances actives de telle sorte que celles-ci puissent être absorbées lentement ou agir comme agents protecteurs ou kératolytiques. La base adhésive, étalée sur un matériau approprié, est recouverte d’une protection à retirer au moment de l’emploi.
Empois empois Colle légère faite avec de l’amidon.
Empoisonnement empoisonnement Selon lArticle 301 du Code pénal, est qualifié dempoisonnement tout attentat à la vie dune personne, par leffet de substances qui peuvent donner la mort, plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées et quelles quen aient été les suites.
Empreinte empreinte Marque en relief ou en creux.
Empyème empyeme Cf abcès.
EMS ems
Emtansine emtansine Substance de la famille des maytansinoïdes obtenue par hémisynthèse à partir d’un mélange d’ansamitocines, en particulier lansamitocine P-3, produites par fermentation de l’actinobactérie Actinosynnema pretiosum. Puissante activité cytotoxique liée à l’inhibition de l’assemblage des tubulines en microtubules. En raison de sa forte toxicité, l’emtansine ne peut pas être utilisée seule, mais elle constitue la partie cytotoxique d’un immunoconjugué dans lequel l’anticorps monoclonal, le trastuzumab, est dirigé contre le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain, la protéine HER2 (Human Epidermal growth factor Receptor-2) qui est surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (sein,…). La liaison entre l’emtansine et le trastuzumab se fait par un bras maléimidométhyl cyclohexane carboxylique par création d’une liaison amide entre la fonction carboxylique et une lysine du trastuzumab ; il y a en moyenne 3,5 parties cytotoxiques reliées à une molécule de trastuzumab.
Emtricitabine emtricitabine Antiviral, inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI). Après phosphorylation par les enzymes cellulaires, le dérivé triphosphate se comporte comme un inhibiteur compétitif du substrat endogène 2-désoxycytidine 5-triphosphate.Inscrite, en association avec le ténofovir, sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Émulgateur emulgateur
Émulsifiant emulsifiant Cf émulsionnant.
Émulsification emulsification Procédé au cours duquel une phase liquide est finement dispersée dans une autre phase liquide dans laquelle elle n’est pas ou peu miscible. Aboutit à la fabrication d’une émulsion.
Émulsion emulsion Système constitué par la dispersion dun liquide, appelé phase dispersée ou interne ou discontinue, sous forme de globules dans un autre liquide non miscible, appelé milieu de dispersion ou encore phase dispersante ou externe ou continue. Lémulsion peut être simple ou multiple. A la pharmacopée, lémulsion est une préparation destinée à être administrée telle quelle, en usage oral, topique ou parentéral ou utilisée comme excipient
Émulsionnant emulsionnant Agent de surface, surfactant qui permet la formation d’une émulsion.
Énalapril (maléate de) enalaprilmaleatede Peptide de synthèse dérivé de la proline ; ester éthylique précurseur pharmacologique (prodrogue) de lénalaprilate acide ; inhibiteur de l’enzyme de conversion.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1420) .
Énamine enamine Molécule comportant une double liaison dont l’un des atomes de carbone est également lié à un atome d’azote par une simple liaison. Analogue azoté de l’énol. La tautomérie énamine – imine correspond à une prototropie entre ces deux formes.
Énantate enantate Sel de l’acide œnanthique ou acide heptanoïque CH-COOH, conférant à la molécule estérifiée une durée d’action prolongée (exemple énanthate de testostérone).
Énanthate enanthate Cf énantate.
Énanthème enantheme Plaque rougeâtre et éruptive se développant sur une muqueuse.
Énantiomère enantiomere Qualifie ou désigne chacune des deux molécules à structure chirale de configuration opposée. Cf chiralité.
Énasidénib enasidenib Molécule inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase de type 2 (IDH2). L’isocitrate déshydrogénase (IDH) est lenzyme impliquée dans la troisième étape du cycle de lacide citrique (cyle de Krebs) où elle catalyse la décarboxylation oxydative de l’isocitrate en α-cétoglutarate. Des mutations des isotypes de lenzyme, IDH1 and IDH2, identifiées dans divers cancers, créent une néo-activité de lenzyme qui produit alors du 2-hydroxyglutarate au lieu de lα-cétoglutarate. Le 2-hydroxyglutarate est défini comme un oncométabolite.Linhibition spécifique de la forme mutée IDH2 par lénasidénib se traduit par une induction de la différenciation cellulaire et une inhibition de la prolifération des cellules tumorales présentant cette mutation.
Encaïnide (chlorhydrate d') encainidechlorhydratede Amino-amide répondant à la formule générale des anesthésiques locaux.
Encapsulation encapsulation Opération qui consiste à enrober un objet dun revêtement soit pour modifier les propriétés de lobjet enrobé, soit pour protéger celui-ci des influences extérieures.
Enceinte enceinte Espace entouré.
Encens encens Exsudat résineux obtenu par incision du tronc d’arbres ou arbustes originaires de la péninsule arabique et de l’Afrique sahélienne et du Nord-Est, appartenant au genre Boswellia, Burseraceae, en particulier B. sacra Flueck. (synonyme B. carteri Birdw.). Gommo-oléorésine renfermant des acides triterpéniques (acides α- et β-boswelliques et produits voisins [dérivés acétylés et/ou cétoniques]) à activité anti-inflammatoire par inhibition de la 5-lipoxygénase et de la cyclooxygénase-1.
Encéphale encephale Ensemble des structures nerveuses enfermées dans la boîte crânienne, composé : 1- du télencéphale ou hémisphères cérébraux avec le striatum, les deux segments du globus pallidus, l’hippocampe et l’amygdale ; 2- du diencéphale avec le thalamus, l’hypothalamus et l’épiphyse ; 3- du mésencéphale, pédoncules cérébraux, substance noire, noyau subthalamique ; 4- du cervelet ; 5- du pont et bulbe rachidien.
Encéphalite encephalite Terme générique pour désigner une inflammation sans suppuration, dune partie plus ou moins étendue de lencéphale. La cause peut être bactérienne, parasitaire, mycosique, virale ou allergique. Exemple : virus transmis par une piqûre d’insecte (tique, moustique) ou par une morsure (rage). Latteinte peut être primitive ou secondaire à une maladie générale, isolée ou associée à une atteinte des méninges.
Encephalitozoon encephalitozoon Genre de Protiste, comportant les espèces E. intestinalis, E. hellem et E. cuniculi, parasites de vertébrés et dinvertébrés, responsables de parasitoses opportunistes, les microsporidioses.
Encéphalopathie encephalopathie Terme générique désignant un ensemble de troubles de nature non inflammatoire, pouvant aller jusqu’au coma, affectant l’encéphale, soit directement (maladie de Creutzfeld – Jacob, encéphalopathie spongiforme), soit secondairement en tant que complications de troubles métaboliques ou de dysfonctionnements hépatiques.
Encombrement encombrement Action dencombrer, état de ce qui est encombré.
Encorafénib encorafenib Inibiteur de la protéine kinase RAF (Rapidly accelerated fibrosarcoma) qui fait partie de la voie de signalisation des MAPKinases (voie RAS-RAF-MEK-ERK) qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire et qui est impliquée, par suite de mutations, dans le développement tumoral dans différents cancers. L’encorafénib est actif seulement lorsque le gène BRAF est muté, il diminue le taux de phosphorylation des ERK (Extracellular signal-regulated kinases) et régule de façon négative la cycline D1, conduisant ainsi à l’arrêt du cycle cellulaire en phase G1, puis à la sénescence sans apoptose.
Endartériectomie endarteriectomie Technique chirurgicale consistant à inciser une artère pour extraire la plaque dathérosclérose qui provoque son rétrécissement et, à terme, son obstruction. Elle concerne essentiellement les artères carotides, visant à prévenir les accidents vasculaires cérébraux, et les artères des membres inférieurs en cas dartérite.
Endémie endemie Présence habituelle, dans une région ou dans une population, d’une maladie donnée qui y sévit de façon constante ou périodique. L’endémie peut concerner des maladies infectieuses à réservoir microbien permanent ou des maladies non infectieuses, carences ou intoxications chroniques par exemple.
Endémique endemique Se dit d’un phénomène qui s’observe de façon permanente ou continue dans une région ou dans une population donnée.
Endocannabinoïde endocannabinoide Terme générique pour un groupe de neurotransmetteurs formés à partir de phospholipides membranaires dans le système nerveux, l’appareil génital masculin et féminin, reconnaissant et activant les récepteurs aux cannabinoïdes.
Endocarde endocarde Tunique interne du cœur, formée d’une couche de cellules endothéliales pavimenteuses tapissant les cavités cardiaques et les valvules et recouvrant le tissu conducteur du cœur (tissu nodal ou tissu cardionecteur).
Endocardite endocardite Inflammation du tissu de la paroi interne de l’endocarde (endocardite murale) ou de ses valvules (endocardite valvulaire). Les endocardites droites peuvent être la conséquence dinjections IV réalisées sans asepsie. Les endocardites chroniques succèdent en général à une endocardite aiguë, se traduisant par des lésions dinsuffisance ou de rétrécissement valvulaire. Leur cause principale est le rhumatisme articulaire aigu. On distingue :2- les endocardites infectieuses, les plus fréquentes, toujours graves (15 % sont encore mortelles). Parmi celles ci, on distinguait les formes aiguës, développées sur cœur sain, ulcérovégétantes, mutilantes au cours de septicémies quel qu’en soit le germe, et la forme subaiguë ou lente qu’est la maladie d’Osler survenant sur une lésion endocardique préexistante, par exemple des séquelles de rhumatisme articulaire aigu (maladie de Bouillaud, cardiopathies congénitales ou complication d’une chirurgie de prothèse intracardiaque). En fait, la gravité et le pronostic sont fonction du germe en cause.
Endocarpe endocarpe Partie interne du péricarpe du fruit issu du développement de l’épiderme interne de l’ovaire après la fécondation. Avec les cellules lignifiées du mésocarpe interne, il peut former un noyau (cerise). Pour cette raison, le terme endocarpe peut désigner le noyau tout entier.
Endocervical endocervical Relatif à lendocol de lutérus, qualifie ce qui est situé ou se produit à lintérieur du col de lutérus. Exemples : canal endocervical, cellule endocervicale, frottis endocervical.
Endocrine endocrine Qualifie une glande ou une cellule qui déverse le produit de sa sécrétion directement dans le sang des vaisseaux efférents.
Endocrinologie endocrinologie Science qui étudie les glandes endocrines et leurs produits de sécrétion, les hormones.
Endocytose endocytose Captation de molécules, de particules solides ou de liquides, et internalisation par la cellule qui les introduit dans son cytoplasme sous forme de vacuole ou de gouttelette. Le mécanisme diffère en fonction de la taille et du type de matériau absorbé : endocytose par récepteur interposé, pinocytose, phagocytose, potocytose, transcytose.
Endodontie endodontie Partie de l’odontologie s’intéressant à l’étude des tissus pulpaire et radiculaire de la dent, de leur pathologie et des traitements afférents.
Endomètre endometre Muqueuse qui borde la lumière de la cavité utérine. Elle comporte une couche superficielle fonctionnelle qui évolue au cours du cycle génital et est éliminée lors de la menstruation, et une couche profonde basale qui permet sa régénération.
Endomorphine endomorphine
Endonucléase endonuclease Phosphodiestérase hydrolysant les liaisons unissant les nucléotides à lintérieur des chaînes dacides nucléiques.On distingue les ribonucléases, spécifiques des ARN et les désoxyribonucléases, spécifiques des ADN.
Endoparasite endoparasite Parasite vivant et se développant à lintérieur de son hôte (exemples : Plasmodium, Ascaris), par opposition aux ectoparasites.
Endopeptidase endopeptidase Enzyme protéolytique sécrétée dans le duodénum, hydrolysant les liaisons peptidiques à lintérieur des chaînes protéiques. Les endopeptidases présentent des spécificités plus ou moins strictes pour des liaisons peptidiques engageant un acide aminé dibasique ou aromatique. Sont synthétisées, en général, sous forme de précurseurs inactifs (proenzymes ou zymogènes) qui doivent être activés par une protéolyse partielle.
Endoperoxyde endoperoxyde Molécule contenant un résidu peroxyde ‑O‑O‑formant un pont entre deux atomes de carbone de cette molécule, linéaire ou cyclique. Un exemple d’endoperoxyde d’intérêt thérapeutique est l’artémisinine utilisé dans le traitement du paludisme.Les endoperoxydes cycliques sont le plus souvent des intermédiaires hautement réactifs produits au cours de certains métabolismes, par exemple la formation des prostaglandines à partir de l’acide arachidonique ou la transformation des caroténoïdes.
Endoprothèse endoprothese Dispositif médical implantable, métallique ou en matériau inerte, cylindrique, présentant des mailles de formes diverses, implanté dans une cavité du corps humain afin de la maintenir ouverte. Une endoprothèse peut être mise en place dans les voies biliaires, le tube digestif, l’uretère, ou dans une artère sténosée. Dans ce dernier cas, l’endoprothèse porte le nom de stent (ressort).
Endorphine endorphine Nom donné à une famille de peptides endogènes opioïdes dérivant de trois familles de précurseurs : proopiomélanocortine, proenképhaline et prodynorphines dont le clivage enzymatique fournit diverses molécules stimulant sélectivement les récepteurs opiacés avec comme chefs de file : les enképhalines (agonistes préférentiels des récepteurs δ), les β-endorphines (agonistes préférentiels des récepteurs µ) et les dynorphines (agonistes des récepteurs κ). Présents dans divers types de neurones du système nerveux central, ces peptides produisent les effets correspondants (notamment analgésie et euphorie) en réponse, entre autres, aux stimulations nociceptives et au stress. Ils sont présents aussi dans les ganglions intestinaux où ils contribuent à la régulation du péristaltisme et de l’activité sécrétrice.
Endoscope endoscope Dispositif optique, rigide ou souple, muni d’un système d’éclairage et d’un système de vision destiné à être introduit dans une cavité pour en permettre l’observation. Peut, en complément, être utilisé pour des interventions chirurgicales peu intrusives (type biopsies), s’il est muni d’instruments adaptées (pince, lame, brosse, lasso…).
Endoscopie endoscopie Ensemble des techniques d’examen de l’intérieur d’une cavité (naturelle ou industrielle).
Endoscopique endoscopique
Endosome endosome Réseau dynamique de tubules et vésicules cytoplasmiques résultant de la fusion des petites vésicules formées lors de lendocytose.
Endothéline endotheline Peptide vasoconstricteur de 21 acides aminés émis par l’endothélium vasculaire. Trois isoformes (ET-1, ET-2, ET-3) suivant les tissus, sont obtenues par clivage d’un peptide précurseur, la préproendothéline, composée d’environ 200 résidus dacides aminés, conduisant aux “ big ” endothélines de 40 acides aminés. Celles-ci sont ensuite hydrolysées par une métalloprotéase à zinc, l’enzyme de conversion de l’endothéline. Possède deux récepteurs : ET vasodilatateur et diminuent la pression artérielle.
Endothélium endothelium Épithélium de revêtement constitué d’une couche de cellules endothéliales bordant la lumière des vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il est impliqué dans la vasomotricité (production de différents composés dont les prostacyclines et le monoxyde d’azote agissant sur les cellules musculaires lisses vasculaires), l’hémostase, le remodelage de la paroi vasculaire et les échanges nutritifs avec les tissus environnants.
Endotoxine endotoxine Constituant de la paroi de certaines bactéries à Gram négatif (antigène somatique O), de structure lipopolysaccharidique, ne diffusant pas dans les milieux de culture, mais libérée uniquement lors de la lyse des corps bactériens in vivo ou in vitro. Consécutive en particulier à un traitement antibiotique, la lyse in vivo est la cause de malaises intenses et du choc endotoxinique. Leffet pathogène complexe sexerce sur les centres thermorégulateurs, la granulopoïèse, les cellules phagocytaires. Lactivation des systèmes biologiques du complément et de la coagulation joue un rôle majeur dans la genèse du choc septique. Immunogène, elle suscite l’élaboration d’anticorps spécifiques par l’organisme infecté. Exemple : endotoxines de Salmonella typhi, agent de la fièvre typhoïde, ou dEscherichia coli. Cf typhoïde.
Endozootie endozootie Maladie infectieuse d’un groupe animal, frappant une région, persistante ou sévissant à certaines époques déterminées à la façon dune épidémie ou dune pandémie (exemples : rage vulpine, rage canine).
Ènediyne enediyne Nom générique désignant des antibiotiques de structure complexe caractérisée par la présence d’un cycle à 9 ou 10 chaînons comportant deux triples liaisons séparées par une double liaison ; ils sont produits par fermentation de microorganismes (actinobactéries des genres Streptomyces, Micromonospora, Salinispora, ...) d’origine terrestre ou marine. Propriétés antibactériennes et surtout anticancéreuses très puissantes, toxicité très élevée ; produits cytotoxiques qui, en se liant au petit sillon de l’ADN, entraînent, après formation de radicaux, celle de liens inter-brins et des cassures irréversibles de l’ADN double-brin aboutissant à la mort cellulaire par apoptose. Nombreuses recherches en cours, en vue de leur utilisation en thérapeutique anticancéreuse ; sur le modèle structural des ènediynes naturels, des ènediynes synthétiques sont également étudiés.
Énergie (E) energie Au sens large, l’énergie d’un corps ou d’un système est définie comme étant sa capacité à fournir du travail. Unité SI le joule (J). Peut revêtir plusieurs formes, cinétique quand elle est liée à un mouvement, potentielle lorsquelle est liée à sa position dun objet. Elle peut se présenter aussi sous forme chimique, électrique, calorifique et de surface. L’énergie d’un composé, due à sa position dans l’espace, est inférieure à celle que ses atomes et molécules, qui le composent, possèdent. Cette dernière est constituée par les énergies cinétiques, de translation, de rotation et de vibration des atomes le composant ainsi que par celles dues aux positions respectives des noyaux et électrons.
Enfance enfance Période de la vie s’étendant entre l’état de nourrisson et l’adolescence. On distingue la première enfance, de 2 à 6 ans et la deuxième enfance, de 6 à 12 ans. Cf âge.
Enflurane enflurane Anesthésique général.
Enfortumab védotine enfortumabvedotine Immunoconjugué résultant du couplage d’un anticorps monoclonal, ayant pour cible la nectine-4 (PVRL4, Poliovirus Receptor-related 4), avec la monométhylauristatine E ou MMAE, agent cytotoxique dépendant de l’anticorps (ADCC, Antibody-dependant cellular cytotoxicity).L’immunoconjugué cible les cellules tumorales surexprimant la nectine-4 et libère, après pénètration dans ces cellules, la MMAE qui induit un désassemblage des microtubules préformés. Il en résulte un arrêt du cycle cellulaire et la mort apoptotique des cellules.
Enfumafungine enfumafungine Hétéroside triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, Hormonema sp., endophyte des feuilles du genévrier commun (Juniperus communis L., Cupressaceae). L’enfumafungine n’est pas une molécule unique mais un mélange de deux β-glucosides stéréoisomères en équilibre, qui résulte de la présence d’une fonction hémiacétal cyclique en C-25 sur la partie triterpénique.Importante activité antifongique in vitro (plus modeste in vivo) vis-à-vis de souches pathogènes de Candida et d’Aspergillus, par inhibition spécifique d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation du 1,3-ß-D-glucane , constituant essentiel de la paroi cellulaire de nombreux champignons filamenteux et de levures.
Enfuvirtide enfuvirtide Antiviral. Lenfuvirtide est un polypeptide de 36 acides aminés. Il appartient à la classe des inhibiteurs de fusion. Il se lie spécifiquement à la glycoprotéine gp41 de lenveloppe virale du VIH-1 et bloque le réarrangement structural nécessaire à la fusion des membranes virales et cellulaires, empêchant ainsi lARN viral dentrer dans la cellule cible.
Engelure engelure Érythème rouge violacé, tuméfié et douloureux, récurrent, localisé aux mains, pieds, visage, qui se déclenche lors d’exposition répétée au froid et à lhumidité.
Enjambement enjambement Entrecroisement des chromosomes avec échange de segments et recombinaison des gènes portés par ces segments.
Enképhaline enkephaline Terme qui désigne les deux premières endorphines découvertes, la met-enképhaline et la leu-enképhaline, pentapeptides qui ne diffèrent que par un acide aminé (correspondant à leur nom) à l’extrémité de la séquence Tyr-Gly-Gly-Phe-. Considérées comme ligands endogènes des récepteurs opioïdes δ et plus faiblement des μ. Sont produites par des neurones enképhalinergiques (généralement des interneurones) présents dans diverses structures du système nerveux central (dont certaines sont liées au contrôle de la nociception) et de la périphérie (intestin). Rapidement inactivées par l’enképhalinase.
Enkystement enkystement Formation dune couche de tissu conjonctif dense autour dune production pathologique (exemple abcès, tumeur) ou dun corps étranger, lisolant de son environnement.
Enmétazobactam enmetazobactam Petite molécule de synthèse, qui est une sulfone dérivée de l’acide pénicillanique (SAP ; en anglais PAS, pour penicillanic acid sulfone), plus précisément du tazobactam, sous forme d’un β-lactamases, notamment chez les pathogènes Gram-négatifs antibiorésistants ; la structure cristalline (par rayons X à haute résolution) a montré que l’enmétazobactam induit la formation d’une liaison croisée entre la sérine Ser70 et la lysine Lys73, deux acides aminés critiques dans le fonctionnement des β-lactamases (pénicillinases et céphalosporinases).
Énol enol Molécule comportant une double liaison dont l’un des atomes de carbone est directement lié à un atome d’oxygène. Forme la moins stable de la tautomérie céto-énolique.
Énoxacine enoxacine Anti-infectieux de la famille des quinolones fluorées de deuxième génération.
Énoxaparine enoxaparine
Énoximone enoximone Dérivé imidazolé, inhibiteur des phosphodiestérases, effets inotropes et vasodilatateurs.
Énoxolone enoxolone
Enquête enquete Opération qui consiste à rechercher, rassembler et recueillir de l’information, puis à l’analyser en vue de résoudre une ou plusieurs questions spécifiées à l’avance.
Enregistrement enregistrement Résultat de l’utilisation de dispositifs techniques permettant de fixer, de conserver, de reproduire et de transcrire des données scientifiques.
Enregistreur enregistreur Dispositif technique permettant de transcrire et de conserver sur un support les signaux (analogiques ou numériques) venant dun détecteur. Il permet de garder la trace des résultats dune expérience.
Enrobage enrobage Action de recouvrir un produit,une denrée, dun couche qui le protège ou en améliore le goût.
Ensemencer ensemencer Répandre les semences sur une surface cultivable (exemple : graine, alevin, microbe).
Ensifentrine ensifentrine Petite molécule de synthèse, un inhibiteur double, sélectif, des enzymes phosphodiestérase 3 (PDE3) et phosphodiestérase 4 (PDE4), qui combine des effets bronchodilatateurs et anti-inflammatoires non stéroïdiens dans une seule molécule.La PDE3 hydrolyse principalement la molécule de second messager, l’adénosine monophosphate cyclique (AMPc), mais elle peut également hydrolyser le guanosine monophosphate cyclique (GMPc). La PDE4 hydrolyse uniquement l’AMPc. L’inhibition de ces deux PDE entraîne une accumulation de taux intracellulaires d’AMPC et/ou de GMPc, qui provoquent des effets variés sur les voies de signalisation cellulaires.
ENSP ensp
Entacapone entacapone Inhibiteur sélectif et réversible de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), ne traversant pas la barrière hémato-encéphalique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2574).
Entamoeba entamoeba Nom scientifique dun genre de Protozoaires important, les Amibes, de la famille des Entamoebidae groupant les genres Entamœba, Endolimax et Iodamœba. Entamœba histolytica est lagent responsable de la dysentérie amibienne.
Entécavir entecavir Antiviral, analogue nucléosidique de la guanosine ayant une activité sur la polymérase du virus de lhépatite B (VHB). Actif sous la forme triphosphate, il possède une demi‑vie intracellulaire de 15 heures. Par compétition avec le substrat naturel (le desoxyguanosine triphosphate), lentécavir triphosphate inhibe les 3 fonctions de la polymérase virale : lamorce des polymérases du VHB, la transcription inverse du brin négatif dADN (acide désoxyribonucléique) à partir de lARN (acide ribonucléique) messager prégénomique et la synthèse du brin positif dADN du VHB.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2815).
Entente préalable ententeprealable Accord de la caisse d’assurance maladie dont relève l’assuré, nécessaire à la prise en charge de certains actes ou traitements médicaux. Excepté en cas d’urgence, les actes ou traitements ne peuvent être initiés avant cet accord de la caisse (Article R. 165-23 du Code de la sécurité sociale).
Entéral enteral Qui a rapport à lintestin (par exemple voie entérale : administration par voie digestive).
Entérite enterite Inflammation aiguë ou chronique de lintestin grêle.
Enterobacter enterobacter Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Bacilles mobiles, à Gram négatif, du groupe KEHS comprenant huit espèces : Enterobacter aerogenes, E. gergoviae, E. cloacae, E. agglomerans, E. asburiae, E. taylorae, E. amnigenes et E. intermedium, hôtes habituels du tube digestif. Une neuvième espèce, E. sakazakii, a été reclassée, en 2007, dans un nouveau genre, les Cronobacter.Ces bactéries peuvent devenir pathogènes et provoquer alors surtout des infections urinaires. Résistance fréquente aux antibiotiques.
Enterobacteriaceae enterobacteriaceae Famille de bactéries à Gram négatif comportant de très nombreuses espèces saprophytes ou pathogènes du tube digestif de lHomme et des animaux. Bacilles mobiles ou non, non sporulés, cultivables sur milieux ordinaires, aérobies ou anaérobies facultatifs, réduisant les nitrates, ayant une réaction doxydase négative et provoquant la fermentation du glucose. Bactéries fréquemment rencontrées en pathologie infectieuse ainsi que dans les bio-industries (fromages, produits laitiers, alcools).
Enterobius vermicularis enterobiusvermicularis
Enterococcus enterococcus Genre bactérien qui a été séparé de la famille des Streptococcaceae en 1984. Cocci à Gram positif se présentant habituellement sous forme de chaînettes, à métabolisme anaérobie, cultivables sur un milieu salé (6,5 % NaCl). Comprend de nombreuses espèces, hôtes normaux de lintestin de lHomme et des animaux, également saprophytes de la peau et des muqueuses, mais pouvant devenir pathogènes opportunistes (infections urinaires, biliaires, abdominales, O.R.L., septicémies). A l’origine de 10 % des infections nosocomiales avec une mortalité élevée en raison de latteinte souvent polymicrobienne et du terrain sous-jacent. Résistance fréquente intrinsèque et acquise aux antibiotiques, nécessitant des associations. Possèdent lantigène de paroi D, partagé par des bactéries du genre Streptococcus D (Streptococcus gallolyticus, S. infantarius...).
Entérocolite enterocolite Inflammation de la muqueuse du couple intestin grêle – côlon marquée par des diarrhées, douleurs abdominales et fièvre.
Entérocyte enterocyte Cellule intestinale prismatique responsable de l’absorption des nutriments, caractérisée au pôle apical par un plateau strié de microvillosités d’où une grande surface d’absorption. Les enzymes hydrolytiques y sont présentes ainsi que dans les mailles du glycocalyx. A partir du pôle basal, les nutriments passent dans la lymphe ou le sang.
Enterocytozoon enterocytozoon Genre de lembranchement des Microspora, comportant principalement l’espèce E. bieneusi, parasite intracellulaire responsable dune microsporidiose opportuniste se développant principalement chez les sujets immunodéprimés, notamment après une greffe dorgane. Lhomme est le seul réservoir connu. Manifestations pathologiques digestives, biliaires, intestinales (diarrhée, douleurs abdominales), accompagnées de malabsorption, danorexie, de perte de poids, de cachexie.
Entérokinase enterokinase
Entéropeptidase enteropeptidase Protéase sécrétée par le duodénum, activant le trypsinogène en trypsine par élimination de lhexapeptide C-terminal.
Entérostomie enterostomie Abouchement cutané d’un segment du tube digestif au niveau de la paroi antérieure de l’abdomen. Elle nécessite d’appareiller le patient avec des poches collectrices.
Entérotoxine enterotoxine 1- toxine dorigine intestinale ; 2- toxine thermostable ou thermolabile active sur lintestin,sécrétée par diverses bactéries (Vibrion cholérique, colibacilles entérotoxinogènes, certains staphylocoques responsables de toxi-infections alimentaires...). Les entérotoxines sont des protéines responsables de diarrhées associées ou non à des dommages tissulaires.
Entérotoxinogène enterotoxinogene Qualifie une intoxication intestinale due à une toxine ou la souche de bactéries génératrice dune toxine active sur lintestin.
Entérotrope enterotrope Qui présente une affinité pour lintestin (exemple enterovirus).
Enterovirus enterovirus Genre viral de la famille des Picornaviridae regroupant des virus ayant un tropisme pour le tractus digestif ou respiratoire. Petits virus à ARN monocaténaire avec une capside icosaédrique non enveloppée (27 à 30 nm de diamètre). Les virus du genre Enterovirus infectant l’Homme sont classés en 7 espèces. Les Human enterovirus A, B, C et D comprennent de nombreux sérotypes parmi lesquels les virus coxsackie, les échovirus et les entérovirus de l’ancienne classification. Réservoir humain, transmission par voie oro-fécale. Le genre Enterovirus comprend aussi les différentes espèces de rhinovirus humains (Human rhinovirus A, B, C) responsables d’infections respiratoires et des enterovirus infectant les animaux (Bovine enterovirus, Porcine enterovirus B et Simian enterovirus A).
Enthalpie (H) enthalpieh Effet thermique à pression constante accompagnant un processus physicochimique. Symbole H, Unité, le joule J.
Enthalpimétrique enthalpimetrique Qui a trait à l’enthalpie.
Entomologie entomologie Partie de la zoologie qui traite des insectes.
Entomophile entomophile Qualifie un mode de pollinisation des plantes par les insectes. Propre aux Angiospermes dont les insectes assurent le transport du pollen des étamines jusqu’au pistil (exemple : la sauge, Lamiaceae ex-Labiées).
Entorse entorse Lésion traumatique brusque d’un ligament n’entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d’une articulation à la différence d’une luxation. Dans lentorse bénigne, les ligaments sont distendus et élongés. Dans lentorse grave, les ligaments sont arrachés ou rompus et la stabilité de larticulation compromise.
Entraînement entrainement
Entrectinib entrectinib Petite molécule de synthèse, inhibiteur puissant des fonctions tyrosine kinases des récepteurs de la tropomyosine TrkA, TrkB et TrkC (tropomyosine receptor kinase), de la kinase du lymphome anaplasique ALK (anaplastic lymphoma kinase) ainsi que de la tyrosine kinase du protooncogène ROS1. L’inhibition, par l’entrectinib, de ces tyrosine kinases surexprimées dans les cellules tumorales de divers types de cancers, perturbe les voies de signalisation cellulaire et entraîne l’apoptose de ces cellules tumorales.
Entretien pharmaceutique entretienpharmaceutique Entretien proposé par le pharmacien d’officine aux patients chroniques, permettant de leur assurer une prise en charge personnalisée et optimale.
Entropie (S) entropies Grandeur physique impliquée par essence dans le deuxième principe de la thermodynamique permettant d’évaluer la dégradation de l’énergie. Symbole S. Fonction d’état dont les variations sont mesurables. Unité joule par kelvin (J.K). Permet de prévoir l’évolution de tout système physique, chimique, biologique au cours d’une transformation. Selon le deuxième principe, l’entropie de tout système isolé, au cours d’une transformation, ne peut qu’augmenter ou être nulle. Lorsque le système n’est pas isolé, toute évolution du système considéré s’accompagne d’une augmentation obligatoire de l’entropie de l’ensemble de l’univers.
Énurésie enuresie Incontinence urinaire, survenant au cours du sommeil chez un individu de plus de quatre ans, sans lésion apparente de larbre urinaire.
Enveloppe enveloppe Chose qui sert à envelopper, pochette en papier destinée à recevoir une lettre, un document.
Envenimation envenimation Ensemble des manifestations pathologiques provoquées par la pénétration dun venin dans un organisme vivant en cas de morsure (envenimation naturelle) ou lors dune expérience de laboratoire.
Envie impérieuse envieimperieuse Désir ardent, voire pathologique, de substances licites ou illicites entraînant une forte dépendance. L’envie impérieuse est une construction psycho-comportementale compulsive poussant un individu à un besoin incoercible de consommer une substance dont il est généralement dépendant.
Environnement environnement Littéralement, ce qui entoure, constitue le voisinage. Ensemble des conditions naturelles ou artificielles susceptibles de conditionner, de manière interactive, le cadre dans lequel les organismes vivants se développent. Pour l’être humain qui fait partie intégrante de la nature, la part des facteurs d’ordre éthologique, sociologique, économique et culturel est essentielle. Selon le Conseil international de la langue française (1976), « l’environnement est l’ensemble des agents physiques, chimiques et biologiques et des facteurs sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou retardé sur les organismes vivants et les activités humaines. »
Environnemental environnemental Relatif à l’environnement.
Environnementalisme environnementalisme
Environnementaliste environnementaliste 1- qui est relatif à la défense de lenvironnement ; 2- individu ou groupe (exemple association) spécialiste(s) et/ou défenseur(s) des problématiques liées à l’environnement.
Enzalutamide enzalutamide Antiandrogène non stéroïdien, inhibiteur des récepteurs des androgènes utilisé, avec des résultats encourageants, dans le cancer de la prostate résistant à la castration.
Enzyme enzyme Macromolécule généralement protéique catalysant la transformation spécifique dune molécule appelée substrat dans des conditions précises de température et de pH. Permet les réactions chimiques en réduisant le saut énergétique de la réaction par formation d’une forme intermédiaire activée du substrat. La reconnaissance du substrat par lenzyme se traduit par la formation dun complexe stéréospécifique au niveau dun site actif où la réaction chimique est réalisée ensuite grâce à lintervention de groupes fonctionnels de divers acides aminés.
Enzymologie enzymologie Étude des enzymes, de leur activité et mécanisme daction, sous leurs aspects théoriques et appliqués.
Enzymosome enzymosome Liposome avec enzyme insérée dans ses bicouches lipidiques. Peut être considéré comme une forme d’enzyme à libération prolongée.
EOHH eohh
Éosine eosine Matière colorante rouge du groupe des phtaléines, dérivé bromé de la fluorescéine.
Éosinopénie eosinopenie Diminution du nombre des granulocytes éosinophiles dans le sang circulant.
Éosinophile eosinophile Qui présente de laffinité pour léosine, colorant acide. Se dit en particulier dun granulocyte (ou polynucléaire) dont les granulations acidophiles apparaissent de couleur orangée après coloration de May – Grünwald – Giemsa. Élément mûr de la lignée granulocytaire, léosinophile adulte, après une demi-vie de 4 à 5 heures dans la circulation, gagne la peau, les tissus, en particulier les poumons et le tractus digestif.Capable de présenter lantigène aux lymphocytes T, cellule cytotoxique, inflammatoire et sécrétrice de cytokines, léosinophile participe à toutes les étapes de la réponse immunitaire.
Éosinophilie eosinophilie Augmentation anormale du nombre des granulocytes éosinophiles circulants (> 0,7 G/L soit > 700 par µL).
Épaississant epaississant Se dit d’une substance qui augmente la consistance d’un produit. En cosmétologie, les épaississants sont très utilisés pour augmenter la viscosité d’une phase aqueuse (par exemple carraghénanes, xanthanes, chitosanes, hydroxyéthylcellulose, polymères acryliques), ou d’une phase huileuse (par exemple alcools gras, cires, silicates). Les termes épaississant, agent de consistance, viscosifiant, gélifiant, sont utilisés indifféremment.
Épanolol epanolol Bêta-bloqueur à activité sympathomimétique intrinsèque, sélectif des récepteurs β-1.
Épcoritamab epcoritamab Anticorps monoclonal chimérique bispécifique, immunoglobuline G1-λ/κ, qui se lie à la fois à la protéine humaine CD3E (CD3ε), présente sur les lymphocytes T et à la protéine humaine MS4A1 (membre 1 de la sous-famille A à 4 domaines transmembranaires, CD20, antigène associé aux cellules cancéreuses), présente sur les lymphocytes B. Cette double liaison avec ces deux protéines déclenche une réponse immune, qui est cytotoxique pour ces cellules cancéreuses porteuses de CD20.
Éphédra ephedra Nom d’un genre de la famille des Ephedraceae dont les espèces, les éphédras, sont des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux le plus souvent dioïques, présents dans toutes les régions tempérées sèches ; tiges articulées, feuilles quasi inexistantes réduites à des écailles. Présence d’alcaloïdes [(-)-éphédrine, (+)-pseudoéphédrine] en quantité notable, en particulier dans les espèces asiatiques dont trois sont admises par la Pharmacopée européenne, seules ou en mélange : E. sinica Stapf souvent désigné par « éphédra chinois » (mahuang), E. equisetina Bunge (muzei mahuang) et E. intermedia Schrenk ex C.A. Meyer (zhong mahuang).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 2451 corrigé 10.0 (parties aériennes d’).
Éphédrine ephedrine Alcaloïde dérivé de la phényléthylamine, dont l’isomère lévogyre, la (-)-éphédrine est présente dans des espèces surtout asiatiques du genre Ephedra, accompagnée de son diastéréoisomère, la (+)-pseudoéphédrine. Sympathomimétique indirect (libérateur de catécholamines) entraînant un effet analeptique cardiorespiratoire, une vasoconstriction périphérique, une augmentation de la pression artérielle et une action psychostimulante de type amphétaminique. Est obtenue par extraction ou par synthèse.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 0488 et 01/2008, 0487 (chlorhydrate d’), 0715 (chlorhydrate d’, racémique) et 0489 (hémihydratée).
Éphélide ephelide Petite tache pigmentée lenticulaire, plane, lisse, non squameuse, de teinte jaunâtre à brunâtre apparaissant sur les parties couvertes de la peau exposées au soleil ou à l’air.
Épi epi Inflorescence des Poaceae (ex Graminées); l’épi est formé d’épillets sessiles (blé, seigle); il est décrit comme une grappe dans laquelle les pédicelles floraux sont absents ou très courts.
Épicarde epicarde Feuillet viscéral de la membrane séreuse péricardique recouvant le myocarde et constitué par un mésothélium reposant sur une fine couche de tissu conjonctif.
Épicarpe epicarpe Partie externe du péricarpe provenant du développement de l’épiderme externe de l’ovaire après fécondation, souvent formée par le calice et recouvrant le fruit; il peut être mince et lisse (raisin) ou velouté (pêche).
Épice epice Organe végétal ou produit directement dérivé, aromatique et doué d’une forte saveur, servant à l’assaisonnement des aliments. Les épices sont souvent d’origine tropicale ; beaucoup présentent des propriétés pharmacologiques. Parmi les principales épices : cannelle, clou de girofle, gingembre, muscade, poivre, safran…
Épicéa epicea Conifère de montagne, l’épicéa, Picea excelsa L. est un arbre résineux élevé très répandu. L’inflorescence ou cône est à disposition pendante et ses feuilles ou aiguilles se terminent en pointe (impression de piquant). L’extraction de la résine n’est plus pratiquée et son usage est désuet. L’épicéa fait l’objet de plantations forestières bien qu’il soit assez sensible au scolyte (insecte xylophage parasite) et au pourridié (armillaire).
Épidémie epidemie Développement subit et propagation rapide, pendant une période limitée et dans un territoire déterminé, d’une maladie transmissible qui affecte simultanément un nombre d’individus supérieur à celui habituellement enregistré. Par extension, désigne l’accroissement du nombre de cas de tout phénomène de santé.
Épidémiologie epidemiologie Science qui a pour objet d’étudier l’occurrence, la répartition et les déterminants des états de santé et des maladies dans la population et les groupes humains. Elle comporte trois volets : descriptif, étiologique (ou analytique), évaluatif. Elle porte sur la population générale (sujets sains et sujets malades) ou exclusivement sur des patients et prend alors le nom d’épidémiologie clinique.
Épiderme epiderme Épithélium kératinisé constituant le revêtement externe de la peau et recouvrant le derme. Il est constitué de kératinocytes disposés en plusieurs couches, comprenant du derme vers l’extérieur: la couche basale (renfermant aussi des mélanocytes), la couche épineuse, la couche granuleuse et la couche cornée constituée par les squames.
Épidermolyse epidermolyse Nom générique pour une pathologie marquée par le décollement de l’épiderme.
Épidermomycose epidermomycose Nom générique donné aux proliférations de micromycètes, notamment du genre Epidermophyton sur l’épiderme.
Épidermophytie epidermophytie Dermatose formant une plaque rougeâtre plus ou moins squameuse, causée par des micromycètes du genre Epidermophyton, inguinale.
Épididyme epididyme Organe allongé, couché sur le bord postérieur du testicule, constituant le début de la voie spermatique excrétrice et assurant le stockage, le transport et la fin de maturation des spermatozoïdes.
Épididymite epididymite Inflammation douloureuse de l’épididyme avec fièvre et souvent orchite subséquente. Son étiologie peut être une infection sexuellement transmissible, une infection de l’arbre urinaire ou une inflammation prostatique.
Épigénétique epigenetique Qualifie ou désigne les processus ou facteurs modifiant l’expression des gènes sans modifier la séquence de lADN. Transmises au cours de la mitose, ces modifications peuvent être réversibles. Les événements épigénétiques sont multiples; par exemple :
Épigénome epigenome Ensemble des régions du génome soumises à une régulation épigénique, essentiellement par méthylation ou par modification des protéines de la chromatine ou par un ARN régulateur.
Épigyne epigyne Qualifie une pièce florale (étamines) paraissant insérée sur l’ovaire. Fleur à ovaire infère dont les autres pièces florales se trouvent au dessus du gynécée.
Épilation epilation Élimination physique (mécanique) des poils d’une partie du corps, par exemple épilation des jambes avec de la cire (waxing); A ne pas confondre avec dépilation.
Épilatoire epilatoire Cf dépilatoire.
Épilepsie epilepsie Terme générique désignant une crise transitoire des fonctions sensitive, cognitive et motrice du cerveau avec troubles de la mémoire, de la conscience et de fonctions neurovégétatives, se manifestant par crises itératives. Due principalement à une activité électrique hypersynchrone, elle affecte un nombre plus ou moins important de neurones du cerveau, expliquant la très grande diversité de localisation cérébrale et de troubles observés.
Épillet epillet Inflorescence élémentaire des Poaceae (ex Graminées) ; l’épillet comprend un axe court protégé à sa base par deux bractées ou feuilles modifiées, les glumes ; sur l’axe sont insérées les fleurs entourées de deux bractées les glumelles. Les épillets sont soit sessiles et groupés en épis (orge) soit pédicellés formant un panicule (avoine).
Épimère epimere Qualifie ou désigne deux diastéréoisomères qui ne diffèrent que par la configuration d’un seul carbone asymétrique. Exemple : l’épitestostérone est un épimère inactif de la testostérone, présentant une inversion de configuration du carbone C17.
Épinard epinard Espèce végétale comestible dioïque originaire de Perse rapportés en Europe lors des Croisades ; herbe annuelle à feuilles sagittées ; l’épinard, Spiniacia oleracea L., appartient aujourdhui à la famille des Amaranthaceae.
Épinastine (chlorhydrate d') epinastinechlorhydratede Antagoniste des récepteurs histaminiques H1 et inhibiteur de la dégranulation des mastocytes, sans effet sédatif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2411).
Épine epine En botanique, élément dorigine profonde provenant d’un organe transformé (feuille, stipule…), contenant des tissus conducteurs (exemple : robinier pseudo-acacia). À distinguer d’un aiguillon, facilement détachable, formé à partir des cellules superficielles de l’épiderme (exemples : rosier, ronce).
Épinéphrine epinephrine
Épineux epineux Qualifie un végétal muni d’épines.
Épine-vinette epinevinette Arbuste touffu et épineux (Berberis vulgaris L., Berberidaceae) commun dans toute l’Europe et naturalisé en Amérique du Nord ; la tige et la racine sont colorées en jaune ; le fruit est une baie oblongue rouge vif, de saveur acidulée, se présentant en grappes. Présence dans les écorces de tiges et de racines (en faible quantité seulement dans les fruits) d’alcaloïdes isoquinoléiques, principalement des protoberbérines quaternaires (berbérine, palmatine…) responsables de la couleur jaune de ces organes. Propriétés antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antipyrétiques, cholagogues et cholérétiques. Selon certaines études controversées, une supplémentation du régime alimentaire par l’épine-vinette pourrait avoir une influence favorable sur la glycémie et certains paramètres lipidiques des sujets traités.
Épipétale epipetale Qui se trouve (on dit aussi qui naît) sur les pétales (sur la corolle), par exemple étamines épipétales des Lamiaceae (ex Labiées).
Épiphyse epiphyse 1- Petite structure neuroendocrinienne appelée encore glande pinéale située sur le toit du diencéphale contribuant, via la mélatonine, à la synchronisation dun certain nombre de fonctions rythmiques (nycthémérales ou saisonnières), avec les variations des facteurs environnementaux ; 2- chacune des extrémités d’un os long, séparée de la diaphyse par la métaphyse.
Épiphyte epiphyte Littéralement sur une plante ; cas des plantes vivant à la surface d’un autre végétal sans en être parasite ; elles sont souvent présentes dans les forêts tropicales humides ; elles obtiennent leur nourriture sur l’écorce de leur support, dans le sol au moyen de racines aériennes, dans l’humus situé entre leurs feuilles et leurs racines, à l’aide de feuilles fonctionnant comme des racines. Exemples : fougères, lichens, mousses, cactus, Bromeliaceae et orchidées.
Épipodophyllotoxine epipodophyllotoxine Épimère en 4 de la podophyllotoxine ; par extension, terme générique désignant des dérivés de l’épipodophyllotoxine obtenus par hémisynthèse à partir de la podophyllotoxine ; propriétés anticancéreuses par inhibition des topoisomérases II.
Épirubicine epirubicine Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique hémisynthétique de la classe des anthracyclines; isomère de la doxorubicine (4’-épi-doxorubicine). Substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 1590 (chlorhydrate d’).
Épisiotomie episiotomie Acte chirurgical consistant à faire une incision du périnée au moment de l’accouchement, afin de faciliter lexpulsion foetale. Le but est de sectionner une portion du muscle releveur de lanus. La section de cette portion musculaire entraîne, par le même geste, la section d’une partie de la muqueuse vaginale et d’une partie du tissu cutané de la vulve.
Épisome episome Molécule dADN circulaire qui peut se répliquer de façon autonome (forme libre) ou être intégrée dans un chromosome circulaire (forme intégrée).
Épissage epissage Assemblage bout à bout des extrémités dun cordage en entrelaçant les torons de façon à obtenir une structure continue.
Épithélioma epithelioma Tumeur maligne par prolifération désordonnée du tissu de recouvrement (cutané ou muqueux) de l’organisme. Elle se présente sous de nombreux aspects, selon le siège (cutané, oropharyngé, bronchique, œsophagien, utérin ou anal) et la nature de l’épithélium concerné (épithélioma basocellulaire, spinocellulaire, cylindrique).
Épithélium epithelium Tissu constitué de cellules jointives, en une seule couche (épithélium simple) ou en plusieurs couches (épithélium stratifié), unies par des systèmes de jonction et séparé du tissu conjonctif sous-jacent par une lame basale ou membrane basale. Constitue le tissu superficiel du tégument externe (peau) et du tégument interne des viscères (muqueuses). On distingue les épithéliums de revêtement qui recouvrent toute la surface du corps ainsi que les cavités internes et les tubes (arbre trachéo-bronchique, voies urinaires, voies génitales, tube digestif, vaisseaux sanguins et lymphatiques), et les épithéliums glandulaires.
Épitoge epitoge Ornement fait d’une bande d’étoffe fixée à l’épaule gauche de la robe des professeurs des universités et garnie d’une, deux ou trois bandes d’hermine, selon le grade.
Épitope epitope Structure dune molécule dantigène capable de sassocier sélectivement à un site de liaison dun anticorps appelé paratope ou site anticorps. On distingue les épitopes séquentiels ou linéaires et les épitopes conformationnels ou discontinus. Un antigène peut posséder plusieurs épitopes identiques (épitopes répétitifs, par exemple les polyosides) ou différents et capables de sunir à des anticorps spécifiques différents.
Épizootie epizootie Maladie contagieuse frappant simultanément un grand nombre danimaux de la même espèce ou despèces différentes.
Éplérénone eplerenone Diurétique épargneur potassique dérivé des pregnanes, antagoniste de l’aldostérone, empêchant sa fixation sur le récepteur des minéralocorticoïdes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2765).
Éplontersen eplontersen Oligonucléotide [20] antisens conjugué covalemment à un ligand qui contient trois groupes N-acétylgalactosamine [21] (GalNAc) qui favorisent sa captation par les hépatocytes [22].Ce conjugué oligonucléotide antisens – GalNAc se lie aux ARN messagers [23] (naturel ou mutants) codant la transthyrétine [24] dans le foie et provoque sa dégradation, ce qui entraîne une diminution de la production de la protéine transthyrétine sérique et des dépôts de cette même protéine dans les tissus.
EPO epo
Époétine epoetine Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta (θ), zêta (ζ), différent entre elles par la longueur des chaînes glycosylées, par les méthodes de purification, par quelques acides aminés, entraînant des variations des demi-vies et durées daction. Ainsi, la méthoxypolyéthylèneglycol-époétine bêta, résulte de la conjugaison d’un reste méthoxypolyéthylène glycol, linéaire, à la protéine (PEG), permettant une activation continue du récepteur de lérythropoïétine (association plus lente et dissociation plus rapide), une activité spécifique plus faible in vitro et plus élevée in vivo, ainsi quune demi-vie plus longue.
Épolamine epolamine (DCF) Base utilisée pour salifier des acides utilisés en thérapeutique, par exemple le diclofénac.
Éponge eponge Squelette corné de spongiaire.
Époprosténol (sodique) epoprostenolsodique Prostacycline ayant deux actions pharmacologiques principales : vasodilatation directe des lits vasculaires artériels pulmonaires et systémiques, et inhibition de l’agrégation plaquettaire.
Épothilone epothilone Nom générique désignant plusieurs substances naturelles polyacétiques (par exemple épothilone B) de structure macrocyclique lactonique (macrolide) comportant un noyau thiazole et un époxyde. Isolées par fermentation d’une myxobactérie (Sorangium cellulosum), elles présentent des propriétés antitumorales par un mécanisme rappelant celui des taxanes (antimitotique par inhibition du désassemblage des microtubules en tubuline).
Époxomicine epoxomicine Tétrapeptide linéaire d’origine naturelle comportant un pharmacophore époxycétone, obtenu par fermentation d’une souche d’une actinobactérie non identifiée (Q996-17). Propriétés anticancéreuses par inhibition sélective du protéasome.
Époxyde epoxyde Molécule comportant un cycle à trois chaînons, constitué d’un atome d’oxygène et de deux atomes de carbone. Classe d’agents alkylants délaissés (exemple : étoglucide).
Épratuzumab epratuzumab Anticorps monoclonal recombinant humanisé, de type IgG1, dirigé contre le cluster de différenciation CD22, glycoprotéine de surface présente sur de nombreux lymphocytes B matures et malins, qui jouerait un rôle comme molécule d’adhésion, dans l’activation et la survie des lymphocytes B. Après liaison au CD22, la mort cellulaire est le résultat d’une cytotoxicité anticorps-dépendante. L’épratuzumab peut être lié à l’yttrium-90 radioactif pour augmenter sa cytotoxicité par le rayonnement β émis par le radionucléide (radio-immunothérapie).
Épreuve epreuve Action de soumettre une personne, une chose, à certaines expériences pour en apprécier la valeur. Exemples : en assurance de qualité, expérience à laquelle on soumet un système matériel ou un objet, en vue dapprécier sa conformité à un modèle ou à une substance de référence. En biologie médicale, examen ou ensemble d’examens destiné à explorer une fonction, par exemple fonction respiratoire, fonction rénale. En mathématiques, expérience susceptible de conduire à des résultats différents, parfois extrêmement nombreux, chacun des résultats possibles constituant un événement aléatoire lié à lépreuve étudiée.
Éprosartan (mésilate d') eprosartanmesilatede Antihypertenseur dérivé non-tétrazole, non-biphényle dorigine synthétique. Cest un antagoniste de langiotensine II sélectif pour le sous-type AT1 du récepteur. Il antagonise leffet de langiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal et la sécrétion daldostérone.
EPRUS eprus
Epstein-Barr (virus d')-(EBV) epsteinbarrvirusdebv Virus de la famille des Herpesviridae, sous-famille des Gammaherpesvirinae. Virus de 120 à 200 nm, constitué dun génome dADN bicaténaire linéaire de très grande taille et de grande complexité, dune capside icosaédrique (100 nm de diamètre) constituée de 162 capsomères composés de 6 protéines, dun tégument protéique amorphe situé entre la capside et lenveloppe, et dune enveloppe lipidique dérivée des membranes des cellules infectées et hérissée de spicules glycoprotéiques. A une grande fragilité liée à la présence de lenveloppe.Infecte plus de 95 % de la population humaine adulte, le plus souvent de façon inapparente, mais doué dun rôle oncogène propre. Agent de la mononucléose infectieuse, du lymphome de Burkitt, du carcinome du rhino-pharynx et de lymphomes non-hodgkiniens chez le sujet immunodéprimé. Induit une réponse immunitaire humorale qui limiterait la production de virions, et une réponse immunitaire cellulaire, prépondérante, qui contrôle la prolifération des lymphocytes B infectés.
Éptacog alfa activé eptacogalfaactive Facteur de coagulation VIIa recombinant (masse moléculaire denviron 50 000 daltons) produit dans des cellules rénales de hamsters nouveau-nés (cellules BHK) par la technique de lADN recombinant.
Eptifibatide eptifibatide Antithrombotique. Leptifibatide est un heptapeptide cyclique de synthèse conçu à partir de la structure des désintégrines présentes dans le venin de crotale. Il contient un résidu mercaptopropionyle (désaminocystéinyle) et six acides aminés parmi lesquels la séquence RGD (arginyl-glycyl-aspartyl) impliquée dans la fonction dadhésion des plaquettes. Leptifibatide est un antagoniste réversible du complexe glycoprotéique IIb/IIIa, un récepteur spécifique de ladhésion plaquettaire qui joue un rôle clé dans la cascade de réactions conduisant à la formation du thrombus. Il inhibe de façon réversible lagrégation plaquettaire.
Eptinezumab eptinezumab Anticorps monoclonal (IgG1) humanisé produit par génie génétique dans la levure Pichia pastoris ; il neutralise les deux isoformes α et β du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide), en les empêchant de se lier à leurs récepteurs. Ces CGRP sont associés à la physiopathologie de la migraine. Leur mode d’action est différent de celui des ditans (alniditan, lasmiditan), triptans (almotriptan, élétriptan, naratriptan, sumatriptan…) et gépants (telcagépant, ubrogépant).
Éptotermine alfa eptoterminealfa Ostéoinducteur et ostéoconducteur produit par la technique de lADN recombinant dans une lignée de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).
Épuisement epuisement Consommation totale, par exemple, épuisement dun gisement de charbon.
Équilibre equilibre Etat de repos résultant de forces qui se compensent.
Équipe equipe Ensemble de personnes travaillant ou concourant à une même tâche.
Equisetaceae equisetaceae Famille contenant un seul genre : le genre Equisetum ; aujourdhui la nouvelle classification comprend les ptéridophytes (anciennement fougères), divisés en différentes classes, dont les Équisétopsides renfermant 15 espèces de prêles caractérisées par des feuilles petites réduites à des écailles.
Équivalence equivalence Qualité de ce qui est égal en valeur ou de ce qui entraîne des effets comparables.
Équivalent equivalent Égal, de même valeur.
Équivalent-gramme equivalentgramme Cf équivalent.
Éradication eradication Action de supprimer, déliminer définitivement et complètement.En médecine : 1- extirpation complète dun organe, dune partie dorgane, dune tumeur ; 2- élimination totale de la surface de la terre dune infection contagieuse, dune maladie endémique, par vaccination ou par destruction de lagent infectieux ou du vecteur. L’expression “ élimination d’une maladie endémique “ (et non éradication) s’applique dans les cas de maladies n’étant pas apparues dans une aire géographique donnée, depuis une certaine période de temps (au minimum 12 mois).
Éravacycline eravacycline Antibiotique antibactérien à large spectre de la classe des cyclines obtenu par synthèse ; premier représentant de la sous-classe des fluorocyclines, caractérisées par la présence d’un atome de fluor en position 7 sur le cycle aromatique de la cycline. De structure proche de celle de la tigécycline, l’éravacycline en diffère par la présence d’un atome de fluor sur le C-7 (à la place d’un groupe diméthylamino) et d’une chaîne pyrrolidinoacétamido portée par le C-9 (à la place d’un 2-tert-butylglycylamido). Son mode d’action est similaire à celui des cyclines (inhibition de la synthèse protéique au niveau de la sous-unité 30S du ribosome), mais avec un spectre d’action élargi en raison de sa capacité à surmonter les deux principaux mécanismes de résistance bactérienne aux cyclines (protection ribosomale et efflux).
Erbium erbium , lanthanide, dont lisotope radioactif Er a été proposé, sous forme de citrate, pour lutter contre les inflammations, en particulier pour la destruction des synoviales.
Erdafitinib erdafitinib Petite molécule de synthèse, inhibitrice des fonctions tyrosine kinases des récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes, FGFR (fibroblastic growth factor receptor), et plus spécifiquement des FGFR de types 2 et 3. Ces récepteurs FGFR2 et FGFR3 peuvent faire lobjet de mutations dans les cellules tumorales du cancer de la vessie (carcinome urothélial), entraînant leur surexpression.
ERDF erdf
Erdostéine erdosteine Dérivé cyclisé de l’homocystéine, amidifié par un diacide soufré, agissant comme mucomodificateur de type mucolytique. Il sagit dune prodrogue qui agit par ses métabolites actifs contenant le groupe thiol libre capable de dépolymériser les mucopolysaccharides de la sécrétion bronchique (phase gel). En rompant les ponts disulfures des glycoprotéines, ils diminuent ainsi la viscosité de cette sécrétion.
Érénumab erenumab Anticorps monoclonal humain (IgG2-λ) dirigé contre le récepteur du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide). Le GRRP, neuropeptide de 37 acides aminés, est impliqué, au niveau du ganglion trigerminal, dans la transmission des informations nociceptives et a été montré jouer un rôle important dans la physiopathologie des maux de tête primaires. En sopposant à la liaison du CGRP à son récepteur, lérénumab exerce un effet antimigraineux.
Erg erg Unité dénergie appartenant au système centimètre/gramme/seconde (CGS), égale à 10 joules.
Ergobasine ergobasine Cf ergométrine.
Ergocalciférol ergocalciferol Substance à action vitaminique D, résultant de l’irradiation de l’ergostérol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0082).
Ergocornine ergocornine Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocristine ergocristine Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique ; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocryptine (α- et β-) ergocryptineaetb Alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) de l’ergot de seigle, dérivés de l’acide lysergique, constituants de l’ergotoxine ; isomères différant l’un de l’autre par la nature de l’un des acides aminés de la partie peptidique.
Ergoline ergoline Structure tétracyclique formée par l’accolement d’un indole et d’une quinoléine hydrogénée. Squelette de base de lacide lysergique et des principaux alcaloïdes de lergot de seigle.
Ergométrine ergometrine Alcaloïde indolique de l’ergot de seigle (amide de l’acide lysergique avec le 2-aminopropanol). Puissant ocytocique et antihémorragique utérin.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0223 corrigé 10.3 (maléate d).
Ergonomie ergonomie Étude qualitative et quantitative du travail dans l’entreprise s’intéressant aux conditions de travail (techniques, physiologiques, psychologiques, sociologiques) et à l’amélioration de la productivité, en tentant d’adapter le travail à l’individu.
Ergonovine ergonovine Cf ergométrine.
Ergostérol ergosterol Stérol tri-insaturé à 28 atomes de carbone, très répandu dans la nature, présent en particulier dans la membrane des champignons (levures, ergot de seigle d’où son nom). Considéré comme une provitamine D. L’interférence de certains antifongiques (macrolides polyéniques, azolés) avec l’ergostérol et sa biosynthèse intervient dans leur mécanisme d’action.
Ergot ergot Forme de résistance de certains champignons ascomycètes (genre Claviceps) parasites des fleurs des Poaceae ex-Graminées.
Ergotamine ergotamine Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle dérivé de l’acide lysergique. Puissant vasoconstricteur par stimulation des récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques (au niveau des vaisseaux crâniens et périphériques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0224 (tartrate d).
Ergothérapie ergotherapie Technique thérapeutique de rééducation active visant à réinsérer professionnellement des handicapés moteurs (par l’apprentissage et la pratique de réalisations artisanales) ou à réinsérer socialement des handicapés mentaux (par le groupe et la discipline qu’exige le travail lui-même).
Ergotisme ergotisme Intoxication généralement aiguë (« feu de Saint Antoine ») due autrefois à la consommation de farines contaminées par l’ergot de seigle, surtout en période de disette et se manifestant de deux façons différentes : forme gangréneuse où leffet vasoconstricteur des alcaloïdes de l’ergot domine, entraînant une ischémie, puis une nécrose des extrémités (doigts, orteils) ; forme convulsive (« mal des ardents ») où les effets sur le système nerveux central prédominent (convulsions, spasmes, délire, hallucinations).
Ergotoxine ergotoxine Mélange de quatre alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) dérivés de l’acide lysergique, présents dans l’ergot de seigle. De structure voisine, l’ergocornine, l’ergocristine et les α- et β-ergocryptines syncristallisent et sont isolés en mélange.
Éribuline (mésilate d') eribulinemesilatede Antinéoplasique, analogue de synthèse de l’halichondrine B, isolée de l’éponge marine Halichondria okadai. Il s’agit d’un inhibiteur de la dynamique des microtubules agissant par un mécanisme différent de celui des taxanes, des vinca-alcaloïdes et des épothilones. Il inhibe la croissance des microtubules et séquestre la tubuline sous forme d’agrégats non productifs. Il entraîne le blocage de la phase G2/M du cycle cellulaire, une perturbation des fuseaux mitotiques et la mort cellulaire. Cf halichondrine B.
Ericaceae ericaceae Famille de plantes ligneuses ou sous-ligneuses à feuilles entières souvent coriaces et fleurs régulières constituant des landes et des maquis, par exemple bruyères, myrtilles, rhododendrons. La classification moderne les fait appartenir au clade des Triporées évoluées à pétales et carpelles soudés et aux Proastéridées où se trouvent les Éricales et les Ericaceae, le chef de file restant les bruyères.
Érigéron erigeron
Eriythroxylaceae eriythroxylaceae Famille de l’ordre des Malpighiales (grade des Fabidées). Est composée de nombreuses espèces tropicales parmi lesquelles le cocaïer, arbuste du Pérou et de la Bolivie dont les feuilles renferment la cocaïne.
Erlotinib erlotinib Composé de la classe des anilinoquinazolines, inhibiteur de tyrosine kinases, principalement de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Erreur erreur Action de se tromper.
Ertapénème sodique ertapenemesodique Antibiotique de la classe des carbapénèmes inhibant la synthèse des parois cellulaires des bactéries.
Ertugliflozine ertugliflozine Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium - glucose de type 2, le SGLT2 (Sodium - glucose cotransporter 2) responsable de la réabsorption par le rein dau moins 90 % du glucose. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose. Indiquée, par voie orale, soit en monothérapie chez les patients pour lesquels lutilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en raison dune intolérance ou dune contre-indication, soit en association à dautres médicaments pour le traitement du diabète de type 2.
Érysimum erysimum Herbacée européenne (Sisymbrium officinale (L.) Scop. = Erysimum officinale L., Brassicaceae ex-Crucifères) à feuilles découpées irrégulières le long d’une tige velue et à fleurs jaunes ; odeur forte dégagée par les feuilles et les sommités fleuries. Présence de glucosinolates dans les sommités fleuries et la feuille.
Érysipèle erysipele Dermohypodermite bactérienne aiguë non nécrosante causée le plus souvent par un streptocoque Streptococcus pyogenes groupe A, localisée aux membres inférieurs dans 90 % des cas. Traduite par un placard avec rougeur et induration cutanées (visage, membres inférieurs), elle est associée à de la fièvre et des frissons. Elle peut être à l’origine d’une septicémie.
Erysipelothrix rhusopathiae erysipelothrixrhusopathiae Bacille à Gram positif immobile, très fin (0,2 à 0,4 µm de large sur 2 µm de long), pléiomorphe, aérobie anaérobie facultatif. Agent du rouget du porc, zoonose transmissible à lHomme. Ubiquiste. Contamination par contact avec les porcs et les dindes, blessures par os de porc ou de mouton, arêtes de poisson, crustacés. Symptomatologie au niveau de la blessure, arthrite de voisinage rare.
Érythème erytheme Terme générique désignant une rougeur congestive de la peau, seffaçant à la pression.
Érythrasma erythrasma Affection cutanée chronique à Corynebacterium minutissimum siégeant aux plis cutanés. Macule bien délimitée, rouge-brun avec de fines squames émettant au microscope une fluorescence rouge sous lumière de Wood.
Érythrémie erythremie Syndrome myéloprolifératif de cause inconnue. Maladie clonale traduisant une atteinte de la cellule souche multipotente qui devient anormalement sensible à l’érythropoïétine suite à une mutation, le plus souvent, de la protéine JAK2 (just another  kinase 2), qui aboutit à une prolifération prédominante sur la lignée érythroblastique. Se traduit par l’élévation de la valeur de l’hémoglobine, de l’hématocrite, de la masse érythrocytaire totale. Evolution chronique avec thromboses.
Érythritol erythritol Polyol obtenu par réduction de l’érythrose. Ne pas confondre avec pentaérythritol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 1803).
Érythrityle (tétranitrate de) erythrityletetranitratede Antiangoreux.
Érythro erythro Configuration relative d’une molécule à deux carbones asymétriques qui, comme l’ érythrose, peut être représentée dans une conformation telle que les substituants du premier carbone et ceux du deuxième carbone qui se correspondent sont éclipsés deux à deux.
Érythroblaste erythroblaste Cellule médullaire de la lignée érythrocytaire située entre le proérythroblaste et le réticulocyte. D’abord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis orthochromatique.
Érythroblastose erythroblastose 1- Augmentation du nombre des érythroblastes de la moelle osseuse avec apparition éventuelle dans le sang ; 2- Maladie dans laquelle on observe cette présence. On distingue les érythroblastoses primitives, malignes et les érythroblastoses secondaires, réactionnelles, où les érythroblastes sanguins sont à la fois normaux et les plus mûrs de la lignée (érythroblastes acidophiles, parfois polychromatophiles).
Érythrocyte erythrocyte
Érythrocytose erythrocytose Augmentation du nombre de globules rouges en réaction à une pathologie primaire non hématogène. Responsable d’une coloration rouge du visage différente d’un érythème, elle se différencie, d’une polyglobulie primitive ou d’une polyglobulie essentielle.
Érythrodermie erythrodermie Syndrome rare marqué par un érythème confluent avec desquamation sur plus de 90 % de la surface corporelle, prurit, œdème, fièvre et parfois déperdition hydroélectrolytique.
Érythroleucémie erythroleucemie Syndrome myéloprolifératif de la lignée rouge associant une leucémie avec érythroblastes et myéloblastes atypiques dans la circulation générale.
Érythromélalgie erythromelalgie Douleurs avec gonflements et rougeur des téguments des extrémités de causes notamment vasomotrices.
Érythromycine erythromycine Mélange d’antibiotiques macrolides antibactériens (érythromycine A très majoritaire) élaborés par fermentation de souches de Saccharopolyspora erythraea (= Streptomyces erythraeus). Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2021, 0179 ; 08/2019, 0490 (stéarate d’), 0552 (estolate d’) et 1098 corrigés 10.0 (lactobionate d’) ; 01/2018, 0274 (éthylsuccinate d’).
Érythropénie erythropenie Diminution de la concentration en érythrocytes dans le sang périphérique. À distinguer d’une anémie.
Érythropoïèse erythropoiese Ensemble des mécanismes de maturation des progéniteurs érythroblastiques aboutissant à la production des hématies.
Érythropoïétine (EPO) erythropoietineepo Facteur de croissance et de différenciation des cellules de la lignée érythroblastique, régulant le nombre des hématies circulantes. Glycoprotéine contenant hexoses, hexosamines et acide sialique, produite principalement par le foie et le rein; agit en se fixant sur des récepteurs spécifiques glycoprotéiques de la membrane des érythroblastes et stimule la formation des érythrocytes. Sa teneur normale dans le sang, de 10 à 20 mU/mL, sélève fortement au cours de la plupart des anémies, plus généralement dans les états hypoxiques sévères, les tumeurs du rein, du cervelet, du foie. Elle est abaissée dans la maladie de Vaquez où les progéniteurs érythropoïétiques lui sont anormalement sensibles.
Érythrose erythrose Aldotétrose dont la configuration permet de le représenter dans une conformation telle que les substituants du premier carbone asymétrique et ceux du deuxième carbone asymétrique qui se correspondent soient éclipsés deux à deux. En représentation de Fischer, les OH secondaires se trouvent du même côté de la représentation.
Érythrulose erythrulose Sucre (tétrose de la famille des cétoses) utilisé en cosmétologie comme substance autobronzante. Introduit dans un produit cosmétique, il se combine aux acides aminés de la peau pour lui donner une certaine coloration. Il ne fournit pas la même intensité de coloration que la dihydroxyacétone mais, associé à celle-ci, il permet d’obtenir un bronzage plus homogène et de plus longue durée.
ES es
Escarre escarre Lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression excessive des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses. Les tissus ischémiés tendent à se décoller des tissus sains et à séliminer spontanément ou à se gangrener et s’infecter.
Escherichia escherichia Genre de la famille des Enterobacteriaceae. Rassemble des bacilles droits, le plus souvent mobiles, à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs, facilement cultivables, produisant de lindole, à métabolisme respiratoire et fermentatif, fermentant le glucose avec production de gaz et le lactose, possédant des antigènes O, K et H.2- les E. coli responsables d’infections intestinales (InPEC, Intra-intestinal pathogen E.coli), classés en pathotypes ou pathovars en lien avec le pouvoir pathogène intestinal : Les E. coli entéro-invasifs (ECEI) provoquant des syndromes dysentériques chez lenfant et ladulte, proches de celui des shigelles. Les E. coli entérotoxinogènes (ETEC) qui sont à lorigine de la diarrhée classique du voyageur (turista) survenant au cours de la première ou de la deuxième semaine après larrivée en milieu tropical et due à une entérotoxine thermolabile (LT) ou thermostable (ST) responsable dune diarrhée cholériforme peu sévère régressant en 2 à 4 jours sans antibiothérapie. Les E. coli entéropathogènes (EPEC) responsables dépidémies de gastro-entérites infantiles dans les pays en développement . Les E. coli entérohémorragiques (EHEC) (appelées Verotoxine ou Shiga-like toxine) responsables du syndrome hémolytique et urémique (SHU). Les E. coli entéroaggrégatifs (ECEA) responsables de diarrhées chroniques dans les pays en développement. Les E. coli à adhésion diffuse (ECAD) responsables de diarrhées aqueuses chez l’enfant.
Eschscholzia eschscholzia Herbacée (Eschscholzia californica Cham., Papaveraceae) originaire de Californie dont les parties aériennes fleuries renferment des alcaloïdes isoquinoléiques rattachés à différents types structuraux (pavine, protopine, benzophénanthridine, aporphine). Propriétés spasmolytiques, sédatives et anxiolytiques.
Escine escine
Escitalopram (oxalate de) escitalopramoxalatede Antidépresseur énantiomère S du citalopram (racémique), inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Esculétol esculetol Substance coumarinique diphénolique (6,7-dihydroxycoumarine) ; aglycone de l’esculoside.
Esculoside esculoside Glucoside coumarinique (6-O-glucosyl-esculétol) présent dans l’écorce de tige du marronnier d’Inde d’où on l’extrait ; réputé vasculoprotecteur et veinotonique.
Esdépalléthrine esdepallethrine (DCF), scabicide dérivé de la pyréthrine (résultant de la combinaison de lacide chrysanthémique et dun dérivé hydroxylé de limide de lacide cyclohexène-o-dicarboxylique. Insecticide et acaricide.
Éséridine eseridine Alcaloïde de la fève de Calabar, obtenu industriellement par hémisynthèse à partir de l’ésérine dont elle constitue un produit d’oxydation ; squelette oxazino-indolique partiellement hydrogéné, résultant de l’incorporation d’un atome d’oxygène dans le cycle pyrrolidine de l’ésérine. Activité parasympathomimétique anticholinestérasique, provoquant notamment une accélération de la vidange gastrique.
Ésérine eserine Alcaloïde peu stable extrait de la fève de Calabar, à squelette pyrrolidino-dihydroindolique, comportant une chaîne latérale N-méthylcarbamate responsable de l’activité. Lésérine provoque une inhibition réversible de l’acétylcholinestérase augmentant les effets nicotiniques et muscariniques de l’acétylcholine, d’où une action parasympathomimétique indirecte ; toxicité élevée.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0286 (salicylate d’).
ESI (Electrospray ionisation) esielectrosprayionisation Cf ionisation par électronébulisation.
ESKAPE eskape Acronyme regroupant 6 agents pathogènes bactériens couramment associés à la résistance aux antibotiques : Enterococcus faecium, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa, Enterobacter spp.
Eskétamine (chlorhydrate de) esketaminechlorhydratede Énantiomère S(+) de la kétamine qui appartient à la famille des cycloalkylarylamines. Anesthésique général, les propriétés de la kétamine sont proches de celles du dextrométhorphane et de la phéncyclidine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1742).
Eslicarbazépine (acétate de) eslicarbazepineacetatede Antiépileptique de la famille de la carbamazépine analogue de loxcarbazépine. Après administration orale, ce composé est rapidement hydrolysé en eslicarbazépine ou S-licarbazépine par les estérases hépatiques. Leslicarbazépine est également un métabolite de loxcarbazépine et agit par un puissant blocage des canaux sodiques par interférence avec le site 2 du canal.
Esmolol (chlorhydrate de) esmololchlorhydratede Bêta-bloquant, β-1 cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, antiarythmique, à très courte durée d’action (quelques minutes).
Ésoméprazole magnésique esomeprazolemagnesique Antisécrétoire gastrique. Lésoméprazole est lénantiomère S actif de loméprazole (racémique). Cest un inhibiteur spécifique de la pompe à protons (HInscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2014, 2787 (dihydraté) et 2372 (trihydraté).
Ésotropie esotropie Déviation de l’axe visuel d’un œil vers l’autre (exemple : strabisme convergent).
Espace espace Étendue indéfinie, milieu sans bornes.
Espaceur espaceur Fragment d’ADN, de phage ou de plasmide invasifs, inséré entre deux courtes répétitions palindromiques successives du chromosome de nombreuses archées et bactéries.
Espèce espece Groupe de populations naturelles interfécondes dans des conditions naturelles, isolées dautres groupes semblables par leur incapacité de reproduction avec ces derniers. Cest la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible. Taxon de base de la systématique, diverses espèces étant rassemblées dans des genres, eux-mêmes réunis dans des familles dont le regroupement constitue des ordres.
Espérance esperance Sentiment de confiance en l’avenir.
ESR esr
Essai essai Opération ou épreuve destinée à sassurer des qualités d’une chose.
Essence essence Produit odorant d’origine végétale, par exemple essence de menthe.
Essentiel essentiel Relatif à l’essence, nécessaire.
Estazolam estazolam Composé à noyaux benzodiazépine et triazine.
Ester ester R-(C=O)-OR’, molécule ou fonction résultant de l’action d’un acide carboxylique sur un alcool.
Estérase esterase Enzyme hydrolysant une fonction ester, pouvant présenter une spécificité assez stricte (exemple : lacétylcholinestérase) ou plus large (exemple : la pseudocholinestérase).
Estérification esterification Réaction réversible acido-catalysée entre un acide carboxylique et un alcool, conduisant à un ester avec formation deau.
Estétrol estetrol Hormone stéroïde naturelle du groupe des œstrogènes détectée uniquement durant la grossesse ; elle est, en effet, exclusivement synthétisée dans le foie fœtal à partir de l’estradiol et de lœstriol ; elle apparaît dans le sang maternel vers la neuvième semaine de grossesse et augmente ensuite pour atteindre des concentrations élevées au second trimestre. Après la naissance, le foie néonatal perd rapidement sa capacité à synthétiser lestétrol.Cette hormone a une faible affinité pour les récepteurs α des œstrogènes. En raison de ses propriétés pharmacocinétiques (longue demi-vie, élimination lente) et de son profil pharmacologique et dinnocuité chez lhumain, elle a fait lobjet de recherches et de développements en tant que contraceptif et médicament.
Estimateur estimateur Personne ou technique permettant d’évaluer une grandeur. Par exemple, il existe un estimateur (ou une technique d’estimation) du seuil de détection d’une procédure d’analyse, autre que le calcul par analyse de variance.
Estimation estimation Prédiction de la variable dépendante pour une valeur sélectionnée de la variable indépendante. Se réalise à l’aide de relations mathématiques faisant intervenir des paramètres statistiques.
Estolate estolate Sel (lauryl-sulfate) dun ester propionique. Se dit surtout à propos de lérythromycine, estérifiée par un reste propionique sur une des fonctions alcool de la partie aminosique.
Estomac estomac Partie du tube digestif en forme de poche communiquant en amont avec l’œsophage par le cardia et en aval avec le duodénum par le pylore. Il est destiné à recevoir et à digérer les aliments mastiqués dans la bouche et déglutis dans l’œsophage, pour donner, par actions mécanique (tunique musculaire), enzymatique (protéases comme la pepsine dont le précurseur, le pepsinogène est produit par les cellules principales) et acide (acide chlorhydrique produit par les cellules pariétales ou oxynlitiques), le chyme qui se déverse dans le duodénum.
Estradiol estradiolanhydrehemihydratedevaleratede Cf œstradiol.
Estramustine (phosphate disodique de) estramustinephosphatedisodiquede Antinéoplasique de la classe des agents bis-alkylants, molécule constituée d’estradiol (hormone œstrogène) et d’une moutarde à l’azote (partie alkylante).
Estrane estrane Hydrocarbure tétracyclique méthylé à six carbones asymétriques constituant le squelette carboné de nombreux stéroïdes. Deux isomères existent en fonction de la stéréochimie de la jonction des cycles A et B. Cette jonction est en trans pour le 5α-œstrane et en cis pour le 5β-œstrane. Dans le cas des hormones de type folliculine, le cycle A devient aromatique et le carbone 5 ainsi que le carbone 10 sont plans, le squelette est alors un 1,2,3,4,5,10-hexadéshydroestrane.
Estriol estriol Cf œstriol.
Estrogène estrogene Cf œstrogène.
Estrone estrone Cf œstrone.
Eszopiclone eszopiclone Hypnotique, (S)-énantiomère de la zopiclone (mélange racémique), hypnotique non-benzodiazépinique de la classe des cyclopyrrolones, apparenté au zolpidem et au zaléplon. Ses effets pharmacologiques sont explicables par une action agoniste sélective du récepteur macromoléculaire GABA.
Établissement etablissement Lieu où une activité, une personne est installée.
Étacrynique (acide) etacrynique Dérivé de l’acide phénoxy-acétique, diurétique à haute efficacité en inhibant un cotransporteur ionique au niveau de la branche ascendante de l’anse du néphron, nommée antérieurement anse de Henlé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 0457).
Étain etain Métal d’un blanc d’argent. N’est plus employé en pharmacie que sous forme de chlorure stanneux dihydraté. Utilisé comme oligoélément et en préparations radiopharmaceutiques, ainsi que comme agent salifiant sous forme de fluorure stanneux, contre les caries.
Étalon etalon 1- Grandeur type servant à établir une unité ; 2- substance de référence pouvant servir à réaliser un étalonnage.
Étalonnage etalonnage Ensemble des opérations qui établissent, sous certaines conditions précisées, la relation entre les valeurs indiquées par un appareil ou un système de mesure ou encore les valeurs données par une mesure matérielle et les valeurs correspondantes d’un étalon.
Étamine etamine Organe mâle d’une fleur, constitué d’un filet et d’une anthère; elle comporte normalement un filet prolongé par un connectif sur lequel s’attachent quatre sacs polliniques (microsporanges) qui forment et dispersent le pollen; l’ensemble connectif et sacs polliniques constitue l’anthère. Leur nombre est très variable, elles peuvent être soudées par leurs filets (diadelphe) ou par leurs anthères (cf synanthéré)...
Étamsylate etamsylate Sel de l’acide hydroquinone-sulfonique avec la diéthylamine à action voisine de celle des facteurs vitaminiques P.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1204).
Étanercept etanercept Protéine de fusion (934 acides aminés, environ 150 000 daltons) associant la fraction p75 du récepteur soluble du TNFα avec un fragment Fc de l’IgG1 humaine. C’est un inhibiteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFα), cytokine dominante dans le processus inflammatoire de la polyarthrite rhumatoïde et également retrouvée chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique et de spondylarthrite ankylosante. L’étanercept bloque la liaison du TNF alpha au TNFR de la surface cellulaire et pourrait également moduler la réponse à d’autres molécules agissant en aval (cytokines, adhésines…).
Étape etape Lieu prévu pour un arrêt.
État etat Manière d’être.
Ételcalcétide etelcalcetide D-aminoheptapeptide linéaire dans lequel un résidu L-cystéine est lié, par un pont disulfure, à un résidu N-acétyl-D-cystéine. Calcimimétique, il agit en se liant, à la façon d’un activateur allostérique, au récepteur sensible au calcium (CaSR, calcium-sensing receptor) de la glande parathyroïde, entraînant une diminution de la production de parathormone (PTH). L’ételcalcétide est métabolisé in vivo par des échanges, au niveau du pont disulfure, avec des composés endogènes soufrés dont la sérumalbumine.
Étendue etendue En statistiques, différence entre la valeur la plus élevée d’une distribution de valeurs et la valeur la plus faible. L’étendue est un indice de dispersion des valeurs d’une distribution représentant leur étalement, mais qui ne considère que les valeurs extrêmes.
Étéplirsen eteplirsen Oligomère morpholinophosphorodiamidate (30-mère) de type ARN, où les liaisons entre les bases puriques et pyrimidiques ne sont pas des phosphodiesters, comme dans les ARN, mais des liaisons « morpholino » (MPO, morpholino phosphorodiamidate oligo) : la morpholine remplace le ribose et les liaisons phosphates (avec des charges négatives) sont remplacées par des groupements phosphorodiamidates non chargés.Les dérivés « morpholino » antisens sont capables de s’hybrider spécifiquement à certaines régions des ARN prémessagers et peuvent être utilisés pour masquer un exon qui borde une délétion et dont la présence décale la séquence de lecture. Lors de l’excision-épissage, cet exon ainsi masqué par le « morpholino » antisens ne sera pas transcrit. Ce saut d’exon est appliqué à l’exon 51, dans une région du gène codant la dystrophine impliqué chez 13 % des patients souffrant de la maladie de Duchenne.
Étésévimab etesevimab
Éthacridine (lactate de) ethacridinelactatede Diamine à noyau acridine, antiseptique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1591).
Éthambutol (chlorhydrate d') ethambutolchlorhydratede Dérivé de l’éthylènediamine.Inscrit (seul et en association avec lisoniazide et lisoniazide + pyrazinamide + rifampicine) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 0553).
Éthanal ethanal CH -CH=O, aldéhyde correspondant à l’éthane
Éthane ethane CH, hydrocarbure saturé comportant deux carbones.
Éthanoïque (acide) ethanoiqueacide Cf acétique (acide).
Éthanol ethanol CHInscrit (alcool dénaturé) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Éthanolamine ethanolamine H-OH, dérivé de l’éthane comportant simultanément une fonction alcool et une fonction amine.
Éthenzamide ethenzamide Dérivé salicylé à propriétés analgésiques et anti-inflammatoires.
Éther ether En physique, était considéré comme la substance subtile occupant lespace. En chimie, famille de composés organiques.
Éther couronne ethercouronne Composé macrocyclique renfermant des atomes d’oxygène O (chaîne polyéthylène glycol cyclisée) qui présente la propriété de pouvoir complexer des cations alcalins à l’intérieur de la cavité formé par le cycle. Le cation fixé dépend de la taille de lintérieur de la cavité, formant une sorte de couronne.
Éther-oxyde etheroxyde Composé de formule générale R-O-R’, où R et R sont des groupes alkyles. Pendant longtemps, structure de base d’une classe importante d’anesthésiques généraux qui n’est plus guère représentée que par l’isoflurane.
Éthinylestradiol ethinytlestradiol Œstrogène actif per os.Inscrit (en association avec le lévonorgestrel ou la noréthistérone) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2012, 0140
Éthionamide ethionamide Antituberculeux, antibiotique de seconde intention.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 0141).
Éthique ethique Science de la morale, art de déterminer et diriger une conduite.Cf bioéthique.
Ethnobotanique ethnobotanique Étude des rapports entre les peuples et les végétaux, l’ethnobotanique réalise le pont entre les sciences végétales et les sciences humaines. Les très nombreuses relations qui ont toujours existé entre l’Homme et la plante sont riches d’enseignement sur les plans historique, archéologique, agronomique, industriel, sanitaire, artistique et culturel…
Ethnopharmacognosie ethnopharmacognosie Domaine de recherche multidisciplinaire qui collecte et étudie les informations issues d’enquêtes et d’observations sur le terrain, afin de comparer et de vérifier expérimentalement le bien-fondé des usages thérapeutiques traditionnels (médecines traditionnelles) en vigueur chez des populations variées. L’ethnopharmacognosie, parfois confondue avec l’ethnopharmacologie, peut être considérée comme une branche importante de cette dernière, s’intéressant aux emplois traditionnels des matières premières naturelles, notamment végétales, afin de les étudier scientifiquement, dans l’espoir de contribuer à la découverte de substances naturelles pouvant conduire à de nouveaux médicaments ; elle fait appel de façon complémentaire à des disciplines très diverses (anthropologie, ethnologie, linguistique, botanique, zoologie, chimie, biochimie, pharmacologie…).
Ethnopharmacologie ethnopharmacologie Selon une définition récente (1980), étude des rapports entre les peuples et les médicaments permettant l’établissement de liens entre les sciences humaines et les sciences pharmacologiques. C’est aussi l’étude scientifique des rapports entre les matières premières naturelles (végétales, fongiques, animales ou minérales) et tous les savoirs et pratiques populaires destinés à maintenir ou rétablir les équilibres du corps humain et la santé.
Éthoforme ethoforme Cf benzocaine.
Éthosome ethosome Liposome fait de phospholipides, d’eau et d’une forte proportion d’alcools (éthylique, isopropylique). Franchirait la barrière cutanée plus facilement qu’un liposome conventionnel.
Éthoxy ethoxy CH-O-, reste correspondant à la perte de l’hydrogène alcoolique de l’éthanol.
Éthylcystéine (chlorhydrate de) ethylcysteinechlorhydratede Molécule à activité mucolytique.
Éthyle ethyle Reste carboné correspondant à la perte d’un hydrogène par l’éthane, CH-. Le biscoumacétate d’éthyle est un dérivé coumarinique, anticoagulant par son action antivitamine K, utilisable par voie orale. Le monoiodostéarate d’éthyle est utilisé comme produit de contraste radiologique iodé.
Éthyle biscoumacétate ethylebiscoumacetate Dérivé coumarinique, anticoagulant par action antivitamine K, utilisable par voie orale.
Éthyle monoiodostéarate ethylemonoiodostearate DCF, Produit de contraste radiologique iodé.
Éthylène ethylene H, hydrocarbure à deux atomes de carbone comportant une double liaison, modèle des alcènes.
Éthylène-diamine ethylenediamine H, molécule constituée de deux atomes de carbone portant chacun une fonction amine.
Éthylènediaminetétracétique (acide) ethylenediaminetetracetique Agent chélateur très puissant de très nombreux ions métalliques, pratiquement tous les ions bivalents, trivalents et tétravalents. Le sel disodique, Na nécessitent un pH alcalin au moins supérieur à 9 pour que la réaction soit suffisamment complète. Suivant le pH, les complexons II et III sont plus ou moins transformés en complexon IV qui est le véritable chélateur. L’une des raisons du succès de ce réactif est la mise au point par Schwarzenbach d’indicateurs colorés de la fin des réactions de titrage appelés indicateurs métallochromiques.
Éthylène-glycol ethyleneglycol Nom impropre donné à léthane-1,2-diol, HO-CH-OH, en raison de sa préparation à partir de léthylène. Produit toxique pour le rein (cristallurie d’acide oxalique et insuffisance rénale, voire anurie) et le système nerveux central (effet stimulant, puis dépresseur).
Éthylène-imine ethyleneimine Cf aziridine.
Éthylène (oxyde d') ethyleneoxyded Cf oxirane.
Éthylénique ethylenique Qualifie les hydrocarbures de la famille des alcènes.
Éthyle (oxyde d’) ethyleoxyded Cf éther éthylique.
Éthylhexyl méthoxycinnamate ethylhexylmethoxycinnamate Cf cinnamique.
Éthyl loflazépate ethylloflazepate Benzodiazépine à action anxiolytique.
Éthylmorphine ethylmorphine Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther éthylique de la fonction phénolique).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0491 (chlorhydrate d’).
Éthylomètre ethylometre Appareil qui permet de déterminer quantitativement la concentration d’éthanol contenue dans lair alvéolaire expiré. Cette mesure est réalisée selon le principe de labsorption dans l’infrarouge ou à l’aide d’un détecteur semi-conducteur.Dans le cas de l’analyse par un détecteur semi-conducteur de lair alvéolaire expiré, le principe repose sur les variations de la résistivité en fonction de la quantité déthanol adsorbée à sa surface. Pour cela, un fil chauffé à haute température se trouve dans la cellule de mesure, une couche doxyde détain génère alors des électrons à la surface du semi-conducteur. Les molécules déthanol absorbent alors les électrons provoquant une modification de la résistivité du semi-conducteur.
Éthylotest ethylotest Dispositif de dépistage de l’étthanolémie par détermination semi-quantitative de la concentration en alcool éthylique (ou éthanol) dans lair expiré. Après labsorption de boissons alcoolisées, l’éthanol passe rapidement dans le sang et une partie proportionnelle à l’éthanolémie est expirée par les poumons (rapport de concentrations 2000/1). La concentration d’éthanolémie maximale autorisée en France est de 0,5 g par litre de sang ce qui correspond à 0,25 mg par litre dair expiré. Le procédé de mesure de l’éthylotest peut être chimique ou électronique :2- l’éthylotest électronique fonctionne avec un capteur ampérométrique. La réaction électrochimique est celle de loxydation de l’éthanol. Le principe repose sur la génération d’un courant électrique dans une cellule de mesure de type pile à combustible avec oxydation de l’éthanol sur des électrodes.
Éthynylation ethynylation Introduction chimique d’un reste éthynyle, HC≡CH.
Étidocaïne (chlorhydrate d') etidocainechlorhydratede Anesthésique local.
Étidronate disodique etidronatedisodique Sel de l’acide étidronique ayant un effet antiostéoclastique ralentissant le remaniement osseux et diminuant l’hydroxyprolinurie ainsi que le taux de phosphatases alcalines sériques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1778).
Étifoxine (chlorhydrate d') etifoxinechlorhydratede Molécule de la famille des benzoxazines, agissant comme les benzodiazépines en modulant positivement le récepteur canal au GABA.
Étiléfrine (chlorhydrate d') etilefrinechlorhydratede Homologue supérieur de la phényléphrine à propriétés sympathomimétiques ; N-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1205).
Étincelle etincelle Trait de feu qui jaillit des corps électrisés.
Étiquetage etiquetage Marque fixée, fiche placée sur un objet pour en indiquer le contenu, lusage, la destination...
Étirinotécan pégol etirinotecanpegol
Étodolac etodolac Antalgique et anti-inflammatoire non stéroïdien à fonction acide carboxylique extranucléaire, dérivé de l’indole, et du pyrane réduisant la formation de prostaglandines par inhibition de la cycloxygénase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1422).
Étofénamate etofenamate Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la classe des acides fénamiques, à usage topique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1513).
Étofylline etofylline Bronchodilatateur. L’étophylline est le dérivé hydroxyéthylé en position 9 de la théophylline.
Étomidate etomidate Dérivé de l’imidazole.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1514).
Étonogestrel etonogestrel Progestatif métabolite actif du désogestrel. Il se lie avec une haute affinité aux récepteurs de la progestérone dans les organes cibles. Implant inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Étoposide etoposide Dérivé hémisynthétique de la podophyllotoxine obtenu via la 4-O-déméthyl-4-epi-podophyllotoxine. Tête de file de la classe des épipodophyllotoxines ; activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2017, 0823).
Étoricoxib etoricoxib Anti-inflammatoire non stéroïdien inhibiteur sélectif de la cycloxygénase COX-2.
ETP etp
Étranacogène dézaparvovec etranacogenedezaparvovec Produit de thérapie génique qui est un vecteur viral adéno-associé de sérotype 5 (AAV5) recombinant, non-réplicant, exprimant le variant Padua (R338L) du facteur de coagulation IX humain (facteur IX ou acteur antihémophilique B ou facteur Christmas), sous le contrôle du promoteur spécifique du foie (LP1). Les séquences inverses terminales répétées (ITR) dérivent des ITR de l’AAV de sérotype 2 (AAV2), alors que le vecteur est encapsulé dans la capside protéique de l’AAV5. Voir : Thérapie génique ; Vecteur viral ; Adénovirus ; Variant ; Facteur de coagulation (facteur IX) ; Hémophilie B.
Étravirine etravirine Antiviral inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI). Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.
Étrétinate etretinate Dérivé rétinoïde à noyau aromatique et à action antipsoriasique. Substance active libérée par métabolisation de l’acitrétine (anti-acnéique).
Étude etude Application de l’esprit pour apprendre, pour connaître.
Études etudes Séries ordonnées de travaux et d’exercices nécessaires à l’acquisition de connaissances et d’aptitudes et susceptibles de conduire à l’obtention d’un diplôme.
Étui etui Fourreau dont l’extrémité est ouverte.
Étybenzatropine (chlorhydrate d') etybenzatropinechlorhydratede Atropinique anticholinergique.
Étynodiol (diacétate d') etynodioldiacetatede Progestatif dérivé de l’estrane.
Eubacterium eubacterium
Eucalyptol eucalyptol Cf cinéole.
Eucalyptus eucalyptus Grand arbre à croissance rapide (E. globulus Labill., Myrtaceae) originaire d’Australie, maintenant cosmopolite (zone méditerranéenne, Chine...) ; fleur caractérisée par le calice restant clos jusquà la floraison (d’où l’origine étymologique du nom) et par un dimorphisme foliaire marqué. Feuille contenant des composés polyphénoliques (tanins hydrolysables, flavonoïdes, des acides triterpéniques et surtout une huile essentielle dont le constituant largement majoritaire (70 – 80 %) est le cinéole (1,8-cinéole = eucalyptol). Propriétés dues principalement au cinéole : expectorantes et mucolytiques, antibactériennes, antivirales et antifongiques, anti-inflammatoires et analgésiques, astringentes et cicatrisantes. Toxicité à dose élevée (enfant particulièrement sensible).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1320 corrigé 10.0 (feuille d) et 07/2021, 0390 (huile essentielle d’).
Eucaryote eucaryote Qualifie ou désigne un organisme pourvu dun noyau avec membrane et dont le protoplasme contient des mitochondries, des ribosomes, des plastes chez les végétaux. Les êtres pluricellulaires (métazoaires) dont lHomme, les algues, les plantes, certains organismes unicellulaires comme les levures sont des eucaryotes.
Euchromatine euchromatine Région d’un chromosome en interphase qui se colore de façon claire et diffuse et correspond à la forme transcriptionnellement active de la chromatine.
Eudicots eudicots Nom d’un clade important dans les classifications phylogénétiques des Angiospermes. Les eudicots ou triporées constituent la plus grosse partie des Angiospermes, plantes à fleurs pourvues de 2 cotylédons (Dictotylédones) et d’un pollen à 3 apertures (pores d’où le nom de Triporées). Ces Triporées sont divisées en prototriporées, (fleurs à tépales), Triporées centrales (souvent dialypétales) et Triporées évoluées (devenant gamopétales). Le lien avec l’ancienne classification est donc facile.
Eugénol eugenol Propénylphénol (4-allyl-2-méthoxyphénol), constituant prépondérant de l’huile essentielle du clou de girofle, bouton floral du giroflier. Anti-inflammatoire, anesthésique local et anti-infectieux.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1100 corrigé 10.0).
Eupeptique eupeptique Qualifie ou désigne une substance qui facilite la digestion.
Euphorbe euphorbe Nom générique pour de nombreuses plantes du genre Euphorbia L. (Euphorbiaceae), herbacées ou ligneuses, des régions tempérées et tropicales, caractéristiques par leur inflorescence en cyathe. Présence d’un latex toxique par des esters diterpéniques ; propriétés purgatives violentes, inductrices de tumeurs, fortement irritantes pour les yeux, la peau et les muqueuses. Parmi les espèces indigènes les plus fréquentes : euphorbe des bois, euphorbe épurge, euphorbe petit-cyprès, euphorbe réveille-matin…
Euphorbia euphorbia Genre de la famille des Euphorbiaceae dont les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque ; les fleurs d’euphorbes sont les plus évoluées : les fleurs mâles sont groupées en inflorescence contractées entourant une inflorescence femelle réduite à une seule fleur (cyathe), les bractées à la base sont soudées en un involucre. Elles sont généralement pourvues de laticifères.
Euphorbiaceae euphorbiaceae Famille très vaste constituée de nombreuses espèces très répandues dans les pays tropicaux et subtropicaux ; elle comporte trois genres : les Euphorbia, les Croton et les Acalypha ; les fleurs sont unisexuées et le fruit est une capsule à déhiscence tricoque.
Europium europium , Lanthanide dont les sels sont utilisés entre autres dans les tubes cathodiques pour récepteurs de télévision en couleur. A cause des propriétés paramagnétiques de l’ion europium Eu, quelques-uns de ses complexes organiques « NMR shift reagents » servent de réactifs pour déplacer certains pics d’absorption en RMN du proton et simplifient ainsi considérablement leur interprétation.
Euryxène euryxene Se dit dun parasite qui peut parasiter un grand nombre despèces ayant entre elles une ressemblance écologique et pouvant lui servir dhôte.
Euterpe euterpe
Eutexie eutexie Propriété d’un mélange de deux ou plusieurs constituants solides dont la composition est telle qu’il fond à température constante comme un corps pur, sa température étant plus basse que celle de chacun des constituants pris séparément.
Eutomère eutomere Caractérise ou désigne l’énantiomère dont l’activité biologique principale est la plus forte ou dont l’affinité relative de fixation à un récepteur biologique ou une enzyme est la meilleure.
Eutrophie eutrophie Bon état de nutrition.
Eutrophique eutrophique Qualifie un organisme ou un organe qui est en état deutrophie ainsi quune substance qui permet datteindre cet état, par exemple certains acides aminés et certaines vitamines.
Eutrophisation eutrophisation Processus d’enrichissement des eaux en sels minéraux (nitrates, phosphates) pouvant entraîner plus ou moins rapidement un déséquilibre et une détérioration d’un écosystème aquatique par prolifération de certains végétaux. Conduit à un déficit d’oxygène causant une surmortalité de la faune et éventuellement à la prolifération de cyanobactéries sources de toxines.
Évaluation evaluation Action d’évaluer, d’estimer, d’apprécier l’importance.
Évaporation evaporation Passage progressif, sans ébullition, de létat liquide à létat gazeux, la température du liquide étant inférieure à son point débullition.
Événement evenement Ce qui se produit, fait important. Par opposition au sens péjoratif daccident, un événement peut être aussi bien favorable que défavorable.
Évérolimus everolimus Lactone macrocyclique hémisynthétique, du groupe des rapalogues, obtenue par hémisynthèse à partir du sirolimus (ou rapamycine) par alkylation (hydroxyéthylation) de la fonction alcool secondaire en position 40 ; inhibiteur d’une kinase, la mTOR (mammalian Target Of Rapamycin). Propriétés immunosuppressives, antinéoplasiques, antiprolifératives.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2021, 2918 corrigé 10.6.
Évinacumab evinacumab Anticorps monoclonal recombinant, de type IgG4-k, qui inhibe l’angiopoïétine de type 3 (ANGPTL3, angiopoietin-like 3). La protéine ANGPTL3 est un inhibiteur endogène de la lipoprotéine lipase (LPL), enzyme de localisation endothéliale impliquée dans l’hydrolyse des triglycérides,des chylomicrons et des VLDL (very low density lipoproteins). En levant l’inhibition de la LPL, l’évinacumab permet d’accélérer le catabolisme des lipoprotéines riches en triglycérides (chylomicrons et VLDL) et donc de diminuer la triglycéridémie. Par un mécanisme non élucidé à ce jour et indépendant du récepteur des LDL (low density lipoproteins), l’inhibition de l’ANGPTL3 est aussi associée à une réduction importante du LDL-cholestérol, faisant de lANGPTL3 une cible thérapeutique à fort potentiel dans le traitement de l’hypercholestérolémie familiale homozygote.
Évolocumab evolocumab Anticorps monoclonal humain inhibiteur de la PCSK9 (Proprotein Convertase Subtilisin/Kexin type 9). Administré par voie SC (toutes les deux semaines ou une fois par mois), il entraîne une diminution de longue durée du LDL-cholestérol sanguin.
Exactitude exactitude Exprime létroitesse de laccord entre la valeur qui est acceptée soit comme une valeur conventionnellement vraie (par exemple étalon de référence utilisé au sein dune firme) soit comme une valeur de référence (par exemple étalon international, substance de référence) et la valeur moyenne trouvée obtenue en appliquant la procédure danalyse un certain nombre de fois. Tient compte des erreurs aléatoires et systématiques ou biais.
EXAFS exafs Terme qualifiant la structure de spectres d’absorption de rayons X situés loin des limites et s’étendant sur les états d’énergie les plus élevés.
Exagamglogène autotemcel (exa-cel) exagamglogeneautotemcelexacel Thérapie cellulaire qui est basée sur l’utilisation de cellules souches CD34Le clivage site-spécifique par Cas9 conduit à la répression transcriptionnelle de BCL11A et permet une production accrue d’HbF [25].
Examen examen Action de considérer attentivement et avec réflexion quelquun, quelque chose dans un espace et un temps limités.
Examétazime exametazime Hexaméthylpropylèneamine, oxime liant par chélation le technétium marqué (Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1925).
Exanthème exantheme Éruption cutanée parfois associée à un énanthème. Son origine est souvent infectieuse accompagnant une fièvre éruptive (rougeole, scarlatine, rubéole) ou parfois toxique (médicamenteuse).
Exatécan exatecan
Excipient excipient Terme générique désignant tout composant autre que la substance active entrant dans la composition d’un médicament. Son rôle est :Tout excipient est également défini par son usage, qui découle de ses propriétés physicochimiques.
Excitabilité excitabilite Faculté qu’ont les corps vivants de se modifier sous l’effet d’une cause stimulante.
Excitation excitation Faire sortir d’un état.
Exclusion exclusion Action de mettre dehors.
Excoriation excoriation Égratignure.
Excorié excorie qualifie un revêtement (tissu) arraché superficiellement.
Excrétion excretion Sortie, dans le milieu intérieur ou en dehors de l’organisme, de substances sécrétées par des cellules, pouvant être accumulées temporairement dans une glande exocrine, dans une structure comme une vésicule ou la vessie, ou encore, dans le cas de nutriments, après digestion et accumulation de résidus dans la partie la plus distale du tube digestif. Peut aussi s’appliquer au rejet de substances volatiles, par exemple le gaz carbonique au niveau pulmonaire.
Exémestane exemestane Inhibiteur stéroïdien (de type I) de l’aromatase, enzyme clé de la conversion des androgènes en œstrogènes. Structurellement apparenté à son substrat naturel l’androstènedione, l’exémestane est un inactivateur compétitif spécifique de l’aromatase placentaire humaine qui s’est révélé plus puissant in vitro qu’un autre inhibiteur irréversible de l’aromatase, le formestane, et qu’un inhibiteur réversible, l’aminoglutéthimide. L’ovaire est la principale source d’œstrogènes (essentiellement d’œstradiol) avant la ménopause, mais après celle-ci, les œstrogènes circulants proviennent surtout de la conversion, par l’aromatase, des androgènes surrénaliens et ovariens (surtout l’androstènedione) en œstrogènes (essentiellement l’œstrone) dans les tissus périphériques. Cette conversion a lieu surtout dans les tissus adipeux, mais aussi dans le foie, les muscles, les follicules pileux et les tissus mammaires. La suppression de la synthèse des œstrogènes, par inhibition de l’aromatase, constitue un traitement efficace et sélectif chez la femme ménopausée atteinte d’un cancer du sein hormonodépendant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2766).
Exénatide exenatide Polypeptide linéaire de 39 acides aminés, à activité hypoglycémiante, isolé sous le nom d’exendine-4 à partir de la salive d’un lézard venimeux, le monstre de Gila (Heloderma suspectum), mais préparé industriellement par synthèse. Analogue d’une incrétine humaine, le GLP-1 (Glucagon Like Peptide-1) et résistant à la dipeptidyl-peptidase 4 , il stimule la sécrétion d’insuline en période post-prandiale, inhibe celle de glucagon et ralentit la vidange gastrique.
Exercice libéral exercice Cf société d’exercice libéral (SEL).
Exfoliant exfoliant Qualifie ou désigne une substance capable de détacher une ou plusieurs couches minces (« feuilles ») de la surface dun solide.
Exfoliation exfoliation
Exigence exigence Ce qui est commandé par les circonstances, la nature, la loi…
Exine exine Enveloppe extérieure des grains de pollen (plantes à fleurs ou phanérogames) ; elle peut être différemment ornementée. Exemple : pollen échinulé de la camomille allemande.
Exocrine exocrine Qualifie une glande dont la sécrétion est déversée à l’extérieur de l’organisme par la peau ou le tube digestif. Se dit de la sécrétion elle-même.
Exocytose exocytose Mécanisme de transport (externalisation) par lequel une cellule peut libérer de larges biomolécules dans le milieu extracellulaire. Le processus implique l’intervention de vésicules qui reconnaissent des protéines présentes à la surface interne de la membrane cytoplasmique, fusionnent avec elle et libèrent leur contenu à l’extérieur de la cellule. Il est utilisé par les cellules pour l’élimination de leurs déchets, pour l’accomplissement de fonctions de signalisation (nerveuses et endocrines), pour la livraison de macromolécules jouant un rôle à leur interface avec le milieu extérieur (récepteurs membranaires, matériaux de la paroi).
Exoérythrocytaire exoerythrocytaire Se dit dun mode de multiplication et de maturation des Plasmodium en dehors des hématies, avant le stade de linvasion des globules rouges.
Exome exome Ensemble des régions codantes (exons) du génome d’un organisme. Chez l’Homme, il représente environ 1,5 % des séquences du génome (20 310 gènes codants dans la version GRCh38 p10 du génome humain de référence).Cette notion est apparue avec l’arrivée des technologies de séquençage à haut débit. Le séquençage des exons est apparu comme une stratégie de choix pour l’identification des bases moléculaires des pathologies mendéliennes. En pratique clinique, on peut distinguer : le séquençage d’exomes ciblant ou non les régions transcrites non traduites (UTR, untranslated transcribed region) ; le séquençage d’exomes dits « cliniques », ciblant uniquement les gènes dont l’implication en pathologie, est aujourd’hui démontrée (environ 4 000 gènes (Statistique OMIM avril 2017).
Exon exon Séquence dun gène eucaryote qui, transcrite dans lARN prémessager (transcrit primaire), est conservée dans lARN mature. On appelle « exon codant » un exon traduit en séquence protéique.
Exonération exoneration Action de décharger, d’exempter, de libérer, d’affranchir de quelque chose, notamment d’une obligation juridique ou fiscale.
Exonucléase exonuclease Nucléase hydrolysant la liaison ester phosphorique terminale (extrémités 5 ou 3) des acides nucléiques. Les nucléotides sont clivés un par un à partir de lextrémité du polynucléotide. Les exonucléases ne présentent pas de spécificité vis-à-vis de la nature de la base du nucléotide libéré.
Exopeptidase exopeptidase Enzyme scindant par hydrolyse la liaison peptidique dun peptide ou d’une protéine à lextrémité N-terminale (aminopeptidase) ou C-terminale (carboxypeptidase).
Exophtalmique exophtalmique
Exopthalmie exopthalmie Saillie ou protrusion anormale du globe oculaire hors de son orbite (exemple exophtalmie de la maladie de Basedow).
Exostose exostose Excroissance osseuse congénitale et bénigne par dysembryoplasie qui se développe à la surface de l’extrémité métaphysaire d’un os long. Elle est recouverte d’une coiffe cartilagineuse formant une masse fixe et lisse sous la peau.
Éxotropie exotropie Strabisme divergent avec déviation permanente ou intermittente de l’axe visuel d’un œil l’éloignant de celui de l’autre, provoquant une diplopie.
Expectorant expectorant Substance qui favorise l’évacuation du mucus en dehors des voies aériennes pulmonaires, en accroissant son hydratation et son volume, alors que les mucolytiques le font en réduisant sa viscosité.
Expérimentation experimentation Cf animal de laboratoire.
Exploration exploration Action de parcourir, de visiter un lieu en l’examinant sérieusement.
Expologie expologie Discipline scientifique faisant appel aux mesurages physicochimiques et biologiques ainsi qu’à la modélisation pour évaluer les expositions individuelles ou collectives des êtres vivants aux polluants, quelle que soit leur nature.Elle s’applique tout particulièrement aux expositions humaines.
Exportine exportine Protéine adaptatrice qui assure, au niveau d’un pore nucléaire, du noyau vers le cytoplasme, le passage dARN, notamment messager, et de protéines pourvues d’une séquence d’exportation nucléaire. Cf karyophérine.
Exposition exposition Action de placer sous le regard, de faire connaître, mais aussi de mettre en danger.
Exposome exposome Terme désignant lensemble des expositions environnementales auxquelles sont soumis les organismes, depuis leur conception jusqu’à leur mort, et la manière dont elles peuvent influencer leur santé. Ce concept, généralement évoqué pour l’Homme, s’applique à tout organisme vivant. Pour lhumain, il inclut les expositions à des dangers influencées par de nombreux facteurs tels que léducation, lalimentation, les conditions de vie, l’environnement au travail.
Expression expression Manifestation extérieure d’une pensée, d’un phénomène…
Expressivité expressivite En génétique médicale, lexpressivité dun caractère héréditaire autosomique dominant exprime lintensité des manifestations morbides chez les patients porteurs de lallèle pathologique, certaines pouvant être dailleurs asymptomatiques.Il sagit dun phénomène qualitatif alors que la pénétrance est un paramètre quantitatif. Cf pénétrance.
Exsanguino-transfusion exsanguinotransfusion Remplacement en totalité du sang d’un malade par une transfusion massive d’un sang histocompatible, après soustraction simultanée et fractionnée d’une quantité équivalente de son sang (exemples : traitement de la maladie hémolytique du nouveau-né, thérapeutique de certaines hémopathies, telles que les leucémies aiguës).
Exsudat exsudat Épanchement de liquide de nature séreuse, provoqué par un processus inflammatoire entraînant une modification de la perméabilité membranaire.Contrairement au transsudat, épanchement de liquide dorigine mécanique pure et ne contenant que des composés de faible poids moléculaire, un exsudat est riche en protéines et leucocytes.
Extemporané extemporane
Externalisation externalisation Transfert vers lextérieur.
Extractant extractant Terme désignant, en chimie, le composé responsable, au premier chef, du transfert d’un soluté d’une phase à une autre.
Extracteur extracteur Action dextraire, de tirer quelque chose hors du lieu où il se trouve enfoncé, enterré. Appareil servant à extraire.
Extractif extractif
Extraction extraction Acte dextraire, de retirer dun endroit ou dune matière, fait de séparer une substance dun corps par un procédé physique ou chimique.
Extractum extractum Composé obtenu après extraction et élimination de la phase extractive.
Extrait extrait 1- Produit obtenu par dissolution extractive, phase séparée contenant la substance extraite, organique ou non, solution alcoolique concentrée de senteur agréable (parfum) ; 2- passage tiré dun texte, article, livre, d’une œuvre musicale, d’un règlement, d’une loi ; 3- résumé court ou copie officielle d’un acte public, par exemple extrait d’acte de naissance, de casier judiciaire.
Extravasation extravasation 1- Passage anormal d’un liquide ou de cellules hors des vaisseaux ou des cavités qui les contiennent normalement vers les tissus environnants.2- Perfusion extravasculaire d’une substance agressive pour les tissus lors d’une chimiothérapie anticancéreuse. L’utilisation des médicaments radiopharmaceutiques peut par extravasation conduire à des erreurs de diagnostic ou à des effets indésirables.
Extrémité extremite Partie extrême, bout, fin.
Extrudat extrudat
Extrusion extrusion Procédé de fabrication en continu au cours duquel un matériau est contraint, par la pression, de traverser un orifice ayant la section de la pièce à obtenir. Le produit obtenu est un extrudat.
Ex vivo exvivo Qualifie une manipulation réalisée sur des cellules, tissus ou organes vivants retirés de lorganisme et maintenus en survie in vitro par perfusion de sang ou de liquide physiologique, ou encore immergés dans un tel milieu.
Ézétimibe ezetimibe Hypolipémiant inhibant de façon sélective labsorption intestinale du cholestérol et des phytostérols apparentés, en bloquant le transporteur membranaire des stérols, le NPC1L1 (Niemann-Pick C1-Like 1).
Ézogabine ezogabine Cf rétigabine.
F0 f Cf valeur stérilisatrice.
F f F Cf biodisponibilité absolue.f Cf biodisponibilité relative.
Fab fab
Fabaceae fabaceae Famille des ex Légumineuses. Contient de très nombreuses espèces composées de plantes arborescentes (pays chauds) et de plantes herbacées (pays tempérés). La présence dun seul carpelle persistant est à lorigine dune gousse ou légume (son appellation première). Exemple : haricot. Dans la nouvelle classification, les Fabaceae appartiennent à lordre des Fabales, clade des Triporées.
Fabidées fabidees Clade composé de 8 ordres dont les Fabales.
Faboïdées faboidees Sous-famille des Fabaceae correspondant aux Papilionaceae; elle est constituée darbres et lianes exotiques, mais possède de nombreux représentants indigènes herbacés : pois cultivé, lotier corniculé, ajoncs, etc… qui ont des caractères communs : feuilles alternes, stipulées et composées pennées, fleurs à corolle en papillon, gousses.
Fabricabilité fabricabilite Qualité de ce qui peut être fabriqué (de ce qui peut donner naissance à un produit fini).
Fabrication fabrication Ensemble des opérations sappuyant sur un art ou une technique pour produire un nouvel objet.
Fabricius (bourse de) fabriciusboursede Organe lymphoépithélial situé à la jonction de lintestin et du cloaque chez loiseau, site de maturation et de différenciation des lymphocytes B.
Fabry (maladie de) fabrymaladiede Maladie à transmission liée au chromosome X, due à un déficit en α-galactosidase A, enzyme lysosomale. Ce déficit entraîne l’accumulation de glycosphingolipides, principalement le globotriaosylcéramide (GL-3, CTH ou Gb3), résultant en une affection multisystémique avec manifestations algiques, dermatologiques, rénales, cardiaques, gastro-intestinales, cochléaires et neurologiques.
Facial facial Cf nerf crânien.
Faciès facies Aspect du visage.
Facilitation facilitation Action de rendre aisée une opération.
Façonnier faconnier Qui effectue un travail (à façon) pour un tiers.
Facteur facteur Élément jouant un rôle dans le déclenchement ou lévolution dune réaction, dune maladie ou dun phénomène quelconque.
Facture facture 1- Manière dont une chose est faite ; 2- document par lequel un vendeur fait connaître le prix dune marchandise à un acheteur
Faculté faculte Capacité, aptitude, possibilité.
FAD fad
Fadrozole (chlorhydrate de) fadrozolechlorhydratede Antinéoplasique, inhibiteur non stéroïdien puissant et spécifique de laromatase (inhibiteur de la synthèse des estrogènes). Il se lie de manière compétitive à la fraction hème du complexe cytochrome P450-aromatase.
Fagaceae fagaceae Famille de lordre des Fagales comprenant de nombreux genres et espèces. Constituée darbres réputés à feuilles isolées et caduques comme les chênes, les hêtres, les châtaigniers typiques de certaines forêts françaises (Limousin) ; la présence de cupules soutenant ou entourant le fruit est aussi caractéristique (exemple : bogue de la châtaigne).
Faîne faine Fruit du hêtre. Chez le hêtre, linflorescence est limitée aux deux fleurs latérales et lenveloppe épineuse, limitée à quatre valves, contient deux akènes appelés faînes.
Faisceau faisceau Assemblage dobjets liés ensemble.
Fajans (méthode de) fajansmethodede Cf argentométrie.
Falécalcitriol falecalcitriol Analogue hexafluoré de la 1α,25-dihydroxyvitamine D3 (calcitriol). Cette molécule est plus active que la 1,25(OH)-D3 dans la régulation de la prolifération des cellules parathyroïdiennes et la synthèse de la parathormone.
Fallope (trompe de) fallopetrompede
Fallot (tétralogie de) fallottetralogiede Complexe de quatre anomalies malformatives cardiaques congénitales associant une dextroposition de la racine aortique « à cheval » sur le septum interventriculaire, une communication interventriculaire sous-aortique, une obstruction de la voie de sortie de lartère pulmonaire du ventricule droit et une hypertrophie ventriculaire droite. Létiologie est multifactorielle. Des anomalies chromosomiques ont été rapportées comme facteur causal, de même quune consommation maternelle excessive en acide rétinoïque ou un diabète sucré maternel non diagnostiqué.
Fallot (triade de) fallottriadede Complexe de trois anomalies malformatives cardiaques congénitales associant un rétrécissement de la voie de sortie ventriculaire de lartère pulmonaire, une communication interauriculaire et une hypertrophie ventriculaire droite.
Famciclovir famciclovir Antiviral précurseur pharmacologique diacétylé du penciclovir (prodrogue) présentant une biodisponibilité par voie orale considérablement améliorée. Après absorption par voie orale, le famciclovir est rapidement métabolisé en penciclovir. La forme triphosphorylée est incorporée dans l’ADN viral en cours de réplication. Il en résulte un blocage de lADN polymérase puis un arrêt de la synthèse de lADN viral dans les cellules infectées.
Famille famille Ensemble de choses, de personnes unies par un point commun. Exemple : ensemble des personnes issues dun même sang.
Famotidine famotidine Antihistaminique H2 à noyau thiazole.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1012).
Fampridine fampridine Cf dalfampridine.
FAO fao
Faraday (F) faradayf Quantité d’électricité utilisée en électrochimie. Symbole (F). Unité usuelle (F), Unité SI coulomb par mole (C mol
Farcin farcin
Fard fard Préparation cosmétique se présentant le plus souvent soit sous forme de poudre compacte ou libre soit sous forme de crème. Constituée de pigments et destinée essentiellement au maquillage de la peau et des muqueuses, par exemple fards à joues, fards à paupières.
Faricimab faricimab Anticorps monoclonal bispécifique, humanisé et humain, qui est une IG1-κ/λ avec domaines échangés, anti-Homo sapiens VEGFA (facteur de croissance A de l’endothélium vasculaire, EGF-A, VEGF) et anti-Homo sapiens ANGPT2 angiopoïétine 2, Ang2), comprenant deux chaînes lourdes et deux chaînes légères. La région Fc du faricimab a été modifiée de façon à réduire la liaison aux récepteurs FcγR et FcRn, afin d’éliminer des cytotoxicités dépendantes de l’anticorps ou du complément.
Farnésol farnesol Alcool sesquiterpénique acyclique présent dans de nombreuses huiles essentielles (fleur de tilleul, de néroli, de Vachellia farnesiana…) doù on peut lextraire ; également obtenu par synthèse.
Farr (test de) farrtestde Méthode de dosage radioimmunologique danticorps ou dantigènes utilisant des antigènes marqués par un radio-isotope (I), consistant à mesurer la quantité dantigène précipité par les anticorps en présence de sulfate dammonium.
Fasciite fasciite Inflammation dun fascia, tissu qui enveloppe les muscles et les organes, parfois due à une infection microbienne (fasciite nécrosante).
Fasciola fasciola Genre de la famille des Fasciolidae (Plathelminthes, Trématodes). Plusieurs espèces pathogènes pour lHomme dont Fasciola hepatica, grande douve du foie présente en France et F. gigantica, grande douve tropicale. Infection passive par voie alimentaire. Adultes présents chez lhôte définitif au contact des épithéliums biliaire, intestinal ou bronchique.
Fasciolopsis fasciolopsis Genre de Trématode de la famille des Fasciolidae comprenant Fasciolopsis buski, grande douve de lintestin, parasite du porc. Parasite de grande taille pathogène pour lHomme, vit dans le duodénum. Infection alimentaire par ingestion de végétaux aquatiques parasités. Symptômes de linfection : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, troubles digestifs provoquant la fasciolose intestinale ou distomatose intestinale (Sud-Est asiatique).
Fasciolose fasciolose Maladie parasitaire des zones humides provoquée par Fasciola hepatica, parasite du bétail (bœufs, moutons ou chèvres) qui peut infecter accidentellement les humains et est présent à létat adulte au niveau des canaux biliaires du foie et aux stades larvaires chez des lymnées (escargots deau douce). Il existe dautres fascioloses hépatiques, intestinales et pulmonaires. Grande importance sur le plan économique.
Fatigue fatigue Perte de laptitude à répondre ou satisfaire un stimulus physique ou intellectuel ou état de lassitude. Cet état survient notamment après un effort prolongé ou en symptomatologie dune pathologie telle que lasthénie.
Favipiravir favipiravir Dérivé d’une hydroxypyrazine fluorée portant un groupe carboxamide. Médicament antiviral, produit au Japon, actif contre les virus à ARN, comme les orthomyxovirus (dont différents virus de la grippe), le virus du Nil occidental, de la fièvre jaune, ainsi que contre d’autres virus (exemples : flavivirus, arénavirus, bunyavirus et alphavirus). Il agirait par inhibition sélective de l’ARN polymérase ARN dépendante de ces virus. Il est utilisé, depuis la fin de lannée 2014, pour traiter, par voie orale, des personnes infectées par le virus Ebola, faisant notamment baisser la charge virale. Les résultats des essais (février 2015) montrent que le favipiravir réduit de 50 % la mortalité des adultes et adolescents présentant un faible taux de multiplication du virus et accélère leur guérison, mais le médicament ne paraît pas avoir d’efficacité chez les malades ayant une charge virale élevée dans le sang.
Favisme favisme Anémie hémolytique, avec hémoglobinurie et ictère, provoquée par lingestion de fèves (Vicia faba L.) ou linhalation de leur pollen. Cette anémie survient chez les sujets déficients en une enzyme érythrocytaire, la glucose-6-phosphate-deshydrogénase (G-6-PD) indispensable au maintien de lintégrité membranaire des hématies. Dans ce cas, certains composés contenus dans la fève (divicine, et isouramil qui sont les aglycones de la vicine et de la convicine) ne peuvent plus subir la déshydrogénation qui en diminuerait la toxicité. Cette déficience génétique est transmise sur le mode récessif, lié à lX (chr Xq28). La sévérité des manifestations est fonction de celle du déficit (homozygote, hémizygote, hétérozygote). Le patient hétérozygote est généralement asymptomatique. Chez le nouveau-né, cette enzymopathie peut provoquer un ictère néonatal sévère avec risque dencéphalopathie hyperbilirubinémique.
Favus favus Cf teigne favique.
Fc fc
FDA (Food and Drug Administration) fda La FDA est lAdministration des aliments et des médicaments des USA. La FDA est une Agence intégrée dans le Department of Health and Human Services, département gouvernemental (équivalent dun ministère) des États-Unis dAmérique chargé de la protection de la santé des citoyens ; elle a été fondée en 1906. Le siège de la FDA est situé à White Oak dans le Maryland.
Fébrifuge febrifuge Qualifie ou désigne une substance ayant la propriété datténuer ou de faire disparaître la fièvre (exemples : aspirine, quinine).
Fébrifugine febrifugine Alcaloïde à squelette quinazoline extrait de la plante chinoise Dichroa febrifuga Lour., Hydrangeaceae (précédemment Saxifragaceae) et dautres espèces de cette famille (Hydrangea spp.). Puissante activité antipaludique non exploitable en thérapeutique en raison dimportants effets indésirables (hépatotoxicité). Sa structure a servi de modèle pour la synthèse dun dérivé halogéné utilisé en thérapeutique, lhalofuginone.
Fébuxostat febuxostat Antihyperuricémique inhibiteur de la transformation de lhypoxanthine en xanthine et finalement en acide urique. Ce dérivé non purinique agit par une inhibition de la xanthine oxydase plus puissante et plus sélective que celle observée avec lallopurinol.
Fécalome fecalome Masse compacte et durcie de selles dans le rectum ou dans la partie basse du côlon dont lexonération naturelle nest pas possible.
Fèces feces Excréments solides formés de résidus de la digestion mélangés aux résidus de sécrétions digestives, à des bactéries, éliminés par lanus.
Fécondation fecondation Action de rendre fertile et son résultat.
Fédération federation Association de plusieurs entités regroupées sous une autorité commune.
Fédratinib fedratinib Petite molécule de synthèse, inhibiteur de lactivité tyrosine kinase de différentes protéines et, en particulier, de la protéine kinase JAK2 (just another kinase 2). JAK2 est le gène le plus fréquemment muté dans certains syndromes myéloprolifératifs incluant les myélofibroses, la polycythémie vraie, les thrombocytémies (mutation JAK2V617F). Linhibition de JAK2 par le fédratinib réduit la phosphorylation des protéines STAT3 et STA5 (signal transducer and activator of transcription), impliquées dans la voie de signalisation cellulaire JAK-STAT, freinant ainsi la prolifération cellulaire et stimulant l’apoptose des cellules tumorales. Cf ruxolitinib.
Feedback feedback Terme dorigine anglaise signifiant, au sens large, une rétroaction.
Fehling (liqueur de) fehlingliqueurde Solution préparée extemporanément par mélange à volumes égaux dune solution de 69,3 g de sulfate de Cu(II) pentahydraté dans 1 L deau et dune solution contenant 100 g dhydroxyde de potassium et 345 g de tartrate de sodium et potassium tétrahydraté dans l L deau. Solution permettant de doser les sucres réducteurs.
Felbamate (dicarbamate de) felbamatedicarbamatede Antiépileptique réservé aux formes dépilepsie réfractaires aux autres traitements, comme le syndrome de Lennox-Gastaut (de W. G. Lennox, médecin neurologue américain, 1884 – 1960 et H. Gastaut, médecin français, 1915 – 1995).
Felbinac felbinac Métabolite actif du fenbufène, anti-inflammatoire non stéroïdien appartenant à la famille des acides arylcarboxyliques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2304).
Félodipine felodipine Dérivé dichlorophénylé dun diester carboxylique de la dihydropyridine, inhibiteur sélectif du canal calcique de type L, vasodilatateur, antihypertenseur et antiangineux (prévention des crises dangor stable).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1013).
Félypressine felypressine Analogue synthétique de lhormone antidiurétique posthypophysaire (vasopressine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1634).
Femto (f) femtof Préfixe du système international dunités (SI) qui représente 10 fois cette unité (soit un millionième de milliardième). On parle par exemple de femtoseconde ou de femtomètre.
Fénamate fenamate Terme générique désignant une classe d’anti-inflammatoires non stéroïdiens à fonction acide aromatique juxtanucléaire et à fonction amine, le noyau étant benzénique (exemple : acide méfénamique) ou pyridinique (exemple : acide niflumique), et les composés générateurs in vivo de ce type d’acide (exemple : floctafénine). Inhibiteur des cycloxygénases.
Fenbufène fenbufene Dérivé diphénylé de l’acide propionique, anti-inflammatoire non stéroïdien.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1209).
Fenêtre fenetre Ouvrage inséré dans un mur servant à léclairage dun bâtiment.
Fénétylline (chlorhydrate de) fenetyllinechlorhydratede Produit formé par lunion de lamphétamine, par son azote et un groupement –CH-, à la théophylline sur son azote en 7.
Fenfluramine (chlorhydrate de) fenfluraminechlorhydratede Dérivé N-alcoylé de lamphétamine, à groupe CF (propriété qui a été attribuée principalement à la dexfenfluramine). Provoque en outre la libération de sérotonine de ses vésicules de stockage dans les terminaisons nerveuses et inhibe sa recapture, par des mécanismes communs aux amphétamines. Produit ainsi une augmentation de la sérotonine dans les fentes synaptiques et des effets sur le système nerveux central : sensation de satiété et des effets sur lhumeur et dautres fonctions.
Fénofibrate fenofibrate
Fénoldopam (mésilate de) fenoldopammesilatede Antihypertenseur, agoniste du récepteur D1 à la dopamine agissant au niveau périphérique en conduisant à une vasodilatation systémique.
Fénoprofène fenoprofene Acide phénoxyphénylpropionique, anti-inflammatoire non stéroïdien de la classe des acides carboxyliques aromatiques extranucléaires.
Fénotérol (bromhydrate de) fenoterolbromhydratede Bêta-sympathomimétique, analogue de la terbutaline (avec des fonctions phénol en 3 et 5 comme dans celle-ci), mais avec une chaîne à fonction phénol sur lazote.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0901).
Fenouil fenouil Grande herbacée (Foeniculum vulgare Mill., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire des régions méditerranéennes ; fruit (diakène) riche en huile essentielle à anéthole dont la vente est de ce fait réglementée en France, comme celles d’anis et de badiane. Propriétés antispasmodiques, stimulantes de la motricité gastro-intestinale, expectorantes, antibactériennes. L’huile essentielle de fenouil revendique diverses allégations, en particulier antiseptique dans des dentifrices.
Fenspiride (chlorhydrate de) fenspiridechlorhydratede Dérivé de la phényléthylamine apparenté aux antihistaminiques H1, à cycles pipéridine et oxazolidinone unis par une jonction spiranique. Propriétés bronchodilatatrices et anti-inflammatoires modestes.
Fentanyl fentanyl Morphinomimétique de synthèse à cycle pipéridine, analgésique central daction puissante et brève.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2016, 1210 et 01/2013, 1103 (citrate de).
Fente fente Dispositif expérimental faisant partie de monochromateurs, eux-mêmes utilisés dans plusieurs appareils danalyse instrumentale, spectrophotométrie UV-visible, spectrométrie IR, spectrophotométrie démission atomique.
Fenticonazole (nitrate de) fenticonazolenitratede Dérivé non nitré de limidazole, possédant également un noyau benzénique dichloré, doué de propriétés fongicides, topique à large spectre, actif en particulier sur les bactéries gram positif.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2014, 1211).
Fenugrec fenugrec Herbacée (Trigonella fœnum-græcum L., Fabaceae ex Légumineuses) dorigine orientale, acclimatée en régions méditerranéennes. Graine protéagineuse à odeur forte, riche en glucides (galactomannanes), en lipides (huile fortement insaturée) et en protéines ; présence de saponosides stéroïdiens et d’un acide aminé particulier, la 4-hydroxyleucine, à propriété insulinotrope. Propriétés antidiabétiques (diminution de la glycémie post-prandiale), hypocholestérolémiantes et normolipémiantes (réduction de labsorption intestinale du cholestérol exogène).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2019, 1323).
Fer fer , Métal de transition de la colonne 8 et de la 4 période de la classification périodique (première série des métaux de transition) Le noyau de latome de fer est particulièrement stable. Les degrés doxydation les plus importants sont 0, +II et +III. Il donne facilement naissance à des ions ferreux diélectrovalents (exemple : sulfate ferreux) et ferriques triélectrovalents (exemple : chlorure ferrique). Il peut aussi exister sous forme de complexes du fer covalent stabilisé par coordinence de façon plus ou moins parfaite ou de sels (exemples : ferédétate de sodium, citrate de fer ammoniacal, succinate ferreux, ascorbate, fumarate, gluconate, sulfate).
Ferédétate sodique feredetatesodique Complexe de fer ferrique avec lédétate de sodium.
Fermentation fermentation Dégradation enzymatique de la matière organique.
Fermenteur fermenteur Appareil destiné à utiliser et maîtriser la multiplication en milieu liquide de micro-organismes (bactéries, champignons), mais aussi de cellules végétales ou animales, en vue de la production de biomasse ou de substances diverses. Peut également servir à la modification structurale d’une substance par biotransformation sous l’action de l’équipement enzymatique d’un micro-organisme (par exemple pour l’obtention de substances actives à squelette stéroïdien).
Ferrimagnétisme ferrimagnetisme Phénomène dû à des matériaux magnétiques constitués de deux sous-réseaux de moments magnétiques, antiparallèles et inégaux. Ils diffèrent des antiferromagnétiques, constitués également de deux sous-réseaux de moments antiparallèles mais égaux, et des ferromagnétiques, où tous les moments magnétiques sont parallèles. Les ferrimagnétiques ont des propriétés communes avec les ferromagnétiques : une aimantation finie en labsence dun champ extérieur et lhystérésis. La plupart sont des isolants, comme les ferrites, très utilisées dans diverses applications, à la différence des ferromagnétiques dont les plus communs sont métalliques. Ce sont donc des matériaux intéressants pour réduire les pertes par courants de Foucault.
Ferriprive ferriprive Qui est déficitaire en fer (exemple : anémie ferriprive).
Ferritine ferritine Protéine de stockage intracellulaire du fer sous forme de Fe. La protéine, lapoferritine, est un ensemble de sous-unités glycoprotéiniques de masse moléculaire élevée, de lordre de 550 000 Da, formant une cavité pouvant contenir environ 4000 atomes de fer (noyau hydroxyphosphate ferrique).
Ferroélectrique ferroelectrique Propriété physique présentée par certaines substances dêtre polarisées à cause de la disposition particulière des molécules dans son cristal.
Ferromagnétisme ferromagnetisme Phénomène dû à des matériaux constitués datomes dont tous les moments magnétiques sont parallèles entre eux, en-dessous dune température appelée température de Curie. Les ferromagnétiques les plus courants sont des métaux (Fe, Co, Ni) dont la température de Curie est très élevée (1661 °C pour le cobalt). Un grain ferromagnétique est organisé en domaines aimantés, dont les orientations sont telles que laimantation totale sannule. Pour faire un aimant permanent, il faut « saturer » le matériau, cest-à-dire le soumettre à un fort champ magnétique qui alignera laimantation de tous les domaines aimantés. Cette aimantation crée à son tour un champ qui attire les autres aimants.
Ferroportine ferroportine Protéine transmembranaire assurant le transfert du fer sous forme Fe. Lactivité de la ferroportine est régulée par lhepcidine.
Ferroptose ferroptose Forme de mort cellulaire programmée, dite de nécrose régulée, caractérisée par un arrondissement des cellules contenant de petites mitochondries denses aux électrons et un stress oxydant intense, conduisant notamment à la peroxydation massive des lipides membranaires.
Ferroquine ferroquine Composé antipaludique, dérivé de la chloroquine par incorporation d’un motif ferrocénique, structure dune grande stabilité, composée dun atome de fer piégé entre deux cycles cyclopentadiényle.La ferroquine se présente, comme la chloroquine, sous forme de deux énantiomères, (1’R)-FQ et (1’S)-FQ, qui ont les mêmes activités pharmacologiques avec des propriétés pharmacocinétiques légèrement différentes. Comme la chloroquine, elle inhibe la formation de lhémozoïne par le parasite Plasmodium. Elle agirait également, via la chimie du ferrocène, en générant des radicaux libres qui seraient létales pour le parasite. Elle est métabolisée par N-monodéméthylation en un composé majoritaire dactivité antiparasitaire équivalente.
Ferumoxide ferumoxide Nom dune suspension injectable doxydes de fer sous forme nanoparticulaire (diamètre de 120 à 180 nm) recouverte de dextran, douée de propriétés supramagnétiques et proposée comme produit de contraste en IRM (imagerie de résonance magnétique), en particulier pour la détection des lésions tumorales hépatiques.
Fésotérodine fesoterodine Énantiomère R, prodrogue active par voie orale, dont la fonction ester est hydrolysée in vivo pour libérer la 5-hydroxyméthyltoltérodine (5-HMT). La 5-HMT est également le métabolite actif de la toltérodine mais, dans ce cas, avec une étape dhydroxylation du groupement méthyle in vivo, médiée par CYP2D6. La 5-HMT est un puissant antagoniste muscarinique antispasmodique urinaire.La 5-HMT est un puissant antagoniste muscarinique antispasmodique urinaire.
Fève feve Nom désignant à la fois une herbacée annuelle originaire d’Asie (Vicia faba L. [= Faba vulgaris, Moench], Fabaceae ex-Légumineuses) et sa graine, source de protéines et lun des légumes les plus anciennement cultivés (nombreux cultivars). Source de toxicité grave (favisme), chez des personnes à déficit congénital en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase), liée à la présence dans la graine de vicine et de convicine, hétérosides à génine pyrimidinique.
Féxinidazole fexinidazole Composé de la famille des nitroimidazoles, antiparasitaire, plus spécialement antiprotozoaire, ayant démontré une activité vis à vis de divers parasites  : Trypanosoma cruzi et brucei gambiense, Trichomonas foetus et vaginalis, Entamoeba histolytica, Lesihmania donovani.Comme de nombreux nitrohétérocycles, le féxinidazole est une précurseur pharmacologique (prodrogue) qui, in vivo, est activé, sous laction de nitroréductases, en métabolites cytotoxiques (intermédiaires nitroso et hydroxylamine, sulfoxyde, sulfone) capables de léser l’ADN et dinteragir avec les lipides et les protéines. Le féxinidazole est particulièrement actif sur la forme amastigote du protozoaire, qui surexprime des nitroréductases.
Fexofénadine (chlorhydrate de) fexofenadinechlorhydratede Antihistaminique H1 non sédatif, métabolite pharmacologiquement actif de la terfénadine.
Fézolinétant fezolinetant Petite molécule de synthèse qui est un antagoniste du récepteur de la neurokinine de type 3 (NK-3), avec une affinité plus de 450 fois plus forte que pour les récepteurs NK-1 et NK-2.IVoir : Antagoniste ; Récepteur ; Neurokinine ; Dynorphine ; Vasomoteur ; Ménopause.
FGF23 fgf Facteur de croissance fibroblastique de type 23, polypeptide de 251 acides aminés appartenant, par sa structure, à la famille des FGF (fibroblast growth factors) dont il sen distingue néanmoins par son activité hormonale sur lhoméostasie des phosphates. Sécrété principalement par les ostéocytes, le FGF23 inhibe la réabsorption du phosphate en diminuant lexpression du cotransporteur phosphate/sodium et la production de calcitriol en inhibant lactivité de la 1-α-hydroxylase rénale.
Fiabilité fiabilite Probabilité de fonctionnement sans défaillance dun dispositif dans des conditions précises et pendant une durée déterminée.
FIB fib Cf faisceau dions focalisés.
Fibrate fibrate Terme générique pour des composés dérivés de l’acide fibrique, nom trivial de lacide 2-phénoxy-2-méthylpropanoïque ou phénoxyisobutyrique. Le premier composé de cette classe de médicaments utilisés comme normolipidémémiants, le clofibrate (acide p-chlorophénoxyisobutyrique ou 2-(4-chlorophénoxy)-2-méthylpropanoate déthyle) nest plus commercialisé depuis 1999 ; les autres principaux composés, dits de deuxième génération, sont le fénofibrate, le bézafibrate, le ciprofibrate et le gemfibrozil.Les fibrates augmentent également le HDL-cholestérol, de l’ordre de 10 à 15%, suggérant la perspective de développements de dérivés actifs sur le transport inverse du cholestérol, athéroprotecteurs.
Fibre fibre Élément filamenteux constituant de certains tissus.
Fibrillation fibrillation Petite contraction isolée, rapide, non synchronisée des fibres musculaires par une activation spontanée et désordonnée, en labsence de tout influx nerveux.
Fibrine fibrine Euglobuline glycoprotéique résultant, par protéolyse partielle, de laction du facteur XIIa sur le fibrinogène (facteur I) en présence de Ca. Les molécules monomères sassocient par transglutamination pour former un réseau tridimensionnel, responsable du caillot sanguin retenant dans ses mailles les éléments figurés du sang. Cest le facteur XIII ou facteur de stabilisation de la fibrine (FSF) qui, activé par la thrombine, en présence de calcium, catalyse la formation dun pont entre une glutamine et une lysine de la fibrine formée à partir du fibrinogène, à la phase terminale de la coagulation. Ultérieurement, la fibrine sera progressivement hydrolysée sous laction de la plasmine, avec libération de fragments polypeptidiques dits produits de dégradation de la fibrine (PDF).
Fibrinogène fibrinogene Facteur I de la coagulation sanguine, biosynthétisé dans le foie. Euglobuline plasmatique de nature glycoprotéique à molécule dimérique symétrique et ellipsoïdale ; chacun des monomères est formé de trois chaînes assemblées par de nombreux ponts disulfure, certains très stables, dautres assez labiles. Laction de la thrombine (facteur IIa de la coagulation), conduit à la libération de deux petits peptides A et B et à la formation de la fibrine. Le facteur de stabilisation de la fibrine (facteur XIII activé) relie les monomères solubles de la fibrine par création de liaisons entre des restes glutamine et des restes lysine pour former un réseau de fibrine insoluble qui enserre les éléments figurés du sang, dont les plaquettes qui, grâce à leurs protéines contractiles, provoqueront ultérieurement la contraction du caillot et lexsudation du sérum. Le fibrinogène est également cofacteur de lagrégation plaquettaire et nécessaire à lactivité du facteur von Willebrand dans le phénomène dadhésivité des plaquettes.
Fibrinolyse fibrinolyse Phénomène physiologique qui intervient normalement de façon tardive pour limiter la formation du caillot sanguin à celle qui est nécessaire à lhémostase et assurer la reperméabilisation du vaisseau thrombosé. Le mécanisme biochimique est laction enzymatique hydrolysante de la plasmine sur le réseau de fibrine néoformé. Son dérèglement peut conduire, par défaut, à des coagulations intra-vasculaires (thrombose, embolie…) et, par excès, à des hémorragies graves. La fibrinolyse peut se produire de façon anormale dans plusieurs circonstances : interventions chirurgicales surtout thoraciques, accouchement, avortement, évolution de maladies diverses (cancers, cirrhose, leucémies...). Elle est primitive ou secondaire, en particulier au cours du syndrome de coagulation intravasculaire disséminé (CIVD).
Fibrinolysine fibrinolysine
Fibrinopeptide fibrinopeptide Terme désignant les deux peptides libérés par protéolyse du fibrinogène par la thrombine. Le fibrinopeptide A est un peptide de 16 acides aminés, provenant de la protéolyse de l’extrémité amino-terminale de la chaîne Aα du fibrinogène, alors que le fibrinopeptide B, de 14 acides aminés, provient de la protéolyse de la chaîne Bβ.
Fibroblaste fibroblaste Cellule principale du tissu conjonctif à cytoplasme le plus souvent allongé et à noyau fusiforme. Le fibroblaste exerce une activité importante de synthèse et de sécrétion des constituants de la matrice extracellulaire : des protéines qui forment les fibres du tissu conjonctif dont certains collagènes, lélastine, des protéoglycanes et des glycosaminoglycanes (acide hyaluronique) ainsi que des molécules de liaison (nectines) assurant la liaison entre les fibres de la trame matricielle et les cellules. La cellule présente à sa surface des récepteurs spécifiques, essentiellement de la famille des intégrines. Elle intervient dans les processus de fibrose et de sclérose.
Fibromatose fibromatose Présence de plusieurs fibromes au sein dun même tissu.
Fibrome fibrome Tumeur bénigne se développant à partir de cellules du tissu conjonctif, qui peut donc affecter nimporte quel organe.
Fibromètre fibrometre Test biologique de diagnostic et dévaluation dune fibrose, fondé sur le calcul dun index associant différents paramètres en fonction de létiologie, avec un ajustement avec lâge et le sexe. Le fibromètre utilisé pour le suivi des hépatites virales chroniques combine les valeurs plasmatiques de six paramètres (ALAT, plaquettes, taux de prothrombine, α2-macroglobuline, acide hyaluronique et urée). Dautres fibromètres sont ciblés pour les atteintes dorigine alcoolique ou métabolique.
Fibromyome fibromyome Tumeur utérine faite de tissu fibreux et musculaire.
Fibronectine fibronectine Glycoprotéine de la matrice extracellulaire produite par épissage alternatif de lARN et présentant un motif Arg-Gly-Asp (séquence RGD). Capable dinteraction avec les autres composantes de la matrice, elle intervient dans ladhérence, létalement et la mobilité cellulaire. Elle participe à lhémostase primaire et à la phagocytose.
Fibrosarcome fibrosarcome 1- tumeur maligne proliférant à partir de fibroblastes ; 2- masse saillante ou placard de consistance ligneuse recouvert dune peau daspect divers siégeant sur le thorax, la base dun membre ou labdomen ; 3- tumeur maligne osseuse proliférant à partir de cellules du périoste.
Fibrose fibrose Augmentation de la formation dun tissu fibreux conjonctif par surproduction locale des macromolécules de la matrice extracellulaire (collagènes fibrillaires I et III) au niveau dune cicatrice ou au sein dun tissu normal (exemple : fibrose hépatique).
Fibrotest fibrotest Test biologique de diagnostic et dévaluation du degré de fibrose hépatique, fondé sur le calcul dun index associant cinq éléments sanguins : bilirubine, γ-glutamyltransférase (GGT), haptoglobine, α2-macroglobuline et apolipoprotéine A1.
Ficaire ficaire Petite herbacée vivace des régions tempérées (Ficaria verna Huds. = Ranunculus ficaria L., Ranunculaceae). Racine tubérisée riche en amidon et renfermant des saponosides triterpéniques.
Fiche fiche Feuille contenant des informations, destinée à être classée au sein d’un fichier (ensemble des fiches).
Fickien fickien Qui suit un mécanisme de diffusion obéissant aux lois de Fick.
Fick (lois de) fickloisde Lois, au nombre de deux, qui régissent le transport des espèces chimiques en solution sous laction du seul phénomène de diffusion sous celle dun gradient de concentrations., doù les applications possibles de la première loi, après dérivation.
Fidanacogène élaparvovec fidanacogeneelaparvovec Thérapie génique de l’hémophilie B, qui consiste à administrer le gène du variant « Padoue » du facteur IX humain (FIX) intégré dans la capside d’un virus adéno-associé, adénovirus de sérotype 2 (AAV2) non répliquant. Le variant « Padoue » est un variant du FIX de la coagulation caractérisé par la mutation R338L, qui est associée à un gain de fonction, ce variant ayant une activité enzymatique 7 à 8 fois supérieure à celle du FIX « naturel ». L’expression du transgène de ce FIX muté est sous le contrôle de lactivateur de lapolipoprotéine E (ApoE) associé au promoteur de lα1-antitrypsine (ApoE/hAAT), qui permet son expression au niveau hépatique. Tous les gènes de lAAV codant des produits viraux ont été supprimés.
Fidaxomicine fidaxomicine Antibiotique antibactérien macrocyclique lactonique produit par fermentation de souches de lactinobactérie Dactylosporangium aurantiacum ssp hamdenensis. Activité bactéricide par inhibition de lARN polymérase bactérienne. Spectre étroit sexerçant sur les bactéries à Gram positif aérobies et anaérobies, notamment des Clostridioides (ex Clostridium), tout en épargnant la flore normale de lintestin ; également puissante activité manifestée in vitro vis-à-vis de Mycobacterium tuberculosis, y compris certaines souches multirésistantes. Les effets indésirables connus sont essentiellement des troubles digestifs, des neutropénies, des infections et des réactions d’hypersensibilité dont des angiœdèmes.
Fidélité fidelite Exactitude à tenir ses promesses, ses engagements.
Fiessinger-Leroy-Reiter (syndrome de) fiessingerleroyreitersyndromede Syndrome infectieux et inflammatoire survenant généralement après une diarrhée aigue banale, marqué par une triade associant conjonctivite (avec parfois iritis ou kératite), urétrite, toutes deux inaugurales, et polyarthrite subaiguë. La notion épidémique est formelle avec porte dentrée intestinale. Il existe des cas sporadiques à porte dentrée vénérienne, compliquant des infections notamment à Chlamydia trichromatis. Une prédisposition génétique est suggérée par la fréquence de lantigène HLA B27.
Fièvre fievre 1- Symptôme marqué par une excursion de la température centrale d’un organisme humain au-dessus de 37,5 °C le matin ou 37,8 °C le soir. Elle peut être passagère, intermittente ou continue ; 2- par extension, maladie fébrile accompagnée du substantif qui en spécifie l’étiologie (exemple fièvre jaune, fièvre de Malte, fièvre tierce).
Figuier de barbarie figuierdebarbarie Cf nopal.
Filaire filaire Terme générique pour des vers longs (nématodes), agents des filarioses. Les femelles vivipares pondent des larves ou microfilaires, que lon retrouve dans le sang et les espaces sous-cutanés, et chez les invertébrés qui deviennent alors des hôtes intermédiaires.
Filament filament Fibre longue et fine.
Filariose filariose Parasitose due à une filaire touchant 200 à 400 millions de personnes dans le monde.
Fil dentaire fildentaire Brin de divers diamètres, en soie ou actuellement le plus souvent en matière plastique (polyéthylène ciré ou non). Il est utilisé en hygiène bucco-dentaire comme complément du brossage des dents pour réduire la plaque dentaire et éliminer les débris alimentaires restés après brossage dans lespace interdentaire difficile d’accès.Ils sont généralement enroulés sur une bobine conditionnée en boite rigide et coupés à une longueur denviron dix centimètres au moment de l’emploi ; pour une utilisation plus aisée ils peuvent être parfois présentés sur un porte-fil.
Filet filet Objet ou élément mince et effilé, par extension réseau de fils ; piège
Filgotinib filgotinib Inhibiteur hautement sélectif de la Janus kinase de type 1, JAK1 (Janus kinase 1). Cette tyrosine kinase joue un rôle crucial dans de nombreuses voies de signalisation cellulaires qui gouvernent la survie cellulaire, la prolifération, la différenciation et l’apoptose. Elle est également essentielle dans la signalisation faisant intervenir de nombreuses cytokines.
Filgrastim filgrastim Cytokine immunostimulante, sous une forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique de la lignée granulocytaire (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor). Il compte un acide aminé supplémentaire, une méthionine N-terminale. Contrairement à la protéine naturelle, le filgrastim nest pas glycosylé. Il régule la production et la libération des polynucléaires neutrophiles fonctionnels, à partir de la moelle osseuse. Ainsi, il entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants, dans les 24 heures suivant son administration parentérale.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2206).
Film film Feuille dune faible épaisseur.
Filmogène filmogene
Filsuvez filsuvez Préparation pour le traitement des plaies et ulcères [Classe pharmacothérapeutique : traitement des plaies et ulcères ; autres cicatrisants, code ATC : D03AX13]. Formulée sous forme d’un gel, la préparation est à base d’un extrait sec raffiné du cortex de bouleau verruqueux (Betula pendula Roth), et/ou du bouleau pubescent (Betula pubescens Ehrh), par extraction à l’aide du n-heptane.  Un gramme de gel est composé de l’huile de tournesol raffinée, comme excipient, et de 100 mg d’extrait sec, qui contient entre 84 et 95 mg de triterpènes, calculés comme la somme de bétuline (= bétulinol), acide bétulinique, érythrodiol, lupéol et acide oléanolique.  Le mécanisme d’action précis de Filsuvez, dans le processus de cicatrisation, n’est pas connu. Toutefois, des essais de culture cellulaire réalisés avec des kératinocytes et des fibroblastes primaires humains et des études ex vivo menées avec de la peau porcine montrent que l’extrait incluant le principal composant, la bétuline, module les médiateurs de l’inflammation et est associé à l’activation des voies intracellulaires connues pour être impliquées dans la différenciation et la migration des kératinocytes, la cicatrisation et la fermeture des plaies. Voir : Préparation ; Cicatrisant ; Gel ; Extrait sec ; Excipient ; Bouleau ;Triterpène ; Cicatrisation ; Kératinocyte ; Fibroblaste ; Inflammation ; Différenciation cellulaire ; Épidermolyse.
Filtration filtration Opération ayant pour but de séparer deux phases par passage au travers dune paroi poreuse se laissant traverser (généralement sous laction dune différence de pression) par lune des phases et retenant lautre.
Filtre filtre Au sens général, système poreux, perméable aux liquides et imperméable aux solides en suspension. Formés d’une matière poreuse et d’un support, les filtres sont caractérisés par leur porosité (diamètre moyen des pores et rapport de la surface des pores à la surface totale) et par leur débit. Les matières poreuses doivent être efficaces, de bonne résistance mécanique et rapides. Les filtres peuvent être organiques ou inorganiques. Parmi les organiques, figurent : 1- le papier filtre préparé à partir de cellulose non purifiée. Il est attaqué par les solutions très acides ou très alcalines. Il peut retenir certains corps par adsorption ; 2- les disques microporeux, disques minces de cellulose dont les pores sont extrêmement fins et très réguliers. Les filtres inorganiques sont, par exemple, le sable, la porcelaine poreuse, le coton de verre, le verre fritté dont l’efficacité est repérée par un numéro (de 0 à 5).
Filtre-presse filtrepresse Filtre utilisé dans lindustrie pour le traitement de grands volumes de liquides. Constitué par une série de plateaux servant de support aux filtres et de cadres alternés, les filtres-presses sont caractérisés par une grande aire de filtration. Ils fonctionnent sous pression.
Finastéride finasteride 4-azastéroïde de la série de landrostane à fonction lactame dans le cycle A et à fonction amide en 17 β. Inhibiteur spécifique et compétitif de la 5-alpha réductase de type II, le finastéride bloque la transformation périphérique de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT) à effet androgénique plus puissant. Le développement de la glande prostatique et, par conséquent, lhypertrophie bénigne de la prostate sont influencés par la DHT.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1615).
Finérénone finerenone Petite molécule de synthèse, antagoniste non stéroïdien des récepteurs des minéralocorticoïdes (ARM) avec une affinité supérieure à celle de la spironolactone. La suractivation des récepteurs des minéralocorticoïdes contribue à la fibrose et à l’inflammation des reins.
Fingolimod (chlorhydrate de) fingolimodchlorhydratede Immunosuppresseur structuralement apparenté à la sphingosine, précurseur pharmacologique métabolisé in vivo en phosphate de (S)-Fingolimod . Ce métabolite actif se comporte comme un modulateur des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate de type 1, 3 et 5,(S1PR1,3,5). Il provoque la séquestration des lymphocytes dans les ganglions lymphatiques et limite leur circulation sanguine et leur entrée dans le SNC où ils seraient impliqués dans linflammation et les lésions du tissu nerveux.
FISH fish Cf hybridation in situ en fluorescence.
Fission fission Scission dun noyau atomique en deux fragments sensiblement égaux, donc en deux noyaux contenant chacun approximativement la moitié du nombre de protons et de neutrons du noyau initial. La fission des nucléides les plus lourds dégage de lénergie de manière brutale dans une bombe (dite atomique) ou de manière maîtrisée dans un réacteur nucléaire. Cette énergie est de lordre de 170 méga-électronvolts (MeV) pour un noyau duranium U. La fission dun gramme de cet élément produit autant dénergie que la combustion de 2,4 tonnes de charbon.
Fistule fistule Orifice ou conduit anormal, accidentel ou congénital, permettant le passage entre deux espaces physiologiquement non communiquant de fluides de lorganisme (fèces, urine), de produits de sécrétion glandulaire ou de pus.
Fixateur fixateur Ce qui sert à fixer.
Fixation fixation Action de rendre fixe, de préciser, de déterminer.
Flacon flacon Petite bouteille.
Flagelle flagelle 1- filament mobile servant dorgane locomoteur à certains protozoaires et aux spermatozoïdes ; 2- organe de locomotion des bactéries, en nombre et en implantation variables selon les espèces : monotriche (un seul flagelle polaire), lophotriche (une touffe de flagelles polaires), péritriches (flagelles répartis sur toute la surface de la bactérie).
Flamme flamme Apparence lumineuse qui se dégage dun produit en train de brûler.
Flavane flavane Nom désignant le 2-phénylchromane et, par extension, lensemble des composés possédant ce squelette.
Flavanol flavanol Nom générique pour désigner lensemble des composés possédant un squelette flavane hydroxylé en 3. Ces substances sont naturellement présentes sous forme de monomères, les catéchines (= catéchols) à hydroxyle en 3 libre ou estérifié, rattachées par certains auteurs au groupe des flavonoïdes sensu lato, ou associées entre elles en oligomères (oligomères flavanoliques = proanthocyanidoliques) et polymères (tanins condensés). Il existe une corrélation inverse entre, dune part, leur apport alimentaire (fruits rouges, jus de raisin, vin rouge, thé, cacao) et, dautre part, la mortalité par accidents vasculaires coronariens et cérébraux et la prévalence de maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson). Sont classiquement considérés comme antioxydants, mais leffet antioxydant direct nest pas démontré in vivo.
Flavanolol flavanolol Dérivé hydroxylé du flavanol ou dihydroxylé du flavane. Les carbones 2, 3 et 4 sont chiraux.
Flavanone flavanone Nom désignant la 2-phénylchroman-4-one et, par extension, l’ensemble des composés possédant ce squelette. Les flavanones naturelles sont des pigments végétaux polyphénoliques, généralement peu colorés, appartenant au vaste groupe phytochimique des flavonoïdes ; existent à l’état libre (= aglycones, par exemple hespérétine synonyme hespérétol, naringénine synonyme naringétol) ou le plus souvent sous forme de O-hétérosides (par exemple hespéridine synonyme hespéridoside, naringine synonyme naringoside, deux constituants majoritaires des citroflavonoïdes).
Flaveur flaveur Somme des sensations olfactives et gustatives (odeur + saveur) perçues, par exemple, lors de l’absorption d’un aliment ou lors de la prise d’un médicament.
Flavine flavine Nom donné aux benzoptéridines (noyaux pyrimidine, pyrazine et benzène alignés), squelette retrouvé dans la riboflavine (vitamine B 2) et dans le flavine adénine dinucléotide (FAD). Les flavines sont très répandues chez les êtres vivants, en particulier sous forme de dérivés diméthylés de la 2,4-dihydroxyptéridine ou alloxazine.
Flaviviridae flaviviridae Famille de virus subdivisée en 3 genres : le genre Flavivirus comprenant notamment des virus transmis par les moustiques (exemple : virus de la fièvre jaune, de la dengue, de lencéphalite japonaise) et dautres transmis par les tiques (exemple : virus de lencéphalite à tiques), le genre Hepacivirus comprenant le virus de lhépatite C (HCV) et le GB virus B (GBV-B) et le genre Pestivirus comprenant des espèces virales responsables de pathologies chez lanimal (exemple : virus de la diarrhée bovine).
Flavivirus flavivirus Genre viral de la famille des Flaviviridae regroupant des virus enveloppés (40 à 60 nm de diamètre) avec une capside icosaédrique. Leur génome est constitué dARN monocaténaire à polarité positive. Transmission accidentelle à lHomme par la piqûre dun insecte hématophage (genre Culex ou Aedes, tique). Comprend une trentaine despèces pathogènes pour lHomme. On distingue :2- le groupe des virus de lencéphalite à tiques, de la fièvre hémorragique dOmsk, de la maladie de la forêt de Kayasanur. Des relations antigéniques étroites existent dans ce groupe de virus.
Flavobacterium flavobacterium Genre de la famille des Halobacteriaceae, bacilles immobiles, à Gram négatif, aérobies stricts, cultivables sur milieux enrichis. Comprend plusieurs espèces. La seule espèce pathogène pour lHomme, F. meningosepticum, est présente dans leau, le sol, les aliments, lenvironnement hospitalier, et provoque des méningites purulentes chez le nourrisson.
Flavodate disodique flavodatedisodique Flavone vasculoprotectrice et veinotonique qui augmente la vasoconstriction et la résistance des vaisseaux, diminue leur perméabilité.
Flavodique (acide) flavodique Dérivé flavonique de synthèse, à fonctions acide carboxylique dans les chaînes latérales en 5 et en 7.
Flavone flavone Nom désignant la 2-phényl-1-benzopyran-4-one et, par extension, l’ensemble des composés possédant ce squelette. Les flavones naturelles sont des pigments végétaux polyphénoliques, de couleur jaune plus ou moins accentuée, appartenant au vaste groupe phytochimique des flavonoïdes ; existent à l’état libre (= aglycones par exemple apigénine synonyme apigénol, lutéoline synonyme lutéolol) ou le plus souvent sous forme d’hétérosides (O-hétérosides par exemple diosmine synonyme diosmoside, parfois sous forme de C-hétérosides par exemple vitexine, isovitexine et orientine présents dans l’aubépine).
Flavonoïde flavonoide Nom générique pour un groupe de pigments polyphénoliques très répandus chez les végétaux, responsables de la coloration de la plupart des fleurs et fruits. Possédant un squelette C6-C3-C6 dérivé du 1,3-diphénylpropane, ils proviennent biogénétiquement de la voie de lacide shikimique et de celle des polyacétates. Ils peuvent être classés en deux groupes selon la présence (flavonoïdes sensu stricto) ou labsence (flavonoïdes sensu lato) dune fonction cétone sur la chaîne tricarbonée reliant les deux noyaux aromatiques. Les flavonoïdes sensu stricto regroupent les flavones et flavonols (squelette 2-phénylchromone) et les flavanones et dihydroflavonols (squelette 2-phénylchroman-4-one) ; en font également partie les chalcones (isomères des flavanones par ouverture de lhétérocycle oxygéné), les dihydrochalcones, les aurones et les biflavonoïdes résultant de la liaison de deux flavonoïdes entre eux. Les flavonoïdes sensu lato comprennent en plus les flavanols et les anthocyanes. Les flavonoïdes existent à létat libre (aglycones) ou le plus souvent sous forme dhétérosides (O-hétérosides, parfois C-hétérosides). Propriétés classiquement revendiquées de piégeage de radicaux libres (dont lintervention nest pas confirmée in vivo), dinhibition de nombreux systèmes enzymatiques et de protection capillaro-veineuse (propriétés vitaminiques P). Selon des études récentes, certaines des propriétés biologiques observées seraient dues, non aux flavonoïdes eux-mêmes, mais à des acides phénols issus de leur métabolisme (acide protocatéchuique…).
Flavonol flavonol Nom désignant la 3-hydroxyflavone et, par extension, lensemble des flavones hydroxylées en 3. Les flavonols naturels sont des pigments végétaux polyphénoliques, de couleur jaune plus ou moins accentuée, appartenant au vaste groupe phytochimique des flavonoïdes ; existent à létat libre (= aglycones, par exemple quercétol synonyme quercétine) ou le plus souvent sous forme de O-hétérosides (par exemple rutoside synonyme rutine).
Flavoprotéine flavoproteine Protéine solidement liée à une coenzyme flavinique, FMN ou FAD, catalysant des réactions doxydoréduction.
Flavoxate (chlorhydrate de) flavoxatechlorhydratede Dérivé pipéridinique d’une flavone. Apparenté aux atropiniques, ce composé anticholinergique est un relaxant musculaire.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1692).
Flécaïnide (acétate de) flecainideacetatede Amide dun acide benzoïque disubstitué par des restes trifluoroéthoxy, antiarythmique du groupe Ic de la classification de Vaughan-Williams (Vaughan Williams E.M., Classifying antiarrhythmic actions : by facts or speculation, J Clin Pharmacol 1992, 32, 964–77). Diminue la vitesse de dépolarisation (phase 0), mais ne modifie pas la durée du potentiel daction car il est sans effet sur les canaux potassiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2014, 1324).
Fléroxacine fleroxacine Quinolone trifluorée antibactérienne apparentée structuralement à la norfloxacine.
Flexibilité flexibilite Qualité de ce qui a de la souplesse.
Flibansérine flibanserine Psychotrope agoniste des récepteurs de la sérotonine 5-HT1A et antagoniste des récepteurs de la dopamine D4. Son mode d’action passe donc, dans le cerveau, par l’augmentation de la dopamine et de la noradrénaline  et par une diminution de  la sérotonine. Développé initialement comme antidépresseur, le composé sest révélé dune efficacité modeste, alors que, simultanément, un effet positif sur la libido chez la femme était remarqué.En aout 2015, après 2 avis négatifs, la FDA a accordé son autorisation de mise sur la marché (AMM) à la flibansérine pour le traitement du " trouble du désir sexuel hypoactif acquis et généralisé chez les femmes non ménopausées " (HSDD, Hypoactive sexual desire disorder). Surnommée abusivement par les medias le " Viagra féminin " ou " Viagra rose ", la flibansérine, qui nécessite une prise journalière, vise à renforcer le désir sexuel sans aucun effet sur la mécanique de la vie sexuelle.
Flippase flippase Famille denzymes qui transportent les phospholipides dune couche lipidique à une autre dans la double couche membranaire. Ce mouvement, appelé flip-flop, est dépendant de lATP, assure lasymétrie et nécessite de lénergie. La perte de lasymétrie par passage de la phosphatidylsérine de la couche interne à la couche externe survient au cours de lapoptose, faisant de ce phospholipide un marqueur de ce processus.
Floctafénine (fénamate de) floctafeninefenamatede Dérivé de la quinoléine et du glycérol. Antalgique de niveau I, non morphinomimétique.
Floculation floculation Association réversible des particules dun colloïde sous forme dagrégats.
Flomoxef sodique flomoxefsodique Antibiotique de la famille des oxacéphalosporines (ou oxacéphèmes) à propriétés et indications proches de celles du latamoxef.
Floral floral Relatif aux fleurs. En cosmétologie, qualifie un produit qui apporte une note odorante de fleurs, par exemple leau de fleur doranger.
Florbétaben F-18 florbetabenf Médicament radiopharmaceutique dérivé du stilbène porteur d’un atome de fluor 18 (F]florbétabène aux autres structures amyloïdes ou aux autres structures cérébtrales comme la myéline ou à des neurorécepteurs reste mal connue.
Florbétapir F-18 florbetapirf Médicament radiopharmaceutique dérivé du stilbène porteur d’un atome de fluor 18 (F]florbétapir à d’autres structures β-amyloïdes, à d’autres structures cérébrales comme la myéline ou à des neurorécepteurs reste mal connue.
Flore flore Liste despèces présentes dans un espace donné.
Flortaucipir F-18 flortaucipirf Médicament radiopharmaceutique, lipophile, comportant un atome de fluor F18, utilisé en tomographie par émission de positons (T.E.P.). Il est doué d’une grande affinité pour les filaments hélicoïdaux appariés de la protéine tau, PHF-tau (paired helical filaments of tau) et a une grande sélectivité de liaison pour cette protéine tau (tubulin-associated unit) dans le cerveau de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Flotufolastat F 18 gallium flotufolastatfgallium Agent de diagnostic radiohybride qui porte un atome de fluor-18 (18F) radioactif, lié covalemment à un atome de silicium (Si) ; cette molécule inclut une cage d’acide 1,4,7,10-tétraazacyclododécane-1-glutarique-4,7,10-triacétique (DOTAGA) qui complexe un atome de gallium (Ga).  Cet agent se lie à l’antigène membranaire spécifique prostatique, AMSP (ou PSMA, prostate-specific membrane antigen), avec une très forte affinité et est internalisé dans les cellules cancéreuses prostatiques qui surexpriment l’AMSP. Le radioisotope (18F) permet, d’une part, de réaliser de l’imagerie par tépographie (TEP) et, d’autre part, la présence de l’atome de gallium, de la remnographie (IRM). Voir : Agent ; Diagnostic ; Fluor 18 (18F) ; Silicium (Si) ; Gallium ; Antigène ; IRM ; Prostate.
Flubendazole flubendazole Dérivé du benzimidazole à fonction uréthane.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1721).
Fluciclovine F-18 fluciclovine Médicament radiopharmaceutique, dérivé synthétique de la L-leucine radiomarqué au fluor 18 (F]fluciclovine.
Fluconazole fluconazole Dérivé bistriazolé antifongique, utilisable par voie orale et par voie intraveineuse, qui inhibe plus spécifiquement la biosynthèse de lergostérol fongique que celle des stérols des mammifères.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2287).
Flucoxacilline flucoxacilline Antibactérien, analogue fluoré de la cloxacilline produit d’hémisynthèse appartenant à la famille des isoxazolylpénicillines résistantes aux pénicillinases.
Flucytosine flucytosine Dérivé fluoré de la pyrimidine, antifongique à large spectre, métabolisé par lagent pathogène en 5-fluorouracil, cytotoxique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0766).
Fludarabine (phosphate de) fludarabinephosphatede Le monophosphate, greffé en 5 de la fludarabine est hydrosoluble et est rapidement hydrolysé en fludarabine (2-fluoro-ara-A) dans la circulation sanguine, puis est phosphorylé par la déoxycytidine kinase intracellulaire en un triphosphate actif (2-fluoro-ara-ATP). Ce métabolite, à limage des antimétabolites analogues, interfère avec la biosynthèse de lADN (inhibition des polymérases α δ et ε et de la ribonucléotide réductase, réduction de lactivité de lARN polymérase), ce qui conduit à la mort cellulaire.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1781).
Fludrocortisone (acétate de) fludrocortisone Anti-inflammatoire stéroïdien à activité minéralocorticoïde importante et activité glucocorticoïde non négligeable. Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0767).
Fluide fluide Terme générique regroupant à la fois létat gazeux et létat liquide qui ont en commun dêtre déformables, quils soient compressibles ou non. En langage populaire, terme administratif générique utilisé pour désigner lair comprimé, les eaux usées, le téléphone, etc.... qui sont acheminés, dans un équipement immobilier, par des canalisations adaptées.
Fluidifiant fluidifiant Qui permet à un corps de sécouler.
Fluindione fluindione Dérivé de lindane, à propriétés antivitamine K.
Flumazénil flumazenil Benzodiazépine-1,4, antagoniste des récepteurs des benzodiazépines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1326).
Fluméquine flumequine Quinolone fluorée tricyclique de deuxième génération.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1517).
Flumétasone (pivalate de) flumetasonepivalatede Glucocorticoïde fluoré.
Flunarizine (dichlorhydrate de) flunarizinechlorhydratede Dérivé de la pipérazine, antimigraineux à propriétés antagoniste calcique et antihistaminique H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1722).
Flunitrazépam flunitrazepam Benzodiazépine fluorée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0717).
Fluocinolone (acétonide de) fluocinoloneacetonidede Cétal cyclique de la fluocinolone, glucocorticoïde à propriétés anti-inflammatoires.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 0494).
Fluocortolone fluocortolone Glucocorticoïde, bien que ce dérivé de la prednisolone soit dépourvu de fonction alcool en 17.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1212 (pivalate de).
Fluor fluor
Fluorène fluorene Hydrocarbure polycyclique qui possède un atome dhydrogène mobile au niveau du méthylène (pK = 22,6). En milieu alcalin, cet atome est arraché pour conduire à un anion fortement stabilisé par mésomérie.
Fluorescéine fluoresceine Phtaléine dérivée de la résorcine, à noyau xanthène, existant en solution alcaline sous une forme quinoïde stable, jaune par transmission et verte par réflexion, à fluorescence intense, décelable à lœil nu à des concentrations de 0,02 ppm, doù des usages variés pour la caractérisation des protéines et comme réactif dimmunofluorescence et dimmunohématologie.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Fluorescence fluorescence Phénomène de photoluminescence proche de celui du spathfluor (en fait dû à des traces deuropium), consistant en une émission lumineuse se produisant immédiatement (délai inférieur à 10 s), au contraire de la phosphorescence, après lexcitation dune molécule ou dun atome par labsorption dun photon de haute énergie (dun faisceau dit primaire ou excitateur généralement ultraviolet (« lumière noire ») provenant dune lumière naturelle ou polarisée. Cf polarisation de fluorescence.
Fluorescent fluorescent Qualifie un composé présentant le phénomène de fluorescence.
Fluorimétrie fluorimetrie Méthode de lanalyse quantitative en solution, très sensible et très spécifique, permettant de doser les molécules fluorescentes (exemple la quinine). La spécificité est due au double choix à effectuer des longueurs donde dexcitation et démission de la substance. La limite de détection est de 10 à 1000 fois supérieure à celle obtenue avec la spectrophotométrie UV-visible. Cf fluorescence.
Fluorobutyrophénone fluorobutyrophenone Cf butyrophénone.
Fluorocholine F-18 fluorocholinef Médicament radiopharmaceutique analogue de la choline à laquelle un atome d’hydrogène a été substitué par un atome de fluor 18 (). Elle permet une approche fonctionnelle par imagerie, des pathologies, organes ou tissus dans lesquels une augmentation de l’incorporation de la choline est recherchée.
Fluorodésoxyglucose F-18 fluorodesoxyglucose Composé radiopharmaceutique analogue du glucose où l’hydroxyle du carbone 2 du glucose est remplacé par un atome de fluor radioactif (fluor F18).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1325).
Fluorodopa F-18 fluorodopa Composé radiopharmaceutique, analogue de la 3,4dihydroxyphénylalanine (lévodopa ou L-DOPA), acide aminé aromatique rapidement accumulé dans les tissus cibles (striatum du cerveau humain) et transformé en dopamine.Lors de la synthèse, un atome de fluor 18 est incorporé dans la fluorodopa. Le fluor 18 radioactif (période de 109,8 minutes) se désintègre en oxygène 18 (stable), avec une émission de positons d’énergie de 0,633 MeV, suivie de l’émission des 2 photons d’annihilation de 0,511 MeV, à 180° l’un de l’autre. C’est la détection en coïncidence de ces photons qui permet la localisation du lieu de leur émission et donc la concentration du traceur en chaque point de l’organisme.
Fluorométholone fluorometholone Glucocorticoïde ; bien que ce dérivé de la prednisolone soit dépourvu de fonction alcool en 21, cest un dermocorticoïde de classe III.
Fluoromisonidazole F-18 fluoromisonidazolef Médicament radiopharmaceutique dérivé du 2-nitroimidazole radiomarqué au fluor18 (F]fluoromisonidazole, quantifiable par imagerie de tomographie par émission de positons (TEP), permet d’estimer le degré d’hypoxie cellulaire des tissus.
Fluoro-œstradiol F-18 fluorooestradiolf Médicament radiopharmaceutique, analogue de l’œstradiol. Lors de la synthèse, un atome de fluor 18 est incorporé dans l’œstradiol en position 16α.
Fluorophore fluorophore Qualifie un groupement datomes qui, une fois greffé sur une molécule, lui permet de fluorescer, par exemple le reste dansyle très utilisé pour marquer les protéines et les acides aminés. Par extension, nom donné à toute entité fluorescente.
Fluoroquinolone fluoroquinolone Cf quinolone.
Fluorose fluorose Intoxication par le fluor lors de consommation chronique deau et de végétaux en zones phosphatières riches en fluor ou inhalation de produits fluorés industriels. La plus fréquente des ostéoses toxiques, elle entraîne chez lenfant des lésions dentaires par altération des germes de la 2 dentition et chez ladulte une ostéose condensante diffuse. Les os, bien que radiologiquement plus denses, sont fragilisés, cassants avec risque accru de fractures dites « en bois vert » tandis que les dents sont jaunâtres, ternes et dépolies.
Fluorothymidine F-18 fluorothymidinef Médicament radiopharmaceutique analogue de la thymidine à laquelle l’hydroxyle en position 3’ a été substitué par un atome de fluor-18 (). Après avoir pénétré dans les cellules, elle est phosphorylée par une kinase spécifique de la phase S du cycle cellulaire et le monophosphate est piégé dans le cytoplasme en entrant dans la voie de sauvetage de la synthèse de l’ADN, mais sans s’incorporer dans l’ADN.
Fluorouracil (5-FU) fluorouracilfu Le premier antimétabolite mis sur le marché dans les années 1950 ; cest un analogue des bases pyrimidiniques, notamment de luracile, où un atome de fluor remplace un atome dhydrogène sur le noyau pyrimidine, en position 5 ; le fluor a un volume voisin de celui de lhydrogène, mais une réactivité chimique très différente, ce qui entraîne des perturbations métaboliques dans la biosynthèse de lADN et de lARN. Le 5-fluorouracil (5-FU) est transformé en métabolites actifs qui sincorporent dans la biosynthèse des acides nucléiques et la perturbent. Il est métabolisé notamment en 5-fluorodésoxyuridine monophosphate (5-FdUMP) qui, en formant un complexe ternaire avec le N-méthylène-tétrahydrofolate (acide folinique) et la thymidylate synthase, bloque la synthèse de thymidine et, par là même, la synthèse de lADN, ce qui entraîne la mort cellulaire et ainsi freine la croissance cellulaire. La formation de ce complexe ternaire « 5-FdUMP-acide folinique-enzyme » explique que lassociation dacide folinique au 5-FU potentialise linhibition de la thymidylate synthase par ce dernier. Métabolisé également en 5-FU-monophosphate (5-FUMP), puis en 5-FU-triphosphate (FUTP) qui, incorporé à la place de luracile dans lARN, provoque des erreurs de lecture du code génétique ; métabolisé enfin en métabolite inactif par la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0611).
Fluorure fluorure Cf fluor.
Fluoxétine fluoxetine Molécule de synthèse dérivée de la diphenhydramine, mélange racémique d’énantiomères R,S. C’est un inhibiteur sélectif du transporteur en charge de la recapture de la sérotonine (ISRS ou SSRI, selective serotonin reuptake inhibitor). Cette action entraîne une élévation des concentrations extracellulaires de la sérotonine, et l’activation de tous ses récepteurs, à l’exception des récepteurs 5-HT La fluoxétine entraîne une facilitation (directe ou indirecte) des neurotransmissions monoaminergiques, l’activation de la protéine kinase A et la phosphorylation du facteur de transcription CREB (Cyclic-AMP-Response Element Binding protein) qui stimule la synthèse du facteur neurotrophique BDNF (Brain-derived neurotrophic factor) et l’activation de son récepteur TrkB (Tropomyosin receptor kinase B). De plus, la fluoxétine est un transactivateur direct de ce récepteur. Les signalisations en aval conduisent à une augmentation de la neurogenèse et/ou de la densité des connexions synaptiques (dans certaines structures cérébrales : hippocampe, cortex frontal), qui sous-tend l’action antidépressive de la fluoxétine.
Fluoxymestérone fluoxymesterone Dérivé de landrostane, stéroïde anabolisant à forte capacité androgénique.
Flupentixol flupentixol Dérivé du thioxanthène, antipsychotique typique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1693 (dichlorhydrate de).
Fluphénazine (décanoate de) fluphenazinedecanoatede Phénothiazine de structure pipérazine, principalement antagoniste dopaminergique et antipsychotique.Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008,1014).
Flurazépam (chlorhydrate de) flurazepamchlorhydratede Hypnotique, benzodiazépine à longue durée daction avec des propriétés proches de celles du diazépam.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0905).
Flurbiprofène flurbiprofene Anti-inflammatoire non stéroïdien de la classe des acides carboxyliques aromatiques extranucléaires. Dérivé de l’acide arylpropionique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1519).
Flurdihydroergotamine flurdihydroergotamine
Flurithromycine (éthyl succinate de) flurithromycineethylsuccinatede Antibactérien dérivé dhémisynthèse appartenant à la classe des macrolides. Il sagit dun dérivé fluoré de léthylsuccinate dérythromycine pour lequel lintroduction de latome de fluor améliore la stabilité en milieu acide, la biodisponibilité, la demi-vie plasmatique et la pénétration tissulaire.
Flush flush Bouffée vasomotrice congestive paroxystique. Ce phénomène banal, possédant une composante à charge émotive, peut être exceptionnellement dû à une décharge de sérotonine, signant une tumeur carcinoïde. Il peut être consécutif à labsorption de substances diverses : dérivés nitrés, association alcool-chlorpropamide ou alcool-disulfirame.
Fluspirilène fluspirilene Antipsychotique, dérivé de type diphénylbutylpipéridine dont les propriétés générales sont proches de celles de la chlorpromazine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1723).
Flutamide flutamide Antiandrogène pur non stéroïdien, dérivé de la toluidine; sa structure est apparentée au bicalutamide et au nilutamide. Il agit en bloquant les récepteurs androgéniques prostatiques et en empêchant la fixation de la dihydrotestostérone sur ces récepteurs, en formant des complexes inactifs qui ne peuvent pas transloquer vers le noyau cellulaire : il en résulte une diminution significative de la synthèse de lADN et un arrêt de la croissance cellulaire. Le flutamide est dépourvu daction sur les hormones gonadotropes et corticosurrénaliennes. Il est à noter que le métabolite 2-hydroxyflutamide est plus puissant que le flutamide lui-même.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 1423).
Flutémétamol F-18 flutemetamolf Médicament radiopharmaceutique porteur d’un atome de fluor-18 (F se lie aux formes solubles Aβ.
Fluticasone fluticasone Antiallergique, anti-inflammatoire. Corticostéroïde de synthèse trifluoré à forte affinité pour le récepteur des glucocorticoïdes. Le groupe S-fluorométhyl carbothioate lui confère une lipophilie élevée favorable à un effet local.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2016, 1750 (propionate de).
Flutoprazépam flutoprazepam Anxiolytique, benzodiazépine à propriétés générales proches de celles du diazépam.
Flutrimazole flutrimazole Antifongique de la famille des azolés agissant par inhibition de la lanostérol 14α-déméthylase fongique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1424).
Flutropium (bromure de) flutropiumbromurede Antiasthmatique, dérivé ammonium quaternaire à propriétés antimuscariniques avec des effets périphériques similaires à ceux de latropine. Il présente des propriétés bronchodilatatrices.
Flutter flutter En cardiologie, employé seul, ce terme désigne une tachycardie auriculaire régulière saccompagnant habituellement dun rythme ventriculaire deux fois moins rapide. Le flutter ventriculaire est une forme de tachycardie ventriculaire de fréquence élevée (environ 250 par minute) sans diastole visible à lélectrocardiogramme (ECG).
Fluvastatine sodique fluvastatinesodique Hypolipidémiant, molécule de synthèse, inhibiteur compétitif de la HMG-CoA réductase responsable de la conversion de HMG-CoA en acide mévalonique, précurseur des stérols dont le cholestérol.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2333).
Fluvoxamine (maléate de) fluvoxaminemaleatede Éther doxime faisant partie dun tricycle potentiel. Inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2008, 1977).
Flux flux Écoulement dun liquide, mouvement dun ensemble en avant.
Fluxomique fluxomique Analyse de lensemble des flux métaboliques au sein dune cellule ou dun organisme. Les flux métaboliques représentent les vitesses réelles des réactions se déroulant dans une cellule ou un organisme dans des conditions données. Contrairement à la mesure des métabolites ou des protéines, il nexiste pas de méthodes de mesure directe des flux intracellulaires. Il existe des méthodes de mesure indirecte basées soit sur la conservation de la matière (approches stœchiométriques, isotopiques) soit sur les propriétés cinétiques des enzymes (approches cinétiques).
FMN fmn Cf flavine adénine mononucléotide.
FNIRS fnirs Imagerie cérébrale par spectroscopie proche infrarouge. Technique d’imagerie cérébrale non invasive qui exploite la relative transparence des tissus dans la région du proche infrarouge, entre 800 et 900 nm,, pour mesurer des signaux, principalement ceux de loxy- et désoxy-hémoglobine, témoins de lactivité cérébrale, ou encore de la cytochrome-c oxydase comme marqueur de lactivité métabolique.
Fœtoprotéine foetoproteine Cf alpha-fœtoprotéine.
Fœtotoxicité foetotoxicite Propriété toxique d’un xénobiotique qui entraîne des effets néfastes sur le développement du fœtus.
Fœtus foetus Produit de la conception faisant suite à lembryon. Dans lespèce humaine, le stade fœtal débute à la 9 semaine de la grossesse, la mise en place des tissus et des organes (organogenèse) étant alors pratiquement achevée. Pour lOMS, un enfant peut être dit viable après 22 semaines de grossesse ou dun poids supérieur à 500 grammes.
Foie foie Glande digestive située dans lhypochondre droit et une partie de la région épigastrique, pesant environ 1500 grammes, entouré par une capsule conjonctive qui sinvagine dans le parenchyme hépatique en déterminant des lobes. Il sécrète la bile par les canaux biliaires et régule de très nombreux métabolismes. Il assure trois fonctions vitales : une fonction dépuration (action des hépatocytes et des cellules de Küpffer), une fonction métabolique dont certaines lui sont quasiment spécifiques (gluconéogenèse, dégradation du cholestérol en acides biliaires, synthèse de lurée, métabolisme des xénobiotiques), une fonction de stockage (cellules de Ito ou cellules stellaires pour les vitamines liposolubles).
Folate folate Cf acide folique (vitamine B9)
Foldamère foldamere Oligomères non naturels, autostructurés, possédant une forte tendance à adopter une conformation spécifique compacte, qui est stable en solution et dont la structure est stabilisée par un ensemble d’interactions non covalentes entre des unités monomériques non adjacentes.- les foldamères abiotiques sont construits à partir de « briques » différentes de celles utilisées pour les foldamères biotiques ; elles sont aliphatiques ou aromatiques ; les liens sont divers : amides, urées, imides ou hydrazides.
Folie folie Cf démence.
Folinate calcique et disodique folinatecalciqueetdisodique Sels de lacide folinique. Deux stéréo-isomères parmi lesquels seul le lévogyre est pharmacologiquement actif. Cf acide folinique.
Folinique (acide) folinique Produit intermédiaire du métabolisme de lacide folique, dérivé 5-formyl de lacide tétrahydrofolique, rapidement converti en dérivés réduits de lacide folique, possédant lactivité vitaminique de ce dernier. Comme sa conversion nimplique pas la dihydrofolate réductase, son activité nest pas affectée par linhibition de cette enzyme par des substances telles que le méthotrexate auquel il peut être associé. Administré quelques heures après le méthotrexate comme composante du protocole de chimiothérapie, il laisse subsister les effets antitumoraux de ce dernier, mais protège la moelle osseuse et la muqueuse gastro-intestinale.
Folique (acide) folique Dérivé de la ptéridine lié à une molécule dacide para-aminobenzoïque formant lacide ptéroïque, lui-même lié à une molécule de glutamate. Apporté par lalimentation chez les animaux supérieurs, particulièrement les végétaux verts, il est métabolisé en acide tétrahydrofolique, le THF, coenzyme indispensable à la synthèse des bases nucléiques, purines et pyrimidines, et de divers acides aminés tels que la méthionine, la sérine et lhistidine. Un déficit par insuffisance dapport, en particulier dans les périodes de croissance accélérée comme lenfance et la grossesse, entraîne essentiellement une anémie macrocytaire hyperchrome.Inscrit (seul et en association avec les sels ferreux) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Follicule follicule Nom donné à diverses structures en forme de sac.
Folliculine folliculine Hormone œstrogène produite par les follicules ovariens et le placenta. Provoque la modification de la muqueuse utérine pour recevoir lovule fécondé, intervient dans lexpression des caractères sexuels féminins.
Folliculite folliculite Inflammation dun follicule notamment sébacé.
Folliculose folliculose Terme générique désignant une affection non inflammatoire des follicules pileux (poils, cheveux).
Follitropine follitropine Hormone gonadotrope antéhypophysaire constituée de deux sous-unités α et β. La sous-unité α est commune à plusieurs hormones (TSH, FSH, hCG, LH) tandis que la chaîne β, spécifique de chacune d’entre elles, porte l’activité physiologique qui, néanmoins, nécessite l’ensemble de la molécule pour s’exprimer.La follitropine stimule, chez la femme, la croissance du follicule ovarien et le développement des cellules de la granulosa et chez lhomme, la croissance des cellules de Sertoli des tubes séminifères du testicule.
Fomépizole (sulfate de) fomepizolesulfatede Antidote, dérivé de synthèse, inhibiteur compétitif de lalcool déshydrogénase (ADH). Il est capable de bloquer la formation de métabolites toxiques de léthylène glycol et du méthanol responsables notamment dacidose métabolique sévère et dinsuffisance rénale.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Fomivirsen sodique fomivirsensodique Antiviral, oligonucléotide de 21 nucléotides à enchaînements phosphorothioates. Par un mécanisme de type antisens, il cible un ARNm du cytomégalovirus humain (CMV) et inhibe lexpression de deux protéines de régulation conduisant ainsi à linhibition de la réplication du CMV.
Fonction fonction Exercice, activité.
Fonctionnalité fonctionnalite Ensemble des qualités qui font quun processus remplit bien sa fonction.
Fond fond Partie basse dun objet creux.
Fondaparinux fondaparinux Pentasaccharide antithrombotique de synthèse correspondant très fidèlement au motif pentasaccharidique pharmacophore des héparines, permettant la liaison sélective à lantithrombine III ; inhibiteur sélectif du facteur Xa (X activé). Linhibition du facteur Xa interrompt la cascade de la coagulation, en inhibant aussi bien la formation de la thrombine que le développement du thrombus.
Fongicide fongicide Cf antifongique.
Footballène footballene Désigne un ensemble de 60 atomes de carbone dont la structure rappelle la forme dun ballon de football.
Forçage génétique forcagegenetique
Force (F) forcef Toute cause capable de produire ou de modifier le mouvement d’un corps ou toute cause de déformation d’un objet au repos. Les éléments caractéristiques d’une force sont son intensité, sa direction, son sens et son point d’application. Une force est un vecteur. Symb F. Unité SI le newton N (1 N = 1 m kg s).
Forétinib foretinib Molécule en cours de développement pour le traitement, par voie orale, de certains cancers (notamment le cancer papillaire du rein). Ce composé se lie au facteur de croissance hépatique (HGF pour hepatocyte growth factor), au récepteur c-MET (dérivé dun proto-oncogène) et au récepteur de type 2 des facteurs de croissance endothéliale vasculaire (VEGFR2, vascular endothelial growth factor receptor 2), conduisant à linhibition de la néoangiogenèse, de la prolifération des cellules tumorales et du processus métastatique.
Formaldéhyde formaldehyde Molécule formée dun carbonyle lié à 2 atomes dhydrogène, H-CH=O. Le formaldéhyde est le plus simple des aldéhydes, sa réactivité importante en fait un réactif utilisé dans de très nombreuses réactions. A température ambiante, le formaldéhyde est un gaz (point d’ébullition : -19,3°C).
Formation formation Action de former ; ce qui est formé ; structure formée de différents éléments.
Forme forme Manière dont se présente une chose, état, aspect, ensemble des traits extérieurs qui caractérisent un objet.
Formique (acide) formique Le plus simple des acides carboxyliques, H-(C=O)-OH. A été isolé de la fourmi ; peut être synthétisé par loxydation de nombreuses substances organiques.
Formol formol Nom donné à la solution aqueuse daldéhyde formique ou formaldéhyde. Longtemps utilisé pour la stérilisation des salles et vitrines stériles, le formol, en raison de son agressivité et de la récente reconnaissance dun certain pouvoir cancérigène, est dorénavant remplacé, pour cet usage, par le peroxyde dhydrogène et lacide peracétique.
Formotérol (fumarate de) formoterolfumaratede Agoniste adrénergique β2-sélectif, à longue durée daction.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1274 ).
Formulaire formulaire Recueil de formules.
Formulation formulation Mise au net (généralement par écrit) dune méthode, dun protocole opératoire, dune explication permettant la réussite dune réalisation technique.
Formule formule Forme précise et invariable de paroles destinée à être employée dans certaines circonstances.
Formyle formyle Groupe caractéristique des aldéhydes formé dun carbonyle dont le carbone porte un atome dhydrogène, –CH=O. Le « e » final sélide dans les noms composés.
Forodésine forodesine Molécule anti-cancéreuse possédant une action cytostatique par inhibition de la purine nucléoside phosphorylase nécessaire à la synthèse des bases puriques.
Forskoline forskoline Diterpène fortement oxygéné à squelette époxy-labdane extrait de Plectranthus barbatus Andrews (= Coleus forskohlii Briq.), Lamiaceae ex-Labiées. Activateur direct de ladénylylcyclase avec augmentation de lAMPc, diminution de lactivité Na-K-ATPasique membranaire, activation des canaux calciques voltage-dépendants de type L. En découlent de nombreuses propriétés pharmacologiques : inotrope positive sur le myocarde, diminue les résistances vasculaires périphériques (par action vasodilatatrice), antihypertensive, antiagrégante plaquettaire, bronchodilatatrice, lipolytique, antiglaucomateuse (par diminution de la pression intraoculaire).
Forssman (antigène de) forssmanantigenede Cf antigène.
Fosamprénavir calcique fosamprenavircalcique Antiviral prodrogue hydrosoluble de lamprénavir, inhibiteur compétitif de la protéase du virus de limmunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). La transformation du fosamprénavir en amprénavir semble se faire principalement dans lépithélium intestinal.
Fosbrétabuline fosbretabuline Cf combrétastatine.
Foscardidopa foscardidopa Voir Foscarbidopa associée à la foslévodopa
Foscarnet sodique foscarnettrisodique Base conjuguée de lacide phosphono-formique. Formule : (NaO)2P(O)-COONa. Le foscarnet (PFA) est un antiviral à large spectre par inhibition de lADN polymérase des herpesvirus et l’activité transcriptase inverse virale du VIH et du virus de l’hépatite B. Cet analogue du pyrophosphate inhibe l’ADN polymérase virale par action directe sur l’enzyme sans phosphorylation préalable. Il bloque la réplication de l’ADN viral (ou la transcription inverse) en agissant sur un site proche mais différent du site de fixation des nucléotides naturels. Il s’agit d’une inhibition non compétitive. Il est ainsi actif contre les virus de l’herpès simplex déficients en thymidine kinase ou mutés pour cette protéine, et les souches de cytomégalovirus résistantes au ganciclovir.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010) 1520).
Fosdénoptérine fosdenopterine Pyranoptérine monophosphate cyclique de synthèse, précurseur du cofacteur à molybdène nécessaire à l’activité d’enzymes telles que la xanthine oxydase , la xanthine-aldéhyde-oxydase, la sulfite oxydase, la molybdène sulfurase, etc. Des mutations dans l’un des quatre gènes codant ce cofacteur  ne permettent pas la synthèse in vivo du monophosphate cyclique de la pyranoptérine (cPMP, cyclic pyranopterin monophosphate). Le déficit engendre une maladie très rare, appelée xanthinurie de type 3, qui apparaît peu après la naissance avec des troubles neurologiques (hypotonie, convulsions, retard mental sévère) et une espérance de vie de 4 ans.
Fosfestrol fosfestrol Œstrogène de synthèse inactif transformé dans lorganisme en œstrogène actif.
Fosfluconazole fosfluconazole Prodrogue du fluconazole, agent antifongique bistriazolé inhibiteur de la biosynthèse de lergostérol fongique.
Fosfomycine fosfomycine Antibiotique antibactérien à structure dérivée de lacide époxyphosphonique élaboré par certaines souches de Streptomyces, mais préparé industriellement par synthèse. Activité bactéricide à large spectre (staphylocoques résistants, bacilles à Gram négatif…) par inhibition de la première étape de la biosynthèse du peptidoglycane constitutif de la paroi bactérienne.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2017, 1328 (calcique), 01/2008, 1329 (sodique) et 1425 (trométamol).
Fosinopril sodique fosinoprilsodique Précurseur pharmacologique (ester) dun inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine I, dans la chaîne duquel on trouve une fonction organophosphorée.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 1751).
Foslévodopa foslevodopa Voir Foslévodopa associée à la foscardidopa
Foslévodopa — Foscarbidopa (association) foslevodopafoscarbidopaassociation Association de la foslévodopa (lévodopa-4’-phosphate) et de la foscarbidopa (carbidopa-4’-phosphate) qui sont deux précurseurs pharmacologiques de la lévodopa et de la carbidopa (dans un rapport 4/1), respectivement.Cette association est prescrite dans le traitement de la maladie de Parkinson à un stade avancé, avec fluctuations motrices et hyperkinésie ou dyskinésie sévères, et répondant à la lévodopa, lorsque les associations disponibles d’antiparkinsoniens n’ont pas donné de résultats satisfaisants.
Fosnétupitant fosnetupitant Précurseur pharmacologique (prodrogue) du nétupitant, antagoniste du récepteur de tachykinines, NK1, antiémétique. Cf nétupitant.
Fosphénytoïne sodique fosphenytoinesodique Anticonvulsivant précurseur de la phénytoïne, antiépileptique par blocage non sélectif de canaux sodium et calcium voltage-dépendants.
Fospropofol disodique fospropofoldisodique Agent sédatif et hypnotique, précurseur pharmacologique (prodrogue) hydrosoluble, converti, après injection IV, par les phosphatases alcalines, en propofol.
Fosse fosse Cavité creusée dans le sol, naturelle ou anthropique.
Fosset fosset Dispositif conique cranté en plastique plein permettant lobturation temporaire dune sonde ou dun canal dune sonde non utilisé.
Fostamatinib fostamatinib Précurseur pharmacologique (prodrogue) hydrolysé par une phosphatase en son métabolite principal, le tamatinib (ou R406).Le fostamatinib inhibe spécifiquement la tyrosine kinase splénique SYK (Spleen tyrosine kinase) qui joue un rôle central dans la transduction de signaux cellulaires à partir des récepteurs des IgG-Fc gamma. Tyrosine kinase cytoplasmique largement exprimée dans de nombreux types cellulaires (cellules B, mastocytes, macrophages…), elle est impliquée dans de nombreux processus cellulaires (prolifération, différenciation, phagocytose…) et dans linitiation de processus inflammatoires.
Fostemsavir fostemsavir Petite molécule de synthèse, prodrogue du temsavir, composé antiviral qui se lie à la glycoprotéine d’enveloppe 120 (gp120) du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH‑1). Le temsavir inhibe la fixation du virus sur les lymphocytes T CD4 et sur les autres cellules immunitaires de l’hôte, bloquant ainsi son entrée dans ces cellules. Grâce à ce mécanisme d’action unique, appelé inhibition d’attachement (nouvelle classe thérapeutique), le temsavir est actif sur presque toutes les souches de VIH, contrairement aux autres agents anti-VIH.
Fotémustine fotemustine Composé organophosphoré à fonction nitrosourée doué de propriétés antinéoplasiques, ayant la capacité, par sa lipophilie, de franchir la barrière hématoencéphalique. La dégradation de la nitrosourée, in vivo, génère le carbocation chloroéthyle, nucléophile, qui réagit avec les bases pyrimidiniques et puriques (de lADN), puis avec le départ du chlore nucléofuge, pour former des pontages intrabrins ou interbrins. Les pontages interbrins sont les lésions de lADN les plus difficiles à réparer et, comme ils empêchent le déplacement de la fourche de réplication (les deux brins ne peuvent se séparer), cet arrêt conduit à la mort de la cellule par apoptose.
Fougère fougere Nom générique pour un grand nombre de plantes appartenant à plusieurs ordres de la classe des Filicinées, herbacées vivaces ou arborescentes, possédant des feuilles appelées frondes sur lesquelles se forment des sporanges.
Four four Appareil (électrique, à gaz, ou à micro-ondes) destiné à produire une chaleur concentrée pour faire subir des transformations chimiques ou physiques (dessiccation, calcination, incinération) à différentes matières.
Fourche fourche Endroit où les branches dun arbre se divisent.
Fourier (transformation de) fouriertransformationde Technique mathématique qui permet de changer de domaine dinformation. En analyse instrumentale, le changement opéré consiste à remplacer la variable temps par la variable fréquence et inversement. Par exemple, un spectre dans le domaine des fréquences peut être représenté par la fonction g(f), il devient, après transformation de Fourier, G(t) dans le domaine du temps. Les fonctions g(f) et G(t) sont reliées selon la formule ci dessus. Relations applicables lorsque g(f) et G(t) sont symétriques par rapport à f = 0 et t = 0).
Fraction fraction Partie, portion dun tout.
Fractionnement fractionnement Action de fractionner et son résultat.
Fracture fracture Rupture traumatique ou spontanée dun os, plus rarement dun cartilage.
Fragment fragment n. m. Morceau dune chose, dun objet.
Fragmentation fragmentation Action de séparer en morceaux.
Fragmentométrie fragmentometrie Technique de spectrométrie de masse qui a pour objet de détecter les substances intéressantes dont les caractéristiques spectrales de masse sont connues, avec un maximum de sensibilité.
Fragon fragon Sous-arbrisseau épineux indigène (Ruscus aculeatus L., Asparagaceae, précédemment Liliaceae puis Ruscaceae), vivace par un rhizome. Organes souterrains renfermant des saponosides (ruscoside…) à génine stéroïdienne (ruscogénine, néoruscogénine…) ; propriétés vasculoprotectrices et veinotoniques par stimulation des récepteurs α-adrénergiques post-synaptiques des cellules lisses de la paroi vasculaire, corrigeant latonie pariétale veineuse et lymphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne sous lappellation petit houx (monographie 08/2019, 1847 corrigé 10.0).
Framycétine framycetine Antibiotique antibactérien de la classe des aminosides élaboré par certaines souches de Streptomyces fradiae ou de S. decaris ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 0180 corrigé 10.0 (sulfate de).
Francisella francisella Francisella tularensis, genre bactérien individualisé en 1978 après démembrement du genre Pasteurella. Coccobacilles de très petite taille, à Gram négatif, immobiles, asporulés, capsulés dans les produits pathologiques, aérobies stricts. Culture lente et difficile exigeant des milieux complexes enrichis. Retrouvé dans tout lhémisphère nord chez les petits mammifères, le lièvre mais exceptionnellement le lapin. Agent de la tularémie, anthropozoonose transmise à lhomme par voie directe à partir des animaux (réservoir du germe) lors de la manipulation danimaux malades. Linfection reste locorégionale le plus souvent, avec des lésions cutanées et des adénopathies qui évoluent spontanément vers la suppuration. F. novicida est rencontrée chez le hamster et le cobaye. Germes sensibles aux aminosides et aux cyclines.
Frangipanier frangipanier Arbre (Plumeria acutifolia, P.alba, P. rubra L. Apocynacées) de 5 à 10 m de hauteur, originaire dAmérique centrale et des Caraïbes, à fleurs blanches très odorantes. Les extraits contenant du géraniol, du farnésol, du citronellol, de lalcool β-phényléthylique, sont utilisés, en cosmétologie et parfumerie, comme matières premières aromatiques pour leur forte fragrance damandes.
Frangule frangule
Franz (cellule de) franzcellulede Cellule de diffusion thermostatée (37 °C) utilisée pour létude in vitro du passage transcutané dune substance active contenue dans un excipient donné. Constituée dun compartiment donneur et dun récipient receveur contenant une solution appropriée. Les deux compartiments sont séparés par une membrane qui peut être artificielle ou constituée par un fragment de peau (humaine ou animale). La formulation à tester est appliquée sur la membrane dans le compartiment donneur. La cinétique de passage est déterminée en dosant la substance active, à intervalles réguliers, dans le compartiment récepteur.
FRAP frap Technique de mesure de la diffusion plane, à la surface de cellules isolées ou de films minces contenant des sondes marquées par observation de la cinétique de récupération (par diffusion latérale ou autre) dune fluorescence localement supprimée par une brève irradiation lumineuse.
Frateuria frateuria Genre bactérien de la famille des Pseudomonadaceae individualisé en 1980. Une seule espèce Frateuria aurantia, saprophyte.
Frémanézumab fremanezumab Anticorps monoclonal recombinant totalement humanisé (IgG kappa) dirigé contre le peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC ou CGRP (Calcitonin gene-related peptide), neuropeptide synthétisé sous 2 formes (-α et -β) par les cellules du système nerveux central et périphérique par épissage alternatif du gène de la calcitonine. Le CGRP est un neuromédiateur qui joue un rôle important dans la genèse de la crise de migraine et la transmission du signal de douleur. En bloquant la liaison du CGRP à son récepteur, le frémanézumab exerce un effet antimigraineux. 
Frêne frene Nom générique désignant des arbres appartenant au genre Fraxinus, Oleaceae, dont trois espèces intéressent la pharmacie.
Frénotomie frenotomie Section chirurgicale du frein de la langue chez le nouveau-né ou le nourrisson pour restaurer l’amplitude du mouvement de la langue mobile, en particulier sa rétraction. Cet acte rare, jusque récemment, est indiqué devant une ankyloglossie (anomalie congénitale au retentissement fonctionnel important, causée par un frein lingual « restrictif »).
Fréquence (f) frequencef Qualité de ce qui arrive souvent ou pérodiquement.
Freund (adjuvant de) freundadjuvantde Cf adjuvant.
Freundlich (équation de) freundlichequationde Équation issue du modèle phénoménologique de Freundlich concernant ladsorption isotherme dun soluté sur un solide et reliant la masse de soluté adsorbé par unité de masse du solide avec la concentration en soluté dans le liquide en contact avec le solide. Le modèle a été étendu pour le cas de ladsorption isotherme dun gaz sur un solide, où léquation relie cette fois le volume de gaz adsorbé avec la pression du gaz en contact avec le solide.
Friabilité friabilite Qualité de ce qui peut être facilement réduit en poudre.
Friedewald (formule de) friedewaldformulede Formule mathématique proposée en 1972 pour calculer la concentration de cholestérol contenu dans les LDL :cholestérol-LDL = cholestérol total – cholestérol-HDL – 0,45 triglycérides (mmol/L) ou – 0,20 triglycérides (g/L).
Front front Partie supérieure de la tête et, par extension, d’un objet.
Frontale frontale Cf chromatographie frontale.
Frontière frontiere Cf produit frontière.
Fropénam fropenam Antibactérien dérivé de synthèse appartenant à la classe des pénèmes. Il est stable vis-à-vis de la dégradation par les β-lactamases mais est sensible à la dégradation par la déhydropeptidase rénale.
Frottis frottis Étalement en couche très mince sur une lame de verre dun prélèvement biologique liquide (par exemple, frottis sanguin, frottis ganglionnaire) ou dun prélèvement de sécrétion ou de desquamation superficielle dun organe (par exemple, frottis cervicovaginal) en vue de létude microscopique des éléments cellulaires quil contient.
Frovatriptan frovatriptan Antimigraineux de la classe des triptans. Cet analogue de conformation contrainte de la 5-carboxytryptamine et de stéréochimie R est un agoniste sélectif du récepteur 5-HT.
Fructane fructane Nom générique désignant des polymères formés dunités de fructose liées à une molécule de glucose terminale ; comme lamidon, ils constituent une forme de stockage du carbone. Parfois dorigine bactérienne (lévanes), ils sont le plus souvent dorigine végétale, notamment linuline, présente en particulier dans les parties souterraines de nombreuses Asteraceae, par exemple chicorée, pissenlit.
Fructokinase fructokinase Enzyme catalysant spécifiquement la phosphorylation du fructose en fructose-1-phosphate.
Fructosamine fructosamine Ensemble stable de substances résultant de la glycation des protéines plasmatiques par le glucose sanguin. Les fructosamines, constituées à 80 % dalbumine glyquée, constituent un marqueur biologique du suivi de léquilibre du diabète sucré au cours des deux à trois semaines précédant le prélèvement sanguin.
Fructosane fructosane Cf fructane.
Fructose fructose Cétose chiral à 6 atomes de carbone, isomère du glucose, de formule brute C, comportant deux fonctions alcool primaire, trois fonctions alcool secondaire et une fonction cétone, le plus souvent sous forme hémicétalique. Les 3 atomes de carbone inclus dans les fonctions alcool secondaire constituent des centres de chiralité, auxquels il faut ajouter le carbone hémicétalique furanosique ou pyranosique.
Fructose-1,6-bisphosphate aldolase fructosebisphosphatealdolase Enzyme de la glycolyse catalysant le clivage du fructose-1,6-bisphosphate en dihydroxyacétone-phosphate et glycéraldéhyde-3-phosphate. Est essentiellement localisée dans lhépatocyte et dans la cellule musculaire.
Fructose-1-phosphate aldolase fructosephosphatealdolase Enzyme hépatique catalysant le clivage du fructose-1-phosphate en dihydroxyacétone et glycéraldéhyde-3-phosphate.
Fruquintinib fruquintinib Petite molécule douée de propriétés antiangiogéniques et antitumorales, inhibiteur très sélectif et puissant de lactivité tyrosine kinase des 3 formes de récepteurs du facteur de croissance de lendothélium vasculaire, VEGFR-1, -2 et -3 (vascular endothelial growth factor receptors).
FSF fsf Facteur de stabilisation de la fibrine (facteur XIII).
FSH fsh Cf follitropine.
Ftorafur ftorafur Précurseur pharmacologique (prodrogue) du fluorouracil.
Fucane fucane Nom générique désignant des polysaccharides sulfatés présents dans les algues brunes (Phaeophyceae) ; produits de polycondensation hétérogènes et polydispersés constitués principalement de L-fucose sulfaté, associé à dautres oses (D-xylose) et acides uroniques (acide D-glucuronique) ; habituellement classés en trois catégories : fucoïdanes, ascophyllanes et sargassanes. Ces polysaccharides possèdent un effet gonflant en solution ; ils sont en outre doués de propriétés anticoagulantes comme en possède lhéparine, en dépit de différences structurales marquées. Certains fucanes présentent des propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices non spécifiques à lorigine de potentialités antitumorales.
Fucoïdane fucoidane Cf fucane.
Fucose fucose Méthylpentose dont la forme naturelle, le L-fucose, est présent dans les polyosides du genre Fucus ainsi que dans la partie glucidique de nombreuses glycoprotéines.
Fucus fucus Nom désignant plusieurs Phaeophyceae (algues brunes) dont les espèces F. serratus L. (fucus dentelé) et F. vesiculosus L. (fucus vésiculeux), Fucaceae, faisant partie du varech, abondant sur les côtes des mers tempérées et froides de lhémisphère Nord. Richesse en polysaccharides (fucanes de type fucoïdane et surtout acide alginique) ; présence de dérivés iodés sous formes organique et minérale.
Fudostéine fudosteine Expectorant dérivé de la cystéine à groupement thiol bloqué. Elle présente des propriétés mucorégulatrices au niveau du mucus bronchique.
Fugu fugu Nom vernaculaire de poissons des îles du Pacifique, correspondant à plusieurs espèces dont les Tétraodons, poisson-globe ou poisson-ballon. Ils sont connus pour provoquer de très graves intoxications à la tétrodotoxine, sils ne sont pas correctement préparés. La tétrodotoxine est une neurotoxine, qui bloque de manière très sélective les canaux sodium voltage-dépendants, empêchant ainsi le passage de linflux nerveux conduisant à une paralysie avec bradycardie et hypotension. Hypersalivation, hypothermie, hypersudation, asthénie, cyanose des extrémités et des lèvres sont les principaux symptômes de lintoxication, le décès peut survenir par arrêt respiratoire.
Fullerène fullerene Nom donné d’abord à des édifices moléculaires constitués de 60 atomes de carbone, dont la forme générale évoque une sphère et dont l’allure rappelle le pavillon en forme de dôme géodésique conçu par l’architecte Fuller pour l’exposition de Montréal. Ce nom a été étendu à d’autres structures de même type, constituées exclusivement de carbone, même si elles ne sont pas sphériques et ont la forme d’un ellipsoïde de révolution ou d’un tube. Au total, molécule composée datomes de carbone disposés sous une forme géométrique rappelant celle dune sphère, dun ellipsoïde, dun anneau ou dun tube. Les fullerènes, dans le dernier cas, sont appelés nanotubes. Comme le graphite, les fullerènes sont des feuilles de cycles hexagonaux liés les uns aux autres, mais qui contiennent dautres cycles (pentagonaux et parfois hexagonaux) les empêchant dêtre plats.
Fulvestrant fulvestrant Antagoniste compétitif des récepteurs des œstrogènes (RE), dérivé de lestradiol, par introduction en position 7α dune chaîne alkylsulfinyle pentafluorée, avec une affinité comparable. Le fulvestrant bloque les actions trophiques des œstrogènes sans posséder une quelconque activité agoniste partielle (de type œstrogène). Il fait partie dune nouvelle famille dantioestrogènes, les SERD (Selective estrogen receptor down-regulators) qui agissent en déstabilisant la dimérisation du récepteur et donc limport du complexe récepteur-fulvestrant dans le noyau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2443).
Fumagilline fumagilline Substance dorigine fongique élaborée par certaines souches dAspergillus fumigatus ; monoester entre un alcool sesquiterpénique bis-époxyde (fumagillol) et un diacide carboxylique tétraénique. Activité antiparasitaire sexerçant contre un certain nombre de microsporidies dont Enterocytozoon bieneusi.
Fumarate de diméthyle fumaratededimethyle
Fumarique (acide) fumarique Diacide carboxylique éthylénique à quatre atomes de carbone de configuration E (ou trans).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1153200).
Fumeterre fumeterre Herbacée annuelle indigène (Fumaria officinalis L., Papaveraceae, précédemment Fumariaceae), très commune sur les bords des chemins et les terrains incultes. Parties aériennes fleuries renfermant des alcaloïdes isoquinoléiques rattachés à divers types structuraux (protopine, spirobenzylisoquinoléine, protoberbérine), des flavonoïdes, des acides organiques (acide fumarique, acides-phénols). Propriétés spasmolytiques sur le sphincter dOddi et régulatrices du flux biliaire.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1869 corrigé 10.0).
Fumigant fumigant Pesticide qui sévapore ou se décompose en produits gazeux au contact de lair ou de leau.
Fumigation fumigation Action de produire une vapeur ou une fumée à effet thérapeutique ou désinfectant, par exemple fumigation de formaldéhyde pour la désinfection dun local, opération actuellement déconseillée en raison deffets toxiques.
Fumonisine B1 fumonisineb La fumonisine B1 est une mycotoxine qui est la plus répandue d’une famille de toxines, appelées fumonisines, de structure voisine des sphingolipides, produites par plusieurs espèces de Fusarium, tels que Fusarium verticillioides et Fusarium proliferatum, qui contaminent principalement le maïs (maïs), mais aussi le blé et d’autres céréales. Une contamination du maïs par la fumonisine B1 a été signalée dans le monde entier. Les fumonisines B2 et B3 présentent des effets toxiques comparables, mais sont moins répandues que la fumonisine B1.
Fundus fundus Partie haute de lestomac qui produit le suc gastrique par les glandes fundiques dont les cellules mucipares sécrètent du mucus, les cellules principales le pepsinogène et les cellules pariétales ou oxyntiques de lacide chlorhydrique et le facteur intrinsèque indispensable à labsorption de la vitamine B12.
Furane furane Composé hétérocyclique aromatique oxygéné à 5 chaînons. On lécrivait furanne pour le distinguer des hydrocarbures. Liquide à température ordinaire.
Furanochromone furanochromone Cf furochromone.
Furanocoumarine furanocoumarine Cf furocoumarine.
Furanose furanose Ose dont la forme hémiacétalique (ou hémicétalique) a une structure tétrahydrofuranique.
Furcocercaire furcocercaire Larve infectante (cercaire) de Schistosome nageant grâce à sa queue fourchue, issue dun gastéropode, hôte intermédiaire. Pénétration chez lhôte définitif par voie transcutanée lors de périodes de baignades en eau douce et stagnante. Au cours de la pénétration, subit des modifications morphologiques et biochimiques (perte de la queue) aboutissant à sa métamorphose en schistosomule.
Furfural furfural Aldéhyde hétérocyclique dérivé du furane, préparé à partir de céréales doù le nom.
Furochromone furochromone Structure chimique tricyclique constituée par un noyau furane accolé à une chromone. Un certain nombre de furochromones sont des substances naturelles, en particulier la khelline.
Furocoumarine furocoumarine Structure chimique tricyclique constituée par un noyau furane accolé à une coumarine ; un certain nombre de furocoumarines sont des substances naturelles. Existence de deux formes isomères de position : furocoumarines angulaires (7,8-furocoumarines, par exemple angélicine) présentes surtout chez des Apiaceae et furocoumarines linéaires (6,7-furocoumarines, les psoralènes) plus répandues dans la nature, présentes en particulier chez des Rutaceae (Citrus) et des Apiaceae. Propriétés photodynamisantes des psoralènes (bergaptène, méthoxsalène,…), activatrices de la mélanogenèse ; par contact de la peau avec les plantes les contenant, risque de photophytodermatoses. Grâce à leur structure plane, les furocoumarines sintercalent dans lADN et, activées sous linfluence de la lumière, établissent des liaisons covalentes intrabrins et interbrins avec les bases pyrimidiques de lADN (préférentiellement avec la thymine), formant ainsi des adduits, pouvant induire des lésions du génome ; la stabilisation de lintercalation entre les brins dADN provoque mutagénicité et cancérogénicité. Les furocoumarines exercent un effet inhibiteur enzymatique, principalement sur les enzymes à cytochrome P450, notamment l’isoforme CYP3A4, intervenant dans le métabolisme de nombreux médicaments, ce qui entraîne une augmentation de leurs concentrations plasmatiques à l’origine d’interactions médicamenteuses provoquant des effets indésirables potentiellement graves.
Furoïque furoique Qualifie acides et aldéhydes dérivés du furane.
Furoïque (acide) furoique Dérivé du furane.
Furomine furomine Molécule à usage radiopharmaceutique pour diagnostic.
Furosémide furosemide Diurétique puissant, à action rapide et brève, agissant par inhibition de la réabsorption du chlore et du sodium, principalement au niveau de lanse du néphron, anciennement nommée anse de Henlé.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 0391).
Furtif furtif
Furyle furyle Reste correspondant à la perte dun hydrogène par le furane. Le « e » sélide dans un nom composé.
Fusafungine fusafungine Antibiotique antibactérien, mélange de depsipeptides (peptides dans lesquels une ou plusieurs des liaisons amide (-CONH-) sont remplacées par des liaisons ester (-COO-)cycliques, produits par lascomycète Fusarium lateritium.
Fusarium fusarium Genre de champignons imparfaits de la classe des Deutéromycètes. Formes parfaites (téléomorphes) de quelques espèces de Fusarium connues (classe des Ascomycètes)
Fusidanine fusidanine Nom dune classe dantibiotiques à noyau stéroïde, efficace contre les staphylocoques.
Fusidique (acide) fusidique Antibiotique antibactérien de structure triterpénique tétracyclique, de la classe des fusidanines, produit par fermentation de souches de divers champignons dont Fusidium coccineum Fuckel. Activité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique bactérienne ; spectre étroit, limité aux bactéries à Gram positif, en particulier les staphylocoques, y compris des souches méti-R.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2012, 0798 et 0848 (fusidate de sodium).
Fusion fusion 1- passage de létat solide à létat liquide sous leffet de la chaleur ; 2- réunion de plusieurs éléments.
Fusobacterium fusobacterium Genre de bacilles en forme de fuseau, immobiles, daspect filamenteux non capsulé, à Gram négatif, anaérobies strictes. Responsables dabcès cérébraux, dabcès pulmonaires et de pleurésies. F. necrophorum est lagent du syndrome angine-infarctus pulmonaire de Lemierre. Des souches de F. nucleatum, issues de la plaque dentaire, peuvent causer des infections diverses (pulmonaires, urogénitales, intestinales). F. nucleatum est associé à Treponema vincenti dans langine de Vincent (amygdalite ulcéromembraneuse chancriforme).
Futibatinib futibatinib Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur puissant, sélectif et irréversible des récepteurs des facteurs de croissance des fibroblastes, de types 1, 2, 3 et 4 (FGFR1, FGFR2, FGFR3 et FGFR4 ; FGF, fibroblast growth factors). En effet, il se lie de façon covalente dans le site de liaison du cofacteur ATP des FGFR1-4 et perturbe les voies de signalisation en aval de ces récepteurs à fonction tyrosine-kinases, qui ont subi des fusions ou réarrangements, des amplifications ou des mutations et présents sur les cellules tumorales, réduisant ainsi la prolifération tumorale et accélérant la mort des ces cellules cancéreuses. Voir : Inhibiteur ; Récepteur ; FGF23 ; Facteur (de croissance) ; Fibroblaste ; ATP ; Adénosine (triphosphate) ; Tyrosine ; Fibroblaste ; Kinase ; Fusion (de gènes) ; Réarrangement (de gènes) ; Amplification (de gènes).
Fytique (acide) fytique Cf acide phytique.
GABA gaba Le GABA, acide γ-amino-butyrique, NHL’inactivation du GABA, après recapture par les neurones ou transfert dans des cellules gliales, les deux sous contrôle de transporteurs membranaires, est réalisée par désamination par la GABA-transaminase, conduisant à la formation d’acide succinique.
GABAergique gabaergique Qualifie ce qui est en rapport direct avec le rôle de neurotransmetteur du GABA, par exemple agoniste GABAergique.
Gabapentine gabapentine Dérivé lipophile du GABA (acide γ-aminobutyrique), dans lequel le carbone en β de la fonction acide est disubstitué et fait partie dun noyau cyclohexane. Cet analogue du GABA est un anticonvulsivant.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2173).
Gadobutrol gadobutrol Complexe macrocyclique non ionique associant le gadolinium (III) paramagnétique avec un ligand macrocyclique, lacide 2,3-dihydroxy-1-hydroxyméthylpropyl-1,4,7,10-tétraazacyclododécane-1,4,7-triacétique (butrol).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2735).
Gadodiamide gadodiamide Bis-méthylamide de lacide gadopentétique, complexe linéaire de gadolinium.
Gadofosvéset trisodique gadofosvesettrisodique Agent de contraste, présenté sous forme de sel trisodique, incluant du gadolinium (III) qui possède des propriétés paramagnétiques en remnographie (IRM). Cest un chélate stable dacide gadolinium‑diéthylènetriamine pentaacétique substitué par un groupe diphénylcyclohexylphosphate.
Gadolinium (Gd) gadoliniumgd , Élément situé dans la colonne 11 et dans la 6. Comme tous les métaux de transition, il possède des électrons 4f qui, dans son cas, sont tous de même spin. Il possède une des propriétés générales du groupe, à savoir que les volumes atomiques des éléments diminuent quand leur numéro atomique augmente. Le sien est plus faible que celui du cérium, premier élément et est plus élevé que celui du lutécium, le dernier élément du groupe.
Gadopentétique (acide) gadopentetique Composé linéaire ionisé du gadolinium.
Gadopiclénol gadopiclenol Produit de contraste à base de gadolinium Gd (GBCA, gadolinium-based contrast agent), qui est porté par un macrocycle incluant une pyridine, de type pyclène (squelette tétraazacyclododécane), sur lequel sont greffés trois groupes chélateurs (voir la figure). Voir : Produit (de contraste) ; Gadolinium (Gd) ; Pyridine ; Chélateur.
Gadotéridol gadoteridol Chélate obtenu par complexation du gadolinium (III) paramagnétique avec un ligand macrocyclique non ionique proche du DOTA (acide 1,4,7,10-tétraazacyclododécane-1,4,7,10-tétraacétique).
Gadotérique (acide) gadoterique Dérivé du gadolinium.
Gadoversétamide gadoversetamide Chélate obtenu par complexation du gadolinium (III) paramagnétique avec le ligand DTPA-bis-(méthoxyéthylamide).
Gadoxétate disodique gadoxetatedisodique Agent de contraste, complexe ionique composé de gadolinium (III) et du dérivé éthoxybenzyle de lacide pentaacétique diéthylène triamine, présenté sous forme de sel disodique pour injection IV, à usage diagnostique par IRM. Cf Gadolinium.
Gaïac gaiac Bois brun verdâtre très dur provenant de petits arbres (Guaiacum officinale, G. sanctum Zygophyllacées) originaires des Caraïbes et de la côte nord dAmérique du Sud.
Gaïacol gaiacol Dérivé ortho-méthoxylé du phénol. Est lun des constituants de la créosote de bois, en particulier de gaïac et de hêtre.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1978).
Gaïacolsulfonique (acide) gaiacolsulfonique Cf gaïacol, sulfogaïacol.
Gaïazulène gaiazulene Sesquiterpène azulènique constituant de l’essence de camomille.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1041500).
Gaillet odorant gailletodorant
Gain de fonction gaindefonction Manipulation génétique permettant damoindrir ou dexalter la virulence des agents infectieux en créant des mutations, des délétions ou des insertions dans les gènes.
Gaine gaine Etui de protection ou de rangement.
Galactane galactane Terme générique désignant des polysaccharides homogènes constitués dunités de galactose. Les carraghénanes et la gélose, polysaccharides constitués dunités dérivées du galactose, peuvent être considérés comme des galactanes complexes.
Galactomannane galactomannane Terme générique désignant des polysaccharides hétérogènes constitués dunités de galactose et de mannose, formant des solutions plus ou moins visqueuses avec leau. Les galactomannanes de guar et de caroubier sont des mucilages improprement appelés « gommes » guar et de caroube.Le galactomannane du guar est inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 0908 corrigé 9.0).
Galactorrhée galactorrhee Production anormale dune sécrétion lactée en dehors des conditions de la lactation post-accouchement : 1- chez une nourrice, écoulement de lait surabondant ; 2- chez une femme pubère ; 3- chez un homme, écoulement par le mamelon dun liquide lactescent contenant de la caséine.
Galactosamine galactosamine 2-amino-2-désoxy-D-galactose, osamine dérivée du galactose le plus souvent présente sous la forme acétylée (GalNAc), en particulier dans les glycosaminoglycanes.
Galactose galactose Aldohexose fermentescible appartenant à la série D, épimère du glucose (carbone 4). Les formes hémiacétaliques pyranosiques sont les plus répandues.
Galactosémie galactosemie Présence de galactose dans le sang périphérique. Le galactose est normalement indétectable dans le sang. Sa présence, lors de différentes pathologies appelées galactosémies, est due à un déficit enzymatique dans l’une des étapes de son métabolisme.
Galactosidase galactosidase Terme générique désignant les enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le galactose est engagé.Cf alpha-galactosidase, bêta-galactosidase.
Galacturonique (acide) galacturonique Acide résultant de l’oxydation de la fonction alcool primaire du galactose.
Galantamine galantamine Alcaloïde à squelette benzazépinique présent dans de nombreuses espèces dAmaryllidaceae (genres Galanthus, Leucojum, Lycoris, Narcissus...) ; la galantamine est obtenue par extraction (notamment à partir de Leucojum aestivum L.), également par synthèse. Activité parasympathomimétique indirecte par inhibition compétitive et réversible de lacétylcholinestérase ; également amplification de la réponse à lacétylcholine par modulation allostérique des récepteurs nicotiniques ; la galantamine exerce des effets centraux après franchissement de la barrière hémato-encéphalique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 2366 corrigé 10.3.
Galanthamine galanthamine
Galbanum galbanum Arbuste (Ferula gummo, F. galbaniflua Boiss. Ombellifères) poussant à létat sauvage dans les zones désertiques dIran, dAfghanistan, dont la gomme récoltée par incision est distillée pour donner une huile essentielle ou traitée par des solvants pour obtenir un résinoïde.
Galbule galbule Cône à écailles charnues, soudées en une masse bacciforme. Le cône femelle de certains conifères (genévrier) peut être réduit à quelques écailles et devenir charnu, les ovules deviennent concrescents et mous formant le galbule (faussement appelée baie de genièvre).
Galcanézumab galcanezumab Anticorps monoclonal recombinant humanisé dirigé contre le peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC ou CGRP (Calcitonin gene-related peptide), neuropeptide synthétisé sous 2 formes (-α et -β) par les cellules du système nerveux central et périphérique par épissage alternatif du gène de la calcitonine. Le CGRP est impliqué dans la transmission des informations nociceptives. Puissant vasodilatateur artériel, il a été montré quil jouait un rôle important dans la physiopathologie des crises de migraine. En bloquant la liaison du CGRP à son récepteur, le galcanézumab exerce un effet antimigraineux.
Gale gale Parasitose cutanée contagieuse due à la femelle dun acarien microscopique, le sarcopte (Sarcoptes scabiei). Elle se transmet par contact direct et est favorisée par une mauvaise hygiène ainsi que par la promiscuité (personnes partageant le même lit et lors des rapports sexuels, cest donc aussi une I.S.T). Elle est caractérisée par un prurit rapidement généralisé ne respectant que le dos et la tête, à recrudescence nocturne. Le prurit est associé à des lésions spécifiques, des galeries (sillons) creusées dans lépiderme, de couleur grise, surtout interdigitales, où le parasite dépose ses œufs, ce qui provoque de vives démangeaisons nocturnes, et l’apparition de nodules (« chancre scabieux »), grosses papules squameuses des régions axillaires, de la verge et du scrotum.
Galéga galega Grande herbacée vivace (Galega officinalis L., Fabaceae ex-Légumineuses) des régions tempérées et chaudes du pourtour méditerranéen, naturalisée ailleurs ; plante à la fois médicinale, toxique et ornementale (variétés cultivées). Présence de flavonoïdes et surtout d’alcaloïdes dérivés de la guanidine (galégine [N-3,3-diméthylallylguanidine, = 3-méthyl-2-buténylguanidine], hydroxygalégine) à activité hypoglycémiante ; réputation non démontrée de plante galactogène. Toxicité certaine, mais mal évaluée.
Galénique galenique
Galien (serment de) galiensermentde Ensemble des règles morales de la profession pharmaceutique, auquel se trouve accolé traditionnellement le nom de Galien ; était une obligation sous l’Ancien Régime, la pharmacie étant un métier juré mais avec des formules variables d’un lieu à l’autre. Imposé notamment en août 1484 par les lettres patentes de Charles VIII, il a été remplacé, sur le plan juridique, par le code de déontologie pharmaceutique.
Galle galle Excroissance pathologique produite par des végétaux en réaction à la piqûre danimaux parasites, le plus souvent des insectes. Par exemple, la galle du chêne ou « noix » de galle, masse globuleuse dure, est due à la piqûre du bourgeon de Quercus infectoria Olivier, Fagaceae, par la femelle d’un insecte hyménoptère du genre Cynips (ou Diplolepis) qui y pond ses œufs ; elle est très riche en tanins hydrolysables qui peuvent être extraits à partir de cette source.
Gallique (acide) galliqueacide Acide-phénol dérivé de lacide benzoïque formé biogénétiquement dans les plantes à partir de lacide shikimique ; largement présent dans la nature, parfois en quantité importante (galles du chêne), soit sous forme libre, soit sous forme desters plus ou moins complexes avec des oses (généralement glucose) constituant les tanins hydrolysables (gallotanins et ellagitanins). Propriétés antioxydantes, antibactériennes, antivirales.
Gallium gallium , Métal (4 groupe de la classification périodique) ayant un point de fusion exceptionnellement bas (30 °C).
Gallium-68 édotréotide galliumedotreotide Préparation radiopharmaceutique injectable à usage diagnostique, utilisée, en tomographie par émission de positrons (TEP), pour la localisation de lésions primaires ou secondaires de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques confirmées ou suspectes et surexprimant les récepteurs de la somatostatine. Le gallium (Ga)-édotréotide se lie, avec une haute affinité, aux récepteurs de la somatostatine, en particulier aux récepteurs de type 2 (SSTR2) et dans une moindre mesure, aux récepteurs de type 5 (SSTR5).
Gallium Ga-68 gozétotide galliumgagozetotide Préparation radiopharmaceutique dont le vecteur est un ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate, AMSP (ou PMSA, prostate specific membrane antigen), conjugué à un motif acyclique chélateur de métaux, l’acide N,N’-bis[2-hydroxy-5-(carboxyéthyl)benzyl] éthylène diamine-N,N’-diacétique (HBED-CC). Ce chélateur permet de complexer le radioisotope gallium-68 (Ga) pour la réalisation d’examens d’imagerie TEP (tomographie par émission de positons).
Gallotanin gallotanin Cf tanin.
Galsulfase galsulfase Forme recombinante de la N-acétylgalactosamine 4-sulfatase humaine.
Gambierdiscus gambierdiscus Microalgue dinoflagellée de grande taille, colonisant les massifs coralliaires morts des mers tropicales (Océan Pacifique, Caraïbes…). Gambierdiscus toxicus produit une phycotoxine appelée gambiertoxine (ciguatoxines et maïtotoxine), responsable, par les chaînes alimentaires, d’une grave intoxication, la ciguatera, par consommation de poisson.
Gamboge gamboge Arbre (Garcinia hanburyi Hook.f., Clusiaceae) originaire du Sud-Est asiatique (Cambodge, Vietnam, Thaïlande…). Par incision du tronc, obtention d’une gomme-résine, la gomme-gutte, renfermant des xanthones poly-isoprénylées de structure originale (acides gambogique, isogambogique et produits voisins) douées de propriétés cytotoxiques marquées ; potentialités antitumorales prometteuses en intervenant dans diverses voies de signalisation cellulaire (l’acide gambogique serait en particulier un inhibiteur du protéasome).
Gamétange gametange Ensemble de cellules dont la cellule mère des gamètes ; les gamétanges mâles sont appelés anthéridies et les gamétanges femelles archégones ; les gamétanges se différencient à partir du gamétophyte. Les gamétanges sont typiques des plantes terrestres : la présence dune enveloppe protège les gamètes du milieu extérieur empêchant la dessiccation et une attaque par le rayonnement ultraviolet…).
Gamète gamete Cellule haploïde spécialisée de la reproduction sexuée, mâle ou femelle, dont la fusion est à lorigine dun oeuf ou zygote.
Gamétocyste gametocyste Nom de la cellule mère des gamètes chez les algues et des champignons, caractérisée par labsence denveloppe protectrice (différence avec le gamétange) ; le gamétocyste mâle est appelé spermatocyste et le gamétocyste femelle, oocyste.
Gamétocyte gametocyte Cellule germinale immature produisant, par le processus de la gamétogenèse, un gamète, ovule ou spermatozoïde, cellules reproductrices.
Gamétocytocide gametocytocide Se dit dune substance de synthèse capable de tuer les gamétocytes présents chez lHomme au niveau sanguin, en bloquant la respiration mitochondriale, plus spécialement les gamétocytes du genre Plasmodium, mais pas les gamètes. Inhibe la transformation des gamétocytes du sang humain en gamètes chez le moustique, ce qui est un traitement altruiste. Possède aussi une action sur les formes intrahépatiques.
Gamétophyte gametophyte Génération haploïde (n chromosomes) du cycle de reproduction des végétaux, issue du développement dune méiospore et à lorigine des gamètes. Chez les plantes terrestres, lembryon (diploïde) formé après la fécondation se développe en parasite du gamétophyte.
Gamma-aminobutyrique (acide) gammaaminobutyrique
Gammaglobuline gammaglobuline Dénomination courante dune protéine plasmatique migrant en position gamma à lélectrophorèse et appartenant à la famille des immunoglobulines à fonction danticorps. Les gammaglobulines sériques sont analysées et dosées en pratique clinique par lélectrophorèse des protides sanguins sur support dacétate de cellulose ou sur gel dagarose.
Gammaglutamyltransférase (GGT) gammaglutamyltransferaseggt Enzyme glycoprotéique membranaire catalysant le transfert de restes gammaglutamyles du glutathion ou dautres peptides sur des acides aminés. Plus particulièrement présente dans les organes du tractus gastro-intestinal. Laugmentation de lactivité plasmatique (valeurs usuelles ≤40 UI/L) signe une cholestase ou une atteinte hépatocellulaire (100-1000 UI/L).
Gamma-hydroxybutyrique (acide) gammahydroxybutyrique Acide γ-hydroxylé, bioisostère de lacide γ-aminobutyrique ou GABA.
Gammapathie gammapathie Affection caractérisée par une anomalie des gammaglobulines.
Gamma-pyrone gammapyrone Hétérocycle oxygéné dérivé du pyrane, comportant une fonction cétone en 4 ; structure présente dans de nombreuses substances naturelles (maltol, acide méconique, chromones, flavones, flavonols...).
Gamone gamone Hormone de fécondation produite par les cellules sexuelles des plantes (Algues en particulier) et de certains animaux inférieurs (mollusques, vers, poissons), jouant un rôle dans lattraction réciproque des cellules sexuelles. On distingue les androgamones sécrétées par les gamètes mâles et les gynogamones sécrétées par les gamètes femelles.
Gamopétale gamopetale Qualifie ou désigne des plantes, fleurs ou corolles à pétales soudés. Autrefois classe de plantes devenues aujourdhui les Triporées dites évoluées (exemple : Asteraceae anciennement Composées).
Gamosépale gamosepale Qualifie ou désigne des fleurs ou calices à sépales soudés (calice dont les divisions sont plus ou moins soudées entre elles).
Ganaxolone ganaxolone Neurostéroïde de synthèse dérivé du prégnane, qui est un analogue méthylé en position 3β de l’alloprégnanolone (devenue, en 2018, un médicament, la brexanolone ou 3α,5α-tétrahydroprogestérone). Il agit comme modulateur allostérique du récepteur (de type A) de l’acide γ-aminobutyrique (GABAA), site distinct du site de liaison des benzodiazépines. La présence d’un groupe méthyl en position 3β empêche la rétroconversion en un stéroïde actif, du fait que l’hydroxyl-3α ne peut être oxydé.  En se fixant au récepteur du GABA, la ganaxolone permet de moduler l’ouverture du canal chlorure (Cl-), et provoque ainsi l’hyperpolarisation de neurones, ce qui entraîne un effet inhibiteur sur la neurotransmission.  Voir : Neurostéroïde ; Prégnane ; Alloprégnanolone ; Brexanolone ; GABA ; Benzodiazépine ; Canal ; Suspension ; Eltanolone ; Zuranolone.
Ganciclovir ganciclovir Antiviral analogue nucléosidique de synthèse de la 2’-désoxyguanosine dans lequel le pentose est substitué par une chaîne aliphatique acyclique. Formule : C9H13N5O4. Comme l’aciclovir, sa forme active est triphosphorylée. La première phosphorylation est effectuée par une phosphotransférase virale codée par les gènes UL97 du cytomégalovirus (CMV) et UL23 des virus de l’herpès simplex 1 et 2 (HSV-1 et HSV-2). Les deux phosphorylations suivantes sont réalisées par des thymidine kinases cellulaires.Médicament inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1752).
Ganétespib ganetespib Petite molecule de synthèse ayant la propriété dinhiber la protéine de choc thermique 90 (Hsp90 pour inhibitor of heat shock protein 90) et qui possède une activité antinéoplasique. Le ganétespib, en se liant à la Hsp90, conduit : i) à la dégradation, par des protéinases, de protéines oncogèniques clientes de Hsp90, ii) à linhibition de la prolifération cellulaire et iii) à lélévation de la production de la protéine de choc thermique 72 (Hsp72). Il inhibe également lactivité de multiples kinases, telles que c‑Kit, HER1 (ou EGFR), et Bcr‑Abl (exprimée par le gène correspondant, situé dans le chromosome de Philadelphie, au sein de cellules leucémiques) qui, en leur qualité de protéines clientes de la Hsp90, dépendent de son bon fonctionnement.
Ganglion ganglion Petit renflement arrondi ou fusiforme présent sur les vaisseaux lymphatiques et les nerfs.
Ganglioside ganglioside Glycosphingolipide constitué dun core lactosylcéramide sur lequel sont fixés un ou plusieurs résidus glycosyle dont lacide N-acétylneuraminique (NANA) ou acide sialique. Les gangliosides sont localisés dans le feuillet externe de la membrane plasmique de diverses cellules, en particulier des cellules nerveuses. Leur nomenclature repose sur le nombre de résidus sialyle et de résidus doses. Les composés de la série GM portent un résidu sialyle en position terminale sur le résidu galactosyle du core, la série GD, 2 résidus sialyle sur les 2 résidus galactosyles et la série GT, trois résidus sialyle, dont 2 sur le résidu galactosyle du core et lautre sur le résidu galactosyle terminale de la seconde chaîne oligosaccharidique. Dans chaque série, le chiffre affecté à la lettre indique le nombre de résidus doses dans la chaîne, en plus des acides sialiques, soit 1 2 3, pour 4, 3, 2 résidus, respectivement. Ainsi le ganglioside GM1 comporte un chaînon oligosaccharidique de 4 sucres plus un acide sialique.
Gangliosidose gangliosidose Terme regroupant des maladies lysosomales autosomiques récessives, liées à un déficit enzymatique du catabolisme des gangliosides, entrainant leur accumulation dans divers tissus et cellules, dont principalement les neurones. On distingue :3- la maladie de Sandhorf, due à un déficit en hexosaminidases A (sous-unités αβ) et B (sous-unités ββ) et, plus précisément, à une anomalie de la sous-unité β. Le gène muté est localisé sur le chromosome 5 (chr 5q13). Il en résulte une accumulation de ganliosides GM2 dans les neurones et les tissus périphériques et des signes cliniques proches de ceux de la maladie de Tay-Sachs. La prévalence est d’une sur 130 000 naissances vivantes.
Gangrène gangrene Mortification et putréfaction dune grande surface de tissu détiologie embolique, infectieuse ou traumatique.
Ganirélix (acétate de) ganirelixacetatede Antagoniste de la GnRH. Cet antagoniste de lhormone lutéinisante (LH-RH), proche du cétrorélix, est un décapeptide de synthèse porteur de modifications structurales cruciales en position 1, 2, 3, 6, 8 et 10. Le ganirélix entre en compétition avec la LH-RH endogène au niveau de ses récepteurs hypophysaires, contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) et retarde le pic de libération de LH et par conséquent lovulation.
Ganitumab ganitumab Anticorps monoclonal humain antagoniste du récepteur du facteur de croissance de type 1 apparenté à linsuline (IGF‑1R pour insulin-like growth factor 1 receptor), ayant une activité antinéoplasique. En se liant au récepteur IGF‑1R, le ganitumab empêche la fixation du ligand naturel IGF‑1 et, de ce fait, stoppe la transmission du signal empruntant la voie PI3K/Akt. Il inhibe ainsi la prolifération des cellules tumorales et induit lapoptose de ces cellules. .
Ganjah ganjah Préparation réalisée à partir de sommités fleuries fécondées séchées du cannabis.
Ganoxolone ganoxolone Neurostéroïde de synthèse dérivé du prégnane, qui est un analogue méthylé en position 3β de l’alloprégnanolone (devenue, en 2018, un médicament, la brexanolone ou 3α,5α-tétrahydroprogestérone). Il agit comme modulateur allostérique du récepteur (de type A) de l’acide γ-aminobutyrique (GABAVoir : Neurostéroïde ; Prégnane ; Alloprégnanolone ; Brexanolone ; GABA ; Benzodiazépine ; Canal ; Suspension ; Eltanolone ; Zuranolone.
Gant gant Étui qui couvre la main et chacun des doigts séparément.
Garcinia garcinia Nom d’un genre d’arbres de la famille des Clusiaceae, originaires de l’Asie du Sud-Est, également cultivés dans d’autres régions tropicales (Australie, sud de l’Afrique, Polynésie). Plusieurs espèces intéressent la pharmacie et la santé publique, en particulier G. hanburyi Hook.f. (le gamboge), G. mangostana L. (le mangoustanier), G. gummi-gutta (L.) Roxb., synonyme G. cambogia (Gaertn.) Desrn. (tamarinier de Malabar).
Gardénia gardenia Arbuste (Gardenia florida, G. jasminoides, G. grandiflora, G. augusta L. Rubiacées) à feuilles persistantes, à fleurs simples ou doubles dun blanc mat, originaire des régions tropicales à subtropicales dAfrique, dAsie du Sud, dAustralasie et dOcéanie.
Gardnerella gardnerella Genre de bactéries de la famille des Bifidobacteriaceae. Bacilles à Gram négatif ou variable, non mobiles, pléomorphes (0,5 x 1,5-2,5 µm), se disposant souvent en palissades et ne formant pas de filaments. Exigences nutritionnelles très complexes. Métabolisme fermentaire. Certaines souches sont anaérobies strictes. Une seule espèce, Gardnerella vaginalis (synonyme désuet Haemophilus vaginalis, Corynebacterium vaginalis), est un hôte normal des voies génitales de la femme, mais peut proliférer et être à l’origine de vaginites, en association avec d’autres germes.
Garénoxacine garenoxacine Antibactérien de la famille des quinolones, avec en position 7 un noyau isoindoline mais sans atome de fluor en position 6. La garénoxacine est un inhibiteur de lADN gyrase et de la topoisomérase IV. Elle présente un large spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et Gram-positifs, y compris certains germes pathogènes communautaires ainsi que certaines souches MDR de S. pneumoniae, les souches méthicilline résistantes de S. aureus (MRSA) et les entérocoques résistants à la vancomycine (VRE).
Gargarisme gargarisme
Garrot garrot 1- Lien qui sert à comprimer l’artère d’un membre pour arrêter une hémorragie, placé à titre provisoire et pendant une durée limitée  ; 2- dispositif médical plat en latex, isoprène ou en silicone, noué autour du bras pour permettre une ponction veineuse.
Gastrine gastrine Hormone peptidique sécrétée par les cellules de la muqueuse antrale de lestomac après stimulation par les acides aminés et les protéines partiellement hydrolysées ainsi que par le nerf vague en réponse à une distension de lestomac. Stimule la sécrétion du pepsinogène et de lacide chlorhydrique. Une hypergastrinémie avec sécrétion acide normale ou basse sobserve dans les gastrites atrophiques, lanémie de Biermer et les cancers gastriques. Une hypergastrinémie avec hypersécrétion acide est observée en particulier dans le syndrome de Zollinger – Ellison.
Gastrinome gastrinome Tumeur endocrine des cellules non β des îlots de Langerhans sécrétrice de gastrine.
Gastrite gastrite Terme générique désignant une inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lestomac définie par des lésions endoscopiques.
Gastroentérite gastroenterite Terme générique désignant une pathologie inflammatoire conjointe des muqueuses de lestomac et des intestins. Son étiologie peut relever dune allergie, dune infection bactérienne ou virale.
Gastro-entérologue gastroenterologue Médecin spécialisé en gastro-entérologie, branche de la médecine qui étudie la physiologie et la pathologie de lestomac et de lintestin.
Gastroentéropathie gastroenteropathie Terme générique désignant une pathologie de lestomac et des intestins.
Gastromalacie gastromalacie Ramollissement des tissus de la paroi de lestomac.
Gastropathie gastropathie Terme générique désignant une pathologie de lestomac.
Gastrorétention gastroretention Procédé consistant à prolonger la durée de séjour, par rapport au transit gastro-intestinal normal, dune forme galénique dans lestomac.
Gastrorragie gastrorragie Hémorragie provenant de la vascularisation de lestomac.
Gate control (théorie du) gatecontroltheoriedu
Gatifloxacine gatifloxacine Antibactérien de la famille des fluoroquinolones qui possède un spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et Gram-positifs. Présente une activité marquée contre les souches résistantes aux agents antituberculeux de première ligne.
Gattilier gattilier Arbrisseau méditerranéen (Vitex agnus-castus L., Lamiaceae, précédemment Verbenaceae) ; présence dans le fruit (drupe) diridoïdes, de flavonoïdes (flavonols polyméthoxylés [casticine...] et C-hétérosides) et de nombreux composés terpéniques (notamment di- et triterpènes). Propriétés œstrogéniques non clairement démontrées ; action agoniste dopaminergique semblant due à certains des composés diterpéniques, ayant pour conséquence une inhibition de la sécrétion de prolactine. Action favorable sur le syndrome prémenstruel ; réputation ancienne et non démontrée de plante anaphrodisiaque et pouvant soulager les symptômes liés à la ménopause.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 2147 corrigé 10.0 (fruit de) et 07/2019, 2309 (extrait sec de fruit).
Gaucher (maladie de) gauchermaladiede Maladie à transmission autosomique récessive, due à des mutations du gène GBA (chr 1q21) codant la glucocérébrosidase, enzyme lysosomale, ou exceptionnellement du gène PSAP (chr 10q21-q22) qui code son activateur, la saposine C (à partir du précurseur, la prosaposine). Il en résulte une accumulation et dépôts de glucosylcéramide (ou glucocérébroside) dans les cellules du système réticulo-endothélial du foie, de la rate et de la moelle osseuse (cellules de Gaucher). La prévalence est de l’ordre 1/60 000 dans la population générale. Trois principaux phénotypes sont classiquement distingués :- le type III, subaigu, neurologique qui se manifeste par une encéphalopathie progressive associée aux symptômes du type I.
Gauge (G) gaugeg Unité exprimant le diamètre externe dun dispositif médical. Symbole : G. Bien que lunité internationale soit le mm, la gauge est systématiquement utilisée pour les cathéters, aiguilles, systèmes de ponction veineuse… Le numéro de gauge correspond au nombre de dispositifs médicaux identiques pouvant être contenus dans un pouce carré (square inch). Quand le diamètre diminue, la gauge augmente.
Gaulthérie gaultherie Petit arbuste forestier de lest de lAmérique du Nord (Gaultheria procumbens L., Ericaceae) à feuillage persistant (à lorigine du nom anglais wintergreen). Présence dans les feuilles dune huile essentielle (« essence de wintergreen ») très riche en salicylate de méthyle (teneur pouvant être supérieure à 90%) provenant de lhydrolyse dun hétéroside, le monotropitoside. Propriétés anti-inflammatoires et antalgiques ; toxique à dose élevée par voie orale (intoxication salicylée potentiellement mortelle).
Gavage gavage Introduction forcée de nourriture ou de substances diverses dans lappareil digestif.
Gaz gaz Un des trois états de la matière; fluide expansible et pesant plus compressible et moins cohésif qu’un liquide en raison de la faiblesse, voire de l’absence de liaisons intermoléculaires.
Gaze gaze Tissu utilisé pour la préparation des compresses et des bandes. Cf duitage ; tissu blanchi et purifié de coton hydrophile sensiblement incolore, de type défini par le nombre de fils/cm² et le grammage.
Gazométrie gazometrie Mesure des gaz (oxygène, dioxyde de carbone) présents dans le sang circulant, artériel ou veineux, complétée par la détermination du pH sanguin et le calcul de paramètres dérivés tels que les bicarbonates, le CO2 total et lexcès de base.
G-CSF gcsf Acronyme anglais pour Granulocyte-colony-stimulating factor.Facteur de croissance hématopoïétique de la lignée granulocytaire, stimulant la prolifération des précurseurs des polynucléaires neutrophiles, mais aussi leur différenciation en granulocytes matures.
GDP gdp
Géfitinib gefinitib Dérivé anilinoquinazoline comme lerlotinib et le géfitinib, doué de propriétés antinéoplasiques, par inhibition de lactivité catalytique de nombreuses tyrosine kinases, incluant le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR, epidermal growth factor receptor, dénommé HER1), entraînant ainsi larrêt de la transmission de signaux cellulaires, de lextérieur de la cellule vers le noyau cellulaire (croissance, inhibition de lapoptose, dissémination métastatique…). Cet agent pharmacologique entre en compétition avec le cofacteur, ladénosine-5-triphosphate (ATP), dans le domaine tyrosine kinase de HER1.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 2866).
Geiger-Müller (compteur de) geigermullercompteurde Appareil pour détecter et mesurer la radioactivité dun échantillon, dun lieu, lorsque le rayonnement est ionisant. Consiste en une chambre cylindrique contenant sous basse pression un mélange dargon (facilement ionisable) et de vapeurs dalcool. Elle comporte une fenêtre en mica qui laisse passer les radiations et deux électrodes, un fil métallique central qui est lanode et la paroi du cylindre qui est la cathode. Lorsque la radiation ionisante pénètre dans la chambre, elle induit lionisation du gaz en électrons attirés par lanode et en ions positifs attirés par la paroi. Les ions formés déclenchent une décharge que lionisation par chocs intensifie et il peut se produire une décharge autonome qui sauto-entretient.La tension appliquée est choisie de telle sorte que sa valeur soit juste inférieure à celle entraînant une décharge autonome (la présence de vapeur dalcool ralentit aussi lintensification). Ainsi, la décharge induite sinterrompt-elle aussitôt et peut être amplifiée et enregistrée. Il existe une zone de tension pour laquelle la hauteur de limpulsion de potentiel est proportionnelle au nombre de particules pénétrant dans le compteur.
Gel gel 1- Dans le langage courant, abaissement de température provoquant la transformation de l’eau en glace ; 2- matériau semisolide de consistance colloïdale.
Gélatine gelatine Produit riche en glycine, résultant de lhydrolyse partielle du collagène. Il a été modifié pour préparer des solutions injectables destinées à la restauration de la volémie (en particulier en cas détats de choc).
Gelée gelee Abaissement de température provoquant la transformation de l’eau en glace ; préparation translucide de consistance molle et élastique.
Gélifiant gelifiant Substance permettant la formation dun gel.
Gélification gelification Passage dun état liquide, aussi appelé sol, à un état gel, sous leffet dune augmentation de la concentration, dune variation de température ou de pH, de lajout dions (par exemple calcium), ou dun agent réticulant.
Gélose gelose Polysaccharide hétérogène linéaire, galactane complexe constitué dunités dérivées de D- et L-galactose (galactoses méthylés, sulfatés, anhydro-galactoses…). Production mondiale répartie entre de nombreux pays, toujours après extraction à partir d’algues Rhodophyceae, notamment des genres Gelidium (Espagne, Maroc, Portugal), Gracilaria (Canada, Chili, Chine, Indonésie, Vietnam) et Gelidiella (Inde). La gélose donne une solution colloïdale dans l’eau chaude qui, par refroidissement vers 30-35 °C, se transforme en un gel consistant et épais.Inscrite (sous le nom agar-agar) à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 0310 corrigé 10.0).
Gelsemiaceae gelsemiaceae Famille (ordre des Géraniales) composée de plusieurs espèces tropicales à feuilles opposées. Est aujourdhui, dans la nouvelle classification, séparée des Loganiaceae, sa famille dorigine.
Gelsémium gelsemium Arbrisseau lianescent à feuilles persistantes (Gelsemium sempervirens (L.) J. St.-Hil., Gelsemiaceae précédemment Loganiaceae) originaire du sud-est des États-Unis. Présence dans les parties souterraines (rhizome et racines) dalcaloïdes indoliques (oxindoles dont la gelsémine).
Gélule gelule
Gemcitabine (chlorhydrate de) gemcitabinechlorhydratede Isomère β de la 2-déoxy-2,2-difluorocytidine dont le chlorhydrate appartient à la classe des antimétabolites. Analogue nucléoside pyrimidique de la désoxycytidine Cest une prodrogue (en abrégé dFdC), douée de propriétés cytotoxiques qui découlent de son activation métabolique en nucléosides diphosphate (dFdCDP) et triphosphate (dFdCTP), inhibiteurs de la synthèse de lADN. Le triphosphate est également inhibiteur de la ribonucléotide réductase et, en sincorporant dans lADN, lélongation de lADN devient impossible, ce qui conduit à lapoptose.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2015, 2306).
Gemella gemella Genre bactérien de la famille des Streptococcaceae. Cocci souvent ovoïdes, de taille parfois irrégulière se présentant de manière isolée ou sous forme de diplocoques accolés au niveau dune surface plane ou groupés par 4 ou, plus rarement, sous forme de courtes chaînes ou en amas. Gemella morbillorum et Gemella haemolysans se présentent sous la forme dun mélange de cocci et de cocco-bacilles à Gram positif, négatif ou variable. Structure dune bactérie à Gram positif mais la paroi, dépaisseur fine, peut se décolorer facilement. Aérobie facultatif, mais G. haemolysans cultive mieux en aérobiose et G. morbillorum cultive mieux en anaérobiose. Gemella haemolysans, parasite des muqueuses humaines respiratoires responsable dendocardites, sensible aux antibiotiques. Donne une hémolysine bêta sur gélose au sang.
Géméprost gemeprost Analogue synthétique de la prostaglandine E1.
Gemfibrozil gemfibrozil Acide 5-(2,5-diméthylphénoxy)-2,2-diméthyl-pentanoïque. Dérivé de type phénoxyalcanoïque de la classe des fibrates utilisés comme normolipémiant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 1694).
Gémifloxacine gemifloxacine Antibactérien de la famille des fluoroquinolones présentant un spectre dactivité sur les germes Gram-négatifs et Gram-positifs avec une activité marquée contre Streptococcus pneumoniae, notamment sur les souches résistantes aux β-lactamines, aux macrolides et à la ciprofloxacine. La gémifloxacine est un inhibiteur de lADN gyrase et de la topoisomérase IV.
Gemigliptine gemigliptine Incrétinomimétique, de la classe des gliptines inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase (DDP-4), enzyme qui inactive le GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et le GIP (glucose-dependant insulinotropic peptide). Linhibition de la DPP4 entraîne une augmentation importante des concentrations de GLP-1 et de GIP, ce qui se traduit par une augmentation de la sécrétion dinsuline et une diminution de la sécrétion de glucagon avec ralentissement de la sécrétion gastrique.
Gemmothérapie gemmotherapie Utilisation thérapeutique dorganes végétaux jeunes en phase de croissance, le plus souvent des bourgeons. Emploi dextraits, nommés « macérats glycérinés », obtenus par macération des bourgeons frais dans un mélange alcool/glycérine/eau.
Gemtuzumab ozogamicine gemtuzumabozogamicine Immunoconjugué antinéoplasique associant un anticorps monoclonal humanisé anti-CD33 (IgG4) et un antibiotique cytotoxique, la calichéamicine. Après liaison de lanticorps à sa cible, à la surface des cellules leucémiques, le complexe est internalisé et lantibiotique, qui appartient à la famille des ènediynes, se lie à lADN et induit des coupures double-brins conduisant à la mort cellulaire.
Gène gene Entité biologique faisant partie de lADN chromosomique, mitochondrial, plasmidique ou viral, et constituée de toutes les séquences dADN nécessaires à la production dun peptide unique ou dun ARN.
Génépi genepi Nom vernaculaire de petites plantes très aromatiques appartenant au genre Artemisia, famille des Asteraceae anciennement Composées tribu des Anthémidées. Les génépis croissent en haute montagne sur les rochers et les éboulis morainiques ; il en existe plusieurs espèces (A. mutellina Vill., A. glacialis L., A. spicata Jacq.
Générateur generateur Qui engendre
Génération generation 1- reproduction, création 2- ensemble dindividus sensiblement du même âge.
Générique generique
Génésérine geneserine Cf éséridine.
Genêt à balais genetabalais Arbrisseau buissonnant à rameaux dressés anguleux et fleurs jaunes à calice bilabié et à style enroulé (Cytisus scoparius (L.) Link [ = Sarothamnus scoparius (L.) W.D.J. Koch], Fabaceae ex-Légumineuses) commun en Europe sur les terrains siliceux. Présence d’amines biogènes (notamment tyramine et dopamine) surtout dans la fleur, d’alcaloïdes à squelette quinolizidinique (spartéine majoritairement) surtout dans les rameaux, et de flavonoïdes (C-hétérosides de flavones : scoparoside...) et isoflavonoïdes (fleurs et rameaux).
Génétique genetique Science de lhérédité.
Genévrier genevrier Arbuste ou arbrisseau buissonnant de lhémisphère nord à feuilles persistantes (Juniperus communis L., Cupressaceae) ; feuilles verticillées par trois avec une pointe piquante ; cônes (pseudo-fruits désignés improprement par « baies de genièvre ») charnus, globuleux, résultant de la soudure de trois écailles ovulifères. Ces cônes, d’abord verts, puis brun-violet à brun-noir à maturité, ont une odeur fortement aromatique due à la présence dune huile essentielle riche en composés monoterpéniques (pinènes, sabinène, myrcène, terpinèn-4-ol…) ; propriétés diurétiques et antiseptiques urinaires modestes.Le genièvre est inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2019, 1532 et 08/2019, 1832 corrigé 10.0 (huile essentielle de).
Génie genie 1- aptitude naturelle de l’esprit d’une personne (ou personne elle-même douée de cette aptitude) lui permettant de réaliser des créations d’une qualité exceptionnelle ; 2- ensemble des connaissances et des techniques (de l’ingénieur) intéressant la conception, la mise en œuvre et la maîtrise de procédés, dispositifs, machines propres à un domaine précisé par un adjectif qualificatif.
Génine genine Cf aglycone.
Génistéine genisteine Composé polyphénolique (5,7,4´-trihydroxyisoflavone) appartenant au groupe des isoflavonoïdes. Présente sous forme libre (aglycone) et surtout sous forme de 7-O-hétérosides (génistine, 6″-O-malonylgénistine) dans quelques Fabaceae, particulièrement le soja (Glycine max (L.) Merr.). Modulateur des récepteurs aux œstrogènes (SERM, Selective Estrogen Receptor Modulator) à l’origine des propriétés phyto-œstrogéniques des plantes qui en renferment ; nombreuses autres propriétés biologiques (inhibiteur d’angiogenèse, inhibiteur de différentes enzymes dont les topoisomérases et la fonction tyrosine-kinase de certains récepteurs aux facteurs de croissance, antioxydant…).
Génome genome Ensemble de l’information génétique d’un individu, régions codantes et régions non codantes. Cet ensemble est constitué par autant de molécules d’ADN que de chromosomes répartis en deux compartiments chez les espèces sexuées : le génome nucléaire, biparental, d’une part et le génome mitochondrial, monoparental (maternel dans quasi toutes les espèces), d’autre part.
Génotoxicité genotoxicite La génotoxicité désigne la propriété de certains agents chimiques, physiques, ou biologiques dinteragir avec lADN, avec les mécanismes de réparation de l’ADN ou encore avec les processus de la division cellulaire conduisant à des anomalies numériques de chromosomes (aneuploïdie). L’absence de réparation efficace des lésions de l’ADN, ou la présence d’aneuploïdies sont susceptibles d’induire des mutations stables qui affectent le patrimoine génétique (génome) des cellules exposées ou entrainent la mort cellulaire.
Génotypage genotypage Opération consistant à déterminer le génotype (composition allélique de tous les gènes dun individu) ou une fraction représentative du génotype dun individu.
Génotype genotype Ensemble des caractères héréditaires dun organisme portés par les gènes dominants aussi bien que par les gènes récessifs.
Genre genre Réunion despèces présentant certains caractères communs moins généraux que ceux qui caractérisent les familles et plus généraux que ceux qui caractérisent les espèces, ce qui fait que les familles contiennent un nombre variable despèces groupées elles-mêmes en genre. Avec le nom despèce (en latin), le genre constitue la dénomination scientifique dune plante (dénomination binomiale) à laquelle on ajoute le ou les noms des auteurs ayant identifié la plante. Exemple : Juniperus communis L.
Gentamicine gentamicine Mélange dantibiotiques antibactériens de la classe des aminosides (gentamicines C1, C1a, C2, C2a et C2b) élaborés par fermentation de souches de Micromonospora purpurea ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif, la gentamicine présente la néphrotoxicité et l’ototoxicité propres aux aminosides. L’ototoxicité de la gentamicine est vestibulaire et non cochléaire, pouvant se manifester de façon imprévisible quelle que soit la dose administrée.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0331 corrigé 10.3 (sulfate de).
Gentianaceae gentianaceae Famille de très nombreuses espèces comprenant des plantes herbacées à feuilles opposées et sessiles, les gentianes, ainsi que de nombreuses espèces croissant dans les montagnes tempérées, par exemple dans les Alpes.
Gentiane gentiane Grande herbacée (Gentiana lutea L., Gentianaceae) des régions montagneuses de lEurope, vivace par une souche développée. Présence dans la racine de séco-iridoïdes de saveur amère (gentiopicroside, amarogentioside...) et de xanthones responsables de la coloration jaune (gentisine, isogentisine...). Propriétés stimulatrices des sécrétions gastriques et salivaires, « tonique amer ».Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0392 corrigé 10.0 (racine de) et 01/2008, 1870 (teinture de).
Gentiopicroside gentiopicroside Principe amer de nature glucosidique contenu dans la racine de gentiane.
Gentisique (acide) gentisique Acide 2,5-dihydroxybenzoïque, très répandu dans la nature (par exemple gentiane, cumin, lavande). Intermédiaire de synthèse de divers composés organiques.
Genu valgum genuvalgum Genou dévié par un angle ouvert vers lextérieur le positionnant en dehors de laxe du corps.
Genu varum genuvarum
Géophyte geophyte Se dit dune plante possédant des organes souterrains pérennes hors des périodes de végétation (plantes à bulbes, rhizomes, tubercules). Exemples : iris, tulipe.
Geraniaceae geraniaceae Famille importante connue par le nombre important despèces ornementales (pélargonium ou « géranium des fleuristes ») ; dans la nouvelle classification, la famille appartient à lordre des Géraniales, clade des Rosidées – Malvidées. Les Geraniaceae sont des plantes herbacées annuelles ou bisannuelles à aire de répartition très large ; les feuilles sont composées à 3 ou 5 folioles découpées ; les fleurs, de type 5, avec carpelles se prolongeant par un bec (doù leur nom) libèrent, à maturité, les graines par déhiscence élastique.
Géraniol geraniol Alcool terpénique insaturé acyclique. Cf terpène et monoterpène.
Géranium geranium Geranium est un genre botanique de la famille des Geraniaceae constitué de plantes des régions tempérées ; une espèce indigène, le géranium herbe à Robert, est utilisée en pharmacie.
Gériatre geriatre Médecin spécialisé en gériatrie, médecine de la vieillesse.
Gériatrie geriatrie Médecine de la vieillesse ou spécialité médicale relative aux maladies liées à la vieillesse.
Germandrée petit-chêne germandreepetitchene Herbacée vivace indigène (Teucrium chamaedrys L., Lamiaceae ex-Labiées), à feuilles lobées de forme rappelant celles du chêne, doù son nom. Présence de diterpènes lactoniques à squelette néo-clérodane comportant un cycle furanique ; existence de chimiotypes dont la composition varie selon lorigine géographique.
Germanium germanium , Métal de la 16 période de la classification périodique, présentant des analogies avec le silicium et létain. Fut isolé, en 1886, par Winkler, à partir de largyrodite, sulfure dargent et de germanium. Présente des propriétés semi-conductrices.
Germe germe Premier élément d’un être organisé; ébauche embryonnaire d’un organe (exemple : germe dentaire).
Germination germination Apparition d’un germe sur une graine.
Germinome germinome Tumeur des cellules germinales issues de la transformation des cellules primitives destinées à donner les ovules chez la femme, les spermatozoïdes chez lhomme. Ces cellules ont la capacité de se développer en nimporte quelle cellule spécialisée. Elles ont des sièges variés : cérébrales dans 20 % des cas, testiculaires (séminome), ovariennes (dysgerminome), les autres localisations sont sacrococcygiennes, médiastinales, vaginales ou au niveau de la tête et du cou.
Gérontologie gerontologie Science qui étudie la vieillesse et les phénomènes de vieillissement sous leurs divers aspects morphologiques, physiopathologiques (gériatrie), psychologiques et socio-économiques.
Gesse gesse Nom générique désignant plusieurs herbacées annuelles fourragères du genre Lathyrus (Fabaceae ex-Légumineuses), souvent volubiles, munies de vrilles, à stipules développées et à fleurs généralement roses ou rouge violacé. Les graines de certaines espèces (par exemple la gesse commune L. sativus L., la gesse chiche L. cicera L. et la gesse des marais L. palustris L.), riches en protéines et en acides gras insaturés, sont également toxiques en raison de la présence de dérivés dacides aminés ; ceux-ci (acide β-N-oxalyl-L-α,β-diaminopropionique ou ODAP, β-aminopropionitrile ou BAPN) sont responsables, chez lHomme et les animaux, après ingestion prolongée et en quantité importante des graines, du lathyrisme dont il existe deux formes : le neurolathyrisme (causé par lODAP) et lostéolathyrisme (causé par le BAPN).
Gestodène gestodene Progestatif apparenté à la noréthistérone, mais avec une chaîne éthyle en 13 et une liaison éthylénique en 14,15.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1726).
Gestrinone gestrinone Stéroïde de synthèse, qui est un analogue éthynylé de la 19-nortestostérone (nandrolone).Il est utilisé dans le traitement de l’endométriose.
GFP (Green fluorescence protein) gfp
GGT ggt
Gh (Growth hormone) gh
Ghréline ghreline Hormone peptidique sécrétée au niveau du fundus gastrique, stimulant le comportement alimentaire par action centrale dont lactivation du circuit de récompense dopaminergique. Se comporte comme un antagoniste fonctionnel de la leptine. Sa production dans le noyau arqué hypothalamique, suivie de sa sécrétion au niveau de léminence médiane, induit celle de lhormone de croissance par action sur des récepteurs localisés dans lhypophyse antérieure. Exerce un rôle neurotrophique, par exemple au niveau de lhippocampe en favorisant les capacités cognitives.
GHRH ghrh
Giardia giardia Protozoaire flagellé cosmopolite (trophozoïte de 10 à 20 µm sur 6 à10 µm, kyste de 6 à 14 µm sur 7 à 10 µm) localisé dans le duodénum. Eucaryote malgré labsence de mitochondrie, de peroxysome et de nucléole, et malgré son métabolisme anaérobie. Seule espèce pathogène pour lHomme : Giardia intestinalis.
Giardiose giardiose Grande parasitose intestinale des pays tempérés due à Giardia intestinalis, parasite non opportuniste. Infection par ingestion de kystes très résistants. Personnes concernées : enfants dans les crèches, personnel des crèches, voyageurs, personnes malnutries, personnes avec immunité humorale déficiente. 70 % des porteurs sont asymptomatiques. Tableau clinique de ladulte : diarrhée chronique avec douleurs épigastriques, ballonnements, amaigrissement, stéatorrhée de malabsorption. Diagnostic coprologique en microscopie ou recherche dantigène soluble dans les selles par immunofluorescence ou par méthode immunoenzymatique de type ELISA.
Gibbs-duhem (équation de) gibbsduhemequationde Relation de la thermodynamique qui lie entre elles les variations de potentiel chimique des différents constituants dun mélange formé de plusieurs espèces avec leurs concentrations, à pression et à volume constants.
Gibbs (équation de) gibbsequationde Equation de la thermodynamique des interfaces qui relie lexcès superficiel Г dune substance i adsorbée à son potentiel chimique μ et à la tension superficielle γ de la solution.]
Gigantisme gigantisme Terme générique désignant une grande taille.
Gilbert (iritis de) gilbertiritisde Inflammation infectieuse et récurrente de liris avec hypopyon au cours de poussées daphtose cutanéomuqueuse ou de maladie dAdamandiadès – Behçet.
Gilbert (syndrome de) gilbertsyndromede Maladie génétique par mutation nécessaire, mais non suffisante du promoteur de la TATA box du gène UGTA1, transmise sur le mode autosomique récessif, marquée par un ictère lors dun jeûne ou dune infection. Lexamen clinique est normal, Les tests hépatiques sont normaux (sauf lhyperbilirubinémie), il ny a pas dhémolyse majeure. La maladie est bénigne. Elle est causée par une moindre affinité de lenzyme bilirubine UGTA1-transférase pour son substrat en ne produisant que du monoglucuronate de bilirubine, de clairance hépatique moindre.
Giltéritinib gilteritinib Petite molécule de synthèse constituée d’un pyrazine-carboxamide, inhibiteur des activités tyrosine kinase de divers récepteurs et plus spécifiquement des récepteurs FLT3 (FMS-like tyrosine kinase 3) et AXL.Ces récepteurs sont normalement exprimés à la surface des cellules souches hématopoïétiques et jouent un rôle important dans la prolifération, la survie et la différenciation de ces cellules. Des mutations du gène FTL3 (duplications internes en tandem ou mutations ponctuelles) sont observées chez 25 à 40 % des patients atteints de leucémie lymphoïde aiguë, à lorigine dun plus mauvais pronostic. En inhibant les formes, normale et mutée, de la protéine FTL3, le gilteritinib bloque la voie de signalisation liée à lactivité tyrosine kinase de ce récepteur et ralentit la prolifération tumorale cellulaire.
Giméracil gimeracil Inhibiteur de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) empêchant la dégradation métabolique du 5-fluorouracil dans lorganisme.
Gingembre gingembre Grande herbacée vivace par un rhizome (Zingiber officinale Roscoe, Zingiberaceae) originaire de lInde, cultivée en Asie et en Afrique tropicale. Rhizome (partie utilisée) très riche en amidon ; présence d’une huile essentielle (carbures sesquiterpéniques majoritaires) et d’une résine contenant des composés phénoliques portant une chaîne oxygénée de longueur variable (gingérols, shogaols…), à saveur chaude et piquante. Nombreuses activités pharmacologiques mises en évidence : propriétés stimulantes de la motilité gastro-intestinale et de la sécrétion biliaire, antinauséeuses, anti-émétiques, hypocholestérolémiantes, antioxydantes, anti-inflammatoires ; autres propriétés à létude (prévention de certains cancers ?).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1522 corrigé 10.0).
Gingival gingival Qui appartient à la gencive ou contribue à ses soins, par exemple pâte gingivale.
Gingivite gingivite Pathologie inflammatoire de la gencive détiologie bactérienne, virale ou liée à lâge. Isolée ou associée à une stomatite. Peut prendre une allure ulcéronécrosante.
Ginkgo ginkgo Arbre dorigine orientale (Ginkgo biloba L., Ginkgoaceae), cultivé en Asie, en France, aux États-Unis ; seul survivant dun ordre largement représenté à lère tertiaire. Feuille en éventail de forme bilobée contenant notamment des flavonoïdes piégeurs de radicaux libres (hétérosides de flavonols, biflavones, flavanols, proanthocyanidols) et des composés terpéniques : ginkgolides (diterpènes lactoniques inhibiteurs du PAF [Platelet Activating Factor], bilobalide (sesquiterpène lactonique à propriétés neuroprotectrices) ; présence en très faible quantité d’acides ginkgoliques pouvant entraîner des réactions allergiques (selon la Pharmacopée européenne, leur teneur maximale dans l’extrait est de 5 ppm [extrait desséché]).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2008, 1827 (extrait sec raffiné et quantifié de) et 08/2019, 1828 corrigé 10.0 (feuille de).
Ginkgoaceae ginkgoaceae Famille de lordre des Ginkgoales appartenant au clade des Ginkgoopsides , lequel forme, avec le clade des Cycadopsides, le grade des protogymnospermes ou gymnospermes archaïques. Les Ginkgoopsides ne comprennent dans la flore actuelle quune espèce le Ginkgo biloba.
Ginkgolide ginkgolide Nom désignant une famille de diterpènes de structure hexacyclique trilactonique (ginkgolides A, B, C, J) présents dans la feuille de ginkgo, Ginkgo biloba L., Ginkgoaceae. Laction inhibitrice du PAF (Platelet Activating Factor) par les ginkgolides (principalement le ginkgolide B) est en partie à lorigine des propriétés pharmacologiques et des indications thérapeutiques de la feuille de ginkgo.
Ginkgophytes ginkgophytes Ancienne dénomination des Ginkgoopsides.
Ginseng ginseng Nom désignant des herbacées vivaces dorigine asiatique (Corée, Chine, Japon) appartenant au genre Panax, Araliaceae. Plusieurs espèces, Panax ginseng C.A. Meyer, la principale, mais aussi P. notoginseng (Burkill) F.H. Chen, P. pseudoginseng Wall., P. quinquefolius L. (cultivé en Amérique du Nord) sont utilisées ; la racine de P. ginseng, parfois anthropomorphe (doù le nom chinois), est très réputée de longue date en médecine orientale (tonique, reconstituante, « génératrice dune jeunesse éternelle »). Composition complexe et variable en fonction de plusieurs facteurs (espèce, origine géographique, source sauvage ou cultivée, âge de la racine, etc.), marquée par la présence de saponosides triterpéniques tétracycliques à squelette dammarane (ginsénosides). Études pharmacologiques et évaluations cliniques nombreuses, mais d’interprétation incertaine (biais méthodologiques).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2019, 1523 et 01/2013, 2356 (extrait sec de) ainsi que le notoginseng, monographie 07/2019, 2383 (racine de).
Ginsénoside ginsenoside Nom désignant une famille de saponosides à génines triterpéniques tétracycliques dérivées du squelette oléanane ou, de façon plus spécifique, du squelette dammarane (protopanaxadiol, protopanaxatriol), présents dans les racines des ginsengs (une trentaine de représentants ont été isolés, par exemple ginsénoside R).
Girofle girofle Cf giroflier.
Giroflier giroflier Arbre à feuilles persistantes, Syzygium aromaticum (L.) Merr. et L.M. Perry = Eugenia caryophyllus (Spreng.) Bullock et S.G. Harrison, Myrtaceae, originaire des Moluques et largement cultivé (Indonésie, Tanzanie, Madagascar…). Boutons floraux (girofles ou « clous de girofle ») très riches en une huile essentielle caractérisée par une teneur élevée en eugénol, accompagné d’acétyleugénol et de β-caryophyllène. Clou de Girofle inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2021, 0376 et 01/2008, 1091 (huile essentielle de).
Gitaloxine gitaloxine Hétéroside cardiotonique.
Givinostat givinostat Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur des histone-désacétylases de classes I et II (HDAC). L’inhibition conduit à une réduction de l’expression du facteur de la nécrose tumorale (TNF, pour tumour necrosis factor), des interleukines-1α et -β, de l’interleukine 6 (IL-6) et de l’interféron γ.Les HDAC sont des enzymes qui empêchent la traduction des gènes en modifiant le repliement tridimensionnel de l’ADN dans la cellule. Des études montrent que les patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne (DMD ; en anglais, Duchenne muscular dystrophy) ont des taux d’HDAC supérieurs à la normale, ce qui peut empêcher la régénération musculaire et déclencher une inflammation.
Givosiran givosiran Petit ARN interférent, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer, au niveau de lARNm, la formation de lALA synthase 1 (ALAS1), enzyme qui catalyse la synthèse de l’acide δ-aminolévulinique, premier précurseur commun de la biosynthèse des porphyrines conduisant à lHème.Le brin « sens » complémentaire du brin « antisens » (brin guide) est lié en position 3’-OH à un bras espaceur sur lequel sont greffées trois molécules de N-acétyl-D-galactosamine (GalNAc, galactosamine-N-acetyl). Ces résidus GalNAc facilitent la pénétration du givosiran dans les cellules hépatiques via les récepteurs des asialoglycoprotéines spécifiquement exprimés dans ces cellules.
Glafénine glafenine Antalgique retiré du marché en raison daccidents allergiques mortels.
Gland gland Fruit du chêne supporté par une cupule ; les 4 bractées de la fleur centrale de rang (3) se soudent en une cupule écailleuse ou striée enchâssant lakène à sa base.
Glande glande Ensemble de cellules épithéliales de surface qui sinvaginent, prolifèrent dans le tissu conjonctif sous-jacent et forment un organe plus ou moins volumineux et spécialisé dans une sécrétion.
Glanduleux glanduleux Qualifie un organe muni dune ou plusieurs glandes. Exemple : poil glanduleux.
Glasdégib glasdegib Petite molécule de synthèse qui inhibe la voie de signalisation cellulaire Hedgehog Cette voie joue un rôle important dans le développement embryonnaire ; elle est réprimée chez ladulte dans la plupart des tissus, sauf dans les cellules souches hématopoïétiques. Des mutations du gène codant la protéine Hedgehog sont associées à différentes maladies, notamment des cancers, dont la genèse est associée à la croissance cellulaire, à la différenciation et à la réparation des lésions de l’ADN.Le glasdégib inhibe une des protéines transmembranaires impliquées dans cette voie de signalisation, le récepteur « Smoothened » et bloque ainsi le transfert de signaux, réduisant la croissance et la propagation des cellules cancéreuses. Chez des patients atteints de leucémie myéloïde aiguë (LMA), l’association du glasdédib avec la cytarabine a montré une amélioration de la survie globale de plusieurs mois. Cf cytarabine,sonidégib, vismodégib.
Glatiramère (acétate de) glatiramereacetatede Agent immunomodulateur, polypeptide de synthèse de séquence et de taille aléatoires (entre 5 000 et 9 000 Da ), composé de 4 acides aminés naturels présents dans la protéine basique de la myéline (MBP, myelin basic protein) : L-acide glutamique, L-alanine, L-tyrosine et L-lysine.Son mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé. Il posséderait une réactivité croisée avec la MBP, ce qui lui permettrait de dévier des réponses auto-immunes dirigées contre la myéline. Il interviendrait en se fixant sur les antigènes CMH de type II des lymphocytes T, induisant une production de cytokines anti-inflammatoires ; il modulerait la population des cellules T, en les faisant passer de cellules Th1 pro-inflammatoires en cellules régulatrices Th2 qui suppriment la réponse inflammatoire ; il induirait également les facteurs neurotrophiques qui réduisent la démyélinisation et promeuvent la remyélinisation.
Glaucine glaucine Alcaloïde présent dans différentes plantes (Glaucium flavum, Glaucium oxylobum, Croton lechlen ou Corydalis yanhusuo), doté de propriétés anti-inflammatoires et antitussives. Peut induire de la sédation, de la fatigue et des hallucinations.
Glaucome glaucome Affection du globe oculaire généralement consécutive à un défaut dexcrétion de lhumeur aqueuse dont laccumulation entraîne une hypertension intraoculaire chronique ou aiguë conduisant à une cécité par lésion du nerf optique. Risque accru en cas de traitement local ou général par les médicaments à activité mydriatique ou par les corticoïdes.
Glécaprévir glecaprevir Inhibiteur pangénotypique de la sérine protéase non structurale NS3/4A du virus de l’hépatite C (VHC), nécessaire au clivage protéolytique de la polyprotéine codée du VHC en formes matures des protéines NS3, NS4A, NS4B, NS5A et NS5B essentielles à la réplication virale.
Gleditsia gleditsia Nom d’un genre de Fabaceae ex-Légumineuses dont deux espèces, G. triacanthos L. (févier dAmérique) anglais honey locust, espagnol acàcia de tres punxes et G. ferox Desf., sont des arbres ornementaux à grandes gousses pendantes renfermant des graines riches en galactomannanes responsables d’une activité laxative par effet de lest.
Gliadine gliadine Protéine végétale de la classe des prolamines, présente dans le gluten des graines de céréales, notamment du blé. Les gliadines sont des protéines monomériques de faible masse moléculaire, de lordre de 30 kDa, riches en proline et en glutamine, solubles dans les alcalis et les solutions concentrées d’alcool.
Gliadinomorphine gliadinomorphine Oligopeptide opioïde de 7 acides aminés, formé lors de la digestion de la gliadine, protéine du gluten. Lors dune insuffisance des enzymes digestives, ce peptide nest pas dégradé, est réabsorbé et peut gagner le cerveau où il active des récepteurs opioïdes, entraînant des perturbations du fonctionnement cérébral se traduisant par des troubles de comportement.
Glibenclamide glibenclamide sulfamide hypoglycémiant du groupe des phénylsulfonylurées dont le noyau benzène porte, en para de la fonction sulfamide, une chaîne comportant un reste salicylamide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0718).
Glibornuride glibornuride Sulfamide hypoglycémiant, phénylsulfonylurée substituée sur lazote par un reste terpénique dérivé du bornéol. Antidiabétique oral à longue durée daction, agit par stimulation de la sécrétion dinsuline par les cellules bêta du pancréas.
Gliclazide gliclazide sulfamide hypoglycémiant du groupe des phénylsulfonylurées. Augmente la sécrétion dinsuline par les cellules bêta du pancréas.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Glie glie
Gliflozine gliflozine Molécules agissant au niveau du rein, sur le tube contourné proximal en inhibant le cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2). Ainsi, la réabsorption tubulaire du glucose est empêchée et le glucose est éliminé dans les urines, avec pour conséquence une baisse de la glycémie (sans risque d’hypoglycémie). D’où leur indication dans le diabète de type 2. Cf canagliflozine, dapagliflozine, empagliflozine.
Glimépiride glimepiride sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des phénylsulfonylurées. Agit principalement par stimulation directe de la sécrétion dinsuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans pancréatiques. Cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2223).
Glinide glinide Nom dune série chimique dérivée du méglimide, analogue structural de la partie « non sulfonylurée » du glibenclamide, faite dantidiabétiques oraux (par exemple répaglinide) stimulant la libération dinsuline par les cellules β du pancréas.
Glioblastome glioblastome Tumeur cérébrale maligne et infiltrante des astrocytes, grade IV de la classification des tumeurs cérébrales de lOMS. Elle est plus fréquente chez ladulte masculin âgé de 45 à 70 ans. On distingue le glioblastome primaire qui survient de novo et le glioblastome secondaire, lequel se développe à partir dune tumeur bénigne des astrocytes. Cette tumeur qui affecte le plus souvent lun des hémisphères cérébraux, se traduit cliniquement par une hypertension intracrânienne majorée par lœdème périlésionnel et des déficits neurologiques de lhémisphère atteint. De pronostic très sombre, il montre une médiane de survie à un an.
Gliome gliome Terme générique pour désigner divers types de tumeurs du cerveau ou de la mœlle épinière, formées à partir de cellules gliales, pouvant être de caractère bénin (exemple : astrocytome) ou malin (exemples : médulloblastome, glioblastome).
Gliose gliose Prolifération des cellules de la glie (tissu interstitiel de soutien du système nerveux) dans les zones de lésions du système nerveux central (analogue de la fibrose dans les autres tissus).
Glipizide glipizide Phénylsulfonylurée substituée en para de la fonction sulfamide par une chaîne à fonction amide et comportant un noyau pyrazine. Augmente la sécrétion dinsuline par les cellules bêta du pancréas.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0906).
Gliptine gliptine Classe dantidiabétiques (par exemple sitagliptine, linagliptine) inhibiteurs de la dipeptidyl-peptidase 4 (DDP-4). La DPP-4 est une enzyme qui inactive les incrétines : glucagon-like peptide-1 (GLP-1) et gastric inhibitory polypeptide ou glucose-dependent insulinotropic peptide (GIP). Linhibition de la DPP-4 entraîne une augmentation importante de la concentration de GLP-1 et de GIP qui provoquent une augmentation de la sécrétion dinsuline et une diminution de la sécrétion de glucagon.
Glitazone glitazone Classe dantidiabétiques (par exemple pioglitazone, rosiglitazone) agonistes des récepteurs nucléaires PPAR-γ (Peroxysome Proliferator Activated Receptor), indiqués dans le diabète de type 2 où ils diminuent la résistance tissulaire à linsuline, en association avec la metformine ou un sulfamide hypoglycémiant.
GMDN (Global medical device nomenclature) globalmedicaldevicenomenclature Nomenclature officielle des dispositifs médicaux en Europe comportant un code unique non signifiant, en cours de traduction en français. Les établissements de santé français utilisent une autre classification à cinq niveaux inspirée par la classification des médicaments ATC (anatomique, thérapeutique, chimique).
Globine globine Protéine incolore constitutive de lhémoglobine. Chez lHomme, lhémoglobine adulte normale (HbA) comporte deux sous-unités de globine α et deux sous-unités de globine β, chacune delles étant associée à une molécule dhème. Dans lhémoglobine fœtale, les chaînes non alpha sont des chaînes γ. Par suite de mutations, ou plus rarement de délétions, des différences de structure primaire des chaînes de globine sont la cause dhémoglobines anormales.
Globule globule Très petit corps sphérique.
Glofitamab glofitamab Anticorps monoclonal bispécifique, trivalent, immunoglobuline G1-λ/κ, avec domaines échangés, anti-[Homo sapiens MS4A1 (membre 1 de la sous-famille A à 4 domaines transmembranaires, CD20)] et anti-[Homo sapiens CD3ε (CD3 epsilon, Leu-4)], qui se lie, par deux régions Fab, aux CD 20 présents à la surface des lymphocytes B et, par une région Fab, aux CD3ε présents à la surface des lymphocytes T. Ce faisant, la construction de cet anticorps active et redirige les lymphocytes T dans l’élimination des cellules B, en relarguant des cytokines cytotoxiques (IL-2, IL-6, IL-10, TNF-α, et IFN-γ) dans ces cellules. Voir : Anticorps ; Immunoglobuline ; Fab ; Lymphocyte B ; lymphocyte T ; Cytokine ; Lymphome ; Cellule T-RAC.
Glomérule glomerule Petit amas à aspect de pelote plus ou moins compacte et arrondie.
Glomérulonéphrite glomerulonephrite Terme générique pour désigner une pathologie du glomérule rénal. Elle peut être idiopathique ou secondaire à une maladie infectieuse ou être de médiation immunitaire.
Glomérulopathie glomerulopathie Terme générique pour désigner toute pathologie affectant électivement le glomérule. Leur étiologie peut être soit infectieuse, notamment post-streptococcique, soit liée à une pathologie chronique, en particulier diabétique ou liée au vieillissement. Elle peut être aiguë, subaiguë ou chronique.
Glomérulosclérose glomerulosclerose Collapsus du flocculus rénal avec fibrose des glomérules du rein induisant leur dégénérescence. Elle peut être segmentaire ou focale. Son étiologie est secondaire à une pathologie chronique comme le diabète sucré ou à une pathologie spécifique comme dans la maladie de maladie de Charcot–Marie-Tooth par mutation du gène INF2.
Glossine glossine Diptère brachycère hématophage vecteur des trypanosomes, agents de la maladie du sommeil ou trypanosomose humaine africaine. Espèces Glossina palpalis et G. tachinoides dans les forêts humides dAfrique occidentale et G. morsitans et G. pallidipes des savanes dAfrique orientale.
Glossite glossite Inflammation aiguë ou chronique de la langue. Sa cause peut être mécanique, alimentaire, allergique ou infectieuse (bactérie, virus ou mycose). Elle peut se présenter sous forme daphte ou être exfoliative.
Glotte glotte Région du larynx située entre les cordes vocales, dont le diamètre varie selon la contraction des cordes vocales ; est le siège de la phonation.
Glu glu 1. Matière végétale (obtenue notamment à partir du liber du houx ou des baies de gui, ou de genêt), visqueuse et collante ;3. Logiciel conçu pour assurer l’interopérabilité entre différents programmes.
Glucagon glucagon Hormone polypeptidique hyperglycémiante de 29 acides aminés sécrétée par les cellules alpha des îlots de Langerhans du pancréas en réponse à des niveaux bas de glucose sanguin. Le glucagon stimule lhydrolyse des triglycérides adipocytaires ainsi que la gluconéogenèse et la glycogénolyse hépatocytaires  ; il inhibe également la tonicité et la motilité des muscles lisses du tractus gastro-intestinal. Le glucagon utilisé en thérapeutique est obtenu par la technique de lADN recombinant sur Saccharomyces cerevisiae ; la structure de ce glucagon ADNr est identique à celle du glucagon humain.Le glucagon est inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1635 corrigé 10.0).
Glucagon-like peptide-1 (GLP-1) glucagonlikepeptideglp
Glucagonome glucagonome Tumeur endocrine dévolution lente des cellules alpha-2 des îlots de Langerhans du pancréas, sécrétrice de glucagon. Le glucagonome est marqué par une perte de poids, une stomatite et une dermatose érythématobulleuse multifocale (visage, périnée, fesses et extrémités). Un diabète sucré et une anémie lui sont quelquefois associés. Il peut être isolé ou se situer dans le cadre dune néoplasie endocrine multiple (NEM) type 1, dont il constitue lun des trois signes cardinaux.
Glucamine (D-) glucamined Bioisostère du sorbitol par remplacement du groupe hydroxyle par un groupe amine.
Glucane glucane Terme générique désignant des polysaccharides homogènes constitués uniquement dunités de glucose, α-glucose dans lamidon, le dextrane, le glycogène ; β-glucose dans la cellulose.
Glucarpidase glucarpidase Métalloenzyme à zinc qui hydrolyse rapidement le méthotrexate en acide glutamique et un dérivé de lacide ptéroïque, le DAMPA (diamino-methylpteroic acid), tous deux inactifs.
Glucide glucide Nom de molécules comportant simultanément plusieurs fonctions alcool et une fonction carbonylée, libre ou non, ainsi que des molécules résultant de leur polycondensation. Tout glucide se décompose en oses ou sucres simples, appelés aldoses ou cétoses, en fonction de la nature du carbonyle et en osides ou sucres composés (saccharides en anglais). On distingue les holosides constitués exclusivement doses enchaînés et les hétérosides qui comportent une partie non osidique, la génine, appelée autrefois aglycone.
Glucoalcaloïde glucoalcaloide Cf glycoalcaloïde.
Glucochloral glucochloral
Glucocorticoïde glucocorticoide Classe de corticoïdes possédant, en plus, une fonction oxygénée en 11, rarement remplacée par un chlore et sauf rares exceptions une fonction alcool tertiaire en 17 éventuellement estérifiée. Ce sont des anti-inflammatoires et des immunodépresseurs naturels. Le type en est le cortisol, hormone naturelle, ainsi que la cortisone, moins active, mais qui a donné son nom à la série des dérivés cortisoniques .
Glucoformateur glucoformateur
Glucoheptonique (acide) glucoheptonique Composé qui se différencie de lacide gluconique par la présence dun carbone supplémentaire porteur dune fonction alcool (α ou β) au voisinage du groupe -COOH terminal.
Glucokinase glucokinase Enzyme catalysant spécifiquement la phosphorylation du glucose en glucose-6-phosphate dans la cellule hépatique.
Glucomannane glucomannane Nom générique désignant des polysaccharides hétérogènes constitués dunités de glucose et de mannose, donnant des solutions très visqueuses avec leau. Présence notamment dans le tubercule de konjac.
Gluconéogenèse gluconeogenese Voie métabolique permettant essentiellement à lhépatocyte et secondairement aux cellules de lintestin et du tubule rénal de réaliser, lors dun apport glucidique insuffisant , la biosynthèse du glucose à partir de précurseurs non glucidiques dits glucoformateurs (lactate, pyruvate, glycérol et certains acides aminés). La glucose-6-phosphatase qui libère dans la circulation sanguine le glucose à partir du glucose-6-phosphate nest présente que dans ces trois organes
Gluconique (acide) gluconiqueacide Acide plurialcool résultant de loxydation de la fonction aldéhydique du glucose qui subit une estérification intramoléculaire conduisant à une structure lactonique, la δ-gluconolactone.
Gluconoglucoheptonique (acide) gluconoglucoheptonique Cf acide lactobionique.
Gluconolactique (acide) gluconolactique Cf acide lactobionique.
Glucosamine glucosamine Osamine correspondant au glucose (2-amino-2-désoxy-D-glucose). Sous forme N-acétylée à létat naturel, elle est le constituant unique de la chitine, principal constituant de l’exosquelette des insectes, arthropodes et crustacés à partir desquels elle est obtenue industriellement. Sous forme sulfatée et/ou N-acétylée, elle est un des constituants des protéoglycanes, glycosaminoglycanes et polyosides bactériens. A un effet stimulant sur la synthèse des protéoglycanes qu’elle protège également de la dégradation provoquée par certaines métalloprotéases, ainsi quun effet préventif vis-à-vis de cytokines pro-inflammatoires (propriétés mises en évidence in vitro, mais restant à démontrer in vivo).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 07/2018, 2446 (chlorhydrate de) et 07/2019, 2708 (sulfate de)-KCl et 2447 (sulfate de)-NaCl.
Glucose glucose Aldohexose appartenant à la série D, pouvant adopter des structures pyranosiques ou furanosiques. Est le plus répandu des oses, présent à l’état libre dans les liquides biologiques des animaux et chez les végétaux, très abondant également sous forme de polymères (holosides comme le saccharose et le glycogène et hétérosides végétaux). Absent des glycoprotéines et des glycosaminoglycanes. Principal aliment énergétique apporté par le saccharose.
Glucose-mètre glucosemetre Dispositif médical pour la détermination de la glycémie. Une goutte de sang est placée sur une bandelette réactive ; la valeur de la glycémie est donnée en mg/dl ou en mmol/L. Permet aux patients diabétiques ou sujets à des hypoglycémies de surveiller eux mêmes et à domicile leur concentration plasmatique en glucose.
Glucose-6 phosphatase (G6Pase) glucosephosphatasegpase Enzyme transformant, de façon irréversible, le glucose-6-phosphate en glucose, ultime réaction de la glycogénolyse et de la gluconéogenèse. Le glucose quitte immédiatement son site de formation pour satisfaire les besoins énergétiques de la plupart des cellules de l’organisme.Cette enzyme, située dans la membrane du réticulum endoplasmique, est essentiellement présente dans l’hépatocyte, secondairement dans le tubule rénal et l’intestin.
Glucose 6-phosphate déshydrogénase (G6PD) glucosephosphatedeshydrogenasegpd Première enzyme de la voie métabolique des pentoses phosphates catalysant loxydation du glucose-6-phosphate en 6-phosphogluconate avec formation de NADPH,H.
Glucose 1-phosphate disodique glucosephosphatedisodique (DCF), Glucose 1-phosphate dont les deux groupements hydroxyles du phosphate sont salifiés.
Glucosidase glucosidase Terme générique désignant les enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le glucose est engagé.Cf alpha-glucosidase, bêta-glucosidase.
Glucoside glucoside Hétéroside dont la partie osidique est constituée de glucose.
Glucosinolate glucosinolate Nom générique désignant des hétérosides soufrés dont lhydrolyse par une enzyme, la myrosinase, libère une molécule de glucose et un aglycone soufré ; celui-ci, par décomposition spontanée, donne naissance généralement à un isothiocyanate (synonyme ancien sénevol) à odeur piquante et saveur brûlante, de nature variable selon le glucosinolate. Présence fréquente dans des Brassicaceae ex-Crucifères (par exemple, brocoli, chou, radis, moutarde) et dans des familles botaniques voisines (Resedaceae, Tropaeolaceae...).
Glucosurie glucosurie
Glucuronamide glucuronamide Amide de lacide glucuronique, O=CH-(CHOH), produit doxydation du glucose favorisant la glucuronoconjugaison.
Glucuronidase glucuronidase
Glucuronide glucuronide
Glucuronique (acide) glucuronique Acide uronique résultant de loxydation de la fonction alcool primaire du glucose en fonction carboxylique. Forme les glucuronides ou glucuronosides par combinaison avec un aglycone.
Glucuronoconjugaison glucuronoconjugaison Processus permettant la formation dune liaison osidique (O- ou N-glucuronoconjugaison) entre lacide glucuronique et un aglycone qui peut être un composé endogène (stéroïde, bilirubine) ou un xénobiotique (médicament, toxique), contribuant ainsi à leur hydrosolubilité, leur détoxication et leur élimination urinaire.
Glucuronoside glucuronoside Composé formé par glucuronoconjugaison.
Glucuronyltransférase glucuronyltransferase Enzyme catalysant la conjugaison de lacide glucuronique à des accepteurs hydroxylés ou aminés par transfert du résidu glucuronyle de luridine-diphosphate-glucuronate sur laglycone.
Glume glume Protection de lépillet des Poaceae (ou Graminées) ou des Cyperaceae, formée de deux bractées ou feuilles modifiées (exemple la « balle » davoine), lune inférieure, lautre supérieure et de tailles inégales.
Glumelle glumelle Paire de bractées entourant chaque fleur de linflorescence des Poaceae (ou Graminées) ou épillet ; on distingue une glumelle externe dite inférieure et une glumelle interne dite supérieure.
Glu moléculaire glumoleculaire Voir Colle moléculaire
Glutamine glutamine Monoamide de lacide glutamique sur sa chaîne latérale ; le carbone 2 est asymétrique. La (S)-glutamine ou L-glutamine (Q ou Gln), est un acide aminé naturel. constituant important des protéines. Sa formation à partir de lacide glutamique permet la détoxification de lion NH et son élimination urinaire après hydrolyse par la glutaminase du tubule rénal.
Glutamique (acide) glutamique Diacide α-aminé dont le carbone 2 est asymétrique. Lacide (S)-glutamique ou L-glutamique (E ou Glu), est un acide aminé naturel. Peut être obtenu par hydrolyse acide du gluten.
Glutaral glutaral Double aldéhyde correspondant à lacide glutarique.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Glutaraldéhyde glutaraldehyde
Glutarédoxine glutaredoxine Famille de molécules de 9 à 12 acides aminés dont lactivité est couplée à celle du glutathion. Possédant deux résidus cystéinyls, la glutarédoxine existe sous une forme réduite (dithiol) et sous forme oxydée (disulfide). Agissant essentiellement comme antioxydant, la forme oxydée formée est régénérée en forme réduite par interaction avec le glutathion qui, oxydé à sont tour, est régénéré sous la forme réduite grâce à la glutathion réductase.Les glutarédoxines sont présentes dans tous les organismes, animaux et végétaux.
Glutarique (acide) glutarique Diacide carboxylique linéaire en C5.
Glutathion glutathion Tripeptide constitué dacide L-glutamique (relié par la fonction acide carboxylique de sa chaîne latérale), de L-cystéine et de glycine. Contient 2 carbones asymétriques, le carbone de lacide glutamique est de configuration S, le carbone de la cystéine est de configuration R..
Gluten gluten Ensemble de protéines, associé à de lamidon, présent dans les graines de nombreuses céréales (blé, avoine, orge, seigle...). Le gluten constitue un tissu de réserve d’acides aminés et doligoéléments nécessaires au développement de la jeune plante. Les deux principaux types de protéines sont les prolamines (gliadines) et les gluténines qui représentent jusquà 80 à 85 % des protéines totales.Certains produits de digestion de ces fractions protéiques sont à lorigine de la maladie cœliaque, ou intolérance au gluten, maladie inflammatoire se traduisant par des lésions caractéristiques de la muqueuse intestinale, par destruction des villosités entraînant une malabsorption et de graves carences.
Gluténine glutenine Protéine végétale constituant, avec les prolamines (gliadines), le gluten des graines de céréales. Contrairement aux gliadines qui sont des protéines monomériques, les gluténines forment des agrégats protéiques de masse moléculaire variable, soit faible (30 000 daltons), soit très élevée (quelques millions de daltons), stabilisés par des ponts disulfures et des interactions hydrophobes. Ce sont ces protéines qui confèrent au gluten hydraté ses propriétés de viscosité et délasticité utiles dans la fabrication du pain et des pâtes.
Glutinipotentialité glutinipotentialite Ensemble des caractéristiques physicochimiques et toxicologiques d’une colle moléculaire donnant à celle-ci, en complément de ses propriétés pharmacodynamiques, la potentialité de devenir une substance à visée thérapeutique.C’est la potentialité, pour une molécule ou une organisation moléculaire du vivant, d’être la cible d’une substance à visée thérapeutique.
Glycane glycane Oside polymère composé doses reliés par des liaisons osidiques (glycosidiques) C-O-C. Les chaînes glycaniques peuvent être linéaires (exemple cellulose) ou ramifiées (exemple amidon, glycogène), renfermer un seul type dose (homoglycanes, par exemple la cellulose constitué dunités de β-D-glucose) ou plusieurs (hétéroglycanes, par exemple galactomannane du guar), prendre des conformations spatiales très variées, adaptées à leur localisation ou à leur rôle (par exemple de soutien, de réserve).
Glycation glycation Réaction non enzymatique de condensation entre le groupement aminé libre dune protéine et le groupe aldéhyde dun ose. La base de Schiff initialement formée se stabilise en cétoamine. Mécanisme à lorigine de nombreux dysfonctionnements au cours de certaines maladies, dont le diabète, et constituant un des facteurs du vieillissement accéléré des tissus.
Glycémie glycemie Concentration du glucose dans le sang. La glycémie veineuse normale du sujet à jeun se situe entre 4 et 6 mmol/L. Les hyperglycémies sont rencontrées essentiellement dans le diabète sucré des types 1 et 2 et le diabète rénal (abaissement du seuil délimination). Lhyperglycémie est considérée comme un marqueur de morbidité et de mortalité en chirurgie postopératoire. Les hypoglycémies, spontanées ou faisant suite à un traitement inadapté, peuvent conduire au coma avec troubles nerveux centraux et risques importants de séquelles.
Glycéride glyceride Nom générique désignant les esters dacides gras et du glycérol. Suivant le degré destérification, on distingue les mono, di et triglycérides.
Glycérine glycerine Cf glycérol.
Glycérol glycerol Composé tricarboné porteur de trois fonctions alcool, une secondaire et deux primaire. Composé hygroscopique, miscible à leau et léthanol, il se présente sous forme dun liquide visqueux, incolore, inodore, au goût sucré, utilisé dans de nombreuses préparations pharmaceutiques. Lestérification des fonctions hydroxyles par des acides gras conduit aux triglycérides et phosphoglycérides .
Glycérolé glycerole Produit préparé à partir de la glycérine.

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  • Anticortisolique
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  • Antiémétique
  • Antiémétisant
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  • Antifolique
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  • Antinauséeux
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